- il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Gilles Platret, Serge Guérin, Jérôme Dubus et Mehdy Raïche
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NewsTranscription
00:00:00Ce détenu de la prison de Vendin-le-Vieil bénéficie d'une permission de sortie pour un rendez-vous professionnel du côté de Lyon.
00:00:06Un homme qui est connu pour s'être déjà évadé.
00:00:09Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, lui a annoncé hier vouloir réformer les règles d'application des peines pour les criminels les plus dangereux.
00:00:16Une réforme des rythmes scolaires, c'est ce que préconise la Convention citoyenne sur les temps de l'enfant.
00:00:21Les 130 citoyens ont rendu leur rapport hier avec 20 propositions.
00:00:24Il recommande notamment de diviser le pays en deux zones de vacances contre trois aujourd'hui.
00:00:30Une mère accusée d'avoir empoisonné ses deux filles dans les Landes, elle est jugée à partir d'aujourd'hui devant la cour d'assises de Mont-de-Marsan.
00:00:36Elle est également soupçonnée de tentative de meurtre sur son ex-mari.
00:00:40Des faits remontant à 2019, aînée à 18 ans était morte après une surdose de médicaments.
00:00:46Des traces similaires avaient été retrouvées chez sa soeur.
00:00:48La mère qui nie toute responsabilité affirme depuis toujours que son aîné s'est suicidé.
00:00:53Un accord de paix devrait pleinement respecter la souveraineté ukrainienne.
00:00:58La déclaration cette nuit de Washington et Kiev après un week-end de négociations entre Américains, Ukrainiens et Européens.
00:01:04Une nouvelle réunion des dirigeants de l'Union Européenne est également prévue aujourd'hui.
00:01:08De fortes pluies annoncées sur la Gironde, la Dordogne et la Corrèze.
00:01:12Les trois départements sont ce matin en vigilance orange.
00:01:14Pluie, inondation jusqu'à l'équivalent de trois semaines de pluie pour un mois de novembre sont attendus.
00:01:19Et puis le zoo de Beauval dit au revoir à ses pandastars.
00:01:23La femelle Wanwan et le mâle Yanzi doivent retourner en Chine demain.
00:01:28Un comeback décidé notamment en raison des pépins physiques de Wanwan.
00:01:32Excellente fin de matinée à tous.
00:01:34Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:01:41Bonsoir à toutes et à tous, heureuse de vous retrouver en ce lundi 24 novembre.
00:01:46On est ensemble pendant deux heures pour commenter l'actualité.
00:01:50L'actualité avec aujourd'hui Gilles Platret, bonjour.
00:01:53Maire de Chalon-sur-Saône, Serge Guérin, sociologue, bonjour à vous.
00:01:58Et si les vieux aussi sauvaient la planète, c'est paru chez Michel Onge,
00:02:02alors qu'ils travaillent pour la sauver la planète.
00:02:05Jérôme Dubu, vice-président de France-Israël, bonjour.
00:02:08Bonjour.
00:02:08Et Mehdi Raich, bonjour.
00:02:10Vous êtes analyste politique avec vous.
00:02:13On va parler de la libération de Boilems-Amsal et de sa parole.
00:02:18Est-elle libre ? Est-elle contrainte ?
00:02:20On va y revenir tout à l'heure.
00:02:22On va parler de cette nouvelle idée du président de la République.
00:02:25Un nouveau service militaire volontaire payé entre 900 et 1000 euros par mois.
00:02:31Est-ce que les jeunes y seront séduits par cette proposition ?
00:02:35On va parler des rythmes scolaires aussi.
00:02:36Est-ce que vous pensez que vos enfants arrivent trop tôt à l'école,
00:02:40que les journées sont trop longues ?
00:02:42Il y a un rapport qui propose de revenir à une semaine de 5 jours
00:02:45avec un aménagement des horaires.
00:02:48Et puis l'un des 100 détenus les plus dangereux de France
00:02:51qui obtient une permission de sortie.
00:02:53On a un petit peu de mal à comprendre cette décision.
00:02:56Alors les surveilleurs pénitentiaires sont montés au créneau.
00:03:01Ce détenu du quartier de lutte contre la criminalité organisée
00:03:05de la prison de Vendin-le-Vieille a donc aujourd'hui quitté l'établissement.
00:03:11C'était vers 8h ce matin pour une permission sortie
00:03:14pour aller voir un employeur potentiel pour un éventuel emploi.
00:03:18Il est libérable normalement en 2029.
00:03:23Sa permission de sortie a été accordée par un juge d'application des peines
00:03:27malgré un avis défavorable du parquet de Béthune,
00:03:30de la Chambre d'application des peines et de la Cour d'appel de Dubaï.
00:03:34Donc on ne comprend pas bien cette décision.
00:03:37Alors je suis sûr un petit peu de mal parce qu'on n'est pas dans le dossier.
00:03:39On ne connaît pas.
00:03:40Son avocate a dit que c'est un détenu exemplaire.
00:03:42On rappelle quand même que ce détenu est l'un des plus gros caïds de l'éluge.
00:03:49Ça fait rire tout le monde dans le studio.
00:03:52En fait, il faut savoir que ce détenu est celui qui avait...
00:03:58Vous vous souvenez quand Nicolas Sarkozy était allé à la Courneuve
00:04:01pour dire on va nettoyer tout ça au quartier ?
00:04:04Eh bien c'était suite à la mort d'un jeune garçon de 11 ans.
00:04:06Et c'était cette famille qui était impliquée dans le meurtre,
00:04:10enfin dans l'assassinat de ce jeune garçon.
00:04:13Et déjà, déjà, c'était en 2005, on disait il faut en finir avec le trafic de drogue.
00:04:20Voilà, c'était un élément de plus.
00:04:22Mais on a du mal à comprendre quand même que...
00:04:23L'affaire est totalement incompréhensible.
00:04:26D'autant qu'en réalité, le parquet...
00:04:29Alors le juge d'application des peines autorise cette visite.
00:04:34Bon, très bien.
00:04:35Le parquet fait appel contre cette visite.
00:04:39Et la chambre d'appel d'application des peines confirme la décision du juge.
00:04:45C'est-à-dire contre le parquet.
00:04:47Alors ça, on peut considérer qu'ils sont loin de l'affaire, etc.
00:04:50Bon.
00:04:51Mais il y a quelque chose que vous n'avez pas dit, Valérie,
00:04:54c'est que le directeur de la prison s'est opposé.
00:04:57Bien sûr.
00:04:57Le personnel pénitentiaire s'est opposé.
00:04:59Si, vous l'avez dit ?
00:04:59Ah bon, pardon.
00:05:00Donc c'est quand même ceux qui sont au contact de ce monsieur tous les jours
00:05:03qui nous disent aujourd'hui, non, ne remettaient pas une journée en liberté pour aller...
00:05:08Sans surveillance.
00:05:09Sans surveillance, puisqu'il est tout seul, il est accompagné par un membre de sa famille, pas de policier.
00:05:14Et moi, j'ai regardé comment il avait été amené dans cette prison.
00:05:17Il a été précisément amené sous haute surveillance.
00:05:21Il y a quelques mois.
00:05:22Et on pense qu'il est en juillet.
00:05:24Fin juin, début juillet.
00:05:25Il y avait une armée de policiers pour l'amener de sa prison où il était,
00:05:31jusque dans la prison où il est actuellement.
00:05:33Donc en six mois, on pense qu'il est redevenu un agneau.
00:05:36Moi, je veux bien.
00:05:37Mais enfin, il va falloir nous prouver l'inverse.
00:05:39C'est-à-dire qu'en termes de com, compte tenu du contexte, en plus politique,
00:05:44du contexte autour des narco-trafiquants, ça la fout mal pour parler un peu très bien.
00:05:490-826-300-300.
00:05:51Vous êtes nombreux à vouloir réagir.
00:05:53Julien est en ligne avec nous.
00:05:54Bonjour Julien.
00:05:55Ah non, c'est pas là.
00:05:56Bon, pardon, excusez-moi.
00:05:57Vous pouvez nous appeler 0-826-300-300 pour nous dire ce que vous en pensez.
00:06:02si vous êtes, vous aussi, surpris, choqué de cette permission de sortie.
00:06:09Alors, je ne voudrais pas jouer l'avocat peut-être du diable.
00:06:14Mais qu'il y ait des possibilités de trouver le moyen de favoriser la réinsertion des prisonniers.
00:06:20Je pense que personne sur ce plateau n'est hostile à cette idée.
00:06:24Qu'on essaye de lutter en particulier contre la récidive dans certaines occasions particulières.
00:06:31Là aussi, personne ne peut s'opposer en principe à cela.
00:06:35Ce qui est choquant en la matière, c'est le profil du prisonnier.
00:06:38Donc, je pense que, vous avez raison, le message qui est envoyé au moment où l'État semble, au moins dans les mots,
00:06:45essayer de lutter un peu plus contre les narcotrafiques.
00:06:49Je dis bien dans les mots parce que sur le terrain, les choses sont beaucoup plus difficiles que ça, faute de moyens.
00:06:54Mais c'est effectivement un exemple à contre-emploi.
00:06:57Et cet individu, alors il ne faudrait pas qu'il se fasse la belle.
00:07:01Parce que là, évidemment, je pense que ce qui est ennuyeux quand même derrière tout ça,
00:07:06c'est que c'est un peu un bras d'honneur à l'administration pénitentiaire.
00:07:09Moi, je voudrais quand même dire, je ne veux pas faire de la démagogie et le rendre hommage,
00:07:12mais enfin, je ne souhaite à personne quand même d'être dans les conditions des gardiens de prison aujourd'hui.
00:07:17qui sont non seulement confrontés à de la violence ordinaire sur leur lieu de travail,
00:07:21mais qui sont même menacés sur leur lieu de vie et pour leur famille.
00:07:24Et quand l'administration pénitentiaire elle-même nous dit que cet individu est dangereux,
00:07:29le demeure et ne doit pas sortir sans surveillance comme ça a été imposé,
00:07:33puisque ça l'aurait imposé, je pense que ça pose des questions insondables.
00:07:36Donc plus largement, j'étends un petit peu le sujet,
00:07:39on a une vraie difficulté sur la justice d'application des peines.
00:07:43Voilà, aujourd'hui...
00:07:44Donc quoi, supprimer ce juge ?
00:07:45Non, je ne crois pas, parce qu'il faut de toute façon, à un moment donné,
00:07:48que les peines puissent être révisées, aménagées en fonction de la conduite du prisonnier.
00:07:53Mais globalement...
00:07:54C'est ce que dit son avocate.
00:07:55Son avocate, elle dit...
00:07:56Moi, je ne suis pas l'avocate de cet individu.
00:07:58Non, mais elle, elle dit qu'il faut prendre en compte le comportement en prison,
00:08:01ce qu'il a pu accomplir comme étude, comme...
00:08:04Moi, je dis simplement que quand on a autant d'opposition à cette sortie, ça pose question.
00:08:08Et ça ramène quand même des erreurs qui ont été commises en matière de libération anticipée,
00:08:13qui ont conduit à la réédition de crimes.
00:08:17On le sait tous, notamment dans des affaires concernant des crimes d'enfants.
00:08:20Et on a tous ça en tête.
00:08:22Donc c'est une vraie difficulté.
00:08:23Ce n'est pas simple, parce qu'on écrit, c'est de la matière humaine.
00:08:25Donc ce n'est pas de la théorie, c'est de la matière humaine.
00:08:27Mais pour autant, je pense qu'il y a une réflexion à voir sur cette justice-là d'application des peines.
00:08:31Alors écoutez ce que disait Franck Alizio,
00:08:33qui était invité ce matin dans la matinale,
00:08:36qui était l'invité politique de Jean-François Aquili.
00:08:39Faut-il supprimer, Franck Alizio, le dispositif du juge d'application des peines ?
00:08:44La question se pose.
00:08:46La question se pose.
00:08:48Et je pense qu'il faudrait y réfléchir.
00:08:52C'est une décision qu'il faut prendre collectivement dans la famille politique.
00:08:56Mais je pense qu'aujourd'hui, évidemment, tout cela pose un véritable problème.
00:09:01Et surtout, l'usage qui en est fait.
00:09:04Alors on a Simon, pardon, qui est en ligne avec nous au 0826 300 300.
00:09:08On vous écoute, Simon.
00:09:09Oui, bonjour.
00:09:10Deux jours.
00:09:11Bon, il y aurait beaucoup de choses à dire, parce que ça touche plusieurs paramètres.
00:09:15Déjà l'administration pénitentiaire et surtout la justice.
00:09:20Le juge d'application des peines n'a pas le lieu d'être.
00:09:24Pour la bonne et simple raison, c'est qu'il y a eu un juge au préalable qui connaît parfaitement le dossier,
00:09:30qu'il pourrait y avoir des remontées de l'administration pénitentiaire sur le comportement du détenu,
00:09:36éventuellement, ce qui avait une mesure particulière pour lui permettre la récession.
00:09:43Mais par contre, il a été condamné à une peine prévue.
00:09:48Il n'y a pas de raison qu'il ne l'effectue pas.
00:09:50Jusqu'au bout.
00:09:51Et que si, effectivement, il y a vraiment des choses qui prouvent par A+, B, que la personne s'est amendée,
00:09:59là, dans ce cas-là, on peut avoir, de toute façon, un réaménagement de la peine et, vous entendez, une libération anticipée.
00:10:07Mais il n'y a pas besoin.
00:10:09Il n'y a pas besoin de tous ces dispositifs.
00:10:11C'est des juges, en plus, qui pourraient être utilisés pour juger, alors qu'il manque de personnel.
00:10:16Non, c'est des juges qui décident de but en blanc.
00:10:19Ils prennent un dossier et puis ils disent, ah, peut-être, tenez, celui-ci, il m'a dit,
00:10:26je l'ai convocé, ou le JLD, il a dit, moi, je veux essayer maintenant de trouver une solution
00:10:34pour sortir du monde de la délinquance.
00:10:37Et puis voilà.
00:10:38Et puis le juge prend ça pour quelque chose de sincère.
00:10:41C'est ce qui est complètement faux.
00:10:43Alors, il connaît, je pense qu'il connaît un petit peu le dossier.
00:10:46Il ne juge pas aux doigts mouillés.
00:10:49Il connaît les profils qui sont les plus dangereux.
00:10:53Oui, mais le dossier, c'est quelque chose, je veux dire, décrit.
00:10:58On n'a pas du tout la menace au moment où les choses sont produites.
00:11:02On n'a aucune intervention des victimes ou des proches de la victime.
00:11:09Donc, on prend juste le mis en cause.
00:11:12Le mis en cause, maintenant, oh, ben, tenez, il devait avoir 15 ans, on va y en mettre 7.
00:11:17C'est parfait.
00:11:18Voilà, la société est contente.
00:11:20Non, on va en prison, on va en prison.
00:11:22C'est qu'on a commis quelque chose.
00:11:24Bon, merci, Simon, de ce que vous dites alors, Médie.
00:11:28Oui, vous n'avez pas entendu sur le sujet, Médier Reich.
00:11:31Cette histoire est un immense paradoxe.
00:11:33Donc, on a une personne qui a tenté de s'évader en 2014 avec un commando armé de la prison
00:11:38qui est jugé par le chef d'établissement et la justice comme dangereux.
00:11:42Donc là, ça veut dire qu'on fait passer le critère de réinsertion de la personne
00:11:45au-dessus de son critère de dangerosité, donc pour le reste de la population.
00:11:48Donc là, il y a une question vraiment à se poser.
00:11:50Il est censé être, et là, c'est un énorme paradoxe, en prison de haute sécurité.
00:11:55Or, il va sortir sans aucune surveillance.
00:11:57Donc, il n'était pas si dangereux que ça, finalement.
00:11:59s'il sort sans aucune surveillance aujourd'hui.
00:12:02Pire que ça, il va donc passer un entretien d'embauche pour un job qu'il aurait dans 4 ans.
00:12:08Mais qui...
00:12:08C'est parce qu'il espère, en ayant ce job, pouvoir avoir une remise de peine.
00:12:13Voilà.
00:12:14C'est pour ça.
00:12:15Ça reste quand même incompréhensible.
00:12:17Je pense qu'on est en 2025, admettons qu'il est en 2026, ça fait 3 ans de remise de peine.
00:12:21Oui, mais ça reste incompréhensible.
00:12:22Ça reste totalement incompréhensible.
00:12:24Le dispositif, enfin là, j'ai du mal à comprendre comment ça fonctionne.
00:12:28Si la personne est jugée dangereuse, vous ne pouvez pas la laisser en liberté tout seul.
00:12:32C'est juste.
00:12:32Sans aucune personne.
00:12:33C'est une règle de base.
00:12:36C'est incompréhensible.
00:12:36Pour la réinsertion, tout à fait, le critère de réinsertion ne peut pas dépasser le critère de dangerosité.
00:12:40C'est-à-dire que là, on nie le réel et on nie le terrain.
00:12:45C'est-à-dire que là, il y aurait une question dogmatique purement théorique, presque froide du droit,
00:12:49qui peut se poser.
00:12:50On pourrait presque finalement comprendre le juge d'application des peines.
00:12:53Mais si le parquet qui dit souvent non, qui dit toujours non pour ce dispositif-là,
00:12:58va même à l'encontre de ce que dit le chef d'établissement,
00:13:01qu'il est jugé comme dangereux, là, il y a un problème.
00:13:03Non, non, le parquet a fait appel et a demandé ce qu'il n'y ait pas, justement, de sortie aujourd'hui.
00:13:07Non, non, le parquet était très clair.
00:13:09Oui, le parquet dit toujours non.
00:13:10Pas toujours, mais là, en l'occurrence, non.
00:13:13On va y revenir dans un instant.
00:13:150826 300 300, évidemment.
00:13:17J'imagine que vous avez des réactions sur cette libération, enfin, cette libération,
00:13:22autorisation de sortie.
00:13:24On espère effectivement qu'il va rentrer.
00:13:26Permission de sortie.
00:13:29Permission de sortie.
00:13:29Et vous avez raison de le préciser que c'est dans l'espoir d'obtenir une libération conditionnelle anticipée
00:13:35s'il a un boulot.
00:13:37On y revient avec vous.
00:13:380826 300 300.
00:13:40Et puis, on parlera de ce nouveau service militaire.
00:13:42Là aussi, on vous attend, auditeur de Sud Radio.
00:13:44A tout de suite.
00:13:46Sud Radio.
00:13:47Le 10h midi.
00:13:48Mettez-vous d'accord.
00:13:49Valérie Expert.
00:13:51Un mot, Serge Guérin.
00:13:53On ne vous a pas entendu sur la permission de sortie de ce détenu narcotrafiquant à Vendin-le-Vieil.
00:14:01Donc, il est sorti ce matin pour aller rencontrer un employeur potentiel dans 4 ans.
00:14:07Enfin, ou peut-être avant, effectivement, si on est un petit peu honnête.
00:14:10Peut-être que s'il obtient.
00:14:11Mais, effectivement, il y a ce paradoxe d'être dans une prison très haute sécurité,
00:14:16d'avoir été transféré avec le plus de précautions possibles en juillet.
00:14:21Et aujourd'hui, de le laisser sortir sans aucun accompagnement.
00:14:27Vous en pensez quoi ?
00:14:28Alors, si je prenais, vous savez combien je soutiens l'emploi des seniors.
00:14:33Et donc, de ce point de vue-là, je trouve que ce juge est formidable.
00:14:35Puisque je crois qu'il a 52 ans.
00:14:37Donc, c'est pour favoriser l'emploi des seniors.
00:14:39Et évidemment, je ne puis être que favorable à cette approche-là.
00:14:43Je suis très content qu'on prenne ça en compte.
00:14:45Et donc, l'expérience aussi.
00:14:46Bon, trêve de rigolade, c'est sûr qu'il y a quelque chose.
00:14:50Je crois qu'on est sous l'emprise du principe de précaution, généralement.
00:14:53Je crois que c'est même inscrit dans la Constitution.
00:14:56Je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que c'était la meilleure idée de Jacques Chirac.
00:14:58Mais en tout cas, il y a cette notion de principe de précaution.
00:15:00Et c'est amusant parce que là, le principe de précaution, je ne sais absolument pas où il est.
00:15:04Donc, on peut quand même s'interroger là-dessus.
00:15:05Et puis surtout, par rapport aux Français, par rapport à tout ce qu'on raconte en ce moment,
00:15:12où cette question de narcotrafic a pris beaucoup d'ampleur.
00:15:14Et puis, il y a eu Marseille et ainsi de suite.
00:15:16Donc, il y a un côté assez surprenant.
00:15:19Il y a un peu voyage en absurdi.
00:15:20D'un côté, on dit ça.
00:15:21Et de l'autre côté, il y a cette situation-là.
00:15:24Et là encore, on se dit, les Français ont de moins en moins confiance dans la capacité de l'action publique.
00:15:30Il y a quand même un vrai sujet là-dessus.
00:15:32« Si je ne crois pas à l'action publique, je ne crois pas non plus à la raison de payer mes impôts ».
00:15:35Donc, il y a quand même cet élément-là.
00:15:37Et puis, il y a cet élément de bureaucratie.
00:15:38Et donc, on peut aussi le prendre comme ça, comme étant la bureaucratie qui s'emmêle un petit peu.
00:15:42Et puis, il y a quand même, on a parlé il y a très longtemps de la guerre des polices.
00:15:45Et là, on a quand même un peu l'impression qu'elle est juge d'un côté où certains...
00:15:49Et puis l'État, et puis la pénitentiaire, et puis la police, et ainsi de suite.
00:15:53Et donc, ce n'est pas très bon pour une société.
00:15:56L'intervenant tout à l'heure disait, la société est contente.
00:15:59Non, je ne crois pas.
00:15:59La société, elle est inquiète.
00:16:00Elle a la trouille.
00:16:01Elle est en insécurité.
00:16:03On lui raconte des choses comme ça.
00:16:04Donc, tout ça renforce encore une incompréhension des Français normaux, j'allais dire, sur comment ça fonctionne.
00:16:10Et ça, ce n'est pas du tout bon pour un système démocratique.
00:16:13Du tout.
00:16:13Oui, sur les remises de peine.
00:16:16Moi, je voulais revenir parce que ça pose évidemment le problème de la remise de peine.
00:16:19Puisque ce monsieur, il espère une remise de peine.
00:16:22Bon, les remises de peine automatiques, c'est terminé.
00:16:24C'est la loi Dupond-Muretti.
00:16:25C'est un des seuls aspects de la loi Dupond-Muretti qui est favorable à un renforcement, justement, de la sécurité et des peines en France.
00:16:34Donc, il n'y a plus de remise de peine automatique.
00:16:36Mais, ça veut dire que la remise de peine aujourd'hui, elle est uniquement de l'appréciation du juge.
00:16:42Donc, le juge des libertés a une responsabilité énorme.
00:16:48C'est-à-dire que tout repose sur lui, tout repose sur sa décision.
00:16:51Et donc, il devrait réfléchir, dans le cas présent, à deux fois, puisque sa responsabilité est maintenant plus importante, avant de faire ça.
00:17:00Et il me semble que...
00:17:02J'ai entendu les propos lignifiants de Franck Alizio, qui est d'habitude plus meilleur que ça.
00:17:08Mais il ne sait pas de quoi il parle.
00:17:10En réalité, la remise de peine, quand le juge la donne, il devrait y avoir un droit de veto du directeur de la prison.
00:17:21Pour dire non.
00:17:23Et ce droit de veto devrait être respecté.
00:17:25Quand le directeur de l'établissement pédagogique dit non, il connaît tous ces sujets.
00:17:30Il y en a 100.
00:17:31Il les connaît sûrement tous, un par un.
00:17:32Bon.
00:17:33Quand il dit non à une sortie, il va dire non à une remise de peine.
00:17:37Ça doit être un droit de veto qu'on ne peut pas contourner.
00:17:40Voilà.
00:17:40On va changer de sujet.
00:17:42On va parler de cette volonté du président de la République de rétablir le service militaire.
00:17:49Ce serait un service militaire volontaire.
00:17:53Tout cela dans un contexte...
00:17:55On en a abondamment parlé sur Sud Radio avec la petite phrase du général Mandon.
00:18:00Il faut se préparer à voir mourir nos enfants.
00:18:03Donc, péril de guerre un petit peu partout en Europe.
00:18:08Donc, cette décision de vouloir relancer un service militaire qui serait payé entre 900 et 1000 euros par mois.
00:18:16Il y aurait environ 10 à 50 000 personnes qui seraient concernées ou qui pourraient se porter volontaires.
00:18:22Alors, est-ce que c'est une bonne chose ?
00:18:24Parce que c'est un...
00:18:27Enfin, pourquoi pas ?
00:18:28Parce qu'on regrette que le service militaire n'existe plus.
00:18:30On a bien vu que rétablir le service militaire, c'était obligatoire.
00:18:35C'était impossible compte tenu des problèmes de casernes et autres.
00:18:39Mais là, cette idée d'un service militaire volontaire, vous en pensez quoi ?
00:18:44Je suis assez favorable à la proposition qui va être, je crois, exprimée dans deux jours par le président de la République, le 27.
00:18:50Pourquoi ? Parce que nous rentrons dans une période de grande incertitude géopolitique, géostratégique.
00:19:00Qu'à ce titre-là, il n'est pas bon que la nation, dans toutes ses composantes, ne soit pas pleinement associée à l'effort de défense.
00:19:09D'ailleurs, c'est conforme à la tradition française qui a toujours fait de l'armée une chose populaire.
00:19:15Même si Jacques Chirac a professionnalisé nos armées avec la suppression du service national obligatoire en 1996,
00:19:23il n'en reste pas moins que les dangers demeurent, les dangers sont de plus en plus forts.
00:19:27Et que sur le principe, former quelques dizaines de milliers de jeunes Français aux enjeux de défense, à la préparation militaire,
00:19:36je trouve que c'est plutôt une bonne idée.
00:19:37Alors, c'est vrai que vous avez abondamment commenté, et vous ne pouvez pas faire autrement, la phrase du chef d'état-major de la semaine dernière.
00:19:44Peut-être phrase qui, d'ailleurs, a été prononcée avec une erreur, en tout cas de communication, dans le cadre où elle a été prononcée.
00:19:51Ça permet juste de la critique avec beaucoup de respect pour l'homme.
00:19:53Mais parce que les enjeux sont réels.
00:19:55Mais là, on jetait en pâture, finalement, un bout de discours qui, forcément, allait faire du buzz, alors qu'il faut qu'on travaille sur le temps long.
00:20:02Les maires ont l'ajoué.
00:20:04Et c'est vrai, nous le disions en rentaine tout à l'heure, qu'il y a tellement peu de villes de garnison aujourd'hui.
00:20:08Moi, j'ai la chance, à Chalon-sur-Saône, d'avoir la base pétrolière interarmée.
00:20:12On est complètement dans les enjeux de défense.
00:20:14On les fait participer.
00:20:16On a des classes défense.
00:20:17Donc, les jeunes sont sensibilisés à ces enjeux-là.
00:20:19Mais tant de villes n'en ont plus aujourd'hui.
00:20:21Et donc, ils sont complètement en dehors de l'exemple qui peut être donné.
00:20:24Donc, l'idée d'un service militaire volontaire, c'est, d'une part, renforcer les enjeux de la défense.
00:20:32Donc, renforcer le lien entre l'armée et la nation.
00:20:34Et c'est, sur le plan opérationnel aussi, pouvoir disposer d'une force qui sera préparée pour les cas de coups durs qui peuvent arriver.
00:20:41Je ne vous parle pas d'une invasion de la France.
00:20:43Je dis simplement que nous avons aujourd'hui, dans le paysage géostratégique, des manœuvres de déstabilisation qui sont en jeu.
00:20:51La Russie s'y livre volontiers en essayant de pousser un chaos, en tout cas un éclatement de la cohésion nationale.
00:20:59L'Iran, j'en parlerai tout à l'heure, s'y livre aussi.
00:21:02Donc, je trouve que c'est sain.
00:21:03Et d'ailleurs, cette idée, pour être très clair, elle est dans l'esprit des États-majors depuis un moment déjà.
00:21:09Ça fait, voilà, dans des conférences militaires, cette idée qu'il faut absolument associer davantage de jeunes Français, femmes et hommes d'ailleurs.
00:21:18C'est bien mix dans l'idée du président de la République.
00:21:21Elle traîne depuis un moment.
00:21:22Je pense qu'elle mérite, en tout cas, d'avoir un début d'exécution.
00:21:25Alors, on a Julien en ligne.
00:21:26Bonjour, Julien.
00:21:27Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:21:29Vous êtes favorable à cette idée d'un service militaire volontaire ?
00:21:34Alors, moi, je suis complètement favorable.
00:21:38Par contre, là où je trouve ça un peu hypocrite, c'est dans le sens où on dit que ça doit être volontaire.
00:21:45Là où ça me gêne, c'est parce qu'en fait, ceux qui seront volontaires pour le faire, c'est ceux qui n'ont pas besoin.
00:21:48C'est ceux qui ont déjà eu une éducation assez stricte, assez ordonnée, qui ne sont pas allés en dehors des clous.
00:21:56Et donc, ce n'est pas à eux qu'il faut adresser ce message-là.
00:21:59Je pense que ça doit être ajouté à l'éventail de tout ce qui est répression pour les jeunes délinquants.
00:22:06Donc, que ce soit...
00:22:08D'accord, je comprends ce que vous voulez dire.
00:22:12C'est une sorte de camp de réinsertion ou camp de redressement, en quelque sorte.
00:22:18Mais c'est encore autre chose.
00:22:20Oui, c'est peut-être tout à fait l'autre chose.
00:22:22Mais l'idée d'un service militaire volontaire, non.
00:22:25Je ne suis pas sûre que ce soit forcément des gens qui soient issus de familles militaires ou de familles strictes.
00:22:33strictes, mais moi, la question à l'inverse que je me pose, c'est aujourd'hui, qui a envie de s'engager dans l'armée ?
00:22:38C'est plutôt ça, la question.
00:22:41Restez en ligne, oui.
00:22:42On a effectivement une armée de professionnels.
00:22:45Bon, on a à peu près, je crois, 350 à 400 000 hommes
00:22:48qui sont reconnus comme de vrais professionnels par l'ensemble des armées internationales.
00:22:53L'armée française a une bonne réputation.
00:22:55D'ailleurs, lorsqu'elle a été engagée sur un certain nombre de territoires,
00:23:00notamment en Afrique, en Afrique sud-saharienne, notamment avec l'opération Barkhane,
00:23:06eh bien, on était proche de la victoire.
00:23:08Bon, alors, on n'avait pas des armées conventionnelles très fortes en face de nous,
00:23:13mais enfin, néanmoins, on avait un territoire difficile
00:23:17et des gens très décidés en face de nous,
00:23:20puisque c'était évidemment des islamistes.
00:23:23Bon, on s'est retirés pour d'autres raisons,
00:23:25mais peu importe, ce n'est pas le sujet.
00:23:27Mais notre armée a fait preuve professionnelle,
00:23:30a fait preuve, à plusieurs reprises, de professionnalisme.
00:23:34Oui.
00:23:35Mais elle n'est pas suffisante en termes d'hommes.
00:23:38Et ils ont du mal à recruter aujourd'hui,
00:23:40malgré les conditions qui ne sont pas négligeables, salariales, etc.
00:23:44Ils ont du mal à recruter.
00:23:46D'où l'idée de faire à nouveau appel à une espèce de conscription
00:23:49qui ne dit pas son nom, mais en réalité, on revient à ça.
00:23:52Alors, elle est volontaire.
00:23:54On parle de 40 à 50 000 hommes.
00:23:56Moi, je suis tout à fait d'accord là-dessus.
00:23:58Femmes.
00:23:58Oui, femmes.
00:23:59Femmes, effectivement.
00:24:00Hommes et femmes, bien sûr.
00:24:01C'est hommes avec un grand H, mais hommes et femmes.
00:24:04Moi, je suis assez réservé.
00:24:07Je suis d'accord sur le principe.
00:24:08Je suis assez réservé pour que ce soit une solution
00:24:13au manque de masse, au manque d'effectifs.
00:24:16Parce que c'est des gens qui vont arriver.
00:24:18On va les former pendant 10 mois.
00:24:19D'abord, 10 mois, c'est très court.
00:24:21Moi, j'ai fait un service militaire de 12 mois.
00:24:23Quand je suis sorti, je savais à peine tirer.
00:24:26J'étais peut-être très mauvais, mais voilà.
00:24:28Donc, si vous voulez, au bout de 10 mois, je ne sais pas ce qu'on va faire.
00:24:30On est incapable de les envoyer directement sur un front, par exemple.
00:24:34Alors, on va y revenir.
00:24:35Ça, c'est ça, c'est pas le but.
00:24:36On va en reparler.
00:24:37C'est la sécurisation intérieure type sentinelle.
00:24:40C'est ce qui avait été envisagé.
00:24:41Alors, on va en reparler, justement.
00:24:430826 300 300, êtes-vous favorable à ce service militaire volontaire ?
00:24:48A tout de suite.
00:24:49Sud Radio.
00:24:50Mettez-vous d'accord.
00:24:51Valérie Expert.
00:24:53Sud Radio, parlons vrai.
00:24:56Cette année, le Père Noël a déjà déposé tous ses cadeaux
00:24:59au pied du sapin Sud Radio.
00:25:01La semaine prochaine, écoutez Sud Radio non-stop et gagner
00:25:06des séjours au Futuroscope, des forfaits de ski, des produits Ninja,
00:25:10200 euros de bons d'achat chez Maison Scarlett,
00:25:12des robots aspirateurs, dernier cri, des places pour les Chevaliers du Fier.
00:25:17Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:25:22Nous parlons donc de cette volonté du Président de la République
00:25:25de réinstaurer un permis, pardon, pas un permis,
00:25:28un service militaire volontaire, qu'en pensez-vous ?
00:25:330826 300 300, donc sur la base du volontariat,
00:25:37vous pourriez vous engager, vous seriez rémunéré.
00:25:41Est-ce que vous pensez que nos jeunes aujourd'hui seraient disposés à s'engager ?
00:25:45Tout à l'heure, notre auditeur Julien disait que ce seraient forcément
00:25:49des gens, des jeunes issus de familles un peu strictes, je ne sais pas.
00:25:54On attend votre avis, vos opinions sur ce sujet, Serge Guérin.
00:26:00Vous avez fait votre service ?
00:26:02Oui, madame.
00:26:02Oui ?
00:26:02Jusqu'au bout ?
00:26:04Jusqu'au bout, et 12 mois en effet, ça montre les générations aussi.
00:26:07C'est vrai que j'étais aussi à une époque où j'étais à peu près le seul
00:26:13de mes connaissances, de mes potes, à le faire.
00:26:17Tout le monde, c'était assez facile quand on faisait des études.
00:26:20On se faisait réformer assez facilement.
00:26:21Il fallait avoir un certain volontarisme républicain, on va dire, pour y aller.
00:26:24Ça laissait un peu songeur certains de mes amis.
00:26:27J'ai même fait préparation militaire et tout ça.
00:26:29Et je suis aussi prof dans une école, une école de commerce,
00:26:31où nous avons un accord, et donc les jeunes qui le veulent
00:26:34peuvent aussi aller s'inmexant, faire des préparations.
00:26:38Et il y en a.
00:26:39Bon, voilà.
00:26:40Il y a deux éléments.
00:26:41Alors, ce que disait notre auditeur, oui, c'est les épides.
00:26:44Des éléments que ça, c'est que la deuxième chance soit.
00:26:45Il y a eu plein d'éléments où on s'est dit,
00:26:47l'encadrement militaire peut aider des jeunes
00:26:49qui sont en train de partir complètement,
00:26:52et c'est des militaires qui le font derrière, avec aussi...
00:26:54Bon, et ainsi de suite.
00:26:55Donc, il y a quelque chose de ce type-là.
00:26:56Mais là, on est sur la question du volontariat.
00:26:58Alors déjà, premier élément, c'est les gens volontaires.
00:27:01Comme le nom l'indique.
00:27:02Donc, il y a déjà une première sélection assez forte.
00:27:04Puis, il y en aura une deuxième,
00:27:05parce que c'est la capacité de ces personnes, ainsi de suite.
00:27:07On peut imaginer...
00:27:08Alors, 10 000 à 50 000, c'est gérable.
00:27:11Tout à fait.
00:27:11Et c'est...
00:27:12On est incapable de recréer les services militaires habituels,
00:27:15normales.
00:27:16Mais je rappelle que dans plein de pays d'Europe,
00:27:18c'est en train d'être remis.
00:27:20Alors, l'hérogénité des populations dans d'autres pays d'Europe
00:27:23sont peut-être moins fortes que chez nous.
00:27:25Mais en tout cas, ils le font.
00:27:26Avec aussi ce sentiment, pas qu'un sentiment, du tragique.
00:27:29Donc, on a quand même cet élément-là très fort.
00:27:31Deuxième élément, c'est qu'on peut aussi imaginer
00:27:34qu'une partie de ces jeunes, après cette année,
00:27:38ait envie de continuer.
00:27:39Oui, c'est ça.
00:27:39Parce qu'on parle d'une année.
00:27:42Donc, ça pose la question, on en parlait hors antenne,
00:27:43de pourquoi faire.
00:27:45Service militaire, qu'est-ce que vous faites en un an ?
00:27:46C'est juste un an.
00:27:47Jérôme nous disait qu'il était nul,
00:27:49après le service militaire.
00:27:51Mais le tir, mais le tir.
00:27:52Non, non, le tir, le tir.
00:27:53Après bon, il sélectionne.
00:27:54J'ai un strabisme divers.
00:27:55C'est important.
00:27:56Tirez sur mes copains.
00:27:57Non, mais la question,
00:27:58pourquoi faire ?
00:27:59Qu'est-ce qu'on apprend ?
00:28:00C'est ça.
00:28:00C'est pour faire de la chair à canon ?
00:28:02Non, pas du tout.
00:28:03C'est pour être à quel...
00:28:04Vous ne me voyez pas.
00:28:06Non, non, pas du tout.
00:28:07Je ne pense pas.
00:28:08D'abord, une grande partie des armées aujourd'hui,
00:28:11c'est les armées technologiques.
00:28:13La France, pendant longtemps,
00:28:15a pensé que les drones,
00:28:15ce n'était pas important militairement.
00:28:17Bon, donc on a pris un retard.
00:28:19Les Ukrainiens ont montré
00:28:20que c'était sacrément important,
00:28:22qu'ils arrivaient, eux...
00:28:23Alors, c'est vrai qu'ils ne sont pas aux 35 heures,
00:28:24mais qu'ils arrivaient, eux,
00:28:25à en monter des très très rapidement.
00:28:26Donc, il y a aussi un besoin
00:28:27de compétences technologiques.
00:28:29Et sans doute que dans cette sélection,
00:28:31ça permettra aussi d'en orienter.
00:28:33Que d'autres, certains,
00:28:34auront envie d'y rester après.
00:28:36Je pense que c'est un des paris qu'il y a derrière.
00:28:38Cela dit, il faut voir comment aujourd'hui
00:28:40est gérée la réserve.
00:28:41Oui.
00:28:42Pour dire qu'il y a aussi
00:28:43à ce que les militaires apprennent
00:28:45à mieux parler,
00:28:46mieux échanger
00:28:47avec les publicitaires.
00:28:49Et derrière,
00:28:50on a une question de la bureaucratie
00:28:51qui est très très lourde.
00:28:52L'armée n'est pas la dernière
00:28:54du côté bureaucratique.
00:28:55Donc, il y a tout ça à travailler.
00:28:57Non, mais c'est le point important.
00:28:58Alors, il y a un mouvement en Europe,
00:28:59notamment avec l'Allemagne,
00:29:00qui a lancé le même type de projet
00:29:01pour avoir une conscription volontaire.
00:29:05Donc, ça, c'est plutôt intéressant.
00:29:06C'est qu'on voit que
00:29:07l'environnement crise EGN européen
00:29:08avec la crise en Ukraine
00:29:09amène les États
00:29:11à repenser leur manière
00:29:12de se défendre
00:29:13et même à penser
00:29:14à leur propre sécurité.
00:29:15Et là, ça mène
00:29:16à un point sur l'imaginaire.
00:29:17Là, on voit une différence
00:29:18de génération entre vous et moi.
00:29:20Moi, j'ai grandi
00:29:20dans mes livres d'histoire.
00:29:21Ce n'est pas la peine
00:29:22de la ramener aussi, c'est bon.
00:29:23Ne rire pas comme ça.
00:29:26Mais en pensant
00:29:27que la guerre,
00:29:27je ne la verrai jamais.
00:29:28J'ai grandi dans cet idéal-là
00:29:30dans les livres d'histoire.
00:29:31Alors que là,
00:29:32quand on voit la parole
00:29:32du Sémat,
00:29:34si je ne me trompe pas,
00:29:35c'est le Séma et le Sémat,
00:29:37on voit bien
00:29:38qu'on est en train
00:29:39de redire à la population
00:29:40« Attention, ça peut arriver
00:29:41de nouveau. »
00:29:42Vous avez vécu
00:29:43dans une parenthèse enchantée.
00:29:45J'ai grandi
00:29:45dans cette parenthèse enchantée
00:29:46dans les livres d'histoire.
00:29:48Plus jamais.
00:29:49Alors que là,
00:29:49ce n'est plus du tout
00:29:50le discours qui est là.
00:29:51Il y a certes
00:29:52réarmer les esprits,
00:29:53comme on dit,
00:29:53mais c'est surtout
00:29:54peut-être repenser
00:29:54le rôle social de l'armée
00:29:55qui a peut-être été oublié
00:29:56pendant un moment
00:29:57et de vraiment remettre
00:29:59au goût du jour
00:30:00le fait que
00:30:00oui, on est dans
00:30:02un environnement
00:30:02chrysogène
00:30:02et ça peut arriver.
00:30:04Donc, cette optique-là,
00:30:06elle est intéressante.
00:30:06C'est peut-être le point
00:30:07à analyser.
00:30:08Et ça rejoint aussi
00:30:09la question de la modernisation
00:30:10de l'armée.
00:30:11C'est aussi l'enjeu
00:30:11pour l'armée
00:30:12de se moderniser.
00:30:13J'avais fait le point
00:30:14sur l'événement Tecter
00:30:15la dernière fois.
00:30:15L'armée, son enjeu aujourd'hui,
00:30:17c'est de trouver des talents
00:30:18qui sont capables
00:30:19de lui offrir
00:30:19des débouchés technologiques
00:30:20parce que la guerre,
00:30:21aujourd'hui,
00:30:21elle est multiforme.
00:30:23Elle est surtout
00:30:23avec les drones,
00:30:24elle est numérique,
00:30:25elle est sur tous ces théâtres
00:30:26d'action-là.
00:30:27Elle n'est plus forcément
00:30:28comme on l'entend.
00:30:28Quand vous regardez
00:30:28les derniers conflits
00:30:30qui se sont passés,
00:30:31les conflits actuels,
00:30:32Ukraine, Russie,
00:30:34dans une moindre mesure,
00:30:35Gaza,
00:30:36et puis les conflits
00:30:37subsahariens,
00:30:38c'est un engagement
00:30:39humain énorme.
00:30:41Oui, aussi.
00:30:42Alors, je voudrais
00:30:42qu'on prenne Rodolphe Holling.
00:30:44Bonjour, Rodolphe.
00:30:45Vous êtes...
00:30:45Bonjour.
00:30:46Bonjour.
00:30:46Vous êtes un vétéran
00:30:47de l'armée française.
00:30:49Donc, c'est intéressant
00:30:49de vous entendre,
00:30:51évidemment,
00:30:51sur ce sujet.
00:30:53Qu'est-ce que vous pensez
00:30:54de cette idée
00:30:54d'un service volontaire ?
00:30:57Alors, pour ma part,
00:30:58j'ai connu les deux.
00:30:58J'ai connu, donc,
00:30:59le service national.
00:31:01Et ensuite,
00:31:02j'ai connu
00:31:05la professionnalisation
00:31:07de l'armée.
00:31:09Donc, à l'heure actuelle,
00:31:10les questions
00:31:11que je me pose,
00:31:12en fait,
00:31:13sont comment est-ce
00:31:14qu'on va faire
00:31:15pour regrouper
00:31:16tous ces gens,
00:31:17ces soi-disant volontaires,
00:31:19et pourquoi est-ce
00:31:19que ça ne s'adresserait
00:31:20qu'à des volontaires ?
00:31:21Je pense surtout
00:31:22que l'on ne va pas
00:31:24toucher le bon public.
00:31:25On veut essayer
00:31:26de recadrer les gens,
00:31:27leur expliquer
00:31:28qu'est-ce que c'est
00:31:29que l'uniformité,
00:31:31la discipline,
00:31:32etc.
00:31:32Mais ceux qui sont
00:31:34borderline
00:31:35ne viendront pas.
00:31:37Oui, mais ce n'est pas
00:31:37le but.
00:31:38Ce n'est pas le but.
00:31:39C'est là,
00:31:40c'est un petit peu
00:31:40ce que disait
00:31:41notre auditeur
00:31:41tout à l'heure.
00:31:42C'est-à-dire que le but,
00:31:43ce n'est pas
00:31:43d'un camp de redressement
00:31:46ou de...
00:31:47Ce n'est pas
00:31:49la dimension...
00:31:49C'est la dimension militaire.
00:31:50Voilà, c'est la dimension militaire.
00:31:51C'est vraiment
00:31:52de reconstituer
00:31:53une sorte de réserve.
00:31:56Oui, alors,
00:31:57une réserve,
00:31:58il faut l'entraîner.
00:31:59Oui, absolument.
00:32:00Il faut des moyens.
00:32:01Il faut des casernes.
00:32:02Les casernes ont été rendues.
00:32:03Très juste.
00:32:04Donc,
00:32:05l'État va devoir
00:32:06engager des frais
00:32:07pour reconstruire
00:32:08ou reprendre
00:32:09des casernes
00:32:10et de façon
00:32:11à les rééquiper.
00:32:13quand on voit déjà
00:32:14notre dette financière
00:32:16au niveau de la France,
00:32:18on est en train
00:32:18de planer,
00:32:20je crois,
00:32:20complètement.
00:32:22À côté de cela,
00:32:23je suis absolument
00:32:24pour le fait
00:32:25de remettre
00:32:26un service national
00:32:27en place
00:32:28de façon,
00:32:29justement,
00:32:31à pouvoir,
00:32:32au-delà
00:32:33d'entraîner nos gens,
00:32:34leur faire comprendre
00:32:35ce que c'est
00:32:35que la vie en collectivité
00:32:37et ce que c'est
00:32:37que la discipline
00:32:38et le respect
00:32:39des règles
00:32:41qui sont
00:32:41les...
00:32:42les bases
00:32:44d'un système
00:32:45militaire
00:32:46et d'un système
00:32:47civile,
00:32:47d'ailleurs.
00:32:48Mais là,
00:32:48on en est,
00:32:49j'ai envie de dire,
00:32:49on n'en est plus là.
00:32:50La question,
00:32:51c'est ce qu'on disait,
00:32:51c'est-à-dire qu'on a
00:32:52effectivement ce qu'a dit
00:32:54le général Mandon
00:32:55la semaine dernière.
00:32:56Moi, je trouve,
00:32:57à titre personnel,
00:32:58qu'on en a fait beaucoup
00:32:59sur cette petite phrase.
00:33:00Je suis d'accord
00:33:00avec Gilles Platret.
00:33:01C'est-à-dire que
00:33:02ce n'est peut-être pas
00:33:02le bon endroit
00:33:03pour le dire,
00:33:04mais néanmoins,
00:33:05quand on écoute
00:33:05ce qu'a dit
00:33:05le ministre de la Défense
00:33:07allemand
00:33:07qui dit
00:33:07ce sera peut-être
00:33:08notre dernier été
00:33:09en paix,
00:33:11il faut sensibiliser
00:33:13le grand public.
00:33:14Donc,
00:33:14toute cette phrase
00:33:15qui a été,
00:33:16malgré tout,
00:33:16sortie de son contexte,
00:33:17je trouve que
00:33:18le côté complotiste
00:33:22de
00:33:22on veut nous faire peur
00:33:25pour éviter
00:33:25de parler des sujets.
00:33:27On retrouve
00:33:27un certain nombre
00:33:28de clivages,
00:33:29c'est-à-dire
00:33:29l'extrême gauche
00:33:30qui a toujours été
00:33:31pacifiste,
00:33:32voire internationaliste,
00:33:34voire à la solde
00:33:35de puissances hostiles.
00:33:36C'est ce que je puis dire,
00:33:37voire internationaliste
00:33:38et je pèse les mots.
00:33:38C'est une façon
00:33:39de le dire.
00:33:40Et puis l'extrême droite
00:33:41qui a toujours collaboré,
00:33:43voilà.
00:33:44Oui,
00:33:44absolument.
00:33:45On a en ligne...
00:33:46C'est un peu plus compliqué.
00:33:47On a Alain également
00:33:48en ligne avec nous.
00:33:49C'est un existant
00:33:50d'extrême droite.
00:33:51Oui,
00:33:51vous avez quitté
00:33:52l'action française.
00:33:53Merci à Rodolphe
00:33:54et je pense que
00:33:54pour les 10 à 50 000,
00:33:56on peut trouver,
00:33:57j'y plâterais,
00:33:58des casernes
00:33:59ou des endroits
00:34:00pour loger.
00:34:00Je pense que ça s'appuiera
00:34:01sur des casernes existantes.
00:34:03Il y aura sans doute
00:34:03besoin de lieux de formation
00:34:04en dehors.
00:34:06La vraie question,
00:34:06ce sera celle
00:34:07de l'encadrement
00:34:08si le dispositif monte vite
00:34:09parce qu'effectivement,
00:34:10encadrer 50 000 jeunes,
00:34:12ça va nécessiter forcément
00:34:14des logistiques particulières.
00:34:16Et puis des militaires d'actifs
00:34:17capables de faire.
00:34:18C'est bien ça.
00:34:20Mais je pense que là,
00:34:20pour le coup,
00:34:20les réservistes vont également
00:34:21être mobilisés,
00:34:22à mon avis,
00:34:23sur ce sujet-là.
00:34:24Alors,
00:34:24Julien,
00:34:25Alain,
00:34:26pardon,
00:34:26Alain,
00:34:26bonjour.
00:34:27Merci à Rodolphe.
00:34:28Oui, bonjour.
00:34:29Oui, on vous écoute.
00:34:30Je vous écoute.
00:34:31Écoutez,
00:34:32je vous remercie
00:34:32de prendre mon message.
00:34:34Moi, je suppose
00:34:35que toute personne étrangère
00:34:37qui désire
00:34:37devenir français,
00:34:39tous ces jeunes
00:34:40qui veulent devenir français,
00:34:41soient dans l'obligation
00:34:43de faire au moins
00:34:43six mois ou un an
00:34:45de service national
00:34:46pour assumer
00:34:48leur venue en France,
00:34:50voilà,
00:34:51de français.
00:34:51Oui,
00:34:52là,
00:34:53ce n'est pas la proposition
00:34:54du président de la République
00:34:56non plus,
00:34:56mais...
00:34:56Ça peut être la Légion étrangère.
00:34:59Oui,
00:34:59ça peut être ça aussi,
00:35:00mais sur le principe...
00:35:01Il n'a pas de problème
00:35:02d'effectif.
00:35:02Vous pensez
00:35:03que ce serait
00:35:03une bonne chose
00:35:04de proposer
00:35:06à des jeunes
00:35:07de faire ce service,
00:35:08de s'engager,
00:35:09de faire un service militaire
00:35:10pendant dix mois
00:35:11tout en étant payé ?
00:35:13Écoutez,
00:35:14c'est normal.
00:35:14Moi,
00:35:14quand j'ai fait
00:35:15mon service militaire,
00:35:16j'ai trouvé un cas
00:35:18d'un gars
00:35:18qui a fait
00:35:19son service militaire
00:35:20pour être français.
00:35:21Ah, d'accord.
00:35:22Écoutez,
00:35:23pourquoi pas ?
00:35:24Peut-être que ça...
00:35:24Mais ça,
00:35:25ce n'est pas une mauvaise idée.
00:35:25Ce n'est pas une mauvaise idée.
00:35:26Si on peut réagir,
00:35:27je pense qu'à un moment donné...
00:35:28On voit bien quand même
00:35:30une certaine nostalgie
00:35:32de cette époque-là
00:35:33chez un certain nombre
00:35:34de nos auditeurs.
00:35:35Parce qu'ils avaient le sentiment,
00:35:36je pense à juste titre,
00:35:38que ça donnait un cadre
00:35:39à toute une génération.
00:35:40Alors,
00:35:41on peut effectivement
00:35:42considérer qu'à la fin,
00:35:42peut-être que le système
00:35:43avait été un peu effiloché,
00:35:44dévoyé, etc.
00:35:45Il n'en reste pas moins
00:35:46que ces générations...
00:35:48Alors,
00:35:49on n'était pas sur la mixité
00:35:49à l'époque,
00:35:50mais ces générations
00:35:51ont été formées.
00:35:53Elle a parfois acquis
00:35:55des armes qui lui ont servi,
00:35:57je dis des armes morales,
00:35:58qui lui ont servi
00:35:59dans la vie professionnelle.
00:36:00Elle a parfois acquis
00:36:02des rudiments
00:36:03d'alphabétisation,
00:36:04ce qui lui manquait
00:36:05au moment où elle est rentrée
00:36:06au service.
00:36:06Elle a acquis la possibilité
00:36:07de passer le permis
00:36:08et donc, finalement,
00:36:10d'arriver dans le reste
00:36:11de la vie
00:36:12d'une manière
00:36:12un peu plus solide.
00:36:14Et je pense qu'en termes
00:36:15de cohésion nationale,
00:36:16ça avait produit
00:36:16des effets remarquables.
00:36:18Or, aujourd'hui,
00:36:19notre problème numéro un,
00:36:20me semble-t-il,
00:36:21c'est l'éclatement
00:36:21de la cohésion nationale,
00:36:23quelles qu'en soient les causes,
00:36:23et on peut peut-être
00:36:24diverger sur ces causes-là.
00:36:26Mais je pense qu'effectivement,
00:36:27on voit bien,
00:36:27sauf que matériellement,
00:36:29aujourd'hui,
00:36:29il faut être réaliste,
00:36:31c'est très compliqué
00:36:32de réintroduire
00:36:33un service militaire
00:36:34universel.
00:36:35Parce que ça veut dire
00:36:36qu'on doublerait
00:36:37les effectifs qu'on avait avant,
00:36:38parce qu'on ne peut pas imaginer
00:36:39en être sur les filles.
00:36:41Donc, je pense que,
00:36:43en tout cas,
00:36:43la mesure qui va être annoncée
00:36:45par le président de la République
00:36:45permet déjà
00:36:46de former 50 000 jeunes
00:36:48aux enjeux de défense
00:36:49et au rudiment
00:36:50d'une préparation militaire.
00:36:52Ce n'est pas si mal.
00:36:53Alors, après,
00:36:53peut-être que si la France
00:36:54retrouve des équilibres budgétaires
00:36:56qui sont très loin d'elle
00:36:57en ce moment,
00:36:58on pourra essayer
00:36:58d'aller plus loin.
00:36:59En termes de cohésion,
00:37:00ça serait mieux,
00:37:00mais matériellement,
00:37:01aujourd'hui,
00:37:01ça n'est pas possible.
00:37:02On se retrouve dans un petit instant,
00:37:04on va parler de Boilem Samsal,
00:37:06entre autres,
00:37:06de sa libération,
00:37:07là encore,
00:37:08et la France,
00:37:09polémique autour
00:37:10de cette libération
00:37:12et de sa parole.
00:37:14A tout de suite.
00:37:15Sud Radio.
00:37:16Sud Radio.
00:37:17Parlons vrai.
00:37:17Parlons vrai.
00:37:18Parlons vrai.
00:37:19À 10h midi,
00:37:20mettez-vous d'accord,
00:37:21Valérie Expert.
00:37:23Alors, on est de retour avec vous,
00:37:24avec Gilles Platret,
00:37:25Serge Guérin,
00:37:26Jérôme Dubu
00:37:26et Mehdi Raïf.
00:37:27Mehdi, avec vous,
00:37:28on voulait revenir
00:37:28sur la libération
00:37:30de Boilem Samsal,
00:37:31son arrivée en France,
00:37:33très secrète,
00:37:34il n'y a pas eu de photo,
00:37:35tout est très cadré,
00:37:36très organisé,
00:37:37interview sur France Télévisions,
00:37:39sur France 2 hier soir,
00:37:41interview sur France Intercept,
00:37:42ce matin,
00:37:42et puis,
00:37:43grande interview
00:37:43dans le Figaro également.
00:37:46Alors,
00:37:46on peut peut-être écouter
00:37:47un premier extrait
00:37:48sur ses conditions
00:37:49de détention,
00:37:50sur la prison,
00:37:52sur ce qu'il dit,
00:37:53ses conditions de détention.
00:37:54en quelque sorte,
00:37:56je ne vous parle pas
00:37:57de manière naturelle,
00:37:58parce que moi,
00:37:59je suis plutôt exibérant,
00:38:00je m'étends dans tous les sens,
00:38:02je contrôle chacun de mes mots.
00:38:04Contrôlez-moi parce que quoi ?
00:38:05Parce que ce contexte diplomatique,
00:38:07parce que les enjeux sont politiques,
00:38:08parce qu'il existe encore
00:38:09Christophe Gleize,
00:38:10emprisonné aujourd'hui en Algérie,
00:38:12alors qu'il est journaliste,
00:38:13sportif.
00:38:13Son procès aura lieu le 3 décembre,
00:38:15ça aussi,
00:38:15c'est quelque chose
00:38:16qui vous contraint ?
00:38:16Exactement ça.
00:38:17Vous avez répondu
00:38:18à la question.
00:38:18D'abord,
00:38:19j'ai peur pour ma famille.
00:38:21Si je retourne à l'Algérie
00:38:23avec mon épouse,
00:38:24j'ai peur que cette fois,
00:38:25on arrête aussi mon épouse.
00:38:27Voilà,
00:38:27donc il parle de,
00:38:28là,
00:38:29ce n'est pas ses conditions
00:38:29de détention,
00:38:30c'est sur sa parole
00:38:31qu'il dit contrainte.
00:38:33Mais le sujet est connexe.
00:38:34Alors d'abord,
00:38:35une pensée pour Christophe Gleize,
00:38:36parce qu'on a toujours
00:38:37un rostisson français
00:38:38qui est emprisonné en Algérie,
00:38:39et de manière générale,
00:38:40tous les détenus
00:38:41d'opinion algérienne.
00:38:42Et il dit qu'il y a
00:38:42des franco-algériens
00:38:46dont on n'entend pas parler
00:38:48qui sont détenus
00:38:48pour des questions d'opinion.
00:38:49Ça, je peux vous le confirmer.
00:38:50Pour des crimes divers et variés,
00:38:52ça peut être homosexualité,
00:38:53ça peut être,
00:38:54les critères sont très larges.
00:38:57En fait,
00:38:58j'ai une ambivalence
00:38:59et je suis un petit peu
00:39:00gêné de la séquence
00:39:03qui arrive.
00:39:04C'est que
00:39:04la libération de Bonhème Sansel,
00:39:06moi, je m'en souviens,
00:39:07j'ai échangé
00:39:07avec Arnaud Benedetti
00:39:08et je l'ai vécu
00:39:09comme un énorme soulagement.
00:39:10J'étais vraiment très heureux,
00:39:11très ému.
00:39:12Et je vous laissais vraiment
00:39:13comme un événement
00:39:13qui, quelque part,
00:39:15va marquer l'actualité.
00:39:17Et donc,
00:39:18tout ce que dit
00:39:18Bonhème Sansel,
00:39:19franchement,
00:39:21j'ai adoré
00:39:21ce qu'il a dit hier.
00:39:22On sent qu'il est libre
00:39:23de sa parole,
00:39:24il est peut-être même plus libre
00:39:25qu'il ne veut le laisser penser.
00:39:27Mais ce qui me dérange,
00:39:27au fond,
00:39:28c'est toute la communication
00:39:29qu'il y a
00:39:29depuis son arrivée en France.
00:39:31Lui-même le dit,
00:39:32il était surpris
00:39:33d'arriver en Allemagne
00:39:34et puis on voit
00:39:35qu'hier,
00:39:36la séquence est préenregistrée.
00:39:38Donc,
00:39:38il y a probablement
00:39:39une communication
00:39:40qui est très verrouillée.
00:39:41Alors,
00:39:41j'imagine qu'il y a
00:39:41un jeu diplomatique derrière,
00:39:43de faire passer
00:39:43certains messages à l'Algérie
00:39:44puisqu'il y a la question
00:39:45de Christophe Gleiss derrière.
00:39:47Donc,
00:39:47tout ça,
00:39:48je le comprends parfaitement,
00:39:49mais ça me dérange.
00:39:51Parce que,
00:39:51déjà,
00:39:52je suis d'origine algérienne,
00:39:53donc je peux comprendre
00:39:53toutes les inimités
00:39:54qu'il peut y avoir
00:39:55entre la France et l'Algérie.
00:39:56Mais ce sentiment
00:39:57m'agace quelque part
00:39:58parce que j'ai l'impression
00:39:59qu'on ne lui rend pas grâce
00:40:01qu'il n'est quelque part
00:40:02pas utilisé,
00:40:03mais il est encore
00:40:04dans un jeu diplomatique
00:40:05auquel il ne doit plus appartenir.
00:40:07C'est un écrivain,
00:40:08il est libre,
00:40:08laissons-lui la parole.
00:40:09Si on défend les personnes
00:40:11parce qu'ils sont emprisonnés
00:40:12pour des opinions
00:40:13ou pour ne pas être assez,
00:40:16pour en fait avoir dit
00:40:17ce qu'ils pensaient,
00:40:18laissons à Bolem Sansa
00:40:19le soin d'être totalement libre
00:40:20de sa parole
00:40:21sur un média
00:40:22du service public.
00:40:23Donc,
00:40:24ça,
00:40:24c'était le premier point.
00:40:24Le second point,
00:40:25c'est sur ce qu'il a dit
00:40:26précisément hier,
00:40:27et je trouvais ça intéressant
00:40:28sur les conditions de détention,
00:40:30sur comment l'Algérie
00:40:31perçoit la France.
00:40:32Lorsqu'il dit,
00:40:33quand j'étais dans ma chambre,
00:40:36dans ma cellule
00:40:36ou à l'hôpital
00:40:37et que je regardais
00:40:38la télévision algérienne,
00:40:39on me passait
00:40:40beaucoup de séquences
00:40:40avec les filles
00:40:41en me disant
00:40:42que Rima Hassan,
00:40:43Mathilde Panos,
00:40:44c'était quelque part
00:40:44les bons français.
00:40:46Quand je disais
00:40:46sur ce plateau
00:40:47avec Arnaud d'ailleurs
00:40:47conjointement
00:40:48que c'était aussi
00:40:49une question de politique
00:40:50intérieure pour l'Algérie
00:40:51de détenir quelqu'un
00:40:53comme Bolem Sansa,
00:40:54on est dans tout ce continuum,
00:40:56j'ai envie de dire,
00:40:56toute cette pensée,
00:40:57toute cette image générale
00:40:58qui est entretenue.
00:40:59Donc,
00:40:59s'il vous plaît,
00:41:00laissez à Bolem Sansa
00:41:01le soin de dire
00:41:01ce qu'il veut
00:41:02comme il le souhaite.
00:41:03Il a été emprisonné
00:41:04pour ses idées.
00:41:05Ne le baillons non pas,
00:41:06ne faisons pas
00:41:07une espèce de communication
00:41:09trop verrouillée
00:41:09même si le jeu
00:41:10diplomatique derrière
00:41:11et je l'entends
00:41:12et je le comprends,
00:41:13prime puisque
00:41:14Christophe Glaze
00:41:14est emprisonné là-bas.
00:41:15Bien sûr.
00:41:16Oui,
00:41:17moi je crois que
00:41:18il faut passer un peu
00:41:19outre toutes ces affaires.
00:41:21Félicitons-nous
00:41:22de cette libération,
00:41:23c'est quand même
00:41:23un événement exceptionnel.
00:41:25Ce n'était pas du tout acquis.
00:41:27Il a fallu
00:41:27la médiation
00:41:28de l'Allemagne
00:41:29pour que ça réussisse
00:41:30parce que
00:41:30je ne sais pas
00:41:31si ça aurait réussi
00:41:32sans l'intervention
00:41:33du président allemand.
00:41:34Je suis même
00:41:35à peu près certain
00:41:36du contraire.
00:41:38Il serait encore
00:41:38aujourd'hui
00:41:39dans une jôle algérienne
00:41:40vraisemblablement.
00:41:41Donc moi,
00:41:42je trouve qu'il faut
00:41:42se féliciter.
00:41:43Tout ça,
00:41:44c'est bien dans l'esprit français.
00:41:46C'est-à-dire qu'on est content
00:41:48mais on ne le montre pas
00:41:49et on cherche des prétextes
00:41:51pour ne pas le montrer.
00:41:52Non,
00:41:52il faut se réjouir
00:41:53de cette libération,
00:41:55se réjouir
00:41:55de manière extrêmement claire,
00:41:57simple.
00:41:58Voilà,
00:41:59c'est quelqu'un
00:42:00qui n'avait rien à faire
00:42:01en prison.
00:42:02D'ailleurs,
00:42:03le fait qu'il a été
00:42:04gracié,
00:42:05ça veut dire qu'il était
00:42:05coupable alors qu'il n'était
00:42:06coupable de rien.
00:42:07Donc on devrait
00:42:08s'élever contre
00:42:09cette grâce,
00:42:11enfin ce terme de grâce
00:42:12qui n'a rien à faire
00:42:13dans cette affaire.
00:42:14Non,
00:42:14il n'était coupable de rien.
00:42:16C'est une remise
00:42:17en liberté,
00:42:18tout simple,
00:42:19et on devrait s'en féliciter.
00:42:20Enfin,
00:42:20tout ça montre aussi
00:42:21qu'on est encore
00:42:22à la merci de l'Algérie.
00:42:24Mais on est toujours,
00:42:25écoutez,
00:42:25on a peur.
00:42:26Sur un autre sujet,
00:42:27M. Retailleau,
00:42:28pour lequel j'ai
00:42:29beaucoup d'admiration,
00:42:30nous avait donné
00:42:31une liste de 50
00:42:33Algériens
00:42:34en situation
00:42:35irrégulière
00:42:36sur le sol français
00:42:37et dangereux.
00:42:39Ils le sont toujours.
00:42:40M. Retailleau
00:42:41a quitté
00:42:41le ministère
00:42:43de l'Intérieur.
00:42:44Les 50 Algériens
00:42:45dangereux
00:42:45sont toujours
00:42:46dans la nature.
00:42:47Enfin,
00:42:47voilà.
00:42:48Alors,
00:42:50moi,
00:42:50je n'ai pas ressenti
00:42:51de la réjouissance.
00:42:53Non.
00:42:54Au moment où on a appris
00:42:55la libération,
00:42:56j'ai ressenti
00:42:56un soulagement.
00:42:57Et j'y mets une nuance
00:42:58énorme,
00:42:59parce que je ne me réjouis pas
00:43:00de deux choses.
00:43:01D'une part,
00:43:02c'est qu'il faille
00:43:02passer par l'Allemagne
00:43:04pour que la France
00:43:05récupère un de ses ressortissants.
00:43:06Et deuxièmement,
00:43:08c'est que je sais
00:43:09pertinemment,
00:43:09ce que vous savez tous
00:43:10sur ce plateau,
00:43:11qu'il y a eu
00:43:12une négociation
00:43:12pour la libération.
00:43:14Et que donc,
00:43:14le dictateur algérien
00:43:16a obtenu forcément
00:43:17un certain nombre
00:43:18d'avancées
00:43:19qu'il avait exigées
00:43:21pour pouvoir libérer
00:43:22Sansal.
00:43:23Qui peut croire
00:43:23une seule seconde
00:43:25que le détenu
00:43:26le plus célèbre
00:43:26d'Algérie et de France
00:43:27ait été libéré
00:43:29sans compromission,
00:43:31sans échange
00:43:33et donc,
00:43:34sans contrepartie ?
00:43:35Bien sûr que si,
00:43:35il y en a.
00:43:36Évidemment,
00:43:37il y en a.
00:43:37Et d'ailleurs,
00:43:37ça n'a pas tardé
00:43:38avec l'Algérie
00:43:39qui va rentrer
00:43:40dans Erasmus.
00:43:41C'est pratiquement acté
00:43:42et ça a été annoncé
00:43:43deux jours
00:43:44après la libération.
00:43:45Donc,
00:43:45je pense que,
00:43:46bien sûr que Boilem Sansal
00:43:47est complètement bridé
00:43:48dans sa parole.
00:43:49Bien sûr qu'il est
00:43:50cornaqué,
00:43:51qu'on lui dit
00:43:52ce qu'il doit dire,
00:43:53que j'imagine très bien
00:43:54que dans ce contexte-là
00:43:55d'accord tacite
00:43:57entre l'Allemagne,
00:43:58la France et l'Algérie
00:43:59pour pouvoir obtenir
00:44:00sa libération,
00:44:01il est aujourd'hui
00:44:02complètement prisonnier.
00:44:04Non pas dans la jôle
00:44:06qui était la sienne,
00:44:07mais dans la parole.
00:44:08Et moi,
00:44:08je souhaite l'entendre
00:44:09d'ici un an ou deux
00:44:10où il sera débarrassé
00:44:11de tout ça.
00:44:12Et là,
00:44:12on va le retrouver
00:44:12tel qu'on l'aime,
00:44:13c'est-à-dire
00:44:14complètement libre.
00:44:15Ce qui m'inquiète
00:44:16derrière tout ça,
00:44:16et c'est pour ça
00:44:17que je ne me suis pas réjoui,
00:44:18même si j'étais très soulagé,
00:44:19voilà,
00:44:20la ville de Chalons
00:44:21s'était associée
00:44:21au comité,
00:44:23on avait mis
00:44:24de grandes affiches
00:44:25pour réclamer
00:44:26sa libération,
00:44:27on a fait moralement
00:44:28ce qu'on pouvait faire,
00:44:28on ne pouvait rien faire d'autre.
00:44:30Mais ce qui m'inquiète
00:44:30par-dessus tout,
00:44:31c'est que nous sommes rentrés
00:44:33dans le piège
00:44:34de la diplomatie
00:44:35des otages
00:44:36avec le régime algérien.
00:44:38On y était déjà...
00:44:38Non, non, mais attendez,
00:44:39je dis simplement
00:44:40qu'on y cède
00:44:41avec autre puissance.
00:44:42Oui, mais on ne va quand même pas
00:44:43s'en réjouir.
00:44:44On ne va quand même pas
00:44:45s'en réjouir
00:44:45de la libération
00:44:47de cet innocent.
00:44:47Non, mais on ne peut pas
00:44:48se réjouir
00:44:49d'un homme qui est devenu
00:44:51aujourd'hui piégé
00:44:52parce que la France
00:44:53est trop faible
00:44:54et que quelque part
00:44:55il est sa libération
00:44:57a fait l'objet
00:44:58de contreparties.
00:44:58C'est une évidence.
00:45:00Je le préfère piégé
00:45:01sur notre territoire
00:45:02que dans une jôle algérienne.
00:45:03Je m'en réjouis.
00:45:05Je m'attire
00:45:06le terme de réjouissance.
00:45:07J'ai dit que j'étais soulagé
00:45:07et heureusement qu'il est là.
00:45:08Mais attention,
00:45:10demain,
00:45:10l'Algérie reprendra
00:45:12un otage
00:45:12parce qu'elle a le moyen
00:45:13de le faire tant qu'elle veut.
00:45:14Et vous avez raison
00:45:15de rappeler qu'il y en a
00:45:16encore plein d'autres
00:45:17aujourd'hui
00:45:17qui sont emprisonnés
00:45:18sous des motifs fallacieux
00:45:19y compris des franco-algériens
00:45:20qui sont nos compatriotes.
00:45:22Donc elle continuera
00:45:23de le faire.
00:45:24Donc en fait,
00:45:24on a cédé sans doute
00:45:26sur des exigences
00:45:26et je préférerais
00:45:28de loin effectivement
00:45:28la ligne de Retailleau
00:45:29qui est une ligne
00:45:30mais globale
00:45:31pas sur 100 salles.
00:45:31Mais qui n'a rien donné.
00:45:33Non mais attendez.
00:45:33Elle n'a rien donné
00:45:34parce que Retailleau était où ?
00:45:35Il était au ministère de l'Intérieur
00:45:36et il n'était pas à l'Elysée.
00:45:37Justement,
00:45:38il était au Manat.
00:45:38Le ministre de l'Intérieur
00:45:38est sous les ordres de l'Elysée
00:45:40et bien souvent d'ailleurs
00:45:41du Quai d'Orsay-Galmour
00:45:42en la matière.
00:45:43Quand il nous dit
00:45:43je vais demander
00:45:43l'extradition
00:45:45ou la reprise
00:45:46par le vouloir algérien
00:45:47de 50 types dangereux
00:45:48qui sont dans la nature
00:45:49en France
00:45:49dont on ne sait pas du tout
00:45:51ce qu'ils vont faire
00:45:51et que 3 mois après
00:45:52on nous dit
00:45:53ben non ils sont toujours là
00:45:54je suis désolé
00:45:55ça dépend du ministère de l'Intérieur
00:45:56il faut arrêter
00:45:57On va en reparler
00:46:02il y a débat
00:46:03et vous n'êtes pas d'accord
00:46:04mais on va se mettre d'accord
00:46:050826 300 300
00:46:07si vous voulez réagir
00:46:09à cette prise de parole
00:46:10de Boilem-Samsal
00:46:11évidemment
00:46:12vous êtes les bienvenus
00:46:13sur Sud Radio
00:46:13à tout de suite
00:46:14Sud Radio
00:46:15Sud Radio
00:46:17le 10h midi
00:46:18mettez-vous d'accord
00:46:20Valérie Expert
00:46:21Mettons-nous d'accord
00:46:22aujourd'hui
00:46:23avec Gilles Platret
00:46:24maire de Chalon-sur-Saône
00:46:25Serge Guérin
00:46:26sociologue
00:46:27je rappelle votre dernier livre
00:46:28et si les vieux aussi
00:46:29sauvaient la planète
00:46:30qui est paru
00:46:30chez Michalon
00:46:31Jérôme Dubu
00:46:32vice-président de France-Israël
00:46:34et Mehdi Raich
00:46:35analyste politique
00:46:37avec vous
00:46:38pour commenter
00:46:39cette actualité
00:46:40qui est bien chargée
00:46:41on était en train de parler
00:46:43de la libération
00:46:44de Boilem-Samsal
00:46:45et vous nous disiez
00:46:46Mehdi Raich
00:46:47à quel point
00:46:47vous aviez été
00:46:48troublé
00:46:49perturbé
00:46:50par la séquence
00:46:51d'hier soir
00:46:52sur la communication
00:46:55de Boilem-Samsal
00:46:56sur le fait
00:46:57qu'à aucun moment
00:46:58il n'ait fait référence
00:46:59à Arnaud Benedetti
00:47:00qui sera tout à l'heure
00:47:01d'ailleurs
00:47:01chez Perico-Legas
00:47:02donc ce sera
00:47:04à suivre
00:47:05mais sur ce comité
00:47:06de soutien
00:47:07qui a été
00:47:08très très engagé
00:47:09qui a fait parler
00:47:10de Boilem-Samsal
00:47:12au quotidien
00:47:13on a reçu Arnaud
00:47:14à de très nombreuses reprises
00:47:15Arnaud Benedetti
00:47:16visiblement
00:47:18il y a des luttes
00:47:18entre Gallimard
00:47:19l'Elysée
00:47:20et ce comité
00:47:21de soutien
00:47:22qui a eu
00:47:22très peu accès
00:47:23à Boilem-Samsal
00:47:25qu'est-ce que vous vouliez dire
00:47:26Serge Guérin
00:47:26vous sur cette séquence ?
00:47:28Il y avait deux choses
00:47:29on a vu là
00:47:30dans la séquence précédente
00:47:31où deux de nos intervenants
00:47:32s'opposaient
00:47:33sur le terme
00:47:34et de la réaction
00:47:36ce qui est très intéressant
00:47:37mon vieux camarade
00:47:38Albert Camus
00:47:38disait
00:47:39mal nommer les choses
00:47:39c'est ajouter
00:47:40de la misère au monde
00:47:41mais chaque terme
00:47:42veut bien dire
00:47:42ce qu'il veut dire
00:47:43et tous deux
00:47:44vous disiez deux choses
00:47:44justement
00:47:45sur le sentiment
00:47:47évidemment
00:47:47il était le même
00:47:48mais ce qu'il y avait derrière
00:47:49et en effet
00:47:49il y avait tout le résumé
00:47:50d'ailleurs
00:47:51est-ce qu'on est content
00:47:52juste content
00:47:52ou est-ce qu'on est
00:47:53juste soulagé
00:47:54donc il y avait
00:47:54tout cet élément là
00:47:55et deuxième chose
00:47:56vous parliez
00:47:57à raison certainement
00:47:58de ce qui s'est négocié
00:47:59pas négocié
00:48:00avec l'État algérien
00:48:01mais il y a aussi
00:48:02toute une dimension
00:48:03de politique intérieure
00:48:04d'ailleurs vous êtes un peu parti
00:48:05l'un qui défendait
00:48:07le tailleau
00:48:07l'autre qui a
00:48:09qu'attrapé le tailleau
00:48:10donc on voit bien
00:48:10qu'il y a aussi
00:48:11toute une dimension intérieure
00:48:12et je ne peux pas
00:48:13ne pas me souvenir
00:48:14combien la gauche
00:48:16a été disons discrète
00:48:17pour la gauche
00:48:19on va dire
00:48:19parfois je ne sais plus
00:48:22dire la gauche
00:48:22je dis souvent
00:48:23comme j'en viens
00:48:24je dis souvent
00:48:25la néo-gauche
00:48:26qui est une autre
00:48:27façon de parler
00:48:28mais en tout cas
00:48:29de cette gauche
00:48:31qui pour certains
00:48:31a carrément été plutôt
00:48:33défavorable
00:48:34à Boalem Sansal
00:48:35et les filles
00:48:36tout ça
00:48:36avait même refusé
00:48:37de signer des appels
00:48:39y compris au Parlement européen
00:48:41et puis
00:48:41l'autre gauche
00:48:42qui disons
00:48:43est restée
00:48:43très très réservée
00:48:45ou très très discrète
00:48:46sur son soutien
00:48:47et donc c'est aussi intéressant
00:48:48parce que normalement
00:48:50un prisonnier
00:48:51politique
00:48:51un prisonnier
00:48:52pour ses opinions
00:48:53est normalement défendu
00:48:54mais alors
00:48:55bec et ongle
00:48:55par ce qu'on appelait
00:48:56avant la gauche
00:48:57et là on a vu
00:48:58qu'elle était
00:48:58beaucoup plus discrète
00:48:59ça rend aussi des choses
00:49:01sur la question
00:49:02de la politique intérieure
00:49:03donc politique internationale
00:49:04d'un côté
00:49:04et politique intérieure
00:49:06de l'autre
00:49:06et Boalem Sansal
00:49:07qui est un peu au milieu
00:49:08et qui subit un peu tout ça
00:49:09mais ce que vous dites
00:49:10sur la réaction
00:49:12ou la non-réaction
00:49:13plus exactement
00:49:13de la gauche
00:49:14sociale-démocrate
00:49:16pour résumer
00:49:17moi ça me rappelle
00:49:18exactement
00:49:19le jour
00:49:20où au conseil de Paris
00:49:21j'ai fait voter
00:49:22contre la gauche
00:49:24une partie de la gauche
00:49:25un vœu
00:49:26en faveur de Solzhenitsyn
00:49:27c'était quand même
00:49:2930 ans après
00:49:3030 ans après
00:49:32et bien on a retrouvé
00:49:33exactement les mêmes clivages
00:49:34aujourd'hui
00:49:35une gauche frileuse
00:49:37qui n'ose pas s'engager
00:49:38parti socialiste
00:49:40place publique
00:49:41etc
00:49:41encore que Glucksmann
00:49:42était un petit peu plus engagé
00:49:43et puis une gauche
00:49:45plutôt extrême
00:49:46qui traduit
00:49:47le moudjahidine du peuple
00:49:49tous les matins
00:49:49dans ses communiqués
00:49:50voilà
00:49:51c'est tout à fait ça
00:49:52donc si vous voulez
00:49:53j'ai l'impression
00:49:53qu'on n'a pas avancé
00:49:55ça me rappelle
00:49:56tout à fait ça
00:49:57c'était dans des conditions
00:49:58beaucoup plus compliquées
00:49:59pour Solzhenitsyn
00:50:00évidemment
00:50:00mais c'est exactement ça
00:50:02c'est-à-dire que
00:50:03ces gens-là
00:50:03les successeurs
00:50:05de ces hommes politiques
00:50:07qui sur Solzhenitsyn
00:50:09ont dit
00:50:10les pires horreurs
00:50:11qu'il était homophobe
00:50:12qu'il était antisémite
00:50:14etc
00:50:14aujourd'hui
00:50:16on retrouve
00:50:16les mêmes réflexes
00:50:17c'est hallucinant
00:50:18cette gauche française
00:50:19n'a rien compris
00:50:20on va passer
00:50:22à votre coup de gueule
00:50:23à vous
00:50:24pardon
00:50:25Gilles Platret
00:50:26oui alors
00:50:27je voudrais
00:50:28tracer les contours
00:50:30de ce qui
00:50:31peut-être
00:50:32est en train
00:50:32de devenir une affaire
00:50:33d'état
00:50:34je ne dis pas
00:50:34un scandale d'état
00:50:35je vais essayer
00:50:37de résumer
00:50:37un petit peu
00:50:38l'affaire
00:50:38puisqu'elle s'est
00:50:39beaucoup nouée
00:50:40ces derniers jours
00:50:41et notamment
00:50:41ce week-end
00:50:42en réalité
00:50:42au coeur de tout cela
00:50:44il y a deux
00:50:44de vos confrères
00:50:45deux reporters
00:50:47et grands reporters
00:50:48Nora Bussini
00:50:49d'un côté
00:50:50Emmanuel Razavi
00:50:51de l'autre
00:50:51qui se trouve
00:50:53l'un et l'autre
00:50:53avoir deux points communs
00:50:55indépendamment
00:50:55de leur grand courage
00:50:56c'est d'avoir témoigné
00:50:58l'un et l'autre
00:50:58devant la commission
00:50:59d'enquête
00:51:00de l'Assemblée nationale
00:51:01qui travaille en ce moment
00:51:02sur les liens
00:51:03entre l'islamisme
00:51:05et le terrorisme islamiste
00:51:06d'un côté
00:51:07et les partis politiques
00:51:08de l'autre
00:51:08ils ont témoigné
00:51:10l'un et l'autre
00:51:10et les deux
00:51:11sont également
00:51:12co-auteurs
00:51:12du rapport
00:51:13que le Sintang
00:51:14que j'ai l'honore de présider
00:51:15France 2050
00:51:16a sorti
00:51:17sur l'infiltration
00:51:18en France
00:51:18de la république islamique
00:51:19d'Iran
00:51:20ça c'est leur point commun
00:51:21et ce sont des gens
00:51:22qui ont énormément de courage
00:51:24parce qu'évidemment
00:51:25ils traitent de matière
00:51:26très infamable
00:51:27ils ont donc été auditionnés
00:51:28les deux
00:51:29à la fin du mois d'octobre
00:51:30devant cette commission
00:51:31et ils ont dit les choses
00:51:32là aussi
00:51:32et c'était pas à huit clos
00:51:34c'était retransmis en direct
00:51:36donc en s'exposant
00:51:37dans ce qu'ils ont dit
00:51:38et traçant évidemment
00:51:39les contours
00:51:40de liens très dangereux
00:51:42entre d'un côté
00:51:42des islamistes
00:51:43et de l'autre
00:51:44voire même liés
00:51:45à des mouvances terroristes
00:51:46comme le FPLP par exemple
00:51:48le Front de Libération
00:51:48de la Palestine
00:51:49qui est classé
00:51:50par un grand nombre
00:51:51d'organisations
00:51:52et notamment l'Union Européenne
00:51:53comme une organisation terroriste
00:51:55et de l'autre
00:51:56des partis
00:51:56et en particulier
00:51:57même si ça n'est pas exclusif
00:51:59de toute autre tendance
00:52:00mais l'extrême gauche française
00:52:01une partie de l'extrême gauche française
00:52:03le lendemain
00:52:05de l'audition
00:52:06d'Emmanuel Razavi
00:52:06qui était le jour
00:52:08où nous avons sorti
00:52:09notre rapport
00:52:09sur l'infiltration
00:52:10en France
00:52:11de la République islamique
00:52:12d'Iran
00:52:12où nous établissons d'ailleurs
00:52:13que des liens
00:52:14entre Téhéran d'un côté
00:52:16et des membres
00:52:18de l'extrême gauche française
00:52:19sont établis
00:52:20et nous le documentons
00:52:21et ça n'a pas été contredit
00:52:23ce jour-là
00:52:24la commission d'enquête
00:52:25dont je vous ai parlé
00:52:26auditionne
00:52:27un homme très important
00:52:28dans le dispositif
00:52:29de la protection
00:52:30et de la sécurité française
00:52:32qui est Hugues Bric
00:52:33Hugues Bric
00:52:34est le directeur
00:52:35du renseignement
00:52:36à la préfecture
00:52:37de police de Paris
00:52:38il se trouvait d'ailleurs
00:52:39un très proche
00:52:40du ministre de l'Intérieur
00:52:41Laurent Nunes
00:52:41et Bric dit très clairement
00:52:43moi je ne connais pas
00:52:44de lien
00:52:45entre l'islamisme
00:52:47et l'extrême gauche
00:52:47et il va plus loin
00:52:49parce que
00:52:50c'est juste l'homme
00:52:51qui surveille
00:52:51toutes les manifestations
00:52:52à Paris
00:52:53qui voit
00:52:54notamment dans les manifestations
00:52:55favorables à la Palestine
00:52:56la coïtence
00:52:57entre des individus
00:52:58très islamisés
00:52:59et qui sont
00:53:00à la limite
00:53:01pour certains
00:53:01et l'ont franchi
00:53:02de l'action terroriste
00:53:03et de l'autre
00:53:04des élus
00:53:05notamment des parlementaires
00:53:06et les filles
00:53:07qui sont là
00:53:07et qui nous délient
00:53:08donc il nous dit
00:53:09moi je ne vois rien
00:53:10ce qui est quand même
00:53:10très surprenant
00:53:11voire même
00:53:12posant une question de fond
00:53:13sur la sincérité
00:53:16de son propos
00:53:16je vais jusque là
00:53:17et il va plus loin
00:53:19parce qu'on l'interroge
00:53:20les membres de la commission
00:53:21disent
00:53:21mais attendez
00:53:21on vient d'écouter
00:53:22Bussigny d'un côté
00:53:23Razavi de l'autre
00:53:24qui nous disent
00:53:25mais il y a des liens
00:53:27et qui nous le documentent
00:53:28c'est pas simplement
00:53:28une accusation en l'air
00:53:29qui nous le documentent
00:53:30et lui dit
00:53:31écoutez oui je connais
00:53:32ses auteurs
00:53:32mais ils sont eux-mêmes
00:53:33dans une démarche politique
00:53:34et là
00:53:35ça c'est le premier acte
00:53:37ça se passe le 29 octobre
00:53:38c'est à huis clos
00:53:39mais c'est publié par l'assemblée
00:53:41le 10 novembre
00:53:41je vous donne un peu de chronologie
00:53:42juste pour qu'on comprenne mon propos
00:53:44le 29 octobre
00:53:45nous sortons notre rapport
00:53:46sur l'Iran
00:53:47trois jours plus tard
00:53:48le ministre de l'intérieur
00:53:49attaque notre rapport
00:53:50nous sommes un signet temps
00:53:51qui vient de naître
00:53:52il est présidé par le maire
00:53:54de Châlons-sur-Saône
00:53:54je ne vais pas me gonfler
00:53:56j'ai bien trop d'orgueil
00:53:56comme ça
00:53:57pour croire que j'ai une importance nationale
00:53:58et pourtant
00:53:59le ministre de l'intérieur
00:53:59dans le parisien
00:54:00descend en flèche
00:54:01de notre rapport
00:54:01en disant
00:54:02il ne nous apprend rien
00:54:03il met en cours
00:54:03le service de renseignement
00:54:04ce qui est fou
00:54:05on s'en étonne
00:54:06bizarrement
00:54:07on se dit
00:54:07mais pourquoi
00:54:08le ministre s'intéresse
00:54:09à notre rapport
00:54:09l'ambassade d'Iran
00:54:10qui ne le fait jamais
00:54:11dénonce
00:54:12quelques jours plus tard
00:54:13notre rapport
00:54:13dans un communiqué
00:54:14hallucinant
00:54:15en disant
00:54:15qu'elle est protectrice
00:54:16des droits de l'homme
00:54:16qu'elle lutte contre
00:54:17le trafic de drogue
00:54:18etc
00:54:18et puis surtout
00:54:19le jeu se noue
00:54:22la semaine dernière
00:54:23la semaine dernière
00:54:24LFI
00:54:25lance la contre-offensive
00:54:27d'abord par un tweet
00:54:29de Bonpart
00:54:30qui dit
00:54:30écoutez ce qu'a dit
00:54:31Bric
00:54:31il démolit complètement
00:54:33cette idée
00:54:33que nous aurions des liens
00:54:34avec les islamistes
00:54:35et deuxièmement
00:54:36Paul Vannier
00:54:37dont nous parions
00:54:38en rentaine tout à l'heure
00:54:39député LFI
00:54:40commence à lancer
00:54:41un OUCAZ
00:54:44contre
00:54:44les journalistes
00:54:45dont j'ai parlé
00:54:46ils travaillent tous les deux
00:54:47dans un magazine
00:54:48que vous connaissez bien
00:54:49qui s'appelle
00:54:49Écran de Veille
00:54:50qui est un très bon magazine
00:54:52qui va sur des sujets de fond
00:54:54Vannier dit
00:54:55Écran de Veille
00:54:55a commandé le sondage
00:54:57de l'IFOP
00:54:57sur la radicalisation
00:54:59d'une partie
00:55:00de la jeunesse musulmane
00:55:01or Écran de Veille
00:55:02est lié
00:55:03prétentide
00:55:04aux émirats arabes unis
00:55:05il les attaque là-dessus
00:55:06il va plus loin
00:55:07il publie l'adresse du journal
00:55:08dans un tweet
00:55:09de mercredi dernier
00:55:10le journal
00:55:11voyant ça
00:55:12évacue ses locaux
00:55:13évacue ses locaux
00:55:15Écran de Veille
00:55:16a pensé
00:55:17à juste titre
00:55:17qu'il pouvait être
00:55:18mis en danger
00:55:18évacue ses locaux
00:55:19et depuis
00:55:20M. Vannier
00:55:21se répand
00:55:21en disant
00:55:22il faut
00:55:23contrecarrer le discours
00:55:25de Nora Bussigny
00:55:26et d'Emmanuel Razavi
00:55:27donc on a une opération
00:55:28concertée
00:55:29avec d'un côté
00:55:30LFI
00:55:31qui lance une contre-offensive
00:55:32sur des éléments
00:55:33totalement fallacieux
00:55:34et puisque
00:55:35Vannier dit
00:55:36Bussigny
00:55:37et Razavi
00:55:38ont
00:55:39trompé
00:55:39la commission d'enquête
00:55:41à l'Assemblée nationale
00:55:42et sont dans la main
00:55:43de puissances étrangères
00:55:43il va jusqu'à le dire lui
00:55:44et de l'autre côté
00:55:45un ministère de l'intérieur
00:55:46et une préfecture de police
00:55:48qui nous disent
00:55:48mais écoutez
00:55:49moi je ne vois pas de lien
00:55:50entre les islamistes
00:55:51et l'extrême gauche
00:55:52et ceux qui prétendent ça
00:55:53sont dans une démarche politique
00:55:54alors
00:55:55je vais aller jusqu'au bout
00:55:56avec les renseignements
00:55:57dont je peux disposer
00:55:58avec les sources
00:55:59que je dois protéger
00:55:59je pense que tout ça
00:56:01n'est pas indépendant
00:56:01d'une réalité
00:56:02que nous avons dénoncée
00:56:03c'est-à-dire que
00:56:04et on en parlait
00:56:04avec l'Algérie tout à l'heure
00:56:05et la négociation
00:56:06pour la libération de Sansal
00:56:08hélas
00:56:08la diplomatie française
00:56:10est sous une influence
00:56:11puisque nous avons encore
00:56:12des otages en Iran
00:56:13et que par conséquent
00:56:14le régime de Téhéran
00:56:16est en capacité aujourd'hui
00:56:17d'envoyer un certain
00:56:18nombre d'exigences
00:56:19dans le cadre
00:56:19de cette négociation
00:56:20avec les autorités françaises
00:56:22et nous pensons
00:56:22à bon droit
00:56:23à mauvais droit
00:56:24mais nous pensons
00:56:25vraiment intimement
00:56:26que cette opération
00:56:28entre le mutisme
00:56:29du ministère de l'Intérieur
00:56:31et de la préfecture de police
00:56:32et la contre-offensive
00:56:33de LFI
00:56:34qui accuse abusivement
00:56:35des dépôts de plainte
00:56:36ont été posés
00:56:36puisque les journalistes
00:56:37se défendent
00:56:38et Écrans de Veil
00:56:38va faire la même chose
00:56:39et tout ça
00:56:40est une opération
00:56:41exigée par Téhéran
00:56:42qui hélas
00:56:42a des répercussions
00:56:43sur la scène nationale française
00:56:44voilà
00:56:45donc ce que je dis
00:56:46est grave évidemment
00:56:47mais ça serait
00:56:48si c'est vrai
00:56:48l'illustration
00:56:49que nous ne sommes pas
00:56:50indépendants
00:56:51dans notre diplomatie
00:56:51et que
00:56:52au nom de négociations
00:56:54qui sont toujours
00:56:55un chantage
00:56:55avec des républiques
00:56:56des régimes
00:56:57qui nous sont hostiles
00:56:58et la théocratie iranienne
00:56:59évidemment est du nombre
00:57:00nous sommes capables
00:57:01de céder
00:57:02et de jeter en pâture
00:57:03des journalistes
00:57:04et c'est ça
00:57:04qui m'inquiète le plus
00:57:05et l'IFOP porte plainte
00:57:07également contre Paul Vannier
00:57:08puisque le sondage
00:57:09hier
00:57:11de la semaine dernière
00:57:12qui portait sur
00:57:13l'islamisme
00:57:14et la radicalisation
00:57:15a été attaqué
00:57:16de toute part
00:57:17vraiment de toute part
00:57:18et des menaces de mort
00:57:19ont été proférées
00:57:20et des propos
00:57:21particulièrement abjects
00:57:22donc l'IFOP
00:57:23porte plainte
00:57:23on pourra commenter
00:57:25ce que vous venez de dire
00:57:25dans un instant
00:57:26restez avec nous
00:57:27sur Sud Radio
00:57:28à tout de suite
00:57:28De retour avec vous
00:57:41dans le studio
00:57:41de Sud Radio
00:57:42effectivement
00:57:43si vous voulez en savoir plus
00:57:44on peut aller lire
00:57:44votre rapport
00:57:45sur le site
00:57:47france-2050.com
00:57:49où on peut
00:57:50effectivement avoir
00:57:51un libre accès
00:57:51je demande juste
00:57:52qu'on lise
00:57:53ces 85 pages
00:57:54qui ont été rédigées
00:57:54par 12 experts
00:57:55et qui documentent
00:57:56absolument
00:57:57le degré d'infiltration
00:57:58en France
00:57:58de la République
00:57:59Précision
00:57:59Nora Buzini
00:58:00dit suite au tweet
00:58:01du député Paul Vanier
00:58:02qui a surligné
00:58:03l'adresse de la rédaction
00:58:04des grandes veilles
00:58:05avec au-dessus
00:58:06le nom de Nora Buzini
00:58:07la rédaction
00:58:08où je pige
00:58:09et où je ne vais
00:58:10quasiment pas
00:58:11puisqu'elle est
00:58:11pigiste indépendante
00:58:13et l'IFOP
00:58:14sont menacées de mort
00:58:15et c'est à lire
00:58:17également dans le point
00:58:18toute cette enquête
00:58:19complètement ahurissante
00:58:21on est aujourd'hui
00:58:22on est quand même
00:58:23dans une situation
00:58:24invraisemblable
00:58:25où on a des députés
00:58:26des députés
00:58:27qui mettent
00:58:28pour le coup
00:58:29cette phrase
00:58:30qui lancent des fatwas
00:58:30des cibles
00:58:31voilà
00:58:31qui lancent des fatwas
00:58:32Jérôme
00:58:34vouliez-vous parler
00:58:35de la baisse
00:58:36des recettes
00:58:36de la TVA
00:58:37je vais revenir
00:58:38un peu plus
00:58:38sur le terre-à-terre
00:58:40malheureusement fiscal
00:58:41qui nous occupe
00:58:42actuellement
00:58:42alors oui
00:58:44parce que
00:58:44on vient de nous annoncer
00:58:46que finalement
00:58:46alors on ne sait pas
00:58:48très bien
00:58:48le gouvernement
00:58:49dit
00:58:495 milliards de recettes
00:58:51de TVA en moins
00:58:52sur 2025
00:58:53jusqu'à maintenant
00:58:55c'est-à-dire
00:58:55jusqu'à fin octobre
00:58:56à peu près
00:58:57qui sont les derniers
00:58:58chiffres que l'on a
00:58:59et puis
00:59:00un certain nombre
00:59:01d'experts
00:59:01disent 10 milliards
00:59:02donc entre 5 et 10
00:59:03on ne sait pas très bien
00:59:04ça passe du simple au doux
00:59:05il manquerait
00:59:06aujourd'hui
00:59:07entre 5 et 10
00:59:08milliards
00:59:09de recettes de TVA
00:59:10sur la prévision
00:59:11qui avait été faite
00:59:12par le budget
00:59:132025
00:59:13bon
00:59:14les recettes de TVA
00:59:16aujourd'hui
00:59:16c'est à peu près
00:59:17175 milliards d'euros
00:59:19pour le budget
00:59:20de la nation
00:59:21et là
00:59:22on parle quand même
00:59:23si c'est 10 milliards
00:59:23on parle quand même
00:59:24de 6 à 7%
00:59:25qui manqueraient
00:59:27dans les caisses
00:59:28alors madame de Montchalin
00:59:30nous dit hier
00:59:30non non
00:59:32c'est pas très grave
00:59:32parce que c'est dû
00:59:33aux petits colis chinois
00:59:34où il n'y a pas de TVA
00:59:36effectivement
00:59:36qui sont multipliés
00:59:38et puis c'est dû
00:59:39à l'augmentation
00:59:39de l'épargne
00:59:41les bras m'en tombent
00:59:42d'abord les petits colis chinois
00:59:43c'est pas sûrement
00:59:4410 milliards de TVA en moins
00:59:45deuxièmement
00:59:47l'épargne
00:59:48c'est plutôt une bonne chose
00:59:49pour la France
00:59:49parce que ça fait
00:59:51un matelas de sécurité
00:59:51dont on pourra un jour
00:59:53penser qu'il sera utile
00:59:54donc
00:59:55ce sont des arguments
00:59:58qui ne tiennent pas
00:59:59bon
00:59:59et une fois de plus
01:00:01Bercy
01:00:01vous vous souvenez
01:00:02de la polémique
01:00:03sur le déficit
01:00:04quand Bruno Le Maire
01:00:05était ministre
01:00:06puisqu'on nous avait
01:00:07promis un déficit
01:00:08autour de 5
01:00:09puis finalement
01:00:10il est arrivé en 2024
01:00:11presque à flirter les 6
01:00:14c'est à dire
01:00:15quelque chose
01:00:15de considérable
01:00:16un déficit
01:00:17et donc de l'endettement
01:00:18supplémentaire
01:00:19là on est dans la même séquence
01:00:21peu de gens en parlent
01:00:22évidemment
01:00:23on est dans la même séquence
01:00:24d'absence
01:00:25de justification
01:00:26de non-recette fiscale
01:00:28en réalité
01:00:30on sait très bien
01:00:30ce qui s'est passé
01:00:31comme chaque année
01:00:32Bercy
01:00:33et le gouvernement
01:00:35ont surestimé
01:00:36les recettes fiscales
01:00:37et on voit
01:00:39avec une croissance
01:00:39qui est très faible
01:00:40le ministre de l'économie
01:00:42l'autre jour
01:00:43se glorifiait
01:00:44de la croissance française
01:00:45on va arriver
01:00:46à peine à 1%
01:00:47en 2025
01:00:48et ça fait des années
01:00:49que ça dure
01:00:50bon moi je veux bien
01:00:51qu'on se glorifie
01:00:52des 1%
01:00:53mais enfin
01:00:53on n'est pas parti
01:00:54sur cette base là
01:00:55et donc sur les recettes fiscales
01:00:57on a les conséquences actuelles
01:00:59ça veut dire quoi ?
01:01:00ça veut dire que
01:01:00le déficit affiché
01:01:01pour 2025
01:01:02ne sera pas
01:01:03celui qui l'a été affiché
01:01:05au moment où
01:01:06cette loi a été votée
01:01:07cette loi de finances
01:01:08a été votée
01:01:08et donc
01:01:09on va
01:01:10avoir un déficit
01:01:12supérieur
01:01:13à la fin de l'année
01:01:14et donc
01:01:15parce que ça vaut
01:01:15pour la TVA
01:01:16mais ça vaut
01:01:17pour les autres recettes fiscales
01:01:18forcément
01:01:18l'IS
01:01:19l'impôt sur le revenu
01:01:20vraisemblablement
01:01:21donc
01:01:22voilà
01:01:23une fois de plus
01:01:24on nous a caché
01:01:25la vérité
01:01:25on nous donne
01:01:26des arguments
01:01:27qui sont complètement bidons
01:01:29et donc
01:01:29je trouve que c'est grave
01:01:31et aucune commission d'enquête
01:01:33la commission d'enquête
01:01:34sur le déficit
01:01:35a fait pchit
01:01:36on n'en parle plus
01:01:37et là
01:01:38si on a une commission d'enquête
01:01:39sur la
01:01:40non
01:01:40les non recettes fiscales
01:01:42qui ont été
01:01:43vraisemblablement
01:01:44surestimées
01:01:45on n'aura pas d'enquête
01:01:47ça va passer
01:01:48comme une lettre à la poste
01:01:49dans le contexte actuel
01:01:50donc tout ça est grave
01:01:52et ça remet évidemment
01:01:53en cause
01:01:54la parole de l'État
01:01:54on verra ce que ça
01:01:58c'est tout vu
01:02:00c'est-à-dire qu'on aura
01:02:01un déficit supplémentaire
01:02:03un endettement supplémentaire
01:02:04à ce qui a été prévu
01:02:05parce que nos recettes fiscales
01:02:07ne sont pas ce qu'elles devraient être
01:02:08et le sujet de ce matin
01:02:09c'est les scandales d'État
01:02:10oui
01:02:11non mais c'est vrai
01:02:12celui-ci c'est un scandale annuel
01:02:13oui oui
01:02:14c'est ce que je te dis
01:02:15la sur-estimation des recettes
01:02:17la meilleure action des dépenses
01:02:18c'est pas propre à celui-ci
01:02:20appelle la sincérité budgétaire
01:02:21voilà
01:02:21alors scandale d'État
01:02:24affaire d'État
01:02:25la dénatalité avec vous Serge Guérin
01:02:28je vais même pas pouvoir relancer
01:02:29parce qu'on est un peu quand même
01:02:31on est un peu plombé
01:02:32c'était un peu plombé
01:02:32alors moi je vais parler de dénatalité
01:02:34alors peut-être d'ailleurs
01:02:35en partie ça s'explique par tout ça
01:02:36c'est pas impossible
01:02:38mais non très très vite
01:02:39donc vous le savez
01:02:41en 2025
01:02:42pour la première fois depuis 80 ans
01:02:45le nombre de naissants
01:02:47sera inférieur au nombre
01:02:47au nombre de décès
01:02:49c'est quand même
01:02:49et le taux de fécondité
01:02:51il sera autour de 1,6
01:02:53c'est-à-dire qu'on est arrivé
01:02:53aux années 1918
01:02:55c'est quand même une
01:02:56et je voulais regarder un petit peu
01:02:58il y a la fond d'Apple
01:02:59il y a Hexagone
01:03:00il y a un ensemble de
01:03:01de Singsang
01:03:03ou d'instituts
01:03:05qui ont un peu cherché à savoir
01:03:06la question du désir
01:03:07parce que finalement
01:03:07est-ce que
01:03:08on a toutes les explications
01:03:09pourquoi les gens font pas
01:03:10ils ont pas assez d'argent
01:03:11il n'y a pas assez de logement
01:03:13bon ainsi de suite
01:03:14et finalement d'ailleurs
01:03:15il y a plein d'explications
01:03:16mais aucune
01:03:16par exemple
01:03:17l'histoire de l'éco-anxiété
01:03:18globalement
01:03:19en global
01:03:21c'est 20% qui disent
01:03:22oui c'est une des raisons
01:03:22pour lesquelles
01:03:23voilà
01:03:23mais il n'y a aucune raison
01:03:24vraiment qui explique
01:03:25comme souvent
01:03:26il n'y a pas une seule raison
01:03:27mais en tout cas
01:03:27il y a tout cet élément-là
01:03:29et puis il y a aussi
01:03:29de se dire
01:03:29mais est-ce que les gens
01:03:30finalement
01:03:31et c'est un mouvement
01:03:32qu'on trouve dans
01:03:33hormis la grosse partie
01:03:35du continent africain
01:03:36ou tout ça
01:03:36à peu près dans le monde entier
01:03:38le fait de faire moins d'enfants
01:03:39c'est quand même quelque chose
01:03:40de très très notaire
01:03:40ce qui fait d'ailleurs
01:03:41que l'ONU avait dit
01:03:42il y aura 11 milliards d'individus
01:03:44en 2100
01:03:46là ils disent plutôt
01:03:47peut-être plutôt 8
01:03:48et il y a même déjà
01:03:48des projections
01:03:49où ils disent
01:03:49il y en aurait 4 et demi
01:03:50donc vous voyez
01:03:50ça va quand même jouer beaucoup
01:03:52quand même tout ça
01:03:53et juste
01:03:53j'ai voulu regarder
01:03:54les travaux qu'il y avait
01:03:55sur l'intention
01:03:56de désir d'enfant
01:03:57est-ce que les gens
01:03:58veulent vraiment moins d'enfants
01:04:00et là ce qui est très très intéressant
01:04:01c'est déjà
01:04:02donc il y a 62%
01:04:03des moins de 35 ans
01:04:05qui n'ont pas fait d'enfants
01:04:05jusqu'à présent
01:04:06mais à 75%
01:04:07ils disent
01:04:08ils en feront
01:04:08donc le désir d'enfant
01:04:09reste quand même
01:04:10un élément important
01:04:12mais simplement
01:04:13contre leurs demandes
01:04:13ça a tendance à diminuer
01:04:15par rapport à avant
01:04:16c'est-à-dire qu'on était
01:04:162,5
01:04:182,6
01:04:18dans les années
01:04:19je ne sais pas
01:04:19il y a une vingtaine d'années
01:04:21aujourd'hui on est plutôt
01:04:22à 2,2
01:04:23et
01:04:23je suis un sociologue
01:04:24donc ce qui m'amuse toujours
01:04:25ce qui m'intéresse
01:04:26c'est de regarder
01:04:27mais est-ce qu'il y a des différences
01:04:28évidemment il y a des différences
01:04:29par exemple
01:04:30diplômé, pas diplômé
01:04:31si vous n'êtes pas diplômé
01:04:33vous êtes plutôt à 2,4
01:04:34si vous êtes diplômé
01:04:35vous êtes plutôt 1,7
01:04:36donc selon les catégories
01:04:38si vous êtes
01:04:39sans religion
01:04:41c'est plutôt 1,7
01:04:42si vous êtes
01:04:43religion catholique
01:04:45c'est plutôt 2,4
01:04:46si vous êtes de religion musulmane
01:04:47c'est plutôt autour de 3
01:04:49et ainsi de suite
01:04:49selon
01:04:50voilà
01:04:51donc il y a plein de choses
01:04:52qui jouent
01:04:52mais ce qui reste quand même
01:04:53de très fort
01:04:54c'est que le désir d'enfant
01:04:55reste quand même
01:04:56assez important
01:04:57même s'il a baissé
01:04:58et qu'en revanche
01:04:59les gens ne trouvent plus
01:05:00l'occasion
01:05:02entre guillemets
01:05:03de faire des enfants
01:05:04et ça rajoute
01:05:04évidemment ça dit aussi
01:05:05quelque chose
01:05:06d'une situation sociale
01:05:09dans les imaginaires
01:05:10c'est que la notion de famille
01:05:11au sens assez classique du terme
01:05:14parce qu'on l'appelait
01:05:14famille nucléaire
01:05:15a pris vraiment du plomb dans l'aile
01:05:17alors
01:05:17je ne porte aucun jugement là-dessus
01:05:19mais en tout cas
01:05:20réussir sa vie
01:05:21était pendant très longtemps
01:05:22entre autres
01:05:23avoir des enfants
01:05:23aujourd'hui
01:05:24ça ne fait pas du tout partie
01:05:26pourquoi pas
01:05:27mais pas plus que ça
01:05:29c'est une vraie évolution
01:05:30de la société
01:05:31c'est-à-dire que
01:05:31pour notre génération
01:05:34même si on n'a pas
01:05:34tous le même âge
01:05:36mais avoir des enfants
01:05:37faisait partie
01:05:38d'une chose
01:05:39qui allait dans l'ordre
01:05:42des choses
01:05:42or on voit que chez les jeunes
01:05:43trentenaires
01:05:44c'est plus du tout
01:05:45c'est plus du tout
01:05:46quelque chose
01:05:48d'obligatoire
01:05:50ou qui fait partie
01:05:51de leur projet de vie
01:05:51effectivement
01:05:52il y a une sorte
01:05:53d'individualisme
01:05:55de se dire
01:05:56pourquoi s'engager autant
01:05:57j'avais fait un débat
01:05:58comme ça avec mes étudiants
01:05:59ils m'ont dit
01:05:59quand même monsieur
01:06:00qu'est-ce qu'on était chiant
01:06:02quand on était enfant
01:06:03donc le même disait
01:06:05j'ai vachement emmerdé mes parents
01:06:06donc j'ai pas envie de faire ça
01:06:07même des gens qui ont des enfants
01:06:08disent que c'était chiant
01:06:09les enfants
01:06:09il y a un petit quelque chose
01:06:11comme ça quand même
01:06:11qui joue
01:06:12mais quand même
01:06:13ça vous fait réagir
01:06:14ça a quand même
01:06:15beaucoup baissé
01:06:16non mais je pense
01:06:16qu'effectivement
01:06:17alors après
01:06:17il y a quand même
01:06:18j'entends ce que vous dites
01:06:19il y a sans doute
01:06:20des mesures de fond
01:06:21mais je me souviens aussi
01:06:23quand même
01:06:23que dans la descente
01:06:24de la baisse
01:06:26du taux de fécondité
01:06:27moyen en France
01:06:28il y a eu aussi
01:06:29un certain nombre d'accidents
01:06:30qui ont été provoqués
01:06:31par des décisions politiques
01:06:33je pense par exemple
01:06:34que le changement
01:06:36des allocations familiales
01:06:38sous François Hollande
01:06:40a marqué dans la courbe
01:06:41alors peut-être que c'est
01:06:42une concomitance fortuite
01:06:43mais en tout cas
01:06:44a marqué un affaiblissement
01:06:46du nombre moyen
01:06:47d'enfants
01:06:48par couple
01:06:49et je
01:06:50très honnêtement
01:06:51enfin
01:06:51d'abord
01:06:52il faut se dire que
01:06:53on a besoin d'avoir des enfants
01:06:54donc on ne peut pas se contenter
01:06:55de cette situation là
01:06:56il y a peut-être des problèmes
01:06:57ontologiques
01:06:58alors là pour le coup
01:06:58ça va être difficile
01:06:59avec nos décisions nationales
01:07:00d'y parvenir
01:07:01mais je pense quand même
01:07:02que l'accompagnement
01:07:04des familles
01:07:04le problème
01:07:06des moyens de garde
01:07:07pèse tout de même
01:07:08parce que c'est très compliqué
01:07:10aujourd'hui
01:07:10donc je suis volontaire
01:07:12sinon je ne ferais pas
01:07:12de politique
01:07:12si vous voulez
01:07:13je pense qu'il y a quand même
01:07:14des mesures nationales
01:07:15qui ne sont pas
01:07:16aujourd'hui assez favorable
01:07:17aux familles
01:07:17et qui pourraient
01:07:18le redevenir demain
01:07:19en tout cas c'est une nécessité
01:07:20parce que c'est vrai
01:07:21que pour le coup
01:07:21un pays qui décroît
01:07:23se voit confronté
01:07:25à un grand nombre
01:07:26de problèmes
01:07:27on va nous dire peut-être
01:07:28que c'est bien pour la planète
01:07:29mais en tout cas
01:07:30c'est pas bien pour le pays
01:07:31ça c'est certain
01:07:31donc il y a sans doute
01:07:33des mesures quand même à prendre
01:07:34et en tout cas on a vu
01:07:34dans le passé
01:07:35que certaines mesures
01:07:36ont eu un impact
01:07:36d'accélération
01:07:37du baisse
01:07:38du nombre moyen
01:07:39d'enfants par couple
01:07:40allez c'est fini pour aujourd'hui
01:07:41merci à tous les quatre
01:07:43très bonne journée
01:07:44nous on se retrouve
01:07:44dans un instant
01:07:45avec Florent Père
01:07:46qui va nous parler
01:07:47d'une fiction
01:07:47que je vous conseille
01:07:48qui s'appelle
01:07:49Meurtre sur terre battue
01:07:50avec un premier rôle
01:07:51pour Yannick Noah
01:07:52qui est formidable
01:07:54dans cette fiction
01:07:54à tout de suite
01:07:55Sud Radio
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