00:00Allez, avant de terminer cette émission, je voudrais revenir sur une autre émission.
00:03Quelle époque ? C'est sur France 2, samedi soir.
00:06Il a été beaucoup question de CNews et des médias du groupe Bolloré dont Europe 1 fait partie.
00:10Une plainte, je vous rappelle, pour dénigrement du côté du service public est en cours contre CNews et Europe 1.
00:16Et le JDD aussi, mais on parle beaucoup de CNews, d'ailleurs, au sein du service public aussi.
00:21Je vous propose d'écouter Laurence Bloch, l'ancienne directrice de France Inter,
00:24et la réaction du journaliste Hugo Clément.
00:26C'était donc samedi soir sur France 2.
00:28C'est une ancienne que j'entends dire, France Inter trop à gauche.
00:32France Inter n'a jamais eu autant d'auditeurs.
00:34Et si la gauche avait presque autant d'électeurs que d'auditeurs, on serait content.
00:39Vous venez de dire, Laurence, si la gauche avait autant d'électeurs que France Inter a d'auditeurs, on serait content.
00:45Est-ce que ce n'est pas un coming out de gauche, ça ?
00:47Faute de quart, Yvan Riaufol, de la part de Laurence Bloch ?
00:50Écoutez, elle a dit tout haut, ce que nous avions tous compris tout bas.
00:54Il me semble qu'en effet, il ne fait mystère à personne pour ceux qui écoutent attentivement les angles d'attaque du service public.
01:02Et quand je dis des angles d'attaque, je parle effectivement des adversaires maintenant qui sont dans la cible du service public,
01:06à savoir CNews ou Européen notamment, que le service public effectivement s'est positionné à gauche.
01:10Donc c'est dit plus clairement, il faut s'en féliciter.
01:13Ce qui me choque, c'est d'avoir entendu notamment Christine O'Krent nous donner des leçons d'expertise sur ce que devrait être un journalisme,
01:22un journalisme qui se plierait en tout cas à ses idéologies dominantes et qui ne voit pas qu'aujourd'hui le journalisme a changé,
01:28que la profession journalistique s'est déshonorée, si je puis dire, à vouloir être toujours du côté du manche,
01:33en oubliant quelle était la vie des gens et en oubliant de rendre compte des faits, simplement des faits, ce que nous faisons là très régulièrement.
01:39Thomas Bonnet.
01:40L'époque où cette génération de journalistes pouvait dérouler son agenda idéologique et politique est révolue.
01:44Ces personnes-là s'en rendent compte, c'est douloureux, ça fait mal, parce qu'il y a un grain de sable dans leur machine idéologique.
01:49Ce grain de sable, ce sont les médias dont on parle, Européens, CNews notamment, JDD.
01:53Donc ça fait mal, c'est embêtant pour ces personnes-là qui réalisent qu'elles n'ont plus le monopole du récit.
01:58Et la conséquence, c'est la violence de leurs propos, d'aller toujours plus loin dans une forme de surenchère.
02:03Moi, j'y vois les soubresauts d'une génération dans le paysage médiatique qui est en train de se rendre compte qu'elle a perdu
02:10et donc qu'elle se fait d'autant plus violente et virulente à notre égard.
02:14Moi, entendre que je suis la négation du métier de journaliste, honnêtement, je trouve ça scandaleux.
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