ShowTime Vault FX explores Bernard Violet’s shocking revelation about Alain Delon’s private life — a confession that reignites debate across France, Canada, the U.S., and the U.K. A raw, intimate look at fame, identity, and the legend behind the icon. A must-watch deep-dive for drama lovers.
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00:00All right, we're going to pass to the interview of Alain Delon, Bernard Violet,
00:07which we applauded. Thank you very much for being here this evening.
00:09Thank you, thank you.
00:11Good evening, Bernard Violet. You are well installed?
00:15What's going on?
00:16I'm not used to. I'm old.
00:18Why do you say that? Alex, he will help you.
00:21Hello, everyone.
00:22Thank you very much.
00:23Thank you very much, Bernard Violet.
00:24Thank you very much.
00:28We are here today, we are here today.
00:36After getting into the last night, we are outside the mystery of Delon.
00:39It's two years now.
00:41You are now entering the last mystery of Delon.
00:4420 years.
00:4520 years.
00:4620 years!
00:47In 2003, we are disappointed in the two years.
00:49My first time, it's 2000.
00:50You have right, on my mind!
00:51I'm 24.
00:52You are so far.
00:53this evening we are coming back to the last mystery of Alain Delon and in this biography
00:59there is a 20 years ago
01:01wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait wait?
01:17sorry, good title on this one is right well it's good?
01:21She's very beautiful, she's very beautiful.
01:23She's very beautiful.
01:25You made a revelation on Alain Delon,
01:29and notably, you talked about his bisexuality.
01:32You explained that you couldn't emphasize this dossier
01:35before his departure, Alain Delon,
01:38and you chose to talk about it.
01:41Why, Bernard Violet, have consacred
01:46a part of your life,
01:48of the life of Alain Delon?
01:51Why this particular link with Alain Delon?
01:54Because it's a wonderful subject.
01:56Delon, first of all, is an actor,
01:58an immense actor.
02:00A page of the cinema, he's all alone.
02:02I was bluffing by...
02:04It's the classics that I was interested in,
02:07which I was very impressed,
02:10and the classics with Visconti,
02:13Clément, Place Soleil,
02:15that, on a beau lui reprocher ce qu'on veut,
02:19it was an actor of genius.
02:21So, he's a French,
02:25I think, he's a rare French
02:26known in the world all.
02:28At the time, he was De Gaulle,
02:30Bardot and Delon.
02:31Well, it's all.
02:32And, until the end of his life,
02:34he remained very, very famous
02:37in the world all.
02:39It's to admit it.
02:40Because...
02:41Because...
02:42Acteur de génie.
02:43– Vous avez déjà écrit
02:44une première biographie.
02:45Alors, évidemment,
02:46on va aborder cette information
02:47que vous révélez dans un instant.
02:49Mais qu'est-ce qu'on apprend de plus
02:50dans ce deuxième livre ?
02:53– Il y a beaucoup de révélations.
02:55Il n'y a pas que ce concernant
02:56sa sexualité.
02:58Il y a des...
02:59Romney Schneider,
03:00qu'il avait failli épouser
03:01en 1963 à Las Vegas.
03:04Ça, personne ne le savait.
03:05C'est un procès verbal
03:06de la femme Alkowicz
03:07qu'il a révélé
03:08grâce à un témoignage
03:09de Simone Paris.
03:10Voilà.
03:11Un mariage qui a été annulé
03:14selon Simone Paris,
03:15qui était une actrice
03:16de l'époque,
03:17sur l'assistance
03:18de l'agent de Delon,
03:20Georges Beaume,
03:21qui était un homme très,
03:22très important,
03:23très influent,
03:24qui a été à l'origine
03:25de la carrière de Delon,
03:26qui était rédacteur en chef
03:27de Cinémonde
03:28et de Jour de France
03:29et qui a mis sur un pédestal
03:32Delon,
03:33qui l'a fait connaître
03:34et qui a guidé sa carrière
03:35de façon très intelligente.
03:36Delon,
03:37à 20 ans,
03:38ne savait rien,
03:39était ignorant,
03:40aucune culture,
03:41dans tous les domaines.
03:42Beaume était un homme
03:43très cultivé.
03:44Il avait écrit pas mal
03:45de livres sur le cinéma,
03:49sur le théâtre,
03:50énormément cultivé
03:51et c'est lui
03:52qui l'a guidé,
03:53sur Visconti,
03:54qui l'a guidé
03:55sur les choix
03:56de metteurs en scène.
03:57Beaume ne voulait
03:58absolument pas
03:59qu'il tourne
04:01n'importe quoi
04:02grâce à sa beauté.
04:03Bon,
04:04et c'est grâce à...
04:05Bon,
04:06et puis,
04:07le grand réalisateur
04:08de génie qu'on connaît,
04:09qu'il a fait évoluer
04:10et a été une fulgurante
04:12qui a commencé
04:14que sa carrière
04:15de façon fulgurante.
04:16En 10 ans,
04:17il a tourné
04:18les plus grands classiques
04:19du cinéma français.
04:20Ça,
04:21il faut le reconnaître.
04:22– Comment vous avez enquêté,
04:23Bernard Violet ?
04:24Ça, c'est intéressant
04:25parce qu'évidemment,
04:26on va en parler,
04:27de cette question
04:28autour de la sexualité
04:29ça doit être compliqué
04:30parce que les langues
04:31ne se délient pas facilement.
04:32– Oui.
04:33– Bon, déjà, lui,
04:34c'est pas évident.
04:35Il a sorti des informations,
04:37il était assez peu accommodant.
04:39Il a fait interdire déjà,
04:40avant la mienne,
04:41deux ou trois biographiques
04:42qui étaient pourtant
04:43très élogieuses à son égard.
04:44– Vous l'avez déjà rencontré
04:45personnellement,
04:46Alain Delon ?
04:47– Ben oui,
04:48dans le cadre d'une pleine justice
04:49de Paris,
04:50c'est vrai que…
04:54– Il n'aime pas trop
04:55qu'on parle de lui.
04:56– Non mais,
04:57il avait un magnétisme
04:58extraordinaire.
04:59Ça, c'est vrai,
05:00extraordinaire.
05:01Et ça,
05:02dans le cadre de mes biographies,
05:03je le fais une trentaine,
05:04c'est assez rare.
05:05– Il a voulu interdire
05:06votre biographie,
05:07Bernard Violet,
05:08la première biographie,
05:09avant de vous.
05:10– Il a voulu interdire
05:11sur la base d'un synopsis
05:12de 20 pages.
05:14C'était un peu léger.
05:15Donc la justice,
05:16non, non, non,
05:17bon,
05:18laissez travailler Violet
05:19et puis, effectivement,
05:20le bouquet est sorti en 2000,
05:22bon,
05:23il était un best-seller,
05:24il s'est rendu
05:25à plus de 100 000 exemplaires.
05:26Bon, ça dit,
05:27il était un peu comme
05:28toutes les stars aujourd'hui,
05:29c'est-à-dire qu'il voulait
05:30contrôler à la fois son image
05:31et également les mots sur lui.
05:32Mais quand vous êtes journaliste,
05:34vous l'êtes,
05:35vous l'avez été en tout cas…
05:36– Oui, oui, oui.
05:37– Oui, oui.
05:38– Toujours.
05:39– Je veux dire,
05:41c'est pas insultant,
05:42c'est plutôt animatrice.
05:43Bon.
05:44Donc les journalistes,
05:45on travaille avec rigueur.
05:46On va chercher des faits,
05:48on les recoupe une fois,
05:49deux fois,
05:50trois fois dans mon cas,
05:51concernant ces mix-société.
05:53Bon, on fait un travail méthodique,
05:55rigoureux.
05:56Voilà, c'est ça.
05:57– Les gens vous ont parlé facilement,
05:58Bernard Violet,
05:59parce que franchement,
06:00c'est un sujet un peu tachy.
06:01– C'était un club pataquès médiatico-judiciaire
06:04qu'il avait suscité,
06:06Alain Delon,
06:07j'étais assez étonné.
06:09J'ai dit, bon, ça va, basta,
06:10plus personne ne voudra me parler.
06:12Et au contraire,
06:13tous les comédiens,
06:15les grands comédiens,
06:16les grandes comédiennes
06:17qui avaient tourné avec lui
06:18ont accepté naturellement,
06:20spontanément…
06:21– Incroyable.
06:22– De collaborer à mon travail.
06:23Alors, ce qui me fait dire une chose,
06:24et je suis content,
06:25parce que c'était confirmé
06:26il y a deux minutes dans vos coulisses,
06:30pas de problème,
06:32l'acteur,
06:33le grand comédien qu'il était,
06:35était reconnu.
06:36Mais l'homme n'était pas forcément aimé.
06:38Et votre collègue, là,
06:40me disait, ah ouais,
06:41sur le plan de même,
06:42je n'aurais pas pris un café avec lui
06:43s'il m'avait invité, vous voyez.
06:44C'est la différence entre les stars…
06:46– Qui est votre collègue ?
06:47– Qui vous a dit ça ?
06:48– Qui vous a dit ça ?
06:49– C'est qui le collègue
06:50que vous avez rencontré ?
06:51– Oui, oui, oui.
06:53– C'est la différence entre le collègue
06:55et le collègue.
06:56Dalida,
06:57quand elle est morte, Dalida,
06:59j'habite en 18,
07:00pas loin de chez elle,
07:01à Montmartre.
07:02Donc, le jour,
07:04l'heure où on annonçait sa mort,
07:06vous aviez des centaines,
07:08voire des milliers de personnes
07:09qui s'étaient passées
07:10avec une bougie
07:11devant le domicile d'Alida.
07:13J'ai fait une bérite,
07:14Cousteau,
07:15Cousteau,
07:16il est mort.
07:17Pas un chat.
07:18Bon,
07:19pas un chat devant son appartement parisien,
07:20et même les funéraires nationales
07:22qui ont été faites,
07:23il y avait 10 Pékin
07:25avec un bonnet rouge
07:26devant Notre-Dame.
07:27Vous voyez,
07:28c'est la différence entre
07:29les gens reconnus
07:30et puis les gens reconnus
07:31et aimés comme Johnny.
07:32Johnny a déplacé
07:33un million de personnes
07:34à la Madeleine.
07:35Il y a un paradoxe
07:38dans votre enquête,
07:39c'est que vous parlez
07:40de la bisexualité,
07:41vous avez recueilli
07:42plusieurs témoignages
07:44qui accréditent cette idée,
07:45cette thèse,
07:46mais aucun homme
07:48n'ayant eu potentiellement
07:50un rapport amoureux
07:52avec Alain Delon
07:53n'a parlé,
07:54ou en tout cas,
07:55vous n'en avez trouvé aucun.
07:56Comment vous expliquez ça ?
07:58J'en ai trouvé,
07:59mais ce n'était pas assez crédible.
08:03Ça veut dire quoi
08:04pas assez crédible ?
08:05Il y a beaucoup de gens
08:06qui ne sont pas avantardisent,
08:07notamment dans les boîtes gays,
08:09qui disaient
08:10« Oui, moi j'ai couché
08:11une fois avec les autres.
08:12Quand ? Comment ? »
08:13Bon, ce n'était pas assez crédible.
08:16Vous aurez des surprises.
08:17– Non mais Bernard Violet,
08:18c'est vrai,
08:19il faut rappeler aux téléspectateurs
08:21que c'est sur la base,
08:22Bernard Violet,
08:23c'est la base du témoignage.
08:24C'est-à-dire que voilà,
08:25c'est du témoignage,
08:26ça ne tient qu'un mot.
08:27Il fallait recouper au moins trois fois.
08:29Il fallait au moins recouper trois fois.
08:30Ou avoir,
08:31comme dans le cas de Daniel Guérin,
08:33quand j'ai appris
08:34qu'il avait entretenu
08:35une relation
08:36pendant trois ans,
08:37plus de trois ans
08:38avec Daniel Guérin,
08:39militant libertaire,
08:40militant homosexuel,
08:42je suis tombé dénu,
08:43connaissant les idées de Delon,
08:44je lui ai dit « Attendez,
08:45et ça c'est le Delon pur
08:47qui surprend,
08:48qui est là
08:49quand on ne l'attend pas ».
08:50– Mais là, vous nous dites
08:51qu'il y a un animateur de télévision
08:52qui a été amant d'Alain Delon ?
08:53– Oui.
08:54– Qui se vante.
08:55Qui se vante d'avoir été.
08:56– Et qui est toujours en activité ?
08:57– Oh oui, oh oui.
08:58– C'est pas vrai.
08:59– Il s'en vante ?
09:00– Oh oui.
09:01– Mais attendez,
09:02attendez, Carlo.
09:03– Non, non.
09:04– Si ils sont dans,
09:05je trouve la féminité…
09:06– Une chose claire,
09:07je veux dire,
09:08est-ce que c'est grave
09:09d'être bisexuel,
09:10d'être homosexuel ?
09:11– Attendez, monsieur Biolet,
09:12c'est pas grave,
09:13mais attendez,
09:14vous l'écriez ?
09:15– Pourquoi le révéler ?
09:16– Delon,
09:17il était majeur,
09:18il était consentant,
09:19bon ben c'est tout.
09:20– Il n'était pas consentant
09:21– Bah oui, c'est ça,
09:22et en plus,
09:23après son décès,
09:24c'est un peu l'âge de personne.
09:25– Comme j'ai dit hier,
09:26dans le parisien,
09:27quelque chose de sérieux,
09:28puisque vous y avez bien travaillé.
09:29Bon,
09:30s'il consacre une page,
09:31c'est que les arguments,
09:32déjà,
09:33la juriste a lu entièrement
09:34le bouquin,
09:35qui a trouvé que les arguments
09:36étaient sérieux,
09:37crédibles.
09:38– Voilà.
09:39– Donc,
09:40mais à l'époque,
09:41replacez-nous,
09:42replacez-vous,
09:43dans le contexte de l'époque,
09:44j'ai dit 50-60,
09:46qu'est-ce que c'était
09:47de long avec Belmondo ?
09:48– Voilà.
09:49– C'était le symbole
09:50de la virilité.
09:51Impossible.
09:52Et même dans la carrière,
09:53la carrière aujourd'hui,
09:54quand on révèle sa bisexualité
09:56ou son long sexualité…
09:58– Il y a un monsieur là
09:59qui veut vous parler.
10:00– Les carrières sont souvent…
10:01– Bernard,
10:02les carrières,
10:03elles sont souvent…
10:04– Excusez-moi.
10:05– C'est qui ?
10:06– Non, non, non, non, non.
10:07– Non mais donnez-nous un indice.
10:08– Non, non, non, je ne sais pas.
10:09– Sur quelle chaîne ?
10:10– Sur quelle groupe ?
10:12– Pas loin de la vôtre.
10:14– Pas loin de la vôtre.
10:15– Pas loin de la vôtre.
10:16– Pas loin de la vôtre.
10:17– Bon, n'assistez pas.
10:18Non, non, j'ai trop parlé là.
10:20– Il ne veut pas faire de diffamation.
10:22– Non, attendez.
10:23Il n'y a pas de diffamation
10:24sur le plateau.
10:25– Voilà.
10:26– Vous avez eu la famille
10:27ou est-ce que les proches
10:28d'Alain Delon,
10:29à la suite de ce qui est dit
10:30dans ce livre,
10:31est-ce qu'ils vous ont contacté ?
10:32Comment ils ont pris les choses ?
10:33– Il est sorti hier.
10:34Non, il sort…
10:35je ne sais plus.
10:36– On est dimanche.
10:37– On est dimanche.
10:38– Oui.
10:39– Non, on est après le samedi.
10:41– Ils ont eu vraiment
10:42peut-être des meilleures feuilles.
10:43Rien du tout ?
10:44– Non, non, parce qu'il y a eu embargo.
10:46Il était vendu sous X, le bouquin.
10:48J'ai, bien sûr, naturellement,
10:50en tant qu'ancien journaliste
10:52et à travers mon travail de journaliste,
10:54j'ai sollicité la fratrie
10:57via leurs avocats.
10:59Pas de réponse.
11:00Donc, bon, je pense qu'ils étaient
11:02un peu surbouqués de ce côté-là,
11:03très sollicités.
11:04Mais après, à l'heure de réagir,
11:07c'est l'étonnement, je ne pense pas
11:08que soit les enfants,
11:09vous savez, ils sentent les choses.
11:11Bon, soit ils le savent,
11:13soit ils sentent les choses.
11:14Et puis, je pense qu'ils ne seront pas
11:17forcément choqués d'apprendre cela.
11:19– Ben, quand même.
11:20Je ne sais pas.
11:21Vous avez votre père.
11:22Vous apprenez qu'il était bisexuel.
11:23Pardon.
11:24Mais ils peuvent être choqués.
11:25La famille et les proches d'Alain Delon
11:26peuvent être choqués.
11:27– C'était sa vie.
11:28Il en faisait ce qu'il voulait de sa vie.
11:29– Non, mais on est bien d'accord.
11:30Mais le fait de le révéler au public,
11:32Bernard Biolet, peut-être que ça peut quand même
11:35froisser ses proches et sa famille.
11:38Il vient de partir, Alain Delon,
11:40ça peut peut-être les froisser, Bernard Biolet.
11:41– Je crois qu'ils ont été davantage choqués
11:43quand sur un plateau d'une autre télévision
11:45en 2013, il a dit que l'homosexualité
11:48est contre nature.
11:49– Oui, car la balle.
11:50– Je trouve ça totalement indécent.
11:51Et en plus, attendre sa mort,
11:52faire son coming out alors que,
11:54je ne sais pas, c'était à lui de le faire.
11:56S'il n'avait pas envie de le faire,
11:57c'est qu'il y avait une raison.
11:58Et faire ça, attendre sa mort,
11:59je trouve ça vraiment indécent.
12:01Et surtout pour sa famille.
12:02Enfin, pourquoi les gens voudraient le savoir ?
12:04Je veux dire, on s'arrête à sa carrière,
12:06c'était un très bon acteur,
12:07il représentait le cinéma français.
12:08Pourquoi aller aussi loin ?
12:09– Ça, tu peux te poser la question
12:10pour plein d'acteurs dont on fait les biographies,
12:12ou de personnalités.
12:13– Oui, mais là, c'est quand même sa sexualité.
12:15Enfin, je veux dire,
12:16on n'a pas besoin d'aller savoir
12:17ce qu'il faisait dans ses draps.
12:18– Mais moi, Bernard,
12:19si tu me permets, excusez-moi.
12:20– Je réponds à madame.
12:21Juste une question,
12:22ça, c'est un jugement de valeur,
12:24c'est une morale.
12:25Bon, qu'est-ce qui est plus important dans la vie ?
12:30La légende ou la vérité ?
12:33La légende ou la réalité des faits ?
12:35– Mais je pense que les gens s'en fichent
12:36de savoir s'ils couchaient avec des hommes,
12:37des femmes ou…
12:38– C'est pas sûr, c'est pas sûr.
12:39C'est pas sûr.
12:40Parce que ça remet aussi en perspective
12:42certaines déclarations qu'il faisait,
12:44la légende qu'il a écrite
12:46en disant qu'il est tombé dans le cinéma par accident.
12:49C'est faux.
12:50Il voulait réussir.
12:51Il s'est mis en ménage avec Brigitte Aubert,
12:53qui était une grande vedette de l'époque.
12:54Et il disait, il répétait,
12:56je veux réussir, je veux réussir.
12:57Et Brigitte Aubert lui dit,
12:58écoute, non, c'est un métier de pute.
13:00Ne fais pas ça.
13:01Soit photographe à Paris Match,
13:03soit un reporter, etc.
13:05Mais pas ce métier-là.
13:06Et lui, il voulait absolument
13:08devenir acteur.
13:09Et il a réussi.
13:10– Oui, mais après, il avait le droit
13:11d'avoir le personnage qu'il voulait montrer.
13:13On n'a pas besoin, forcément,
13:14si on est une personnalité publique,
13:15on n'a pas forcément besoin
13:16de tout montrer.
13:17Et on a le droit de montrer
13:18ce qu'on veut aussi.
13:19– Qu'est-ce que vous attendez
13:20de la part d'un journaliste
13:21ou d'un biographe, madame ?
13:22Est-ce que je dois raconter des histoires ?
13:25Des jolies contes de fées ?
13:26– Oui, mais là, c'est creusé
13:27dans des trucs, je trouve,
13:28qui sont indécentes.
13:29– C'est très humain.
13:30C'est une dimension humaine
13:31plutôt intéressante, je trouve.
13:33Et ça montre aussi
13:34la compétition du personnage.
13:35– Moi, j'avais suivi votre,
13:36dans les années 2000,
13:37quand vous avez fait
13:38le premier bouquin
13:39qui avait beaucoup fait parler
13:40parce que la famille Delon,
13:41Delon lui-même,
13:42vous avez menacé le procès,
13:43etc.
13:44– Il m'avait fait un procès.
13:45– Il y avait déjà un peu…
13:46– C'est le psy, il a perdu.
13:47– Il y avait déjà
13:48toutes les accusations
13:49qu'on a tous déjà entendues
13:50sur Alain Delon.
13:51L'affaire Markovic,
13:53l'affaire Pompidou,
13:54ses débuts au cinéma,
13:56le fait qu'il avait
13:57une sexualité assez open,
13:58on le savait tous déjà.
14:00Il se contit ses rapports
14:01aux grands réalisateurs italiens,
14:02on le savait, etc.
14:04Son côté séducteur
14:05avec les hommes,
14:06avec les femmes,
14:07ça, on le savait.
14:08Ses mauvais côtés,
14:09on le savait.
14:10Qu'est-ce que vous apportez
14:11de plus 20 ans plus tard ?
14:12Moi, j'ai un peu l'impression,
14:13pardon vers l'arrêt,
14:14je vous respecte beaucoup,
14:15que vous avez,
14:16une fois de plus,
14:17été souper le sujet
14:18en disant
14:19qu'est-ce que je peux encore
14:20tirer de ça ?
14:21Parce qu'on n'apprend pas grand-chose.
14:22Qu'il était bisexuel,
14:23plein de gens l'ont dit avant,
14:24vous n'en apportez pas vraiment la preuve,
14:28vous n'en apportez pas la preuve véritablement.
14:30Donc, qu'est-ce que ça change ?
14:32Vous êtes gonflé.
14:33Vous l'avez lu le livre ?
14:34Je suis gonflé.
14:35Non, non, non, non.
14:36Le dernier.
14:37Tout le monde savait qu'il était bisexuel.
14:38Mais tout le monde...
14:39Alors, pourquoi vous inviter ?
14:41Vous savez quoi ?
14:42Ça commence à chauffer.
14:43Vous avez raison.
14:44On était en train de parler,
14:45juste avant la pause,
14:47de ce deuxième ouvrage
14:48que vous sortiez sur Alain Delon.
14:49Sur Alain Delon.
14:50Ouvrage qui fait parler,
14:52qui va faire parler,
14:53Fabien Lecoeuvre.
14:54Comme tous les livres de Bernard.
14:55Comme tous les livres de Bernard.
14:56Puisqu'il révèle la bisexualité d'Alain Delon.
15:00Voilà ce qu'on apprend dans le livre.
15:02On était en train d'en parler.
15:03On se demandait juste avant.
15:04Il y avait une petite altercation
15:06avec Laurent Fontaine, effectivement.
15:07Par une gentille altercation.
15:08Il y a de la vie sur ce plateau.
15:11Il a dit quoi ?
15:12Il a dit que tout le monde savait
15:13qu'il était bisexuel alors.
15:14Donc, il n'y a pas en plus.
15:16J'ai surtout dit,
15:17je ne comprends pas pourquoi.
15:1820 ans plus tard.
15:19Il y a des tas de personnages.
15:21À part le fait qu'Alain Delon soit mort
15:22il n'y a pas longtemps
15:23et que c'est un bon coup d'opportunité
15:24pour votre éditeur et pour vous.
15:25En vrai, à part ça,
15:27je ne vois pas ce qui fait
15:28qu'on a envie de lire votre livre aujourd'hui.
15:30Il n'y a pas de nouvelle révélation.
15:32Non mais c'est très intéressant.
15:33Mais je le dis en toute gentillesse.
15:35Moi, il y a quelque chose qui me choque.
15:38Laurent parlait tout à l'heure
15:40de l'affaire Markovic.
15:41Rappelons ce que c'est
15:42pour tous les gens qui nous regardent.
15:43Donc, c'est l'ancien
15:44homme à tout faire d'Alain Delon
15:46qui a été assassiné en 1968.
15:48Et là-dessus, vous dites
15:50que s'il a été assassiné,
15:52c'est peut-être parce qu'Alain Delon
15:53avait demandé à un truand
15:54qu'il connaissait de le corriger
15:55et que ça a mal tourné.
15:56Parce que ce truand
15:58et Alain Delon
15:59auraient eu en leur possession
16:01une photo d'Alain Delon
16:03avec un jeune prostitué.
16:04Voilà.
16:05Markovic aurait fait chanter Alain Delon.
16:07Mais vous mettez du conditionnel.
16:09Vous n'avez pas la photo.
16:10Vous n'avez pas de preuves.
16:11Et moi, je trouve que là,
16:12votre travail, il est choquant.
16:13Parce que vous balancez ça,
16:15qui est quand même une bombe,
16:16alors que vous n'avez rien, monsieur.
16:18– Non.
16:19– Vous n'avez quoi ?
16:20– Attendez.
16:21Ne fâchez pas.
16:22Vous n'avez pas lu tout le livre.
16:24Bon.
16:25Le dossier, il fait trois...
16:26Le dossier Markovic,
16:27l'affaire Markovic,
16:28il a fait trois chapitres.
16:29Il y a toutes les thèses.
16:30– D'accord.
16:31– Une des thèses...
16:32– Vous avez la photo ?
16:33– Une des thèses me semble crédible.
16:34– Oui.
16:35– À travers le terminale,
16:36des jeunes prostitués homosexuels,
16:39effectivement.
16:40Bon.
16:41Ils racontent ses relations avec Delon.
16:43Bon.
16:44Tout ça, je ne l'ai pas inventé.
16:45C'est dossier judiciaire.
16:46– Vous avez la photo ?
16:47– C'est dossier judiciaire.
16:49– Ah oui, mais c'est ça, monsieur,
16:50votre travail.
16:51C'est or et une photo.
16:52Vous vous rendez compte que vous balancez ?
16:53– Non.
16:54– Parce que je suis prudent aussi.
16:55– Alain Delon et des jeunes prostitués,
16:56un mort.
16:57– Les documents,
16:58la thèse qui me semble la plus crédible,
17:00que vous l'avez évoquée,
17:02elle est basée sur des documents judiciaires.
17:04Tout est sourcé.
17:06Vous voyez ?
17:07Bon.
17:08Et ça me semble effectivement…
17:09– Donc vous n'avez pas la photo,
17:10c'est ce que vous pouvez nous dire.
17:11– Mais vous allez me la trouver, vous.
17:12– Ah non.
17:13– Voilà.
17:14Bon.
17:15– Non, parce que je pense qu'elle n'existe pas.
17:16– Mais si, mais si, mais si.
17:17– C'est pour ça que je ne la trouverai pas.
17:18– Oui.
17:19– Là, vous l'avez dit de…
17:20– C'est ça le problème.
17:21– Elle existe dans des procès-verbaux.
17:23– Aurait, aurait, aurait, aurait.
17:24– Elle existe dans des procès-verbaux.
17:25– Elle existe dans des procès-verbaux.
17:26– Avec des conditionnels.
17:27– Non, monsieur, mais non.
17:28Tout est argumenté, tout est fondé, documenté, des procès judiciaires.
17:34Parce que j'ai toutes les archives judiciaires de la femme à commis.
17:37– Non mais…
17:38– Et je veux vous dire…
17:39– Par exemple, vous vous dites qu'au départ,
17:40il était entouré de beaucoup d'homosexuels.
17:42– Oui.
17:43– De gays.
17:44– François ne veut pas dire que vous êtes vous-même homosexuel.
17:45– Non.
17:46– Et ils vous dites notamment,
17:47Baume, qui était son agent, vous en avez parlé tout à l'heure,
17:49attaché de presse, gros personnage parisien, était gay.
17:52Donc ça prouve bien quand même que…
17:54– Non seulement il était gay.
17:55Il y a plein de gens ici qui ont des amis gays,
17:57ou des collaborateurs gays, etc.
17:59Ils ne sont pas forcément gays.
18:00Là encore, c'est approximatif.
18:02C'est l'association d'idées qui renforce votre thèse,
18:06en clair, de l'on était bisexuel.
18:08– Non, non, non, non.
18:09La bisexualité, elle était connue,
18:11que vous l'avez reconnue aussi.
18:12J'ai deux chapitres entièrement,
18:14avec des personnages qui sont un PDG de Potel Chabot,
18:18Daniel Guérin, que j'ai déjà évoqué,
18:20concernant son agent qui était très influent,
18:22qui revendiquait son homosexualité,
18:24qui a vécu notamment avec un jeune mec
18:26qui s'appelait Francis Savelle,
18:28qui est un artiste hors pair extraordinaire.
18:30Et je voulais le montrer à travers ça,
18:32parce que c'était la vérité,
18:33mais que surtout Delon était très courageux,
18:35puisqu'il a commenté,
18:37il a donné sa voix à des documentaires
18:39consacrés à ce jeune artiste.
18:42Bon, comme il a donné également des fils courageux,
18:45comme il l'a subi, etc.
18:46– J'aurais peut-être entendu Fabien Lecoeur aussi.
18:50– Moi, je ne suis pas choqué à chaque fois des récits de Bernard Violet.
18:55Pourquoi ?
18:56Parce que d'abord, c'est à la demande d'un public.
18:58Quand on réédite un livre, là c'est pour répondre à Laurent,
19:00quand on réédite un livre, même 20 ans plus tard,
19:02ceux qui l'ont lu 20 ans plus tôt,
19:04ce ne sont plus les mêmes aujourd'hui.
19:05Il y a des nouvelles générations qui arrivent,
19:06qui ont envie de savoir sur Alain Delon,
19:07et ils n'ont plus le loisir d'avoir acheté ce vieux livre.
19:09– Non, mais ça, c'est pour répondre déjà à ces nouvelles générations.
19:12– Voilà.
19:13Deuxième chose, le contenu,
19:14moi sur le contenu, d'abord je ne suis pas choqué,
19:16il avait une telle masculinité,
19:18je ne sais pas si vous l'avez déjà tous rencontré Alain Delon,
19:20moins une fois,
19:21il dégageait une masculinité exceptionnelle,
19:24que ce soit sur les femmes et sur les hommes.
19:27Et à un moment donné, je pense que,
19:29dans une carrière aussi longue qu'Alain Delon
19:31et une jeunesse mouvementée comme il l'a eue,
19:35n'oublions pas que la première fois qu'il descend
19:37au Festival de Cannes en 1957,
19:39grâce à Brigitte Auger…
19:41– Aubert.
19:42– Aubert, pardon, Aubert.
19:43Cette grande actrice qui l'avait emmenée,
19:45il était devenu son amant,
19:47elle l'a emmenée dans sa maison à Saint-Paul-de-Vence,
19:49enfin, etc.
19:50C'est à partir de là qu'il rencontre George Beaune,
19:51ce fameux attaché de presse à Jean.
19:53Et c'est-à-dire que tout ça s'est fait d'une manière un peu…
19:56Aujourd'hui, on dirait, c'est un gigolo.
19:59– Mais enfin, Fabien, vous délirez totalement, vous aussi.
20:02– Mais Alain Delon était un gigolo !
20:05– Non mais, non mais, non mais…
20:06– Non mais, c'est le malade !
20:07– Vite-la-oui, on connaît où ?
20:09– Je crois qu'il n'y avait pas besoin de se faire entretenir par des femmes, Alain Delon.
20:15Il n'y avait pas besoin de se faire entretenir par des femmes.
20:17– Cette femme a été très importante dans son existence à partir de 56 dans sa vie.
20:22Après, c'est peut-être aussi un amour important, etc.
20:25Mais il faut arrêter aujourd'hui de mettre la tête dans le sable.
20:28Et l'avis d'un acteur ou d'une actrice, elle est parsemée d'étapes.
20:32Et puis, on n'est pas là pour juger avec les yeux d'aujourd'hui l'histoire d'hier.
20:35Parce que c'est ça qu'il faut surtout dire.
20:37Il a fait ce qu'il a voulu, il a voulu révéler ce qu'il a voulu révéler…
20:40– Non mais ce n'est pas nous qui avons écrit le bouquin, il ne faut pas non plus nous enlever.
20:43– Mais enfin, Gilles, vous vous offusquez d'un récit sur un acteur qui a commencé…
20:52– Mais il sait bien l'offusquer une fois.
20:54– Alors, le conditionnel, il est utilisé en termes juridiques dans un livre.
20:58On révèle toujours des choses.
21:00Mais vous le savez, les avocats retraduisent les livres souvent au conditionnel.
21:03On le sait bien, pour éviter les procédures.
21:05– Mais bon, pour la famille, on pensait à la famille aussi.
21:07– Mais la famille…
21:08– Qui n'a pas aimé ce passage.
21:10– Et on parlait de la famille.
21:11– Je sais, ils se sont exprimés à la famille, je n'ai pas vu moi.
21:13– Ah bah attendez, ça va venir.
21:14– Ils sont encore en demi.
21:15– Attendez, ça va venir Bernard.
21:16– Non, non, ils ne vont pas être choqués.
21:17– Ils ne vont pas être choqués.
21:18– Ils ne vont pas être choqués.
21:19– Anoushka a été choquée de sa déclaration en 2013,
21:21qu'elle disait que l'homosexualité était contre nature.
21:24– Oui mais…
21:25– C'est des jeux de gens…
21:26– Ça n'a rien à voir d'avoir des propos et de dire que quelqu'un est bisexuel.
21:29– En 30 secondes.
21:30– Rien d'avoir.
21:31– Bon, il ne faut pas se cacher la face non plus.
21:34– Comment on réussissait dans le cinéma dans ces années-là ?
21:37Ah, celle-là l'a couchée.
21:39On couchait pour réussir.
21:40– Ah bah écoutez, on n'était pas là pour voir.
21:42– Le premier.
21:43– Le premier.
21:44– Il n'a rien à fait de cinéma.
21:45– Guilverdez, arrêtez.
21:46– Quoi ?
21:47– On poussait pour réussir, Guilverdez.
21:48– Non, non.
21:49– Non, non, on ne peut pas dire que tout le monde couchait.
21:53– La marraine au cinéma était une grande grande actrice,
21:56Edwige Feuillère.
21:57– Oui.
21:58– Bon.
21:59Et qui lui a dit…
22:00– Je ne vous parle d'un temps,
22:01que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître.
22:02– Non, non, non.
22:03– Excusez-moi, mais bon.
22:04– Avec le nom…
22:05– Edwige Feuillère lui a dit, pour réussir,
22:07pour réussir dans cette profession, il faut coucher.
22:10Un peu, mais bien.
22:12– Oh, non, non, non, non, non.
22:14– Eh, mesdames, franchement, on a changé des portes.
22:16– C'est vrai que…
22:17– C'est impossible.
22:18– Ça ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd, Montier.
22:20– Non, non, non.
22:21– C'est tout terrible.
22:22– Mais bien.
22:23– Non, non, non, un peu.
22:24Juliette…
22:25– Ce n'est pas qui a changé, heureusement.
22:26– Non, non, je voulais juste entendre Juliette sur le thème.
22:28– C'est vrai que ça a changé, heureusement, il a mis tout.
22:30– C'est un truc de dingue.
22:31– Non, mais il n'y a pas matière à s'offusquer plus que ça,
22:34si c'était la réalité, comme on le sait que ça l'a été pour beaucoup d'acteurs et d'actrices.
22:39Pas tous, mais une certaine partie.
22:41Il y en a même qui le revendique.
22:44Il y en a même qui le revendique.
22:45Et après, sur l'histoire de la bisexualité, il ne faut pas non plus s'offusquer pour rien.
22:49C'est-à-dire que la vie d'un monument, d'un acteur aussi important que Alain Delon,
22:53ça passionne les foules.
22:54Et si on parle de ses amantes, de ses maîtresses, de ses histoires d'amour,
22:58et bien s'il y avait un côté bisexuel avec des hommes,
23:01évidemment que c'est aussi une information qui passionnera les gens.
23:05Et ce n'est pas…
23:06– Non, mais ce que je trouve incroyable, c'est que Laurent s'offusque,
23:10alors qu'il y a deux minutes, il disait…
23:12De toute façon, tout le monde savait qu'il était bisexuel.
23:14Alors, en fait, tu étais complètement dans la contradiction.
23:16– C'est lui qui s'offuse.
23:17– Moi, j'ai simplement dit à quoi sert ce bouquin.
23:20Lisez-le, lisez-le.
23:21– À part une opportunité, parce qu'il est mort, il n'y a pas longtemps.
23:23– Et je vais encore m'offusquer.
23:25– Vous avez commencé hier soir, paraît-il.
23:28Vous avez commencé hier soir.
23:29– Il y a commencé au début d'année.
23:30– J'ai vu ça dans la presse ce matin, non ?
23:32– Parce que vous parlez des liens d'Alain Delon avec la pègre parisienne.
23:35– Oui.
23:36– OK. Vous citez tous les noms, donc des grands truands de l'époque.
23:38Tony Zampa, Jacqui Imbert, etc.
23:41Et puis à un moment, Alain Delon, au sujet de ces liens,
23:44a été interrogé de nombreuses fois dans de nombreuses affaires.
23:47Il s'en est toujours sorti.
23:48Donc c'est quoi ces liens ? C'est au conditionnel aussi ?
23:50Ou vous accusez Alain Delon d'avoir fricoté avec le milieu ?
23:53– Ça vous tient à cœur, hein ?
23:55– Evidemment que ça me tient à cœur, Alain Delon.
23:57– Vous avez des réponses, vous avez des réponses.
23:58– Là, Monsieur Fontaine va dire…
24:01– Moi, c'est Verdet, Monsieur Fontaine.
24:03– Oui.
24:04Il va dire encore, Violaine n'a rien inventé.
24:07Tout le monde sait que Delon fréquentait la fine fleur de la pègre française.
24:11Elle n'est pas seulement parisienne, ça commence à Marseille.
24:14Je me suis dit, Alain Delon, n'est-ce pas ?
24:15Tout le monde le savait.
24:16– Non, non, je n'ai pas dit ça.
24:17– Alors…
24:18– Qu'est-ce que c'est ?
24:19– Attention.
24:20– Attention.
24:21– Vous faites un mix.
24:23Vous faites un truc à deux lettres, là.
24:25– J'anticipe.
24:26– Regardez, regardez les offusques.
24:28Moi, je dis juste que globalement,
24:30toutes les infos sur Delon que vous avez dans ce bouquin,
24:32on en a tous entendu parler mille fois depuis 20 ans ou 30 ans.
24:35Voilà, c'est tout ce que je disais.
24:37– Il y a des gens qui sont nés depuis.
24:39Il y a des gens qui vont lire ce bouquin supplémentaire.
24:41– Il y a des gens qui sont morts.
24:42– Il y a des gens qui sont nés depuis.
24:43– Il y a des gens qui sont morts.
24:44– Il y a des gens qui sont morts.
24:45Donc moi.
24:46– Poste, poste.
24:47– Moi, le débat me paraît tellement lunaire
24:50parce qu'il y a tellement d'incohérences
24:52dans ce qui se passe sur le plateau.
24:54On dit, tout le monde le sait.
24:56Et dans le même temps, on dit, il ne fallait pas le dire.
24:59Et en même temps, on dit, pourquoi vous publiez le bouquin
25:01alors que, par exemple, Bayacarla, par exemple,
25:04n'est pas au courant, ne savait pas tout ça.
25:06Donc, elle s'est offusquée tout à l'heure.
25:07Elle s'est même énervée par rapport à ça.
25:09Donc, il y a des nouvelles générations qui sont intéressées
25:12par les carrières de ces personnalités.
25:14– Mais on ne va pas en faire une orgie.
25:15– Je termine juste.
25:16Et qui vont apprendre des choses par rapport à Delon
25:20parce qu'ils apprennent la vie de ces personnes-là.
25:24– Au conditionnel.
25:25– Au conditionnel.
25:26– Pas vie rêvée.
25:27– Il a dit que c'est à partir de procès
25:30et des documents justement à partir de procès.
25:33Mais au-delà de ça, au-delà de ça,
25:35moi, en fait, ce qui est hallucinant,
25:37ce qui est hallucinant,
25:38c'est quand vous avez des gens,
25:39c'est comme les politiques, des fois,
25:40qui font des déclarations sur plein de choses
25:42qui, eux-mêmes, font exactement la même chose.
25:45On est en train de voir aujourd'hui, par exemple,
25:46sur des procès, que je ne citerai pas,
25:48mais qui se passent actuellement,
25:49où des gens vous donnent des leçons sur les trafics,
25:52sur les détournements de fonds
25:54qui, eux-mêmes, font la même chose.
25:56– Le rapport, c'est qu'il dit,
25:58il dit que l'homosexualité est, en gros,
26:02quelque chose de contre-nature.
26:04Et donc, moi, j'ai trop conçu.
26:06– C'est Alain Delon ?
26:07– Alain Delon ?
26:08– Vous dites que, oui,
26:09tout le monde est au courant qu'il est bisexuel,
26:11c'est intéressant de mettre les gens
26:13face à leur responsabilité à un moment donné aussi.
26:15– C'est pas possible.
26:17– Il est mort.
26:18– Il est mort.
26:19– C'est Alain Delon.
26:21– Moi, je voudrais ajouter une phrase, Pascal.
26:25À quoi on reconnaît une star ?
26:28Alors, bien sûr, au-delà du talent, de la carrière,
26:30on reconnaît une star au nombre de livres
26:32qui sortent sur ce nom-là.
26:34Quand vous avez un garçon comme Alain Delon,
26:36par exemple, qui est une des plus grandes stars françaises
26:38mais mondiales,
26:39je crois qu'il y a eu l'équivalent de 130 livres
26:41qui sont sortis sur lui depuis le début de sa carrière.
26:44Vous prenez John Hallyday, ils sont à 165 livres.
26:46Clo-Clo, 95 livres.
26:48Gainsbourg, je crois qu'ils sont à 111 ou 112.
26:51C'est-à-dire que, ce qu'il faut bien comprendre,
26:53le rôle des biographes,
26:55c'est aussi de magnifier les carrières
26:57pour pousser l'artiste le plus possible sur le temps.
27:00Parce qu'il y a sa carrière terrestre,
27:02qu'on a tous connue plus ou moins,
27:03et puis il y aura la carrière posthume.
27:05En 2060, je ne sais pas si ici on ira tous jusqu'à 2060.
27:09– Oui, mais c'est pas toi, mais nous, oui.
27:11– On nous le souhaite.
27:12– On sera là pour témoigner pour toi en tout cas.
27:16– On lira Violet.
27:17– On a connu Big Laoui.
27:19– Mais en 2060, poussons même le bouchon jusqu'au 2120 par exemple,
27:24eh bien on ira chercher des livres comme Bernard Violet,
27:27d'autres personnalités,
27:28parce qu'on voudra peut-être encore,
27:30on aura peut-être la connaissance de ses films en 2120,
27:32etc.
27:33Mais on a besoin de biographes qui continuent l'histoire d'une certaine manière,
27:36on la racontant.
27:37– Mais on conteste pas tout ça.
27:38– Et l'histoire de France, elle est chargée aussi de ça.
27:40– Oui.
27:41– Pourquoi autant de livres se vendent sur l'histoire de France ?
27:42– Pourquoi ce deuxième livre ?
27:43C'est la seule question.
27:44– Pardon, vous êtes parti sur un groupe ?
27:45– Eh bien, si il va se vendre !
27:46– C'est quoi ta question ?
27:47– Oui, voilà, si il va en vendre.
27:48– Il fait le double en volume.
27:50– Au commerçant où je parle aujourd'hui.
27:52– Il fait 600, 700 pages.
27:54– Merci beaucoup, Bernard Violet, d'être venu.
27:56– Merci à vous.
27:57– En tout cas, il n'est pas trop beau.
27:59– Merci beaucoup, merci d'avoir été avec nous.
28:05Dans un instant, on va parler d'affaire Palman.
28:07– Merci à vous.
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