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Aujourd'hui, dans « Les 4V », Jeff Wittenberg revient sur les questions qui font l’actualité avec Éric Ciotti, président du groupe UDR et député des Alples-Maritimes.

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Transcription
00:00– En effet, bonjour Éric Ciotti, merci d'être avec nous ce matin.
00:05On va d'abord parler de la situation internationale et de la guerre en Ukraine.
00:08Les discussions, on l'a entendu à Moscou, n'ont pour l'instant rien donné
00:11entre l'envoyé spécial de Donald Trump et Vladimir Poutine.
00:15Poutine, je le cite, qui affirme que les pays européens sont du côté de la guerre.
00:19Si l'Europe veut la guerre, nous sommes prêts, dit-il.
00:21Qu'est-ce que vous pensez de cette déclaration, M. Ciotti ?
00:23– Elle est choquante. Moi, ce que je souhaite, c'est la paix.
00:26Et tous les moyens pour obtenir cette paix, dans ce conflit qui a fait
00:32des centaines de milliers de victimes, de part et d'autre, doit être activé.
00:37Tout ce qui peut amener la paix doit être activé.
00:40Ça impose pour les Européens de se réarmer aussi,
00:43de rompre avec une forme de naïveté historique.
00:46Mais ça donne aussi de la voie à la négociation américaine
00:50qui, je l'espère, va avancer.
00:53Et il ne faut pas se limiter aussi, comme le fait le président Macron,
00:58dans une posture en permanence bêtiseuse.
01:00– Ce qui veut dire que sur ce sujet, vous ne lui apportez pas votre soutien ?
01:03– En tout cas, sa voie ne compte pas.
01:06– Mais est-ce que ce n'est pas la voie de la France,
01:07quel que soit le président qui la représente ?
01:09– Hélas, parce que la voie de la France,
01:10du fait de la faiblesse de la politique d'Emmanuel Macron,
01:14est aujourd'hui très affaiblie, voire décrédibilisée.
01:17Donc il faut redonner, c'est un enjeu aussi national,
01:21de la crédibilité à notre pays.
01:23Aujourd'hui, nous ne sommes pas dans cette négociation.
01:25L'Europe en est absente.
01:27Ça donne aussi un chemin pour l'avenir,
01:30pour une souveraineté telle que le général de Gaulle l'avait voulu.
01:33– Un autre sujet, Éric Ciotti, qui nous ramène en France.
01:35Vous avez lancé hier une pétition contre, je vous cite,
01:39la labellisation de l'information, un ministère de la Santé
01:42que, dites-vous, voudrait mettre en place Emmanuel Macron.
01:44Pourquoi faites-vous cela ?
01:46– Ministère de la vérité.
01:47– Ministère de la vérité, bien entendu, c'est ce que vous dites.
01:51Pourquoi le faites-vous ?
01:52Alors, juste une précision.
01:54Le président avait dit la semaine dernière,
01:56parce qu'il faut reprendre les mots,
01:57ce n'est pas le gouvernement ou l'État qui peut dire
01:59ceci est une information, ceci n'en est pas.
02:01Il souhaite que ce soit des professionnels,
02:02des journalistes qui le fassent.
02:03Pourquoi ça vous choque ?
02:04– Je vous pose une question.
02:05Qui va choisir ces professionnels ?
02:07Sans doute le chef de l'État.
02:09– Qu'est-ce qui vous permet de dire ça ?
02:10– Sans doute le chef de l'État.
02:11– Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?
02:12– On a une expérience, on a l'ARCOM aujourd'hui.
02:16– Rien dans les projets ne le laisse ?
02:18– Je ne fais confiance qu'à une valeur, c'est la liberté.
02:22Nous sommes une grande démocratie, il y a la liberté et la loi.
02:26La liberté de la presse pour chaque journaliste,
02:28c'est un pilier de notre démocratie.
02:31S'il y a des dérapages, la loi est là pour la sanctionner.
02:34Chaque fois qu'il y a des institutions,
02:36chaque fois qu'il y a des bidules,
02:38avec des nominations, souvent de proches,
02:42qui sont introduites,
02:44eh bien on voit qu'il y a un risque de dérapage.
02:47Qui va contrôler l'information ?
02:48– Encore une fois, peut-être des assemblées de journalistes.
02:51– Je prends un exemple, vous avez utilisé
02:53pour complément d'enquête, RSF.
02:55C'était du bidouillage.
02:56L'ARCOM l'a dit.
02:57L'ARCOM l'a dit.
02:58Donc, en tout cas, il y a un soupçon,
03:00il y a un doute.
03:01Et il ne faut pas qu'il y ait doute.
03:02– Puisque vous parlez de doute.
03:03Et c'est pour ça que moi, je dis,
03:05restons dans un système de liberté.
03:08La presse n'a pas besoin de censeurs.
03:11Nous avons besoin de liberté.
03:13– Si vous permettez, vous dites la liberté
03:15et j'ai envie de vous dire,
03:16c'est quoi la liberté et c'est quoi la presse ?
03:18Est-ce que toutes les informations se valent ?
03:20Celles qui sont délivrées par les réseaux sociaux,
03:22vous en voyez tous les jours,
03:23beaucoup d'entre elles sont fausses,
03:25et celles qui sont délivrées par des médias professionnels,
03:28les chaînes de télévision publiques ou privées,
03:30les journaux, les radios.
03:31Est-ce que vous mettez un signe égal entre toutes ces informations
03:34puisque vous parlez de liberté ?
03:35– Bien sûr que non, mais moi je fais confiance.
03:37– Il faut bien contrôler.
03:37– Je fais confiance aussi aux citoyens.
03:40Nous sommes dans une démocratie éclairée.
03:43Je pense qu'on fait une différence
03:44entre regarder une chaîne de télévision
03:46et chacun doit pouvoir choisir quelle chaîne il regarde.
03:50Et ça, c'est aussi l'objet de la commission d'enquête
03:54qu'on a voulu mettre en place.
03:56– Cette liberté pour l'instant n'est pas entravée.
03:58– Je vois des attaques contre des chaînes privées
04:01mais ce qui m'a choqué aussi,
04:02c'est la communication du président de la République
04:04qui s'en est pris à CNews,
04:06– Il a répondu, il considère qu'il a répondu.
04:08– Qui s'en est pris au JDD.
04:09Est-ce que c'est le rôle du président de la République
04:12de rentrer dans ce débat,
04:14de faire des attaques politiques ?
04:16Chaque citoyen regarde la chaîne de télévision qu'il veut,
04:20chaque citoyen est contribuable
04:22et il attend du service public une forme d'indépendance.
04:27Voilà ce que nous disons au travers de la commission d'enquête
04:30et ce que nous réclamons au travers de la pétition
04:32qui a, vous le soulignez, recueilli déjà à peu près ce matin
04:3740 000 signataires, ce qui est beaucoup en quelques heures.
04:39– Un autre sujet, Eric Ciotti, le budget de la Sécurité sociale
04:42parce que vous êtes un député.
04:44Ce budget de la Sécu qui semble assez mal engagé pour l'instant
04:48puisque les propres amis du gouvernement,
04:51Édouard Philippe et ses députés,
04:53pourraient soit s'abstenir, soit ne pas le voter.
04:55Est-ce que vous, je devine la réponse,
04:58vous allez donner un quittus à ce budget ?
05:00– Sûrement pas, c'est un très mauvais budget.
05:03– Pour quelles raisons ?
05:03– C'est un budget, vous savez,
05:05on est face à un théâtre politicien aujourd'hui.
05:08Tout est négocié en coulisses
05:10entre M. Macron et M. Hollande,
05:14entre M. Lecornu et M. Faure.
05:16– Mais parlons du front, si vous voulez bien,
05:17Amélie de Montchalin, Amélie du budget,
05:19précisez par exemple, je vous coupe un instant,
05:21il y a quelques minutes,
05:22que si ce budget n'était pas voté,
05:24ça serait 3,4 milliards de moins pour l'hôpital.
05:27– Tout ça, c'est du cinéma.
05:29– C'est pas la vérité ?
05:30– Tout ça, c'est du cinéma.
05:31Il y a un accord qui fera que, quoi qu'il arrive,
05:35il y aura un texte, et un mauvais texte,
05:37un mauvais texte dicté par le Parti socialiste.
05:41Et ce texte, il aboutira à affaiblir
05:45le pouvoir d'achat des retraités,
05:46il va porter atteinte à la liberté médicale,
05:50à la liberté des praticiens.
05:53On s'attaque aux médecins,
05:54on parlait tout à l'heure de la liberté de la presse,
05:57je soulignais l'attachement à la liberté,
05:59c'est pareil dans le domaine de la santé.
06:01La médecine libérale,
06:02c'est le pilier de notre système de santé.
06:05Aujourd'hui, il y a un mouvement de grève,
06:06je rejoins ma ville tout à l'heure, Nice,
06:08pour participer à la manifestation des médecins,
06:11à 12h, mais l'hôpital, il doit et il peut être géré différemment.
06:18Les dettes s'accumulent.
06:20Nous, ce que nous voulons, c'est faire confiance,
06:22là aussi, à la liberté.
06:24On ne réglera pas le problème de l'hôpital
06:26en s'attaquant aux médecins.
06:28Ça, c'est une politique de gribouille.
06:30C'est pour cela que je voterai
06:31contre ce budget de la Sécurité sociale.
06:34Mais il y a aussi une augmentation des prélèvements.
06:37On s'attaque au pouvoir d'achat des retraités,
06:40à la question de l'indexation des retraites.
06:42Le groupe UDR va se battre pour cela.
06:44Et vous allez rentrer à Nice dans quelques instants.
06:47Dans quelques heures.
06:47Dans quelques heures, vous venez de nous le dire.
06:49Nice, où vous êtes, personne ne l'ignore,
06:51candidat à la mairie,
06:52face à votre ancien ami Christian Estrosi,
06:54qu'est-ce que vous lui reprochez à Christian Estrosi,
06:56à part de s'être rapproché d'Emmanuel Macron,
07:00puisque les Niçois l'ont élu, réélu trois fois.
07:02C'est peut-être qu'il a quelques qualités, se disent-ils.
07:05En quelques mots, malheureusement.
07:06Quatre fois, c'est peut-être trop.
07:0850 ans de présence au Conseil municipal,
07:11depuis 1983, si on va jusqu'à 2033,
07:14ça fait aussi beaucoup.
07:15Donc la démocratie, ça appelle aussi le changement.
07:17Ce que je lui reproche, c'est une très mauvaise gestion.
07:20Et les Niçois, à la mesure,
07:21ils reçoivent leur feuille d'impôt.
07:2325% d'augmentation de la taxe foncière.
07:26C'est le signe de cette mauvaise gestion.
07:28L'augmentation de tous les tarifs.
07:30Une insécurité qui, malheureusement, se développe.
07:33Et puis, beaucoup, beaucoup de gaspillage d'argent public,
07:36de dépenses inconsidérées.
07:39Il faut revenir à une politique de proximité.
07:40Il viendra, vous répondez, puisque vous aurez un débat prochainement.
07:42Bien sûr, et nous, nous appelons à une baisse de la fiscalité.
07:46Merci beaucoup, Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes.
07:48C'est la suite de Télématin.
07:50Merci beaucoup.
07:50C'est la suite de Télématin.
07:51Merci beaucoup.
07:51Merci beaucoup.
07:52Merci beaucoup.
07:52Merci beaucoup.
07:53Merci beaucoup.
07:53Merci beaucoup.
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