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  • il y a 20 heures
Dans une lettre publiée lundi 1er décembre sur les réseaux sociaux, Sébastien Lecornu tente de rassurer les entrepreneurs sur les débats budgétaires et fiscaux qui se déroulent au Parlement.

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Transcription
00:00Ah, alors cette lettre, elle est assez… d'abord, elle est très longue, elle est peut-être un peu trop longue par rapport à ce qu'on voudrait entendre de manière synthétique en tant que chef d'entreprise aujourd'hui.
00:08Et elle dit deux choses. Elle dit « on a entendu votre interpellation, vous en tant que chef d'entreprise, vous êtes perdu, vous ne savez pas où on va, vous êtes déçu, voire dépité par l'état des discussions,
00:18notamment fiscales et sociales, qui ont lieu à l'Assemblée nationale ». Et il nous dit également « vous savez, on a besoin d'un budget, et finalement, il n'y a rien de pire que de ne pas avoir de budget ».
00:28Ce qu'on voit en creux, c'est que même un mauvais budget, finalement, pourrait satisfaire Sébastien Lecornu versus une absence de budget totale.
00:36Cette lettre, elle ne nous plaît pas. Enfin, moi, j'entends que le Premier ministre ait besoin de rassurer les chefs d'entreprise,
00:42il ait besoin de montrer qu'il n'a pas forcément la main sur l'ensemble du discours et du débat parlementaire, mais cette lettre, elle ne me plaît pas.
00:49Le gouvernement ne joue pas le jeu et le rôle qu'il devrait avoir pour stabiliser l'économie.
00:54À chaque entreprise, qu'il soit auto-entrepreneur, artisan, patron de TPE ou de PME ou de TI, d'ailleurs, il a besoin de quoi ?
01:01Il a besoin de visibilité, il a besoin de prévision, il a besoin de savoir comment va se passer d'une année sur l'autre,
01:08l'évolution de ses marges, l'évolution de ses charges, l'évolution de ses cotisations, et il a besoin d'un état d'esprit général qui pousse l'entrepreneuriat.
01:14Aujourd'hui, on n'entend rien de tout ça. On ne l'entend pas, d'ailleurs, chez les auto-entrepreneurs.
01:18Je prends un cas particulier qui me concerne au premier chef. Le gouvernement choisit, encore une fois, dans le Parlement et dans les débats au Sénat,
01:28de remettre la TVA sur les auto-entreprises à partir de 25 000 euros, alors que quatre fois de suite, le Parlement,
01:33quatre fois de suite, je dis bien quatre fois de suite, le Parlement lui a dit arrêtez de faire ça, arrêtez de toucher aux auto-entrepreneurs.
01:39Donc il y a un discours qui est très ambivalent et qui n'est pas rassurant, à la fois dans la capacité du Parlement à se saisir des vrais sujets économiques
01:47et à les comprendre. Et puis il y a un autre problème, c'est que le gouvernement n'est pas cohérent, n'est pas ferme, n'est pas stable,
01:55n'a pas une vision de long terme sur ce qu'il veut faire faire aux entrepreneurs et aux entreprises de ce pays.
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