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  • il y a 5 mois
Le ministre de la Justice Gérald Darmanin évoque la question de la réponse pénale. «Quand on chope quelqu’un, il doit connaître un tarif minimum», estime-t-il dans L'Heure des Pros 2.

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Transcription
00:00Sécurité totale n'existe pas, personne ne peut le promettre.
00:02En revanche, quand on attrape quelqu'un, quand on chope quelqu'un,
00:05c'est je veux dire qu'il doit connaître un tarif minimum.
00:07Et donc c'est pour cela que le projet de loi prévoit un sursis.
00:11Et c'est tout, comme un avertissement, comme un carton jaune.
00:14Au bout du deuxième carton jaune, on est expulsé du match.
00:16Au bout du deuxième carton jaune, on doit aller en prison,
00:18on doit pouvoir révoquer automatiquement ce sursis.
00:20Un seul, ça existait avant, on l'a supprimé il y a quelques années.
00:24Aujourd'hui, il y a des gens qui peuvent être condamnés avec des dispenses de peine.
00:26Je supprime ça.
00:27Si on est condamné, on doit avoir une peine.
00:29Et puis je propose des peines minimales.
00:30Il y a des maximums dans le code pénal.
00:33Il doit y avoir des minimums dans le code pénal.
00:34Il faut laisser au magistrat le soin, évidemment,
00:36de fixer la peine pour individualiser.
00:39Et enfin, il faut que les mots correspondent aux choses.
00:41En France, ils doivent le savoir.
00:43Si un magistrat condamne quelqu'un à six mois de prison, il ne va pas en prison.
00:46Parce que la loi est devenue tellement absurde et complexe
00:49que quand on dit que le code pénal se fait vaut cinq mois, six mois de prison,
00:53il y a un autre article qui dit
00:55« À six mois de prison, monsieur, vous ferez un aménagement de peine obligatoire ».
00:58Sous-titrage Société Radio-Canada
01:02Sous-titrage Société Radio-Canada
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