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ShowTime Vault FX explores the shocking twist in the Pierre Palmade case as he now faces up to 14 years in prison. Jean-Marie Bigard steps forward with an unexpected message of support, revealing why he stopped everything. A powerful real-life drama shaking France and resonating across Canada, the U.S., and the U.K. Perfect for viewers searching “Pierre Palmade affaire”, “Bigard témoignage”, and “actualité France”.

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Transcript
00:00All right, let's move on to the show of the dimanche.
00:03Claude Fournier, producer of Pierre Palmade, is with us.
00:05Jean-Marie Bigard, of course, you are with us since the beginning of this episode.
00:11Well, one part, Andrea, who comes to join us on the table.
00:15Andrea, good evening.
00:16Good evening.
00:16An old escort girl who has spent a lot of time with Pierre Palmade before his accident
00:21and who was there the night of the drama.
00:25We're going to talk about the affair Palmade because there is a trial the 20th of November, Gilles.
00:28Absolutely.
00:29Pierre Palmade va être jugé à Melun le 20 novembre.
00:31Il va être jugé pour blessure involontaire aggravée et non pas pour homicide involontaire
00:36parce que, rappelons-le, lors de l'accident du 10 février 2023,
00:39Pierre Palmade qui conduit, en ayant pris des stupéfiants,
00:42percute une voiture avec trois personnes et il y a une femme enceinte qui perd son fœtus.
00:45Mais ce fœtus n'est pas reconnu comme personne vivante, viable par la justice,
00:50donc il ne sera pas pris en compte.
00:51Ce n'est pas homicide, c'est blessure.
00:53Mais Palmade risque quand même 14 ans de prison
00:55parce que, comme il est en état de récidive légale, les peines doublent.
00:59Ça passe de 7 à 14.
01:01Voilà.
01:02Et 200 000 euros d'amende.
01:04Rappelons qu'il y a eu trois blessés graves.
01:07Le conducteur qui va très mal, multiples opérations,
01:10qui marche encore très difficilement.
01:12Son fils qui a des crises de panique,
01:15qui a redoublé son CE1, qui a été six jours dans le coma.
01:17Et donc, cette femme enceinte qui, aujourd'hui, n'arrive pas à se reconstruire.
01:22Alors, vous nous disiez tout à l'heure, Jean-Marie,
01:24Pierre Palmade, c'est votre copain, vous l'avez dit.
01:26Oui.
01:26Vous l'avez eu récemment.
01:29Vous dites que ça y est, il a tout arrêté.
01:31Plus de drogue, plus d'alcool, rien, rien, rien.
01:33C'est sa grande victoire, disons.
01:36Je veux dire, la seule satisfaction qu'il vit au quotidien maintenant,
01:40c'est de dire, putain, je suis clean, quoi.
01:44Et donc, il fallait la remonter, la pente, quand même.
01:49Non, non, il fallait la remonter.
01:50Donc là, il est clean, aujourd'hui, pour aborder son passé.
01:52Est-ce qu'il a conscience qu'il risque 14 ans de prison,
01:54comme Gilles vient de le dire ?
01:56Moi, je pense qu'il est plutôt,
02:00d'après ce que je ressens, confiant.
02:04Il espère avoir un bracelet.
02:06Et puis, il espère que tout ça sera remis à plat.
02:14Il ne faut pas oublier que s'il ne s'était pas appelé Pierre Palmatte,
02:1748 heures après, on n'entendait absolument plus parler de cette histoire
02:21qui se produit régulièrement, quoi.
02:24Non, ça n'est pas régulièrement, mais non.
02:26Des mecs flingués avec plein de drogue qui font un accident
02:32et même qui tuent quelqu'un, le lendemain, ils sont dehors.
02:36On ne sait même pas que...
02:37Non, non, non.
02:37Pour un homicide, quand on tue quelqu'un,
02:39on ne peut pas être dehors le lendemain,
02:40surtout sous emprise de drogue.
02:43C'est du pénal.
02:44Mais je comprends ce que vous voulez dire, Jean-Marie Bigard.
02:46Je comprends ce que vous voulez dire.
02:47Est-ce qu'il a pris conscience, vraiment, de ce qui s'est passé ?
02:50Est-ce qu'il a vraiment conscience, aujourd'hui ?
02:51Il est absolument dedans, il est noyé dedans, il est détruit.
02:57Il est détruit pour toujours.
03:00Il est...
03:00Toi, quand tu passes d'avoir consommé des trucs très forts
03:07pendant très longtemps et tout,
03:10quand il est revenu sur Terre, si j'ose dire,
03:14il ne peut pas se remettre de ça.
03:20Donc, bon, c'est évidemment pas considéré
03:24comme une compensation de quoi que ce soit,
03:27mais il est marqué à vie, il est détruit à vie.
03:31Il sait qu'il a, en tout cas, empêché une vie d'exister,
03:35quoi, même si ça n'est pas...
03:36Je rappelle, effectivement, ça, c'est la justice,
03:39que ce n'est pas un homicide,
03:40ça n'avait pas été retenu comme homicide,
03:42puisque le bébé, Gilles, c'est la loi,
03:44n'était pas reconnu comme un être vivant,
03:46à ce stade de la grossesse.
03:47– Absolument, c'est pour ça qu'il n'est pas jugé
03:49pour homicide involontaire.
03:50– Exactement, c'est important de le préciser
03:52pour les téléspectateurs.
03:53– Il est pompé sur un volontaire aggravé
03:55parce qu'il était en état de récidive
03:56et qu'il a reconnu avoir pris des stupéfiants
03:58cocaïne et drogue de synthèse.
04:00– Jean-Marie Bigard, est-ce qu'il y a encore des copains,
04:02Pierre Palmat, parce que c'était compliqué.
04:04– Évidemment, Robert l'a lâché.
04:06– Oui, oui, oui, il a moi, déjà, parce que…
04:11– Vous l'avez tous les jours au téléphone ?
04:13– Je ne peux pas, non, pas tous les jours,
04:16mais je l'ai de temps en temps
04:17et je sais que quand je l'ai appelé,
04:20ça a été un grand réconfort pour lui
04:25en se disant, j'ai un ami qui est resté mon ami.
04:30– Muriel Robin, on va regarder ce qu'elle disait sur RTL.
04:34– Un, je sais, deux, j'ai vu et entendu
04:36des choses qui ne sont pas en sa faveur
04:38et c'est pour ça que je ne me suis jamais exprimée
04:41et que je ne m'exprimerai pas,
04:43mais je pourrais dire que je ne suis plus son ami.
04:45Parfois, on aime pour deux.
04:47– Perdre un ami, c'est un deuil ?
04:49– Oui, mais moi, j'ai dit que je n'étais plus son ami.
04:52Je ne sais pas s'il était le mien.
04:54– Voilà, c'est Gilles, des mots très durs de Muriel Robin.
04:56– Des mots très durs et Jean-Marie, tout le monde l'a lâché,
04:58tout le monde l'a lâché et je dirais presque sauf vous.
05:02Mais c'est vrai que tous ses amis antérieurs,
05:04Muriel Robin a des mots très durs,
05:05beaucoup ne lui ont pas pardonné ce qu'il avait fait.
05:07– Oui, oui, c'est-à-dire même Muriel Robin,
05:10je vais la charger un petit peu, pardon Muriel,
05:14mais elle empêche les deux pièces
05:18qu'elle a co-écrites avec Pierre,
05:21ils s'aiment, ils se re-aiment,
05:23qui ont été deux cartons sublimes au théâtre,
05:26eh bien, elle refuse qu'elle soit jouée
05:29pour que Pierre ne touche pas de droit d'auteur.
05:33C'est quand même assez sévère parce que c'était le seul moyen
05:36pour lui de subsister d'un point de vue financier, quoi.
05:41Donc, elle le fait, ça fait beaucoup de peine
05:44à tous les jeunes metteurs en scène qui s'y seraient bien collés,
05:48ou les jeunes comédiens qui auraient joué dans ces pièces merveilleuses,
05:52avec un rire toutes les 15 secondes, et elle s'y oppose.
05:58Et je trouve que ce n'est pas très sport,
06:01sans parler des bienfaits du pardon, j'ai envie de dire à Muriel,
06:10de ce point de vue, vas-y, essaye le pardon.
06:13– Vous lui lancez un appel ce soir sur le plateau de Fassanouna,
06:16si vous l'avez en face de vous, Muriel Robin,
06:18vous lui diriez quoi, les yeux dans les yeux, Jean-Marie Bigard ?
06:21– Je lui dirais, laisse ces deux pièces se jouer,
06:26parce que c'est bien pour les jeunes comédiens,
06:28c'est bien pour les jeunes réalisateurs,
06:31c'est bien pour les spectateurs qui vont le voir,
06:34et tu prends une initiative parce que vous avez déclaré ces deux pièces co-écrites,
06:44et co-écrites, ça veut dire aussi, pour ma part,
06:50moi je sais que Muriel, elle ne veut pas être contente,
06:52mais c'est la vraie plume, la plus importante, c'est celle de Pierre, tu vois.
07:01– Ça ne va pas être contente, oui, c'est l'intention.
07:03– Non, non, non.
07:04– Est-ce que tu veux avoir des soucis, Jean-Marie Bigard ?
07:06Un coup de téléphone, je pense.
07:08– Non, non, non, il ne faut pas oublier que c'est Pierre Palmade,
07:12bel et bien, qui révèle Muriel Robin.
07:15Si Muriel Robin est toute seule avec une feuille blanche,
07:20elle n'écrit pas tout ce qu'elle a écrit, je veux dire,
07:23il y a quelqu'un d'autre qui tient la plume et qui la tient bien.
07:27Donc pour toutes ces raisons, là, elle pourrait…
07:32– On va lâcher prise.
07:33– En ne disant tout simplement rien,
07:35qu'elle est contente que les pièces qu'elle a faites avec autant de succès.
07:40– Il y a une raison supplémentaire, Jean-Marie,
07:42c'est qu'en plus les victimes auront certainement des doigts d'intérêt
07:45et qu'il faudra que Pierre Palmade, entre autres, paye ces choses
07:49et que s'il n'a plus une thune, il ne pourra pas dénommager.
07:52– Les 200 000 balles que j'ai entendues tout à l'heure,
07:54je ne sais pas où il ira aller chercher.
07:56– Claude Fournier, c'est quoi ? Vous savez, vous êtes son producteur historique.
07:59– Je suis le premier.
08:00– Quel est l'état de ses finances aujourd'hui ?
08:02– Il y a deux, trois choses, je voudrais réagir sur ce que tu disais, Laurent.
08:07Effectivement, il faudrait que Muriel comprenne
08:09que ces sous vont également servir à aider les victimes.
08:12Et je voulais d'ailleurs, à cette occasion, commencer par avoir une pensée pour les victimes.
08:18J'ai vu un reportage terrible dimanche dernier sur une autre chaîne
08:23et j'ai été effondré de la misère physique, sociale,
08:29le drame que vit cette famille, ce petit garçon, ce monsieur qui est...
08:34C'est Robocop, il ne peut pas passer un portique à l'aéroport.
08:39C'est dramatique.
08:41Et j'ai été vraiment ému et je voulais absolument commencer ma présence dans cette émission
08:46par une pensée très forte aux victimes.
08:50– Voilà, mais c'est très bien, c'est très bien.
08:51Effectivement, on pense aux victimes dans cet accident.
08:54C'est vrai, vous avez raison de le souligner, c'est important, Claude Fournier, c'est important.
08:58– Il faudrait que Muriel Robin comprenne qu'il faut indemniser les victimes.
09:01– Donc c'est un appel que vous lancez à Muriel Robin, voilà, lâcher pour qu'il puisse indemniser les victimes.
09:06Sinon, il n'a plus d'argent ? Il n'a plus d'argent, Pierre Palmane, Claude Fournier ?
09:09– Non, je ne crois pas, je ne crois pas, non.
09:11– Jean-Marie, je pense qu'il est dans le besoin.
09:13– Ah, il est dans le besoin, carrément ?
09:15– Ah oui, oui, oui, tout à fait, oui, il est…
09:17– Ça veut dire quoi ? Il n'a plus de recettes. Il n'a plus aucune recette.
09:21– Il n'a plus aucune recette qui rentre aujourd'hui ?
09:23– Voilà, c'est-à-dire que même si, par exemple, si Muriel lui avait dit,
09:28écoute, je suis d'accord, mais tout ce qui te revient, tu le donnes à la famille, par exemple, qui a été meurtrie.
09:35– Oui, ça serait bien.
09:36– Tu vois, ça serait pas mal, mais au moins la pièce se jouerait, tu vois.
09:40Là, elle dit non pour priver d'argent…
09:46– Pierre Palmane dit qu'il en a besoin pour reverser aux victimes, sinon il sera insolvable.
09:50On en est là ?
09:50– Oui, oui, oui.
09:51– Ah, vous pensez qu'il est insolvable aujourd'hui ?
09:53– Oui, je pense qu'il…
09:54– La maison, elle a été vendue ?
09:55– Non, mais attendez, 6 millions, on parle de millions d'euros d'indemnisation.
10:00On parle pas de 50 000 euros.
10:02C'est à vie le gamin qui va falloir suivre.
10:05Et le père, il a que 40 ans, enfin l'oncle, il a une quarantaine d'années.
10:09On parle de millions, on parle pas de centaines ou de dizaines de milliers d'euros.
10:14– Oui, mais l'important, c'est de… est-ce qu'il donne, par exemple ?
10:19Si tout ce qu'il gagne, il le donne, c'est un geste.
10:22– Il faut qu'il puisse avoir des rentrées d'argent.
10:24– Et puis attendez, il risque la prison s'il ne rembourse pas.
10:27– 14 ans de prison, effectivement, 14 ans de prison.
10:29– Donc il faut qu'il puisse donner un petit peu, au moins tous les mois.
10:33– Oui, juste un mot peut-être, Claude Fournier.
10:34Est-ce que vous… bon, Jean-Marie Bigard a des nouvelles régulièrement…
10:37– Tu n'as marre de moi maintenant, ça y est.
10:39– Mais je te prends comme support, puisque tu as régulièrement Pierre Palmade au téléphone,
10:43qui nous dit, comme témoin, Jean-Marie Bigard, qui dit « voilà, plus d'alcool, plus de drogue, rien,
10:47il est sobre, entièrement sobre ».
10:49Vous y croyez, vous qui l'avez pratiqué sur la longueur ?
10:52Non, mais je parle à Claude Fournier, parce que je sais que…
10:53Tu crois, parce que tu m'as dit que c'était vrai.
10:55– Non, mais en plus, Jean-Marie pourrait aussi bien répondre,
10:59mais oui, c'est possible, j'en suis l'exemple vivant.
11:03– Vous aussi, vous avez connu des extrémités et vous avez sorti…
11:07– Ce n'est pas les mêmes que Pierre, mais le produit principal, oui.
11:10– Oui, on parlait des substances.
11:11– Et on peut vous dire qu'on peut arrêter.
11:13– Oui, on peut arrêter.
11:14– Mais on prend du poids après.
11:16– Ah oui, bon, écoutez, Andréa, merci d'être là, Andréa, escort girl,
11:21qui vous connaissez bien Pierre Palmade, vous étiez là le soir du drame.
11:29Vous vous souvenez de cette soirée ?
11:31– Oui, très bien.
11:32– Vous étiez dans la maison, je crois ?
11:36– Oui, j'étais dans la maison.
11:37– Oui, et ça a été une soirée épouvantable, même pour Pierre Palmade ?
11:43– Épouvantable dans le sens où la seule chose qui nous préoccupait,
11:49c'était d'avoir de la drogue.
11:52Et on ne s'amusait plus personnellement.
11:53Normalement, on voulait faire des jeux, on ne voulait pas rigoler,
11:59parce qu'il n'était pas du genre à utiliser son humour dans ce genre de soirée.
12:05Mais on ne s'amusait plus à la fin non plus.
12:08– Et vous croyez aujourd'hui au fait qu'il soit sobre, comme le dit Jean-Marie,
12:13c'est-à-dire plus de drogue, plus d'alcool ?
12:16– Si monsieur le dit, j'y crois, oui.
12:18– Il va pouvoir tenir, c'est dur, non ?
12:20C'est dur de s'en sortir, Andréa.
12:21– C'est très dur de s'en sortir, oui.
12:23– Pascal ?
12:24– Je rappelle quand même qu'en fait, après l'incident,
12:28on avait quand même eu des photos et des vidéos
12:30où on avait aperçu Pierre Palmade en boîte de nuit
12:32et que ça avait beaucoup choqué l'opinion, à raison.
12:35– Ça, c'était à Bordeaux, mais c'est après.
12:37– Voilà, c'était après.
12:38Donc on peut quand même se demander si aujourd'hui il est réellement sobre,
12:42combien de temps ça a pris ?
12:43Est-ce qu'il a tout de suite pris conscience des responsabilités
12:47qui étaient les tiennes de se soigner ?
12:50– Quand on arrête, il peut y avoir un ou deux petits rebonds.
12:52– Ben oui, bien sûr.
12:53– Ce n'est pas pour ça que c'est dramatique.
12:55Ce qu'il faut, c'est qu'il n'y ait pas 50 ou 1 000 rebonds.
12:58– Vous y croyez, Andréa, parce que c'est très dur de tenir.
13:01Il faut se faire accompagner.
13:02J'imagine, Claude Fournier, moi, je n'ai pas vécu cette expérience,
13:04j'imagine qu'il faut se faire accompagner, être très bien entouré
13:07pour arrêter les substances.
13:10Andréa, vous avez réussi à arrêter ou pas ?
13:12– Pas totalement, non.
13:15– Vous essayez ?
13:16– J'ai réussi à beaucoup espacer les prises
13:18et je le fais rarement de temps en temps.
13:20– Mais c'est une horreur, on est d'accord.
13:24Ça vous met dans quel état ?
13:27– Une euphorie, une confiance en soi exacerbée,
13:33une motivation exacerbée.
13:34– Oui, une possibilité de boire une très grosse quantité d'alcool sans être bourré.
13:40– Oui, c'est ça aussi.
13:42– C'est terrible parce que la nuit infinie, jamais, quoi.
13:45Tu continues, t'as l'after, puis après t'as le before et après t'as l'after.
13:50– C'est de la destruction.
13:51Andréa, vous avez encore des nouvelles de Pierre Palmeine ?
13:53Est-ce que vous en avez eu depuis l'accident ?
13:55– Depuis l'accident, je n'ai aucune nouvelle de lui.
13:56– Vous avez essayé d'en prendre ?
13:57– J'ai essayé, oui, tout à fait.
13:58– Oui.
13:59– Mais il a changé de numéro, tout comme moi.
14:03Et je pense qu'il ne veut plus forcément avoir de contact avec moi.
14:07– Il ne veut plus avoir de contact ? Il vous manque ou pas ?
14:09– C'est une personnalité qui me manque, oui.
14:11– Parce que vous voyez souvent, vous aviez souvent des soirées avec Pierre Palmeine ?
14:17– Oui, plusieurs fois par mois.
14:18– Plusieurs fois par mois et ça a duré combien de temps ?
14:20– Plusieurs jours.
14:21– Plusieurs jours ? Non mais plusieurs fois par mois.
14:23Mais en année, vous l'avez vu pendant des années ?
14:26– Pendant 3-4 ans, d'accord.
14:28Et vous vous entendiez très bien.
14:29Aujourd'hui, il vous manque ?
14:31– Oui, il me manque un peu, oui.
14:33– Un peu ?
14:35Quel type de relation vous entreteniez au-delà de la fête, évidemment ?
14:38– Une relation affective.
14:42Affective et sexuelle.
14:44– D'accord.
14:44Vous confiez ?
14:46– Oui, de temps en temps, je le voyais sobre et il m'invitait à des soirées à lui.
14:52– D'accord.
14:53D'accord, quel type de soirée ?
14:56– À l'anniversaire avec Christine Bravo ou…
14:59– Ah oui, d'accord.
15:01C'était des soirées où c'était sobre, c'est-à-dire que ce n'était pas des soirées
15:04comme celles que vous avez pratiquées.
15:06– On ne buge à peu d'acte, mais il n'y avait pas de drogue.
15:06– Oui, voilà, il n'y avait pas de drogue, c'était des soirées Gilles.
15:09– Oui, Andréa, donc vous étiez à Céliambière lors de la soirée qui a préludé l'accident
15:14et vous vous disputez avec Pierre Palmade.
15:16– Oui, je me suis disputée.
15:17– Pourquoi vous vous disputez avec lui ? Vous sentez que là, ça va déborder, que c'est trop ?
15:21– Très honnêtement, on se dispute parce qu'on est en train de perdre la tête.
15:25On ne sait plus ce qu'on dit, on ne sait plus quoi penser, on devient parano.
15:29Et cette paranoïa déclenche des disputes très facilement.
15:34– Andréa ?
15:35– Oui ?
15:35– J'ai une question peut-être un peu personnelle, mais est-ce que, d'après vous, Pierre Palmade est coupable, est responsable ?
15:44– Ça reste un adulte, donc il est responsable, il n'avait pas le droit de se droguer.
15:49Mais il est irresponsable dans le sens où quand on est toxicomane,
15:53c'est très difficile de juger une personne qui se drogue alors qu'elle est en dépens.
15:57– Il ne va pas prendre la voiture dans ces cas-là.
15:59– Il ne va pas prendre la voiture dans ces cas-là, tout à fait.
16:01– Il ne va pas prendre la voiture dans ces cas-là.
16:03– Oui, c'est ça, c'est ça.
16:04– Et je pense qu'il le sait, Pierre Palmade, il sait qu'il va payer toute sa vie.
16:07– Oui, il se sait, mais il faut dire d'abord que Pierre Palmade est une force de la nature incroyable.
16:13C'est-à-dire qu'avec tout ce qu'il a appris, on se demande comment il est vivant.
16:19Au tout début, quand j'ai vu partir à fond là-dedans, même dans le métier,
16:26on disait dans deux ans qu'il est mort, et puis on n'en parle plus.
16:30Mais il est d'une résistance absolument incroyable.
16:35– Oui, il est aujourd'hui, il est sobre, il est prêt à fondre son procès.
16:38Il risque 14 ans de prison.
16:40Merci beaucoup Jean-Marie Bigard, Claude Fournier.
16:42Merci beaucoup André, il est venu.
16:43Merci les amis.
16:45Merci beaucoup.
16:46Tout de suite, c'est Mongeville sur C8.
16:47– Sous-titrage Société Radio-Canada
16:48
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