A special anniversary edition of "Les Grandes Gueules" as Alain and Olivier revisit two decades of unforgettable debates, sharp opinions, and legendary on-air moments. A must-watch episode celebrating one of France’s most influential talk shows, now reaching audiences in France, Canada, the US, and the UK.
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00:00And we're going to end this week with two people.
00:02And I'm never going to catch you.
00:03You know, when I'm not, I'm not.
00:04When I'm not, I'm not.
00:05And I'm always saying that in my episode.
00:07I'm very happy to see it.
00:09And without a lie, when I saw it, 20 years.
00:1120 years.
00:12I didn't even see it.
00:14I didn't see it.
00:14It's like that in the cave.
00:16It's a crazy thing.
00:17Alain Marshall and Olivier Truchot.
00:1920 years of grand gueule.
00:20Les grand gueule, Willie.
00:22Thank you for being here.
00:23I'm very happy to see you.
00:25Thank you for being here.
00:26It's a pleasure to be here.
00:27I'm very happy to see you.
00:28Because I've always said, I love people who have aspérités and who do things new.
00:36There's an animator who said, sometimes, there's a guy who has put four connards around
00:40a table and it's a show.
00:41But it's not at all that.
00:42It's the tone.
00:43You're talking about it.
00:44Thank you for saying that.
00:47It's the tone.
00:47You're a sure.
00:48It's the tone.
00:49It's-it-it-it.
00:50Moi, what I love in Les Grandes Gueules, I swear, it's the sincerity.
00:54And so I'm going to tell you, I love this episode.
00:56And I'm going to take a lot of examples.
00:57So 20 ans de succès, c'est incroyable.
00:59Ça fait 20 ans.
01:00Avec les mêmes.
01:00Mais c'est vrai.
01:01C'est fou.
01:02Franchement, vous êtes encore…
01:03Vous n'avez pas changé.
01:04Si, si.
01:05Vous n'avez pas changé.
01:05J'étais là au début.
01:07Vous n'avez pas changé.
01:08J'aimerais bien que vous racontiez à nos téléspectateurs.
01:11C'est vous qui avez eu l'idée du nom Les Grandes Gueules ?
01:13Oui.
01:13Les Grandes Gueules, c'est nous.
01:14On hésitait au début parce qu'il y avait les grosses têtes.
01:16Les grosses têtes, les Grandes Gueules.
01:17Et puis, Les Grandes Gueules, ça peut être un peu péjoratif.
01:19C'est une grande gueule.
01:20Et puis, finalement, non.
01:21Et puis, c'est devenu rapidement les GG.
01:22Les GG, c'est ça.
01:23Et c'est devenu une marque.
01:24Qui a trouvé le…
01:26Vous êtes consulté les…
01:27Je vais laisser Olivier raconter.
01:28Oui, oui.
01:29C'est de mon côté.
01:29C'est chez moi.
01:30On était plusieurs à réfléchir.
01:32Et puis, voilà.
01:33Et on fait une émission avec des fortes personnalités autour de la table,
01:36de la société civile, des Français,
01:38qui ont des choses à dire, qui ont du caractère.
01:40Et puis, hop, c'est…
01:41Les Grandes Gueules.
01:41Moi, je trouve le nom est top.
01:43Racontez-nous aussi l'histoire de vous deux.
01:45Parce qu'un duo…
01:46Alors, il y a Bataille et Fontaine, bien sûr, qui a été un duo exceptionnel.
01:48Un modèle.
01:49Enfin, un modèle, exactement.
01:50Sauf que vous n'avez pas de rideau.
01:54Mais est-ce que vous connaissiez avant ?
01:56J'aimerais bien que pour les téléspectateurs, comment ça s'est fait ?
01:57Non, en fait, on s'est rencontrés quand Alain Veil a racheté RMC.
02:01J'embrasse Alain, d'ailleurs.
02:04Il a racheté RMC, qui était une radio qui était morte clinique, quasiment.
02:07Elle était sortie des radars des audiences.
02:08Elle était à moins de deux points.
02:09Et puis, moi, je travaillais à Monaco parce qu'on s'était réinstallés
02:12dans le sud avec mon épouse.
02:14Et Olivier, lui, travaillait à la rédaction à Paris.
02:16Et puis, on correspondait comme ça parce qu'on était tous les deux dans la rédaction.
02:20Il fallait mettre en place les émissions, les reportages.
02:22Et un jour, je suis venu à Monaco.
02:23Et un jour, il est venu.
02:24Je suis tombé sur cet énergumène.
02:26Il est venu.
02:26Et puis, on a commencé à parler du projet d'Alain Veil,
02:29de faire des émissions longues, des talk shows.
02:31On s'est rendu compte qu'on pensait un peu la même chose
02:33et qu'on a envie de la même chose, quoi, en fait.
02:34Vous avez eu le coup de foudre tout de suite ?
02:36Oui, pour bosser ensemble.
02:37Oui, parce qu'il y avait vraiment un projet.
02:39Et c'est pour ça que ça tient toujours,
02:40parce qu'on a toujours gardé la ligne.
02:42C'est vrai parce que...
02:42On ne sait jamais engueuler.
02:43Non, ce n'est pas vrai.
02:44Non, mais c'est vrai.
02:45On nous pose la question, on ne sait jamais engueuler.
02:47Vraiment.
02:47Et vraiment, je vois, il n'y a pas d'égout.
02:50Il n'y en a pas un qui prend la place de l'autre.
02:52Vraiment, c'est fait naturellement.
02:53Non, quand on s'est lancé d'abord,
02:55il y avait ce projet, on partait de zéro.
02:57On n'avait pas 25 ans.
02:59Donc, tu as déjà une maturité professionnelle.
03:01On a toujours bossé dans le sens collectif
03:03qui était de faire réussir l'émission,
03:05de faire réussir le projet d'Alain.
03:06Et puis, il n'y avait pas de guerre d'égo.
03:09Parce qu'on se dit, ce qu'il faut,
03:10c'est que les missions réussissent.
03:11Ce n'est pas que l'un ou l'autre
03:12prenne le lead ou le dessus.
03:15Et comment ça se passe quand vous voyez ?
03:17Parce que c'est avec l'émission.
03:18On passe 12 heures parce qu'il y a RMC et BFM.
03:20On passe tous ensemble.
03:21Moi, je vois plus Alain que ma compagne.
03:23Faites attention de ne pas vous tromper.
03:26C'est pas jeûner.
03:27Non, mais c'est pour vous.
03:28Tu as vu le mimétisme, on est presque habillé par lui.
03:31C'est vrai en plus.
03:31Mais je vous dis, on sent, vraiment, on sent,
03:33je vous dis même à l'antenne,
03:35on sent qu'en fait, vous pouvez tout vous dire.
03:37Parce qu'on se connaît par cœur.
03:38Oui, on se connaît très bien.
03:39Exactement.
03:39Oui, mais c'est ça.
03:40Oui, mais c'est important.
03:40C'est-à-dire qu'on sent que vous pouvez tout vous dire,
03:42que vous passez vite à autre chose,
03:43que vous êtes ensemble.
03:45Et c'est fou.
03:4620 ans comme ça de coanimation.
03:48Je me demande si...
03:50Parce que vous, vous n'avez pas faute.
03:52J'ai plus, mais...
03:52C'est vrai ?
03:53Bien sûr.
03:53On va aller arrêter de vous la raconter.
03:54Mais pas avec deux quotidiennes.
03:56Pas avec deux quotidiennes.
03:57Oui, oui, non.
03:58Avec deux quotidiennes, non,
03:59et pas des familles...
04:00Si je peux me permettre, Laurent,
04:02eux, c'est une émission de débat.
04:05Donc c'est vrai que ça frotte un peu plus.
04:06Trois heures.
04:07C'est juste rassuré.
04:08C'est pas ce qui est comparable.
04:10Bien sûr.
04:11Non, non, mais voilà.
04:1191, Pascal et moi,
04:12donc combien ça coûte ensemble
04:13pendant ces 6 ans ?
04:14Sur Jim ?
04:15De Chavannes,
04:15pendant 4 ans ensemble, Jim.
04:17Non, mais bien sûr.
04:17Quand je vous recevrai,
04:18vous me direz...
04:19Mais plein de trucs
04:20qui lisent dans leur bouquin,
04:20je l'entends moi aussi.
04:21On s'est croisés plusieurs fois
04:23parce qu'on a été invités
04:27beaucoup bossés ensemble,
04:28ne pas se voir le soir.
04:29Ils font pratiquement aucun dîner,
04:30Pascal et moi non plus.
04:32On s'est très...
04:32Plein de gens ont toujours pas de dîner,
04:34pas de week-end,
04:34pas de vacances.
04:35On partait en week-end,
04:36que j'étais à Bordeaux
04:36tout le week-end,
04:37qu'on se voyait 4 fois par semaine.
04:40Non, impossible
04:41quand tu dois toute la journée.
04:41C'est impossible.
04:42Il n'y a que moi
04:43qui vois Gilles Verdes tout le temps.
04:45C'est un réseau chisme, ça.
04:47C'est ça.
04:48Vous attendez à un tel succès ou pas ?
04:50Non, bien sûr.
04:51Tu sais, on démarre...
04:52Vous avez senti tout de suite ?
04:53Vous avez senti
04:53qu'il y avait un truc qui se passait ?
04:55Non, on sentait
04:55qu'on avait une formule
04:56qui était simple, en fait.
04:57Donc, on pouvait la faire prolonger.
04:58Mais voilà,
04:59on tient une semaine, un mois,
05:00une saison.
05:01Et puis, non,
05:01on ne peut pas parier
05:03sur 20 ans de...
05:04Il y a eu des moments difficiles ou pas ?
05:05Je me rappelle, Alain,
05:06vous aviez fait un duplex.
05:07À Nice.
05:08Exactement.
05:09Ça, c'était sur...
05:09Alors, j'étais à la fois sur BFM TV
05:11et à la fois sur...
05:13Je sais, mais ça, c'était...
05:13C'était pas dans les grands gueules.
05:13Je sais, mais c'était...
05:14Voilà.
05:15C'était au moment des attentats.
05:16Exactement, oui.
05:16Oui, parce que j'étais en vacances
05:17et quand tu es dans ta ville,
05:19comme ça, au soleil, tranquille,
05:20et que tu vas regarder
05:21le feu d'artifice
05:22avec ton père et ta fille,
05:24on t'appelle en me disant...
05:26Voilà, il y a des morts
05:27sur la promenade des Anglais.
05:28Il y a un camion
05:28qui a roulé
05:29sur des centaines de personnes.
05:31C'était terrible.
05:31Mais ce qui m'avait surtout marqué,
05:33c'est le lendemain,
05:34surtout le lendemain,
05:34quand les copains m'appellent
05:36en me disant
05:36« Tu peux intervenir dans les GG ? »
05:38Je faisais à la fois BFM TV
05:39et les grandes gueules.
05:40C'était ce silence
05:41qu'il y avait sur Nice
05:42et sur la promenade des Anglais.
05:44C'était un silence de mort
05:45pour de vrai.
05:46Et ça, c'est quelque chose
05:46que je n'oublierai jamais.
05:48Il y a une actualité
05:49parce que vous avez forcément
05:50traité toutes les actualités
05:52depuis 20 ans.
05:52Quelle est l'actualité,
05:53le moment d'actu
05:54ou le fait d'actu
05:56qui vous a le plus marqué ?
05:57Les attentats
05:58parce qu'on était en direct
05:59lorsque les frères Kouachi
06:02ont attaqué le Charlie Hebdo
06:05et ça, on l'a vécu en direct.
06:07On l'a vécu en direct.
06:08Donc ça, c'était très fort.
06:10Et puis, il y a des déplacements
06:11très forts qu'on a fait.
06:12Notamment, après les attentats,
06:13on a été faire l'émission
06:13dans une mosquée.
06:15On voulait aller voir
06:15une mosquée
06:16et les fidèles.
06:18Et donc, on s'est retrouvés
06:19en chaussettes
06:20au cœur de la mosquée
06:21et on a fait
06:22trois heures de grande gueule
06:23dans la mosquée.
06:24Mosquée de Bordeaux.
06:25Mosquée de Bordeaux,
06:25c'est un moment fort.
06:26Tarek Oubrou, l'imam,
06:27qui a dit
06:27non, non, ok, venez.
06:28Et puis,
06:30je discutera avec vous,
06:31j'interviendrai en direct
06:32et je vous mets dans la mosquée.
06:33Il a accepté.
06:34C'était, il fallait oser.
06:36Et on l'a fait.
06:37Je voudrais vous montrer
06:37aussi un beau moment.
06:38C'était en 2020.
06:39C'est une auditrice régulière
06:41qui a témoigné
06:42de l'impact positif
06:43des grandes gueules
06:44sur sa santé mentale
06:45expliquant même
06:46que l'émission
06:47l'avait aidée
06:47à surmonter
06:48la dépression
06:49qu'elle vivait
06:49à cause de l'isolement.
06:50Et ça, c'est des bons moments.
06:52Et ça, c'est des moments
06:53qu'on aime vivre
06:54quand on fait une émission.
06:55Ça, c'est un moment
06:56qu'on voulait revivre avec vous.
06:57Regardez.
06:58Je me suis retrouvé
06:59confiné un peu
07:00comme tout le monde
07:01avec mon fils
07:02et sans Internet
07:04et en zappant,
07:05je suis tombé
07:06sur l'émission
07:06que je ne connaissais pas.
07:07Je suis resté,
07:08j'ai écouté
07:08et je me suis dit
07:09c'est top,
07:10une émission
07:11où enfin
07:12des personnes lambda
07:14peuvent s'exprimer.
07:16Ça m'a quasiment
07:17sauvé la vie
07:17parce que j'étais
07:18dans une période
07:19très, très difficile.
07:25Là, c'était pour la promotion.
07:27Vous avez fait un prime time
07:27pour les 20 ans
07:29des grandes gueules.
07:30Et c'est vrai que ça,
07:31c'est vrai que ça,
07:32c'est un bon point.
07:33Ça, c'est la magie
07:34de la radio.
07:35Julien,
07:36qu'on crée
07:36particulièrement à la radio
07:37avec les auditeurs
07:38et les auditrices
07:39et puis c'est en plus
07:40dans la durée.
07:40Donc, effectivement,
07:41c'est très touchant
07:42et c'est pour ça aussi
07:44qu'on fait ce métier.
07:45Il y a un autre moment
07:45il n'y a pas très longtemps,
07:47c'est Omar au 32-16.
07:48Tu te souviens ?
07:49Oui.
07:49C'est au moment
07:50où on parlait
07:51des narcotrafics,
07:53des règlements de comptes
07:54et puis il y a Omar
07:55qui nous appelle
07:55et qui nous dit
07:56voilà, il n'y a pas longtemps
07:57dans ma famille,
07:59je suis rentré
07:59dans la chambre
08:00de mon petit frère
08:00et j'ai trouvé
08:01un flingue
08:01de 30 000 euros
08:02en liquide.
08:03Son petit frère
08:03qui avait 15 ans.
08:04Qui avait 15 ans.
08:05Il dit,
08:05on ne sait plus quoi faire
08:06et pourtant,
08:06il dit,
08:07on est dans une famille
08:07structurée,
08:08on a tous réussi,
08:09je crois que Omar,
08:10il est ingénieur.
08:11Il dit,
08:11mais là,
08:11on ne sait pas.
08:12Il a basculé,
08:12mauvaise fréquentation,
08:13mauvaise rencontre
08:14et ça,
08:15c'est des témoignages,
08:16tu vois,
08:16grâce au GG,
08:17grâce au 32-16,
08:18très fort.
08:18C'est très fort.
08:20Alors,
08:20il y a eu plein de moments
08:21très forts
08:21dans les GG
08:23et c'est vrai
08:24que ce qu'il y a déjà,
08:26vous avez,
08:26comme moi,
08:27vous avez vu
08:28énormément de chroniqueurs.
08:29Combien vous en avez vu
08:30depuis le début ?
08:30Une suite de 70.
08:3170, je crois,
08:32on les a comptés.
08:33Moi, c'est 70
08:34en une saison tellement.
08:38C'est vrai,
08:39d'ailleurs,
08:39on a eu un chroniqueur
08:40en commun.
08:40Oui.
08:41Louis Boyard.
08:41Oui, le meilleur
08:42d'entre nous.
08:47Louis Boyard,
08:48il était venu chez moi
08:49parce que je le payais plus.
08:50Oui, c'est ça.
08:50C'est vrai ?
08:51Il nous avait planté
08:52la veille de la rentrée.
08:53Oui, je sais.
08:54Il était dans le dossier de presse.
08:55Oui.
08:55Il m'appelle,
08:56je vais chez Cyril.
08:57Ah bon, très bien.
08:57Tu nous plantes,
08:58oui, oui.
08:59Je sais,
08:59parce que moi,
08:59il m'avait appelé,
09:01je ne rigole pas.
09:02Il m'avait dit,
09:02je dois aller sur les grandes gueules.
09:04Mais finalement,
09:05non,
09:05il m'a dit non.
09:06En plus,
09:06je vous jure que c'est vrai.
09:07Il m'avait dit,
09:07de toute façon,
09:08ce n'est pas sûr,
09:08ils ne m'ont pas encore
09:09vraiment appelé,
09:09etc.
09:10Mais toi,
09:10tu donnes combien
09:11des chroniqueurs.
09:13Je lui ai dit de mon temps,
09:14il m'a dit,
09:14je suis là demain.
09:17Finalement,
09:17vous êtes bien payé.
09:19N'étiquette pas les valeurs.
09:20C'est ça,
09:21voilà.
09:22Qu'est-ce que vous voulez
09:23que je vous dise ?
09:23Vous êtes déjà,
09:24il y a déjà des moments
09:25où ça s'est mal passé
09:26avec un chroniqueur.
09:29Moi,
09:29ça m'est déjà arrivé.
09:30Ça m'arrive tous les soirs
09:31avec Thomas Guénolé.
09:32Mais je l'aime bien quand même.
09:33Mais je l'aime bien quand même.
09:34Ou ça s'est mal passé,
09:36ou ça s'est mal terminé.
09:38Non.
09:38En direct,
09:39quoi que ce soit,
09:39je n'ai pas le souvenir.
09:40Non, non, non.
09:40Il y a des chroniqueurs
09:41qui peuvent s'engueuler.
09:42Ça peut être très violent
09:43parfois en direct.
09:44On essaie d'éviter
09:44l'agressivité.
09:45Il y a la polémique
09:46sur Nafisa Tudialo.
09:47Alors oui, c'est vrai,
09:47tu as raison.
09:48Quand en direct,
09:49donc c'était l'affaire
09:50Strauss-Kahn,
09:51il y a un chroniqueur
09:52qui en direct dit
09:53de Nafisa Tudialo,
09:54notamment,
09:55elle est moche comme un cul
09:56et elle gagne
09:57un million et demi.
09:58Oui, Valérie.
09:59En 20 ans,
09:59est-ce que vous avez,
10:00puisqu'on parle
10:01de la société française,
10:02vous l'avez vue évoluer,
10:04est-ce que dans les coups de fil
10:05que vous recevez des auditeurs,
10:06vous sentez un discours
10:08qui est plus radical,
10:09plus dur ?
10:09On dit que les Français
10:10se sont durcis,
10:11que c'est beaucoup plus âpre.
10:12Est-ce que vous l'avez senti,
10:13ça, vous,
10:13dans l'évolution des gens
10:14que vous avez au téléphone ?
10:15Oui, il y a plus de colère,
10:17il y a plus de ressentis,
10:19vis-à-vis des ressentiments,
10:21vis-à-vis des politiques.
10:22Tu vois, par exemple,
10:23les GG,
10:24on a tout de suite vu monter
10:25le mouvement des Gilets jaunes
10:27en 2018.
10:28On l'a vu au 32-16,
10:28au cœur de l'été,
10:30avec ce mot qui se passait
10:31de mettre la chasuble jaune
10:32sur le tableau de bord
10:35des voitures.
10:35On est au mois d'août
10:36et c'est Zorah habitant.
10:37Vous êtes très bagnole, vous.
10:39Une de nos grandes gènes.
10:41Bien sûr.
10:42Alain, il se passe des trucs
10:44sur Facebook, etc.
10:45Et tout de suite,
10:46au 32-16,
10:46je dis tiens,
10:47la chasuble,
10:48les Gilets jaunes,
10:48c'est vrai, ça commence.
10:50Et depuis 2018,
10:51en fait,
10:52c'est quelque chose
10:52qui n'a jamais baissé.
10:54Si tu veux,
10:55cette envie de parler,
10:56de dire ce qu'on avait
10:57sur le cœur
10:58et on a un peu le baromètre.
11:00Mais là,
11:01ça s'est crispé
11:01avec les réseaux sociaux aussi.
11:02Beaucoup.
11:03Mais c'est vrai qu'on a vu,
11:04vous avez vu la société évoluer.
11:05C'est vrai que quand vous avez
11:06des gens au téléphone
11:08tous les jours,
11:09forcément,
11:09on voit
11:09comme la société évolue.
11:11C'est incroyable.
11:13J'ai démarré
11:14sur une petite radio
11:15il n'y a pas longtemps.
11:17C'est vrai que j'ai pas mal
11:17d'auditeurs en ligne
11:18et déjà, je le vois.
11:20Ça vous permet aussi
11:20de prendre le pouls
11:21de la société.
11:22C'est ça qui est.
11:22Ça permet de rester connecté.
11:24Je vous jure,
11:24je me suis dit un truc.
11:25Quand je vous écoutais,
11:26je me suis dit un jour,
11:28je me suis dit
11:28des hommes politiques,
11:30ils devraient,
11:31ils devraient faire pareil,
11:32une ligne ouverte
11:33et ils devraient parler
11:34avec les gens
11:34au moins une fois par semaine.
11:36Je vous jure,
11:36au lieu d'aller faire des,
11:37je ne sais pas,
11:38aller sur les plateaux de télé,
11:39etc.,
11:40ils feraient ça.
11:41Franchement,
11:41comme on dirait.
11:41Alors, il y a des politiques
11:42qui nous écoutent.
11:43Il y a des députés,
11:44il y a des ministres
11:45qui nous écoutent,
11:45ils nous le disent
11:46parce qu'ils prennent
11:46un peu le pouls
11:47des Français.
11:48Mais même eux
11:49devraient le faire.
11:49Ils devraient dire,
11:50vous m'appelez
11:51ou vous allez me parler.
11:52Je pense que c'est,
11:53je trouve que ça serait,
11:54en vous regardant,
11:55je vous dis,
11:55ils devraient le faire.
11:56Oui, j'ai le verdet.
11:57Oui, en 20 ans,
11:58est-ce que vous avez gardé
11:59la même liberté de ton ?
12:00Parce que ce qui est
12:01vraiment frappant chez vous,
12:02moi j'ai eu la chance
12:03de participer à l'émission,
12:04c'est que c'est comme ici,
12:06vous dites,
12:06les gens peuvent dire
12:07ce qu'ils veulent.
12:08Il n'y a aucun contrôle
12:09au préalable,
12:09c'est une liberté.
12:10Est-ce que ça a changé un peu ?
12:12Est-ce que les chroniqueurs,
12:13par exemple,
12:13en 20 ans,
12:14ont un peu moins de liberté ?
12:15Non, il y a la même liberté,
12:16ce qui a changé,
12:17c'est les réseaux sociaux.
12:18Nous, on est nés avec Facebook,
12:19en 2004,
12:20c'est la naissance de Facebook.
12:21Donc, les réseaux sociaux,
12:22ce n'est pas notre affaire.
12:24Il n'y a que le standard
12:25et puis les gens
12:25continuent à nous écrire,
12:26ils ne sont pas contents,
12:27des lettres d'insultes.
12:28Il n'y a pas les réseaux sociaux
12:29où automatiquement,
12:30on peut se faire insulter,
12:31on peut se faire aussi manipuler,
12:33on prend des extraits.
12:35Donc ça, c'est nouveau
12:35et pour les grandes gueules,
12:37c'est sûr qu'il y a ça
12:38en plus à gérer.
12:39Parce qu'avec les réseaux sociaux,
12:41c'est de la haine qui est arrivée.
12:42C'est vraiment de la haine,
12:43avec des menaces.
12:45Des gens qui, en plus,
12:46n'écoutent pas forcément l'émission
12:47mais qui réagissent
12:47à un bout d'émission
12:48qu'ils ont vues.
12:49On le raconte dans l'île,
12:50mais par exemple,
12:52sans trahir ce qu'il y a écrit
12:54dans le bouquin.
12:55Il y a un suspense,
12:56il ne faut pas trahir la fin.
12:58On avait trouvé,
12:59tu vois, une chroniqueuse,
13:01vraiment un super profil.
13:03Pas de langue de bois,
13:05une femme qui vivait
13:07du côté du Maine-et-Loire,
13:08qui avait décidé
13:08de sortir ses enfants de l'école,
13:10de leur faire l'école à la maison.
13:13Cinq enfants,
13:14vraiment un personnage,
13:15tu vois.
13:16Elle a reçu des menaces de mort.
13:17On a quasiment même
13:18jusqu'à lui,
13:19à donner son adresse
13:20sur les réseaux sociaux.
13:21Et donc, elle a dit,
13:22écoutez, moi,
13:22je ne suis pas venu pour ça.
13:23J'étais venu pour défendre
13:24un point de vue.
13:25J'arrête.
13:26J'arrête.
13:26On a un de nos chroniqueurs
13:27qui s'est retrouvé menacé de mort.
13:28Ses employés menacés de mort aussi.
13:30Donc, voilà ce qui a changé,
13:33si tu veux, en 20 ans.
13:34Simplement parce qu'il avait émis
13:35une opinion.
13:36Peut-être un peu tranchée,
13:38mais c'est logique.
13:39On est dans une émission de mort.
13:39Et vous ?
13:40Oui, nous aussi.
13:40Mais nous, à la limite,
13:41on est un peu blindés
13:41parce qu'on sait comment ça fonctionne.
13:43Mais encore une fois,
13:43nos grandes gueules,
13:44c'est des Français
13:45qui ont un métier.
13:46Donc, ils découvrent ça
13:48et ce n'est pas évident.
13:50Tu dois appeler
13:50la gendarmerie
13:51de ton patelin
13:53en disant,
13:53voilà ce qui m'est arrivé
13:54et que les gendarmes te disent,
13:55écoutez, on va surveiller,
13:56on va venir voir.
13:57C'est vrai que c'est compliqué.
13:58Oui.
13:59Comment vous avez fait en 20 ans
14:00pour ne pas vous faire accuser
14:02d'être trop d'un bord
14:03ou trop de l'autre ?
14:04C'est vrai.
14:04Pendant l'émission,
14:05vous donnez tous les deux
14:06votre avis
14:07à de nombreuses reprises
14:08et pourtant,
14:09je n'ai jamais entendu
14:09quelqu'un dire
14:10les grandes gueules,
14:11c'est trop à gauche,
14:11c'est trop d'extrême droite,
14:12c'est trop quelque chose.
14:13Finalement,
14:14on essaie de refléter
14:15un peu ce que les gens pensent.
14:16Après, on ne fait pas non plus
14:18forcément 50-50.
14:19Ce n'est pas une mission politique.
14:20C'est des citoyens qui viennent.
14:22Eux-mêmes, d'ailleurs,
14:22peuvent bouger.
14:23Il y a des gens
14:24qu'on a connus à gauche
14:25et qui sont à droite
14:25ou vice-versa
14:26parce que dans la vie,
14:27on évolue.
14:27J'ai connu Gilles Verdez,
14:29il était à l'extrême droite.
14:30Oui, par exemple.
14:32Non, mais j'ai en 20 ans,
14:33forcément,
14:33les gens évoluent.
14:34Je vais poser la question
14:35qui fâche.
14:3820 ans de succès,
14:39forcément,
14:40on a essayé de vous débaucher.
14:42Oui.
14:44Attention,
14:44j'ai des infos.
14:46Comment se pardonner
14:47tes infos ?
14:48On va voir si c'est vrai ou pas.
14:49Non, c'est vrai qu'on a forcément
14:51essayé de vous débaucher.
14:53En plus, moi,
14:53je vous le dis,
14:54je parle avec
14:54beaucoup de patrons de chaînes,
14:56etc.
14:57Et à chaque fois,
14:57c'est une émission qui revient
14:58et ils me disent tous
15:00on aimerait bien voir
15:01nos grandes gueules,
15:02on aime bien les grandes gueules,
15:03etc.
15:04Vous êtes resté fidèle
15:05à votre chaîne.
15:07Pourquoi ?
15:08Parce qu'on a grandi
15:08avec cette chaîne
15:09et qu'elle nous a permis
15:10de continuer les grandes gueules,
15:12de découvrir la télé,
15:13la chaîne Info,
15:13BFM TV
15:14et toujours dans une grande liberté,
15:16une grande confiance.
15:17Donc, à un moment donné,
15:17quand tu es bien quelque part,
15:18pourquoi aller voir ailleurs ?
15:20Après, c'est vrai
15:20qu'on a des sollicitations.
15:21C'est ce que m'a toujours dit ma meuf.
15:21Je l'ai su, en plus.
15:25J'ai tourné la perche.
15:26Merci.
15:28Mais c'est vrai que...
15:29C'est au moment
15:29de changement de direction.
15:30Là, il y a un changement
15:31de direction.
15:32Là, il y a un changement
15:32de direction.
15:33Voilà, exactement.
15:34Est-ce que vous allez rester là-bas
15:35ou si vous avez
15:36une belle proposition,
15:38vous pouvez partir ?
15:39Là, c'est la saison des 20 ans.
15:41Oui, donc,
15:41c'est peut-être un tournant.
15:43Peut-être un tournant du match.
15:43Non, c'est la saison des 20 ans.
15:44C'est-à-dire qu'il faut faire
15:46la saison des 20 ans.
15:47Et après, oui, peut-être...
15:48On fait la saison des 20 ans.
15:50Oui, peut-être qu'après...
15:52Après, peut-être que j'allais faire les...
15:54Parce que moi, je vends une chaîne.
15:56Euh...
15:57Bravo.
15:58Bravo.
16:04Si vous êtes intéressés,
16:06ça doit partir avant fin février.
16:08Il y a l'annonce sur le bon coin.
16:09Tout doit disparaître.
16:10Ça, on vous vend ça.
16:11Ça, vraiment,
16:12vous inquiétez pas.
16:13Non, non, mais vraiment,
16:14vous allez...
16:15À un moment,
16:15vous avez des propositions,
16:16vous regardez quand même.
16:17Oui, oui.
16:18On les a toujours regardées.
16:20On aurait toujours répondu poliment
16:21à ceux qui nous voulaient nous recevoir.
16:23Quasiment chaque saison,
16:24il y en a.
16:24Bien sûr, un pas.
16:25Mais pour l'instant...
16:26Non, mais il y en aura forcément
16:27qui vont arriver dans le cas.
16:28Là, on est au mois de novembre.
16:30On se concentre vraiment
16:31sur la saison.
16:32On est content de fêter les 20 ans.
16:33Il y a plein de choses
16:34qui vont arriver.
16:34Vous ne ferez pas une Louis Boyard ?
16:35Comment ?
16:36Vous ne ferez pas une Louis Boyard
16:37de ne pas tenir du jour au lendemain ?
16:38Ah, non, non, non.
16:39Non, non, non.
16:39Non, non, non.
16:39C'est pas trop la...
16:41Non, non.
16:41C'est pas trop notre truc, non.
16:43Ça se passe bien aujourd'hui
16:44avec la nouvelle redirection, etc.
16:45Écoute, très bien.
16:46Ça n'a rien changé, en fait.
16:47Non, non.
16:47Écoute, sur RMC,
16:49les fondamentaux sont là.
16:50D'ailleurs, le directeur d'RMC,
16:51Karim Nedjari,
16:52est toujours en place.
16:54J'adore.
16:54Et c'est une réussite, RMC.
16:55Et puis, à BFM TV,
16:56il y a eu des changements, effectivement.
16:58Mais c'est normal.
16:58Il y a un nouvel actionnaire.
16:59Donc, il y a un changement
17:00de premier ministre
17:01et un changement de gouvernement.
17:03Chez nous aussi.
17:03Et vous avez aimé faire
17:05le prime time ou pas ?
17:06Oui.
17:07C'est un truc...
17:07Vous savez que c'est notre premier
17:08en 20 ans.
17:08Je sais, c'est pour ça.
17:08On a adoré.
17:09C'était incroyable.
17:10Oui, je sais.
17:10On avait un magnifique plateau.
17:11Raymond m'a appelé.
17:13Je vous jure que c'est vrai.
17:14Alors, je vous raconte
17:15parce que Raymond m'a appelé.
17:16Il me dit,
17:17t'as vu ?
17:17Il y a un prime time
17:18des grandes gueules.
17:19J'ai l'impression qu'il m'avait dit
17:20que c'était la finale de la congure.
17:21Je veux que c'est un truc de fou.
17:23Il m'a appelé.
17:25Je dois rentrer.
17:26Il y a le prime des grandes gueules.
17:27À l'habitude, il me dit,
17:28je dois rentrer.
17:29J'ai rendez-vous avec une meuf.
17:30Non ?
17:30Avec deux mecs,
17:32t'avais rendez-vous.
17:33Est-ce que ça vous a donné des idées
17:35peut-être pour en refaire d'autres ?
17:36Oui, c'est sûr.
17:37C'était un événement exceptionnel.
17:38Avec des moyens importants.
17:40Mais oui, bien sûr.
17:41Une bonne raison d'en refaire.
17:42C'était super.
17:43Moi, je trouve que pour 2027,
17:45j'adorerais voir,
17:46moi, c'est vrai,
17:46j'adorerais voir une émission
17:47des grandes gueules en pandémie
17:48avec les chroniqueurs habituels
17:51et à chaque fois,
17:52le candidat serait exceptionnel.
17:54Bien sûr.
17:54Ça, je le produis.
17:55Ça, moi, c'est rien.
17:58Tu le présentes.
17:59Je vais avoir un petit peu de temps.
18:00Moi, je vous le fais, ça.
18:02C'est bon.
18:02Mais franchement,
18:03je trouve que c'est...
18:03Voilà, parce qu'on a...
18:04Ça, c'est un truc
18:05que vous avez envie de faire aujourd'hui.
18:06Bien sûr.
18:07Pourquoi pas ?
18:08Les politiques viennent déjà
18:11dans les grandes gueules.
18:12Mais ça, oui, effectivement,
18:13il y a de l'anciel avec les candidats.
18:14C'est vrai, voilà.
18:15En tout cas,
18:16on vous souhaite encore
18:16énormément de succès.
18:17Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter ?
18:18Encore 20 ans, tous les deux ?
18:1920 ans encore ensemble ?
18:21T'as à quel âge ?
18:23À quel âge ?
18:24C'est un EHPAD, alors ?
18:25Oui, ce sera.
18:25Ça va tenir.
18:26On fera la tournée
18:27des maisons de retraite.
18:28Non, non, non.
18:28Là, je vois, ça va tenir.
18:30Et je tiens à dire,
18:31vous êtes plus bon en vrai
18:32qu'à la télé.
18:32Oui, il parle à vous.
18:34On ne sait jamais
18:35comment on doit le prendre.
18:36Ce n'est pas ce qu'on veut dire.
18:37Alors, je dis,
18:37ils sont plus beaux en vrai
18:38qu'à la télé.
18:39Tu devrais dire.
18:39Non, non, c'est les maquilleux.
18:41Non, non, non.
18:42Regardez-moi.
18:43Je veux dire
18:43que je n'ai pas les maquilleux.
18:45Non, non, non.
18:45Donc, on peut vous souhaiter quoi ?
18:47Continuer comme ça ?
18:48De faire une belle saison
18:49des 20 ans.
18:49Parce qu'il y a plein de choses
18:50qui vont se passer
18:50sur lesquelles on est en train
18:51de travailler là
18:52d'ici le mois de juin.
18:54Et avec notamment
18:54un calendrier de sortie,
19:02ils seront dans les Grandes Gueules.
19:02Ah ouais, fort.
19:03On aimerait bien.
19:04C'est un appel.
19:04Sa femme écoute les Gigi,
19:05on aura bien
19:05qu'ils viennent dans les Grandes Gueules.
19:07Qu'ils fassent des pros d'abord.
19:07Vous voulez que j'en parle à Bernard ?
19:09Voilà, il y a une compète.
19:11Où est-ce qu'il va aller en premier ?
19:12Vous voulez que j'en parle
19:12à Bernard Montienne ?
19:13Bonne idée.
19:16Il peut peut-être faire quelque chose.
19:17Merci les Grandes Gueules.
19:18Merci, merci vraiment.
19:20Merci à vous.
19:21Merci.
19:22Merci à tous.
19:23Allez, tout de suite.
19:24C'est mon jebine.
19:25Sous-tit.
19:25Merci.
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