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  • il y a 9 minutes
Après le drame qui a coûté la vie à trois personnes à Alès, dont deux mineurs ce matin, les questions autour du protoxyde d’azote refont surface. Une enquête publiée en octobre dernier réalisée par Vinci Autoroute donne des chiffres accablants sur la consommation de ce fléau.

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00:0010% des moins de 35 ans ont déjà consommé du protoxyde d'azote en soirée, selon l'étude Vinci Autoroute.
00:07Et parmi eux, une personne sur deux reconnaît en avoir pris en conduisant.
00:12Plus connu sous le nom de gaz hilarant, ce gaz utilisé dans le milieu médical ou alimentaire
00:18est détourné à des fins récréatives, non sans danger.
00:22Perte de coordination, réflexe diminué, temps de réaction allongée.
00:27Autant de facteurs qui multiplient le risque d'accident.
00:30Et le produit circule de plus en plus facilement, sur internet, dans la rue ou en soirée.
00:36Il est généralement vendu entre 5 et 10 euros l'unité.
00:40En novembre, à Lille, Matisse, 17 ans, est mort percuté par un conducteur sous l'emprise du gaz hilarant.
00:46Pour Antoine Réglet, avocat de ses parents, il y a une double urgence.
00:50La première, celle des préfectures.
00:54Les préfectures doivent aujourd'hui interdire, je crois, la vente de protoxyde d'azote.
01:00Le second, qui prendra un peu plus de temps, c'est une loi qui vient évidemment pénaliser,
01:06non pas seulement les consommateurs, parce que c'est très difficile de démontrer la consommation,
01:09mais ceux qui détiennent du protoxyde d'azote.
01:12Un fléau visible aussi sur l'espace public.
01:14Plus d'un Français sur trois dit avoir déjà croisé des cartouches abandonnées.
01:20Et plus de la moitié des jeunes consommateurs reconnaissent en avoir laissé sur la voie publique.
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