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Guerre en Ukraine : «aujourd'hui, il y a une vraie opportunité de paix» estime X.Fedorova
Europe 1
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il y a 5 heures
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00:00
Est-ce qu'il pourrait bientôt y avoir la paix entre l'Ukraine et la Russie après quatre ans de guerre ?
00:06
Le Kremlin lui-même évoque un processus sérieux, je cite, en cours toujours, pour mettre fin à cette guerre en Ukraine.
00:13
Il va y avoir une visite de Steve Witkopf, le conseiller spécial de Donald Trump, à Moscou.
00:19
Vous y croyez-vous ? Vous êtes optimiste ?
00:21
Je reste optimiste et je reste toujours pour les solutions diplomatiques et pacifiques de ces conflits.
00:27
Mais malheureusement, ce qu'on voit depuis un moment, c'est que chaque initiative menée par Donald Trump
00:34
se trouvait dans un impasse à cause des refus, à mon avis, des refus des Européens et Zelensky.
00:43
Si on regarde ce qui est passé en 2022, quand Zelensky a refusé, on était très près.
00:49
Proche, après plusieurs tentatives et les échanges entre les Américains, les Russes et les Ukrainiens,
00:55
à chaque fois, il y a eu quelque chose qui ne plaisait pas.
00:58
Et aujourd'hui, on se trouve vraiment très proche de la paix.
01:00
Je pense que c'est une vraie opportunité.
01:04
On a les deux côtés qui disent que les points sont acceptables.
01:08
Ce qui compte vraiment, c'est cette nouvelle version de plaint qui trouve 19 points, je pense, aujourd'hui.
01:16
Est-ce que c'est quelque chose que la Russie va accepter ?
01:20
Parce que, selon notre information, c'est une fuite qu'il faut à Moscou la semaine prochaine.
01:24
Mais alors, justement, ce plan, il vient d'où, en fait ?
01:27
Il est signé par Donald Trump ou il est signé par Vladimir Poutine ?
01:30
Je pense que le plan n'est pas signé encore.
01:33
Vraiment, c'est le bas des échanges.
01:35
Les échanges que Donald Trump a eus avec Poutine à Alaska,
01:40
et après, les échanges qu'il y a eu avec chaque côté.
01:43
Sauf que, encore une fois, il y a un point qui n'est apparemment pas acceptable pour l'Ukraine,
01:50
c'est si Donbass devient russe.
01:52
Donc, l'Ukraine ne veut pas faire aucun sacrifice de territoire,
01:56
mais, de facto, c'est déjà le cas.
01:59
Donbass, c'est presque toutes les Donbass, c'est sous le contrôle, là aussi.
02:03
Et c'est ça, je pense que ce sera le point plus important et plus sensible dans les négociations.
02:08
Je vous ai posé la question, parce qu'il y a beaucoup de critiques et de débats, justement,
02:12
parce qu'on dit, et même aux Etats-Unis,
02:15
que ce plan a été murmuré à l'oreille de Donald Trump par Vladimir Poutine.
02:20
Moi, je ne pense pas.
02:21
Je pense qu'il y a les flexibilités qu'il a réussi à faire aussi pour avoir ces d'accord de paix.
02:28
Sauf que, pratiquement, la Russie est dans les situations de force aujourd'hui.
02:34
Généralement, la Russie pourrait dire non, on va continuer militairement,
02:37
et on va continuer de tenter nos objectifs.
02:40
Mais Poutine a dit, non, on est prêt de discuter, on est prêt pour la paix.
02:44
Donc, je pense que tous les côtés veulent la paix.
02:46
La question, est-ce que cette flexibilité est suffisante de deux côtés
02:51
pour qu'on puisse signer cet accord ?
02:53
Moi, j'ai regardé, écouté Ursula von der Leyen,
02:56
et encore une fois, il fait un discours où il dit
02:58
qu'absolument pas, on ne peut pas laisser la Russie gagner.
03:01
Pour eux, avoir un accord de paix aujourd'hui,
03:04
c'est en fait la victoire pour la Russie.
03:06
Parce qu'eux, ils cherchent les défaites stratégiques,
03:09
militairement et inconnement des Russies.
03:11
Mais parce que les Européens estiment aussi que,
03:13
et on en parlait déjà mardi d'ailleurs,
03:15
que l'Ukraine n'était pas un pays défait et vaincu.
03:20
Je pense qu'il n'y a pas le vainqueur.
03:23
Il n'y a pas de vainqueur.
03:24
Vous l'avez très bien dit.
03:25
Je pense que la situation, il faut regarder la situation réelle.
03:29
Aujourd'hui, on a la chance d'arrêter cette guerre,
03:31
arrêter les massacres.
03:32
C'est ce qu'il faut faire.
03:34
Sinon, je pense que la guerre va continuer.
03:36
L'Ukraine va perdre encore plus.
03:38
Encore plus de jeunes, jeunes vont mourir.
03:41
Et ça ne sert à rien.
03:43
Dans aucun cas, à mon avis,
03:45
l'Europe peut avoir cette défaite stratégique de la Russie.
03:49
Sans les États-Unis, en tous les cas,
03:51
et sans une globale guerre mondiale avec l'OTAN,
03:54
ce n'est pas possible.
03:54
La paix à n'importe quel prix, Jules Torres ?
03:58
Oui, mais c'est clair que quand on voit les 28 propositions du plan de paix,
04:03
ou plutôt la version allégée sur les 19,
04:05
c'est sûr qu'actuellement, c'est très avantageux pour la Russie.
04:08
Mais j'ai envie de vous dire,
04:10
c'est aussi normal,
04:11
parce qu'on voit bien que la situation est en train de se tasser en Ukraine,
04:14
que Volodymyr Zelensky est de plus en plus décrié,
04:16
et de plus en plus fragilisé,
04:18
notamment avec le scandale de corruption dont on avait parlé ici,
04:22
que sur le terrain, il perd du terrain justement tous les jours,
04:26
depuis maintenant trois ans, trois ans et demi.
04:30
Donc c'est évidemment très compliqué.
04:31
Donc là, la question pour Volodymyr Zelensky,
04:33
c'est est-ce qu'on signe la paix maintenant,
04:36
ou est-ce qu'on essaye de faire,
04:37
et c'est ce que souhaite la Commission européenne de Mme van der Leyen,
04:39
et même la coalition des volontaires d'Emmanuel Macron,
04:41
c'est de continuer la guerre,
04:43
mais au risque d'avoir encore plus de pertes.
04:45
Alors c'est vrai que dans ce plan de paix,
04:47
il y a des points qui, à mon avis,
04:49
vont être très peu appréciés par Volodymyr Zelensky.
04:52
Notamment le fait, par exemple, de réduire l'armée
04:54
de 800 000 à 600 000 hommes,
04:57
c'est évidemment très compliqué.
04:58
Le fait de reconnaître la légitimité russe sur la Crimée et le Donetsk,
05:03
c'est évidemment très compliqué.
05:04
Le fait, on l'a vu,
05:06
c'était une des conditions qui étaient dictées,
05:08
notamment par Donald Trump,
05:08
le fait qu'il n'y ait aucune adhésion de l'OTAN,
05:11
que ce soit inscrit dans la Constitution ukrainienne,
05:13
que l'Ukraine n'adhèrera pas à l'OTAN,
05:16
bon ben ça, c'est quelque chose qui va être très dur à accepter
05:18
pour les dirigeants ukrainiens.
05:21
Le fait qu'il n'y ait aucune troupe de l'OTAN
05:22
et que les chasseurs, notamment européens,
05:25
soient en Pologne et non pas en Ukraine,
05:26
ça, ça va être aussi quelque chose qui va être intéressant à suivre.
05:29
Donc on va avoir un bras de fer diplomatique dans les prochaines semaines.
05:33
La vraie question, c'est où sont,
05:34
moi c'est celle qui m'intéresse,
05:35
c'est où sont les Européens ?
05:36
On a quand même le sentiment que là-dedans,
05:38
ils sont complètement hors-jeu.
05:40
En tout cas, géographiquement,
05:41
ils seront installés au Mont-Valérien, près de Paris.
05:43
Un peu hors-jeu.
05:44
D'accord, ça c'est votre vision des choses.
05:47
C'est l'état-major de la coalition des volontaires,
05:49
on a appris,
05:49
qu'il se serait installé au Mont-Valérien, près de Paris.
05:52
Je voudrais vous faire écouter le général de corps aérien,
05:54
Bruno Clermont,
05:56
qui était sur ces news.
05:57
C'était hier,
05:58
il estime que si les États-Unis ne soutenaient pas l'Ukraine,
06:00
le pays serait déjà russe.
06:02
Il y a un point essentiel pour le président Zelensky,
06:04
c'est de ne pas perdre le soutien des Américains,
06:06
quel que soit le soutien des Américains.
06:07
Si les Américains n'avaient pas soutenu les Ukrainiens,
06:09
y compris Trump,
06:10
ils seraient déjà russes depuis longtemps.
06:11
Donc, la question du soutien américain,
06:13
et Zelensky sait très bien,
06:15
quelle que soit l'attitude de Trump,
06:16
quel que soit ses excès,
06:18
quel que soit ce qu'est Trump,
06:19
il doit conserver le soutien de Trump.
06:21
Il en a fait l'expérience,
06:22
vous vous souvenez,
06:22
à la Maison-Blanche,
06:23
c'était très douloureux.
06:24
Aujourd'hui, il a compris qu'il fallait accepter des choses
06:27
qui n'étaient pas prévues forcément à accepter auparavant.
06:29
Alors, on va voir,
06:30
ça va un peu dans le sens de ce que vous disiez,
06:31
Xenia Fedorova.
06:33
Oui, c'est juste la logique,
06:34
je pense que tous les mondes commencent à comprendre ça.
06:36
Et je veux juste vous rappeler
06:38
que Vladimir Zelensky,
06:39
la dernière fois,
06:40
quand il a eu une plainte de paix sur la table,
06:44
il a essayé de convaincre Donald Trump
06:46
qu'Ukraine peut encore inverser la situation.
06:49
Et qu'ils vont quand même entourner
06:52
les forces russes autour des Pokrovsk.
06:55
Je pense qu'à ce moment-là,
06:56
Trump a décidé de laisser l'Ukraine voir pour eux-mêmes
06:59
comment ça marche.
07:00
Et aujourd'hui, malheureusement pour l'Ukraine,
07:03
c'est exactement l'inverse.
07:05
Donc, je suis d'accord avec le fait
07:08
que sans les Etats-Unis,
07:09
cette guerre était déjà finie.
07:11
Parce que sous Biden,
07:14
beaucoup d'aide à l'Ukraine,
07:16
et même sous Trump,
07:17
les armements qui étaient envoyés,
07:19
sans tout ça,
07:21
l'Europe n'est pas capable de soutenir l'Ukraine
07:24
sur les points où la situation peut changer.
07:27
Et on voit que Trump veut arrêter cette guerre.
07:29
Il veut faire du business avec la Russie,
07:32
il veut partager les ressources,
07:33
il veut partager même les avoirs russes.
07:36
C'est une autre question très intéressante,
07:37
très sensible,
07:39
parce que l'Union Européenne cherche
07:41
à toucher ces avoirs russes
07:42
pour les utiliser,
07:45
soit c'est pour continuer la guerre
07:47
ou la reconstruction de l'Ukraine.
07:48
Mais selon Trump,
07:49
ça doit être un peu différent.
07:51
Et il faut juste ajouter une autre chose,
07:55
c'est très dangereux pour l'Union Européenne,
07:57
parce que s'ils touchent les avoirs russes,
07:59
comme ça,
08:00
ça peut affaiblir
08:01
tous les systèmes européens,
08:03
parce que plus aucun investisseur
08:05
veut investir en Europe.
08:09
Donc,
08:10
tous ces pas sont très fragiles,
08:11
et les meilleures solutions pour tous,
08:13
je pense,
08:13
c'est un accord.
08:14
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