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Laetitia Guinand : «La peine lourde infligée à Christophe Gleizes ne veut pas dire qu'il n'y aura pas une négociation ou une résolution comme pour Boualem Sansal dans les prochaines semaines.»

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Transcription
00:00Il faut quand même séparer la négociation qui est en train de se passer pour Christophe Gilles
00:04comme elle s'est passée aussi pour Boilem Sansal.
00:06Et ça, aujourd'hui, dans cette opération-là, on ne peut pas dire que le procès et la condamnation
00:11qui vient d'être rendue n'est pas une mauvaise nouvelle.
00:15Parce qu'en fait, l'Algérie doit effectivement, pour des raisons intérieures, de politique intérieure,
00:19pour affirmer qu'elle ne tolérera rien de la part des dissidents algériens, entre guillemets,
00:24en l'occurrence Kabyle, mais aussi qu'elle baisse pas culotte quelque part devant la France.
00:29Et que pour ça, elle met une grosse peine, très lourde,
00:32ce qui ne veut pas dire que dans les semaines qui viennent, il n'y aura pas une négociation,
00:35une résolution comme il y a eu pour Boilem Sansal.
00:38Après, il faut distinguer ce qu'est l'ordre de la diplomatie, du rapport de force
00:42pour faire sortir ces prisonniers otages aujourd'hui,
00:45et ce qui est de la renégociation des rapports entre l'Algérie et la France
00:49qui doit se penser dans un deuxième temps après la libération.
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