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Gilles Casanova : «On est en face d’un problème, dont il faut d’abord regarder la source», à propos de l’hébergement des migrants, dans #MorandiniLive

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Transcription
00:00En face d'un problème dont il faut regarder d'abord la source,
00:05en donnant, sans avoir cotisé, des aides sociales de haut niveau,
00:12la France est un appel à tous ceux qui, dans le monde,
00:16se sentent malheureux économiquement et pensent que leur chance, c'est l'Europe.
00:22Leur chance, c'est l'Europe. Et en Europe, c'est la France,
00:24parce que c'est le paradis des droits sociaux pour les non-cotisants.
00:28Donc, ils viennent ici avec tout leur espoir.
00:32Ce sont des malheureux qui viennent ici avec tout leur espoir,
00:35qui affrontent la mer, qui affrontent la mort aussi,
00:38parce que les passeurs, parfois, les transforment en esclaves,
00:41parfois, les jettent à l'eau.
00:42Et ils arrivent ici et ils trouvent ce qu'on leur a promis,
00:46les chambres d'hôtels, etc.
00:48Alors, ensuite, ils se rendent compte qu'au bout de quelques temps,
00:51que ce soit au bout de trois ans ou au bout de trois semaines,
00:53ils sont sous le périphérique et ils ne reçoivent plus rien.
00:57et ils gonflent la pauvreté, comme on l'a évoqué tout à l'heure.
01:01C'est-à-dire qu'il n'y a aucune solution,
01:04tant que nous apparaîtrons pour des malheureux dans le monde entier,
01:08dans des zones difficiles, pas seulement des zones de guerre,
01:11dans des zones difficiles économiquement,
01:13comme la réponse qui permet d'éviter de se battre dans son pays
01:17pour trouver un travail, pour combattre la dictature
01:20ou pour n'importe quelle autre chose.
01:22Parce que ceux qui arrivent, ils ont en moyenne 27 ans,
01:26ce sont des hommes.
01:28Si c'était la guerre, ils auraient donc laissé les femmes
01:30et les enfants derrière eux pour faire la guerre.
01:31C'est pire que ce que propose le chef d'État malheureux.
01:34Madi Saidi.
01:34Sous-titrage Société Radio-Canada
01:36Sous-titrage Société Radio-Canada
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