- il y a 7 semaines
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Les Vraies Voix avec Samuel Botton, expert en communication chez STEP conseil et Corinne Tapiero - conseillère d’arrondissement LR changer Paris et présidente de l’Observatoire des Parents et de l’école
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-08-27##
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NewsTranscription
00:00:00Sud Radio, 17h-19h, Judith Belair, Frédéric Brindel.
00:00:04Coucou les amis, encore trois jours à passer ensemble pour les vraies voix de Sud Radio.
00:00:08Et c'est un plaisir de vous accompagner.
00:00:10Pourquoi vous rigolez ? On décompte, c'est le décompte avant la rentrée.
00:00:14C'est un plaisir de vous accompagner pendant vos fins de journée tous les jours,
00:00:17chères auditrices et chers auditeurs de 17h à 19h, n'est-ce pas Frédéric Brindel ?
00:00:21Mais oui, alors deux heures de détente, mais pas que.
00:00:23Ah bah oui, non.
00:00:24Parfois enlevées, parfois enjouées.
00:00:26Telles sont les vraies voix de l'été, j'ai fait en sorte que ça rime.
00:00:30Ça rime en prime.
00:00:30Voilà, avec bien sûr le sommaire captivant, Judith Belair.
00:00:35Oui, notre grand débat à 17h30.
00:00:37À la rentrée, toutes les écoles, collèges et lycées devront organiser
00:00:39trois séances obligatoires par an sur l'éducation à la vie affective et à la sexualité
00:00:44pour clarifier les choses et rassurer les familles.
00:00:46La ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne, souhaite qu'une réunion soit tenue
00:00:49dans chaque établissement en début d'année pour expliquer le contenu de ces séances,
00:00:53répondre aux questions des parents et dissiper les idées reçues.
00:00:56Ces cours visent à aider les élèves à se connaître, à respecter les autres
00:00:59et à comprendre le consentement dans un débat sécurisé pour aborder des sujets parfois délicats.
00:01:04Encore une mission pour les enseignants et de nouvelles formations prévues pour le deuxième trimestre 2025.
00:01:11Parce que ces thèmes éminemment intimes doivent être maniés avec professionnalisme
00:01:17et surtout avec tact.
00:01:19C'est là qu'elle osse, hélas.
00:01:21Mais les jeunes, souvent déboussolés par leur accès sans filet à la pornographie via les écrans,
00:01:26doivent être aidés, ça c'est sûr.
00:01:27Nous vous poserons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:01:30L'enseignement de la vie affective et sexuelle à l'école est-elle une bonne idée ?
00:01:34Oui ? Ça dépend ? Non ? Allez-y.
00:01:37Eh, vous votez, vous nous appelez aussi au 0826 300 300 pour donner votre opinion.
00:01:41Puis notre coup de projecteur à 18h40.
00:01:44Dissolution ou pas, dissolution.
00:01:46Les Français, eux, semblent avoir tranché.
00:01:48D'après un sondage IFOP, près de 6 sur 10, ils sont favorables.
00:01:52Et la moitié pense même que c'est inévitable.
00:01:54François Bayrou, lui, joue sa survie politique avec un vote de confiance prévu le 8 septembre.
00:01:59Mais derrière ces chiffres, un constat, 74% des Français estiment qu'un rejet du gouvernement
00:02:03montrerait que notre pays est devenu ingouvernable.
00:02:06Et si aucune majorité claire n'émerge auprès de nouvelles législatives, ça me fait bafouiller.
00:02:1368% pensent qu'Emmanuel Macron devrait carrément démissionner.
00:02:18Ils assurent tous, comprenez les députés de l'opposition, qu'ils ne voteront pas la confiance au gouvernement Bayrou.
00:02:24Alors Emmanuel Macron devra nommer un nouveau Premier ministre
00:02:26qui sans doute ne parviendra pas à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale.
00:02:30Que faire ? Dissoudre une nouvelle fois l'Assemblée pour dégager une majorité ?
00:02:35Pas évident.
00:02:36D'où la question que nous vous posons sur le compte X de Sud Radio.
00:02:39Comme 63% des Français, êtes-vous pour la dissolution de l'Assemblée nationale ?
00:02:45Allez-y, votez, n'hésitez pas.
00:02:47Et puis, nos éditorialistes du jour, c'est moi qui hésite.
00:02:52Allez Frédéric, je vous laisse la parole du coup.
00:02:55J'aimais bien le nénésite.
00:02:57Oui, je nénésite.
00:02:58Tu nénésites, tu nénésites.
00:03:01Tout va bien.
00:03:02Nous accueillons justement quelqu'un qui va nous aider, Judith.
00:03:07Oui, à apprendre à parler.
00:03:08Un expert en communication chez Step Conseil.
00:03:11Samuel Bauton, bonsoir Samuel.
00:03:13Bonsoir Frédéric, bonsoir Judith.
00:03:14Bonsoir Samuel, bienvenue.
00:03:16Et puis, on est aussi, allez-y Frédéric.
00:03:18Ah, je le fais aussi ?
00:03:20J'ai l'honneur et l'avantage de vous présenter une conseillère d'arrondissement LR,
00:03:24chargée à Paris, notamment de l'Observatoire des parents et de l'école.
00:03:29Elle est à la fois vraie voix ce soir, mais aussi experte dans l'un des débats que nous aurons.
00:03:35Il s'agit, mesdames et messieurs, de Corinne Tapirot, bonsoir.
00:03:37Bonsoir Frédéric, bonsoir Judith, et bienvenue.
00:03:40Et bonsoir, c'est votre tour.
00:03:42Eh bien, qu'est-ce qu'on est polis ce soir !
00:03:44Incroyable !
00:03:45C'est votre première en duo, tous les deux.
00:03:46C'est notre première, oui.
00:03:46Ça va coller, je vous connais, ça va coller.
00:03:48J'en suis certain, ça va être un débat passionnant.
00:03:51Allez 0826 300 300, vous le savez, vous pouvez nous appeler, participer à cette émission.
00:03:56Nous accueillons Sarah, qui nous appelle de belles gardes.
00:03:58C'est dans le Gard.
00:03:59Bonsoir Sarah, bienvenue.
00:04:00Bonsoir Judith, bonsoir Frédéric, bonsoir à toutes les filles.
00:04:04Bonsoir, madame la professeure.
00:04:06Madame la professeure des collèges, oui.
00:04:08Ah non, madame le professeur.
00:04:09Le professeur.
00:04:10Ça fait encore un barbarisme.
00:04:11L'académie n'a jamais empérimé ça, c'est un effet de mode qui est absolument...
00:04:15Eh bien, je ne faisais que des bêtements.
00:04:19Alors, qu'on se le dise, cette émission va être exigeante au niveau de l'addiction.
00:04:25Alors Sarah, vous allez pouvoir nous corriger pendant toute l'émission,
00:04:28puisque vous allez rester avec nous.
00:04:29C'est le concept de l'auditeur fil rouge.
00:04:33Et puis, vous allez commencer d'ailleurs par un coup de gueule,
00:04:35contre la ministre de l'Éducation, Elisabeth Borne,
00:04:39qui veut mettre en place une IA pour aider les professeurs.
00:04:42En fait, si vous voulez, son discours...
00:04:45Il me faudrait au moins 25 coups de gueule par rapport à ce qu'elle a dit dans son discours.
00:04:49Mais on va se concentrer sur l'IA.
00:04:51Alors, il y a une première chose qui est quand même très comique,
00:04:54c'est qu'elle nous dit qu'il faut faire entrer l'IA pour assister les professeurs.
00:04:59Alors, les professeurs ont en général minimum Bac plus 5, voire pour moi Bac plus 12.
00:05:05Moi, j'ai 60 ans, je ne suis pas la seule.
00:05:08On n'a pas besoin d'être assisté pour faire des cours, sinon ça se saurait.
00:05:12Donc, c'est remettre en question la compétence de personnel,
00:05:14qui est qu'on est le maximum de catégorie A de toute la fonction publique.
00:05:18Alors, il ne faut pas exagérer, donc c'est une marque de mépris à notre égard.
00:05:21Deuxièmement, c'est une aberration qu'elle contredit elle-même.
00:05:23C'est-à-dire qu'il y a cette dégénéraliste,
00:05:25et un peu plus loin dans son discours, elle dit qu'il faut une attention personnalisée aux élèves.
00:05:29Donc, elle se contredit elle-même.
00:05:31Et ensuite, troisièmement, je pense qu'il vaudrait mieux s'occuper de l'urgence de l'intelligence naturelle.
00:05:36Parce que, comme vous le savez peut-être, on a mesuré.
00:05:38L'irruption du numérique tout à minute et n'importe comment depuis une dizaine d'années dans l'éducation
00:05:43a fait baisser le QI moyen du français, et notamment des élèves.
00:05:46Et qu'on continue à leur filer des tablettes, alors que dans la studie de Côte-Vallée,
00:05:50il y a bien longtemps que tout le monde a refusé les Steve Jobs et autres,
00:05:53ont refusé les tablettes et outils électroniques pour le manger ce qu'ils ont.
00:05:57Mais nous, c'est exactement le contraire.
00:05:58Et on vient nous dire qu'il faut encore plus d'IA,
00:06:01alors que nos gamins sont de plus en plus vieux, à cause de tous ces systèmes numériques.
00:06:04Et qu'en plus, vous savez, moi je suis prof de français, je leur fais des nouvelles.
00:06:07Et bien maintenant, c'est terminé, avec l'IA, je ne peux plus leur faire écrire rien du tout.
00:06:11Alors c'est des étages terriblement productifs.
00:06:13Enfin, de manière générale, c'est une aberration.
00:06:15Les numériques, sortez-en vite, vite, parce que les gamins ne savent plus écrire.
00:06:19Et il est plus urgent, plutôt que de lire ce genre de choses,
00:06:22de remettre des heures de français, des heures de maths,
00:06:24pour des gamins qui ne savent plus lire et écrire.
00:06:26Alors, Sarah, déjà pour tout vous dire, avec Judith, on avait pensé à un débat.
00:06:30C'est peut-être d'ailleurs un débat possible qu'on va se refaire.
00:06:33Parce que c'est vrai que ça prendrait plein de temps.
00:06:35Vous êtes professeur de français, ok.
00:06:37Mais j'imagine le professeur d'histoire-géo,
00:06:39qui a peut-être besoin de se replonger sur une époque napoléonienne, je ne sais quoi.
00:06:42Ça peut peut-être servir.
00:06:43En tout cas, en tout cas, Judith, il y a des avis autour de la table.
00:06:47A priori, Corinne, vous êtes assez d'accord avec le fait que ça soit une aberration, cette IA ?
00:06:52Moi, je pense que toute l'interview de Mme Borne était une aberration.
00:06:56D'abord parce qu'elle n'a pas parlé de l'essentiel,
00:06:58qui est de remettre les élèves au centre du dispositif et d'assurer leur réussite.
00:07:02Je dois rappeler qu'on a quand même reculé entre 14 et 22 places dans tous les classements internationaux.
00:07:08On en a parlé hier, il y aura notre débat aussi là-dessus.
00:07:12Donc, vraiment sur l'IA.
00:07:13Ce qui est inquiétant, c'est qu'on est mauvais en maths.
00:07:16On n'est pas capable de comprendre un problème rapidement.
00:07:20Donc, si on a fait appel à l'IA, c'est que peu à peu, on va remplacer les enseignants par l'IA.
00:07:24Est-ce que c'est l'idée ?
00:07:25Est-ce que c'est l'IA simplement pour les enseignants qui, de fait, ne seraient pas capables de débroussailler leur cours tout seuls ?
00:07:32Je pense que s'ils en sont arrivés là, c'est qu'ils ont quand même un petit niveau.
00:07:35Il ne faut pas exagérer quand même.
00:07:36Et que c'est au-delà de méprisant.
00:07:39C'est montrer qu'on ne connaît pas le système éducatif.
00:07:42Ça suffit de dicter des trucs depuis la rue de Grenelle.
00:07:46Et puis en plus, l'IA doit apprendre aux enseignants à voir comment un enfant a compris ou pas compris.
00:07:51Ça, moi, je n'avais pas entendu ça.
00:07:54Juste, il y a un truc quand même, c'est que l'IA, ça facilite un certain nombre de tâches.
00:07:59Ça fait gagner du temps aussi sur d'autres.
00:08:01On peut aussi dire ça, Samuel.
00:08:02Alors, je vais parler aussi en tant qu'enseignant.
00:08:04Alors, non pas de collège ou d'école, mais dans l'enseignement supérieur.
00:08:08Mais aujourd'hui, je suis navré du traitement que vous avez fait de l'IA, mesdames.
00:08:12De le présenter comme un grand méchant loup qui allait remplacer un professeur,
00:08:16alors que pas du tout, ce n'est pas la question.
00:08:17Toute l'idée, c'est de venir améliorer la qualité de vie au travail de ces gens-là,
00:08:21de leur faciliter la vie et de leur amener un soutien.
00:08:24Aujourd'hui, n'importe quel professionnel, et au-delà de l'éducation,
00:08:26qui vous dit qu'il n'utilise pas l'intelligence artificielle au quotidien,
00:08:29c'est un menteur.
00:08:30Ça fait gagner du temps quand c'est bien utilisé.
00:08:32Et surtout, à aucun moment, ça ne se substitue à l'enseignement que je peux prodiguer à mes élèves.
00:08:37Donc aujourd'hui, vouloir mettre les enseignants dans cette situation,
00:08:40c'est une très bonne chose.
00:08:41Mais toute la question, et c'est là qu'il faut être précis,
00:08:43ce n'est pas l'IA qui est là pour faire un cours ou pour monter un cours,
00:08:46elle est au service d'un humain.
00:08:47Une intelligence artificielle et les questions de technologie
00:08:50doivent s'appréhender avec l'humain au centre.
00:08:52Et à partir du moment où c'est fait comme ça,
00:08:54il n'y a strictement aucun problème.
00:08:55Au contraire, je l'encourage.
00:08:56Et alors, je vais vous faire bondir, mesdames.
00:08:58Il se trouve que sur mes enseignants de master,
00:09:00je leur recommande même d'utiliser l'IA.
00:09:02Ma chère amie, vous parliez tout à l'heure du fait de faire écrire
00:09:04aux étudiants des dissertations et que ce n'était plus possible.
00:09:07Je n'ai pas parlé d'écrire.
00:09:08Pardon, c'était l'enseignante.
00:09:10Donc, je vais vous répondre, ma chère madame.
00:09:11Sarah, en l'occurrence, moi, j'y arrive très bien avec mes élèves.
00:09:14Il suffit de leur donner un papier, un stylo, rien d'autre autour,
00:09:17et ils n'ont pas le choix, ils écrivent.
00:09:18C'est aussi simple que ça.
00:09:20Et je vous invite vivement à vous renseigner sur l'intelligence artificielle.
00:09:23Avec un petit effort, vous verrez que ça va beaucoup vous plaire.
00:09:25Oui, mais il y a débat.
00:09:27On aurait dû le faire, ce débat, Judith.
00:09:29J'avais fait un spécial il y a plusieurs fois.
00:09:31J'en l'ai fait plusieurs fois, pendant le mois de juillet,
00:09:33pour les vraies voix du 19 à 20h.
00:09:36Et j'ai reçu notamment, je ne sais plus quelle start-up,
00:09:39qui expliquait que l'IA fonctionne en fonction de ce qu'on lui envoie, effectivement.
00:09:43Donc, si on lui envoie une idée structurée,
00:09:45qui est déjà pré-structurée,
00:09:48le résultat va juste de gagner une heure ou deux heures de temps
00:09:51sur la rédaction d'une idée qui est déjà évidemment claire,
00:09:54mais qui va prendre beaucoup trop de temps,
00:09:55et ça laisse le temps de faire autre chose.
00:09:57Et il y a une chose que l'IA n'a pas, c'est la volonté.
00:10:01Oui, c'est très vrai ce que vous dites.
00:10:04Mais quand même, je trouve que c'était super intéressant.
00:10:07Quelle accroche !
00:10:08Sarah, on vous retrouve, parce qu'à 17h30, vous avez entendu,
00:10:11on a le débat notamment sur la vie affective et sexuelle,
00:10:14enseignée aux élèves à l'école.
00:10:17Donc, vous êtes notre auditrice fil rouge.
00:10:19Merci en tout cas pour le sujet.
00:10:20On aurait dû le faire.
00:10:20Et puis dans un instant, on va le faire.
00:10:23Il en reste deux jours.
00:10:24Trois, bientôt.
00:10:24Enfin, bon, bref.
00:10:25À venir, dans un instant.
00:10:28Les trois mots de l'actu, évidemment, de Magide Dehimat.
00:10:31Et puis l'info vacances de Paul Vinal, vous restez avec nous.
00:10:34Il est 17h14.
00:10:35Sud Radio.
00:10:36Sud Radio.
00:10:37Parlons vrai.
00:10:37Parlons vrai.
00:10:38Sud Radio.
00:10:39Parlons vrai.
00:10:4017h, 19h, Judith Beller, Frédéric Brindel.
00:10:43Et à 17h17, ce sont les trois mots dans l'actu de Magide Dehimat.
00:10:48Les vrais voix Sud Radio.
00:10:49Et bonsoir Magide.
00:10:50Bonsoir Judith.
00:10:51Bonsoir Frédéric.
00:10:52Bonsoir Magide.
00:10:53Alors, vos trois mots du jour, Magide.
00:10:56Soutien, ravageur et rentrée.
00:10:58Et oui, Emmanuel Macron mise tout sur Bayrou avant le vote de confiance.
00:11:02Il lui exprime son soutien sans réserve.
00:11:04Et il n'y a pas que Macron qui lui apporte son soutien.
00:11:06Patrick Martin, président de la MEDEF, s'est également exprimé dessus lors de son discours.
00:11:11Lors duquel il critique un retour de l'ISF qui, selon lui, serait ravageur pour l'économie.
00:11:16Et enfin, et enfin, à quelques jours de la rentrée, Elisabeth Borne vient de réaliser un discours.
00:11:20Au menu, sécurité et durcissement des examens.
00:11:28Votre premier mot soutien, car le président de la République sort du silence et soutient son Premier ministre.
00:11:33Et oui, à moins de deux semaines d'un vote qui peut faire basculer Matignon, Emmanuel Macron met tout son poids dans la balance.
00:11:39Il apporte un soutien total à François Bayrou, comme nous le confirme Sophie Prima, à la sortie du Conseil des ministres au micro de l'AFP.
00:11:48Alors oui, le président de la République a évoqué en tout début d'intervention la situation politique et les enjeux auxquels notre pays fait face.
00:11:59Et puis après, il est revenu une deuxième fois sur le sujet, apportant son total soutien sur la démarche et le fait qu'il ne faut pas se tromper.
00:12:08Il faut qu'on se mette d'accord sur les enjeux.
00:12:11Et oui, Sophie Prima, à la sortie du Conseil des ministres au micro de l'AFP, le président insiste sur deux priorités.
00:12:17« Produire plus et dépenser mieux l'argent public ».
00:12:20Une ligne qui dit, partagée avec son Premier ministre, une manière de préparer les esprits à la cure d'austérité annoncée pour 2026, avec 44 milliards d'euros d'économie à la clé.
00:12:31Côté majorité, Gabriel Attal a promis, je cite, « Je ferai tout pour aider François Bayrou à rester Premier ministre ».
00:12:37Le groupe Renaissance votera donc la confiance.
00:12:40Mais attention, soutien ne veut pas dire carte blanche.
00:12:43Des divergences demeurent sur les jours fériés ou la taxation des plus fortunés.
00:12:47En tout cas, une chose est claire, le président et son Premier ministre sont désormais liés pour le meilleur ou pour le chaos.
00:12:53Bon, Samuel Bauton, le duo tient contre vents et marées.
00:13:00C'est son meilleur fusible, c'est un des derniers qu'il puisse activer.
00:13:04Et puis après, sur toute cette séquence, j'ai envie de dire que le meilleur témoignage, on l'a entendu ce matin sur Sud Radio.
00:13:08Vous receviez un économiste dont je n'ai pas retenu le nom malheureusement,
00:13:11mais qui racontait comment cette séquence aurait dû se dérouler, c'est-à-dire laisser les débats passer,
00:13:15mettre les parlementaires face à leurs responsabilités, ce qui aurait été une très bonne chose à faire,
00:13:20non seulement vis-à-vis du devoir parlementaire, mais vis-à-vis du peuple,
00:13:23et essayer de trouver des accords.
00:13:24Et de cette manière, aurait pu se passer la reconduction du budget précédent.
00:13:28Ce n'est pas l'option qu'il a choisie, je trouve ça dommage, ça va amener encore plus...
00:13:32C'est une option à requérir, non ?
00:13:33Non.
00:13:33Oui, il le choisit, il veut vaguement croire qu'il choisit la date de sortie, c'est bien,
00:13:38mais ça ne nous avance pas plus, et je ne suis pas sûr qu'avec une dissolution, on soit plus éclairé que ça.
00:13:43Corinne Tapirot, Macron, il a dit qu'il soutenait Bayrou, quoi qu'il arrive, jusqu'en 2027.
00:13:47Je pense que ce n'est pas le soutien le plus intéressant qu'il puisse avoir,
00:13:51parce que je pense que ça ne va pas trop l'aider.
00:13:54Mais qu'il le soutienne jusqu'en 2027, c'est très bien.
00:13:57Moi, je regrette les propos qui sont tenus dans ces aventures.
00:14:02Nous en appelons à la responsabilité, je fais confiance aux électeurs pour influencer leurs députés.
00:14:07Mais à quel moment les députés représentent leurs électeurs ?
00:14:10Quand on les voit agir, excusez-moi, depuis des semaines et des mois à l'Assemblée nationale,
00:14:15il y a longtemps qu'ils ne les représentent plus.
00:14:17Moi, ce qui me dérange, c'est quand on appelle à la responsabilité.
00:14:20La responsabilité aurait été de conduire au moins jusqu'au budget,
00:14:25parce que je vous rappelle qu'on n'a pas de budget,
00:14:27qu'on vient d'enquiller sur le budget 2025,
00:14:29qui a été reconduit à l'identique,
00:14:32et on ne va pas pouvoir faire ça pendant 107 ans.
00:14:34Et on est paralysé.
00:14:35Et les propos du président de la République de dire mieux dépenser,
00:14:38non, ce n'est pas mieux dépenser, c'est arrêter de dépenser.
00:14:41Arrêtons de dépenser de l'argent qu'on n'a pas.
00:14:44C'est impressionnant quand même, cette analyse économique.
00:14:47Pourtant, on nous avait dit que c'était le Mozart de la finance.
00:14:49Je ne sais pas où ils ont vu Mozart, ou où ils ont vu finance.
00:14:53Bon.
00:14:54Eh bien, votre deuxième mot, mon cher Magid, ravageur.
00:14:57Le patron des patrons, Patrick Martin, a parlé.
00:15:00C'est le patron du MEDEF.
00:15:01Un retour de l'ISF serait ravageur pour l'économie.
00:15:05Eh oui.
00:15:05Aujourd'hui, à l'ouverture de la grande messe annuelle
00:15:08de la rencontre des entrepreneurs de France,
00:15:10Patrick Martin a lancé un message direct aux élus.
00:15:12Je cite,
00:15:13« Les décideurs politiques doivent dépasser leur rivalité ».
00:15:16Allusion, bien sûr, aux querelles qui secouent déjà la scène politique
00:15:19depuis l'annonce de François Bayrou.
00:15:21Et justement, un vieux serpent de mer revient dans le débat.
00:15:24Le retour d'un impôt sur la fortune.
00:15:26Patrick Martin a haussé le ton sur ce sujet.
00:15:28Cela, tout à l'heure, lors de la rencontre des entrepreneurs de France.
00:15:32On l'écoute au micro de l'AFP.
00:15:34Je veux être clair devant vous.
00:15:36Quelle qu'en soit la forme,
00:15:38quelle qu'en soit la forme,
00:15:40un retour de l'ISF serait ravageur pour notre économie
00:15:44et nous nous y opposerons.
00:15:49Eh oui, selon lui,
00:15:50cette idée régulièrement dans les discussions budgétaires avec la gauche
00:15:54menace l'investissement dans nos entreprises.
00:15:56En bref, Patrick Martin envoie un message.
00:15:59Au-delà des querelles politiques,
00:16:00c'est la confiance des entrepreneurs qui est en jeu.
00:16:03Il y avait de l'écho, ils étaient à Roland-Garros.
00:16:05C'est là qu'ils ont fait.
00:16:07Troisième mot, rentrée.
00:16:09Elisabeth Borne vient de réaliser un discours à l'occasion de la rentrée scolaire.
00:16:12Oui, c'est une rentrée pas comme les autres pour Elisabeth Borne.
00:16:16Malgré le climat politique incertain,
00:16:17la ministre de l'Éducation a sorti son plan d'attaque.
00:16:2016 milliards d'euros injectés dans l'école.
00:16:23Le message est clair,
00:16:24priorité à la sécurité au niveau scolaire.
00:16:26Première urgence, justement,
00:16:27protéger les élèves.
00:16:29Après les drames récents,
00:16:30un conseiller santé mentale dans chaque département sera nommé.
00:16:33Deuxième axe, la bataille numérique.
00:16:35Le portable sera interdit au collège.
00:16:37Et la ministre veut aller plus loin,
00:16:39interdire les réseaux sociaux au moins de 15 ans.
00:16:42Et enfin, et enfin,
00:16:43les examens se durcissent.
00:16:44Il faudra désormais au moins 9,5 de moyenne
00:16:46pour accéder au rattrapage.
00:16:48Fini donc les passages automatiques.
00:16:50Le brevet, lui, sera relevé dès 2026.
00:16:53Au sujet du contrôle continu,
00:16:54elle souhaite le revoir.
00:16:55On l'écoute au micro de l'AFP.
00:16:57S'agissant du contrôle continu,
00:16:59je souhaite qu'il soit repensé
00:17:00pour diminuer la pression sur les élèves
00:17:02et l'anxiété,
00:17:04tout en reflétant plus fidèlement leur niveau.
00:17:07Dès cette semaine,
00:17:08une instruction demandera au proviseur
00:17:10d'élaborer un projet d'évaluation,
00:17:13précisant clairement quelles évaluations
00:17:15seront prises en compte
00:17:15pour le contrôle continu du baccalauréat.
00:17:17En bref, une rentrée marquée
00:17:21par la rigueur et la sécurité.
00:17:23Alors, alors qu'à l'Assemblée,
00:17:24c'est bientôt la ministre elle-même
00:17:26qui devra décrocher la moyenne.
00:17:28Merci, Magide.
00:17:29Paul Vinel, à vous,
00:17:30votre info de l'été.
00:17:31Les vraies voix sud radio.
00:17:33Et soyez bon, mon petit Paul,
00:17:34c'est votre dernière,
00:17:35alors on ne va pas vous lâcher.
00:17:36Oui, effectivement,
00:17:37c'est la dernière malheureusement.
00:17:38Il est excellent, le petit Paul.
00:17:39Merci beaucoup, en tout cas.
00:17:40Enfin, vous allez nous manquer.
00:17:42On va voir, on va voir.
00:17:42Si la dernière est bien,
00:17:43on va aller-y.
00:17:44Tu vas le faire fouiller après.
00:17:46Allez, vas-y, Paul.
00:17:47Donc, face aux grands incendies
00:17:48qui ont touché le sud de la France
00:17:49ces derniers mois,
00:17:50notamment dans l'Aude et dans le Var,
00:17:51je vais vous parler de Rescue Ops Wildfire,
00:17:54un jeu vidéo français
00:17:54qui change les joueurs en pompiers.
00:17:56Alors, je vous le confirme,
00:17:57on est bien loin des affrontements militaires
00:17:58de Call of Duty ou encore Battlefield.
00:18:00Et donc, ce jeu de simulation
00:18:01fait incarner des pompiers
00:18:02qui combattent des incendies
00:18:03et qui sauvent des vies.
00:18:05Le jeu a été présenté la semaine dernière
00:18:06au salon du jeu Gamescom
00:18:08qui s'est tenu en Allemagne.
00:18:08Le gameplay se déroule
00:18:10dans les collines boisées
00:18:11autour de Marseille
00:18:11où est basé le studio français
00:18:13Exquis qui l'a créé.
00:18:14Tony Doublé, le directeur du studio,
00:18:16espère que Rescue Ops
00:18:17contribuera à l'éveil des consciences
00:18:18sur les impacts du réchauffement climatique
00:18:20et bien sûr sur la prévention de la nature.
00:18:22On l'écoute au micro de l'AFP.
00:18:23Le but du jeu, c'est de divertir
00:18:25et de proposer une simulation réaliste.
00:18:27Mais nous avons aussi envie
00:18:29de sensibiliser le grand public
00:18:31aux impacts du réchauffement climatique,
00:18:34aux effets dévastateurs des feux de forêt,
00:18:36la rapidité à laquelle il se propage.
00:18:38Et en fait, à travers l'émission du jeu,
00:18:41le joueur va vivre tout ça
00:18:43de manière très proche,
00:18:45très immersive.
00:18:46Le jeu est donc prévu en accès anticipé
00:18:48fin 2025 sur Stream,
00:18:50Epic Games Store et Xbox PC.
00:18:52Il promet une expérience immersive
00:18:53en solo ou en coopération
00:18:55avec jusqu'à 4 joueurs possibles.
00:18:56Paul, vous savez que je n'ai rien compris
00:18:58à ce que vous venez de désire.
00:18:59Moi, j'ai compris une chose,
00:19:03c'est que c'est une révolution.
00:19:03Enfin, un jeu vidéo qui ne soit pas
00:19:06incitatif à la connerie.
00:19:08Exactement.
00:19:08Mais c'est génial.
00:19:09Il y en a déjà eu.
00:19:10Oui, oui.
00:19:11Ce deux sports.
00:19:13Mais même au-delà de ça,
00:19:14dans le même style,
00:19:15un peu fonction publique,
00:19:15il y a le backgammon en ligne.
00:19:17Il y avait ça,
00:19:20mais il y avait surtout des jeux
00:19:20de simulation de fermes agricoles
00:19:23où on était à la tête d'une exploitation
00:19:25et on devait veiller sur les récoltes,
00:19:27sur les productions,
00:19:28sur les envois.
00:19:29Donc, j'ai envie de dire,
00:19:29ça rentre un peu dans le jeu pédagogique,
00:19:31voire même d'utilité publique.
00:19:33Et je suis d'autant plus fier
00:19:33que ce soit un studio marseillais
00:19:34qui en soit son initié fidèle.
00:19:37On a un marseillais et une parisiennes.
00:19:40Si tu fais allusion au foot,
00:19:42moi, je suis absolument hermétique.
00:19:44Vous ne trouverez pas sur ce terrain.
00:19:46Dommage, vous êtes en position de force là-dessus.
00:19:48Un petit mot pour...
00:19:48Je m'en fiche complètement.
00:19:49Ce n'est qu'un au revoir, Paul Vinel.
00:19:51Ce fut un vrai plaisir
00:19:52de travailler avec vous.
00:19:53Une très belle équipe à Sud Radio.
00:19:54Et j'espère qu'on aura l'occasion
00:19:55de se retrouver et de travailler ensemble.
00:19:58On aura grand plaisir à vous retrouver.
00:20:00Petit conseil d'un vieux con,
00:20:02ne change pas.
00:20:03C'est exactement comme ça qu'on perce.
00:20:05Merci beaucoup, Prénaise.
00:20:06Bon, t'emmouv'.
00:20:0617h26 sur Sud Radio.
00:20:08Merci Magide, merci Paul.
00:20:09Vous restez avec nous,
00:20:10chers auditrices, chers auditeurs.
00:20:11Dans un instant,
00:20:13ça va être le grand débat du jour.
00:20:16À la rentrée,
00:20:17toutes les écoles, collèges et lycées
00:20:18devront organiser trois séances obligatoires
00:20:20sur l'éducation à la vie affective
00:20:21et à la sexualité.
00:20:23La ministre de l'éducation
00:20:24prévoit une réunion
00:20:24pour chaque établissement
00:20:25afin de rassurer les parents
00:20:27et de clarifier le programme.
00:20:28Chers enseignants,
00:20:29qui veut s'y coller ?
00:20:31Prêt à parler sexualité ?
00:20:32Empathie, consentement, amour ?
00:20:35Avec des jeunes qui,
00:20:36de toute évidence,
00:20:37consomment un flot d'images
00:20:38les plus indigestes possibles.
00:20:40Il faut faire quelque chose,
00:20:42mais quoi ?
00:20:42Et c'est pas simple.
00:20:44La question sur le compte X
00:20:45que nous vous posons.
00:20:46L'enseignement de la vie affective
00:20:48et sexuelle à l'école
00:20:49est-elle une bonne idée ?
00:20:50Vous pouvez dire oui,
00:20:51ça dépend ou non.
00:20:53Et pour en parler,
00:20:54nous sommes avec
00:20:54Déborah Schumann-Antonio
00:20:55qui est thérapeute en périnatalité
00:20:57et sexothérapeute.
00:20:58Bonsoir Déborah,
00:20:59bienvenue.
00:20:59Bonsoir.
00:21:00Bonsoir Déborah.
00:21:01Alors, question simple Déborah,
00:21:03trois séances par an
00:21:04pour aborder des sujets sensibles.
00:21:05Est-ce que ça suffira
00:21:06à protéger et à éduquer les élèves
00:21:08parce qu'ils sont un peu submergés,
00:21:09on a l'impression ?
00:21:11Ils sont submergés par l'école ?
00:21:12Par les informations,
00:21:13les réseaux et l'internet.
00:21:15C'est ce que j'allais dire.
00:21:15Oui, ils sont submergés
00:21:16par d'autres...
00:21:17Donc, il faut recadrer tout ça
00:21:18à l'école.
00:21:19Bien évidemment.
00:21:20Mais est-ce que trois séances,
00:21:21ça suffit ?
00:21:21Ça me paraît un peu court.
00:21:22Ça me paraît un peu court,
00:21:23mais c'est essentiel
00:21:24d'en parler dans un cadre
00:21:25qui, à mon avis,
00:21:26est un cadre sain,
00:21:27ouvert, sans préjugés,
00:21:29dans lequel on a une parole libre.
00:21:30Bien sûr.
00:21:31Eh bien, vous restez avec nous.
00:21:32Ça va être passionnant,
00:21:33cette histoire.
00:21:33Ça va être passionnant.
00:21:34Il est 17h28
00:21:35et c'est dans un instant.
00:21:36Et c'est passionnant.
00:21:38Sud Radio.
00:21:39Parlons vrai.
00:21:39Parlons vrai.
00:21:40Sud Radio.
00:21:40Parlons vrai.
00:21:41Sud Radio.
00:21:41Parlons vrai.
00:21:42Judith Belair,
00:21:43Frédéric Brindel.
00:21:45Ils sont prêts
00:21:45pour le premier grand combat du soir.
00:21:50Samuel Botton,
00:21:50expert en communication
00:21:51chez Step Conseil,
00:21:53Corinne Tapirot,
00:21:54conseillère d'arrondissement
00:21:55et président de l'Observatoire
00:21:56des parents et de l'école.
00:21:58Un Marseillais
00:21:59contre une Parisienne.
00:22:00Oh là là !
00:22:01C'est chaud !
00:22:02Allez, 17h32,
00:22:03c'est le grand débat du jour.
00:22:04Les vraies voix Sud Radio.
00:22:06Le grand débat du jour.
00:22:08À la rentrée,
00:22:09toutes les écoles,
00:22:09collèges et lycées,
00:22:10publics ou privés
00:22:11sous contrat
00:22:11devront organiser
00:22:12trois séances obligatoires
00:22:13par an sur l'éducation
00:22:14à la vie affective
00:22:15et à la sexualité.
00:22:16Le fameux EVAR,
00:22:17c'est un dispositif
00:22:18qui existe depuis 2001.
00:22:20Mais soyons honnêtes,
00:22:21il restait peu appliqué
00:22:22dans beaucoup d'établissements.
00:22:23Pour lever les malentendus
00:22:24et rassurer les familles,
00:22:26la ministre Elisabeth Borne
00:22:27souhaite qu'une réunion
00:22:28soit organisée
00:22:29dans chaque établissement
00:22:30au début d'année
00:22:31pour expliquer
00:22:31ce que ces séances couvrent,
00:22:33répondre aux questions
00:22:34des parents
00:22:34et puis dissiper
00:22:35les idées reçues.
00:22:36Car il s'agit d'apprendre
00:22:37aux élèves à se connaître,
00:22:38à respecter les autres
00:22:39et à comprendre
00:22:39le consentement
00:22:40tout en offrant
00:22:41un cadre sûr
00:22:42pour parler de sujets
00:22:43parfois délicats.
00:22:44L'école s'offre
00:22:45une nouvelle mission.
00:22:46Après le civisme,
00:22:47le sport, l'empathie,
00:22:48voici la vie affective
00:22:49et sexuelle.
00:22:50Nos enseignants seront formés.
00:22:52Auront-ils les aptitudes
00:22:53pour aborder ces sujets
00:22:54que les adultes
00:22:55peinent eux-mêmes
00:22:56à maîtriser
00:22:57depuis la nuit des temps ?
00:22:58Mais il y a urgence
00:22:59pour nos enfants
00:23:00alors qu'au moins
00:23:016 enfants sur 10
00:23:02ont été confrontés
00:23:03à des images violentes
00:23:04ou pornographiques
00:23:05avant la fin du collège.
00:23:06Nous vous posons la question
00:23:07sur le compte X
00:23:08de Sud Radio.
00:23:09Alors,
00:23:10l'enseignement de la vie affective
00:23:11et sexuelle
00:23:12à l'école
00:23:13est-elle une bonne idée ?
00:23:14Vous dites oui
00:23:15à 7%.
00:23:16Vous dites ça dépend
00:23:17à 10%
00:23:18et vous dites non
00:23:19à 83%.
00:23:21Voilà la tendance.
00:23:22Faites-la évoluer
00:23:23si vous voulez.
00:23:24Vous êtes assez clair
00:23:24chers auditeurs.
00:23:25On est avec
00:23:26Déborah Schumann
00:23:27Antonio.
00:23:27Vous êtes thérapeute
00:23:28Déborah en périnatalité
00:23:30et sexothérapeute.
00:23:31Vous étiez avec nous
00:23:32juste avant la coupure
00:23:33et vous avez commencé
00:23:34à nous expliquer
00:23:35pourquoi c'était extrêmement
00:23:36important
00:23:37ces séances en question
00:23:38et pourquoi d'ailleurs
00:23:393 ça suffisait
00:23:40a priori pas.
00:23:41Est-ce qu'on peut déjà
00:23:42reprendre sur
00:23:43comment ça se déroule ?
00:23:44Parce qu'on sait
00:23:44que les primaires
00:23:45eux c'est plutôt
00:23:46justement sur le consentement.
00:23:48Après début du collège
00:23:496ème, 5ème
00:23:50c'est plutôt la puberté,
00:23:52le développement du corps,
00:23:52l'acceptation de soi
00:23:53si j'ai bien compris.
00:23:54Tout à fait.
00:23:55Et la quatrième
00:23:56on commence l'éducation sexuelle.
00:23:57Il faut savoir qu'en quatrième
00:23:58la majorité des enfants
00:23:59ont déjà vu un film porno.
00:24:00Exactement
00:24:01et c'est bien un problème
00:24:02et c'est ce que je constate
00:24:03moi aujourd'hui
00:24:03même dans les cabinets
00:24:04c'est qu'on a
00:24:06des adolescents
00:24:07qui sont quand même
00:24:07soumis à des images
00:24:08qu'ils ne sont pas censés voir
00:24:10en tout cas pas censés voir
00:24:11sans explication.
00:24:13Ils voient des choses
00:24:13qui ne sont absolument pas
00:24:14la réalité
00:24:15et qui créent ensuite
00:24:16même quand ils sont adultes
00:24:17des vrais dysfonctionnements.
00:24:18C'est-à-dire qu'on a des adultes
00:24:19qui aujourd'hui
00:24:19n'apprennent la sexualité
00:24:20que par les films pornographiques
00:24:22puisqu'il suffit d'appuyer
00:24:23sur un bouton
00:24:24pour voir un film pornographique.
00:24:25Ça veut dire violence,
00:24:26ça veut dire performance
00:24:27enfin quand je dis violence
00:24:28c'est oui
00:24:28un comportement plutôt...
00:24:30Oui c'est-à-dire
00:24:30qu'il y a du mal aujourd'hui
00:24:32moi c'est ce que j'entends
00:24:33dans des consultations
00:24:34de sexothérapie
00:24:35il y a du mal à savoir
00:24:36en fait
00:24:36où se trouve d'abord
00:24:37un le consentement
00:24:38et puis
00:24:39j'aime pas parler de normalité
00:24:41parce qu'il n'y a pas
00:24:41de normalité dans la sexualité
00:24:42tout le monde a le droit
00:24:43de faire ce qu'il a envie
00:24:44à partir du moment
00:24:44où c'est consenti
00:24:45et ça c'est essentiel
00:24:47mais pour ça
00:24:47il faut savoir
00:24:48ce que nous nous avons envie de faire
00:24:50et ce qu'il nous paraît juste de faire
00:24:51donc il y a bien un apprentissage
00:24:53à un moment
00:24:53c'est compliqué
00:24:54pour un certain nombre de parents
00:24:55d'aborder ces questions-là
00:24:56ça paraît évident
00:24:57on a un lieu
00:24:58dans lequel on apprend
00:24:59un certain nombre de choses
00:25:00donc l'école
00:25:01à mon sens
00:25:02est quand même centrale
00:25:03dans cette éducation
00:25:04et en effet
00:25:05il faut qu'elle soit progressive
00:25:06progressive
00:25:07de la maternelle
00:25:08jusqu'à la terminale
00:25:09ça veut dire
00:25:09qu'on n'apprend pas la même chose
00:25:10quand on a moins de 5 ans
00:25:11que quand on est un adolescent
00:25:12et qu'on a déjà été soumis
00:25:14à des discussions
00:25:15des débats
00:25:15ou en effet
00:25:16avoir vu des images
00:25:17Bon, on a bien compris les enjeux
00:25:19on va passer l'étape suivante
00:25:21et vous êtes aussi
00:25:22une professionnelle
00:25:23de l'éducation
00:25:25pour les jeunes
00:25:26Corinne Tapirot
00:25:27une de nos vraies voix
00:25:28oui ou non
00:25:30c'est le rôle de l'école
00:25:31Samuel Botton
00:25:33il y a quand même
00:25:34le sujet
00:25:35de ces enfants
00:25:36qui sont exposés
00:25:37en permanence
00:25:38aux réseaux sociaux
00:25:39et aux films en question
00:25:40pour nous ou pas d'ailleurs
00:25:41mais des choses assez violentes
00:25:42on a bien vu ce qui s'est passé
00:25:43avec la plateforme Kik
00:25:44il n'y a pas longtemps
00:25:45il y a aussi des réseaux sociaux
00:25:46qui prônent la violence
00:25:47et le cassage de gueule
00:25:48parlons vrai
00:25:48sur Sud Radio
00:25:49de gens en direct
00:25:51qui vont en mourir carrément
00:25:52j'ai l'impression
00:25:53que si l'école
00:25:54ne prend pas en charge
00:25:55cet enseignement-là
00:25:56justement
00:25:56comment on aborde
00:25:57ces sujets-là
00:25:58et comment on se protège aussi
00:25:59en fait
00:26:00on va droit dans le mur
00:26:01non ?
00:26:02Alors déjà
00:26:02les parents et l'école
00:26:03ma chère Corinne
00:26:04ils ont une mission commune
00:26:05c'est celle du civisme
00:26:07et de laisser
00:26:07des bons citoyens
00:26:08à la suite de la fin
00:26:10de ce processus d'éducation
00:26:11sur la question
00:26:12de l'éducation sexuelle
00:26:14et de l'éveil
00:26:15j'ai entendu un discours du coeur
00:26:17j'ai entendu un discours
00:26:18de la tête
00:26:18maintenant je vais vous donner
00:26:19un discours de chiffre
00:26:20d'abord sur la question
00:26:22des IST
00:26:22aujourd'hui
00:26:23vous avez plus 15 000
00:26:24clas de chlamydia
00:26:25qui ont été recensés
00:26:27chez les 15-24
00:26:28il faut dire ce que c'est
00:26:28peut-être
00:26:28c'est parce que moi
00:26:29je connaissais les MST
00:26:31c'est des infections
00:26:32c'est des infections
00:26:33sur la question
00:26:35de la contraception
00:26:36il y a un chiffre
00:26:36qui m'a fait bondir
00:26:37vous avez 18%
00:26:39des 16-20 ans
00:26:40qui pensent que le retrait
00:26:41suffit
00:26:42comme méthode de contraception
00:26:43j'ai vu ça
00:26:44je suis tombé de ma chaise
00:26:45et des chiffres comme ça
00:26:46je peux vous en citer plein
00:26:47il y a 42% des jeunes
00:26:48qui pensent qu'on peut avoir
00:26:49le VIH à travers un baiser
00:26:50il y en a qui pensent
00:26:51qu'il y a un vaccin
00:26:52contre le VIH
00:26:53vous en avez seulement
00:26:5535% des 15-24
00:26:56qui utilisent régulièrement
00:26:57un préservatif
00:26:58sur la notion de consentement
00:26:5970% des femmes
00:27:01ont déjà consenti
00:27:02à un rapport
00:27:02alors qu'elles n'en avaient pas envie
00:27:04et tout ça en fait
00:27:05c'est un problème d'éducation
00:27:06parce qu'on n'a pas pris
00:27:07ce problème à bras-le-corps
00:27:08on a laissé passer
00:27:09une génération
00:27:09alors on parle vrai
00:27:10sur le radio
00:27:11je vais le dire comme ça
00:27:11une génération de torts
00:27:13qui ne sait pas
00:27:13ce qu'est le consentement
00:27:14et qui a donné lieu
00:27:15à tout ce qu'on a vu
00:27:15par la suite
00:27:16MeToo
00:27:17un éveil des consciences
00:27:18aujourd'hui vous avez
00:27:19par exemple
00:27:19l'affaire Jean-Himbert
00:27:20qui en est un témoin
00:27:21donc la question c'est
00:27:22comment on fait
00:27:23pour ne pas laisser derrière nous
00:27:24une génération de cas sociaux
00:27:25là-dessus vous êtes d'accord
00:27:26maintenant
00:27:27c'est évidemment
00:27:29le rôle de l'école
00:27:30et des enseignants
00:27:31en partie
00:27:32d'aborder ces questions-là
00:27:34et de le faire
00:27:35dans un cadre
00:27:35qui soit sécurisé
00:27:36après là où je veux bien
00:27:37vous concéder un peu de terrain
00:27:38c'est sur le fait
00:27:39qu'effectivement
00:27:39un enfant de 10 ans
00:27:41ou un ado de 14 ans
00:27:42il ne soit pas forcément
00:27:43réceptif à ce type de questions
00:27:44et qu'il puisse les prendre
00:27:45par-dessus la jambe
00:27:46mais aujourd'hui
00:27:47de s'offusquer
00:27:48sur ce qui est proposé
00:27:50pour venir accompagner
00:27:52ces jeunes
00:27:52et nos enfants
00:27:53à des questions
00:27:54de consentement
00:27:55d'éducation sexuelle
00:27:56de contraception
00:27:57mais vous en tant que parent
00:27:57vous pouvez le faire
00:27:58vous n'avez pas besoin de l'école
00:27:59peut-être qu'en tant que parent
00:28:00moi je vais vous dire
00:28:01en tant qu'enfant
00:28:02je n'étais pas à l'aise
00:28:03d'aborder ces questions-là
00:28:04avec mes parents
00:28:04par exemple
00:28:04quand on dit
00:28:05on va faire venir
00:28:06les parents
00:28:06je ne serai pas à l'aise
00:28:07pour le faire
00:28:07on va faire venir
00:28:10les parents
00:28:10à une réunion
00:28:11pour leur expliquer
00:28:11les enjeux
00:28:12les parents
00:28:13il n'y a même pas
00:28:1310% des parents
00:28:14qui viennent à la réunion
00:28:16de restitution
00:28:17des résultats
00:28:18qu'on reprenne
00:28:19auditrice
00:28:20pardonnez-moi
00:28:21Sarah
00:28:21je vous appelle maintenant
00:28:23carrément
00:28:23j'en perds mon français
00:28:24donc justement
00:28:26l'auditrice en question
00:28:26elle s'appelle Sarah
00:28:27elle est avec nous
00:28:28et elle est prof au collège
00:28:29Sarah
00:28:30vous êtes avec nous Sarah
00:28:31ça tombe bien
00:28:32ça tombe bien
00:28:33on vous écoute
00:28:33j'ai depuis un certain nombre
00:28:36d'années
00:28:36des élèves de quatrième
00:28:37et on est en plein
00:28:39dans l'éducation sexuelle
00:28:40et je fais un projet
00:28:41sur l'éducation sexuelle
00:28:42avec mon collègue
00:28:42de SVT
00:28:44à travers le théâtre
00:28:45c'est-à-dire qu'on aborde
00:28:46les problèmes de contraception
00:28:47à travers le théâtre
00:28:48je fais ça depuis des années
00:28:49et j'ai aucun problème
00:28:50contrairement à ce que
00:28:52certains ont dit
00:28:52mais c'est peut-être moi
00:28:53mais effectivement
00:28:54Madame Tapirou
00:28:55est un puits de sagesse
00:28:56elle a dit notamment
00:28:56que ça dépendait aussi
00:28:58des personnes
00:28:59on fait ce qu'on peut
00:28:59avec ce qu'on est
00:29:00en tant qu'enseignante
00:29:01moi il se trouve
00:29:02que j'ai aucun problème avec ça
00:29:03mais je sais que ce n'est pas
00:29:03le cas de tout le monde
00:29:04et je suis très heureuse
00:29:05d'en parler librement
00:29:06avec les enfants
00:29:06et ce que dit Samuel
00:29:08et juste aussi
00:29:09c'est-à-dire que tout dépend
00:29:10du cadre dans lequel
00:29:11vous le faites
00:29:11moi je pense qu'il faut
00:29:13comme dit Madame Tapirou
00:29:14diviser l'instruction
00:29:15et l'éducation
00:29:16l'instruction doit être donnée
00:29:18à l'école
00:29:18et je suis désolée
00:29:19mais quand un gamin
00:29:20ne sait pas lire
00:29:20et ne sait pas écrire
00:29:21il n'y a pas tellement
00:29:22d'autres urgences
00:29:23mais par contre
00:29:24qu'on prenne du temps éducatif
00:29:25entre 5 et 6
00:29:26après les cours
00:29:27pour prendre un temps
00:29:28de dialogue approfondi
00:29:32avec comme disait Madame Tapirou
00:29:33toutes ces associations
00:29:34les parents ont raison
00:29:35d'avoir peur
00:29:35et si Madame Borne les convoque
00:29:37c'est qu'elle sait très bien
00:29:37qu'il va y avoir des problèmes
00:29:38et elle a bien raison
00:29:39parce que depuis le temps
00:29:40que comme elle dit
00:29:41n'importe qui vient à l'école
00:29:43et on charge encore
00:29:43d'une mission supplémentaire
00:29:44alors que le coeur de l'école
00:29:46c'est d'apprendre à lire
00:29:47ça c'est l'instruction
00:29:48et en dehors des heures de cours
00:29:50avec des spécialistes
00:29:51avec enfant par enfant
00:29:52moi si vous voyez
00:29:53les horreurs que j'entends
00:29:54suite au passage
00:29:55de ces associations
00:29:56ah non faut pas violer les filles
00:29:57ah ben c'est pas bien
00:29:58c'est tout ce qu'ils ont retenu
00:29:59et ils en rigolent forcément
00:30:00il n'y a aucun contenu
00:30:01il n'y a pas de contenu réel
00:30:03moi je travaille
00:30:04avec mon collègue
00:30:05sur le physique
00:30:06j'explique comme disait
00:30:07Samuel tout à l'heure
00:30:08qu'un retrait
00:30:09n'empêche pas
00:30:10effectivement une recesse
00:30:11et je parle
00:30:12je dialogue
00:30:13les gamins viennent me voir
00:30:14ils me posent des questions techniques
00:30:15ils me font confiance
00:30:16c'est comme ça
00:30:16que ça doit se passer
00:30:17mais pour ça
00:30:18il faut du temps prévu
00:30:19il faut que ça s'organise
00:30:20et pas avec des grandes déclarations
00:30:21comme ça
00:30:22c'est tout le temps comme ça
00:30:23l'éducation nationale
00:30:24moi je dis
00:30:24revenons à l'enseignement
00:30:26l'éducation et l'instruction
00:30:27c'est après
00:30:28éventuellement avec les parents
00:30:29mais en tout cas
00:30:31le problème de fond
00:30:31c'est qu'il y a beaucoup d'enfants
00:30:32déshérités
00:30:33qui n'ont pas cette éducation
00:30:34donc je suis d'accord
00:30:35faisons-le
00:30:35mais pas dans les heures de cours
00:30:36par pitié
00:30:37moi j'ai perdu une année
00:30:38une séquence entière de français
00:30:394 semaines
00:30:40avec des projets fumeux
00:30:42comme ça
00:30:42ça suffit
00:30:43l'école c'est pas fait pour ça
00:30:44donc vous
00:30:45en tant que professionnelle
00:30:46de l'enseignement
00:30:47vous êtes prête
00:30:48à proposer des ateliers
00:30:50à côté
00:30:51en supplément
00:30:52mais moi
00:30:53alors je vous entends
00:30:55Sarah
00:30:55et on l'a tous compris ici
00:30:56vous êtes une femme
00:30:57avec une vraie personnalité
00:30:59affirmée
00:30:59etc
00:31:00ça vous pose pas de problème
00:31:01en revanche
00:31:02et c'est pour ça
00:31:02que je me tourne vers vous
00:31:03Déborah Schuchman
00:31:05qui est
00:31:05je le rappelle
00:31:06thérapeute en périnétalité
00:31:07et surtout sexothérapeute
00:31:09c'est là-dessus
00:31:09que je vous pose la question
00:31:10les adultes
00:31:12ne sont pas tous égaux
00:31:14devant ces thématiques
00:31:15et
00:31:16il y a la question
00:31:17des professeurs
00:31:17il y a la question
00:31:18des parents
00:31:18chaque adulte
00:31:20ne sera pas égal
00:31:21devant
00:31:22devant ce thème
00:31:23c'est bien là le problème
00:31:24je suis parfaitement d'accord
00:31:25et je suis parfaitement d'accord
00:31:26sur l'idée que
00:31:27en effet
00:31:28il ne faut pas non plus
00:31:29retirer l'éducation
00:31:30des parents
00:31:32et en disant
00:31:32l'école doit tout éduquer
00:31:33pas du tout
00:31:34mais c'est un binôme
00:31:35c'est-à-dire que c'est peut-être
00:31:36aussi une opportunité
00:31:37quand on en parle
00:31:38dans un cadre scolaire
00:31:39de manière assez neutre
00:31:40qu'ensuite on puisse
00:31:41revenir en famille
00:31:42en parlant en famille
00:31:43il est vrai que c'est très délicat
00:31:45et que je pense que
00:31:46beaucoup d'enfants
00:31:47n'osent pas
00:31:47et n'oseront jamais
00:31:48parler de leur intimité
00:31:49de leur sexualité
00:31:50et la question n'est pas
00:31:51de parler que d'intimité
00:31:52de sexualité
00:31:52d'ailleurs dans ses cours
00:31:53on parle aussi de consentement
00:31:55c'est vrai
00:31:55mais on va aussi aborder
00:31:56des thématiques
00:31:57autour de la santé des femmes
00:31:58notamment parler des règles
00:31:59et des douleurs dans les règles
00:32:01et ce que plein de femmes
00:32:02ce que plein de mamans
00:32:03ne savent pas forcément
00:32:04concernant leurs filles
00:32:05et donc elles ne peuvent pas
00:32:06non plus les aiguiller
00:32:06donc il y a aussi des sujets
00:32:08j'allais dire d'utilité
00:32:09à mon sens
00:32:10mais c'est mon combat
00:32:11d'utilité publique
00:32:12d'informer
00:32:14et donc en effet
00:32:14peut-être que certains
00:32:15ne seront pas sensibles
00:32:16comme vous le disiez Samuel
00:32:17à 14 ans ou 15 ans
00:32:19peu importe
00:32:20la graine est plantée dans la tête
00:32:21et ça suscite des questions
00:32:22et peut-être l'envie
00:32:23d'aller plus loin
00:32:23et en effet ensuite
00:32:25en dehors
00:32:25d'aller voir d'autres professionnels
00:32:27pour en discuter
00:32:27mais en tout cas
00:32:29on ne peut pas laisser la question
00:32:30aujourd'hui dans le silence
00:32:31quand on voit
00:32:32un certain nombre d'adolescents
00:32:33qui sont agressés
00:32:34ou qui se retrouvent
00:32:35dans des situations impossibles
00:32:36d'être filmés
00:32:38dans des situations inconfortables
00:32:40et qui n'ont absolument
00:32:40pas conscience aujourd'hui
00:32:42et je le dis encore plus
00:32:43que je vois aujourd'hui
00:32:44cette jeune génération
00:32:45qui a 20 ou 25 ans
00:32:46et qui en effet
00:32:48appréhende le couple
00:32:49et la sexualité
00:32:49d'une manière
00:32:50qui est assez affligeante
00:32:52comme un challenge
00:32:52comme une finale de coupe du monde
00:32:54comme une finale de coupe du monde
00:32:55on a de plus en plus de jeunes
00:32:56qui nous disent
00:32:56je ne veux pas de sexualité
00:32:57parce qu'en réalité
00:32:58j'ai peur de mal faire
00:32:59c'est quoi mal faire ?
00:33:00ça veut dire qu'il faut quand même
00:33:01repartir de la base
00:33:03et faire de la pédagogie
00:33:04et la pédagogie
00:33:05c'est pas forcément rentrer
00:33:06je pense que c'est ça
00:33:07nous aussi
00:33:08dont les parents ont peur
00:33:09et ils ont raison
00:33:09on ne va pas rentrer
00:33:10dans la technicité
00:33:11de ce que c'est
00:33:12qu'un acte sexuel
00:33:12on va parler d'amour
00:33:13on va parler de partage
00:33:14on va parler de respect
00:33:15il y a aussi des jeunes filles
00:33:17qui ont peur de faire l'amour
00:33:19parce qu'elles ont peur
00:33:19d'être stigmatisées
00:33:20par leur groupe
00:33:21ou d'être prises en photo
00:33:22à la dérober
00:33:23par le petit copain
00:33:23et de se retrouver
00:33:24sur les réseaux
00:33:24etc
00:33:25et ça c'est vrai
00:33:26que cette génération
00:33:26des 20 ans
00:33:27elle est extrêmement
00:33:28confrontée à ça
00:33:28parce qu'elle n'a pas du tout
00:33:29été préparée
00:33:30Corinne Tapirot
00:33:30je crois que c'est une génération
00:33:32qui a été mal préparée
00:33:33déjà aux réseaux sociaux
00:33:34donc partant de là
00:33:36forcément tout dérive
00:33:38et c'est vrai
00:33:39que c'est un moyen
00:33:40de pression important
00:33:41et qui participe
00:33:42de ce qu'on appelle
00:33:43le harcèlement scolaire
00:33:44et qui est quelque chose
00:33:45d'extrêmement difficile
00:33:46pour beaucoup de jeunes
00:33:47qui précisément
00:33:49eux n'en parlent pas du tout
00:33:50et ça dérive souvent
00:33:52très très loin
00:33:52non je crois
00:33:53qu'il y a
00:33:54un vrai problème
00:33:55de société
00:33:56autour
00:33:57des réseaux sociaux
00:33:58autour du rôle
00:33:59et de la place
00:34:00des parents
00:34:00dans l'éducation
00:34:03de leurs enfants
00:34:03et la relation
00:34:05des parents
00:34:05vis-à-vis de l'éducation
00:34:06nationale
00:34:07et inversement
00:34:07puisque les parents
00:34:09comme les enseignants
00:34:10enfin en tout cas
00:34:10pour certains
00:34:11se tiennent dans
00:34:12une certaine défiance
00:34:13d'ailleurs il suffit
00:34:14de parler avec des enseignants
00:34:15certains considèrent
00:34:16que les parents
00:34:16au pire sont absents
00:34:18au mieux sont absents
00:34:19au pire sont intrusifs
00:34:20donc comme ça
00:34:21il n'y a pas le juste milieu
00:34:22mais c'est vrai
00:34:24que c'est assez compliqué
00:34:26je trouve que c'est dommage
00:34:27moi je pense que
00:34:28c'est un ministère
00:34:29alors comme on va parler
00:34:31de sujet politique
00:34:31tout à l'heure
00:34:32comme celui de la santé
00:34:34qui ne devrait pas être
00:34:36soumis au clévage politique
00:34:37c'est-à-dire qu'on devrait
00:34:39avoir une trajectoire
00:34:40de décider
00:34:40si ça se trouve la ministre
00:34:41dans 13 jours
00:34:42elle n'est plus là
00:34:43alors moi je pense
00:34:44qu'on devrait s'entendre
00:34:46parce que d'ailleurs
00:34:47Jacques Chirac avait fait
00:34:48il avait fait un constat
00:34:49partagé de l'école
00:34:50et à partir de ce constat
00:34:51partagé il avait fait
00:34:51des propositions
00:34:52on était d'accord
00:34:53ou on n'était pas d'accord
00:34:54mais je pense que
00:34:55tous les partis
00:34:55auraient dû s'entendre
00:34:56pour mettre en place
00:34:57un programme
00:34:58qui porte notre jeunesse
00:34:59vers les enjeux
00:35:01que nous connaissons
00:35:03aujourd'hui
00:35:03que ce soit en informatique
00:35:05en tout ce qui va les amener
00:35:07à travailler
00:35:08donc on est d'accord
00:35:09Samuel Bauton
00:35:10qui a ce projet
00:35:11qui est porté par Elisabeth Borne
00:35:13si le gouvernement
00:35:14est remercié
00:35:16ce qui semble le cas
00:35:18il va falloir tout reprendre
00:35:19deuxièmement
00:35:19mais je vais reprendre
00:35:20les mots de Corine
00:35:21il faut que ça aille
00:35:22au-delà des parties
00:35:23c'est quelque chose
00:35:23qui doit perdurer
00:35:24parce que c'est pour un bien commun
00:35:26c'est d'utilité publique
00:35:27ça doit former nos générations
00:35:28c'est quelque chose
00:35:29peu importe qui sera
00:35:30le prochain ministre de l'éducation
00:35:31peut-être de la gauche
00:35:33d'une manière éphémère
00:35:33ou de droite
00:35:34ce projet doit continuer
00:35:36et il doit
00:35:37perdurer
00:35:38ce projet que vous soutenez
00:35:39ah oui totalement
00:35:40parce qu'à un moment
00:35:41soit on se cache
00:35:42et on fait comme si
00:35:42on ne voyait rien
00:35:43et après on s'étonne
00:35:44d'avoir des générations
00:35:45qui n'ont été préparées à rien
00:35:46soit on prend directement
00:35:47les problèmes à bras-le-corps
00:35:48on y va
00:35:49et on rentre en action
00:35:52sur ces questions-là
00:35:52Sarah vous êtes encore avec nous
00:35:54oui je vous écoute
00:35:55est-ce que
00:35:56c'est une question concrète
00:35:57si elle saute
00:35:58Elisabeth Borne
00:35:59parlons clair
00:36:00est-ce que le programme
00:36:01en question sera quand même
00:36:02appliqué
00:36:02je ne sais pas
00:36:04parce que si vous voulez
00:36:05il faudrait
00:36:06le problème c'est que
00:36:07aucun ministre n'a réellement
00:36:09un rôle
00:36:09je suis désolée de vous décevoir
00:36:11nos auditeurs
00:36:11mais ça fait 30 ans
00:36:12que la politique
00:36:13de l'éducation
00:36:14est définie par les mêmes
00:36:15qui sont dans les bureaux
00:36:16et qui sont là depuis 30 ans
00:36:18et qui sortent projet
00:36:19après projet
00:36:19donc chaque ministre
00:36:20se fait simplement
00:36:21l'instrument de communication
00:36:22il faut que vous lisiez
00:36:23le livre de Carole Barjon
00:36:25les assassins de l'école
00:36:26vous avez tous les coupables
00:36:27nommés
00:36:27ils sont encore en place
00:36:28donc voilà
00:36:29il n'y a rien qui va changer
00:36:30malheureusement
00:36:30et on va s'enfoncer encore plus
00:36:32le niveau des élèves
00:36:33est catastrophique
00:36:34je ne sais pas si les gens
00:36:35qui nous écoutent
00:36:35se rendent compte
00:36:36qu'un enfant de 11 ans
00:36:37ne sait plus lire un texte
00:36:39maintenant
00:36:39ne sait plus écrire un texte
00:36:41avec une ponctuation correcte
00:36:42ne sait pas utiliser
00:36:43le présent de l'indicatif
00:36:45et que maintenant
00:36:45notre société
00:36:46le reflet de ça
00:36:47quand vous ne recevez pas
00:36:48vos affaires
00:36:49quand vous ne recevez pas
00:36:50une chaudière
00:36:50c'est parce que les gars
00:36:51ne savent pas lire
00:36:52ils ne savent pas lire
00:36:53les manuels
00:36:53on a détruit l'enseignement
00:36:55et tout ça à cause
00:36:56de ces personnes
00:36:56qui sont encore en place
00:36:57c'est ceux-là
00:36:58qu'il ne faut virer
00:36:59pas les ministres
00:37:00ils n'y connaissent rien
00:37:02excusez-moi
00:37:02mais ils n'y connaissent rien
00:37:03Débora Schumann-Antonio
00:37:04va vous laisser le mot de la fin
00:37:06c'est gentil
00:37:07mais c'est le mot de la fin
00:37:08on vous en prie
00:37:08c'est la fin
00:37:09bonne idée
00:37:10ou mauvaise idée
00:37:11pour moi c'est une bonne idée
00:37:12c'est une bonne idée
00:37:13parce que ce que je vois aujourd'hui
00:37:14en effet
00:37:14moi mon métier
00:37:15c'est d'avoir un cabinet
00:37:16et de recevoir des gens
00:37:17c'est en effet
00:37:18la désespérance
00:37:20des jeunes adolescents
00:37:22enfin des jeunes adultes
00:37:23qu'on a aujourd'hui
00:37:24et qui en effet
00:37:24sont complètement perdus
00:37:26moi j'ai quand même énormément de gens
00:37:27qui m'expliquent
00:37:28en effet
00:37:28le seul apprentissage
00:37:30aujourd'hui
00:37:31c'est la pornographie
00:37:32en tout cas pour la sexualité
00:37:33il y a une méconnaissance
00:37:34pour un certain nombre de femmes
00:37:35de leur corps
00:37:36et de leur intimité
00:37:38donc ça c'est aussi
00:37:39un autre problème
00:37:39et puis des parents
00:37:40que je vois également
00:37:41et qui sont démunis
00:37:42face à des adolescents
00:37:43qui aujourd'hui
00:37:44tiennent des propos
00:37:45ou font des choses
00:37:46qui est incompréhensible
00:37:47parce qu'en effet
00:37:47la sexualité
00:37:48la question c'est pas à l'école
00:37:49de dire on va avoir
00:37:50une sexualité plus tôt
00:37:51et mieux accompagnée
00:37:52c'est surtout qu'on comprenne
00:37:53ce que ça veut dire
00:37:54parce qu'aujourd'hui
00:37:55on ne la comprend pas
00:37:56et des parents
00:37:56qui ne savent même plus quoi faire
00:37:57et qui en effet
00:37:58lâchent complètement la bride
00:37:59et se retrouvent
00:38:00avec des adolescents
00:38:00presque incontrôlables
00:38:01donc c'est vraiment
00:38:02pour l'avenir
00:38:03qu'il faut travailler
00:38:03pour l'avenir
00:38:04pour la santé de nos jeunes
00:38:05et pour la santé mentale aussi
00:38:07de toute cette société
00:38:08et des rapports humains
00:38:10parce que le consentement
00:38:10fait partie du rapport humain
00:38:12Merci beaucoup
00:38:13Déborah Choulemann
00:38:14Antonio
00:38:14on vous rappelle
00:38:15que vous êtes thérapeute
00:38:16en périnatalité
00:38:17et sexothérapeute
00:38:18merci de votre intervention
00:38:19aujourd'hui sur Sud Radio
00:38:20pour ce grand débat
00:38:21et puis dans un instant
00:38:22on va se détendre
00:38:23avec de la musique
00:38:25un spécial test
00:38:26très très spécial
00:38:28concocté par Le Brindel
00:38:29J'ai eu une idée
00:38:30J'ai eu une idée
00:38:31Ah c'est une sacrée idée
00:38:33Allez à tout de suite
00:38:34Sud Radio
00:38:36votre avis fait la différence
00:38:38Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:4017h-19h
00:38:42Judith Belair
00:38:43Frédéric Brindel
00:38:44Et à 17h54
00:38:46n'est-ce pas
00:38:48on se fait plaisir
00:38:49sur Sud Radio
00:38:50avec de la musique
00:38:52non mais lui
00:38:52il est mort de rire
00:38:52parce qu'il est tellement content
00:38:54de son idée de blind test
00:38:56c'est le blind test
00:38:57Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:59le quiz de l'actu
00:39:01Le match
00:39:02à ma gauche
00:39:03Samuel Botton
00:39:04et qui assume sa place
00:39:06à ma droite
00:39:07Corinne Tapirou
00:39:08elle l'assume aussi
00:39:09et en face de nous
00:39:11Sarah
00:39:11notre auditrice
00:39:12qui semble à l'aise
00:39:13sur tous les
00:39:15C'est le juste milieu Sarah
00:39:16Vous êtes là Sarah ?
00:39:19Oui alors il faut que j'envoie
00:39:21le jingle
00:39:21Écoutez-moi bien
00:39:27vous allez avoir
00:39:28neuf extraits
00:39:30vous devez ce soir
00:39:32alors vous êtes
00:39:33l'adversaire
00:39:34ce soir
00:39:34bon courage
00:39:35vous ne devez pas trouver
00:39:36ce soir
00:39:37l'interprète
00:39:38mais vous devez trouver
00:39:39le pays
00:39:40de l'hymne national
00:39:43en question
00:39:43j'ai eu ma chère Judith
00:39:46cette idée
00:39:47alors on a une prof
00:39:47avec nous
00:39:48donc a priori
00:39:48ça peut le faire
00:39:49c'est vrai
00:39:50j'ai eu cette idée
00:39:51parce qu'à chaque année
00:39:53pour les vacances
00:39:54on va faire un petit tour d'Europe
00:39:55en famille tout ça
00:39:55et je voyais les pays
00:39:57tout ça
00:39:57et je dis
00:39:58mais si je vais leur faire ça
00:39:59en rentrant
00:40:00bon
00:40:00il va nous faire ça
00:40:02les hymnes nationaux
00:40:02c'est parti
00:40:03il nous faut le pays
00:40:041
00:40:05Autriche
00:40:07pas loin
00:40:08l'Allemagne
00:40:10Samuel
00:40:11c'est Samuel
00:40:13Juju
00:40:15moi j'ai rien entendu
00:40:16j'ai pas entendu
00:40:17vous n'avez pas entendu
00:40:18vous n'avez pas entendu
00:40:18je sais pas
00:40:21j'entends pas
00:40:22vous l'avez pas entendu
00:40:23est-ce que vous l'entendez là
00:40:25j'entends rien
00:40:26c'est embêtant
00:40:29si notre auditrice
00:40:30n'entend rien
00:40:31c'est fraîche
00:40:31on va la rappeler
00:40:33donc je suis obligé
00:40:34de quand même
00:40:35de donner le premier point
00:40:36oui parce que
00:40:36déjà mais on n'a pas dit
00:40:37les règles
00:40:38bah si
00:40:39bah si vous l'avez dit
00:40:40c'est vrai
00:40:40moi je pensais
00:40:40que c'était l'auditrice
00:40:41qui répondait
00:40:42l'auditrice arrive
00:40:43sur le bon téléphone
00:40:44c'était bon ça
00:40:46alors
00:40:471 0 0
00:40:49pour Samuel
00:40:50même si Sarah
00:40:51est partie
00:40:52avec un handicap
00:40:53mais
00:40:53Sarah
00:40:55nous entend
00:40:56Sarah vous nous entendez
00:40:57Sarah est avec nous
00:41:00oui
00:41:00Sarah vous nous entendez
00:41:02si on remet de la musique derrière
00:41:03allez on va essayer
00:41:03remettons l'allemand
00:41:04remettons l'allemand
00:41:05ils vont être contents
00:41:06nos amis allemands
00:41:07on remet l'allemand
00:41:09vous entendez ça
00:41:12ouais
00:41:13voilà
00:41:13ok
00:41:13alors ça c'est donc
00:41:16donc ça c'était
00:41:19Das
00:41:20Deutschlandlied
00:41:21Das
00:41:22Deutschlandlied
00:41:23voilà
00:41:24ah oui
00:41:24allez
00:41:25numéro 2
00:41:27qu'est-ce que tu as
00:41:28l'américaine
00:41:30c'est l'américaine
00:41:31merci Sarah
00:41:33Sarah
00:41:34Sarah
00:41:34Samuel vous avez répondu vite
00:41:37Sarah a également répondu vite
00:41:39on est sa langue
00:41:40cette fois dans sa bouche
00:41:41c'est pareil
00:41:41tout à fait
00:41:42voilà
00:41:42donc c'est Sarah 1
00:41:44Samuel 1
00:41:45Corinne 0
00:41:46it was of course
00:41:47the United States
00:41:49antenne
00:41:50allez numéro 3
00:41:51Brésil
00:41:56oui
00:41:56on a des experts sur le plateau
00:41:59il y a quelques années
00:42:00ils couvent du monde derrière
00:42:00on sent le footballeur
00:42:01c'est ça
00:42:02c'est Brazio
00:42:02Brazio
00:42:03ah bravo
00:42:05bravo Samuel Botton
00:42:07Inno National Brasileiro
00:42:09alors maintenant c'est moins sexy
00:42:11numéro 4
00:42:12la Suisse
00:42:19non pas loin
00:42:20c'est la Suisse
00:42:21oui la Belgique
00:42:22la Belgique
00:42:23la Brabansone
00:42:24ouais
00:42:25c'est sexy aussi
00:42:26ah bon
00:42:27bah oui
00:42:28moins que le Brésil
00:42:29il fait moins chaud quoi
00:42:30bon
00:42:31allez
00:42:31on va passer les détails
00:42:33moi j'aime les frites
00:42:34oui
00:42:38il me faut le pays
00:42:40il me faut le pays
00:42:41l'Angleterre
00:42:41Royaume-Uni
00:42:42c'est Corinne
00:42:43bah voilà
00:42:43Corinne 1 point
00:42:45il y a un hymne
00:42:46il y a un suspense terrible
00:42:482 pour Samuel
00:42:491 pour Corinne
00:42:502 pour Sarah
00:42:51et il reste 4 extraits
00:42:53on va pas au bout
00:42:54on y va
00:42:56mais si on va au bout
00:42:576
00:42:57Italie
00:42:59c'est le plus joli
00:43:01Samuel a été très rapide
00:43:04dès qu'il y a une équipe
00:43:05de foot
00:43:05il est fort
00:43:05numéro 7
00:43:06Russie
00:43:08non pas du tout
00:43:09la Noéa
00:43:12Autriche
00:43:13non
00:43:13l'Espagne
00:43:14oui
00:43:15l'Espagne
00:43:16l'Espagne
00:43:17vous n'entendez pas
00:43:17normalement
00:43:19il n'y a pas de parole
00:43:19il y en avait
00:43:20à l'époque de Franco
00:43:21donc on a ressorti
00:43:22le vieil
00:43:22celle c'est toujours
00:43:23la même
00:43:234 pour Samuel
00:43:25qui a priori
00:43:27va gagner
00:43:29non c'est pas la Grèce
00:43:38c'est pas le Portugal
00:43:39c'est pas en Europe
00:43:40c'est pas la Nouvelle-Zélande
00:43:46non c'est pas la Russie
00:43:48c'est la Tunisie
00:43:50Tunisie
00:43:50et bah oui
00:43:52allez nous y est au 9
00:43:53ça c'est dur
00:43:56Sarah
00:43:59non c'est pas l'Estonie
00:44:01c'est des Jeux Olympiques
00:44:02c'est pas l'Inde
00:44:04c'est pas l'Inde
00:44:04non
00:44:05c'est pas loin
00:44:06c'est en Asie
00:44:07Pakistan
00:44:07non
00:44:08Japon
00:44:09Japon
00:44:10non non Sarah
00:44:11le vainqueur
00:44:12Samuel 4 points
00:44:14Sarah 2ème
00:44:153 points
00:44:15et Corinne 1 point
00:44:17voilà
00:44:17merci beaucoup Sarah
00:44:18d'avoir participé
00:44:19à ce jeu avec nous
00:44:200826 300 300
00:44:22il est pile
00:44:22oui il est pile
00:44:23mais surtout on est en retard
00:44:24là vraiment
00:44:24parce qu'il n'est pas pile
00:44:25je ne parlais pas faire
00:44:25le top horaire du coup
00:44:26allez à tout de suite
00:44:27il est 18h
00:44:28Sud Radio
00:44:28Sud Radio
00:44:29parlons vrai
00:44:30parlons vrai
00:44:30Sud Radio
00:44:31parlons vrai
00:44:32Judith Belair
00:44:32Frédéric Brindel
00:44:34deuxième heure
00:44:35deuxième mi-temps
00:44:36deuxième joute
00:44:37et deux vraies voix
00:44:38Samuel Botton
00:44:39expert en communication
00:44:40chez Step Conseil
00:44:42tout à fait
00:44:43ça fait un petit jingle
00:44:43et puis Corinne Tapirot
00:44:45conseillère d'arrondissement
00:44:46LR
00:44:47et président
00:44:48à Paris
00:44:49et présidente
00:44:50de l'observatoire
00:44:51des parents et de l'école
00:44:52ils sont prêts Judith
00:44:530826 300 300
00:44:54vous pouvez nous laisser des messages
00:44:55ou parler en direct
00:44:56sur Sud Radio
00:44:57il y a Laurent
00:44:57qui nous appelle
00:44:58de Bergerac
00:44:59qui nous a laissé un message
00:44:59on l'écoute
00:45:00mon coup de gueule
00:45:01ce serait
00:45:02où les hommes politiques
00:45:03pensent uniquement à eux
00:45:04mais jamais aux français
00:45:05ils pensent toujours
00:45:06à leur réélection
00:45:07et le peuple
00:45:09ils n'ont pas forcément
00:45:10rien à faire
00:45:11en fin de compte
00:45:12et ben le peuple
00:45:13n'en a rien à faire
00:45:13vous avez
00:45:14je pense que vous êtes d'accord
00:45:15enfin ils n'en ont rien
00:45:16à faire du peuple plutôt
00:45:17ce qui est inquiétant
00:45:18c'est de voir les politiques
00:45:20toujours plus préoccupées
00:45:22par le coup d'après
00:45:24et ils sont toujours
00:45:25dans la perspective
00:45:26de leur avenir personnel
00:45:27et pas du tout
00:45:28dans la perspective du payé
00:45:29c'est bien dommage
00:45:30Samuel Botton
00:45:31c'est totalement illustré
00:45:33le propos de Corinne
00:45:34par la situation
00:45:34que nous vivons actuellement
00:45:35où chacun semble jouer
00:45:37sa propre partition
00:45:38sans se demander
00:45:39s'il ne devrait peut-être pas
00:45:40aller parler à son voisin
00:45:41essayer de trouver des accords
00:45:42et de faire avancer
00:45:43ce gouvernement
00:45:43parce que ce que les français
00:45:44ont demandé
00:45:44c'est que tout ce petit monde
00:45:46se mette d'accord
00:45:46et se mette à bosser
00:45:47c'est pas encore le cas
00:45:48alors après de la dire tous
00:45:49bon c'est toujours facile
00:45:50de dire tous
00:45:51en tout cas c'est le système
00:45:52des partis qui veut ça
00:45:53je ne sais pas si c'est
00:45:54le système des partis
00:45:55mais en tout cas
00:45:55c'est une assemblée nationale
00:45:58qui est complètement
00:45:59désorganisée
00:46:00sans cap
00:46:02j'aime pas ce mot
00:46:04bordélisation
00:46:05mais bon voilà
00:46:06il faut mettre
00:46:07le bazar partout
00:46:09pour plaisir
00:46:10et sans structure
00:46:13moi je m'amuse
00:46:14à regarder
00:46:14toutes ces grandes gueules
00:46:16de l'assemblée nationale
00:46:17sur twitter
00:46:18ils ne tweetent
00:46:19que sur l'étranger
00:46:20enfin précisément
00:46:21sur Gaza
00:46:22et la Palestine
00:46:23pour ce qui est
00:46:24des affaires intérieures
00:46:26ils ne tweetent
00:46:27rien
00:46:27c'est quand même inquiétant
00:46:29et on vit une situation
00:46:31qui est inquiétante
00:46:32et ça franchement
00:46:33moi je comprends pas
00:46:34dans notre coup de projecteur
00:46:36dans un instant
00:46:36vous restez avec nous
00:46:37chers auditrices
00:46:38chers auditeurs
00:46:38on revient tout de suite
00:46:39Sud Radio
00:46:41Parlons Vrai
00:46:42Parlons Vrai
00:46:43Sud Radio
00:46:43Parlons Vrai
00:46:44Edéric Brindel
00:46:4518 par 16
00:46:46c'est l'info en plus
00:46:46Les Vraies Voix Sud Radio
00:46:49Magide
00:46:50dans une lettre
00:46:51adressée mardi 26 août
00:46:52c'est-à-dire hier
00:46:53à Benjamin Netanyahou
00:46:54Emmanuel Macron
00:46:55a répondu
00:46:56aux accusations
00:46:56du Premier ministre israélien
00:46:57qui l'accusait
00:46:58d'alimenter
00:46:59le feu antisémite
00:47:00en France
00:47:00et oui
00:47:01avant ça
00:47:02aux Etats-Unis
00:47:03on le rappelle
00:47:03Trump a rappelé
00:47:05qu'il réglerait
00:47:06le problème
00:47:07au Moyen-Orient
00:47:08en trois semaines
00:47:08mais oui
00:47:10le président français
00:47:10rejette toute
00:47:11instrumentalisation
00:47:12de l'antisémitisme
00:47:13ça il l'a dit ce matin
00:47:14il l'a dit le matin
00:47:15il rappelle que
00:47:16la protection des juifs
00:47:17de France
00:47:17est une priorité absolue
00:47:19depuis le début
00:47:20de son mandat
00:47:20Emmanuel Macron
00:47:22maintient sa volonté
00:47:23de voir émerger
00:47:23un Etat palestinien
00:47:24démilitarisé
00:47:25et vivant en paix
00:47:26aux côtés d'Israël
00:47:27une position
00:47:28qu'il présente
00:47:28comme la condition
00:47:29d'une paix durable
00:47:30au Proche-Orient
00:47:31selon le président
00:47:32l'engagement inédit
00:47:33pris par la France
00:47:34en faveur de la Palestine
00:47:36résulte d'une indignation
00:47:37face à un désastre humanitaire
00:47:38épouvantable à Gaza
00:47:39que rien ne serait justifié
00:47:40et justement
00:47:41aujourd'hui
00:47:42avec nous
00:47:43pour en parler
00:47:43sur Sud Radio
00:47:44Arnaud Klarsfeld
00:47:45avocat et auteur
00:47:46il était justement
00:47:47l'invité ce matin
00:47:48chez nos confrères
00:47:48de CNews
00:47:49bonjour
00:47:50monsieur Klarsfeld
00:47:51bonsoir Arnaud
00:47:52bonsoir
00:47:53bonsoir
00:47:54bienvenue
00:47:54je vous ai écouté ce matin
00:47:55vous m'avez
00:47:57impressionné
00:47:59parce que
00:48:00vous avez dit
00:48:00écoutez
00:48:01j'ai trois arguments
00:48:01et c'est comme si
00:48:03vous aviez démonté
00:48:04les arguments
00:48:05du président
00:48:06de la République
00:48:06le premier argument
00:48:07c'était quoi
00:48:08sur la France
00:48:09qui n'est pas antisémite
00:48:10qui ne l'a jamais été
00:48:11je me rappelle déjà
00:48:13plus ce que j'ai dit
00:48:14j'ai repris la lettre
00:48:16j'ai repris la lettre
00:48:17de Macron
00:48:18et j'ai donné
00:48:18les éléments
00:48:19qu'il donnait
00:48:20c'est à dire
00:48:20qu'il avait dit
00:48:21que la France
00:48:21et la République française
00:48:23a toujours lutté
00:48:24contre l'antisémitisme
00:48:26c'est en partie vrai
00:48:27et en partie faux
00:48:28puisque pour
00:48:29Vichy
00:48:29c'était aussi la France
00:48:31il y avait une autre France
00:48:32qui était
00:48:32à Londres
00:48:34et l'autre France
00:48:36c'était aussi
00:48:36la population française
00:48:38nourrie de
00:48:39valeurs républicaines
00:48:41et de charité chrétienne
00:48:42qui a permis
00:48:43aux trois quarts
00:48:44des juifs de France
00:48:45de survivre
00:48:45en intervenant
00:48:46en les cachant
00:48:47en protestant
00:48:48etc
00:48:49mais l'affaire Dreyfus
00:48:52c'était sous la Troisième République
00:48:53c'était pas sous les mérovingiens
00:48:55donc là
00:48:56ils se trompent
00:48:57les autres arguments
00:48:58je ne vais pas refaire la liste
00:49:00mais en lisant la lettre
00:49:01on a l'impression
00:49:03même pas on a l'impression
00:49:04en lisant la lettre texto
00:49:06Israël est responsable
00:49:09de l'antisémitisme
00:49:10en France
00:49:10et Israël est responsable
00:49:13de la situation
00:49:14dans laquelle
00:49:15elle se trouve
00:49:16au Moyen-Orient
00:49:17alors qu'en France
00:49:18ceux qui sont antisémites
00:49:20ce sont les islamistes
00:49:22et ceux
00:49:22et leurs sympathisants
00:49:24et ça
00:49:25Emmanuel Macron
00:49:26n'en parle pas
00:49:27il dit que
00:49:28l'antisémitisme
00:49:29vient de l'extrême droite
00:49:31et maintenant
00:49:32d'une partie
00:49:32de l'extrême gauche
00:49:33et il ne dit même pas
00:49:35il ne prononce même pas
00:49:36le mot islamiste
00:49:38ça c'est incroyable
00:49:39quand même
00:49:40pour quelqu'un
00:49:40qui est passé par l'ENA
00:49:43qui est président de la République
00:49:44et qui est censé constater
00:49:46une situation
00:49:46alors que les juifs
00:49:48en France
00:49:48n'ont pas été chassés
00:49:50des banlieues
00:49:50par l'extrême droite
00:49:52ou par l'extrême gauche
00:49:53c'est pas l'extrême droite
00:49:55et l'extrême gauche
00:49:56qui les persécutent
00:49:57à l'école
00:49:58c'est pas l'extrême droite
00:49:59et l'extrême gauche
00:50:00qui les a tués
00:50:01comme Mohamed Merah
00:50:02à Toulouse
00:50:03ou à l'hyper cachère
00:50:05ce sont les islamistes
00:50:06et leurs sympathisants
00:50:07et là
00:50:08il y a un refus d'obstacle
00:50:10comme un cheval
00:50:10qui s'arrête
00:50:12devant l'obstacle
00:50:13et qui ne veut pas
00:50:13le franchir
00:50:14soit parce que
00:50:16il ne veut pas
00:50:17il ne veut pas
00:50:18aller demander à un cheval
00:50:19pourquoi il ne veut pas sauter
00:50:21et bien c'est la même chose
00:50:22le président de la République
00:50:23le président de la République
00:50:26fait un refus
00:50:27un refus d'obstacle
00:50:28sur l'antisémitisme
00:50:30qui provient
00:50:31des islamistes
00:50:33quant à Israël
00:50:34on a l'impression
00:50:35en lisant la lettre
00:50:36qu'il suffirait
00:50:37qu'Israël signe
00:50:38un accord
00:50:39sur un bout de table
00:50:41et que la guerre
00:50:42s'arrêtera
00:50:43alors que
00:50:44les voisins d'Israël
00:50:45ne sont pas
00:50:46Andorre
00:50:47Saint-Marin
00:50:48ou Monaco
00:50:48les voisins d'Israël
00:50:50c'est
00:50:50le djihad islamique
00:50:52le Hamas
00:50:53qui d'ailleurs
00:50:54il ne fait pas
00:50:55pression sur le Hamas
00:50:56le président de la République
00:50:57chaque jour
00:50:58il devrait dire au Hamas
00:50:59écoutez vous avez perdu la guerre
00:51:01libérez les otages
00:51:02abaissez les armes
00:51:04et allez vous faire voir ailleurs
00:51:06Israël est prêt
00:51:07même à vous accorder la vie
00:51:09du moment que vous partez ailleurs
00:51:11et bien non
00:51:11il fait pression sur Israël
00:51:14alors qu'Israël
00:51:15est l'allié de l'Occident
00:51:16et l'allié de la France
00:51:17c'est aussi incompréhensible
00:51:19on va refaire une petite remise
00:51:21en contexte
00:51:21sur la lettre d'Emmanuel Macron
00:51:23qui est en fait une réponse
00:51:24aussi
00:51:25à la lettre
00:51:26aux divers lettres
00:51:27qui viennent de s'envoyer
00:51:28ces temps-ci
00:51:28il y a notamment aussi
00:51:29hier la lettre
00:51:30de l'ambassadeur américain
00:51:32Charles Kushner
00:51:33qui a envoyé lui-même
00:51:36une lettre
00:51:36du coup au président
00:51:37pour lui dire
00:51:37que la France
00:51:38ne travaillait pas
00:51:40dans le bon sens
00:51:41en tout cas
00:51:41contre l'antisémitisme
00:51:42et puis
00:51:43ce matin
00:51:44il y a la prise de parole
00:51:45de Trump
00:51:46Samuel Botton
00:51:47qui dit
00:51:48qu'il va régler lui
00:51:49le conflit
00:51:49en trois semaines
00:51:50donc tout cela est extrêmement lié
00:51:52est-ce qu'on peut débroussailler
00:51:53un peu tout cela ?
00:51:54oui ça fait six mois
00:51:55qu'il dit qu'il va régler le conflit
00:51:56en trois semaines
00:51:57on y a même cru à un moment
00:51:58la réalité c'est que
00:51:59Donald Trump
00:52:00est en train de découvrir
00:52:01ce que sont les relations diplomatiques
00:52:03à l'international
00:52:03et sur plein de terrain
00:52:05je peux penser aussi
00:52:05au conflit avec la Russie
00:52:06et l'Ukraine
00:52:07sur cette question
00:52:08plus particulièrement
00:52:09je pense qu'à aucun moment
00:52:09il n'a la main
00:52:10pour une simple et bonne raison
00:52:11si Netanyahou est encore là
00:52:13malgré les défaillances
00:52:14de sécurité du 7 octobre
00:52:15c'est parce qu'il a un intérêt
00:52:17à la guerre
00:52:17un intérêt politique
00:52:18qui lui permet de rester en place
00:52:19et qu'à la minute
00:52:21où elle s'arrête
00:52:21il a bien compris
00:52:22qu'il va devoir rendre des comptes
00:52:23à la population israélienne
00:52:25qui a été ce jour-là
00:52:26meurtrie dans sa chair
00:52:27et qui a dû remobiliser
00:52:30de nombreux soldats
00:52:30pour aller au front
00:52:31toute une génération
00:52:33qui n'aura pas connu
00:52:34une jeunesse apaisée
00:52:34et à un moment
00:52:36ça va forcément poser problème
00:52:37sur la question
00:52:38de la lettre d'Emmanuel Macron
00:52:39et de la réponse
00:52:40qu'il fait à Netanyahou
00:52:41ma foi
00:52:41rien ne me choque là-dedans
00:52:43pour une simple et bonne raison
00:52:44on reste assez factuel
00:52:46sur ce qui est dit
00:52:47et puis après
00:52:48ce n'est pas nouveau
00:52:48de découvrir
00:52:49que les relations diplomatiques
00:52:50entre les présidents français
00:52:51et les premiers ministres israéliens
00:52:53sont relativement chaotiques
00:52:55au moins sur les 20 dernières années
00:52:56Corinne Tapirot
00:52:57c'est comme si
00:52:58et Arnaud Clasfeld
00:53:00en expliquant
00:53:01et en réexpliquant
00:53:02ses arguments
00:53:03a mis
00:53:04dans une situation
00:53:06évidente
00:53:06Emmanuel Macron
00:53:07de
00:53:08de mauvaise gestion
00:53:10de la question
00:53:11c'est
00:53:11tout le monde
00:53:12est en train de reprocher
00:53:13au président de la république
00:53:14ce qu'on peut reprocher
00:53:15au président de la république
00:53:16c'est ce qu'on reprochait
00:53:17tout à l'heure aux politiques
00:53:18qui ne pensent qu'à leur avenir
00:53:19lui il est exactement
00:53:20dans ce cas de figure
00:53:21sur ce dossier
00:53:22la difficulté avec Emmanuel Macron
00:53:24c'est qu'après le 7 octobre
00:53:26ça devait être le 8-9
00:53:26il voulait une grande coalition
00:53:28anti-terroriste
00:53:29contre le Hamas
00:53:30je rappelle quand même
00:53:31que le Hamas
00:53:32est considéré
00:53:32comme organisation terroriste
00:53:34par le
00:53:34le conseil de l'Europe
00:53:36depuis 2001
00:53:36donc ça il l'a oublié
00:53:38maintenant il leur fait
00:53:38un cadeau magnifique
00:53:40ce que je crois surtout
00:53:41c'est que
00:53:43Emmanuel Macron
00:53:44passe son temps
00:53:45à donner
00:53:45des conseils
00:53:47au monde entier
00:53:48alors qu'il est à la tête
00:53:50d'un pays
00:53:50en faillite économique
00:53:52en faillite morale
00:53:54et en faillite politique
00:53:55donc je pense
00:53:56qu'il ferait bien
00:53:57de rentrer
00:53:57un petit peu
00:53:57dans son élysée
00:53:59de convoquer son petit monde
00:54:00de calmer tout le monde
00:54:01et de calmer
00:54:02monsieur Barrault
00:54:02qui est quand même
00:54:03un vrai agité
00:54:04et qui fait
00:54:05à chaque déclaration
00:54:06une gonde
00:54:06Jean-Noël Barrault
00:54:07le ministre des affaires étrangères
00:54:08exactement
00:54:08le fameux étranger aux affaires
00:54:10mais moi je ne suis pas d'accord
00:54:12du tout
00:54:12sur cette façon
00:54:13de vouloir
00:54:15remontrer son tort
00:54:16il y a de toute façon
00:54:17clairement et évidemment
00:54:18un conflit relationnel
00:54:20entre Netanyahou
00:54:22et Macron
00:54:22parce que Macron
00:54:23voudrait bien
00:54:24qu'on lui obéisse
00:54:24mais Netanyahou
00:54:25il est premier ministre
00:54:27de son pays
00:54:28il fait ce qu'on lui sente
00:54:30avec l'accord
00:54:31de son gouvernement
00:54:33de sécurité
00:54:33de son conseiller de sécurité
00:54:35pardon
00:54:36et d'autre part
00:54:37je ne suis absolument
00:54:37pas d'accord
00:54:38Netanyahou
00:54:39a très bien dit
00:54:40après la guerre
00:54:41il rendra
00:54:41comme tous les autres
00:54:42des comptes
00:54:43sur ce qui s'est passé
00:54:43donc on ne peut pas
00:54:44accuser tout le monde
00:54:45et bien elle dure longtemps
00:54:46parce qu'ils ont
00:54:47qu'à rendre les autres
00:54:48elles s'arrêteraient
00:54:49tout de suite
00:54:49voilà ça suffit
00:54:50de dire
00:54:51à un moment
00:54:51il n'y a rien
00:54:51qui l'en fait
00:54:52aussi de se mettre
00:54:52devant ses responsabilités
00:54:53on va redonner
00:54:54la parole
00:54:56à Arnaud Klarsfeld
00:54:56pour conclure ce débat
00:54:58justement
00:54:59Arnaud
00:55:00la parole est à vous
00:55:01qu'est-ce que vous avez
00:55:02envie de dire
00:55:02après ce que vous avez
00:55:03entendu à l'instant ?
00:55:05Moi j'ai besoin
00:55:06d'une question
00:55:06je ne suis pas
00:55:07racontillant
00:55:07Arnaud
00:55:10je l'ai
00:55:11la question
00:55:12est-ce que vous
00:55:13vous êtes une voix
00:55:14entendue
00:55:15écoutée
00:55:15est-ce que vous allez
00:55:17demander
00:55:18à échanger
00:55:19avec le président
00:55:19de la république
00:55:20parce que
00:55:21en ce moment
00:55:22sur cette question
00:55:23il l'est
00:55:24il doit
00:55:25rendre des comptes
00:55:26et il est en situation
00:55:27de problème
00:55:29écoutez
00:55:30je lui avais demandé
00:55:31je lui avais proposé
00:55:32d'aller à la manifestation
00:55:34contre l'antisémitisme
00:55:35il ne m'avait pas répondu
00:55:37il aurait mieux fait
00:55:38de m'écouter
00:55:39il y a un moment
00:55:40il y a eu une lettre
00:55:41assez désagréable
00:55:42pour lui
00:55:42qui a circulé
00:55:44vraiment
00:55:46moi je suis
00:55:47pas insolent
00:55:49quand je parle
00:55:50mais je dis
00:55:50ce que j'ai à dire
00:55:51mais sans
00:55:51sans acrimonie
00:55:53envers le président
00:55:54de la république
00:55:54mais il y a une lettre
00:55:55signée de moi
00:55:56qui a circulé
00:55:57et qui n'était pas de moi
00:55:58et qui était vraiment désagréable
00:56:00je lui ai envoyé un mot
00:56:01pour lui dire
00:56:01malgré nos différences
00:56:03sur le Moyen-Orient
00:56:04ou sur Israël
00:56:05cette lettre
00:56:06n'est pas de moi
00:56:07il m'a répondu
00:56:08en me disant
00:56:09quand tu veux
00:56:09on se voit
00:56:10pour discuter du conflit
00:56:11mais je n'ai pas besoin
00:56:12de le voir
00:56:13pour discuter du conflit
00:56:14je sais
00:56:15je sais sa position
00:56:17sa position
00:56:18est
00:56:18de s'opposer à Israël
00:56:21pour exister
00:56:21internationalement
00:56:23et peut-être
00:56:24qu'il considère
00:56:25que c'est dans
00:56:25l'intérêt de la France
00:56:27d'avoir de bonnes relations
00:56:28avec le Qatar
00:56:29l'Arabie Saoudite
00:56:30c'est eux qui achètent
00:56:32finalement
00:56:32les Airbus
00:56:34c'est eux qui achètent
00:56:35les armes
00:56:36c'est pas Israël
00:56:37Israël n'a pas
00:56:38grand chose à offrir
00:56:39sinon
00:56:40disons
00:56:41une alliance
00:56:42contre le terrorisme
00:56:43islamiste
00:56:45et
00:56:46être en ligne de front
00:56:49pour l'Occident
00:56:52mais sinon
00:56:53financièrement
00:56:54et à l'ONU
00:56:56je sais pas combien
00:56:57il y a d'États arabes
00:56:58il y a
00:56:58un milliard et demi
00:57:00de musulmans
00:57:00il y a 15 millions
00:57:01de juifs
00:57:02donc
00:57:02parfois
00:57:04si on ne considère pas
00:57:05à long terme
00:57:06les intérêts de la France
00:57:07c'est-à-dire
00:57:08de combattre
00:57:09l'islamisme radical
00:57:10de rester
00:57:11pour un temps
00:57:12en tous les cas
00:57:13à moyen terme
00:57:14parce que le long terme
00:57:15on sait jamais
00:57:16ce qui peut arriver
00:57:16il peut y avoir
00:57:17une météorite géante
00:57:18comme celle des dinosaures
00:57:19mais au moins
00:57:20à moyen terme
00:57:21de rester
00:57:22sur notre identité nationale
00:57:24qu'elle ne change pas
00:57:25trop vite
00:57:26et bien si on ne considère
00:57:28pas ça
00:57:28et bien on voit
00:57:29les intérêts immédiats
00:57:30c'est-à-dire
00:57:31les monarchies
00:57:33du Moyen-Orient
00:57:37le Qatar
00:57:38l'Arabie Saoudite
00:57:39on a bien compris
00:57:40ok
00:57:41voilà
00:57:41merci Arnaud
00:57:42voilà
00:57:43merci à vous
00:57:45merci
00:57:45d'être venu intervenir
00:57:47aujourd'hui
00:57:47on rappelle que vous êtes
00:57:48avocat et écrivain
00:57:49et que vous nous avez
00:57:50bien éclairé sur ce sujet
00:57:52restez avec nous
00:57:54votre voix compte
00:57:55sur Sud Radio
00:57:55vous le savez
00:57:56dans un instant
00:57:57vous allez pouvoir
00:57:58entendre nos vraies voix
00:57:59et leur tour de table
00:58:00à tout de suite
00:58:01Sud Radio
00:58:0117h-19h
00:58:03Judith Belair
00:58:04Frédéric Brindel
00:58:05jusqu'à présent
00:58:06tout allait bien
00:58:07puisqu'ils intervenaient
00:58:08dans un débat
00:58:09que nous mettions
00:58:10là comme ça
00:58:11devant vous
00:58:11les auditeurs de Sud Radio
00:58:12mais maintenant
00:58:13nos vraies voix
00:58:14vous allez les écouter
00:58:15vous proposer
00:58:16leur sujet
00:58:17Samuel Bauton
00:58:18d'un côté
00:58:18expert en communication
00:58:19et puis Corinne Tapirot
00:58:20conseillère d'arrondissement
00:58:22à Paris
00:58:22et présidente de l'Observatoire
00:58:23des parents et de l'école
00:58:2418h31
00:58:25le tour de table
00:58:26devrait avoir
00:58:26Buenas tardes
00:58:28Samingo
00:58:28une petite blagounette
00:58:30tiens qu'on m'a raconté
00:58:30ce week-end
00:58:31mais non
00:58:31qu'est-ce que c'est
00:58:32qu'une douche sans eau
00:58:33je ne sais même plus
00:58:34bah une douche
00:58:35j'ai rien compris
00:58:37le tour de table
00:58:38de l'actualité
00:58:39alors Samuel Bauton
00:58:41ça tombe bien
00:58:41parce que moi
00:58:41je vais bien comprendre
00:58:43ce que vous avez raconté
00:58:43la WWE
00:58:44vient d'arriver en France
00:58:46pour une semaine
00:58:46qui s'annonce historique
00:58:47tant économiquement
00:58:48que sur le plan
00:58:48de divertissement
00:58:49c'est une entreprise
00:58:50qui est étroitement liée
00:58:51au président américain
00:58:52c'est du catch
00:58:52tout à fait
00:58:53Zara qui est le petit prince
00:58:55vous n'avez pas connu
00:58:55vous étiez trop jeune
00:58:56alors déjà
00:58:58je voulais vous prévenir
00:58:59cette cascade
00:58:59va être réalisée
00:59:00par un professionnel
00:59:01s'il vous plaît
00:59:02ne faites pas ça chez vous
00:59:03c'est le message
00:59:04d'introduction
00:59:05de la WWE
00:59:05depuis des années
00:59:06donc le catch
00:59:07une discipline
00:59:08en couleur
00:59:09scénarisée aussi
00:59:09avec une bonne dose
00:59:11de violence
00:59:11quelques noms connus
00:59:12Hulk Hogan
00:59:13qui nous a quitté
00:59:13il n'y a pas longtemps
00:59:14The Rock
00:59:14Batista
00:59:15John Cena
00:59:15Stone Cold
00:59:16tous passés par le cinéma
00:59:17et en France
00:59:18c'est super connu
00:59:19c'est super connu
00:59:21que des gros noms
00:59:22mais oui c'est super connu
00:59:23Dwayne The Rock Johnson
00:59:24Dwayne The Rock
00:59:25bien sûr
00:59:25Dwayne on sait qui c'est
00:59:27donc en France
00:59:27et Pete Wanshon
00:59:28il est toujours bien
00:59:29Pete Wanshon
00:59:30je ne sais pas qui
00:59:31c'est pas
00:59:31mais par contre
00:59:33Dwayne Johnson
00:59:33il fait des très jolies vidéos
00:59:34où il se fait maquiller
00:59:35par ses filles
00:59:35il est ravissant
00:59:36donc tout ça pour vous dire
00:59:41ramenez ça en France
00:59:42avec au début des années 2000
00:59:43la génération MT1 Catch Attack
00:59:45et on va bientôt rentrer
00:59:46dans l'ère génération Netflix
00:59:48pourquoi ?
00:59:48parce que la WWE
00:59:49a signé un accord de diffusion
00:59:51avec la plateforme
00:59:52et notamment pour la France
00:59:53à partir de 2026
00:59:54et enfin
00:59:55vous parlez finalement
00:59:56de la France
00:59:56pourquoi ?
00:59:57parce que c'est peut-être
00:59:58le seul moment
00:59:59où les américains
01:00:00nous regardent en vieux
01:00:00par rapport à notre public
01:00:01par rapport à nos chiffres économiques
01:00:03vis-à-vis de cette fédération
01:00:04quand la WWE
01:00:05est venue l'année dernière
01:00:06ça a été à peu près
01:00:072,5 millions d'euros
01:00:09de chiffre d'affaires
01:00:10sur deux shows
01:00:11avec des records
01:00:12qui ont été battus
01:00:12pour des salles
01:00:13de taille moyenne
01:00:14et enfin
01:00:15tout ça pour dire
01:00:16qu'il y a énormément
01:00:17d'enjeux politiques
01:00:18à la WWE
01:00:19pourquoi ?
01:00:20parce qu'il se trouve
01:00:20que la femme
01:00:21du fondateur de la fédération
01:00:23a été ministre
01:00:24de l'éducation
01:00:24de Donald Trump
01:00:25que Donald Trump
01:00:25en son temps
01:00:26est monté lui-même
01:00:27sur le ring
01:00:27il a une tête de catcheur
01:00:28en plus
01:00:29il était bien représenté
01:00:30à l'époque
01:00:31et il a rasé la tête
01:00:31du fondateur
01:00:32de la WWE
01:00:33bref
01:00:34c'est devenu
01:00:34un passage obligé
01:00:35dans la pop culture
01:00:36je pense à Logan Paul
01:00:37et Eric Chospied
01:00:38pour les influenceurs
01:00:39je pense à Trévis Scott
01:00:40et Bad Bunny
01:00:40qui sont eux-mêmes
01:00:41montés sur le ring
01:00:42et John One Shoot
01:00:43Trévis Scott
01:00:44il est monté sur le ring
01:00:46en talon ou pas ?
01:00:47non en basket
01:00:48d'ailleurs il va peut-être
01:00:49passer de Nike à Adidas
01:00:50bientôt
01:00:51mais c'est une autre histoire
01:00:52on ne nous dit pas
01:00:52il faut dire une troisième marque
01:00:53et Pima
01:00:54bref
01:00:56la WWE
01:00:56c'est une machine à cage
01:00:57dans le groupe TKO
01:00:58en 2023
01:00:59c'est 383 millions d'euros
01:01:00de chiffre d'affaires
01:01:02et en France
01:01:03on s'apprête à battre un record
01:01:05avec les deux shows
01:01:05qui nous attendent
01:01:06à la Défense Arena
01:01:09c'est dimanche
01:01:11ce qu'on appelle un PLE
01:01:12donc un pay per view
01:01:13c'est un show majeur
01:01:14et après vous aurez
01:01:15un show hebdomadaire
01:01:16qui aura lieu le lendemain
01:01:17et vous-même
01:01:17vous faites du catch ?
01:01:18j'en faisais avec mes petits frères
01:01:20quand j'étais jeune
01:01:20c'était mon paston
01:01:21on avait même une échelle
01:01:23et une ceinture
01:01:23accrochées au plafond
01:01:24moi je préfère ça
01:01:25au MMA
01:01:26je trouve que le message
01:01:27le catch il ne se bat pas vraiment
01:01:28c'est que du spectacle
01:01:30oui c'est du spectacle
01:01:32c'est bien
01:01:33et bien puisque
01:01:34je vous ai apostrophé
01:01:36ma chère Corinne
01:01:37vous allez pouvoir
01:01:38nous parlez-vous
01:01:40de la baignade
01:01:40mais alors dans la Seine
01:01:41vous l'avez fait
01:01:42la baignade dans la Seine ?
01:01:43alors je ne peux pas
01:01:44faire la baignade dans la Seine
01:01:45parce que normalement
01:01:46pour nager dans la Seine
01:01:47il faut être un nageur
01:01:48confirmé
01:01:48il y a des piscines organisées
01:01:51il faut avoir un test
01:01:52avoir passé un test
01:01:53etc
01:01:53que je ne réussirai pas
01:01:55évidemment
01:01:55et puis de toute façon
01:01:57je ne mettrai pas un pied
01:01:58dans l'eau
01:01:58vu la couleur qu'elle a
01:02:00on n'a pas peur
01:02:00d'avoir des maladies de peau
01:02:01un peu comme
01:02:02il paraît qu'il y a eu
01:02:03zéro malade
01:02:04il y a eu 100 000 baigneuses
01:02:05et baigneurs
01:02:06d'abord il y a eu
01:02:08100 000 baigneurs
01:02:09et baigneuses
01:02:09c'est pas tout à fait exact
01:02:11on a comptabilisé
01:02:12100 000 passages
01:02:13c'est-à-dire qu'on a
01:02:14comptabilisé
01:02:15et les baigneurs
01:02:16et les visiteurs
01:02:18admettons
01:02:19on peut quand même
01:02:20considérer
01:02:21que depuis
01:02:21l'ouverture
01:02:22de cette baignade
01:02:23elles ont été fermées
01:02:25pratiquement la moitié
01:02:26du temps
01:02:26donc ce qui est quand même
01:02:28inquiétant
01:02:28il a fallu mettre
01:02:30de l'acide performique
01:02:32pour purifier l'eau
01:02:33en cours de route
01:02:34parce qu'on n'arrivait pas
01:02:35à en venir à bout
01:02:36on s'est retrouvé
01:02:37avec des hydrocarbures
01:02:38dans l'eau
01:02:39qu'il fallait
01:02:40enlever
01:02:42transformer
01:02:42ça a été extrêmement compliqué
01:02:45moi je trouve ça
01:02:46extrêmement incroyable
01:02:47quand on sait
01:02:48qu'on a dépassé
01:02:491 milliard 400 000
01:02:50pour rendre
01:02:51cette scène
01:02:53baignable
01:02:54entre guillemets
01:02:54si tant est que ce mot
01:02:55existe
01:02:56sans compter
01:02:57les spots
01:02:58dont vous parlez
01:02:59qui sont disséminés
01:03:00un petit peu partout
01:03:01on a construit
01:03:02quelque chose
01:03:03on a élaboré
01:03:04un spot
01:03:05au Bramari
01:03:06que l'on va
01:03:07supprimer
01:03:08parce qu'on ne s'était pas
01:03:09aperçu
01:03:09qu'il y avait
01:03:09un petit peu
01:03:11de trafic fluvial
01:03:12et que ça allait être
01:03:12un tout petit peu
01:03:13embêtant
01:03:14donc tout va
01:03:15à volo
01:03:16je veux juste rappeler
01:03:17puisque ça s'est décidé
01:03:18beaucoup d'entrées quand même
01:03:2023 500 entrées
01:03:21en une semaine
01:03:21au pic du mois d'août
01:03:22oui au pic du mois d'août
01:03:24mais enfin bon
01:03:25c'est Paris
01:03:25il y a quand même du monde
01:03:26il y a des touristes
01:03:27il y avait beaucoup
01:03:28de curieux aussi
01:03:30donc je veux quand même
01:03:31juste rappeler
01:03:32qu'en Conseil des ministres
01:03:33aujourd'hui
01:03:33il y a quand même
01:03:33une décision
01:03:34qui a été prise
01:03:35de la plus haute importance
01:03:36ne partez pas
01:03:38au week-end
01:03:39les 15 et 22 mars
01:03:402026
01:03:41ce sont les élections
01:03:42municipales
01:03:43et je vous invite
01:03:44à mettre fin
01:03:45à la gabagie financière
01:03:46de Paris
01:03:47merci
01:03:48c'est un appel
01:03:49au vote
01:03:50de l'opposition
01:03:51alors sachez
01:03:52qu'on a une très très bonne nageuse
01:03:54autour de la table
01:03:55c'est Judith Bélair
01:03:56qui se lève très tôt le matin
01:03:58et qui aligne
01:03:59les 50 mètres
01:04:00dans la piscine
01:04:01bon je les aligne
01:04:02je les aligne
01:04:0218 aller-retour
01:04:04l'autre fois
01:04:04oui
01:04:05hier
01:04:05on peut le dire
01:04:07moi je dis bravo
01:04:07c'est le cycliste
01:04:08qui dit ça
01:04:09il n'y a pas mieux
01:04:09que la piscine
01:04:10pour se détendre
01:04:11les amis
01:04:11moi j'ai d'autres idées
01:04:13mais bon
01:04:13si vous me dites
01:04:14voilà
01:04:16pardon
01:04:16je suis dans la radio
01:04:17on arrête
01:04:18c'est le coup de projecteur
01:04:19dans un instant
01:04:19et c'est parti
01:04:20près de 6 français sur 10
01:04:22veulent une discussion
01:04:23une dissolution plutôt
01:04:25et de nouvelles législatives
01:04:27selon un sondage IFOP
01:04:29oui c'est un absence révélateur
01:04:31près d'un sur deux jugent
01:04:33ce scénario inévitable
01:04:34alors que François Bayrou
01:04:35demanderait la confiance
01:04:37des députés
01:04:37le 8 septembre
01:04:38en cas de blocage
01:04:40persistant
01:04:41une majorité de français
01:04:42estime qu'Emmanuel Macron
01:04:43devra lui aussi
01:04:44quitter l'Elysée
01:04:45faites vos jeux
01:04:46vote de confiance
01:04:47nouveau premier ministre
01:04:48dissolution de l'Assemblée nationale
01:04:50destitution du président
01:04:52de la république
01:04:52la tendance nous dirigerait
01:04:54vers la troisième option
01:04:55d'où notre question
01:04:56sur le compte X de Sud Radio
01:04:57comme 63% des français
01:04:59êtes-vous pour
01:05:01la dissolution
01:05:01de l'Assemblée nationale
01:05:03et vous pouvez aussi
01:05:04nous appeler
01:05:04au 0826 300 300
01:05:06que vous soyez pour
01:05:07ou contre d'ailleurs
01:05:08pour en parler
01:05:09nous sommes avec
01:05:10Nicolas Gadoni
01:05:11qui est chargé d'études
01:05:11de Pôle Actualité
01:05:12et Politique de l'IFOP
01:05:13je rappelle que
01:05:14ce débat est organisé
01:05:15suite au sondage
01:05:17de l'IFOP
01:05:17bonsoir Nicolas
01:05:18bienvenue
01:05:19bonsoir Judith Beller
01:05:20bonsoir Frédéric Prandel
01:05:22bonsoir bonsoir
01:05:22bonsoir
01:05:23alors Nicolas
01:05:24est-ce que
01:05:25la démission
01:05:26d'Emmanuel Macron
01:05:27est vraiment
01:05:28un scénario
01:05:29envisageable
01:05:30en cas de dissolution
01:05:31sur cette question
01:05:33je vous dis
01:05:33je ne sais pas
01:05:34comment vous répondre
01:05:35en fait
01:05:35à l'essence
01:05:36où on n'est pas
01:05:37effectivement
01:05:37dans la position
01:05:38du président
01:05:39de la République
01:05:39par contre
01:05:40ce que je peux vous dire
01:05:41c'est que
01:05:41pour 68%
01:05:42des Français
01:05:43effectivement
01:05:44et la démission
01:05:46d'Emmanuel Macron
01:05:47c'était pas simplement
01:05:49en scénario envisageable
01:05:50mais en scénario souhaitable
01:05:51au cas où
01:05:53suite à des nouvelles
01:05:54élections législatives
01:05:55il n'y aurait pas
01:05:55de majorité à l'Assemblée
01:05:57merci beaucoup Nicolas
01:05:59pour ces informations
01:06:00précises
01:06:00vous restez avec nous
01:06:01on va pouvoir en discuter
01:06:02dans un instant
01:06:03pour le coup de projecteur
01:06:04il est 18h38
01:06:05sur Sud Radio
01:06:05à tout de suite
01:06:06Sud Radio
01:06:07votre attention
01:06:08est notre plus belle récompense
01:06:10Judith Belair
01:06:11Frédéric Brindel
01:06:12les deux vrais voix sont prêtes
01:06:14les deux vrais voix sont prêtes
01:06:15Samuel Bauton
01:06:16d'un côté
01:06:17Corinne Tapiron
01:06:18de l'autre
01:06:18tout à fait
01:06:2018h42
01:06:20c'est le coup de projecteur
01:06:21des vrais voix
01:06:22les vrais voix Sud Radio
01:06:24le coup de projecteur
01:06:25des vrais voix
01:06:26dissolution
01:06:27les Français disent oui
01:06:28selon un sondage IFOP
01:06:29sorti hier le 26 août
01:06:3163% d'entre eux
01:06:32veulent renvoyer l'Assemblée
01:06:33devant les électeurs
01:06:34près d'un sur deux
01:06:36pensent même
01:06:36que ce scénario
01:06:37est inévitable
01:06:38alors que François Bayrou
01:06:39jouera sa survie
01:06:40lors du vote de confiance
01:06:41du 8 septembre prochain
01:06:42le constat est brutal
01:06:4464% des Français
01:06:45estiment qu'un rejet
01:06:46du gouvernement
01:06:47signerait l'ingouvernabilité
01:06:48du pays
01:06:48et en cas de dissolution
01:06:50sans majorité claire
01:06:5168% jugent
01:06:52qu'Emmanuel Macron
01:06:53n'aurait plus d'autre choix
01:06:54que de démissionner
01:06:55autant dire
01:06:56que la rentrée politique
01:06:57s'annonce explosive
01:06:58l'idée d'une dissolution
01:07:00de l'Assemblée nationale
01:07:01tient donc la corde
01:07:03elle est souhaitée
01:07:04par tous les partis
01:07:04d'opposition
01:07:05qui grâce au retour
01:07:06aux urnes des électeurs
01:07:07ambitionneraient alors
01:07:08une majorité
01:07:09dans l'hémicycle
01:07:10mais évidemment
01:07:11c'est pas évident
01:07:11toutefois
01:07:12qu'ils y parviennent
01:07:13alors l'idée
01:07:14d'une dissolution
01:07:15résout-elle
01:07:15vraiment le problème
01:07:17nous vous posons la question
01:07:18et continuez d'y répondre
01:07:20sur le compte X
01:07:21de Sud Radio
01:07:21comme 63% des Français
01:07:24êtes-vous pour la dissolution
01:07:27de l'Assemblée nationale ?
01:07:29Vous dites pour l'instant
01:07:31et je vais vous donner
01:07:32précisément le résultat
01:07:35puisque ça traîne
01:07:36enchaîné Judith
01:07:37je vais vous le donner
01:07:38dans un instant
01:07:39Nous sommes avec Nicolas Gadoni
01:07:40qui est chargé d'études
01:07:41de Pôle Actualité
01:07:42et Politique de l'IFOP
01:07:43pour en parler
01:07:44alors Nicolas justement
01:07:45bon re-bonsoir
01:07:47quand je vous ai posé
01:07:50la question
01:07:50juste avant la coupure
01:07:51à savoir
01:07:52si la démission
01:07:53d'Emmanuel Macron
01:07:54est envisageable
01:07:55vous m'avez répondu
01:07:56par les 68%
01:07:57de Français
01:07:58qui disent
01:07:59que justement
01:07:59en cas de dissolution
01:08:02et de non-majorité
01:08:03à l'Assemblée
01:08:03Macron n'aurait plus
01:08:04d'autre choix
01:08:05que de démissionner
01:08:06Et si j'osais
01:08:0792%
01:08:08de nos auditeurs
01:08:09qui ont participé
01:08:10à la consultation
01:08:11souhaitent une dissolution
01:08:13de l'Assemblée nationale ?
01:08:15Nicolas
01:08:16Ce qu'on entend
01:08:17c'est un mécontentement
01:08:18généralisé
01:08:19et même carrément
01:08:20une inquiétude en fait
01:08:21Exactement
01:08:23comme vous le dites
01:08:24très justement
01:08:24effectivement
01:08:25cette inquiétude
01:08:25qui monte
01:08:26on le voit
01:08:27les principaux sentiments
01:08:29associés à la France
01:08:29par nos répondants
01:08:31en fait
01:08:31c'est l'inquiétude
01:08:32suivie par la colère
01:08:34une colère qui monte
01:08:34en fait
01:08:35qui monte des 6 points
01:08:36par rapport à juillet 2025
01:08:38et des sentiments
01:08:39qu'on pourrait considérer
01:08:40comme positifs
01:08:41c'est-à-dire l'espoir
01:08:42et la fierté
01:08:42qui baissent
01:08:43dans les deux cas
01:08:44donc effectivement
01:08:45une situation
01:08:46qui semble
01:08:48assez critique
01:08:49des Français
01:08:50de plus en plus
01:08:51en criés
01:08:51des Français
01:08:52de plus en plus
01:08:53en colère
01:08:53et des Français
01:08:54dans ce sens
01:08:55c'est très intéressant
01:08:56des plus en plus
01:08:56prêts à
01:08:58comme on dit
01:08:59à l'époque
01:09:00francher l'énoverdian
01:09:01c'est-à-dire
01:09:01voilà
01:09:02soutenir
01:09:03une dissolution
01:09:04de l'Assemblée
01:09:05et retourner
01:09:07en vote
01:09:07en vote
01:09:08qui
01:09:08par contre
01:09:09n'aura pas
01:09:11effectivement
01:09:12on ne sait pas
01:09:12quel type
01:09:13de résultat
01:09:14effectivement
01:09:15donnera
01:09:16c'est-à-dire
01:09:16qu'en vote
01:09:17aujourd'hui
01:09:18n'assure pas
01:09:19et on l'avoue
01:09:20en fait
01:09:20dans des enquêtes
01:09:21électorales
01:09:22qui ont lieu
01:09:22les mois précédents
01:09:23en fait
01:09:24une gouvernabilité
01:09:26Bon
01:09:26alors
01:09:27Corinne Tapirot
01:09:28évidemment
01:09:29les Français
01:09:30sont pour
01:09:31je dis évidemment
01:09:32parce que les chiffres
01:09:33le disent
01:09:33l'objectif
01:09:35c'est de sortir
01:09:36de cette impasse
01:09:36politique
01:09:37parce que rien
01:09:38ne peut être
01:09:38voté
01:09:40simplement
01:09:41rien ne dit
01:09:42que si on y repasse
01:09:42aux urnes
01:09:43il va y avoir
01:09:44une majorité
01:09:45Là moi
01:09:46j'ai vu
01:09:46quelques projections
01:09:47qui semblent
01:09:49ne pas donner
01:09:49une majorité claire
01:09:50il va y avoir
01:09:51de grands blocs
01:09:52et des blocs satellites
01:09:53qui seront
01:09:54un peu plus
01:09:55que satellites
01:09:55Il y a 221 pour le RN
01:09:56120 pour la République En Marche
01:09:59LR se maintient
01:10:00à 54 à peu près
01:10:01et le NFP
01:10:03dans une configuration
01:10:03NFP
01:10:04auquel je ne crois pas
01:10:05161
01:10:06Donc il y a 264 voix
01:10:07contre 1
01:10:08pour le savoir quand même
01:10:09Et en fait
01:10:09on aura
01:10:11le même cas de figure
01:10:12La difficulté
01:10:14c'est peut-être
01:10:15de se poser la question
01:10:16alors
01:10:16je comprends
01:10:17la colère
01:10:18parce que
01:10:19les sujets
01:10:19arrivent tardivement
01:10:20on n'a pas de budget
01:10:21mais la réalité
01:10:23c'est peut-être
01:10:23de poser
01:10:23ces gens-là
01:10:24ils ont été
01:10:25au fond
01:10:25ils ne peuvent pas
01:10:26s'entendre
01:10:26sur un programme
01:10:27Ils s'entendent
01:10:28sur quel programme ?
01:10:30Ils s'entendent
01:10:30sur des textes
01:10:31qui arrivent
01:10:32Le budget
01:10:33on n'a pas pu
01:10:34avancer sur le sujet
01:10:35d'ailleurs
01:10:35c'est l'entière responsabilité
01:10:37de Bayrou
01:10:38à mon sens
01:10:38parce qu'il a
01:10:39beaucoup traîné
01:10:40en discussion
01:10:41avant d'aboutir
01:10:42à quelque chose
01:10:43je pense qu'on aurait pu
01:10:44aller beaucoup plus vite
01:10:45faire peut-être
01:10:46davantage de concessions
01:10:47moins d'esbrouffer
01:10:48plus de véritables économies
01:10:50pour ce qu'il y a
01:10:51de la démission
01:10:52du président de la république
01:10:53il a clairement répondu
01:10:54qu'il avait été élu
01:10:55pour présider
01:10:56et qu'il présiderait
01:10:57jusqu'au bout
01:10:57dont acte
01:10:59pour ce qui est
01:11:00de la dissolution
01:11:01mais c'est quand même
01:11:01un vrai problème
01:11:02parce que si l'Assemblée
01:11:03est aussi ingouvernable
01:11:04donc non alors
01:11:05non mais c'est pas ça
01:11:06c'est qu'on attend
01:11:07encore un an
01:11:08c'est encore une année
01:11:10de blocage
01:11:11qui approche
01:11:13très dangereusement
01:11:14des élections présidentielles
01:11:15d'ailleurs
01:11:15Samuel Botton
01:11:17le PS
01:11:17vous savez ce qu'il ne veut pas
01:11:19il ne veut pas
01:11:19d'un retour du nouveau
01:11:20Front Populaire
01:11:20avec LFI
01:11:21ce n'est pas une bonne nouvelle
01:11:22c'est une très bonne nouvelle
01:11:23et c'est ce qui aurait dû
01:11:24être fait dès le début
01:11:25ou alors discuter au moins
01:11:27avec certaines personnalités
01:11:28de LFI
01:11:28de Ruffin à Garrido
01:11:30n'aurait pas posé problème
01:11:31mais pour tout le reste
01:11:32de cette frange
01:11:33il n'y a malheureusement
01:11:34pas d'accord
01:11:35qu'il soit possible
01:11:36en âme et conscience
01:11:37après
01:11:37est-ce que c'est une bonne nouvelle
01:11:39parce que ça veut dire
01:11:40qu'il y aura encore moins
01:11:41de possibilité
01:11:41d'avoir une majorité
01:11:43mais je pense que le PS
01:11:44il l'a montré
01:11:44pendant les européennes
01:11:45et dans une bonne dynamique
01:11:46et a les moyens
01:11:47de tenir la dragée haute
01:11:48voire de faire jeu égal
01:11:49avec la France insoumise
01:11:51sur cette élection
01:11:52ça ne sera pas forcément
01:11:52un problème
01:11:53après sur la question
01:11:54d'une dissolution
01:11:55malgré les chiffres
01:11:57qui sont avancés
01:11:57je ne pense pas
01:11:58qu'elle soit souhaitable
01:11:59on fait une dissolution
01:12:00pour amener de la clarté
01:12:01et là je pense
01:12:02qu'on va amener
01:12:02beaucoup plus de confusion
01:12:04aujourd'hui
01:12:04la question
01:12:06de la démission
01:12:07d'Emmanuel Macron
01:12:08elle n'est pas sur la table
01:12:10comme vous l'avez dit
01:12:10il va présider
01:12:11jusqu'au dernier quart d'heure
01:12:12donc finalement
01:12:12il nous laisse quand même
01:12:14un peu de marge
01:12:14avec ce dernier quart d'heure
01:12:15qu'il nous offre
01:12:16et j'ai envie de vous dire
01:12:18il y a aussi une autre échéance
01:12:19très importante
01:12:20qui arrive
01:12:20que Corinne a évoquée précédemment
01:12:21c'est les municipales
01:12:23et il ne faudrait pas
01:12:23qu'une dissolution
01:12:24vienne court-circuiter
01:12:26tout le travail
01:12:26qui va devoir être fait
01:12:27par les différents élus
01:12:28qui vont se présenter
01:12:29donc vous n'êtes pas pauvres
01:12:29non pas du tout
01:12:30je pense qu'à un moment
01:12:31c'est aux députés
01:12:32de se mettre en responsabilité
01:12:34de se regarder dans un miroir
01:12:35et de se dire
01:12:35on va aller bosser ensemble
01:12:36et j'ai une solution
01:12:37très simple
01:12:38il vous reste 3 ans à faire
01:12:40vous prenez 5 sujets
01:12:41pouvoir d'achat
01:12:42éducation
01:12:42écologie
01:12:43emploi
01:12:44et un dernier
01:12:45que je vous laisserai choisir
01:12:46santé peut-être
01:12:46santé
01:12:47et vous vous mettez
01:12:49en ordre de marche là-dessus
01:12:50vous faites un gouvernement
01:12:51d'affaires courantes
01:12:51parce qu'on ne pourra pas
01:12:52faire plus que ça
01:12:53et je pense qu'aujourd'hui
01:12:54la clé réside
01:12:55soit dans la nomination
01:12:56pour s'en débarrasser
01:12:58par la suite
01:12:59d'une personne de gauche
01:13:00afin qu'on puisse définitivement
01:13:01court-circuiter LFI
01:13:02et dire
01:13:02voilà
01:13:03on vous a donné
01:13:04vous avez été censuré
01:13:04merci au revoir
01:13:05et après il faut basculer
01:13:06sur une personne
01:13:07issue de la société civile
01:13:08Nicolas Gadoni
01:13:09qu'est-ce qui se dit
01:13:10je rappelle que
01:13:12vous êtes chargé d'études
01:13:14au pôle
01:13:14actualité
01:13:16et politique
01:13:16de l'IFOP
01:13:17qu'est-ce qui se dit
01:13:18en cas
01:13:19de dissolution
01:13:20de l'Assemblée nationale
01:13:21parce que là
01:13:22il y a des chiffres
01:13:23qui ont été donnés
01:13:23notamment par Samuel Botton
01:13:24est-ce que ça peut être
01:13:26regérable
01:13:27si on repasse aux urnes
01:13:29effectivement
01:13:30alors si on passe aux urnes
01:13:32la question c'est
01:13:33est-ce que
01:13:33comme on disait avant
01:13:34il y aura une nouvelle majorité
01:13:35vous l'avez bien évoqué
01:13:36effectivement
01:13:37et il n'y a pas de majorité
01:13:39qui aujourd'hui
01:13:41semble être imposée
01:13:42donc on se retrouverait
01:13:44dans une situation
01:13:44similaire à celle d'aujourd'hui
01:13:46donc en fait
01:13:47dans une situation
01:13:48de non-gouvernabilité
01:13:49les problèmes
01:13:49c'est que
01:13:50dans cette situation
01:13:50de non-gouvernabilité
01:13:51c'est exactement
01:13:52cette situation
01:13:54de non-gouvernabilité
01:13:54qui a engénéré
01:13:55l'enquêtou
01:13:56de la colère
01:13:56le désespoir
01:13:57en fait
01:13:58et même
01:13:58d'une certaine manière
01:13:59le
01:14:00comment dire
01:14:01la déchéance progressive
01:14:03des citoyens
01:14:05face aux institutions nationales
01:14:07et c'est quelque chose
01:14:08qu'on mesure
01:14:08sur plein de indicateurs
01:14:10en fait
01:14:10l'incapacité de l'Etat
01:14:12à prendre en charge
01:14:13les besoins des citoyens
01:14:14en viant
01:14:15de le présenter
01:14:15récemment
01:14:16en fait
01:14:17et en enquête
01:14:18portant sur les réindications
01:14:21régionalistes
01:14:22on voit très bien
01:14:23qu'il y a de plus en plus
01:14:24de personnes
01:14:24qui demandent
01:14:25une dévolution
01:14:26du pouvoir
01:14:26de l'Etat central
01:14:27aux pouvoirs régionaux
01:14:29parce que
01:14:30l'Etat central
01:14:31ne semble pas
01:14:32plus être en mesure
01:14:33de prendre en charge
01:14:34les besoins des citoyens
01:14:34donc ça c'est une option
01:14:36ça c'est une option
01:14:37ça c'est une option
01:14:39effectivement
01:14:39c'est une option
01:14:40qui pour les coups
01:14:41en fait
01:14:41serait à envisager
01:14:43en cas de crise
01:14:44institutionnelle majeure
01:14:46par contre
01:14:46en cas de dissolution
01:14:48en fait
01:14:48et donc
01:14:50de retourne aux urnes
01:14:51ce qu'on voit
01:14:52c'est qu'effectivement
01:14:53comme on disait avant
01:14:54effectivement
01:14:54il n'y a pas
01:14:57pour les français
01:14:58d'autre voie possible
01:14:59s'il n'y a pas
01:15:00de majorité
01:15:01qu'une démission
01:15:02du président de la république
01:15:03ce qui ouvrirait
01:15:03en saison
01:15:04en stabilité majeure
01:15:05parce qu'il y aurait
01:15:06comme vous disiez
01:15:07justement maintenant
01:15:07en fait
01:15:08une élection
01:15:10municipale
01:15:11qui s'approche
01:15:12une élection
01:15:13législative
01:15:14une élection
01:15:16présidentielle
01:15:16engendrée
01:15:17par l'émission
01:15:17du président de la république
01:15:18et on éventuelle
01:15:19voilà
01:15:19élection législative
01:15:21bref c'est la galère
01:15:22voilà
01:15:22merci beaucoup
01:15:23Nicolas Gadonier
01:15:24on rappelle que vous êtes
01:15:24chargé d'études
01:15:25pôle actualité
01:15:26politique de l'IFOP
01:15:27merci pour votre participation
01:15:28à notre coup de projecteur
01:15:30aujourd'hui
01:15:30merci Corinne Tapirot
01:15:31merci beaucoup
01:15:32merci Samuel Botton
01:15:34merci à tous
01:15:35et puis à demain
01:15:36merci à Julien Delmas
01:15:37notre réalisateur
01:15:38à toute l'équipe aussi
01:15:39voilà
01:15:40les infos
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01:15:43Paloris
01:15:44c'est parti
01:15:45c'est parti
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