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  • il y a 18 heures
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Dans cet épisode de "Politique & Eco", Marc Gabriel Draghi, juriste et auteur de l'ouvrage "CBDC : Une monnaie pour asservir l'humanité" (https://boutiquetvl.fr/accueil/marc-gabriel-draghi-cbdc-une-monnaie-pour-asservir-l-humanite), analyse les enjeux liés aux monnaies numériques de banques centrales (MNBC ou CBDC en anglais) et aux mutations du système financier international.
Au programme :
- Qu’est-ce qu’une CBDC et en quoi l’euro numérique pourrait-il changer notre rapport à la monnaie ?
- Quel lien avec la "4ème révolution industrielle" et les projets d’identité numérique ?
- Pourquoi les BRICS développent-ils eux aussi leurs monnaies numériques ?
- Les banques commerciales et l’opinion publique peuvent-elles freiner ces projets ?
- Bitcoin et cryptomonnaies : alternative crédible ou modèle fragile ?
- Quelles alternatives : nouveaux modèles monétaires, bimétallisme (or et argent) ?
Un entretien passionnant pour comprendre les transformations profondes qui s’annoncent dans la finance mondiale et leurs implications pour les citoyens.

A la suite de "Politique & Eco", retrouvez la chronique financière de Philippe Béchade intitulée :"Ils veulent votre argent, votre liberté… et vos enfants ?!".
Philippe Béchade est rédacteur en chef de La Chronique Agora et La Lettre des Affranchis aux @Publications Agora.

Pour télécharger gratuitement le dernier rapport de Philippe Béchade :
signups.lachroniqueagora.com/X9904645

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Transcription
00:00:00Nous sommes à la croisée des chemins.
00:00:02TV Liberté n'a jamais été aussi puissante,
00:00:05mais les tentatives de nous anéantir n'ont jamais été aussi nombreuses.
00:00:09Alors que nous allons bientôt atteindre le million d'abonnés
00:00:11sur notre chaîne YouTube principale,
00:00:13nos contenus sont infisibilisés, cachés, étouffés
00:00:16pour minimiser notre force de frappe.
00:00:18Les ordres du pouvoir politico-financier pour nous priver de comptes bancaires
00:00:22ont dévoilé leur volonté de nous abattre.
00:00:25Le coup était dur, coûteux,
00:00:27et il est temps de montrer à présent au système et ses sbires
00:00:30que nous frapper, nous faire disparaître n'est plus une option
00:00:33parce que nous sommes trop nombreux,
00:00:35parce que nous sommes trop déterminés
00:00:37et qu'ensemble nous sommes plus forts.
00:00:39Ces attaques, aussi virulentes et basses soient-elles,
00:00:42trahissent en réalité leur peur.
00:00:44Emmanuel Macron consacre à présent des conférences entières
00:00:47à plaider pour un encadrement, une censure donc,
00:00:50des médias alternatifs.
00:00:51Ils ont peur que nous montrions le réel qui démonte leur narratif.
00:00:56Un exemple parmi d'autres, TVL n'a eu de cesse de dénoncer la corruption
00:01:00qui gangrène l'Ukraine et aspire l'argent des Français,
00:01:04bien loin des fables humanitaires.
00:01:06Ces derniers jours, un nouveau scandale de détournement de fonds
00:01:09de plusieurs centaines de millions d'euros a été révélé
00:01:11au cœur de l'affaire des proches de Zelensky.
00:01:15Certains ont même déjà fui le pays.
00:01:17Le monde imaginaire vendu par les médias est en train de s'effondrer.
00:01:20L'information libre portée par TV Liberté déferle sur leurs mensonges.
00:01:25La vague les submerge.
00:01:27C'est l'instant de vérité.
00:01:29Le système tombe et il faut encore le pousser.
00:01:33Mais malgré notre détermination, notre dévouement intact,
00:01:38les coups que l'oligarchie nous a portés ont eu des conséquences lourdes.
00:01:42La fermeture de nos comptes, la précarité bancaire
00:01:45et les obstacles administratifs auxquels nous sommes confrontés
00:01:48ont grévé nos budgets.
00:01:50Pour aborder 2026, non pas avec sérénité, mais avec assurance,
00:01:55vous devez vous tenir à nos côtés et nous soutenir.
00:02:00Nous sommes en première ligne pour vous, alors assurez nos arrières.
00:02:03Faites un don à TVL pour que vive l'information libre.
00:02:06Et n'oubliez pas que vous pouvez défiscaliser 66% de votre don de vos impôts.
00:02:11C'est le moyen le plus simple et le plus juste d'arrêter de financer
00:02:14ceux qui détruisent notre pays.
00:02:15Alors je compte sur vous.
00:02:16Bonjour à tous.
00:02:40Ravi de vous retrouver pour ce numéro de Politique et éco,
00:02:44cette semaine en compagnie de Marc et Gabriel Draghi.
00:02:48Bonjour.
00:02:48Bonjour Pierre Bergerot.
00:02:50Marc-Gabriel Draghi, juriste spécialisé dans l'histoire du droit,
00:02:53passionné par la question monétaire et l'histoire du capitalisme.
00:02:57Vous êtes déjà, Marc-Gabriel, venu sur le plateau de TV Liberté,
00:03:00nous présenter vos ouvrages, Le Grand Reset en Marche,
00:03:03La Grande Narration et le dernier, le voici, CBDC,
00:03:07ou plutôt CBDC, puisque c'est un acronyme anglo-saxon,
00:03:11la langue du diable, certains diront, une monnaie pour asservir l'humanité,
00:03:17édité chez K, édition ouvrage, comme d'habitude, à retrouver sur la boutique de TV Liberté.
00:03:22Alors, les CBDC, CBDC pour Central Bank Digital Currency,
00:03:30en français, monnaie numérique de banque centrale, comme l'euro numérique,
00:03:35actuellement en préparation à la banque centrale, alors une monnaie,
00:03:39dites-vous, Marc-Gabriel Draghi, pour asservir l'humanité.
00:03:45Vous dites dans votre ouvrage que celui qui contrôle la monnaie contrôle la vie.
00:03:50Est-ce que vous pouvez nous expliquer ça ?
00:03:52Oui, rapidement, parce qu'évidemment, pour présenter les monnaies numériques de banque centrale,
00:03:57je fais un retour sur les origines de la monnaie pour expliquer ce qu'est une monnaie
00:04:04et je donne ma conception à moi, puisqu'on est dans une époque très liquide
00:04:08où tout est remis en question et il est difficile des fois de définir certains objets,
00:04:16notamment un homme, d'une femme.
00:04:17Donc moi, je redonne la définition classique de la monnaie
00:04:20qui a été donnée en son temps par Aristote
00:04:23et qui était en fait contemporain de la création de l'objet monnaie
00:04:27au sens classique du terme,
00:04:28c'est-à-dire le morceau de métal précieux estampillé par la cité.
00:04:32J'explique que c'est une norme de droit impératif,
00:04:34c'est-à-dire une norme à laquelle personne ne peut déroger
00:04:36et à la fin…
00:04:38La monnaie, c'est la loi.
00:04:39La monnaie, c'est la loi, exactement.
00:04:41C'est tout à fait ça.
00:04:42Et je dis aussi qu'on a la réponse dans un proverbe français
00:04:46qui dit « le temps, c'est de l'argent ».
00:04:49Mais en réalité, on peut renverser, presque comme un syllogisme,
00:04:52« l'argent, c'est du temps ».
00:04:54Et donc en fait, comme quand vous travaillez, mon cher Pierre,
00:04:57ou que je travaille, on vend quelque part son temps.
00:05:00Et le temps, c'est quoi ? C'est la vie.
00:05:02Et Dieu étant le grand pourvoyeur du temps
00:05:04et celui qui, le banquier, qui sait quel capital on a en banque,
00:05:10entre guillemets, c'est-à-dire notre temps de vie.
00:05:13Bon, c'est un peu plus détaillé que ça dans le livre,
00:05:15mais j'explique que celui qui contrôle la monnaie
00:05:17contrôle la vie des gens.
00:05:19Et c'est pour ça que le pouvoir monétaire,
00:05:21le pouvoir de création monétaire, a été très, très, très longtemps,
00:05:25l'apanage, le domaine réservé des souverains, des empereurs, des rois,
00:05:29puisque c'est la loi suprême, nomos nomisma,
00:05:35qui réglemente presque, en tout cas,
00:05:38qui encadre l'activité des sociétés humaines,
00:05:41et notamment l'économie.
00:05:42– Et alors, pour rebondir, la citation du père de la dynastie Rothschild,
00:05:47évidemment, qui disait, donnez-moi le contrôle de la monnaie,
00:05:50je me fiche de qui fait les lois.
00:05:53On peut continuer avec vous, Marc-Gabriel Draghi,
00:05:56avec une définition, qu'est-ce qu'une monnaie numérique de Banque Centrale ?
00:06:00En deux mots, je pense que les Français, nos téléspectateurs,
00:06:03commencent à savoir de quoi ils retournent.
00:06:04– Oui, grâce à vous, notamment, puisqu'il y a quand même pas mal d'émissions
00:06:07sur le fameux euro numérique, la monnaie, les monnaies numériques de Banque Centrale,
00:06:12en réalité, leur vrai nom, on devrait les appeler monnaie numérique programmable.
00:06:16Et pourquoi ce sont des monnaies…
00:06:18Ben oui, certains disent, oui, mais ça ne va rien changer,
00:06:21on paye déjà en monnaie électronique.
00:06:23La monnaie électronique et la monnaie numérique programmable n'ont rien à voir.
00:06:27Et en fait, la monnaie numérique programmable, ce n'est plus de la monnaie.
00:06:29On sort de la monnaie.
00:06:31Tout simplement parce que la monnaie perd son caractère de fongibilité.
00:06:35Un euro égal à un euro.
00:06:36Si je vous donne une pièce d'un euro, mon cher Pierre,
00:06:38que la pièce est un peu sale ou qu'elle est propre,
00:06:40vous allez me prendre la pièce d'un euro.
00:06:42Là, avec les monnaies numériques de Banque Centrale,
00:06:45les monnaies numériques programmables,
00:06:46le caractère fongible de la monnaie disparaît
00:06:49et un euro numérique est unique.
00:06:51Les 20 euros numériques qu'on donne à Pierre Bergerot
00:06:54pour mettre un peu d'essence,
00:06:56ils pourront être alloués à mettre de l'essence
00:06:58et ils seront tracés, puisque c'est le système de la blockchain.
00:07:01Donc, on pourra voir, il y a une traçabilité qui est à 100% transparente
00:07:07et après, il y a la problématique de la programmabilité,
00:07:11mais on va le voir,
00:07:12qui pose la question de la sanction a priori.
00:07:15Donc, en fait, c'est la loi qui est remplacée par le code
00:07:17et j'en parle aussi dans le livre,
00:07:19puisque ça renvoie au fameux article devenu très célèbre maintenant
00:07:23du juriste américain Laurence Lessig qui enseigne à Harvard
00:07:27qui avait dit « le code fait loi »
00:07:29et qui expliquait que si on ne maîtrise pas
00:07:33et qu'on ne se pose pas la question de l'écriture du code
00:07:36au sens politique dans le monde numérique,
00:07:39c'est le code qui va s'occuper de nous et qui va nous réglementer.
00:07:42Pour faire très simple, c'est bien plus développé dans le livre.
00:07:45Mais en fait, la monnaie numérique programmable,
00:07:47ce n'est plus de la monnaie,
00:07:48puisqu'en fait, le caractère fongible de la monnaie disparaît.
00:07:51En fait, c'est autre chose, c'est du code,
00:07:53c'est la loi qui est remplacée par le code.
00:07:55Donc, on change de paradigme civilisationnel
00:07:58et en fait, on change même de statut pour l'humanité.
00:08:01Voilà, ça va même au-delà,
00:08:03et c'est pour ça que le sous-titre du livre,
00:08:04c'est « Une monnaie pour asservir l'humanité ».
00:08:06C'est une monnaie qui n'en est pas une
00:08:07et l'objectif, c'est de structurer une société de contrôle de l'humanité.
00:08:13– Alors, vous parlez de ces monnaies numériques de Banque Centrale
00:08:16comme un pivot de la quatrième révolution industrielle,
00:08:20notion mise en avant par l'ancien directeur du Forum de Davos,
00:08:26Klaus Schwab,
00:08:27des monnaies pouvant donner, dites-vous, au gouvernement,
00:08:29un pouvoir inédit.
00:08:31L'objectif de cette quatrième révolution industrielle,
00:08:34est-ce que vous pouvez nous le résumer ?
00:08:36– Alors, l'objectif le plus exprimé de la manière la plus simple possible,
00:08:40c'est un peu l'objectif et les prophéties de Jacques Attali
00:08:44ou de Yuval Noah Harari, c'est-à-dire, à terme, la réification de l'homme,
00:08:50c'est-à-dire la chosification de l'homme, en mauvais français.
00:08:53Donc, l'objectif est de fusionner les paramètres,
00:08:58l'identité biologique des humains et de la transposer,
00:09:02d'abord de la transposer vers, dans le monde numérique,
00:09:05vers une identité numérique et ensuite de les fusionner.
00:09:07Donc, en fait, c'est de faire, d'améliorer l'homme.
00:09:11On est toujours dans cette opération de réparation du monde,
00:09:14ce grand ticounolane, la grande réinitialisation.
00:09:17Et le but, c'est de changer la nature de l'homme pour en faire autre chose.
00:09:21Et évidemment, ça peut paraître extravagant quand on l'exprime comme ça,
00:09:24mais en fait, la quatrième révolution industrielle,
00:09:26c'est présenter un homme augmenté.
00:09:28C'est pour ça que, d'ailleurs, sur ma couverture,
00:09:30vous avez un homme de vitruve, un petit peu amélioré,
00:09:35avec des fils qui lui arrivent dans la tête,
00:09:37avec un cerveau connecté et qui est au centre d'une humanité
00:09:42qui est profondément changée, à la fois sur la forme,
00:09:45mais aussi sur le fond.
00:09:46Alors, cette grande réinitialisation,
00:09:48c'est un terme qu'on a aussi entendu pendant la crise du Covid-19,
00:09:52qui a été un peu mis de côté, on n'entend plus du tout parler.
00:09:56Est-ce que l'hyperclasse, comme vous dites, a oublié,
00:10:00a mis de côté cette notion ou est-ce qu'on est encore en plein dedans ?
00:10:04On est encore en plein dedans,
00:10:05sauf qu'il y a eu un bug dans la matrice,
00:10:08si je peux m'exprimer ainsi,
00:10:10c'est qu'en fait, même s'il y avait des communications
00:10:13autour de la grande réinitialisation,
00:10:15puisque Schwab avait sorti son livre en janvier 2020,
00:10:18il a sorti le livre « La quatrième révolution industrielle »,
00:10:20qui est le livre le plus important en 2016,
00:10:23mais en fait, c'était de la littérature réservée aux initiés.
00:10:26Et en fait, on va dire, le mot, le vocable « grande réinitialisation »
00:10:32a été divulgué dans l'opinion publique,
00:10:37et ça nous a permis de justement discuter des conditions
00:10:41et de ce programme politique,
00:10:42qui est un programme politique de l'hyperclasse.
00:10:44Donc l'hyperclasse a essayé de reprendre la main,
00:10:46notamment en 2022-2023, à l'occasion de la guerre en Ukraine,
00:10:49où ils ont essayé de développer un contre-récit
00:10:52par rapport au fameux complotiste qui débunkait,
00:10:56on va dire, ce programme politique.
00:10:57Donc ça a été le fameux grand récit, la grande narration,
00:11:00« The Great Narrative » de Chloé Schwab.
00:11:02Et l'hyperclasse, je l'avais aussi exprimé à votre micro,
00:11:05a été très mécontent, en réalité, de la gestion de Chloé Schwab,
00:11:09déjà à l'intérieur du Forum économique mondial,
00:11:11et ce qui explique sa démission en janvier 2025.
00:11:16Donc de toute manière, il était poussé vers la sortie.
00:11:18Mais c'est aussi parce qu'il y a eu une crise en interne,
00:11:20et on a reproché à Schwab d'avoir été mis trop en lumière,
00:11:23et surtout d'avoir mis trop en lumière des aspects du programme
00:11:26qui devaient s'imposer aux populations.
00:11:28Et on l'a vu, certains éléments, comme le pass sanitaire,
00:11:31ont été mis en échec.
00:11:32Ça ne veut pas dire qu'ils sont totalement abandonnés,
00:11:35c'est qu'en fait, ils sont mis en sommeil.
00:11:37Il y a une caducité au niveau du droit européen,
00:11:39et aussi chez nous, au niveau du droit national.
00:11:42Et, on va dire, le triptyque Green Pass,
00:11:47donc pass sanitaire, identité numérique et monnaie numérique de banque centrale,
00:11:51devait être mis en avant et déployé bien plus tôt.
00:11:56Mais comme il y a eu une crise du récit,
00:11:58c'est-à-dire qu'en fait, il y a des récits alternatifs qui sont montés,
00:12:00le Forum économique mondial a préféré,
00:12:03sur l'aspect communication, mettre ça en sommeil,
00:12:07et développer, ça a été le thème de 2025,
00:12:09l'intelligence artificielle, la superstructure à l'âge de l'intelligence,
00:12:14en fait, favoriser le développement de l'infrastructure,
00:12:17et en faire un peu moins sur la communication et le marketing
00:12:20pour vendre aux populations,
00:12:21puisque sur cet aspect-là, ils ont échoué au début de la décennie 2020.
00:12:25Pour être sûr de bien comprendre, ce que vous nous expliquez,
00:12:27c'est que cette grande réinitialisation, en fait,
00:12:30c'est l'objectif pour cette hyperclasse
00:12:33de moderniser un système monétaire à bout de course,
00:12:37le moderniser par une numérisation de la monnaie.
00:12:41– Tout à fait, et en fait, à travers la numérisation de la monnaie,
00:12:44vous avez en fait, la monnaie qui est l'outil de base du capitalisme
00:12:48et de l'économie, vous avez une numérisation intégrale
00:12:52de l'activité humaine, c'est-à-dire,
00:12:54par l'intermédiaire des monnaies numériques de banque centrale,
00:12:57des CBDC ou des MNBC, vous avez en fait le cadenas
00:13:00qui permettra de fermer la cage de la grande numérisation,
00:13:06et nous, on est à l'intérieur de cette cage.
00:13:08En ce moment, ils sont en train d'édifier les poteaux,
00:13:12la structure de cette cage, et s'ils arrivent à mettre en place
00:13:17les monnaies numériques de banque centrale,
00:13:18notamment nous en Europe, pas avant 2029 pour la généralisation,
00:13:23puisqu'ils ont pris du retard, ce sera, on va dire, l'aboutissement,
00:13:27et ce sera en fait un crédit social qui sera officiel,
00:13:30voilà, officialisé, ce qui n'est pas le cas actuellement.
00:13:33Christine Lagarde et les dirigeants se défendent
00:13:36de mettre en place un crédit social à la chinoise,
00:13:38mais qui sera en plus bien plus efficace en Europe,
00:13:40mais on y reviendra peut-être après.
00:13:42– Alors, en lisant votre ouvrage, Marc-Gabriel Draghi,
00:13:44on trouve tout un tas, notamment dès le début,
00:13:48de références aux textes bibliques.
00:13:50Alors, est-ce que ce n'est pas un peu dérisoire
00:13:53d'utiliser de tels écrits en rapport à quelque chose d'aussi moderne,
00:13:59dans un monde où tout est matérialisé ?
00:14:02– Alors, justement, ça pourrait paraître extravagant,
00:14:05mais quand on s'intéresse aux communications
00:14:08et à certaines sorties dans la presse des dirigeants de la tech,
00:14:12notamment quelqu'un comme Peter Thiel ou Elon Musk,
00:14:15qui sont directement des acteurs de la tech
00:14:18et notamment de l'intelligence artificielle,
00:14:20on peut s'apercevoir que ce que moi, j'appelle la marque de la bête,
00:14:24en fait, les monnaies numériques de Banque Centrale,
00:14:26sont la marque de la bête.
00:14:27Ça peut paraître extravagant quand ça vient de Draghi au micro de TVL,
00:14:31mais en réalité, c'est le fond du discours des géants de la tech.
00:14:34Vous avez Elon Musk en 2014 qui a dit
00:14:37avec l'intelligence artificielle, on invoque le démon, 2014.
00:14:43Peter Thiel dit qu'en réalité, les écritures apocalyptiques
00:14:48sont en fait des prédictions de ce que l'humanité est susceptible de faire
00:14:53dans les années à venir.
00:14:55Donc ça, c'est Peter Thiel, c'est-à-dire c'est la personne qui a créé Paypal
00:14:58avec Elon Musk, qui fait partie de la mafia Paypal,
00:15:00qui est un des premiers financeurs de Facebook Meta, LinkedIn, Airbnb,
00:15:05c'est-à-dire toutes les grandes licornes et même les grosses entreprises du S&P 500.
00:15:10Peter Thiel était acteur et qui est surtout le cofondateur de Palantir.
00:15:14Donc rien que le nom de Palantir, pour ceux qui connaissent Le Seigneur des Anneaux,
00:15:17c'est l'œil qui voit tout.
00:15:18On peut se poser la question de la différence entre technique, technologie et, on va dire, magie.
00:15:26Et d'ailleurs, c'est ce que disait le célèbre écrivain Arthur Clarke
00:15:30qui a écrit 2001, Odyssée de l'espace, qui a dit
00:15:33à un certain point de technologie, la technologie et la magie deviennent indiscernables.
00:15:41Et d'ailleurs, si on avait dit à vos grands-parents ou à nos arrière-grands-parents
00:15:45qu'on pourrait se parler via des téléphones et qu'on verrait notre image…
00:15:48– Ils auraient parlé de magie.
00:15:49– Je pense qu'ils auraient parlé de magie à un certain point.
00:15:52Donc, en fait, évidemment, dans le livre, je l'explique,
00:15:55les monnaies numériques de Banque Centrale sont réellement la marque de la bête.
00:15:58Et d'ailleurs, Peter Thiel, qui a fait toute une série de podcasts sur l'antéchrist,
00:16:02explique que l'intelligence artificielle, c'est la construction d'un antéchrist.
00:16:08Voilà, c'est Peter Thiel qui le dit.
00:16:09Alors, Peter Thiel se dit chrétien, adepte de René Girard.
00:16:14On peut un peu s'en méfier, parce que quand on voit son mode de vie,
00:16:17c'est-à-dire, il est quand même très éloigné, on va dire, des valeurs traditionnelles.
00:16:21Et aussi, son réseau.
00:16:22Je rappelle qu'il est aussi cité dans l'affaire Epstein.
00:16:26Il est dans les dossiers Epstein.
00:16:27Mais en tout cas, c'est quelqu'un qui dit les choses,
00:16:31comme Yuval Noah Harari qui dit, avec l'intelligence artificielle,
00:16:35attention de ne pas invoquer, le terme c'est invoquer,
00:16:38une puissance qui serait plus forte que les humains.
00:16:41– Oui, Yuval Noah Harari qui était le conseiller particulier de Klaus Schwab.
00:16:46Rappelons aussi que l'ancien patron de la FED, Ben Bernankeux,
00:16:49disait « Je suis là pour accomplir les écritures bibliques ».
00:16:53Et puis, cette marque de la bête à laquelle vous faites référence,
00:16:56c'est expliqué dans l'Apocalypse de Saint-Jean,
00:17:00qui est l'Apocalypse qui est le dernier livre du Nouveau Testament.
00:17:04Donc, toutes ces références bibliques.
00:17:06– Et puis aussi, il y a cette lettre G que vous avez mise au centre de cette monnaie.
00:17:13À quoi correspond cette lettre ?
00:17:14– Alors, cette lettre G, elle fait référence évidemment
00:17:17à tout ce que je viens de vous dire précédemment,
00:17:19c'est-à-dire en fait à la gnose,
00:17:22c'est-à-dire à cette conception presque d'un dieu démiurge
00:17:26que pourrait être l'intelligence artificielle.
00:17:28Ce n'est pas moi qui le dis, c'est Peter Thiel.
00:17:29C'est-à-dire en fait, une espèce d'antéchrist déjà plus fort que l'humanité
00:17:33et presque divin évidemment,
00:17:37puisque avec des capacités supérieures aux hommes.
00:17:40Donc, cette espèce de démiurge.
00:17:42Mais surtout, la couverture fait référence à une couverture de 2021 de The Economist.
00:17:47C'est toujours les fameuses couvertures de The Economist.
00:17:49Où The Economist exposait une pièce, une grosse pièce de la même,
00:17:54en fait la même pièce avec un G au centre,
00:17:55qui expliquait les GovCoins, donc le G vient pour les GovCoins,
00:18:02The Digital Currency Will Transform The Finance,
00:18:06c'est-à-dire les monnaies numériques vont transformer la finance.
00:18:09Donc en fait, c'est ce que je viens de vous dire.
00:18:11Et le G fait aussi référence à la grande réinitialisation, au grand récit.
00:18:15Il y a toujours ce fameux grand grit qui est mis en avant
00:18:19et on retrouve la lettre G assez fréquemment en fait
00:18:23quand on regarde les projets de l'hyperclasse.
00:18:25Alors cette hyperclasse, vous en parlez tout au long de votre ouvrage,
00:18:29Marc-Gabriel Draghi.
00:18:30Hyperclasse, dites-vous, financière, nomade et apatride
00:18:34et qui prospère sur la dette,
00:18:36un espèce d'esclavage sans fin promis à l'humanité.
00:18:40Donc cette hyperclasse veut imposer ces CBDC,
00:18:44ces monnaies numériques de banques centrales.
00:18:46Mais on a vu que, vous le disiez un petit peu tout à l'heure aussi,
00:18:48que des résistances ont émergé ici et là
00:18:51de la part des banques privées, les banques commerciales
00:18:55et puis aussi donc dans les opinions publiques.
00:18:58Est-ce que cette hyperclasse a déjà perdu la partie
00:19:01eu égard à ces résistances ?
00:19:03– Alors elle a perdu une bataille,
00:19:06notamment la bataille sur le narratif.
00:19:08C'est-à-dire en fait l'euro numérique devait se déployer
00:19:10sans trop de résistance au niveau du focal médiatique.
00:19:16C'est-à-dire en fait les grands médias ne parlent pas de l'euro numérique.
00:19:18On vous dit ce sera un complément au cash, voilà.
00:19:21Il n'y a que dans les médias alternatifs qu'on traite ce sujet
00:19:25à la fois technique mais aussi politique.
00:19:27Donc ça, ça les a fortement dérangés et ça les a obligés
00:19:31à construire un récit alternatif pour dire, vous voyez,
00:19:34c'est des théories du complot, ne vous inquiétez pas,
00:19:37ça sera en complément du cash, le fameux cash plus.
00:19:39Mais aussi, comme vous l'avez très justement dit,
00:19:42en lien avec ce récit alternatif, vous avez aussi des banques commerciales,
00:19:47certaines banques commerciales et notamment au sein de l'Union Européenne
00:19:50qui ont trouvé que le projet de l'euro numérique,
00:19:53alors là je parle pour l'Europe, en fait le projet de l'euro numérique,
00:19:56il est copié sur le yuan numérique chinois.
00:19:58C'est-à-dire en fait c'est une banque centrale
00:20:02qui doit mettre en place une monnaie numérique programmable
00:20:04par l'intermédiaire du secteur public, voilà,
00:20:08comme sur le modèle chinois.
00:20:09D'ailleurs Christine Lagarde l'a dit, notre modèle c'est la Chine
00:20:11et en réalité ça ne satisfait pas le secteur bancaire européen
00:20:16qui lui va être, certains en tout cas, les plus petits,
00:20:20c'est comme toujours, vont être perdants.
00:20:22Donc en fait déjà ça ne les convient pas dans les attributions des compétences
00:20:26sur qui crée quoi et la Banque Centrale Européenne
00:20:30a été forcée progressivement à changer son plan
00:20:34qui a plusieurs options en réalité, on en repènera après.
00:20:37Et l'option A est tombée, c'est-à-dire en fait imposer un yuan numérique
00:20:41comme le modèle chinois, ça ne se fera pas
00:20:43parce qu'il y a une hostilité des banques commerciales.
00:20:45Ce qui ne veut pas dire...
00:20:46Et puis il faut rappeler aussi que cette guerre
00:20:49avec la Russie et l'Ukraine est arrivée un petit peu
00:20:53comme en point d'orgue à la fin de la crise du Covid-19.
00:20:57Peut-être que la BCE aurait été à même à ce moment-là
00:21:00de commencer son narratif de banque, de monnaie numérique tout de suite.
00:21:04– Exactement, surtout qu'il y avait la Grande Guerre,
00:21:06on nous sert encore le narratif de Grande Guerre à l'Est,
00:21:09sauf que les populations n'ont pas du tout marché par rapport au Covid.
00:21:15Ça a duré six mois, je le rappelle tout le temps,
00:21:17on était d'accord pour accueillir quelques Ukrainiennes,
00:21:19mais après les peuples n'ont pas souscrit de la même manière
00:21:22qu'ils ont été d'accord pour se faire vacciner par exemple.
00:21:26Donc ça a moins marché et en fait il y a eu un effondrement
00:21:29à l'intérieur des narratifs des gouvernements occidentaux
00:21:32et en particulier européens, surtout qu'il y a eu aussi
00:21:35un peu du hasard et des coïncidences, on a un Emmanuel Macron
00:21:39qui n'a pas eu la majorité absolue au Parlement,
00:21:42donc on peut imaginer que les choses ne se seraient pas passées différemment
00:21:45si les législatives par exemple au Parlement
00:21:47avaient donné une majorité au camp présidentiel
00:21:50et au champion de Davos qu'était Emmanuel Macron.
00:21:54Donc ce qui est certain c'est que là les banques centrales
00:21:57adaptent leur programme et elles vont adopter une stratégie
00:22:01en fait qui est la même que celle des pays anglo-saxons,
00:22:04en particulier les Etats-Unis et l'Angleterre.
00:22:06– Et vous expliquez bien que pour passer outre les résistances
00:22:10de l'opinion des banques privées, l'hyper-classe serait susceptible
00:22:14de mettre en place une forme de déflagration,
00:22:17genre crise financière ou des choses comme ce qu'on avait vu à l'époque
00:22:22avec cette opération cyber-polygone d'une crise de l'Internet,
00:22:26ça pourrait prendre quelle forme exactement selon vous ?
00:22:30– En fait dans le livre j'explique qu'il y a plusieurs options pour elles
00:22:36pour mettre en place le projet.
00:22:38Il y a évidemment si les populations, en tout cas en Europe,
00:22:42ne sont pas si souples que ça pour accepter cet outil,
00:22:46il y a aussi une possibilité d'organiser une cyber-pandémie.
00:22:49C'est pas moi qui le dis, c'était que le Schwab au lendemain
00:22:51de la pandémie, de la crise sanitaire qui nous avait été imposée en 2020-2021,
00:22:57qui expliquait déjà en 2020 que la prochaine pandémie serait cyber.
00:23:00– On a déjà vu d'ailleurs plusieurs sites internet,
00:23:03d'ailleurs notamment celui de TV Liberté, qui ont eu des problèmes,
00:23:06là il y a quelques jours.
00:23:08– Des attaques ?
00:23:08– Exactement.
00:23:10– Et c'est aussi un moyen, d'ailleurs dans le Gritch Reset,
00:23:13il y a la tentative d'appuyer sur un bouton,
00:23:15c'est-à-dire pour reconfigurer l'internet qui est malheureusement
00:23:19pour l'hyper-classe en accès libre.
00:23:21Donc le cyber-polygone, qui est une expérience de la même manière
00:23:24que l'event 201 qui avait préparé la crise sanitaire, la pandémie,
00:23:28est déjà travaillé à Davos et expérimenté par le Forum économique mondial de Davos.
00:23:38Donc il est totalement possible que si nous ne sommes pas…
00:23:43– Si on est trop réfractaires.
00:23:44– Si on est trop réfractaires et qu'on n'est pas assez souple sur cet outil,
00:23:48ils utilisent ce moyen-là, sachant que ça permettrait aussi
00:23:51de liquider une partie de certaines dettes,
00:23:55et de reconfigurer tout le système.
00:23:57Et dans une société où on est sur une transition moderne,
00:24:01enfin ancien monde et nouveau monde,
00:24:02un choc est toujours salvateur pour ceux qui organisent justement le monde d'après.
00:24:08– On voit bien chronologiquement en tout cas, Marc-Gabriel Draghi,
00:24:11que ces monnaies numériques de banque centrale
00:24:13ont émergé en réaction à l'arrivée de ces crypto-monnaies,
00:24:17notamment la plus célèbre d'entre elles, le bitcoin, c'était en 2009.
00:24:20Comment les grandes organisations, NSA, FMI, Banque centrale, BlackRock, Davos,
00:24:28ont-ils vu l'émergence de ces crypto-monnaies ?
00:24:31– Alors évidemment, d'un point de vue officiel,
00:24:33les banques centrales, la BRI, le FMI…
00:24:38– La Banque des Règlements Internationaux ?
00:24:40– La Banque des Règlements Internationaux et le Fonds Monétaire International,
00:24:42officiellement, à la création du bitcoin, elles sont apparues hostiles.
00:24:47Mais elles en ont fait tout de suite la promotion par l'intermédiaire d'un bad buzz.
00:24:50Le bitcoin n'a jamais été, surtout au moment où il est popularisé en 2011-2012,
00:24:55les premiers rapports de la Banque centrale européenne, c'est 2012,
00:24:57de la BRI, c'est 2012-2013.
00:25:00Il y a des unes du monde et des grands médias, déjà en 2010-2011,
00:25:04bitcoin, la monnaie d'Internet, etc.
00:25:06Et en fait, elles se sont servies du bitcoin comme un prétexte.
00:25:10C'est-à-dire, en fait, attention, le bitcoin est un danger,
00:25:12alors qu'en réalité, là, le bitcoin, actuellement,
00:25:14s'il y a 10% des gens qui ont un compte bancaire qui ont du bitcoin,
00:25:17ou des crypto-monnaies, c'est énorme en France.
00:25:20Et on fait tout pour qu'ils possèdent des crypto-monnaies.
00:25:24Mais en réalité, elles se sont servies de prétexte.
00:25:26Et en fait, l'objectif, c'est de construire les monnaies numériques de Banque centrale
00:25:30sur l'outil blockchain et smart contract,
00:25:33même si le bitcoin, par exemple, n'a pas de contrat intelligent dans sa blockchain,
00:25:37en tout cas pas actuellement.
00:25:38Mais ils se sont greffés sur l'euphorie fabriquée autour du bitcoin,
00:25:44qui est depuis officiellement sous contrôle de BlackRock.
00:25:48Le son cours est officiellement sous contrôle par Wall Street,
00:25:52Fidelity, BlackRock et d'autres grands gestionnaires d'actifs.
00:25:54Mais ils ont construit un narratif pour dire aux populations,
00:25:58ah oui, le bitcoin nous menace, il faut que nous aussi,
00:26:00on fasse un pas en avant dans le bon technologique
00:26:03pour vous proposer des choses qui vous satisfont.
00:26:05Alors qu'en fait, en réalité, il n'y a pas de demande.
00:26:07Et on l'a vu d'ailleurs au Salvador.
00:26:08Le Salvador avait pris une laille bitcoin qui n'a pas du tout marché,
00:26:11puisqu'en fait, les gens n'ont jamais utilisé le bitcoin pour aller dans les commerces.
00:26:16Ils n'en voyaient pas l'utilité.
00:26:17En fait, le bon vieil argent liquide qu'on a au fond de la poche,
00:26:20ça reste l'outil de liberté, même quand vous avez une monnaie qui se déprécie et qui se dégrade,
00:26:25qui reste privilégiée par les populations.
00:26:27Alors on a vu dans les médias des gens se réclamer du bitcoin,
00:26:34déclarer qu'ils avaient gagné une fortune en investissant sur cette crypto-monnaie.
00:26:38Vous, vous parlez carrément d'escroquerie en la matière.
00:26:40En fait, le bitcoin, c'est une escroquerie, puisque c'est un Ponzi.
00:26:43La valeur intrinsèque du bitcoin, c'est zéro.
00:26:45Les défenseurs vont dire non, le bitcoin, c'est le standard bitcoin, le standard énergie.
00:26:49C'est comme l'or, regardez, on creuse, on utilise de l'argent pour creuser,
00:26:52à la fin, on trouve une pièce d'or.
00:26:53C'est-à-dire qu'en fait, ils n'ont pas compris que l'or, ça a une valeur intrinsèque.
00:26:57Et ce n'est pas parce qu'on creuse et qu'on met des heures et des heures à creuser
00:27:00pour avoir de l'or que ça donne de la valeur à l'or.
00:27:02Ça, c'est un raisonnement qui est totalement faux.
00:27:05L'or, il a de la valeur parce qu'en fait, c'est un matériau immuable.
00:27:07Ça fait référence au temps.
00:27:08La monnaie, c'est du temps.
00:27:10Pourquoi l'or est la vraie monnaie ? L'or et l'argent sont la vraie monnaie ?
00:27:12Parce qu'en fait, l'or, il y a mille ans, vous l'enterrez au fond de votre jardin,
00:27:16vous le ressortez, il a la même tête.
00:27:18C'est un matériau qui est immuable et qui ne change pas à travers le temps,
00:27:21ce qui est quand même assez rare.
00:27:22Sonnant et trébuchant.
00:27:23Sonnant et trébuchant et c'est de la richesse intrinsèque.
00:27:26Et en fait, le bitcoin, c'est un Ponzi qui est fabriqué par une puissance,
00:27:32on va dire opaque, même très étanche.
00:27:35Un ectoplasme nippon qui n'est pas nippon, qui est vraisemblablement la NSA.
00:27:39Satori Nakamoto qui serait censé être le père du bitcoin,
00:27:44mais on ne connaît pas cette personne, on ne sait même pas si elle existe.
00:27:48Qui détient un 21ème des bitcoins.
00:27:50Donc le jour où Satoshi Nakamoto, il y a la révélation de qui est Satoshi Nakamoto,
00:27:54le bitcoin, c'est terminé.
00:27:55Mais le bitcoin, en fait, est un vecteur qui doit amener vers la tokenisation des actifs,
00:28:00en fait, la mutation du système financier international,
00:28:02pour rendre tout liquide, l'immobilier, l'Ether,
00:28:06tout doit être transposé dans le monde numérique via la blockchain
00:28:08et rendre tous les actifs le plus liquide possible,
00:28:13évidemment, au profit de la finance,
00:28:14et pour nous, nous déposséder et nous spolier.
00:28:17En 2030, vous ne posséderez plus rien, mais vous serez heureux.
00:28:19Alors ça ne sera peut-être pas en 2030,
00:28:21mais le bitcoin est un vecteur de la tokenisation des actifs.
00:28:24Et d'ailleurs, la tokenisation des actifs est un des grands combats de BlackRock.
00:28:27C'est-à-dire BlackRock qui a vanté le bitcoin via son ETF spot
00:28:31et qui est le grand leader du cours du bitcoin.
00:28:34Larry Fink, dans toutes les conférences de presse et dans les émissions,
00:28:37il vous parle de la tokenisation des actifs.
00:28:39C'est l'avenir et le bitcoin est le vecteur des monnaies numériques de banque centrale.
00:28:42Moi, je dis que c'est le marche-pied des monnaies numériques de banque centrale.
00:28:45Et c'est la réalité.
00:28:46Et même certains à Wall Street commencent à s'en rendre compte,
00:28:49pour ceux-mêmes qui ont commencé un petit peu à investir.
00:28:52Ils retirent, là, on est à la fin novembre,
00:28:55certains ont retiré un peu d'argent du bitcoin
00:28:58pour investir dans la terre, l'or, où les cours flambent.
00:29:01Donc il y a une réalité, c'est que le bitcoin est un vecteur technologique
00:29:05qui sert le monde d'après.
00:29:07Vous expliquez aussi très bien dans votre ouvrage
00:29:10qu'un certain nombre, 135 pays exactement,
00:29:13sont en train d'étudier, de tester, de développer
00:29:16ou ont même déjà lancé leur monnaie numérique de banque centrale.
00:29:21Les BRICS, notamment, sont engagés dans ce combat
00:29:25de la monnaie numérique de banque centrale,
00:29:27en tout cas pour les mettre en place.
00:29:29Comment vous expliquez cela alors que les BRICS
00:29:31sont connus comme étant un modèle alternatif
00:29:34voulant mettre en place un système monétaire alternatif
00:29:39en lien avec la dédollarisation ?
00:29:42– En fait, d'apparence, le projet des BRICS est assez bon.
00:29:47C'est-à-dire, en fait, quand on est pour la multipolarité,
00:29:50d'un point de vue géopolitique,
00:29:51quand on veut sanctionner les États-Unis
00:29:54qui nous ont conduits dans l'apocalypse monétaire
00:29:57depuis 1971 et les accords de change flottants,
00:30:00c'est-à-dire la décorrélation de la création monétaire
00:30:02avec les stocks d'or,
00:30:03et le fameux discours de Richard Nixon en août 1971,
00:30:06en fait, on se dit, les BRICS, c'est l'avenir.
00:30:09Et en effet, les BRICS, c'est l'avenir.
00:30:11Après, la question, c'est de savoir,
00:30:13est-ce que cet avenir,
00:30:15cette remodélisation du système financier international,
00:30:18est-ce qu'il n'est pas contrôlé ?
00:30:20Est-ce que ce n'est pas une destruction contrôlée ?
00:30:22C'est ça, en fait, la question.
00:30:23Et en fait, quand on regarde l'agenda CBDC,
00:30:25l'agenda des monnaies numériques de banques centrales,
00:30:27on s'aperçoit que l'ensemble des pays du monde,
00:30:30alors l'ensemble des grands pays du monde,
00:30:31il faut raisonner en fait en sphère monétaire,
00:30:34ont entamé une stratégie de déploiement de cet outil.
00:30:38Alors évidemment, vous avez le discours de Christine Lagarde
00:30:41qui vous explique que l'euro numérique est un enjeu de souveraineté.
00:30:44Voilà, on vous dit…
00:30:45– Et de sécurité, on peut être terroriste.
00:30:47– Évidemment, la sécurité, c'est toujours le premier motif.
00:30:51Mais on vous dit, on va être dépassé technologiquement,
00:30:53mais en fait, rien n'empêche de travailler sur la technologie,
00:30:56mais par exemple, d'adosser la création monétaire
00:30:58à des stocks de métaux précieux qui sont tangibles,
00:31:00qu'on peut toucher et qui sont une richesse intrinsèque
00:31:04et qui ne permettraient pas à une certaine élite
00:31:06de concentrer l'entièreté des richesses et d'en spolier d'autres.
00:31:10Donc ça, c'est un autre débat.
00:31:11Et quand on voit le yuan numérique,
00:31:12on voit clairement que le yuan numérique est le modèle de l'euro numérique.
00:31:16Aux États-Unis, évidemment, la Fed,
00:31:19depuis le décret présidentiel de Donald Trump,
00:31:22a abandonné ou mis en pause en réalité
00:31:24ses travaux sur le dollar numérique.
00:31:27Mais les États-Unis, quoi qu'il arrive, même sous Biden,
00:31:29n'avaient pas entrepris, la Réserve fédérale n'avait pas entrepris
00:31:32de travaux avancés sur la monnaie numérique de Banque centrale,
00:31:35tout simplement parce qu'ils en ont déjà une,
00:31:37qui s'appelle le bitcoin et les stable coins.
00:31:39Là, DeFi et on va dire l'écosystème crypto,
00:31:43s'est dollarisé à 98%.
00:31:45Donc quand vous utilisez les stable coins USDT, USDC ou le bitcoin,
00:31:50en réalité, vous soutenez l'économie américaine.
00:31:52Donc vous avez toute une sphère qui tourne autour du bitcoin.
00:31:55D'ailleurs, on voit aussi les enjeux avec l'Amérique latine,
00:31:57avec Milley qui est renfloué par Trump pour gagner des élections.
00:32:01Bref, on voit qu'il y a des sphères qui se concurrencent.
00:32:05Mais attention, entre la dialectique,
00:32:06et on voit les BRICS, le pôle central, c'est la Chine.
00:32:09Attention, et autour, il y a les enjeux,
00:32:12autour de ce contexte, il y a les enjeux avec l'intelligence artificielle.
00:32:16Et on voit qu'il y a un peu une guerre entre l'Occident et les BRICS qui arrive.
00:32:21Mais attention, qui va maîtriser la synthèse ?
00:32:23Est-ce que les acteurs qui sont d'un côté avec Wall Street
00:32:27et de l'autre côté avec les usines chinoises,
00:32:29est-ce que ce ne sont pas les mêmes ?
00:32:31Est-ce que les flux d'investissement n'irrigent pas à la fois la tech américaine
00:32:35et les usines chinoises ?
00:32:37Et est-ce qu'à la fin, il n'y aura pas une synthèse qui sera mondiale ?
00:32:40C'est la question qu'on peut se poser.
00:32:41On entend le chef d'état-major des armées français,
00:32:44il y a quelques jours, déclarer qu'il faudra peut-être envoyer
00:32:47les enfants de France combattre contre la Russie.
00:32:52Emmanuel Macron lui-même répétait ce discours belliciste à l'encontre de la Russie.
00:32:57Est-ce que cette guerre ne pourrait-elle pas servir de détonateur
00:33:02à la mise en place de ces monnaies numériques ?
00:33:06On voit dans l'une de ses déclarations, Jacques Attali,
00:33:09dire que la grande réinitialisation, le gouvernement mondial,
00:33:13viendrait à la place de la guerre ou après ?
00:33:17– De toute manière, la guerre, comme le dit Peter Thiel,
00:33:20qui est concernée par l'intelligence artificielle et par le monde de la tech,
00:33:25pour mettre en place un pouvoir totalitaire,
00:33:27il faut utiliser l'argument de l'armageddon.
00:33:29Donc la guerre, c'est l'armageddon.
00:33:31Et c'est de faire peur aux populations, de dire, vous avez des…
00:33:35– On nous distribue des kits de survie en ce moment.
00:33:37– Vous avez le grand méchant russe qui peut hacker vos sites internet,
00:33:41nos donneaux de santé.
00:33:42Dès qu'il y a un problème en France, on sabote pour prendre le cuivre une armoire
00:33:46qui empêche les trains de circuler, on dit que c'est les Russes.
00:33:49Et on criminalise aussi la critique légitime d'un gouvernement illégitime,
00:33:54lui, Emmanuel Macron.
00:33:56On dit que c'est une ingérence russe sur les plateformes numériques,
00:33:59alors qu'on sait très bien que notre président de la République
00:34:01a une tonne de bottes et une tonne d'ordinateurs
00:34:05qui s'occupent de sa promotion et de sa communication.
00:34:07En fait, on voit bien que là, de plus en plus,
00:34:09on nous emmène vers un entonnoir qui nous dit
00:34:12« Attention, on doit mettre en place une société de contrôle
00:34:14puisque les risques sont multiples et nous menacent ».
00:34:18Donc la guerre, le grand armageddon, le grand méchant ours qui nous menace à l'Est,
00:34:23ça peut évidemment être un motif à nous imposer certains outils,
00:34:27notamment l'identité numérique.
00:34:28Et dans le cas d'un cyberpolygone, s'il y a une redéfinition de l'Internet,
00:34:32l'Internet ne sera pas libre.
00:34:33On vous dira « Monsieur Bergerot, il faut vous identifier ».
00:34:36L'identité numérique, il faudra présenter, montrer patte blanche
00:34:40pour retrouver un accès à Internet.
00:34:43C'est évidemment le projet.
00:34:45Sur ces monnaies numériques de Banque Centrale,
00:34:47vous citez aussi le directeur de la Banque des Règlements Internationaux,
00:34:51Agustine Carstens, qui dit ceci,
00:34:54qu'elle aura, la Banque Centrale aura un contrôle absolu sur les règles
00:34:59et nous disposerons, dit-il, de la technologie pour les faire respecter.
00:35:03Il avait aussi qualifié le cash de monnaie détestable.
00:35:06Donc sur l'avenir de cette monnaie, est-ce que vous pouvez nous en dire un mot ?
00:35:11– Alors, la grosse personnalité qu'est Augustine Carstens
00:35:15a totalement défini les objectifs politiques des monnaies numériques de Banque Centrale.
00:35:19En réalité, déjà, le premier ennemi de l'hyperclasse, c'est l'argent liquide.
00:35:23Contrairement à ce que dit Christine Lagarde,
00:35:25Christine Lagarde est en réponse au récit des médias alternatifs
00:35:28qui mettent en garde contre le péril de l'euro numérique.
00:35:32L'ennemi à faire disparaître, notamment parce que ça finance le terrorisme,
00:35:37ça finance le narcotrafic, on nous rabâche tout le temps les oreilles,
00:35:41qui existent, c'est une réalité.
00:35:43Mais on pourrait les régler d'une autre manière,
00:35:46c'est-à-dire mettre des forces de police,
00:35:47sanctionner très très durement les gens qui s'occupent de ces trafics
00:35:52ou les terroristes et pas les laisser sortir.
00:35:54– Cesser de calculer la drogue comme partie intégrante du PIB.
00:35:57– Voilà, mais en fait, tout ça, ce ne sont que des motifs
00:36:01à imposer des outils de contrôle.
00:36:04On le voit notamment avec, il y a eu, par exemple,
00:36:07avec la nouvelle carte vitale qui est disponible depuis le 18 novembre.
00:36:12On a une carte vitale dématérialisée qui est proposée aux Français.
00:36:17Donc ça a déjà été téléchargé par 1,8 million d'assurés sociaux.
00:36:21Et on dit, ce sera plus pratique pour aller payer le médecin.
00:36:24Mais en réalité, on sait très bien que la première chose à faire,
00:36:26c'était peut-être de mettre en place un contrôle analogique
00:36:28des gens qui sont titulaires d'une carte vitale
00:36:30pour éviter que sur une population de 68 millions d'habitants,
00:36:33on ait 73 millions de cartes vitales ou 72 millions de cartes vitales.
00:36:36Donc en fait, on voit bien que tout est motif,
00:36:39la sécurité est le motif principal,
00:36:41mais en réalité, rien n'est fait pour solutionner
00:36:43les vraies problématiques de sécurité.
00:36:45Et évidemment, l'argent liquide,
00:36:47bon, ça commence à…
00:36:49c'est depuis 2008 en fait, en réalité,
00:36:51que l'argent liquide est pointé du doigt.
00:36:52Mais en tout cas, à l'horizon 2030, il doit avoir disparu.
00:36:55Alors déjà, par l'usage, les Français le font très bien tout seul.
00:36:58C'est-à-dire que quand vous allez payer votre baguette de pain
00:37:00avec le téléphone, vous n'avez pas besoin d'Augustine Carstens
00:37:03pour faire disparaître l'argent liquide.
00:37:05Et le jour où on n'aura plus d'argent liquide,
00:37:07on n'aura plus de moyens économico-politiques
00:37:10de combattre la bête.
00:37:13– La BCE a lancé son projet d'euro numérique
00:37:16à partir de 2019 pour une mise en place officielle.
00:37:20En tout cas, la date n'a pas changé en 2027.
00:37:23Et vous évoquiez tout à l'heure cette inquiétude
00:37:26autour du caractère traçable de la programmabilité de cette monnaie.
00:37:31Et pour atténuer tout cela, Fabio Panetta,
00:37:35membre du directeur de la BCE, a affirmé il y a deux ans
00:37:39que l'euro numérique ne sera jamais une monnaie programmable.
00:37:43Alors, est-ce qu'on peut croire cet individu sur parole ?
00:37:45– Alors, on peut le croire puisqu'il l'a dit,
00:37:47mais il a rajouté autre chose.
00:37:49Il a dit, par contre, l'euro numérique permettra
00:37:51des paiements conditionnels.
00:37:53Donc, en fait, les paiements conditionnels,
00:37:55c'est la programmabilité de la monnaie.
00:37:57C'est-à-dire, en fait, il joue sur les mots.
00:37:59Un paiement conditionnel, c'est de dire,
00:38:01on autorise pour cet euro numérique,
00:38:04on autorise à acheter de l'essence,
00:38:06pour le bilan carbone ou à payer un billet d'avion
00:38:09ou un billet de train.
00:38:10Mais en réalité, c'est la même chose.
00:38:11Donc, en fait, ils savent très bien,
00:38:13ils connaissent très bien les objectifs de l'outil
00:38:17qu'ils sont en train de mettre en place.
00:38:19Je rajoute que Fabio Panetta est parti à la Banque d'Italie depuis.
00:38:21Il a fait défection auprès du bord de la Banque Centrale Européenne
00:38:26pour reprendre un poste chez lui en Italie.
00:38:28Et c'est pour ça que la Banque Centrale Européenne
00:38:31est quand même devant plusieurs échecs
00:38:33et elle est dans un cafouillage.
00:38:35Donc, en fait, vous l'avez dit,
00:38:37la date, c'est toujours 2027 pour l'euro numérique.
00:38:40Au 30 octobre 2025, il a été annoncé que l'euro numérique
00:38:44n'était pas abandonné
00:38:45et que la Banque Centrale Européenne allait poursuivre ses objectifs,
00:38:49sachant que le rulebook, c'est-à-dire les dispositifs réglementaires,
00:38:53n'ont pas été votés par le Parlement européen
00:38:54et par les parlements nationaux.
00:38:57Donc, il y a des complexités réglementaires
00:38:59qui existent encore à l'heure actuelle.
00:39:01Mais par contre, ça a été dit par un autre Italien
00:39:04qui s'appelle Cipolline.
00:39:05Décidément, il y a beaucoup d'Italiens à la Banque Centrale Européenne
00:39:07qui sont responsables de l'euro et qui a dit qu'il n'y aurait pas de généralisation,
00:39:11c'est-à-dire de massification de l'euro numérique avant 2029.
00:39:14Tout simplement parce que, d'un point de vue technique,
00:39:16c'était trop compliqué et que, vraisemblablement,
00:39:18les premiers pilotes allaient intervenir fin 2026, début 2027.
00:39:22Donc, comme le dit Christine Lagarde,
00:39:25sans avancée concrète,
00:39:26le projet de ces monnaies numériques de Banque Centrale
00:39:29pourrait être abandonné.
00:39:30Est-ce que la BCE a un plan de secours ?
00:39:33Alors, la BCE a plusieurs plans de secours.
00:39:35La BCE commence...
00:39:37Alors, au départ, il était hors de question
00:39:39de parler d'option B.
00:39:41Là, on était sur l'option A,
00:39:42mais on voit qu'elle a quand même clairement du pouvoir dans l'aile.
00:39:44Donc, l'option A, c'était imposer un euro numérique
00:39:46par le secteur public, la puissance étatique,
00:39:48même si la Banque Centrale Européenne n'est pas directement un état.
00:39:51Bref, c'est une entité sujénériste.
00:39:53Mais maintenant, il est vraisemblable
00:39:55qu'elles aillent forcées et contraintes,
00:39:58qu'ils aillent forcées et contraintes,
00:39:59notamment par les banques commerciales,
00:40:01vers un stable coin euro.
00:40:02C'est-à-dire, en fait, un système hybride
00:40:05où la BCE travaille sur la monnaie numérique de gros,
00:40:08c'est-à-dire l'interopérabilité
00:40:10avec la monnaie interbancaire
00:40:12pour les gros établissements
00:40:13et les échanges de monnaies entre pays.
00:40:16Voilà.
00:40:17Donc, la BCE travaillerait sur l'euro numérique
00:40:20au niveau du volet World Sale CBDC,
00:40:22la monnaie interbancaire,
00:40:24et elle laisserait le développement du volet de détail,
00:40:27le Retail CBDC,
00:40:29aux banques commerciales via les stable coins.
00:40:31Voilà.
00:40:32Pour réussir à concurrencer les stable coins dollars
00:40:34qui sont hégémoniques, là, sur le marché mondial,
00:40:37et aussi permettre un usage
00:40:39pour les populations de détail
00:40:41et les acclimater à l'usage de digital currency,
00:40:45mais garantis par des banques commerciales
00:40:48avec un volet de chapeautage
00:40:50comme le système actuel, en fait,
00:40:52par la Banque centrale.
00:40:54Donc, a priori, on va aller vers cette orientation,
00:40:57sachant que le grand modèle de la Banque centrale européenne
00:41:00de manière historique, la Banque d'Angleterre,
00:41:02a complètement reviré aussi
00:41:04et va utiliser cette stratégie
00:41:07qui est en fait la même que les Américains.
00:41:08– Pourquoi vous parlez beaucoup d'Israël dans votre ouvrage ?
00:41:12Vous dites « laboratoire de la quatrième révolution industrielle ».
00:41:16Est-ce qu'Israël est aussi un État
00:41:18qui compte lancer un chèquel numérique ?
00:41:21– Évidemment, mon cher Pierre.
00:41:22Alors, déjà, les banquiers centraux d'Israël
00:41:25participent au Digital Currency Consortium Governance
00:41:30du Forum économique mondial.
00:41:32Israël est la start-up nation,
00:41:34la vraie start-up nation.
00:41:36Ce n'est malheureusement pas la France,
00:41:38mais c'est Israël.
00:41:40Et alors, même si, de mon côté,
00:41:42Israël, pour moi, n'est pas une nation,
00:41:43c'est un consortium et une entité
00:41:45qui est financée par des flux financiers,
00:41:47qui n'a pas de frontières,
00:41:49qui n'a pas de population ethniquement homogène,
00:41:51bref, ça…
00:41:52– Ni de constitution.
00:41:53– Ni de réelle constitution.
00:41:55La langue l'hébreu n'est pas parlée
00:41:57par l'entièreté de la population.
00:41:58Il y a beaucoup de russophones, bref.
00:41:59Ça, c'est un autre débat.
00:42:00Mais en fait, Israël est montré en exemple
00:42:02par le Forum économique mondial,
00:42:04notamment, et les chantres
00:42:06de la quatrième révolution industrielle,
00:42:08comme un exemple.
00:42:09Qui a été à la pointe,
00:42:10je vous le rappelle, mon cher Pierre,
00:42:12qui a été à la pointe du pass sanitaire,
00:42:13du Green Pass ?
00:42:14C'était Israël.
00:42:15On disait, le modèle,
00:42:16regardez les Israéliens ce qu'ils font.
00:42:18Et alors là, je vais peut-être choquer
00:42:20certaines oreilles,
00:42:20mais qui est à la pointe de la domestication
00:42:24et la liquidation de peuples autochtones
00:42:27sur leur terre depuis 2023 ?
00:42:29Eh bien, c'est Israël à Gaza,
00:42:31puisqu'en fait, on s'aperçoit que,
00:42:33notamment via l'intelligence artificielle,
00:42:35Israël mène ses opérations
00:42:38d'épuration ethnique,
00:42:40de contrôle de sécurité,
00:42:42via des drones tueurs,
00:42:44l'intelligence artificielle,
00:42:45pirate les téléphones,
00:42:46il y a la fameuse affaire des beepers
00:42:47avec le Hezbollah.
00:42:48Donc en fait, Israël est à la pointe
00:42:50sur l'ensemble des volets
00:42:52du déploiement de la quatrième révolution industrielle,
00:42:54et aussi sur les monnaies numériques
00:42:55de la Banque centrale,
00:42:56même si personne n'en parle.
00:42:58Israël est très en retrait
00:42:59et communique assez peu,
00:43:00mais participe à l'ensemble des réunions,
00:43:02notamment avec la BRI
00:43:03et au sein du Forum économique mondial,
00:43:05pour initier certaines avancées,
00:43:08notamment les conversions
00:43:10et l'interopérabilité
00:43:11avec certaines crypto-monnaies.
00:43:12La Banque centrale d'Israël
00:43:14est très à la pointe
00:43:15sur ces sujets-là aussi.
00:43:17C'est pour ça que j'en parle dans mon livre.
00:43:19– Vous développez aussi
00:43:20tout ce qui est identité numérique
00:43:23comme support à l'établissement
00:43:25de ces futures monnaies numériques
00:43:27de Banque centrale.
00:43:28On n'a pas vraiment assez de temps,
00:43:30mais en tout cas,
00:43:30je recommande la lecture de l'ouvrage
00:43:32de Marc-Gabriel Draghi
00:43:34où tout cet aspect est développé.
00:43:36Cette grande numérisation,
00:43:38pour l'éviter,
00:43:39vous expliquer qu'il faudrait
00:43:40carrément aller détruire
00:43:42les banques centrales
00:43:43qui centralisent
00:43:44le pouvoir monétaire aujourd'hui.
00:43:46Mais alors,
00:43:46qui serait chargé
00:43:47dans ce que vous proposez
00:43:49si on devait revenir
00:43:51à une monnaie bimétallique
00:43:54hors argent
00:43:55qu'on va évoquer tout à l'heure ?
00:43:57Qui serait chargé
00:43:58d'émettre la monnaie ?
00:43:59– Le trésor.
00:44:00C'est ce qui existait avant
00:44:01la création de la Banque de France
00:44:04chez nous.
00:44:04Et je rappelle que
00:44:05Napoléon Bonaparte,
00:44:06à partir de…
00:44:07– Le trésor, c'est l'État.
00:44:08– Le trésor, c'est l'État.
00:44:09Voilà, le ministre du trésor.
00:44:10On ne dit pas…
00:44:11Il pourrait très bien
00:44:12y avoir le trésor.
00:44:13Et en fait, Napoléon Bonaparte…
00:44:14– Ça aurait été Bruno Le Maire
00:44:15en un autre temps,
00:44:16on voulait dire.
00:44:16– Oui, oui.
00:44:17On n'est pas obligés
00:44:18de nommer…
00:44:19D'ailleurs, c'est Bruno Le Maire
00:44:20parce qu'en fait,
00:44:21les banques centrales
00:44:22sont toutes puissantes.
00:44:22On pourrait voir
00:44:23cette corrélation.
00:44:25Mais en réalité,
00:44:25c'est le trésor
00:44:26qui s'occuperait
00:44:26de la gestion
00:44:28des circuits monétaires,
00:44:29comme ça a toujours été le cas.
00:44:30Et d'ailleurs,
00:44:31les seules fois
00:44:32où la France
00:44:32a repris en main
00:44:34le contrôle monétaire,
00:44:36la dernière fois
00:44:36sous le général de Gaulle,
00:44:38on appelait ça
00:44:38le circuit du trésor,
00:44:40le circuit national du trésor.
00:44:41Mais le circuit du trésor,
00:44:42c'est son vrai nom.
00:44:44De Gaulle avait fait ça.
00:44:45C'est-à-dire,
00:44:45en fait,
00:44:45il avait fait grossir
00:44:46les compétences
00:44:48et les missions du trésor
00:44:51au détriment
00:44:51de la banque centrale.
00:44:52Et Napoléon Bonaparte
00:44:53qui a lui-même
00:44:55créé la Banque de France
00:44:56puisque ça lui avait été…
00:44:57– En 1800.
00:44:58– En 1800,
00:44:58ça lui avait été demandé
00:44:59par les gens
00:45:00qu'il avait placés
00:45:00à la tête de la France,
00:45:01les Pergos,
00:45:02les Garas,
00:45:03toute la finance suisse,
00:45:04la finance protéhension suisse,
00:45:05au bout d'un certain moment,
00:45:07avait renationalisé
00:45:08en interne
00:45:09en nommant un gouverneur
00:45:11et en donnant
00:45:12des missions
00:45:12plus importantes au trésor.
00:45:14Donc en fait,
00:45:14les banques centrales,
00:45:15on peut totalement les détruire.
00:45:16Surtout que nous,
00:45:17nous avons un intérêt,
00:45:18ce serait de détruire
00:45:18l'euro
00:45:19qui n'est pas notre monnaie.
00:45:21La monnaie de la France,
00:45:22c'est le franc.
00:45:22Et vous êtes gentils,
00:45:25vous avez parlé
00:45:26de ma solution
00:45:27que j'évoque dans le livre
00:45:28avec les monnaies bimétalliques.
00:45:29Évidemment,
00:45:29les gens vont dire
00:45:30« Ah ben oui,
00:45:30mais il veut revenir
00:45:31à Jules César
00:45:32et aux Romains de ça. »
00:45:35Ça fonctionnait en tout cas.
00:45:36Oui,
00:45:37mais en réalité,
00:45:38on peut très bien avoir
00:45:39une monnaie
00:45:39développée technologiquement
00:45:41avec de la blockchain,
00:45:43avec des distributeurs automatiques.
00:45:45Avec un adossement
00:45:46sur du tangible.
00:45:47Voilà,
00:45:48c'est exactement ça.
00:45:48C'est ce qu'on appelle
00:45:49une économie au standard.
00:45:50On adosse la création monétaire
00:45:52à du tangible
00:45:55et du concret
00:45:55et quelque chose
00:45:56où on ne peut pas tricher.
00:45:58On ne crée pas la monnaie
00:45:59ex nihilo
00:45:59à partir de rien
00:46:00parce que la monnaie
00:46:02crée ex nihilo,
00:46:03je l'ai expliqué
00:46:04dans plusieurs de mes ouvrages,
00:46:06c'est une création diabolique.
00:46:07C'est-à-dire,
00:46:08à la fin,
00:46:09ceux qui paient,
00:46:09c'est ceux
00:46:10qui travaillent réellement
00:46:11et ce n'est jamais
00:46:11ceux qui sont en haut
00:46:12et qui créent justement
00:46:13la monnaie.
00:46:14Et comme l'expliquait
00:46:15l'économiste allemand
00:46:17Yalmar Schart,
00:46:18puisque la France
00:46:20est dans un endettement
00:46:23à 3 400 milliards d'euros,
00:46:24il expliquait
00:46:25une émission contrôlée
00:46:26par l'État
00:46:27peut relancer l'économie
00:46:28malgré un État
00:46:29sur-endetté.
00:46:30– Tout à fait.
00:46:31Alors, en plus,
00:46:32nous, on a certains avantages
00:46:33comparatifs
00:46:34qu'on pourrait qualifier
00:46:36si on écoute David Ricardo,
00:46:37ça n'en est pas du tout.
00:46:39Mais par exemple,
00:46:40on a des stocks d'or.
00:46:41Donc en fait,
00:46:41si demain,
00:46:42la France redécide
00:46:43de dire,
00:46:44nous les Américains,
00:46:45alors déjà,
00:46:46le président qui fera ça,
00:46:46il aura quand même des problèmes,
00:46:47il y aura sûrement
00:46:48des tentatives d'assassinat.
00:46:49Mais le président
00:46:50ou le premier consul
00:46:51ou n'importe quoi,
00:46:52ou le roi
00:46:52ou n'importe quoi,
00:46:53la personne qui fait ça,
00:46:54en fait,
00:46:55en réalité,
00:46:55elle détruit le système
00:46:56financier mondial.
00:46:57Puisqu'une puissance…
00:46:58– Déjà, De Gaulle,
00:46:58quand il avait demandé
00:46:59que l'or français
00:47:01soit rapatrié,
00:47:01il a eu des problèmes
00:47:02lors d'un référendum en 69.
00:47:04– Ouais,
00:47:04et puis on avait déclenché
00:47:05quelques événements avant
00:47:06avec des agents américains.
00:47:07– En mai 68.
00:47:08– Mais évidemment
00:47:09que la personne qui fait ça,
00:47:10elle aura des problèmes.
00:47:11Mais en réalité,
00:47:12dans l'état d'endettement mondial
00:47:13dans lequel nous sommes,
00:47:15c'est-à-dire le monde entier
00:47:16est endetté,
00:47:17et même la Chine,
00:47:18qui est l'usine du monde.
00:47:18La Chine est endettée,
00:47:19elle a des bulles
00:47:20à l'intérieur de son économie,
00:47:21elle n'a pas développé
00:47:22son marché intérieur,
00:47:23bref.
00:47:28C'est-à-dire la France
00:47:28qui ne représente pas grand-chose
00:47:29et qui est humiliée
00:47:31à l'international
00:47:31de manière quotidienne.
00:47:33Si un grand pays
00:47:33nucléarisé comme la France
00:47:35reprend le contrôle
00:47:37de sa monnaie
00:47:38et dit,
00:47:38moi maintenant,
00:47:40il ne faut jamais dire
00:47:41qu'on ne paiera pas,
00:47:42il faut dire qu'on dévalue
00:47:43et qu'on adosse
00:47:45notre nouvelle création monétaire
00:47:46à de la richesse concrète.
00:47:47En France,
00:47:48on a encore de la richesse concrète,
00:47:49encore heureusement,
00:47:51dans 10-20 ans,
00:47:52ce sera peut-être
00:47:52encore un autre débat.
00:47:53Mais si on fait ça,
00:47:55en fait,
00:47:55on détruit le système financier
00:47:56international et mondial.
00:47:57Sachant qu'en fait,
00:47:58ce que je vous dis,
00:47:59c'est déjà programmé,
00:48:00mais c'est programmé
00:48:02au bénéfice de l'hyperclasse.
00:48:03Ça s'appelle
00:48:03les accords BAL3
00:48:04et en fait,
00:48:05l'or est déjà revenu,
00:48:07redevenu l'actif numéro 1
00:48:09des banques centrales,
00:48:10l'or physique.
00:48:11En fait,
00:48:11ils se préparent déjà à ça.
00:48:12Sauf que pour l'instant,
00:48:13ils ne finalisent pas.
00:48:14C'est-à-dire,
00:48:14en fait,
00:48:15ils disent,
00:48:15on attend.
00:48:16Alors l'or,
00:48:16ils essayent de récupérer
00:48:18le plus possible.
00:48:18L'or est en train de monter
00:48:19puisqu'en fait,
00:48:20les monnaies papier se déprécient.
00:48:21C'est pour ça que dans mon livre,
00:48:23j'explique,
00:48:23c'est la fin des monnaies papier.
00:48:24Enfin,
00:48:25elles sont brûlées
00:48:26et on va aller sur autre chose
00:48:27pour qu'ils conservent le pouvoir.
00:48:29Et c'est pour ça que l'or
00:48:30et l'argent,
00:48:31entre 2020 et 2025,
00:48:33vous avez une augmentation
00:48:34de l'once d'argent.
00:48:36Elle était à 20 euros
00:48:37en 2020.
00:48:38Elle est maintenant
00:48:39à 52 euros ce matin-là.
00:48:41Et pour l'or,
00:48:43en gros,
00:48:43c'était 1400 euros l'once.
00:48:44Et là,
00:48:45maintenant,
00:48:45elle est à 3600,
00:48:463500, 3600.
00:48:47Donc,
00:48:47vous voyez bien
00:48:47qu'il y a une dépréciation
00:48:48et une réinitialisation monétaire
00:48:50qui se fait malgré
00:48:52la communication
00:48:53et les problématiques.
00:48:54Et pour se sortir de la dette,
00:48:55nous n'aurons pas le choix
00:48:56que de retourner
00:48:57vers les vraies monnaies,
00:48:58l'or et l'argent métal.
00:48:59Vous terminez votre ouvrage,
00:49:01Marc-Gabriel Draghi,
00:49:02par cette phrase.
00:49:03Ce livre n'est pas seulement
00:49:04une analyse,
00:49:05il est une alerte
00:49:06et un appel à l'action.
00:49:07Nos téléspectateurs
00:49:08nous appellent souvent
00:49:11à nous expliquer
00:49:13ce qu'il faut faire concrètement
00:49:15et pas seulement le blabla.
00:49:16Alors,
00:49:17à quel genre d'action
00:49:18vous faites allusion ?
00:49:21Alors,
00:49:21déjà le blabla,
00:49:22moi aussi,
00:49:23j'étais un peu désespéré
00:49:25en 2020-2021
00:49:26quand je disais
00:49:26en fait,
00:49:27on ne fait que parler
00:49:27et on ne fait que décrire
00:49:29ce qu'on nous impose.
00:49:30Mais en réalité,
00:49:31on s'est aperçu
00:49:32notamment
00:49:32avec le grand récit
00:49:34que le fait de blablater
00:49:36et de dire des choses,
00:49:37de dire la réalité,
00:49:39le réel embête
00:49:40l'oligarchie
00:49:41et l'hyperclasse.
00:49:41C'est pour ça que là,
00:49:42ils sont en train
00:49:43de perdre du temps
00:49:43sur les modalités
00:49:45de déploiement
00:49:46de ces outils
00:49:46l'euro numérique,
00:49:48l'identité numérique
00:49:49et le green pass.
00:49:50Ça a marché.
00:49:51C'est-à-dire,
00:49:51en fait,
00:49:52mettre en garde
00:49:52le travail de TV Liberté
00:49:53de faire de la contre-information,
00:49:55de l'information alternative,
00:49:57ça a fonctionné.
00:49:58On a gagné du temps.
00:49:58Je ne dis pas
00:49:59que la guerre est gagnée.
00:50:00Et maintenant,
00:50:01ce qu'il faut faire
00:50:01d'un point de vue économique,
00:50:02c'est déjà mettre la pression
00:50:04sur nos élus,
00:50:05pour ceux qui ont encore
00:50:06confiance en la politique,
00:50:07et d'un point de vue individuel,
00:50:08déjà,
00:50:09il faut utiliser l'argent liquide,
00:50:10il faut avoir
00:50:11de l'argent liquide
00:50:11dans sa poche.
00:50:12Ça,
00:50:12vous pouvez le faire
00:50:13tous les jours.
00:50:13Quand vous retirez
00:50:14un billet au distributeur automatique,
00:50:16vous mettez un coup au diable.
00:50:18C'est caricatural de le dire,
00:50:19mais c'est la réalité,
00:50:20puisque c'est un outil
00:50:21qu'on veut vous retirer.
00:50:22Et après,
00:50:23d'un point de vue individuel,
00:50:24il faut acquérir massivement
00:50:25ce que faisaient
00:50:26vos grands-parents,
00:50:27c'est-à-dire de l'or
00:50:28et de l'argent physique.
00:50:30Et même s'il y a
00:50:31un effondrement,
00:50:33si vous,
00:50:33au fond de votre poche,
00:50:34de votre jardin,
00:50:35de votre bois,
00:50:36de votre grenier,
00:50:37je ne sais pas où,
00:50:38vous avez quelque part
00:50:39du métallique,
00:50:41ça vous permettra
00:50:42de vous sortir mieux
00:50:43des gens qui ne l'ont pas fait,
00:50:44malheureusement,
00:50:44et peut-être
00:50:45de mettre un coup,
00:50:47on va dire,
00:50:47définitif au diable,
00:50:49puisque je le rappelle,
00:50:50pour tuer la bête,
00:50:52c'est souvent une balle d'argent
00:50:53qui est utilisée.
00:50:54Et je pense que la métaphore
00:50:55n'a rien d'extravagante.
00:50:58On voit bien qu'en fait,
00:50:59il y a une corrélation
00:50:59entre la magie,
00:51:01le système actuellement,
00:51:01c'est un système alchimique,
00:51:02je l'ai souvent dit
00:51:03à votre micro,
00:51:04mon cher Pierre,
00:51:04on est dans l'alchimie
00:51:05la plus totale.
00:51:06Et le retour au réel,
00:51:07ce sera le retour
00:51:08au tangible et au concret.
00:51:09Et il n'est pas du tout impossible
00:51:11qu'il y ait un vrai retour au réel
00:51:13dans assez peu de temps maintenant.
00:51:15CBDC,
00:51:16une monnaie pour asservir l'humanité.
00:51:18Merci, cher Marc-Gabriel Draghi,
00:51:20d'avoir accepté notre invitation.
00:51:22Tout de suite après cet entretien,
00:51:23vous pouvez retrouver
00:51:24la chronique économique
00:51:26et financière
00:51:27de Philippe Béchade.
00:51:28Et quant à nous,
00:51:29on se retrouve la semaine prochaine.
00:51:31Merci, salut.
00:51:39Bonjour et bienvenue
00:51:55pour ce rendez-vous hebdomadaire
00:51:57de décryptage
00:51:57de l'actualité économique
00:51:59et géopolitique.
00:52:01En mode affranchi,
00:52:02je salue tous les abonnés
00:52:03de TVL
00:52:05pour cet épisode
00:52:06que je vais intituler
00:52:08l'argent des autres,
00:52:11les enfants des autres,
00:52:14la liberté des autres.
00:52:17On va commencer par
00:52:19l'argent des autres
00:52:21puisque c'est bien
00:52:23dans nos poches
00:52:25et pas dans celles
00:52:27des 50 à 70 000
00:52:29hauts fonctionnaires
00:52:30qui émargent
00:52:31à plus de 15 000 euros
00:52:32par mois
00:52:33qu'on va aller chercher
00:52:35de quoi combler
00:52:37nos déficits.
00:52:37ce n'est pas non plus
00:52:38en faisant des économies
00:52:40puisqu'on le constate
00:52:42en faisant le solde
00:52:43de toutes les propositions
00:52:45des députés
00:52:47actuellement examinées
00:52:48au Sénat,
00:52:49il n'y a pas non plus
00:52:51d'économies en vue.
00:52:52Non,
00:52:53un creusement
00:52:53de 6,8 milliards
00:52:55des déficits.
00:52:57Donc,
00:52:58c'est bien
00:52:59l'argent
00:53:01du contribuable,
00:53:04du créateur
00:53:06de valeurs
00:53:07qui va continuer
00:53:07d'être
00:53:08ponctionné
00:53:09et des créateurs
00:53:11de valeurs
00:53:11en France,
00:53:12ce n'est même pas
00:53:13un salarié
00:53:14sur deux.
00:53:15Donc,
00:53:16on le sait déjà,
00:53:1853% des Français
00:53:19ne payent pas
00:53:21d'impôts.
00:53:22Autrement dit,
00:53:23les impôts
00:53:24sont payés
00:53:25avec l'argent
00:53:25des autres
00:53:27et en ce qui concerne
00:53:30les 10%
00:53:31qui en payent
00:53:31le plus,
00:53:33ça représente
00:53:34en fait 70%
00:53:35de l'impôt
00:53:36sur le revenu.
00:53:38Alors,
00:53:38il y a aussi
00:53:39la TVA
00:53:40que tout le monde
00:53:41paye
00:53:41et là,
00:53:42le gouvernement
00:53:43découvre stupéfait
00:53:45qu'il manque
00:53:4610 milliards
00:53:47à l'appel.
00:53:49Il en manquait
00:53:50déjà autant
00:53:51en 2024
00:53:52et en 2023,
00:53:52c'est devenu
00:53:53une véritable spécialité
00:53:54de Bercy
00:53:55que de faire
00:53:56des prévisions
00:53:56de recettes
00:53:57de TVA
00:53:58qui tombent
00:53:59à côté
00:53:59de la plaque.
00:54:00Alors,
00:54:01quand on regarde
00:54:02la masse,
00:54:0310 milliards,
00:54:04ce n'est pas
00:54:04colossal
00:54:05comme erreur.
00:54:06Il faut savoir
00:54:06que la TVA,
00:54:07ça représente
00:54:07pratiquement
00:54:0840%
00:54:10des recettes
00:54:12mais la CSG
00:54:13n'est plus
00:54:14très loin non plus.
00:54:15L'impôt sur le revenu
00:54:16c'est devenu
00:54:16presque une ressource
00:54:17quasiment
00:54:18marginale.
00:54:20Donc,
00:54:21il manque
00:54:2110 milliards
00:54:22à l'appel
00:54:22et figurez-vous,
00:54:23c'est parce que
00:54:24les Français
00:54:25n'ont pas assez
00:54:26dépensé
00:54:27et ils ont
00:54:28trop épargné.
00:54:30Mais c'est vrai
00:54:30que quand on n'arrête
00:54:31pas de vous dire
00:54:31que le pays
00:54:32est en faillite
00:54:33et qu'on va venir
00:54:33vous faire
00:54:34les poches,
00:54:35vous n'êtes pas
00:54:35tellement tenté
00:54:36de dépenser
00:54:37de l'argent
00:54:38et vous avez tendance
00:54:39effectivement
00:54:40à épargner.
00:54:41Et puis,
00:54:42il y a aussi
00:54:42l'argent des autres
00:54:43pour financer
00:54:44la guerre
00:54:45en Ukraine.
00:54:46Et donc là,
00:54:47l'idée géniale
00:54:48qui est défendue,
00:54:50répétée à l'envie
00:54:51par M.
00:54:51Jean-Noël Barraud,
00:54:52c'est que l'on va
00:54:53taper dans les 140 milliards
00:54:56d'avoirs russes.
00:54:58Alors,
00:54:58on ne leur pique pas
00:55:00l'argent,
00:55:01on leur rendra
00:55:02avec les dommages
00:55:03de guerre
00:55:04qu'ils vont verser
00:55:04à l'Ukraine
00:55:05puisque c'est l'Ukraine
00:55:06qui va nous rembourser
00:55:07les emprunts garantis
00:55:09par l'argent
00:55:10que l'on va sortir
00:55:11en fait,
00:55:12bel et bien,
00:55:12des avoirs russes gelés.
00:55:15C'est absolument
00:55:17invraisemblable,
00:55:19mais on est prêt
00:55:20à tout
00:55:20à l'Élysée
00:55:22à Matignon
00:55:23pour nous faire
00:55:24gober
00:55:25que la guerre
00:55:26doit continuer.
00:55:27Et elle continuerait
00:55:28bien sûr
00:55:29avec les enfants
00:55:30des autres.
00:55:31Le général
00:55:33Mandon,
00:55:34dont la carrière
00:55:35a fait
00:55:35une ascension
00:55:37spectaculaire
00:55:39depuis
00:55:40qu'il est
00:55:41devenu
00:55:42un conseiller
00:55:43militaire
00:55:44de l'Élysée.
00:55:45Il est passé
00:55:46de colonel
00:55:47à général
00:55:484 étoiles
00:55:49en n'en rien
00:55:50de temps.
00:55:51Alors,
00:55:52pour l'armée
00:55:52de l'air,
00:55:53en ce qui le concerne,
00:55:54c'est sa spécialité.
00:55:57Nous allons
00:55:58donc
00:56:00devoir
00:56:01admettre
00:56:02que
00:56:03pour défendre
00:56:04la France,
00:56:06l'Europe,
00:56:07eh bien,
00:56:07il faut
00:56:07accepter
00:56:09de sacrifier
00:56:10notre confort
00:56:12pour mettre
00:56:13notre économie
00:56:14au service
00:56:15de la guerre.
00:56:17Ça sera
00:56:18effectivement
00:56:18la mobilisation
00:56:20des moyens,
00:56:22ce qui se fait
00:56:23effectivement
00:56:23dans tous
00:56:24les cas
00:56:26de préparatif
00:56:28d'un conflit.
00:56:29Mais il faudra
00:56:30également
00:56:30sacrifier
00:56:31ses enfants.
00:56:32Bon,
00:56:32cet élément
00:56:33de langage
00:56:34patriotique,
00:56:36si j'ose dire,
00:56:38il avait
00:56:38déjà cours
00:56:38en 1870,
00:56:40en 1914,
00:56:42en 1939,
00:56:44mais à l'époque,
00:56:45la France,
00:56:45c'était la France,
00:56:47c'était pas quelque chose
00:56:48en train de se dissoudre
00:56:50dans l'eurofédéralisme,
00:56:52et la France
00:56:53avait des dirigeants
00:56:55respectés,
00:56:57et pas un dirigeant
00:56:59qui n'a jamais fait
00:57:00son service militaire,
00:57:02et qui n'a jamais eu
00:57:03d'enfants,
00:57:04mais qui se verrait
00:57:05très bien
00:57:06sacrifier
00:57:07les enfants
00:57:07des autres
00:57:08dans un conflit
00:57:09qui,
00:57:10s'il survenait
00:57:11avant mai 2027,
00:57:14lui permettrait
00:57:14de se maintenir
00:57:15au pouvoir,
00:57:17puisqu'on ne peut pas
00:57:18organiser
00:57:19d'élections
00:57:20au cas où
00:57:21la France
00:57:21rentrerait en conflit,
00:57:23donc ce serait
00:57:23effectivement
00:57:24une sorte de scénario
00:57:25à la Zelensky.
00:57:28Et je vais terminer
00:57:29donc cette chronique
00:57:31avec la liberté
00:57:32des autres,
00:57:34alors l'Elysée,
00:57:36Matignon,
00:57:37les médias
00:57:38mainstream,
00:57:39eux,
00:57:39ont la liberté totale
00:57:40de nous enfumer,
00:57:43de nous raconter
00:57:44absolument n'importe quoi,
00:57:46et ça devient
00:57:46quand même très très chaud
00:57:48parce que de plus en plus
00:57:49d'éléments factuels
00:57:50incontestables
00:57:51sortent concernant
00:57:53les effets secondaires
00:57:54du Covid,
00:57:56on n'a pas oublié
00:57:57non plus
00:57:58le traitement
00:57:59des résidents
00:58:01des EHPAD
00:58:01au Rivotril,
00:58:04et c'est
00:58:05de plus en plus
00:58:06difficile
00:58:06d'étouffer
00:58:07toutes les études
00:58:09qui sortent
00:58:10du Japon
00:58:11à la Corée du Sud
00:58:12aux Etats-Unis,
00:58:14alors pas trop
00:58:14le Canada encore,
00:58:15mais enfin il y a
00:58:16quand même même
00:58:16des études
00:58:17qui disent que
00:58:18l'hydroxychloroquine
00:58:20en association
00:58:21avec certains
00:58:22antibiotiques,
00:58:23ça ne marchait
00:58:23quand même pas si mal
00:58:24que ça sur le Covid,
00:58:25mais c'est surtout
00:58:25qu'aux Etats-Unis,
00:58:27on reconnaît effectivement
00:58:28qu'il y a eu
00:58:28des centaines
00:58:29de milliers
00:58:30d'effets secondaires
00:58:31et qu'en fait
00:58:32il y a eu probablement
00:58:34plus de décès
00:58:35causés par
00:58:37l'inocula ARN
00:58:38qu'il n'y a pu y avoir
00:58:40deux personnes
00:58:41d'un grand âge
00:58:42sauvées par le vaccin
00:58:43parce que de toute façon
00:58:44quand vous avez 85 ans,
00:58:46votre horizon
00:58:47de survie
00:58:48est quand même
00:58:48assez réduit.
00:58:50Alors,
00:58:51pour
00:58:51nettoyer les réseaux
00:58:55du fake,
00:58:56monsieur Macron
00:58:59et plus haut
00:59:01en Europe
00:59:01Ursula von der Reyen
00:59:03envisage
00:59:04de faire
00:59:04superviser,
00:59:06fact-checker
00:59:07l'information
00:59:08alors par des gens
00:59:10qui ont un peu
00:59:10le profil,
00:59:12des Rudy Reichstag,
00:59:14des
00:59:14Mardes France,
00:59:17Julien Pain,
00:59:19des désinformateurs
00:59:20professionnels,
00:59:22plus
00:59:23d'États
00:59:24d'associations
00:59:25et ONG
00:59:27pratiquement toutes
00:59:28marquées à gauche
00:59:29d'après la liste
00:59:30qu'on a pu consulter.
00:59:31Il y aurait également
00:59:32le CRIF,
00:59:34des associations
00:59:36liées à
00:59:37Elnet,
00:59:38ce qui rendrait
00:59:38toutes critiques
00:59:39d'Israël
00:59:40absolument
00:59:40impossibles.
00:59:42Voilà,
00:59:42donc,
00:59:44l'État
00:59:44veut
00:59:45le monopole
00:59:46de la désinformation
00:59:48et il n'est plus
00:59:49question,
00:59:49évidemment,
00:59:50que l'on puisse
00:59:51retrouver,
00:59:53renouer
00:59:54avec le réel
00:59:55au travers
00:59:56des réseaux.
00:59:57Pour vous remercier
00:59:58de votre fidélité,
00:59:59vous pouvez télécharger
00:59:59gratuitement
01:00:00notre rapport spécial
01:00:01qui contient
01:00:02nos solutions
01:00:03pour préserver
01:00:04votre épargne
01:00:05face à la faillite
01:00:06économique
01:00:07de la France,
01:00:09laquelle met en danger
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