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Avec Régis Mailhot

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Transcription
00:01Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
00:05Bonjour mon cher Régis.
00:07Bonjour Maxime, bonjour à tous.
00:09Quelle semaine cette semaine, exceptionnelle même.
00:11Et on n'est que vendredi.
00:12On a encore doublé.
00:1420 ans de marine, jamais vu une tempête pareille.
00:17Je suis épuisé, on est début octobre, mais on ressentit, je suis déjà en décembre de l'année prochaine.
00:22Alors j'ai fait le calcul, le temps que je finisse cette chronique,
00:25non seulement Macron aura peut-être nommé un Premier ministre, mais il aura peut-être déjà démissionné finalement.
00:30Oui c'est ça, sachant que le compte à rebours est totalement lancé, ça devrait être avant la fin de la journée.
00:35La fumée blanche.
00:36Fumée blanche, Premier ministre sous 12h, on est tous au taquet.
00:39Manon l'a commandé sous Amazon Prime, livraison express à Matignon.
00:43Il le déballe, il l'essaie, il le renvoie avant un mois, comme ça il reste éligible au retour gratuit.
00:49C'est pratique.
00:49Alors moi il y a un mois, vous vous rappelez, je disais à ce micro que Matignon c'était devenu un hôtel de passe.
00:53J'avais tort, c'est bien plus le bordel dans n'importe quelle barre à hôtesse de la Yonkera.
00:58Là-bas au moins, même si le personnel tourne, la clientèle repart satisfaite.
01:03Et parmi tout ça, il y a quand même un nom qui ressort, peut-être au point d'être nommé une deuxième fois,
01:08c'est le nom de Sébastien Lecornu.
01:10Oh Sébastien Lecornu, son gouvernement aura tenu 12h, 12h, c'est pas un gouvernement, c'est un coup d'un soir.
01:16On n'a même pas eu le temps de le détester, ça c'est un concept.
01:24C'est-à-dire qu'on a dit au revoir à des gens à qui on n'avait jamais dit bonjour.
01:2912h, 12h, c'est rien, c'est la durée d'un apéro en Bretagne.
01:34Sachant que clairement, là, ce à quoi on assiste, c'est une sorte de très très long running break.
01:38Oui, exactement. Alors que je résume quand même, parce que dimanche soir, après un mois d'intenses réflexions,
01:43on nous promettait un souffle nouveau, un gouvernement de rupture, paf, Elisabeth Borne.
01:47Ça, c'est une rupture d'anévrisme.
01:51Le retour de la momie accompagnée de tout le cimetière.
01:54C'est pas un remaniement, c'est une exhumation, tu vois.
01:57C'est une photo de classe de redoublante.
01:59Comme aurait dit Chirac, this is the provocation.
02:02Et au cœur de la crise, il y en a deux qui ont le même nom, c'est le ministre de l'Intérieur et l'éphémère Premier ministre,
02:07c'est-à-dire les deux Bruno.
02:08Ah, les deux Bruno. Le déclencheur.
02:10Le retour de Bruno Le Maire, le maire y met des renflements bruns.
02:15L'homme qui a ruiné la France, nos méchefs des armées.
02:19Alors ça, ça a énervé.
02:20Autant apprendre tout de suite à dire capituler en russe.
02:23Et là, pour lancer la lettre, LFI, non, c'est Bruno Retaïlo,
02:28le premier figue de France qui devient le black bloc de la Macronie.
02:31C'est génial.
02:32Parce que Bruno Retaïlo n'était pas au courant
02:35parce que le maire n'a pas réussi à le joindre au téléphone.
02:38Si je comprends bien, la Ve République a failli s'effondrer
02:41à cause d'un appel manqué entre deux Bruno.
02:44Voilà comment va finir le pays.
02:46Pas avec un coup d'État, mais avec un coup de fil raté.
02:48Raté, c'est vraiment le mot qui leur va le mieux.
02:51Ça, c'est sûr.
02:52Et puis, il y a eu quand même l'interview du Premier ministre
02:54sur France 2 lors du GT.
02:56Et ça, c'était grand moment, vous l'avez vu.
02:58Et bien, comme Léa Salamé, je suis resté sans voix.
03:03Il a quand même osé dire, je crois qu'un chemin étroit est possible.
03:07Ça, c'est formidable.
03:09C'est exactement ce que m'a dit mon urologue
03:11lors de mon dernier examen de la prostate.
03:15Il y a quand même une solution sur la table, mon cher Régis.
03:17On n'arrive pas à s'en dépatouiller, c'est la dissolution.
03:19Alors, plus personne n'en veut maintenant.
03:20Tout le monde a peur de perdre son petit siège.
03:23La dissolution pour Renaissance, c'est un enterrement.
03:25On ne va pas se mentir, la seule chance de remplir une ure qu'ils aient,
03:28c'est de se faire incinérer.
03:32Et au milieu de ça, quand même, il y a Elisabeth Porn,
03:34qui est là, qui s'accroche, qui ne lâche rien.
03:36Ah, la Sainte Rita du 49-3.
03:38Pour sauver son CDD, elle abandonne la réforme des retraites.
03:42En gros, c'est Bannater qui réhabilite la guillotine
03:44pour garder une tasse de parking.
03:46C'est-à-dire, on connaît maintenant le prix d'un poste de ministre,
03:49c'est 10 milliards de dettes pour les générations futures.
03:52Mais ça y est, peut-être qu'on va avoir une lueur d'horizon
03:54avec la possibilité d'une cohabitation, peut-être ?
03:57Alors, tout le monde veut une cohabitation,
03:59mais personne ne veut dormir sur le clic-clac.
04:02Ça, c'est un grand classique.
04:03Et pendant ce temps-là, Emmanuel Macron se balade
04:07le long de la scène pour réfléchir.
04:10S'il avait sauté dedans, on aurait au moins gagné du temps.
04:13La signature de Régis Maillot, qu'on retrouve en tournée, toujours.
04:16Exactement, un peu partout en France, à Paris, au Théâtre des Deux Salles.
04:18Et à Lyon, le 13 novembre.
04:20Oui, dans la région lyonnaise, à Rieux-la-Pape, et dans ces coins-là.
04:23Je sais qu'on a beaucoup d'auditeurs de Sud Radio à Lyon.
04:26Exactement, la carte libre de Régis Maillot.
04:27Dans un instant, on va voir s'il lui aussi est libre,
04:30mais il a la réputation de l'être.
04:31Son surnom, le tonton flingueur.
04:32Hervé Marseille, le sénateur des Hauts-de-Seine,
04:34et président de l'UDI.
04:35Il fait partie des personnalités imminentes
04:38conviées par le président de la République à 14h30.
04:40Va-t-il y aller ?
04:41Était-ce une bonne idée de ne pas inviter le Rassemblement national ?
04:44Et plus largement, est-ce le rendez-vous de la dernière chance
04:46pour le président de la République avant dissolution ?
04:49On va lui poser toutes ses questions.
04:50Vous êtes sur Sud Radio, il est 8h14.
04:52A tout de suite.
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