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  • il y a 3 heures
Valérie Mousseeff, directrice du centre pénitentiaire de Baie-Mahault, a évoqué le cas des évadés de la prison de Dijon et s'est exprimée à ce sujet. Selon elle, les détenus ne vivent pas en cavale en raison des nombreuses contraintes qui existent.

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Transcription
00:00C'est très romanesque et ce sont des histoires qui font les histoires de la prison,
00:03les histoires d'évasions souvent, ça passionne absolument tout le monde.
00:06Ce qui est sûr, c'est que c'est la première de l'année sous ce format-là.
00:10Et moi, dans mon expérience et dans mon témoignage, en fait, c'est quelque chose de très rare.
00:14C'est-à-dire que les évasions aujourd'hui sont des évasions de permission de sortir,
00:17comme on a vu il n'y a pas longtemps, ou du quartier de semi-liberté, ou de brassants électroniques.
00:21C'est très rare sous ce format finalement, un peu exceptionnel.
00:24Et d'ailleurs, on les retrouve toujours.
00:25La preuve, on vient d'en retrouver un, on retrouvera l'autre parce que...
00:28C'est le plus dangereux, l'autre, à priori, sur le papier.
00:30Oui, mais en fait, même Ferrara, les plus dangereux, regardez Mohamed Amra,
00:34les plus dangereux ont toujours été retrouvés parce qu'en fait, on ne vit pas en cavale.
00:38Une cavale, ça coûte cher, il faut des moyens.
00:40Oui, tout à fait.
00:41Et comme je le dis dans mon témoignage, en fait, il n'y a qu'une seule façon de sortir de la prison,
00:45c'est par la grande porte, parce que c'est comme ça qu'on est libre.
00:47Sinon, en cavale, on est pire qu'en prison.
00:49On est dans un trou, on ne peut pas servir ses cartes bleues, on ne peut pas servir de son téléphone.
00:52On doit mettre une croix sur sa famille, ce n'est pas possible.
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada
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