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00:0018h19 sur CNews et Europe 1, Punchline, Laurence Ferrari.
00:1018h20, de retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:12Éric Nolo, la République c'est lui, lui c'est Jean-Luc Mélenchon,
00:16les vieux fantasmes d'une gauche confite dans le souvenir idéalisé,
00:20ou pour mieux dire arrangé, de la révolution française, la fascination pour la violence,
00:24la haine de la République, la logique de boutique,
00:26tel est le cocktail explosif du mélenchonisme, le chaos, tel est le programme.
00:31C'est vraiment cet objectif-là que poursuit Jean-Luc Mélenchon ?
00:34Explosif, oui, non mais moi j'ai voulu faire un livre d'alerte et un livre d'inquiétude,
00:40moi j'ai une grande inquiétude, il faut quand même nommer les choses,
00:43Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise sont porteurs d'un programme révolutionnaire
00:47au plein sens de l'adjectif.
00:48Le programme révolutionnaire c'est la table rase, on en finit avec la France d'avant,
00:52il y a des phrases inouïes de Jean-Luc Mélenchon,
00:54le problème de la France ce sont les Français de souche,
00:57il faut quand même oser sortir une phrase pareille,
00:59les traditions françaises sont nauséabondes, etc.
01:02Mais jusqu'à présent ça a toujours existé,
01:04mais c'était un programme marginal, celui de l'extrême gauche,
01:06et là maintenant c'est le programme du parti central de la gauche qui est la France Insoumise.
01:11Et il a trouvé peut-être la solution à la martingale,
01:14d'ailleurs qu'au lieu de s'adresser au peuple français,
01:15qui d'ailleurs selon lui n'existe plus, pas plus que la langue française,
01:18il s'adresse à un segment de l'électorat,
01:20et s'il fait le plein de ce segment, le second tour n'est pas du tout inenvisageable.
01:25Ça peut être une stratégie payante.
01:27Moi j'ai quand même vu, au moment des Européennes,
01:29quand Rima Hassan a fait irruption,
01:31il y a eu tout de suite une montée des intentions de vote.
01:34Il parle à un certain public, pour dire les choses plus clairement,
01:38au banlieue islamisé, et ça peut payer,
01:40alors pas jusqu'au pouvoir, mais au fond, est-ce qu'il veut vraiment le pouvoir ?
01:43Il veut être au second tour, créer le chaos,
01:45et ensuite si par exemple c'est quelqu'un du RN qui arrive au pouvoir,
01:47nous jouer pendant 5 ans ce que Jean-Claude a appelé le théâtre,
01:51le petit théâtre antifasciste, le fascisme est passé, mais voilà.
01:55Donc en fait, c'est un programme de chaos.
01:57En effet, je trouve ça explosif, parce que pour la première fois,
02:00on a un parti majeur, et même central à gauche,
02:03qui a pour programme d'en finir avec la République, la France,
02:08et notre civilisation, pour la première fois.
02:10Avant c'était des oseaux dans leur coin qui disaient ça.
02:13Moi, franchement, je suis inquiet.
02:14Et Gauthier Lebrecht ?
02:15Je suis 100% d'accord avec l'analyse d'Éric Nolot,
02:17je pense qu'un second tour RN-LFI est une très grosse probabilité,
02:21déjà parce qu'elle répond à la polarisation de la société française,
02:24on voit que le centre disparaît petit à petit,
02:28il ne faut pas sous-estimer la possibilité d'avoir plusieurs candidats
02:31des héritiers du macronisme sur la ligne de départ,
02:34je ne vois pas du tout Edouard Philippe au premier rang d'un meeting de Gabriel Attal,
02:37et vice-versa, donc je ne les vois pas se retirer en faveur de l'un ou de l'autre,
02:42et puis effectivement, il clive énormément,
02:45c'est la personnalité la plus détestée sur l'ensemble des Français,
02:48mais ceux qui aiment Jean-Luc Mélenchon adhèrent totalement à sa cause.
02:52Et il est évidemment très malin, très intelligent,
02:56il n'y a qu'à voir sa vidéo la semaine dernière,
02:58au moment des propos du chef d'état-major des armées,
03:00qui dit qu'il faut être prêt à sacrifier nos enfants.
03:03Il fait une vidéo où il est d'un calme olympien,
03:06il fait le petit-père de la nation.
03:09Moi je suis responsable, moi je suis calme,
03:11je ne raconte pas n'importe quoi et je ne sacrifierai pas les enfants de France.
03:14Vous allez voir, il va se calmer six mois avant le scrutin,
03:18il va faire exactement la même méthode,
03:20pour incarner le petit-père du peuple,
03:24le petit-papa du peuple.
03:25On voit bien, le petit-papa Noël en a le glitch.
03:29Et d'un coup il se calmera,
03:30et quand il perdra au second tour face au RN,
03:33et bien ça changera en 30 secondes,
03:35et là il déchaînera la rue,
03:37parce que c'est l'une des phrases les plus fortes du livre La Meute
03:40qui a été faite sur les coulisses de la France Insoumise,
03:42des propos rapportés de Jean-Luc Mélenchon.
03:44Marine Le Pen aura peut-être l'Élysée,
03:45Marine Le Pen ou Jordan Bardella,
03:48moi je détiens la rue.
03:49Et récemment, une chaîne Info a voulu organiser un débat,
03:52Bardella-Mélenchon.
03:54Mélenchon a refusé en disant,
03:55pas maintenant, ça sera le débat du second tour.
03:57Donc il rêve de son second tour face au RN,
04:00et d'ailleurs le RN rêve d'un second tour face à LFI,
04:02parce qu'ils sont sûrs de l'emporter,
04:03et donc peut-être qu'effectivement ça arrive.
04:05D'autant qu'il peut se calmer,
04:07mais sa nature profonde, nous la connaissons.
04:10La République, c'est moi, il éructait.
04:13Je me souviens d'un autre passage chez Cyril Hanouna,
04:15où il menaçait carrément un policier,
04:17en disant, vous m'obérez,
04:18et moi je raconte la scène,
04:19une scène quand même assez incroyable,
04:21je n'ai pas de raison de la cacher,
04:23en plus je pense qu'il y a des images,
04:24c'est qu'il m'a menacé physiquement,
04:26il a failli en venir aux mains,
04:27c'est-à-dire qu'il avait d'abord obtenu
04:29mon éviction d'un plateau,
04:30en posant pour seule condition
04:31de participer à une émission que je ne sois pas là,
04:33Mme Garrido, curieusement,
04:34elle a été autorisée sur le plateau,
04:36elle allait comprendre pourquoi,
04:37et entre les deux émissions,
04:39le ton est monté,
04:40il a failli s'en prendre à moi physiquement.
04:42Donc c'est quelqu'un qui perd assez facilement ses nerfs,
04:44c'est quelqu'un qui, comme tous ses sbires,
04:46sont assez fascinés par la violence politique.
04:48Pour eux, la violence n'est pas la violence,
04:49c'est un outil comme un autre de conquête.
04:51Et ça sera très violent, la présidentielle.
04:53C'est une des campagnes les plus violentes qu'on a...
04:56Oui, et puis ensuite, comme c'est a priori
04:58le dernier tour de piste de M. Mélenchon,
05:00vous allez entendre des choses inouïes,
05:01et notamment, je trouve que,
05:03dans le jeu très dangereux
05:05qu'il joue avec l'antisémitisme,
05:06on va entendre des choses
05:07qui nous feront peut-être regretter
05:09comme modéré le Jean-Luc Mélenchon d'aujourd'hui.
05:11Vous allez voir, ça va être lâcher les chevaux.
05:13C'est pas directement lui, à mon avis.
05:14Tous ces sbires qui sont autour
05:15se serviront de la violence
05:17comme un moyen d'expression.
05:18Catherine ?
05:18Oui, mais en tous les cas,
05:19en ce moment, il est dans une phase
05:20de radoucissement,
05:22parce qu'il a été voir des patrons,
05:23il leur a parlé, il a été...
05:26Alors, comme il a beaucoup d'humour
05:27et qu'il a du talent,
05:28les patrons, je dirais pas
05:29qu'ils étaient séduits, mais presque.
05:31On voit beaucoup plus Clémence Guettet
05:33au Parlement que Mme Pannot,
05:36qui fait moins de bruit.
05:37Et alors, il y a eu plusieurs photos
05:38de reportages dans la rue
05:40de près des gens de M. Mélenchon.
05:44Et alors, il sourit tellement.
05:45Tout d'un coup, on a l'impression
05:46qu'il a deux dentiers dans la bouche.
05:48Et là, c'est assez suscrit, quoi.
05:50Je veux dire, il fait...
05:52Là, il prépare autre chose, vous voyez.
05:54Qu'est-ce qu'il prépare ?
05:55Il prépare, il voit bien quand même
05:56que les sondages lui sont pas favorables.
05:58Alors, c'est très bien d'être celui
05:59qui est aimé de certains publics,
06:01mais quand même, il faut pas trop exagérer,
06:03parce qu'il a aussi dit
06:04qu'il détestait les gens
06:05qui avaient les yeux bleus,
06:06les blonds aux yeux bleus,
06:07il les supportait pas.
06:08Voilà, il aimait que...
06:09Voilà, les gens, le métissage et tout ça.
06:12Donc...
06:12Créolisation.
06:13La créolisation.
06:14Donc, il a dit tellement d'horreur
06:15sur les gens et sur tout le monde,
06:17qu'il fait peur, quand même.
06:19Il fait peur.
06:20Alors là, maintenant, il fait le doux,
06:21il fait le...
06:22Mais il peut être très obsécut
06:23avec les puissants.
06:24C'est quelqu'un...
06:25On se rappelle à Marseille.
06:26Ah, là, il fait tout miel.
06:30C'est beau, Éric.
06:30Non, mais en même temps,
06:31là, c'est vrai qu'il s'était
06:32complètement aplati
06:33devant le président de la République.
06:34Moi, je me souviens de lui
06:36flattant et cirant les chaussures
06:38de Serge Dassault dans l'Essonne.
06:40Enfin, il était vraiment...
06:41Non, mais il y a ça.
06:42Il y a le fait que les gens
06:43qui ont un comportement tyrannique
06:44sont rarement courageux dans la vie.
06:46Mais il y a aussi une forme de duplicité.
06:48Souvenez-vous du Jean-Luc Mélenchon
06:49d'il y a quelques années.
06:50Enfin, moi, je me souviens
06:50de quelqu'un disant face caméra
06:52« Ceux qui ne votent pas
06:53pour le traité de Maastricht
06:54n'ont rien compris à l'histoire. »
06:55Enfin, c'est quand même inouï.
06:56Moi, je me souviens,
06:57c'était sur un plateau
06:58que je partageais du temps
06:59de « On n'est pas couché. »
07:00Le voile islamique, quel scandale.
07:02Une seule femme voilée en France,
07:03c'est scandaleux.
07:04Écoutez, il est prêt à tout
07:05pour des raisons électroniques.
07:07Il n'y a pas de limite.
07:14Il est condamné à une professeure
07:15ou à une proviseure à Marseille.
07:17Raphaël Arnaud,
07:18qui est le chef des Antifa,
07:20qui est condamné définitivement.
07:21On l'a su grâce
07:22à nos confrères de frontières.
07:24Thomas Porte.
07:25Thomas Porte, c'est l'homme
07:26qui met son pied sur un ballon
07:27à l'effigie d'Olivier Dussopt.
07:30Il vient de faire un tweet
07:31ultra-violent sur votre serviteur.
07:33Donc, c'est en permanence.
07:35En permanence, il y a une violence
07:37autour de lui.
07:38Et surtout, il y a une forme d'impunité.
07:40Mais vous imaginez
07:41un autre groupe politique
07:43accepter des profils comme ceux-là.
07:46Ce qu'on pourrait entendre.
07:47Accepter qu'un homme
07:48soit condamné définitivement
07:49et qu'on en fasse un député.
07:50Donc, ils ont fait de Raphaël Arnaud
07:51un député.
07:52Comme votre idole et Robespierre.
07:53Et qui s'agit d'un embout
07:54qui a observé la vie politique française ?
07:56C'est un très grand politique,
07:57Mélenchon, effectivement,
07:58Jean-Luc Mélenchon.
07:59Et il a probablement
08:01une armature idéologique assez faible.
08:03En fait, il l'est.
08:04Il veut le pouvoir.
08:05Depuis son éviction du Parti Socialiste
08:07et depuis qu'il a constaté
08:09qu'il n'arriverait pas à faire
08:10la carrière qu'il estimait devoir faire
08:13socialiste.
08:14Et donc, il est effectivement
08:16très, très, très, très roué,
08:18très, très habile dans sa façon
08:19de s'assurer un électorat,
08:20de s'assurer peut-être même une rue.
08:22Parce que la rue, aujourd'hui,
08:24qui la tient, c'est quand même
08:24les territoires, les territoires,
08:27justement, qui sont plus maîtrisés
08:28par la République.
08:29Là, il y a encore une petite inconnue.
08:31Parce que je ne sais pas en quoi
08:32les chefs mafieux auraient intérêt,
08:35justement, à suivre Jean-Luc Mélenchon.
08:36Parce que ce n'est pas bon pour le business.
08:38Mais c'est vrai que qui tient la rue,
08:39aujourd'hui, il faut savoir tenir la rue.
08:42Et lui, il a tout ça.
08:43Il essaye de jouer sur tout ça.
08:45Oh, à tel point qu'il est devenu
08:46un modèle pour les gauches
08:47dans toute l'Europe,
08:48à commencer par la Suisse.
08:50Parce qu'il fait exister
08:52une certaine gauche.
08:53Même en Suisse ?
08:54Il y a une robuste
08:56en Suisse.
08:56Et puis, il y a une robuste en Suisse.
08:58Et il y a une extra-gauche
08:59qui s'en réfère à Jean-Luc Mélenchon,
09:01à LFI,
09:02comme modèle, en fait,
09:03de succès.
09:04Alors, on reste minoritaire.
09:06Mais, quand même,
09:07on gagne des parts de marché.
09:08Et peut-être qu'un jour,
09:09sur un malentendu...
09:09On vous dit,
09:10non, ce n'est pas vous.
09:11Rassurez-moi les deux.
09:11Non, non.
09:12C'est ceux qui s'y réfèrent.
09:14Mais elles se disent, justement,
09:15plutôt que d'avoir 1, 2 %,
09:16on va avoir peut-être 13, 14 %.
09:18Et peut-être, qui sait,
09:19sur un malentendu,
09:20à un moment donné,
09:20on va peut-être même l'emporter.
09:22C'est ça.
09:23En réalité,
09:24il est un modèle à gauche
09:25d'action politique
09:27pour gagner du pouvoir.
09:29C'est un modèle, vous avez raison.
09:29Et on a vu la guillotine
09:31fleurir à deux reprises
09:32dans des manifestations
09:33à la rentrée,
09:34avec le nom de personnalité
09:36inscrit sur cette guillotine.
09:38Et effectivement,
09:39qui cultive cette image ?
09:40Si ce n'est Antoine Léaumant,
09:42qui doit avoir 12 posters
09:43de Robespierre dans sa chambre.
09:45Si ce n'est Thomas Porte,
09:46qui a donc mis en scène
09:48la tête d'Olivier Dussopt
09:49sous son pied.
09:50Évidemment,
09:50ils sont fascinés
09:51par la guillotine.
09:52Et d'ailleurs,
09:53quand ils font des commissions
09:53d'enquête,
09:54ils vous reçoivent comme Saint-Just,
09:56Aurélien Saint-Tout,
09:57le commissaire politique.
09:58Effectivement,
09:58ça les fascine.
10:00Ils sont biberonnés
10:01à l'intérieur.
10:02Quand vous vous réclamez
10:03de Robespierre,
10:04et comme ils ont été exclus depuis,
10:06mais Mme Garrido
10:07et M. Corbière,
10:07vous vous vantez
10:08d'avoir un portrait de Lénine
10:09dans votre salon.
10:10Écoutez,
10:11il y a une certaine logique,
10:13c'est que vous n'êtes pas
10:13vraiment un grand démocrate,
10:14que vous pensez
10:15que si on peut arriver au pouvoir
10:16par la démocratie,
10:17c'est bien,
10:17mais si c'est par d'autres moyens,
10:19c'est bien aussi.
10:19Voilà.
10:20C'est un peu ça.
10:20– Non, non, mais ils ont quand même,
10:21le LFI a inventé
10:22une autre forme de parlementarisme,
10:24parce que déjà,
10:25quand Emmanuel Macron
10:26a été élu,
10:27ils étaient 17 seulement,
10:29mais ils faisaient du bruit
10:29comme 100.
10:30Et là, maintenant,
10:31qu'ils sont 70,
10:32mais là,
10:33toute cette aile gauche
10:34de l'hémicycle,
10:36tous ceux d'ailleurs
10:37qui sont dans l'hémicycle
10:38disent que c'est un bruit
10:39et qu'ils sont vannés
10:40de fatigue
10:41à cause du bruit,
10:42c'est assourdissant,
10:43mais on se croirait,
10:44je cite,
10:46on se croirait
10:46dans une forêt amazonienne
10:48avec des chiens hurleurs,
10:49des singes hurleurs.
10:50C'est un bruit effrayant.
10:51Non, mais un député communiste
10:52qui a été battu
10:53a dit
10:53j'ai été content
10:54de ne plus venir en séance
10:56tellement les séances
10:57étaient pénibles.
10:58– C'est un bon pitch
10:59pour votre livre,
11:00Éric.
11:00– Exactement.
11:00– Les singes hurleurs.
11:02– Les singes hurleurs.
11:03– Vraiment,
11:03c'est pas un dernier mot
11:04parce que c'est le flash.
11:05– Mais c'est théorisé.
11:07Jean-Luc Mélenchon a dit
11:08qu'il faut tout conflictualiser,
11:09il faut tout bordéliser,
11:10il faut les écouter,
11:11il faut écouter ces gens-là
11:12et prendre au sérieux
11:13ce qu'ils disent.
11:13– Allez-y, écoutez.
11:15– Et la seule question,
11:16c'est ce que disait Éric,
11:17c'est Marine Le Pen,
11:18Jordan Bardella arrive à l'Élysée,
11:19Jean-Luc Mélenchon est au second tour,
11:21il perd,
11:21il déchaîne la rue,
11:23il s'arrête là
11:23ou il prend le pouvoir
11:25par d'autres moyens
11:25comme le disait Éric Nolot ?
11:26– Arrête.
11:27– Sous-titrage Société Radio-Canada
11:28– Sous-titrage Société Radio-Canada
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