- 9 hours ago
Category
🗞
NewsTranscript
00:00RFI et France 24 présentent Mardi Politique.
00:20C'est l'heure de Mardi Politique sur France 24 et RFI. Bonsoir Frédéric Rivière.
00:24Bonsoir Rosine, bonsoir à tous.
00:25Et ensemble nous recevons Daniel Obono. Bonsoir. Vous êtes député de la France Insoumise de Paris.
00:30Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:33Alors on l'a appris cet après-midi. Pour l'instant ce n'est pas encore officiel.
00:36Emmanuel Macron devrait prendre la parole d'ici quelques minutes.
00:39Selon les médias américains, les Ukrainiens auraient accepté le plan de paix de Trump.
00:45Même si ce plan a été modifié, il a été amendé, il reste à le présenter aux Russes.
00:52Est-ce que c'est un rebondissement inattendu ? L'espoir d'une paix prend-il forme ?
00:57Il est souhaitable que la guerre s'arrête enfin pour les Ukrainiens et les Ukrainiennes en premier lieu,
01:04pour ce peuple qui subit depuis plus de trois ans maintenant cette invasion.
01:09La question qui se pose c'est à quelles conditions et à quel prix les Ukrainiens et les Ukrainiennes vont le payer.
01:17Parce que ce que l'on sait des éléments du plan de Trump, c'est que c'est un accord entre les États-Unis d'Amérique et la Russie
01:24qui bénéficie en premier lieu aux États-Unis d'Amérique, notamment à ces entreprises
01:29qui vont être subventionnées pour la reconstruction en reprenant une partie des avoirs russes notamment.
01:39Donc en fait, on a une transaction entre la Russie de M. Poutine et les États-Unis d'Amérique de M. Trump.
01:46Et tout cela se fait quand même à des conditions très restrictives pour la souveraineté ukrainienne.
01:53Et donc de tout cela, il se ressort, on verra ce qu'il en est.
01:58Vaut mieux ça ce que vous dites effectivement, parce qu'avec Trump rien n'est jamais gratuit.
02:02Vaut mieux ça que la guerre ?
02:04Écoutez, il ne faut pas la guerre.
02:06Même s'il y a des attrains.
02:06Voilà, il ne faut pas la guerre et cette invasion, cette guerre, ces crimes commis sur le territoire ukrainien
02:14n'ont que trop duré.
02:16Et la question, c'est assurer la souveraineté ukrainienne, garantir au peuple ukrainien la sécurité.
02:24Et il faut que des garanties de sécurité soient, et nous le disons depuis le début, pour les deux parties.
02:29Et pas uniquement pour les Russes, comme ça semble être le cas dans la transaction conclue avec les États-Unis d'Amérique.
02:35Et puis il est quand même à noter que dans tout cela, les Européens sont évacués, n'existent pas.
02:42Ce qui est quand même un comble, parce que les questions de rapport sécurité...
02:46Ce que vous dites, en fait, les observations que vous faisiez correspondaient à la version initiale du texte.
02:52Et précisément, il a été modifié en concertation avec les Européens,
02:57notamment le Premier ministre allemand et le Président français et le Premier ministre britannique.
03:03Alors on ne sait pas exactement ce qui en est sorti, on ne connaît pas le contenu final.
03:06Ce qu'on sait, je crois, c'est que sur 26 articles, 26 points que comprenait le plan initial,
03:1219 ont été conservés à peu près tel quel, donc 7 auraient été modifiés.
03:17Mais est-ce que vous diriez tout de même que, dans sa démarche, Donald Trump est un homme de paix ?
03:24Non, c'est le président d'un empire en concurrence avec une puissance plus qu'émergente,
03:35qui a émergé au niveau international, qui est la Chine,
03:40et qui a choisi de faire en sorte de pouvoir concentrer ses moyens et son attention dans cet affrontement
03:46qu'ils ont décidé, que la classe dirigeante états-unienne a décidé avec la Chine.
03:51Et donc, pour cela, il faut, de manière très pragmatique, faire en sorte que l'investissement militaire
03:58sur d'autres terrains internationaux soit réduit au minimum.
04:03Et puis, c'est un capitaliste et la guerre est une affaire aussi de capitaux.
04:09Et la question pour les États-Unis d'Amérique, c'est comment en profiter le maximum
04:13avec le moins de coûts possibles et le plus grand de bénéfices.
04:15Donc, c'est tout simplement le déploiement d'un nouvel impérialisme.
04:20Oui, mais il y a des manières de continuer.
04:22Et les conditions, justement, qui sont sur la table sont quand même des conditions
04:25au bénéfice très majoritairement des États-Unis d'Amérique,
04:29de son complexe militaro-industriel,
04:33de la même manière que les injonctions faites aux Européens d'augmenter leur budget militaire
04:39étaient une injonction qui était liée aussi à un approvisionnement pour la majorité des États européens
04:47aux États-Unis d'Amérique avec le matériel américain et les fournitures américaines.
04:52Peut-être parle-t-on en l'air parce que, pour l'instant, les Russes n'ont pas répondu.
04:58Et est-il probable que Vladimir Poutine ne veuille pas de ce plan, ne veuille pas, en quelque sorte, de la paix ?
05:08Écoutez, Vladimir Poutine est un dirigeant qui a envahi un autre pays,
05:13qui a piétiné le droit international
05:16et qui a pu, justement, pendant ces dernières années,
05:21y compris bénéficier d'un État du monde où le droit international a été affaibli.
05:26Et donc, c'est un dirigeant autoritaire qui a profité de cet affaiblissement des garanties données aux États,
05:34qui a profité, y compris, de la perte de légitimité d'un certain nombre d'acteurs internationaux dans la France et l'Europe
05:41au regard de ce qui se passe encore, par ailleurs, aujourd'hui en Palestine et à Gaza,
05:48et qui a disqualifié aux yeux du monde entier l'Europe, les pays occidentaux,
05:52comme des donneurs de leçons sur les droits humains et sur le droit international,
05:58sauf quand il s'agit de leur allié israélien.
06:02Et donc, oui, il a, à vrai dire, malheureusement, aujourd'hui, la main,
06:07et on l'a vu sur les tentatives américaines de ces derniers mois,
06:11pour imposer ces conditions.
06:13Et cela se fait à la fois au détriment du peuple ukrainien et aussi du peuple russe,
06:19qui subit au niveau politique et économique le régime de Poutine.
06:24Roselyne, vous parlera dans un instant du service militaire qu'Emmanuel Macron veut remodeler,
06:28mais d'un mot peut-être, puisque Emmanuel Macron a parlé ce matin de la menace russe.
06:35Est-ce que vous pensez, dans des termes, il faut le dire, relativement inquiétant,
06:38est-ce que vous pensez que le président de la République surestime cette menace pour la France et pour l'Europe ?
06:42Je pense qu'il faut, en la matière, ne pas participer à tout ce qui pourrait être une escalade,
06:49même verbale, même rhétorique, parce que précisément, avec des dirigeants comme M. Poutine,
06:54n'importe quel prétexte peut être utilisé pour maintenir une position de domination,
06:59et là, pour le coup, militaire.
07:01Et je crois, par exemple, par ailleurs, que ces derniers mois et ces dernières années,
07:05l'attitude belliqueuse de dirigeants européens ont plutôt alimenté, justement, les prétentions russes
07:12et n'ont pas aidé, et ont abondré, y compris la parole européenne et la parole française.
07:20Malheureusement, n'ayant pas d'autre véritable rapport de force que celui médiatique et verbal,
07:27le président de la République essaie de donner le change pour masquer la faillite de sa stratégie diplomatique.
07:33Et cela est malheureux...
07:34En l'occurrence, tout le monde échoue face à Vladimir Poutine.
07:37Je crois qu'il y avait une voix, et il y a une voix et une responsabilité de la France,
07:42et malheureusement, sur ce dossier comme sur d'autres, Emmanuel Macron n'a pas aidé à rendre crédible la voix de la France.
07:47Rappelez-vous, mais on va clore le sujet, mais rappelez-vous, au début de la guerre,
07:51quand Emmanuel Macron voulait parler à Vladimir Poutine, il était attaqué de toutes parts.
07:56Je ferme la parenthèse.
07:57Vous vous en rappelez que nous, nous avons toujours soutenu la parole du président de la République,
08:05justement, quand elle s'inscrivait dans un discours de désescalade et de diplomatie alternative,
08:11et pas que cette parole.
08:14Donc, nous avons à cœur que la France joue le rôle que sa responsabilité mondiale lui donne,
08:19et malheureusement, ces dernières années, ce n'a pas été le cas, et nous le regrettons.
08:22Dans deux jours, Emmanuel Macron devrait proposer aux jeunes Françaises et Françaises
08:29la création d'un service militaire national sur la base du volontariat.
08:33Ces derniers jours, on a vu que la Belgique, par exemple, les jeunes Belges avaient reçu une lettre
08:41pour aller faire le service militaire, toujours sur la base du volontariat.
08:46Il y a d'autres pays.
08:47Et ces derniers jours, les propos du chef d'état-major de l'armée a créé les mois
08:53en déclarant qu'il fallait être prêt à perdre nos enfants.
08:58Quelle est la position de la France insoumise sur ce nouveau service militaire volontaire ?
09:04D'abord, notre position, par rapport aux déclarations qui ont été proférées ces derniers jours,
09:12et cette rhétorique militariste, est que ce n'est pas au chef d'état-major des armées
09:18de tenir de telles positions à des élus.
09:21Il est sorti de son rôle, et il est regrettable...
09:24C'est le rôle du chef des armées, du chef d'état-major, de prévenir de l'État ?
09:30Non, d'abord, ce rôle s'inscrit par rapport à une autorité politique.
09:35C'est le politique qui détermine quels sont les buts et quels sont les objectifs
09:39et quels moyens doivent être mis en œuvre.
09:42Le chef d'état-major et les dirigeants militaires obéissent à un choix politique.
09:47Il y en a un qui peut parler d'une éventuelle guerre, c'est bien le chef d'état-major ?
09:50Non, encore une fois, non. Ce sont les politiques qui doivent décider.
09:53La question de la guerre est une question grave.
09:56Et ça doit rester du domaine du politique, du domaine de l'exécutif
10:00et du domaine régalien le plus plein possible.
10:06Encore une fois, ce ne sont pas des sujets qu'il faut traiter au détour d'une discussion
10:11avec des élus et dans ce rapport-là d'injonction.
10:14Parce que c'est une question, y compris sensible, sur la question de la jeunesse
10:18qui aspire certainement à autre chose qu'à les mourir, on ne sait pourquoi d'ailleurs,
10:23pourquoi est-ce qu'on enverrait les Français et les jeunes Français et Françaises ?
10:27Et encore une fois, malheureusement, je crois qu'il s'agit là à la fois d'une stratégie
10:31pour justifier, y compris ce dont je parlais tout à l'heure,
10:34c'est-à-dire l'injonction faite par les États-Unis d'Amérique
10:36d'augmenter les budgets militaires et donc de donner un enrobage à tout cela.
10:40Et d'autre part, malheureusement, là aussi, d'une stratégie, on se rappelle le SNU
10:47qui a été ce gadget-là qui a été utilisé et dont on voit qu'il n'était pas pensé,
10:52il a été pensé n'importe comment et finalement, ils ont fini par l'abandonner de manière
10:56un peu honteuse.
10:57Mais sur ce sujet, nous, nous pensons que notre pays doit préparer et faire en sorte
11:03de garantir les conditions de la paix.
11:05La menace existentielle à laquelle fait face l'humanité entière et notre pays en particulier,
11:12c'est la question du dérèglement climatique.
11:14Et s'il doit y avoir un service civil citoyen comme nous le proposons,
11:17ça doit être avec une option pour la formation militaire, certes,
11:22et avec aussi l'option d'objection de conscience,
11:27mais surtout pour préparer aux secours civils,
11:30pour préparer à la réparation écologique, environnementale.
11:33Ça, ce sont des enjeux qui, je pense, motiveraient, y compris la jeunesse,
11:37plutôt que de leur promettre d'aller mourir sur des fronts
11:40pour on ne sait quel intérêt capitaliste.
11:42On va évoquer, Daniel Bonneau, la campagne pour les municipales de 2026.
11:45Le candidat LFI à la mairie de Grenoble, Alain Brunon,
11:49a été interrogé vendredi dernier par un journal local,
11:53notamment sur les questions de sécurité,
11:54alors que quelques jours plus tôt, à Grenoble même,
11:57un garçon de 12 ans a été blessé par balle dans une affaire liée
11:59au trafic de drogue.
12:01Et le candidat LFI, Alain Brunon, a donc eu cette réponse, je le cite,
12:05« Il y a une insécurité à Grenoble,
12:07mais mon équipe n'aura pas vocation à faire la chasse aux dealers ».
12:10Quel est le message qu'envoient le candidat LFI aux trafiquants ?
12:14Le message qu'envoie la France insoumise aux trafiquants,
12:17c'est qu'il faut mettre les moyens,
12:19et que nous mettrons les moyens au niveau national,
12:22au niveau de la police judiciaire,
12:24au niveau de la police d'investigation,
12:27notamment financière,
12:28pour démanteler l'ensemble des trafics
12:31et démanteler la criminalité organisée.
12:33C'est un sujet là aussi...
12:34Mais c'est à l'étranger aussi.
12:35Non, non, c'est en France.
12:36La racine est à l'étranger.
12:38Oui, mais pour cela, justement,
12:39c'est pour cela qu'il faut mettre les moyens
12:41d'une police d'investigation judiciaire et financière.
12:45La police financière s'attaque précisément
12:48aux réseaux internationaux parce qu'elle en a les moyens.
12:50Ce n'est pas aux policiers municipaux,
12:53dont vous connaissez les prérogatives,
12:56qui n'ont pas à intervenir sur ce genre de dossier.
13:01C'est absolument irresponsable de faire croire
13:04que ce seront les policiers municipaux
13:06qui pourront s'attaquer aux grands réseaux
13:08de trafics internationaux.
13:10Je réponds précisément à la question.
13:11Donc, il est tout à fait cohérent d'expliquer
13:13que quand il y a des polices municipales,
13:16ça ne peut pas être leur rôle
13:17et se mettre en danger.
13:19La police municipale s'attaque à des points de deal.
13:22C'est courant.
13:23Oui, mais d'accord.
13:24Mais lui ne veut pas le faire.
13:25Non, non, mais ce n'est pas qu'il ne peut pas le faire
13:27ou ne veut pas le faire.
13:28Ce n'est pas le rôle d'une police municipale.
13:31Ce n'est pas ce que disent certains maires
13:32puisque c'est pratiqué.
13:33Écoutez, moi, je vous dis ce que nous pensons
13:36et par ailleurs, en termes d'efficacité,
13:38excusez-moi, vous vous disiez vous-même
13:39et vous insistiez sur la dimension internationale
13:42de ces trafics, la dangerosité de ces trafics.
13:44On parle de trafic d'armes,
13:46on parle de trafic de drogue,
13:47on parle de trafic d'êtres humains
13:49et non, la police municipale nulle part,
13:52même dans les très grandes villes,
13:53n'a les moyens.
13:55Et juste, excusez-moi,
13:56puisque vous voulez parler de ce sujet.
13:58On vous pose encore deux questions.
13:59D'accord, mais parlons-en sérieusement.
14:00Il nous reste qu'à tirer.
14:01C'est une stratégie, y compris au niveau national,
14:04de déléguer un certain nombre de prérogatives régaliennes
14:07pour ne pas mettre les moyens dans la police.
14:08Pourquoi il dit
14:12qu'on n'aura pas vocation à faire la chasse aux dealers ?
14:16Je viens de vous l'expliquer.
14:18Non, mais non, mais...
14:20Parce que nous, nous avons un programme...
14:22C'est quoi ?
14:22Le message, c'est de continuer à faire leur business ?
14:25Mais c'est tout le contraire de ce que je viens d'expliquer.
14:28Notre politique au niveau de la sécurité publique,
14:33de la tranquillité publique,
14:34vise précisément à mettre les moyens dans la police nationale,
14:37qui a la responsabilité de s'attaquer au trafic informationnel.
14:42Oui, mais vous aurez remarqué que nous ne sommes pas en responsabilité
14:45depuis huit ans dans ce pays,
14:47et que oui, je suis d'accord avec vous,
14:49le bilan de toutes les politiques de démonstration,
14:53place nette, médiatisée par tous les ministres de l'Intérieur,
14:56ne signe que leur échec entier.
14:57À propos des municipales, toujours,
14:59à Marseille, c'est le candidat Sébastien Delogu,
15:02député LFI, qui a déchaîné les passions,
15:05pour avoir dit qu'il représentait la DZ.
15:10Alors, je rappelle que DZ, c'est l'abréviation de Jazair,
15:13qui signifie Algérie en arabe.
15:17Donc, depuis qu'il a...
15:19Cette vidéo a été vue des millions de fois,
15:20depuis qu'il a dit ça,
15:21tous vos collègues, députés LFI, S'Emploi,
15:24a expliqué qu'il ne parlait en aucun cas de la DZ mafia.
15:27Dans ce cas, de quoi parlait-il ?
15:30Comment comprendre son propos quand il dit
15:32qu'on représente la DZ ?
15:34Non, mais ma question est très simple.
15:35D'accord, mais vous demanderez peut-être
15:37à Sébastien Delogu d'expliquer son propos.
15:40Et je pense qu'il l'a expliqué
15:41dans le cadre de la discussion qu'il avait.
15:44Mais si vous voulez bien parler des municipales...
15:46J'aimerais bien que vous me répondiez sur ce point.
15:48Vous avez des collègues qui ont accepté
15:51de répondre à cette question.
15:52Oui, mais moi, j'aimerais parler des municipales
15:54de manière globale et pas par les petites phrases.
15:56Et ça, c'est...
15:57C'est plus qu'une petite phrase.
15:58Parce que DZ mafia ou Algérie, pour l'instant,
16:00il n'y a absolument aucune ambiguïté, M. Rivière.
16:05Non, le candidat de la France insoumise
16:08à la mairie de Marseille ne prétend pas représenter
16:11un réseau de trafiquants ou un réseau de criminels.
16:14Non.
16:15Et il n'y a aucune ambiguïté.
16:16Ni représenter l'Algérie.
16:17Il n'y a aucune ambiguïté.
16:19Et faire référence à une histoire
16:24qui est encore notre présent,
16:27d'une relation entre la France et l'Algérie
16:29et de parler à nos concitoyens binationaux,
16:33ce n'est pas aujourd'hui quelque chose de scandaleux
16:36ni de choquant.
16:37Non, non, non, ce n'est pas du tout ce dont je vous ai parlé.
16:39Mais du coup, de quoi parlez-vous ?
16:40Quel est le problème dans le fait de faire...
16:42On représente la DZ.
16:43D'accord. Et donc, c'est quoi le problème ?
16:45Je vous demande ce que ça veut dire.
16:47Écoutez, vous demanderez à M. Delogu
16:49ce que cela veut dire.
16:50Mais ce que vous insinuez...
16:51Mais je ne vous interpelle pas de savoir...
16:52Non, non, mais ce que vous insinuez
16:53en référence, vous le disiez,
16:55à un réseau de criminels...
16:56Non, non, j'ai bien pris soin de préciser
16:58que vous aviez tous dit
16:59évidemment, il ne s'agit pas de la DZ mafia.
17:01Voilà.
17:01Si ce n'est pas la DZ mafia, qu'est-ce que c'est ?
17:03Et qu'est-ce qu'a dit Sébastien Delogu
17:06à ce propos ?
17:06Dites-le-moi.
17:07Vous êtes journaliste
17:08puisque vous voulez absolument discuter
17:09de ce point-là.
17:10Mais ce n'est pas Sébastien Delogu
17:11qui est sur ce plateau, madame.
17:12Oui, d'accord, mais moi,
17:12je ne suis pas Sébastien Delogu.
17:14Oui, bien entendu, oui.
17:15Et donc, Sébastien Delogu
17:15faisait une référence
17:17avec un propos sur...
17:21Bon.
17:22Une référence à Algezière
17:24ou à une autre communauté
17:29ou à une autre histoire
17:30ou à la représentation
17:32de ce qui est l'identité de Marseille.
17:34Et à Marseille,
17:35les Marseillais et les Marseillaises
17:36ont cette identité large,
17:39internationaliste
17:40et ça ne pose pas de problème.
17:41Si vous voudrez...
17:42On a bien tout terminé.
17:43Non, mais peut-être...
17:44En 20 secondes, en 20 secondes.
17:45Excusez-moi, mais en fait,
17:46parler des municipales
17:47ne se résume pas aux petites phrases
17:49que vous découpez hors de leur contexte
17:51sans y compris avoir été vérifiées
17:53ce que explicitait les uns et les autres
17:55et de le réduire à cela.
17:57C'est quand même assez problématique
17:59qu'on en reste là sur les municipales
18:01alors que c'est une échéance fondamentale.
18:04dans le débat démocratique de notre pays.
18:06On en reparlera évidemment
18:07quand les échéances approcheront
18:08et peut-être bien avant.
18:10Merci beaucoup.
18:10Merci à Flore Simon
18:11et à Camille Nérand
18:12d'avoir préparé cette émission
18:13à toute l'équipe technique.
18:14À très vite.
Be the first to comment