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  • il y a 4 jours
Mettez vous d'accord avec Alex Darmon, Lucas Veran, Jean Christophe Gallien et Jad Zahab

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-10##

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News
Transcription
00:00:00Demande de remise en liberté de l'ancien chef de l'Etat.
00:00:03Il est incarcéré depuis le 21 octobre en raison de sa condamnation avec mandat de dépôt assorti d'une exécution provisoire
00:00:09pour association de malfaiteurs dans le procès libyen.
00:00:12La décision est attendue dans la journée.
00:00:15Un policier de la BAC est grièvement blessé par Balto ce matin dans le Cher.
00:00:19Il intervenait pour un cambriolage sur la commune de Saint-Germain-du-Puis.
00:00:23Lui et ses équipiers ont fait face avec courage à une situation très difficile
00:00:26alors que les auteurs les ont pris pour cible, précise sur ses réseaux sociaux le ministre de l'Intérieur Laurent Nunez.
00:00:34Il est accusé du viol d'une étudiante bordelaise.
00:00:36L'avocat parisien Alex Ursulé est jugé à partir d'aujourd'hui devant la cour criminelle de Paris.
00:00:41L'ancien ténor du barreau de Paris, connu pour avoir défendu Guy Georges,
00:00:45est accusé du viol de la jeune femme en 2018.
00:00:47Elle était en stage dans son cabinet.
00:00:50La colère ne retombe pas chez les agriculteurs.
00:00:53La FNSE appelle à se mobiliser mercredi en Occitanie
00:00:56alors qu'Emmanuel Macron est attendu à Toulouse.
00:00:58Le syndicat veut mettre la pression sur le chef de l'État
00:01:01et l'empêcher de ratifier l'accord commercial entre l'Union Européenne et les pays du Mercosur.
00:01:06A 11h31min et 22s, les femmes travailleront gratuitement jusqu'à la fin de l'année.
00:01:13Calcul de la lettre d'information féministe Les Glorieuses
00:01:16qui publie chaque année ce décompte symbolique.
00:01:18L'objectif est de dénoncer les inégalités salarielles entre les femmes et les hommes en France.
00:01:23Après 40 jours de shutdown aux États-Unis, on se rapproche d'un retour à la normale.
00:01:28Les sénateurs républicains et démocrates ont trouvé un accord provisoire
00:01:31en vue de mettre fin à la paralysie budgétaire.
00:01:34Ce texte doit encore passer par la Chambre des représentants
00:01:36avant d'arriver sur le bureau de Donald Trump.
00:01:40Et puis le début aujourd'hui du dernier rassemblement de l'année
00:01:42pour l'équipe de France de foot.
00:01:44Les Bleus se retrouvent à Clairefontaine
00:01:45pour préparer les matchs de l'Ukraine et de l'Azerbaïdjan cette semaine.
00:01:48Ils peuvent valider leur ticket pour la prochaine Coupe du Monde.
00:01:52Très belle matinée.
00:01:55Sudradio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:02:00Bonjour à toutes et à tous, une nouvelle semaine qui redémarre,
00:02:03un peu comme la chenille, on espère que ce sera.
00:02:07Vous avez bien senti Valérie.
00:02:08Oui, je suis en bonne forme, vous voyez, je suis d'humeur festive.
00:02:12Lundi 10 novembre, pourtant c'est une semaine assez douloureuse
00:02:17puisqu'on va commémorer les attentats du 13 novembre.
00:02:20Avec vous aujourd'hui pour commenter l'actualité,
00:02:23Alex Darmon, journaliste politique.
00:02:25Vous êtes également producteur et vous animez également la chaîne
00:02:28Les Indécis qu'on retrouve sur Youtube.
00:02:31Lucas Véran, adjoint au maire de Neuilly, bonjour.
00:02:33Bonjour Valérie, bonjour à tous.
00:02:34Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication.
00:02:38Et Jade Zahab, secrétaire national de Renaissance.
00:02:40Bonjour Essayiste, et vous avez publié
00:02:42La France est une chance aux éditions...
00:02:46Les trois colonnes.
00:02:46Les trois colonnes.
00:02:48Nicolas Sarkozy devrait connaître, en tout cas il comparaît en ce moment
00:02:51dans le cadre de sa demande de remise en liberté.
00:02:56On ne sait pas quand sera rendu le jugement,
00:02:59quand on saura s'il est libéré ou non.
00:03:01Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
00:03:04La dette, la dette, la dette.
00:03:05Bruno Le Maire, ce n'est pas ma faute à moi,
00:03:08c'est la faute à Sarko, à Macron, pardon, à Sarko aussi peut-être.
00:03:13En tout cas, il dit qu'il avait alerté,
00:03:15donc que pensez-vous de cette...
00:03:17On parle peut-être plus là de l'attitude du comportement
00:03:19où un peu on peut s'interroger sur la manière de communiquer
00:03:25de l'ancien ministre de l'économie.
00:03:27Les députés ont fixé une limite pour les arrêts de travail,
00:03:30pour mettre fin aux abus,
00:03:32et puis sécu, les retraités étrangers,
00:03:35je ne sais pas si vous avez vu cette affaire, on va y revenir,
00:03:37des Américains qui vivent en France
00:03:39et qui payent leurs impôts aux Etats-Unis,
00:03:42mais qui ont une carte vitale.
00:03:44Et ça rentre un petit peu dans le cadre du sujet
00:03:47par lequel je voulais commencer,
00:03:48c'est un petit peu la France open bar.
00:03:50On a Salah Amdeslam qui a été retrouvé
00:03:53avec une clé USB en prison,
00:03:55avec dessus apparemment des textes de propagande,
00:03:58ainsi qu'une vidéo du canal 19HH
00:04:01du gourou français du djihad Omar Omsen.
00:04:03Comment c'est possible ?
00:04:06Vous avez en plein Paris des supporters marocains
00:04:08qui tirent des feux d'artifice
00:04:09et qui craquent des fumigènes
00:04:11pour fêter un anniversaire,
00:04:14l'anniversaire de leur club de foot,
00:04:16donc c'était spectaculaire.
00:04:17Le club de supporters, oui.
00:04:19Un incendie d'un immeuble à Rieu-la-Pape
00:04:21en marge du tournage d'un clip de rap,
00:04:23et puis les transferts d'argent à l'étranger
00:04:25qui représenteraient 10 milliards de manques à gagner.
00:04:28Bref, tout ça m'interroge,
00:04:30me questionne sur la France,
00:04:34sur ce qu'il est possible de faire,
00:04:37de ne pas faire.
00:04:38Alors c'est un peu global,
00:04:39on peut rentrer dans le détail de chacun de ces sujets,
00:04:42mais je vous vois hocher la tête,
00:04:44Jean-Christophe Gallien,
00:04:46c'est Salah Abdeslam,
00:04:47dans la prison la plus sécurisée de France,
00:04:50qui est retrouvé avec une clé USB.
00:04:52Alors ça, c'est un sujet qui est, pour moi,
00:04:55parmi ceux que vous avez cités,
00:04:56qui caractérise ce que je pourrais donner,
00:04:59la chance d'être en France.
00:05:01En fait, en France, il y a une chance,
00:05:03c'est que...
00:05:04Sans ironie, sans aucune ironie,
00:05:06c'est-à-dire que pour le coup,
00:05:07moi je considère qu'effectivement,
00:05:08c'est un terrain de jeu
00:05:09où beaucoup de choses sont permises.
00:05:11Alors parfois, ça peut être dans des situations exceptionnelles,
00:05:14c'est-à-dire que ça peut être un endroit
00:05:16où on peut beaucoup faire de choses,
00:05:17imaginer, venir, s'implanter, se protéger,
00:05:20recevoir de l'aide, et ainsi de suite.
00:05:23Contrairement à ce qu'on pense,
00:05:24c'est un système où il y a de l'aide,
00:05:25de l'aide, de l'aide partout,
00:05:26et en même temps, des opportunités.
00:05:28Maintenant, une fois qu'on a dit cette partie,
00:05:30cette version qui est exceptionnellement,
00:05:31oui, à notre faveur,
00:05:33et qui est la chance de se payer aussi, en partie,
00:05:35il y a quelque chose,
00:05:37évidemment, comme chaque pièce de monnaie,
00:05:39il y a un revers qui est plutôt négatif.
00:05:41Alors ça commence par l'affaire Abdelstam,
00:05:43qui pour le coup, pour moi,
00:05:44est pas loin d'être quelque chose
00:05:46qui touche à une affaire d'État.
00:05:48C'est-à-dire que la prison de haute sécurité,
00:05:50un des criminels en France,
00:05:55qui est le plus symbolique
00:05:57d'une période la plus noire
00:05:58qu'on va célébrer cette année,
00:06:00malheureusement, cette semaine.
00:06:02Eh bien, le garçon,
00:06:04cette personne qui poursuivrait,
00:06:06je dis bien poursuivrait,
00:06:07des activités terroristes en prison,
00:06:09mais en tout cas aurait,
00:06:11et je retiens le message
00:06:13d'une maman qui a perdu sa fille
00:06:15cette semaine
00:06:18pendant le Bataclan,
00:06:19et qui disait,
00:06:20« Mais ce garçon,
00:06:21qu'est-ce qu'il peut faire ?
00:06:22Il rencontre une personne,
00:06:25il la voit physiquement,
00:06:26pas au parloir,
00:06:27il la voit physiquement,
00:06:28pas dans une zone non plus,
00:06:29comme on dit,
00:06:29d'intimité particulière,
00:06:31comme pour d'autres prisonniers,
00:06:32mais il va peut-être avoir des enfants,
00:06:34il va continuer une vie,
00:06:35il s'éduque,
00:06:36il fait du sport.
00:06:37Alors, on peut trouver ça normal
00:06:38dans un contexte de prison,
00:06:40mais c'est quelque chose
00:06:41qui pour moi m'a relativement,
00:06:44sinon bouleversé en tout cas,
00:06:45beaucoup interpellé,
00:06:46interrogé comme vous.
00:06:47Ça, c'est le premier point.
00:06:47Après, derrière,
00:06:48oui,
00:06:49le club de foot marocain,
00:06:51enfin,
00:06:51les supporters du club de foot
00:06:52qui fêtent en grande pompe
00:06:54avec beaucoup des classes
00:06:55qui se passent ici,
00:06:55ça n'est pas possible au Maroc.
00:06:56Alors, je ne dis pas
00:06:57que ce n'est pas bien
00:06:57que ça puisse pas se faire ici,
00:06:59mais ça n'est pas possible au Maroc.
00:07:00Non, mais ça veut dire
00:07:01qu'on sait qu'il n'y a aucune...
00:07:02Et donc, le groupe de rap
00:07:05ou en tout cas,
00:07:05le clip de rap qui dégénère
00:07:06est un cas très sérieux.
00:07:09C'est quelque chose
00:07:10de très grave
00:07:11qui s'est déroulé
00:07:12avec des conséquences
00:07:13qui auraient pu être là
00:07:13pour le coup extrêmement graves
00:07:15en termes de vie humaine.
00:07:17C'est déjà un immeuble
00:07:18qui est arrêté.
00:07:19On est d'entre les deux phases
00:07:20de cette pièce.
00:07:22Une chance exceptionnelle
00:07:23que ce pays offre à beaucoup.
00:07:24Et en même temps,
00:07:25pourquoi en payer à ce point-là
00:07:26le prix ?
00:07:27Et pourquoi être aussi imprécis
00:07:28dans des situations
00:07:29où on doit être extrêmement précis ?
00:07:31Salah Abdeslam,
00:07:31c'est inadmissible.
00:07:33Inacceptable dans l'idée que
00:07:34lui continue une vie
00:07:36tout à fait normale,
00:07:37voire une vie de propagandiste,
00:07:39organisateur potentiel
00:07:40d'actes terroristes dans ce pays.
00:07:41Vous vous rendez compte
00:07:42dans une prison de haute sécurité ?
00:07:43Je pense qu'on ne mesure pas
00:07:45à quel point
00:07:46cette affaire est grave.
00:07:48Et de l'autre côté,
00:07:48un groupe de rap
00:07:49qui fait exploser
00:07:50ou quasiment exploser
00:07:51un immeuble
00:07:51parce qu'ils l'ont fait
00:07:52sans demander d'autorisation
00:07:53et quand les policiers arrivent,
00:07:54ils considèrent que ce n'est pas normal.
00:07:55Oui, et ils ont continué par la suite.
00:07:57Ils ont continué,
00:07:58ils ont refait,
00:07:58il y a eu un autre tournage.
00:08:00Les deux pièces de ce pays
00:08:01mais qu'il faut régler.
00:08:02Céline Berton,
00:08:03la directrice générale
00:08:03de la sécurité intérieure,
00:08:05a dit qu'il n'était pas mis en cause
00:08:06Salah Abdeslam
00:08:07dans un projet d'attentat.
00:08:09Donc, il recevait
00:08:10de la littérature
00:08:11visiblement,
00:08:13effectivement,
00:08:14djihadiste
00:08:14mais il n'était pas
00:08:16en train de fomenter
00:08:17un attentat.
00:08:17Si vous voulez,
00:08:18j'arrête après.
00:08:19Des amis à moi
00:08:21qui travaillent en prison,
00:08:21qui sont des éducateurs
00:08:22en prison,
00:08:23me disent que
00:08:23s'ils avaient aujourd'hui
00:08:26des parents en âge
00:08:27d'aller à l'EHPAD,
00:08:28ils leur conseilleraient
00:08:29d'aller en prison aujourd'hui.
00:08:30On est mieux traités en prison.
00:08:31Non, non, non, non.
00:08:32Attends, je vous le dis.
00:08:34Je vous le dis.
00:08:35Non, Alex, je vous le dis.
00:08:35Je vous parle de gens sérieux.
00:08:38La France est régulièrement condamnée.
00:08:39Non, elle est condamnée
00:08:41mais il y a des nouvelles prisons
00:08:42et c'est très bien,
00:08:43je le redis encore une fois,
00:08:44qui aujourd'hui,
00:08:45et je peux vous citer
00:08:46des cas très concrets
00:08:47dans le Puy-de-Dôme,
00:08:48près de Rion,
00:08:49des endroits
00:08:50où il y a des...
00:08:50Et ces gens-là
00:08:51travaillent là-dedans
00:08:52de manière très précise.
00:08:53Ils vous le disent comme ça.
00:08:54Donc, ça pose aussi
00:08:54cette question-là.
00:08:55J'enverrai jamais
00:08:56mes grands-parents en prison.
00:08:57Non, Alex,
00:08:58c'est la saine de prison.
00:08:58Non, non, non.
00:08:59Non, non, non.
00:09:01Vous avez quand même
00:09:02une surpopulation
00:09:03carcérale.
00:09:04Vous avez des gens
00:09:05qui dorment à même le sol.
00:09:07Ça dépend qu'à la prison.
00:09:09Les nouvelles prisons,
00:09:10pour les avoir visitées,
00:09:11moi, en ayant fait
00:09:11un documentaire
00:09:12autour de la justice française,
00:09:13je peux vous dire
00:09:13que les nouvelles prisons,
00:09:14effectivement,
00:09:15sont beaucoup plus modernes
00:09:16avec des conditions de vie
00:09:17beaucoup plus respectables.
00:09:18Mais heureusement.
00:09:19Voilà, tant mieux.
00:09:20Heureusement.
00:09:20Ça ne veut pas dire pour autant
00:09:22que je suis d'accord
00:09:23avec ce qui peut arriver
00:09:24avec Salah Abdel-Essam.
00:09:25Bien évidemment que c'est honteux.
00:09:27Non, mais on ne peut pas laisser.
00:09:28C'est quand même la différence
00:09:29entre la civilisation
00:09:31et les autres pays.
00:09:33Bien sûr, bien sûr.
00:09:34Donc, il faut avoir
00:09:35quand même
00:09:35une certaine retenue
00:09:36en disant qu'il vaut mieux
00:09:38aller en prison
00:09:38qu'en EHPAD.
00:09:39Pardon, excusez-moi,
00:09:40ça me choque,
00:09:40Jean-Christophe.
00:09:41Je te le dis, ça me choque.
00:09:41Je vous enverrai.
00:09:42Je vous enverrai.
00:09:43Je vais faire un reportage, Alex.
00:09:44Je vais faire un reportage
00:09:45avec les gens dont je vous parle.
00:09:46Vous verrez ce que je vous dirai.
00:09:47Bon, parlons donc
00:09:50de tous ces dysfonctionnements.
00:09:52On va dire dysfonctionnements.
00:09:53Je suis d'accord, Jean-Christophe,
00:09:54sur le reste.
00:09:55Sur tout le reste.
00:09:56Sur les dysfonctionnements
00:09:57en question,
00:09:57c'est vrai que de voir
00:09:58un club de foot marocain
00:09:59pouvoir célébrer
00:10:00son anniversaire,
00:10:04c'est très sympathique
00:10:05au demeurant.
00:10:06Mais s'il ne fait aucune demande
00:10:08et qu'il peut le faire,
00:10:09je ne sais pas si vous avez vu
00:10:10les images.
00:10:11Elles sont incroyables,
00:10:13les images.
00:10:13Même les clubs de supporters
00:10:15de foot du Paris Saint-Germain
00:10:16n'ont pas fait ça.
00:10:16Ils n'ont pas pu le faire.
00:10:17Ils n'ont pas pu le faire à Paris.
00:10:18Donc oui, ça,
00:10:19le clip de rap, en effet.
00:10:20Mais j'ai envie de vous dire
00:10:21objectivement
00:10:21que c'est un peu à l'image
00:10:23de l'état de notre pays aussi.
00:10:26Quand vous voyez
00:10:26ce qui se passe
00:10:27à l'Assemblée nationale,
00:10:29qui peut s'étonner
00:10:29de voir ce qui se passe
00:10:30dans nos rues, malheureusement ?
00:10:32C'est-à-dire qu'on n'arrive
00:10:32même pas à s'entendre
00:10:33à l'Assemblée nationale
00:10:34sur des projets de loi,
00:10:35sur des grandes questions
00:10:36de société.
00:10:37Logiquement,
00:10:38c'est un peu avec le temps,
00:10:40la foire
00:10:40et n'importe quoi dans les rues.
00:10:42Donc malheureusement,
00:10:43c'est la loi des séries
00:10:44parce que c'est vrai
00:10:44qu'on a nos week-ends,
00:10:45on a quand même
00:10:46beaucoup de choses
00:10:46qui se passent en même temps.
00:10:48Mais je peux vous dire honnêtement
00:10:49que ça se passe tous les jours, ça.
00:10:50C'est juste que là,
00:10:51il y a eu le cas.
00:10:53Il y a beaucoup,
00:10:53beaucoup de faits divers, Valérie.
00:10:54Il y a beaucoup de faits divers.
00:10:55Là, on parle d'événements
00:10:57qui sont un petit peu
00:10:58au-delà du fait divers,
00:10:59à savoir Salah Abdel-Slam,
00:11:00à savoir une sorte
00:11:01de feu d'artifice clandestin
00:11:04organisé sur un pont.
00:11:05À côté de la Tour Eiffel.
00:11:06Un incendie dans un immeuble
00:11:08en marge du tournage d'un clip.
00:11:10Enfin, c'est pas des événements
00:11:12courants, John ?
00:11:13Non, c'est pas des événements courants.
00:11:14Pour revenir sur le premier élément
00:11:16que vous citiez,
00:11:16Salah Abdel-Slam,
00:11:17vous l'avez dit,
00:11:17on est dans la semaine mémorielle
00:11:19de ce qui s'est passé
00:11:20il y a dix ans
00:11:20des tragiques attentats.
00:11:21Donc moi, j'ai pas envie
00:11:22de plonger dans l'affect,
00:11:24même s'il y en a beaucoup
00:11:25et qu'on est toutes et tous touchés.
00:11:27Oui, évidemment que c'est très grave.
00:11:28Et je pense qu'il doit y avoir
00:11:29une enquête.
00:11:30Je ne sais pas
00:11:30si le ministère de la Justice
00:11:31s'est prononcé.
00:11:33Évidemment que c'est choquant.
00:11:34Évidemment que ce n'est pas normal
00:11:35qu'un détenu de ce niveau-là,
00:11:38entre guillemets,
00:11:38si vous me passez l'expression,
00:11:39puisse avoir accès
00:11:40à ce genre de contenu.
00:11:42Après, je reviens sur ce que vous disiez
00:11:44sur la France est une chance.
00:11:45Vous savez, la différence
00:11:46entre les islamistes
00:11:47qui nous attaquent
00:11:47et la démocratie française,
00:11:50c'est que dans notre démocratie,
00:11:51les pires terroristes
00:11:52ont droit à un procès.
00:11:53Les pires terroristes
00:11:54ont droit à un procès.
00:11:55Ce qui fait la différence
00:11:56entre la barbarie
00:11:57et la civilisation,
00:11:58c'est l'état de droit.
00:11:59Et précisément, aujourd'hui,
00:12:01c'est plus facile
00:12:01d'être un islamiste
00:12:03et de jeter tout le monde
00:12:05avec l'eau du bain
00:12:06que d'être, nous,
00:12:07dans une démocratie
00:12:08où il faut être ferme
00:12:09et il faut respecter
00:12:10des libertés individuelles.
00:12:11Même la pire des ordures
00:12:12a le droit
00:12:13à un certain nombre
00:12:15de droits fondamentaux.
00:12:16Et donc, je pense que
00:12:16la tension, elle est là.
00:12:18Il doit y avoir une enquête
00:12:19parce qu'évidemment,
00:12:20on est toutes et tous choqués.
00:12:21Après, sur les autres faits
00:12:22que vous mentionnez,
00:12:24ce sont des faits divers
00:12:26que vous additionnez
00:12:27et qui disent quelque chose aussi
00:12:28de l'état de la société.
00:12:29Pour autant,
00:12:30je n'ai pas les éléments précis.
00:12:31Est-ce qu'ils avaient déposé
00:12:32le droit de manifester ?
00:12:33C'est comment il se procure
00:12:35ce mortier.
00:12:37On sait que ça a toujours été
00:12:37un sujet.
00:12:39Dont Gérald Darmanin
00:12:40avait dit qu'il serait interdit.
00:12:41Voilà.
00:12:42Encore une fois,
00:12:43interdire, c'est la facilité.
00:12:44Si on interdit en France,
00:12:45on peut se le procurer en ligne.
00:12:46Ça dit quelque chose.
00:12:47Il faut qu'il y ait une enquête
00:12:48qu'on ait plus d'éléments.
00:12:49Ça dit quelque chose
00:12:50de l'impuissance aussi,
00:12:51de notre impuissance
00:12:53face à ces faits divers,
00:12:55encore une fois,
00:12:56qui sont assez tragiques.
00:12:59Je vous donne la parole
00:12:59dans un instant,
00:13:01Lucas Véran,
00:13:02et vous aussi,
00:13:03auditeur de Sud Radio,
00:13:040826 300 300,
00:13:06si vous voulez réagir.
00:13:07On vous attend au standard.
00:13:10Cette semaine dit,
00:13:11mettez-vous d'accord,
00:13:13Valérie Expert.
00:13:13De retour avec vous
00:13:15sur Sud Radio.
00:13:16Pour commenter l'actualité,
00:13:17nous parlions donc
00:13:18des différents événements
00:13:20qui ont marqué l'actualité
00:13:22ce week-end.
00:13:23Salah Abdeslam
00:13:24avec une clé USB en prison.
00:13:26On apprend également
00:13:27que son ex-compagne
00:13:29était en train de...
00:13:32est soupçonnée, pardon,
00:13:34d'un projet terroriste
00:13:35avec son mari religieux
00:13:36et une jeune femme.
00:13:37En plein Paris,
00:13:38des supporters marocains
00:13:39tirent des feux d'artifice,
00:13:40mais vraiment,
00:13:41tout le pont a été illuminé
00:13:42sans autorisation.
00:13:44L'incendie d'un immeuble
00:13:45a riait la pape
00:13:46en marge d'un tournage
00:13:46d'un clip de rap.
00:13:48Personne n'a peur de la police.
00:13:50Personne n'a.
00:13:51J'ai l'impression
00:13:51qu'il n'y a pas d'autorité
00:13:52aujourd'hui
00:13:53qui empêche
00:13:54un certain nombre
00:13:55d'actes.
00:13:56Lucas Véran ?
00:13:56Non, non,
00:13:57c'est tout à fait vrai
00:13:58et je pense que le sujet
00:14:00est autour de la notion
00:14:02d'impuissance publique.
00:14:03Impuissance publique
00:14:04par la règle
00:14:04et son rapport à la règle,
00:14:06c'est-à-dire
00:14:06est-ce que j'ai peur
00:14:08d'être sanctionné
00:14:09durement, fermement,
00:14:10lorsque je transgresse
00:14:12de manière disproportionnée
00:14:13les règles
00:14:14qui collectivement
00:14:14font société ?
00:14:16Et impuissance publique
00:14:17par les moyens
00:14:18pour prévenir
00:14:19ou sanctionner l'irrespect
00:14:21par rapport à la règle.
00:14:22Et là, le sujet,
00:14:23il est objectivement
00:14:24très en lien
00:14:25avec l'actualité
00:14:25et Alex le précisait.
00:14:27Quant à l'Assemblée nationale,
00:14:29on n'arrive pas
00:14:30à réduire
00:14:31la problématique
00:14:32du déficit
00:14:32qui, chaque année,
00:14:34menace nos comptes publics.
00:14:35Lorsqu'on est sur
00:14:36la masse sociale
00:14:37des dépenses
00:14:38en constante augmentation,
00:14:40il ne faut pas s'étonner
00:14:41que derrière,
00:14:42les moyens de la justice
00:14:43manquent,
00:14:44les moyens de la police
00:14:45manquent
00:14:45et c'est ça la difficulté,
00:14:47c'est comment,
00:14:47collectivement,
00:14:48on accepte
00:14:49de faire un ensemble
00:14:50de choix
00:14:50pour retrouver
00:14:51des marges de manœuvre,
00:14:52pour redéployer
00:14:53du bleu sur le terrain,
00:14:55avoir un instrument
00:14:56judiciaire
00:14:57qui puisse,
00:14:58en effet,
00:14:58avoir une nouvelle
00:14:59doctrine
00:15:00beaucoup plus efficace
00:15:01dans le traitement
00:15:02à la fois de la chaîne pénale,
00:15:04des délais,
00:15:04etc.
00:15:05et je pense que là,
00:15:06on est à vraiment
00:15:07un point de rupture
00:15:09où on voit
00:15:10la dépense publique
00:15:11augmenter
00:15:12mais on a l'impression
00:15:13d'une efficacité
00:15:14de l'État régalien
00:15:15sur ce qui est
00:15:15sa mission première,
00:15:16reculer.
00:15:17Donc, il faut en effet
00:15:18inverser la tendance
00:15:19et il faut le faire
00:15:19avec un courage
00:15:20de réduire la dépense publique.
00:15:22Je suis d'accord avec vous
00:15:24mais encore une fois,
00:15:25si on parle
00:15:25de la question des moyens,
00:15:27ces dernières années,
00:15:27depuis dix ans,
00:15:28on est bientôt à la fin
00:15:28du second quinquennat
00:15:29d'Emmanuel Macron,
00:15:30loi de programmation
00:15:31de la justice,
00:15:31loi de programmation
00:15:32du ministère de l'Intérieur,
00:15:33une progression
00:15:34extrêmement importante
00:15:36des budgets
00:15:36à la fois consacrés
00:15:37à la justice
00:15:37et à la sécurité
00:15:38et moi, je disais souvent
00:15:39dans ma casquette
00:15:40d'observateur,
00:15:41maintenant je suis
00:15:41dans un parti politique
00:15:42qui est Renaissance
00:15:43mais en tant qu'observateur,
00:15:44je dirais
00:15:45la faiblesse de la force
00:15:46est de ne croire
00:15:46qu'à la force.
00:15:47C'est-à-dire qu'on peut
00:15:49devenir un État policier
00:15:50dans lequel on va mettre
00:15:50un policier derrière
00:15:51chaque citoyen.
00:15:52En réalité,
00:15:53ce n'est pas ça qui fonctionne.
00:15:54L'autorité,
00:15:55ça ne se décrète pas,
00:15:55ça se construit
00:15:56et donc quand vous vous attaquez
00:15:57à un policier,
00:15:58en réalité,
00:15:58vous vous attaquez
00:15:59à l'État qui est derrière.
00:16:00Ce que disaient
00:16:01les Gilets jaunes,
00:16:01ce que disaient
00:16:02un certain nombre
00:16:02de violences
00:16:03qu'il y a eu
00:16:03et certaines qu'on cite d'ailleurs,
00:16:05c'est qu'en réalité,
00:16:06on s'attaque à l'État
00:16:07d'une certaine manière
00:16:08parce qu'on ne le comprend pas,
00:16:09parce qu'on ne le veut plus,
00:16:10parce qu'on n'est plus
00:16:11en accord avec lui
00:16:12et donc oui, bien sûr,
00:16:13il faut être ferme
00:16:13sur la réponse pénale
00:16:15et donc je pense par exemple
00:16:15que sur la loi pénale
00:16:17pour les mineurs,
00:16:18pour les mineurs
00:16:18de moins de 16 ans,
00:16:19il y a des choses
00:16:19qui peuvent être faites
00:16:21pour évoluer
00:16:21mais encore une fois,
00:16:22ne réduisons pas ce débat
00:16:23uniquement à une question
00:16:24de moyens.
00:16:25Parlons, vous parlez
00:16:26de la justice pénale,
00:16:27parlons aussi
00:16:28de cette réforme-là,
00:16:29parlons de la prison,
00:16:30parlons de tous ces sujets-là.
00:16:31Sur la question des moyens,
00:16:33très objectivement,
00:16:34il y a une progression
00:16:35énorme depuis 10 ans.
00:16:36Ça ne peut pas suffire,
00:16:37il faut sans doute faire plus
00:16:38mais ce qui est en jeu,
00:16:39c'est que vous parliez
00:16:40des règles qui font société.
00:16:42Moi, je crois
00:16:43que le dénominateur commun
00:16:44des valeurs partagées
00:16:45dans la France,
00:16:46il s'est considérablement réduit.
00:16:47On ne partage plus grand-chose
00:16:48et j'espère que cette semaine,
00:16:50qui est une semaine
00:16:50de commémoration,
00:16:51va nous rappeler
00:16:52ce qui fait que nous sommes
00:16:53toutes et tous français.
00:16:54Je suis peut-être naïf
00:16:55mais j'y crois encore.
00:16:56Enfin, quand vous avez,
00:16:57je vais partir avec la philharmonie,
00:17:00quand vous avez des hommes
00:17:02et des femmes politiques
00:17:03qui ne voient pas
00:17:04où est le problème
00:17:05d'introduire des fumigènes,
00:17:07laissons le débat politique
00:17:08à côté,
00:17:09mais d'introduire
00:17:10dans la philharmonie
00:17:12des objets incendiaires,
00:17:14c'est...
00:17:15Mais à Rieux, la pape,
00:17:17puisqu'on va avoir
00:17:18peut-être un auditeur,
00:17:20les mêmes forces politiques,
00:17:22soyons clairs,
00:17:23le bord gauche,
00:17:24des gauches,
00:17:24la France insoumise notamment,
00:17:26mais une partie des verts,
00:17:27écologistes,
00:17:28ont accusé le maire
00:17:29de grossir l'affaire,
00:17:31de raconter une fausse histoire.
00:17:33On est dans quelque chose
00:17:34qui est activement
00:17:35et politiquement utilisé.
00:17:36C'est-à-dire que,
00:17:37ce que vous dites
00:17:38sur le tronc commun,
00:17:41ce tronc commun,
00:17:41oui, il existe,
00:17:42bien sûr qu'il existe,
00:17:43il est encore heureux,
00:17:44mais vous avez aussi,
00:17:45aujourd'hui,
00:17:46en partie,
00:17:47deux sociétés
00:17:48qui s'affrontent.
00:17:49Ce n'est pas une multifracturation
00:17:50que vous avez,
00:17:51aujourd'hui,
00:17:52dans beaucoup de géographies,
00:17:53de sociétés
00:17:53qui s'affrontent.
00:17:54Pas simplement parce que
00:17:55trafic de drogue
00:17:56ou histoire religieuse,
00:17:57je ne sais quoi.
00:17:57C'est parce que,
00:17:58réellement,
00:17:59vous avez,
00:17:59aujourd'hui,
00:18:00un différent de référentiel
00:18:02avec des objectifs différents
00:18:04qui se traduisent politiquement,
00:18:05qui se traduisent politiquement,
00:18:06parce que c'est même
00:18:07un enjeu de municipales
00:18:08qui vont être un peu abandonnées,
00:18:10oubliées,
00:18:10fantomatisées,
00:18:11cette fois-ci,
00:18:11mais qui seront,
00:18:12en 2027,
00:18:13très présentes.
00:18:13Le grand rendez-vous
00:18:14par rapport à ces questions-là,
00:18:16et notamment du commun
00:18:17et, en même temps,
00:18:17de cette opposition de sociétés,
00:18:19existe.
00:18:19Et la non-acceptation
00:18:22de l'autorité
00:18:22publique,
00:18:24étatique,
00:18:24républicaine,
00:18:25parce que c'est ça
00:18:26dont il s'agit,
00:18:26c'est aussi cette espèce
00:18:27de bagarre,
00:18:28voire de guerre
00:18:28de sociétés
00:18:29qui se joue.
00:18:30On va prendre
00:18:31notre auditeur,
00:18:32Samir,
00:18:32qui est en ligne avec nous.
00:18:33Vous nous appelez de Vénitieux.
00:18:35C'est ça.
00:18:36Bonjour.
00:18:37Bonjour.
00:18:37Vous voulez réagir,
00:18:38donc vous,
00:18:38à ce qui s'est passé
00:18:39à Rieux-la-Pape ?
00:18:41Rieux.
00:18:42Oui.
00:18:43Mais bon,
00:18:44depuis tout à l'heure,
00:18:46je vous écoute
00:18:47et franchement,
00:18:48je ne sais pas,
00:18:49j'ai l'impression
00:18:49qu'on ne vit pas
00:18:50dans le même monde
00:18:52ou dans le même pays
00:18:53parce que vos discours,
00:18:54ils sont...
00:18:55Madame,
00:18:56avant...
00:18:57Comment dire ça ?
00:18:59Parce que je n'ai pas
00:18:59trop de temps.
00:19:00Avant de parler
00:19:01de quelque chose,
00:19:02il faut connaître les faits.
00:19:02Il faut savoir exactement
00:19:03ce qui s'est passé.
00:19:05Et là,
00:19:05j'entends depuis
00:19:06deux ou trois jours
00:19:06ce qui s'est passé à Rieux.
00:19:10Franchement,
00:19:10si vous allez à Rieux,
00:19:11envoyez quelqu'un
00:19:12et vous verrez
00:19:12que vous êtes loin
00:19:13de ce que vous dites.
00:19:13Alors,
00:19:14il s'est passé quoi ?
00:19:15Il n'y a pas eu
00:19:16d'incendie dans un immeuble ?
00:19:17Si,
00:19:18je ne parle pas de ça.
00:19:19Je parle de la cause.
00:19:20Ça,
00:19:20c'est dramatique
00:19:20ce qui s'est passé.
00:19:21L'incendie...
00:19:23Je parle de la cause.
00:19:24Donc,
00:19:24ce n'est pas un clip de rap.
00:19:25Vous vous dites
00:19:26que ce n'est pas un clip de rap
00:19:27qui a déclenché l'incendie.
00:19:29Apparemment,
00:19:29ce ne serait pas un clip de rap.
00:19:30C'est des gamins
00:19:31qui étaient en train de jouer.
00:19:32Et il faut savoir
00:19:33qu'il y a un précédent
00:19:33à Rieux avec la police,
00:19:34entre les jeunes et la police.
00:19:36Ce n'est pas la première fois
00:19:36que ça arrive, ça.
00:19:39Mais c'est-à-dire ?
00:19:40Alors,
00:19:40dites-nous ce qui s'est passé.
00:19:42Apparemment,
00:19:43c'était des gamins
00:19:44qui jouaient,
00:19:45qui se filmaient,
00:19:46je ne sais pas ce qu'ils faisaient.
00:19:48La police est arrivée
00:19:49et ça a dégénéré.
00:19:51Donc,
00:19:52c'est de la faute de la police ?
00:19:53Je n'ai pas dit
00:19:54que c'était de la faute de la police.
00:19:55Ce n'est pas ce que je suis en train de dire.
00:19:56C'est vous qui me faites dire
00:19:57des choses que je n'ai pas dites.
00:19:58Non,
00:19:58mais vous dites
00:19:59que ça a dégénéré
00:20:00avec l'arrivée de la police.
00:20:01C'est ce que vous êtes en train de dire.
00:20:02Vous êtes l'illustration
00:20:03du déni, monsieur.
00:20:05Déni.
00:20:06Messieurs,
00:20:07de toute façon,
00:20:08on n'arrivera pas à...
00:20:09Si, si,
00:20:09parce que moi,
00:20:10je vous écoute,
00:20:10j'ai envie de comprendre
00:20:11quand vous dites
00:20:12qu'il s'est...
00:20:13Si, si,
00:20:14parce qu'il y a eu des images.
00:20:16On a vu...
00:20:16Les parisiens,
00:20:18les bobos parisiens,
00:20:19vous avez une idée
00:20:19arrêtée sur la banlieue.
00:20:22La banlieue,
00:20:22vous ne la connaissez pas
00:20:23et vous en parlez.
00:20:24Qu'est-ce que vous savez
00:20:25qu'on ne la connaît pas ?
00:20:26Parce que je vous écoute souvent
00:20:28à la radio.
00:20:29Je vous écoute souvent
00:20:30et quand je vous entends,
00:20:31j'entends des absurdités
00:20:33mais incroyables.
00:20:34C'est...
00:20:35Je ne sais pas,
00:20:36je ne sais pas.
00:20:36C'est pour ça que je vous dis,
00:20:37j'ai l'impression
00:20:38qu'on ne vit pas
00:20:38dans le même pays.
00:20:39Parce que j'entends des choses.
00:20:40Par exemple,
00:20:41faire un raccourci
00:20:42entre la clé
00:20:42de Salah Abdeslam
00:20:44avec les machins
00:20:45et...
00:20:46C'est un truc de fou.
00:20:48C'est l'absence de...
00:20:51Les raccourcis
00:20:52que vous prenez
00:20:52et que vous faites,
00:20:54ils sont scandaleux.
00:20:55C'est tout ce que je dis.
00:20:55J'entends ce que vous dites.
00:20:57La vérité,
00:20:58la vérité,
00:20:59moi je vous dis,
00:20:59ça fait trois jours,
00:21:00quatre jours
00:21:00où vous vous êtes emballés
00:21:01comme d'habitude.
00:21:02La machine médiatique,
00:21:03machin,
00:21:04les banlieues,
00:21:04nananiques,
00:21:05on connaît ce coup.
00:21:06Vous êtes loin,
00:21:07loin de ce qui s'est passé,
00:21:08de la vérité.
00:21:09Maintenant,
00:21:10avant de parler,
00:21:11essayez de savoir,
00:21:11essayez de comprendre
00:21:12ce qui s'est passé
00:21:12et après,
00:21:13vous pourrez relater les faits.
00:21:15Mais là,
00:21:15j'entends depuis trois jours,
00:21:17c'est presque...
00:21:18Ça y est,
00:21:18c'est la guerre.
00:21:19Il faut arrêter.
00:21:19On n'a pas dit
00:21:20que c'était la guerre ?
00:21:21Non, mais ce que vous dites,
00:21:22vous dites,
00:21:22il y a des jeunes
00:21:23qui faisaient quelque chose...
00:21:25Ils filmaient.
00:21:26Ça a été filmé ?
00:21:27Il y a des jeunes
00:21:28qui filmaient,
00:21:28vous dites, monsieur.
00:21:29Oui,
00:21:29c'est des jeunes
00:21:30qui se filmaient,
00:21:31mais il n'y avait pas
00:21:31de clip de rap.
00:21:32Je ne sais pas
00:21:33d'où vous sentez ça.
00:21:34Pardon, monsieur,
00:21:34mais dans ces cas-là,
00:21:35il faut parler aux policiers,
00:21:36il faut parler aux pompiers,
00:21:37il faut parler aux maires aussi.
00:21:39Parce que dans ces cas-là,
00:21:40c'est vrai,
00:21:40si ce que vous dites
00:21:41est vrai,
00:21:42et après tout,
00:21:42pourquoi pas ?
00:21:43Moi, je veux bien croire
00:21:44tout le monde,
00:21:45dans ces cas-là,
00:21:46il y en a un qui trompe l'autre.
00:21:47C'est soit vous,
00:21:47en nous disant ça ce matin,
00:21:48soit le maire,
00:21:49soit les pompiers,
00:21:50soit les policiers,
00:21:52et qui ne disent pas
00:21:53la réalité,
00:21:53c'est tout.
00:21:55Mais il y aura une affaire
00:21:55juridique qui sera ouverte
00:21:56de toute façon.
00:21:57On a dit dès le début
00:21:58de toute façon
00:21:59qu'il fallait qu'il y ait
00:21:59une enquête
00:22:00pour pouvoir relater
00:22:01la réalité des faits.
00:22:02Mais ce que dit monsieur
00:22:02auquel je souscris à 100%,
00:22:04on est en 2025,
00:22:05ça fait 20 ans
00:22:06que Ziad et Bouna
00:22:06ont été pourchassés,
00:22:08tués par les forces de police.
00:22:10Non, vous ne pouvez pas dire
00:22:10tués par les...
00:22:11Attendez,
00:22:11on ne va pas refaire le débat.
00:22:12En s'éloignant,
00:22:13les policiers n'ont pas
00:22:14été condamnés.
00:22:15Vous ne pouvez pas dire
00:22:17que les policiers
00:22:18ont tué Ziad et Bouna.
00:22:19Ils étaient en fuite
00:22:20et donc c'est en essayant
00:22:21de fuir les policiers
00:22:22qu'ils se sont tués.
00:22:23Peu importe ce fait
00:22:24très grave et dramatique,
00:22:25ce qui compte,
00:22:26c'est ce que je voulais dire,
00:22:27c'est les émeutes
00:22:28qui ont suivi.
00:22:28Depuis 20 ans,
00:22:29que s'est-il passé
00:22:30dans la politique
00:22:30de la ville en France ?
00:22:31La réalité,
00:22:32c'est que vous avez
00:22:32des Françaises
00:22:33et des Français
00:22:34qui ont le sentiment
00:22:35de ne pas être considérés
00:22:36comme des citoyens
00:22:37à part entière.
00:22:38Ce n'est d'ailleurs
00:22:38pas que le cas
00:22:39dans les banlieues,
00:22:39c'est aussi le cas
00:22:40dans les milieux ruraux.
00:22:41Ce que disaient
00:22:41les Gilets jaunes
00:22:42il y a quelques années,
00:22:44c'était nous avons
00:22:44le sentiment
00:22:45d'être des citoyens
00:22:45de seconde zone.
00:22:47Et moi,
00:22:47je rejoins monsieur
00:22:48quand il dit
00:22:48qu'il y a des jeunes
00:22:49qui grandissent
00:22:49dans des endroits
00:22:51en France
00:22:52où la seule chose
00:22:53qu'ils voient
00:22:53de la République
00:22:54et de l'État,
00:22:54c'est la police.
00:22:55Donc forcément,
00:22:56ils vont aller s'attaquer
00:22:56à la police
00:22:57parce qu'ils ont du ressentiment.
00:22:58Ce n'est pas une façon
00:22:59de justifier,
00:23:00mais c'est une façon
00:23:00d'expliquer.
00:23:01Donc il faut aussi
00:23:08et donc changer ce discours.
00:23:10Après,
00:23:10sur ce fait précis,
00:23:11moi,
00:23:11je n'ai pas les éléments.
00:23:12Si ce que dit monsieur
00:23:13est vrai,
00:23:14il faudra qu'on fasse
00:23:14la lumière.
00:23:15Si ce sont les policiers
00:23:17qui ont été attaqués,
00:23:18il faut aussi soutenir
00:23:19les policiers.
00:23:20Mais le sous-texte
00:23:21de tout ça,
00:23:21et je comprends
00:23:22que monsieur le dise
00:23:22avec émotion,
00:23:23c'est qu'encore une fois,
00:23:24on fait de la banlieue,
00:23:26de cet espace un peu
00:23:27qu'on a toutes et tous
00:23:28construit dans nos imaginaires
00:23:29sans vraiment y aller,
00:23:31un espace de non-droit,
00:23:32etc.
00:23:32Non,
00:23:33ce n'est pas que ça.
00:23:34Et donc je pense
00:23:34que dans le discours politique...
00:23:35Personne n'a dit
00:23:36que c'était que ça.
00:23:36Et on a vu des habitants
00:23:40de Rieux-la-Pape
00:23:41qui s'insurgeaient aussi
00:23:42contre ce qui se passait là-bas.
00:23:44Des gens qui vivent là.
00:23:47Je voulais réagir,
00:23:48Jade,
00:23:49par rapport à votre point précédent
00:23:51qui était en effet
00:23:51saluer l'augmentation
00:23:53des moyens
00:23:53pour la police et la justice
00:23:54et finalement,
00:23:56élargir mon propos
00:23:56à quelque chose
00:23:57qui est complètement
00:23:59le cœur du sujet
00:24:00sur Rieux-la-Pape
00:24:01et sans doute ailleurs,
00:24:03c'est la question
00:24:04de l'éducation.
00:24:04On sait qu'il y a eu
00:24:05des efforts qui sont faits,
00:24:06le dédoublement
00:24:07du nombre d'enseignants
00:24:08en classe de CP,
00:24:09etc.
00:24:10Ce qui est sûr,
00:24:12c'est que dans un État
00:24:13avec des marges
00:24:13de manœuvre budgétaires
00:24:14très limitées,
00:24:16on verra la qualité
00:24:17de notre éducation
00:24:18pour les plus précaires
00:24:19s'éroder,
00:24:20les classements PISA
00:24:21en atteste,
00:24:22on verra les moyens
00:24:23de la justice
00:24:23et de la police
00:24:24se stabiliser
00:24:26alors qu'il faut
00:24:27un choc d'autorité.
00:24:28Ça, c'est vrai.
00:24:29Donc, essayons
00:24:30de trouver
00:24:31les marges de manœuvre
00:24:31possibles
00:24:32et de nous mettre d'accord.
00:24:33Oui, enfin,
00:24:34on ne peut pas dire
00:24:35aujourd'hui,
00:24:38cette semaine,
00:24:40après avoir écrit
00:24:40en plus que la France
00:24:41est une chance,
00:24:42oui, la France
00:24:42est une chance
00:24:43quand on se promène.
00:24:44C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:24:44dire que la police
00:24:46tue ce que vous avez dit.
00:24:47Non, non, c'est pas
00:24:47que vous l'avez dit.
00:24:48Non, non, non.
00:24:48Vous l'avez dit comme
00:24:49elle est finirée.
00:24:50Vous l'avez dit,
00:24:51premier point,
00:24:51deuxième point,
00:24:52deuxième point,
00:24:54deuxième point,
00:24:55laissez-moi finir.
00:24:56Vous pouvez dire
00:24:57que je me trompe.
00:24:58Premier point,
00:24:58vous l'avez dit,
00:24:59on peut prendre
00:24:59ce que vous avez dit.
00:25:00Deuxième point,
00:25:02deuxième point,
00:25:02dire qu'on a abandonné
00:25:04depuis 20 ans.
00:25:06Faites une comparaison
00:25:06avec les 27 pays européens
00:25:08autour de nous.
00:25:09Voyez ce qu'on met
00:25:10dans la politique
00:25:11de la ville en France,
00:25:12dans un énorme budget,
00:25:14on a un énorme budget
00:25:15avec un énorme déficit,
00:25:16mais on a un énorme budget public
00:25:17par rapport à l'Espagne,
00:25:18l'Italie.
00:25:20Mettons-nous la Grande-Bretagne
00:25:21dedans, si vous voulez,
00:25:21on est à 28 encore aujourd'hui.
00:25:23Vous me parlez de moyens.
00:25:23Mais vous rigolez.
00:25:24Mais moi, je ne vous parle
00:25:24pas de moyens.
00:25:25Mais vous rigolez.
00:25:25Mais vous plaisantez.
00:25:26Vous plaisantez.
00:25:27Faisons un tour
00:25:27dans cette zone
00:25:28en dehors de Paris
00:25:29qui est la ville
00:25:29la plus dense d'Europe.
00:25:30Après, vous avez des banlieues,
00:25:31mais il y en a partout en Europe.
00:25:32Mais vous plaisantez ou quoi ?
00:25:34Allez faire un tour
00:25:34dans le sud de l'Italie,
00:25:35dans le sud de l'Espagne.
00:25:37Allez faire un tour en Grèce.
00:25:38Allez faire un tour en Pologne.
00:25:40Allez faire un tour
00:25:40dans une grande partie
00:25:41de l'Allemagne.
00:25:41Et voyez la différence
00:25:42de traitement.
00:25:43Non mais voyagez.
00:25:44Voyagez, faites un tour.
00:25:46Moi, j'en ai assez
00:25:47dans cette période-là
00:25:47où on dit que notre pays,
00:25:48toute politique,
00:25:49et c'est d'ailleurs
00:25:50toute partie politique
00:25:51confondue qui ont géré ce pays,
00:25:52ils ont tenté de faire des choses
00:25:53et ils ont mis
00:25:54beaucoup de moyens.
00:25:55On se retrouve
00:26:01dans un instant.
00:26:04Une toute petite pause,
00:26:05vous répondrez.
00:26:05On va parler de Nicolas Sarkozy
00:26:07également puisque le parquet
00:26:08a réclamé,
00:26:09requiert la mise en liberté
00:26:10sous contrôle judiciaire
00:26:12de l'ancien président
00:26:13de la République
00:26:13et la décision devrait tomber
00:26:15à 13h30.
00:26:16Là aussi, on vous attend
00:26:170826 300 300.
00:26:19Et merci à Samir
00:26:20de nous avoir appelé.
00:26:22Et Samir,
00:26:23on attend,
00:26:24effectivement,
00:26:25de voir la suite.
00:26:28Un auditeur me dit
00:26:29on peut dire
00:26:30que ça a merdé,
00:26:31pardon,
00:26:32il le dit comme ça,
00:26:33et que ça a provoqué
00:26:33une bavure,
00:26:34mais les banlieues
00:26:35sont mieux traitées
00:26:36que les campagnes.
00:26:37Catherine nous dit
00:26:37qu'elle est honte,
00:26:38j'ai grandi dans une cité,
00:26:39je ne suis pas une délinquante.
00:26:40Par contre,
00:26:41j'ai été éduquée.
00:26:42On se retrouve tout de suite.
00:26:44Sud Radio,
00:26:45mettez-vous d'accord,
00:26:46Valérie Expert.
00:26:48Le 10h midi,
00:26:49mettez-vous d'accord,
00:26:50Valérie Expert.
00:26:52On est ensemble
00:26:53jusqu'à midi
00:26:55et nous commentons
00:26:56l'actualité.
00:26:57On va parler
00:26:58de Nicolas Sarkozy
00:26:59avec cette information.
00:27:00Le parquet général
00:27:01requiert la remise
00:27:02en liberté,
00:27:03la mise en liberté
00:27:04de Nicolas Sarkozy.
00:27:06La décision sera connue
00:27:07à 13h30.
00:27:08Juste dire à Samir,
00:27:09et il peut me rappeler
00:27:10s'il veut,
00:27:11le tournage,
00:27:12le clip,
00:27:12ou en tout cas
00:27:13le tournage
00:27:13qu'avait lu,
00:27:14un clippet impliquait
00:27:16un groupe de jeunes
00:27:16masqués,
00:27:17cagoulés,
00:27:18avec des tenues
00:27:18blanches ou noires
00:27:19et des mortiers
00:27:20utilisés pour le tournage.
00:27:21Ce n'est pas des gamins
00:27:23qui s'amusent
00:27:24à se filmer
00:27:25comme ça.
00:27:26On verra ce que dit
00:27:27l'enquête.
00:27:29Le rappeur impliqué
00:27:29serait BKF16
00:27:31et l'événement
00:27:31est qualifié
00:27:32de tournage sauvage
00:27:33par la préfecture
00:27:34et le maire
00:27:35Alexandre Vincendet
00:27:36qui a dénoncé
00:27:36des actes criminels
00:27:37et irresponsables
00:27:38des images du tournage
00:27:39ont été diffusés
00:27:40par BFM Lyon.
00:27:41Je veux bien
00:27:42que vous me précisiez
00:27:43les choses,
00:27:44Samir,
00:27:44mais ça s'appelle
00:27:45un tournage
00:27:46avec des fumes,
00:27:47avec un tournage sauvage,
00:27:49avec des mortiers.
00:27:53Je peux vous dire
00:27:53qu'en tant que producteur,
00:27:54quand on ne fait pas
00:27:54les demandes
00:27:55pour produire
00:27:56et pour faire des clips
00:27:57ou des documentaires,
00:27:59je peux vous dire
00:27:59qu'on le paye très cher.
00:28:00Très cher.
00:28:01Oui, je veux préciser
00:28:02parce que le sujet
00:28:03est trop grave.
00:28:04En 2005,
00:28:05Zia Débouna
00:28:05sont morts
00:28:06en échappant
00:28:06à un contrôle de police.
00:28:07Ce ne sont pas
00:28:08les policiers
00:28:08qui les ont tués.
00:28:09Le sujet est d'autant plus grave
00:28:10qu'on va rendre hommage
00:28:11cette semaine
00:28:11à toutes nos forces
00:28:12de sécurité intérieure
00:28:13qu'on a applaudies à l'époque.
00:28:14Donc je ne veux pas,
00:28:15moi je ne dis absolument pas
00:28:16que la police tue,
00:28:17je ne l'ai jamais dit
00:28:17et je ne le pense pas.
00:28:18Pour autant,
00:28:19je pense que le rapport
00:28:20entre les Françaises
00:28:21et les Français
00:28:22et leurs forces de l'ordre,
00:28:23c'est un sujet majeur
00:28:24dont on a commencé
00:28:26à aborder les contours
00:28:27après les Gilets jaunes
00:28:28avec cette fameuse doctrine
00:28:29du maintien de l'ordre.
00:28:31Et moi je dis en réalité
00:28:31derrière chaque force de l'ordre,
00:28:33derrière chaque policier
00:28:33se cache l'État.
00:28:34Donc il faut protéger
00:28:36nos policiers
00:28:36parce qu'ils représentent l'État
00:28:37mais il faut aussi se questionner
00:28:38sur pourquoi
00:28:39est-ce qu'ils sont pris pour cibles.
00:28:40Je pense que c'est un débat
00:28:41qu'on n'a pas eu
00:28:42et qu'il faudra qu'on ait
00:28:43peut-être dans le cadre
00:28:43d'une prochaine élection.
00:28:45Nicolas,
00:28:46vous voulez réagir ?
00:28:47Moi j'avoue,
00:28:49je comprends ce qu'il est dit
00:28:51mais qu'on n'ait pas eu ce débat,
00:28:54on l'a tous les jours.
00:28:55On l'a tous les jours ce débat.
00:28:56Non mais au niveau politique,
00:28:57au niveau politique,
00:28:58dans la société,
00:28:59au niveau sociétal,
00:29:00au niveau médiatique,
00:29:01on l'a tous les jours.
00:29:02Tous les jours,
00:29:03il y a des bavures,
00:29:03tous les jours,
00:29:04il y a des refus
00:29:05d'obtempérer,
00:29:07tous les jours
00:29:07et ce n'est pas que d'ailleurs
00:29:08que dans ces cadres-là
00:29:09comme on en parle
00:29:10de ce qui s'est passé sur lequel.
00:29:11Je suis désolé,
00:29:12c'est un sujet de tous les jours
00:29:13et qui n'est pas normal.
00:29:14Ce n'est pas normal
00:29:15pour le gars
00:29:16qui refuse de s'arrêter
00:29:17quand on l'arrête
00:29:18parce qu'il fait un excès de vitesse
00:29:19et ce n'est pas normal
00:29:19pour ces jeunes
00:29:20qui refusent de s'arrêter aussi
00:29:22parce qu'ils n'ont pas
00:29:23à faire ça.
00:29:24Encore une fois,
00:29:25moi pareil,
00:29:26il y a des bouna,
00:29:27c'est une affaire dramatique,
00:29:28tragique,
00:29:28ils ont voulu échapper
00:29:30à la police
00:29:30et malheureusement
00:29:31ils ont trouvé la mort
00:29:32à ce moment-là.
00:29:33Mais je ne comprends pas
00:29:34qu'on puisse dire
00:29:35qu'on n'ait pas ce débat-là.
00:29:36On l'a ce débat
00:29:36et puis même,
00:29:37je vais aller plus loin,
00:29:38ce débat,
00:29:38on n'a même pas à l'avoir.
00:29:39Quand on touche
00:29:39à une force de l'ordre,
00:29:40à une policière,
00:29:41à un gendarme
00:29:41ou même à un pompier,
00:29:43on devrait automatiquement
00:29:44être jugé immédiatement
00:29:45sans attendre
00:29:47le délai normal.
00:29:49Et donc,
00:29:49moi j'avoue,
00:29:50je ne comprends pas
00:29:51quand on dit
00:29:51voilà,
00:29:52c'est tout.
00:29:52Je ne peux pas comprendre.
00:29:53Bon,
00:29:54on va parler de Nicolas Sarkozy.
00:29:56Donc le parquet général
00:29:57ne s'oppose pas
00:29:58à la mise en liberté
00:29:58de Nicolas Sarkozy
00:29:59mais demande
00:30:00qu'il soit placé
00:30:01sous contrôle judiciaire
00:30:03en raison notamment
00:30:03de ses précédentes condamnations
00:30:05et de son actuelle
00:30:06mise en examen
00:30:07puisque vous savez
00:30:08qu'il doit comparaître
00:30:09dans le cadre
00:30:10d'une plainte
00:30:12pour subornation
00:30:12de témoins
00:30:13avec Carla Bruni Sarkozy
00:30:15dans le cadre
00:30:15du témoignage
00:30:17de Ziad Taquedi
00:30:19donc le parquet général
00:30:20fait droit
00:30:20à la demande
00:30:20de remise en liberté.
00:30:22On aura la décision
00:30:24à 13h30
00:30:25et il pourrait être
00:30:25libéré dès ce soir.
00:30:270 826 300 300
00:30:29qu'en pensez-vous ?
00:30:30Alors on a Hugo
00:30:30en ligne avec nous.
00:30:31Bonjour Hugo.
00:30:33Oui, bonjour.
00:30:34Merci de recevoir.
00:30:34Bonjour à tous.
00:30:35Bonjour.
00:30:35Ça vous fait réagir ?
00:30:38Eh oui,
00:30:39quand même un petit peu
00:30:39ça ne va pas m'empêcher
00:30:41de lire
00:30:41mais quand je vois
00:30:42effectivement
00:30:42que des personnes
00:30:43comme Nicolas Sarkozy
00:30:45ou d'autres
00:30:47vont pouvoir
00:30:47sortir ce soir.
00:30:50On vous entend
00:30:51très mal.
00:30:53Si vous pouvez
00:30:53vous déplacer
00:30:54un tout petit peu
00:30:54ça capte mal.
00:30:57Oui.
00:30:58Allez-y Hugo.
00:30:58Donc vous êtes choqué
00:30:59de voir que Nicolas Sarkozy
00:31:01peut sortir de prison
00:31:02ce soir.
00:31:03Pourquoi ?
00:31:05Eh bien parce que
00:31:06j'ai l'impression
00:31:06qu'on a une justice
00:31:08qui va encore permettre
00:31:09à ce genre de personnes
00:31:10politiques,
00:31:11un ancien président
00:31:12finalement
00:31:13d'échapper
00:31:14quelque part
00:31:14à une peine
00:31:16qui est quand même
00:31:17tombée pour lui.
00:31:18Alors il est peut-être
00:31:19encore présumé innocent
00:31:20mais j'ai l'impression
00:31:21que tout ce qui se passe
00:31:22autour de cela
00:31:23quand on entend
00:31:24les défenseurs
00:31:25de M. Sarkozy
00:31:26c'est qu'ils ont tous
00:31:27aussi une épée
00:31:28d'amoclès
00:31:28sur la tête.
00:31:29C'est que je pense
00:31:30prison,
00:31:31le jugement,
00:31:32l'ordre.
00:31:32On vous entend mal
00:31:34on va essayer
00:31:36de vous reprendre
00:31:37peut-être d'un autre poste
00:31:39mais on a compris
00:31:40que vous étiez choqué
00:31:40et que vous avez le sentiment
00:31:42qu'il n'est pas traité
00:31:43comme les autres justiciables.
00:31:45Alors Lucas Véran.
00:31:46Monsieur vous me faites réagir
00:31:47quand vous dites
00:31:49que la justice permettrait
00:31:51parce que la justice
00:31:52elle ne le permet pas
00:31:53elle applique
00:31:53en fonction
00:31:55de règles de droit
00:31:56des décisions
00:31:57et en l'espèce
00:31:58le régime de la détention
00:32:00provisoire
00:32:00il est précis
00:32:01c'est est-ce que
00:32:03cette détention provisoire
00:32:05elle n'est décidée
00:32:05que si elle est indispensable
00:32:07pour que des éléments
00:32:08de preuve
00:32:09ne permettent pas
00:32:09la manifestation
00:32:10de la vérité
00:32:11que s'il y a
00:32:12une pression
00:32:13sur les témoins
00:32:14elle ne soit pas effectuée
00:32:15on parle de ça
00:32:16c'est ça la détention provisoire
00:32:17dans le cadre où
00:32:18comme Nicolas Sarkozy
00:32:20l'a fait
00:32:20il a interjeté appel
00:32:22donc on est dans
00:32:23ce régime là
00:32:24donc finalement
00:32:25le parquet
00:32:26dans ses réquisitions
00:32:27je pense qu'il tient acte
00:32:30de cette
00:32:30de cet article
00:32:32je crois
00:32:32c'est le 144
00:32:33du code de procédure pénale
00:32:34et voilà
00:32:35de la même manière
00:32:37que je ne fais absolument
00:32:37pas partie de ceux
00:32:38qui ont critiqué
00:32:39ou remis en cause
00:32:40le jugement
00:32:41il ne faut pas non plus
00:32:42nous faire l'histoire
00:32:43à l'envers
00:32:44quand là
00:32:45et je pense que c'est
00:32:46très salutaire
00:32:46cette potentielle décision
00:32:48on verra à 13h
00:32:49il ne faut pas non plus
00:32:50à un moment
00:32:50il faut arrêter
00:32:51de critiquer la justice
00:32:53à géométrie variable
00:32:54quand ça arrange
00:32:55l'un ou l'autre
00:32:56des parties
00:32:56il y a trois arguments
00:32:58qui sont la réitération
00:32:59la garantie de représentation
00:33:03et la mise en contact
00:33:07avec d'autres témoins
00:33:09sur la détention provisoire
00:33:10c'est exactement ça
00:33:11écoutez
00:33:12moi pour le coup
00:33:12je n'ai pas accès
00:33:13à l'ensemble du dossier
00:33:14je ne sais pas
00:33:14si vous l'avez lu
00:33:15moi je fais confiance
00:33:16au juge
00:33:16je veux juste réagir
00:33:17vous disiez
00:33:18la justice
00:33:19c'est l'application du droit
00:33:20oui mais c'est aussi
00:33:21l'interprétation
00:33:22il y a un principe majeur
00:33:23qui est de plus en plus
00:33:23remis en cause
00:33:24d'ailleurs par la droite
00:33:25et l'extrême droite
00:33:25c'est l'individualisation
00:33:27de la peine
00:33:27c'est à dire que
00:33:28les juges
00:33:29ce n'est pas simplement
00:33:30un délit avec un tableau
00:33:32en face une peine
00:33:32évidemment on prend en compte
00:33:34l'histoire de la personne
00:33:36le contexte etc
00:33:37et donc là pour le coup
00:33:38moi je n'ai pas accès au dossier
00:33:39je suis
00:33:40comment dire
00:33:41c'est une image
00:33:43évidemment unique
00:33:43qui nous marque
00:33:44de voir un ancien président
00:33:45de la république
00:33:45en prison
00:33:46peut-être vous pourrez lui demander
00:33:47si c'est mieux d'aller à l'EHPAD
00:33:48qu'en prison
00:33:49la vérité c'est que la prison
00:33:50reste la prison
00:33:51c'est très dur
00:33:51donc au moins peut-être
00:33:53aura-t-il changé d'avis
00:33:54s'il sort
00:33:55ce qu'à titre personnel
00:33:56je peux lui souhaiter
00:33:57parce que c'est un être humain
00:33:58je n'ai pas accès au dossier
00:33:59n'oublions pas malgré tout
00:34:00que c'était dit à l'instant
00:34:01il est présumé innocent
00:34:02mais qu'il a été condamné
00:34:04en première instance
00:34:05à des faits relativement graves
00:34:07donc il est injusticiable
00:34:08comme les autres
00:34:08il n'a pas de passe-droit
00:34:09mais il ne doit pas pour autant
00:34:10être épargné
00:34:11donc voilà
00:34:11c'est une décision
00:34:13qui appartient au juge
00:34:14et donc pour le coup
00:34:15je ne peux pas en dire plus
00:34:16Véronique dit
00:34:17pourquoi la réponse aujourd'hui
00:34:18alors que pour les autres
00:34:19il faut une semaine
00:34:19non la semaine dernière
00:34:20où il y a 10 jours
00:34:21il y a un autre condamné
00:34:23dans cette affaire
00:34:25qui a eu la réponse
00:34:27qui n'a pas été libérée
00:34:29et un autre précédemment
00:34:30qui lui a été libéré
00:34:31juste
00:34:32la réponse
00:34:33elle est importante aussi
00:34:34quand elle va arriver
00:34:35puisque a priori
00:34:36donc si le parquet requiert
00:34:38sa mise en liberté
00:34:39c'est qu'il va être mis en liberté
00:34:41a priori
00:34:42mais après il y a aussi
00:34:43d'autres éléments
00:34:44c'est de savoir
00:34:44est-ce qu'il va être assigné à résidence
00:34:45contrôle judiciaire
00:34:46donc contrôle judiciaire
00:34:48ça veut dire
00:34:48d'aller au commissariat
00:34:49oui mais pas forcément assigné
00:34:50oui mais c'est que
00:34:51le juge ne va pas se tenir à ça
00:34:53est-ce qu'il va avoir
00:34:53un bracelet électronique
00:34:54il y a aussi toutes ces choses-là
00:34:56qui sont importantes
00:34:57et il y a aussi
00:34:57un autre point
00:34:58c'est que
00:34:58je crois que c'est le 18 novembre
00:35:00donc dans une semaine
00:35:00je crois ou le 17
00:35:01je ne sais plus
00:35:01qu'il y a une autre décision de justice
00:35:03qui est rendue
00:35:03concernant Nicolas Sarkozy
00:35:05sur l'affaire Big Malion
00:35:06dernier pourvoi
00:35:08donc qui sera rendu
00:35:09la semaine prochaine
00:35:10ça fait beaucoup d'affaires
00:35:11et donc par conséquent
00:35:13beaucoup de choses aussi
00:35:13qui s'accumulent
00:35:14sur l'ancien président de la république
00:35:15et qui peut
00:35:16influencer les juges
00:35:18d'une certaine manière
00:35:19à un moment donné
00:35:19parce que la semaine prochaine
00:35:20s'il est déclaré coupable
00:35:21qu'est-ce qu'il va se passer ?
00:35:23parce que s'il est déclaré coupable
00:35:24c'est-à-dire qu'il y a une peine
00:35:25qui doit tomber
00:35:25la semaine prochaine
00:35:26je vous donne la parole
00:35:28dans un instant
00:35:29Nicolas Sarkozy
00:35:31qui a priori
00:35:32devrait retrouver la liberté
00:35:34ce soir
00:35:34le parquet général
00:35:35a donc requis
00:35:36la mise en liberté
00:35:37sous contrôle judiciaire
00:35:38de l'ancien président de la république
00:35:400826 300 300
00:35:41d'accord
00:35:42Valérie Expert
00:35:43et on est ensemble avec vous
00:35:44on parle donc de Nicolas Sarkozy
00:35:46de sa remise en liberté
00:35:48qui est fort probable
00:35:50on ne sait pas encore
00:35:51mais la décision
00:35:52sera rendue à 13h30
00:35:54le parquet a requis
00:35:55donc cette remise en liberté
00:35:56sous contrôle judiciaire
00:35:58une précision
00:35:58pour notre auditrice
00:36:00qui dit
00:36:00c'est pas juste
00:36:01il bénéficie
00:36:02d'un régime
00:36:03de faveur
00:36:04non
00:36:04en général
00:36:05quand il y a une demande
00:36:06de remise en liberté
00:36:08la décision est rendue
00:36:09le jour même
00:36:10à l'audience
00:36:10dans la majorité des cas
00:36:11ou au plus tard
00:36:12dans un délai
00:36:13de 48 heures
00:36:14ça dépend de la juridiction
00:36:15de la complexité
00:36:16de l'affaire
00:36:17mais c'est le cas
00:36:18pour tout le monde
00:36:19c'est un délai maximal
00:36:20de 3 jours
00:36:21c'est l'article 148
00:36:23du code pénal
00:36:23donc Véronique
00:36:24non
00:36:24c'est le cas
00:36:25pour tout le monde
00:36:26alors on ne vous a pas
00:36:27entendu
00:36:28très vite pour dire
00:36:29pour rejoindre l'idée
00:36:30qu'effectivement
00:36:31il faut
00:36:31la justice est souvent
00:36:33sous le feu des accusations
00:36:34pour
00:36:35voilà
00:36:36assez peu de sévérité
00:36:38puis de l'autre côté
00:36:39trop de sévérité
00:36:40là en l'occurrence
00:36:40on est dans quelque chose
00:36:41qui dit bien d'ailleurs
00:36:42le rapport qu'on a
00:36:43à la fois
00:36:44via le politique
00:36:45c'est un objet politique
00:36:46l'affaire Sarkozy
00:36:47et donc on regarde
00:36:48Nicolas Sarkozy
00:36:49certains vont dire
00:36:50il est maltraité
00:36:50la majorité dit
00:36:52bah non c'est normal
00:36:53et en même temps
00:36:54on va dire
00:36:55mais pourquoi maintenant
00:36:55on le relâche
00:36:56on est dans un contexte
00:36:57où comme pour la police
00:36:58comme pour la justice
00:36:59on est face à
00:37:00un questionnement aujourd'hui
00:37:01du contexte régalien
00:37:03et donc ça oui
00:37:04effectivement
00:37:04à un moment donné
00:37:05il faut qu'on précise
00:37:06les contours
00:37:07l'autorité
00:37:08les moyens
00:37:09peu importe
00:37:10en tout cas
00:37:10qu'on ait une conversation
00:37:10autour de ce régalien
00:37:11sauf que le politique
00:37:12est tellement faible
00:37:13incarnée par cette affaire
00:37:14c'est-à-dire que cette affaire-là
00:37:14elle vient en plus
00:37:15dans un contexte
00:37:16où regarder ce qui se passe
00:37:17à l'Assemblée nationale
00:37:17regarder en quel contexte
00:37:18politique on vit
00:37:19c'est pas la faute
00:37:20des gens qui sont
00:37:20à l'Assemblée nationale
00:37:21c'est le résultat
00:37:22d'une dissolution
00:37:23qui fait qu'à un moment donné
00:37:24on est là-dessus
00:37:25bah oui
00:37:26l'affaire Sarkozy
00:37:26plus
00:37:27parce que
00:37:28c'est pas que l'affaire libyenne
00:37:29c'est Big Ballion
00:37:31c'est un homme
00:37:31on se dit
00:37:32le président de la république
00:37:33il est allé en prison
00:37:34chez nous
00:37:34et il a un certain nombre
00:37:35d'affaires
00:37:36qui le traîne
00:37:36et qui peut peut-être
00:37:37traîner encore derrière
00:37:38ça questionne encore une fois
00:37:39le rapport qu'ont les français
00:37:40votre auditeur
00:37:41il disait ça
00:37:41il dit
00:37:41moi si je fais une bêtise
00:37:43j'aurais pas la même
00:37:45mensuétude
00:37:46et voilà
00:37:46on a cette conversation
00:37:48que vous souhaitiez
00:37:49sur l'aspect policier
00:37:50mais qu'il peut y avoir
00:37:51sur la justice
00:37:52et globalement
00:37:52sur le politique
00:37:53et le rapport au politique
00:37:54je suis d'accord
00:37:55en fait on a cette conversation
00:37:56sur le régalien
00:37:57Weber disait
00:37:58le monopole de la force légitime
00:38:00c'est ça
00:38:00mais c'est ça qui est contesté
00:38:01et moi je l'ai dit
00:38:03après les gilets jaunes
00:38:04et j'avais appelé
00:38:05à dire
00:38:06en réalité aujourd'hui
00:38:07ce qui est en débat
00:38:09c'est pourquoi
00:38:10est-ce qu'il y a encore un état
00:38:11qu'est-ce qu'on attend de l'état
00:38:12pourquoi est-ce qu'on paye des impôts
00:38:13pour quel service public
00:38:14pourquoi est-ce que j'accepterais
00:38:15de me soumettre à l'état
00:38:16qu'est-ce qu'il me donne en échange
00:38:17c'est vraiment tout ça
00:38:18et je pense que
00:38:19pourquoi on a souvent ce débat
00:38:21sur la question de la justice
00:38:22et de la police
00:38:22parce que c'est le régalien
00:38:23parce que c'est le monopole légitime
00:38:25et qu'on ne consent
00:38:26qu'à ce que l'on comprend
00:38:27on ne se soumet à une autorité
00:38:29que si on estime
00:38:30qu'elle est légitime
00:38:30et donc évidemment
00:38:31ça veut dire qu'il faut
00:38:32un bras armé
00:38:33entre guillemets
00:38:33très fort
00:38:34avec de la prévention
00:38:35et de la répression
00:38:37et voilà
00:38:38ça c'est un fait
00:38:39c'est nécessaire
00:38:40les places de prison
00:38:42c'est nécessaire
00:38:42mais il faut aussi comprendre
00:38:44cet immatériel
00:38:45parce que
00:38:46sauf à mettre un policier
00:38:47derrière chaque citoyen français
00:38:48on ne résoudra jamais
00:38:50cette question
00:38:50si on ne se pose pas
00:38:51le débat de dire
00:38:53comment on vit en France
00:38:54en 2025
00:38:55pourquoi faire
00:38:56quelles sont les règles
00:38:57c'est presque philosophique
00:38:58mais moi
00:38:58j'avais le sentiment
00:39:00que le président de la république
00:39:01était en capacité
00:39:02de mener ce débat
00:39:03pourquoi ?
00:39:03parce qu'il ne va pas se représenter
00:39:04donc on aurait pu avoir
00:39:05un grand moment
00:39:06en mettant tout sur la table
00:39:08justement parce qu'il n'y a pas
00:39:09d'enjeu électoral
00:39:10on ne l'a pas eu
00:39:11enfin ce n'est pas trop tard encore
00:39:12mais je pense que ça va être
00:39:13un débat majeur
00:39:14vous parliez tout à l'heure
00:39:14de la France insoumise
00:39:15oui évidemment qu'il y a des gens
00:39:17qui instrumentalisent
00:39:18cette question à dessein
00:39:19la France insoumise
00:39:20et le Rassemblement national
00:39:21ont un rapport
00:39:22à l'état de droit
00:39:23qui n'est pas
00:39:24le bon rapport
00:39:25il me semble
00:39:26mais la majorité
00:39:28se dise regardez
00:39:29les juges sont politisés
00:39:31les décisions du conseil constitutionnel
00:39:32sont politisées
00:39:33tout ça ça monte
00:39:35et donc il ne faut pas être
00:39:36il faut l'affronter
00:39:37moi je dis que l'état de droit
00:39:39c'est encore
00:39:40la solution et pas le problème
00:39:41mais de moins en moins
00:39:42de personnes le pensent
00:39:43dans le pays
00:39:43Alex ?
00:39:44je suis d'accord
00:39:45avec ce qui est dit là
00:39:46après je ne sais pas
00:39:46si c'est la majorité des français
00:39:48qui pensent que la justice
00:39:48est politique
00:39:49et moi j'ai plutôt
00:39:49le sentiment inverse
00:39:50c'est un petit sentiment
00:39:51qui monte
00:39:51je le ressens comme ça
00:39:52mais vous avez raison
00:39:53peut-être
00:39:53non mais je ne pense pas
00:39:54que la majorité des français
00:39:56je pense que la majorité
00:39:56des français
00:39:57a plutôt compris
00:40:00entre guillemets
00:40:00la décision de la justice
00:40:02sur Nicolas Sarkozy
00:40:04sur Marine Le Pen
00:40:05et sur les autres
00:40:07après que d'autres
00:40:08ne comprennent pas
00:40:09c'est aussi ça
00:40:09à la force de notre pays
00:40:10et que le débat s'installe
00:40:12et moi je comprends
00:40:13d'ailleurs qu'il y en a
00:40:13qui ne comprennent pas
00:40:14vraiment je vous le dis
00:40:15honnêtement
00:40:15je pense que c'est aussi ça
00:40:16et c'est ça
00:40:17pour notre pays
00:40:17mais je suis plutôt surpris
00:40:20de la bonne compréhension
00:40:22de la part des français
00:40:23regardez les commentaires
00:40:24regardez les appels
00:40:25que vous avez Valérie
00:40:26et encore une fois
00:40:28c'est normal
00:40:28que tout le monde
00:40:29ne soit pas d'accord
00:40:29voilà
00:40:30après sur le reste
00:40:32sur le débat
00:40:33de société
00:40:35qu'on doit avoir
00:40:35sur pourquoi on vit
00:40:37en France en 2025
00:40:38vous savez d'un côté
00:40:39je pense qu'on ne peut pas
00:40:40vouloir partir à la retraite
00:40:42le plus tôt possible
00:40:43et ne pas vouloir donner
00:40:44un peu plus à son pays
00:40:46ou en tout cas
00:40:47en respecter les règles
00:40:48et moi ça me semble
00:40:49un peu illusoire
00:40:50de dire qu'il faille
00:40:51faire un débat là-dessus
00:40:52et qu'il faille convaincre
00:40:53les français
00:40:54que si vous voulez partir
00:40:55plus tard à la retraite
00:40:56plutôt pardon à la retraite
00:40:57que si vous voulez bénéficier
00:40:58de la sécurité sociale
00:40:59qui est formidable
00:41:00que si vous voulez bénéficier
00:41:02d'une assurance chômage
00:41:03ou de notre système social
00:41:04qui est
00:41:05et moi-même
00:41:05je le dis en connaissance de cause
00:41:06j'en ai profité
00:41:07formidable aussi
00:41:09il faudrait qu'en plus
00:41:10on explique aux français
00:41:11qu'on demande
00:41:12et qu'on leur justifie
00:41:13le fait que
00:41:14moi
00:41:14ça dit beaucoup
00:41:16de notre société
00:41:17ça dit beaucoup
00:41:18de notre société
00:41:18le fait de devoir
00:41:19vous parliez d'avoir
00:41:20un policier derrière chaque français
00:41:21je ne suis pas pour non plus
00:41:22mais le fait d'avoir
00:41:23une explication derrière
00:41:24chaque décision
00:41:25collective pour l'état
00:41:26moi ça m'inquiète un petit peu
00:41:28je pense qu'il faut
00:41:29refonder le pacte
00:41:30si vous voulez
00:41:31c'est pas une question
00:41:32d'expliquer chaque décision
00:41:33mais la société
00:41:34elle est morcelée
00:41:35elle est fractionnée
00:41:35on a une assemblée nationale
00:41:38qui n'a jamais été
00:41:39aussi représentative du pays
00:41:40mais le pays
00:41:41il est divisé
00:41:41et je pense que
00:41:42si vous voulez
00:41:43sur la sécurité sociale
00:41:44on a tendance à dire
00:41:45voilà
00:41:45que la santé
00:41:47ça n'a pas de coût
00:41:48on dit que l'école
00:41:48ça n'a pas de coût
00:41:49je pense qu'il faut
00:41:50qu'on objective
00:41:50un certain nombre d'éléments
00:41:51et qu'on se rende compte
00:41:52que dans notre pacte social
00:41:53on a des droits
00:41:54mais on a aussi des devoirs
00:41:55je n'invente pas le lot chaud
00:41:56je termine là-dessus
00:41:57moi j'étais un opposant
00:42:00à Nicolas Sarkozy
00:42:01et je considère
00:42:02que le débat
00:42:02sur l'identité nationale
00:42:03à l'époque
00:42:03avait été très malmené
00:42:05et instrumentalisé
00:42:06avec une vision identitaire
00:42:08de la chose
00:42:09mais poser la question
00:42:10qu'est-ce qui fait
00:42:11en 2025
00:42:11que nous sommes
00:42:12toutes et tous
00:42:12des citoyens français
00:42:14je crois que c'est vraiment
00:42:15une bonne question
00:42:15parce qu'aujourd'hui
00:42:17qu'est-ce qui fait
00:42:18qu'on vit ensemble
00:42:19quand on est à Mayotte
00:42:20à Saint-Denis-de-la-Réunion
00:42:21à Strasbourg
00:42:22ou à Paris
00:42:22ou dans les campagnes
00:42:24je crois que le rapport
00:42:24à l'État
00:42:25le rapport au collectif
00:42:26c'est pas le même partout
00:42:27et qu'il faut le poser
00:42:28de manière peut-être
00:42:29c'est vrai philosophique
00:42:30mais ça a une dimension concrète
00:42:32pourquoi est-ce qu'on paye des impôts
00:42:33on parle beaucoup
00:42:34du consentement à l'impôt
00:42:35le contour de l'État social
00:42:37qu'est-ce qu'on attend de l'État
00:42:38je pense que c'est des vraies questions
00:42:39alors vous disiez tout à l'heure
00:42:40qu'on souffrait du fait
00:42:41que les politiques
00:42:42étaient à très court terme
00:42:44et pas à moins de terme
00:42:48On peut dire quand même
00:42:50quelques mots de Bruno Le Maire
00:42:52qui était je rappelle
00:42:55ministre de l'économie
00:42:57il était l'invité de l'émission
00:42:58c'est dans l'air
00:42:59écoutez ce qu'il disait
00:43:00à propos de la dette
00:43:01J'aimerais avoir une réponse
00:43:03à vous apporter
00:43:04et apporter aux Français
00:43:05Vous ne l'avez pas ?
00:43:06Je ne l'ai pas
00:43:06Je reconnais avec beaucoup d'humilité
00:43:08nous nous sommes plantés
00:43:10sur les recettes
00:43:11et plantés big time
00:43:12mais on ne ment pas aux Français
00:43:13je n'ai jamais menti aux Français
00:43:16je suis toujours celui
00:43:17qui leur a dit la vérité
00:43:18sur la nécessité
00:43:19de rétablir les comptes
00:43:21Big time
00:43:22donc il s'est planté
00:43:24il s'est planté
00:43:25et il a dit
00:43:26par la suite
00:43:26qu'il avait envoyé une lettre
00:43:29à Emmanuel Macron
00:43:31et qu'il n'avait pas eu de réponse
00:43:32C'est le documentaire
00:43:33qu'il a révélé
00:43:34en avril 2024
00:43:35le ministre de l'économie
00:43:36et des finances
00:43:36adresse une lettre
00:43:37au président de la République
00:43:38pour alerter
00:43:39sur le dérapage du déficit
00:43:41donc ce qu'il dit là
00:43:41est vrai
00:43:42il dit
00:43:43qu'ils se sont plantés
00:43:45big time
00:43:46sur la prévision
00:43:47des recettes
00:43:48et en effet
00:43:48les recettes
00:43:49de manière complètement incompréhensible
00:43:51Bercy
00:43:52et là pour le coup
00:43:53c'est vraiment le rôle
00:43:54de l'administration
00:43:55de s'en expliquer
00:43:56avec le pilotage politique
00:43:57de Bruno Le Maire
00:43:58pourquoi il y a eu cet écart
00:43:59sur les prévisions
00:44:00des recettes
00:44:01mais
00:44:01je vais prendre la défense
00:44:03et franchement
00:44:04c'est assez surprenant
00:44:05de ma part
00:44:05parce que je suis très critique
00:44:06sur la gestion
00:44:07mais je vais légèrement
00:44:08prendre la défense
00:44:09de Bruno Le Maire
00:44:09aujourd'hui
00:44:10on lui fait peser
00:44:12la responsabilité
00:44:12d'être l'homme
00:44:13aux 3 milliards de dettes
00:44:14alors déjà
00:44:15il n'est pas tout seul
00:44:16dans le bateau
00:44:17et accessoirement
00:44:18il a dit quelque chose
00:44:19d'intéressant
00:44:20il a dit que
00:44:20dans une articulation
00:44:21gouvernementale
00:44:22en effet
00:44:23je dépense
00:44:24donc je suis
00:44:25et à un moment
00:44:26il met en cause
00:44:26la première ministre
00:44:28de l'époque
00:44:28Elisabeth Borne
00:44:30sur une annonce
00:44:31à 8 milliards d'euros
00:44:32sur la réindexation
00:44:33finalement
00:44:35de
00:44:35voilà
00:44:36l'augmentation
00:44:37du point d'indice
00:44:37pour les fonctionnaires
00:44:38et en fait
00:44:38on se rend compte
00:44:39dans notre logique française
00:44:41qu'un ministre
00:44:42ne peut se prévaloir
00:44:43d'un bilan positif
00:44:44que si son budget augmente
00:44:46et ça
00:44:46c'est catastrophique
00:44:47et pareil
00:44:49pour les groupes parlementaires
00:44:50ceux-là même
00:44:51qui nous expliquent
00:44:51aujourd'hui
00:44:52finalement
00:44:54Bruno Le Maire
00:44:54n'a fait que
00:44:55glisser la dette
00:44:56nous avons été
00:44:57responsables des économies
00:44:58mais regardez
00:44:59le paysage politique
00:45:00aujourd'hui
00:45:00le NFP
00:45:02je ne prends pas la peine
00:45:03de détailler
00:45:03mais globalement
00:45:04on ne réfléchit
00:45:06que par l'augmentation
00:45:07des recettes
00:45:07la dépense publique
00:45:09ne doit pas être réduite
00:45:10d'un centime
00:45:10au Rassemblement National
00:45:11quels sont
00:45:12les items principaux
00:45:14pour réduire la dette
00:45:15l'AME
00:45:16et on peut réformer l'AME
00:45:18moi j'y suis favorable
00:45:19peut-être
00:45:201,5 milliard
00:45:21la contribution
00:45:22au financement
00:45:24de l'Union Européenne
00:45:2426 milliards
00:45:27donc très bien
00:45:27si on la réduisait
00:45:29de moitié
00:45:29tout ça ne ferait que
00:45:30grosso merdo
00:45:3116 milliards
00:45:32mais en fait
00:45:33dans un pays
00:45:34où la dépense
00:45:35sociale
00:45:36et pas publique
00:45:37représente
00:45:3830% du PIB
00:45:40dans le pays
00:45:40dans lequel
00:45:41les retraites
00:45:42représentent
00:45:4314% du PIB
00:45:44pays le plus élevé
00:45:45à l'échelle européenne
00:45:46en fait
00:45:47invisibiliser ces sujets
00:45:48et tous le font
00:45:49et on le voit
00:45:49dans les débats budgétaires
00:45:51on refuse
00:45:52d'avoir
00:45:53une vision précise
00:45:54de ce qu'est
00:45:55la dépense publique
00:45:55et de là
00:45:56où il faut réfléchir
00:45:57et donc
00:45:58finalement
00:45:58je serai clément
00:46:00exceptionnellement
00:46:02dans l'explication
00:46:03pour dire
00:46:04tous responsables
00:46:05tous responsables
00:46:06je ne sais pas qui
00:46:07non
00:46:07vous n'êtes pas d'accord
00:46:08Jean Christophe
00:46:10on vient d'avoir
00:46:11un petit débat
00:46:11sur ce que c'était
00:46:12le rapport aux politiques
00:46:13vous vous rendez compte
00:46:14comment on peut être sérieux
00:46:16après avoir été
00:46:167 ans à Bercy
00:46:17avoir été un homme politique
00:46:19qui a prétendu
00:46:19être candidat à la présidentielle
00:46:21battu largement
00:46:22heureusement d'ailleurs
00:46:23dans une primaire
00:46:24d'un parti politique
00:46:25trois semaines avant
00:46:27de rejoindre le gouvernement
00:46:28critiquant
00:46:29c'est pas critiquer
00:46:30parce que critiquer
00:46:31c'est ce que j'ai fait moi
00:46:32Emmanuel Macron
00:46:33dans la campagne 2017
00:46:34mais lui
00:46:35il était
00:46:35un faux lanceur d'alerte
00:46:37il redevient aujourd'hui
00:46:38après avoir été
00:46:39un optimiste
00:46:40BA
00:46:41et suiveur
00:46:42pendant 7 ans
00:46:43il a été ministre
00:46:44d'économie et des finances
00:46:44pendant 7 ans
00:46:45quand on sait
00:46:45ce que représente Bercy
00:46:46Bercy
00:46:48le ministère de l'économie
00:46:49et des finances
00:46:49dans ce pays
00:46:49on considère parfois
00:46:51que c'est beaucoup plus important
00:46:52à juste titre
00:46:52que Matignon
00:46:53oui oui oui
00:46:56quand on fréquente
00:46:57non mais pour plein de raisons
00:46:58pas simplement pour le ministère
00:47:00mais parce que vous avez
00:47:00des grandes administrations
00:47:02qui dépendent
00:47:03et quand on connaît
00:47:04le système
00:47:05de cette oligarchie française
00:47:06notamment autour
00:47:07des grands corps d'état
00:47:08vous savez très bien
00:47:08que c'est important
00:47:09donc on peut pas accepter ça
00:47:11cette espèce de lanceur
00:47:14d'alerte
00:47:14force d'émission
00:47:15alors qu'il a été foutu
00:47:16de l'heure quasiment
00:47:17c'est pas possible
00:47:18c'est pas acceptable
00:47:19pour les français
00:47:19c'est pas raisonnable
00:47:20ni respectueux
00:47:21parce que lui a menti
00:47:23lui a menti
00:47:24jusqu'à très peu de temps
00:47:25parce que si en plus
00:47:25il a envoyé la lettre
00:47:26son rôle d'homme politique
00:47:28et pas simplement de ministre
00:47:29c'était de dire la vérité
00:47:30aussi aux français
00:47:30on y re
00:47:31on pourra
00:47:32vous allez évidemment réagir
00:47:33sur ce sujet
00:47:34on parlera également
00:47:35des attentats
00:47:37déjoués à Paris
00:47:38et trois femmes arrêtées
00:47:39avec vous
00:47:40dans un instant
00:47:41après les dernières infos
00:47:43à tout de suite
00:47:43Sud Radio
00:47:44mettez-vous d'accord
00:47:45Valérie Expert
00:47:46Sud Radio
00:47:49le 10h midi
00:47:50mettez-vous d'accord
00:47:51Valérie Expert
00:47:52avec vous sur Sud Radio
00:47:54pour commenter l'actualité
00:47:55les débats jusqu'à 11h30
00:47:57à 11h30
00:47:58je recevrai
00:47:59Jean-Xavier de Lestrade
00:48:00qui a réalisé
00:48:01une formidable série
00:48:03qui est diffusée
00:48:05sur France 2
00:48:05sur la plateforme
00:48:06de France Télévisions
00:48:07qui s'appelle
00:48:07Les Vivants
00:48:08et qui est consacrée
00:48:09qui raconte
00:48:11en fait
00:48:12l'histoire
00:48:12de ces survivants
00:48:13de ceux qui étaient
00:48:14dans le couloir
00:48:15à côté
00:48:16adjacent à la salle
00:48:18du Bataclan
00:48:19c'est remarquable
00:48:20moi j'ai rarement
00:48:21pris une claque
00:48:22comme celle-là
00:48:23en voyant une fiction
00:48:24c'est émouvant
00:48:26c'est à la fois
00:48:27il y a de l'humour
00:48:27il y a énormément
00:48:28enfin franchement
00:48:29il faut regarder
00:48:30même si vous dites
00:48:30le Bataclan
00:48:31tout ça
00:48:32c'est remarquable
00:48:33d'humanité
00:48:33et de sensibilité
00:48:34il sera avec nous
00:48:35à 11h30
00:48:36pour les débats
00:48:37Alex Darmon
00:48:37journaliste politique
00:48:38on vous retrouve
00:48:39sur votre chaîne
00:48:40de débat
00:48:41les indécis
00:48:41c'est sur Youtube
00:48:43Lucas Véran
00:48:43adjoint au maire
00:48:44de Neuilly
00:48:44Jean-Christophe Gallien
00:48:45politologue
00:48:46et conseiller en communication
00:48:47et Jade Zahab
00:48:48secrétaire nationale
00:48:49de Renaissance
00:48:50et vous avez publié
00:48:51La France est une chance
00:48:53avec vous
00:48:54on va peut-être faire
00:48:55vos coups de coeur
00:48:56et vos coups de gueule
00:48:58et Jade
00:48:58justement
00:48:59on parlait
00:48:59de cette semaine
00:49:00qui va voir
00:49:01les commémorations
00:49:02les 10 ans
00:49:03de l'attentat
00:49:05du Bataclan
00:49:06c'était le 13 novembre
00:49:08peut-être à mettre
00:49:09en lien
00:49:10parce qu'on nous a dit
00:49:11le ministre de l'Intérieur
00:49:12nous a dit
00:49:13nous a confirmé
00:49:14cette semaine
00:49:15que la menace terroriste
00:49:16n'avait jamais été
00:49:16aussi haute
00:49:17vous vouliez vous
00:49:19tirer un coup de chapeau
00:49:20à nos forces de l'ordre
00:49:22oui tout à fait
00:49:23à nos forces de l'ordre
00:49:24à nos services de renseignement
00:49:25vous l'avez dit
00:49:26trois femmes ont été
00:49:27mises en examen
00:49:28mi-octobre dernier
00:49:29placées en détention
00:49:30provisoire
00:49:30car elles projetaient
00:49:32de commettre
00:49:32des attentats
00:49:33vraisemblablement
00:49:34dans des lieux de culture
00:49:34dans des bars
00:49:35elles ont 18, 19, 21 ans
00:49:37alors évidemment
00:49:38elles sont présumées
00:49:39innocentes pour le moment
00:49:40mais tout ça permet
00:49:42de effectivement
00:49:43faire un premier bilan
00:49:44entre guillemets
00:49:45de ce qui s'est passé
00:49:45depuis 10 ans
00:49:46en matière de lutte
00:49:47contre le terrorisme
00:49:48en matière de moyens
00:49:49qui ont été donnés
00:49:50à la police
00:49:52à la justice
00:49:53au service de renseignement
00:49:54à la DGSI
00:49:55et à la DGSE
00:49:55encore une fois
00:49:56depuis 10 ans
00:49:57on a été relativement
00:49:59entre guillemets
00:50:00épargné
00:50:00même si on a eu
00:50:01des drames atroces
00:50:02Samuel Paty
00:50:02Dominique Bernard
00:50:03on a eu des drames
00:50:06mais ce que je veux dire
00:50:06c'est qu'on en a eu
00:50:07beaucoup moins
00:50:08que ce qui aurait pu advenir
00:50:09si on n'avait pas
00:50:10ces hommes et ces femmes
00:50:10qui travaillent dans l'ombre
00:50:11tous les jours
00:50:12pour nous protéger
00:50:13dans des conditions
00:50:13extrêmement difficiles
00:50:14des forces de l'ordre
00:50:15vous l'avez dit
00:50:16qui par ailleurs
00:50:16sont souvent ciblées
00:50:18des gens qui partent le matin
00:50:19qui ne savent pas
00:50:20s'ils vont revenir le soir
00:50:22des maris
00:50:23qui sont évidemment
00:50:24aussi des femmes
00:50:24donc ce que je veux dire
00:50:26c'est que
00:50:26la société
00:50:29hélas n'a jamais été
00:50:30aussi fragmentée
00:50:31mais il y a quand même
00:50:32encore des sources
00:50:32d'optimisme
00:50:33ce sont ces gens
00:50:34qui s'engagent
00:50:34ça permet aussi
00:50:35de saluer
00:50:36toutes celles et tous ceux
00:50:37qu'il y a 10 ans
00:50:38les pompiers
00:50:38les militaires
00:50:40la BRI
00:50:41qui ont été déployés
00:50:43sur le terrain
00:50:43voilà c'est plutôt
00:50:44en forme d'hommage
00:50:45une forme d'optimisme aussi
00:50:46parce que dans ces moments-là
00:50:47on a su se rassembler
00:50:48donc moi je veux
00:50:49leur tirer mon chapeau
00:50:50ils nous protègent
00:50:51ils nous protègent
00:50:51sans qu'on le sache
00:50:53c'est-à-dire qu'on parle
00:50:54évidemment
00:50:55hélas des attentats
00:50:56quand ils arrivent
00:50:57mais on ne parle pas
00:50:58d'une certaine manière
00:50:59tant mieux
00:50:59mais de tout ce que nous évitons
00:51:01donc c'est vraiment
00:51:01l'occasion de dire
00:51:02qu'il faut leur tirer
00:51:04notre chapeau
00:51:04que j'espère
00:51:05je disais tout à l'heure
00:51:06je suis peut-être naïf
00:51:07j'espère que cette semaine
00:51:08permettra une véritable
00:51:10concorde nationale
00:51:11au-delà des désaccords
00:51:12et je termine en disant
00:51:13que dans ce contexte-là
00:51:14la démocratie
00:51:15normalement
00:51:15c'est le cadre républicain
00:51:17qui nous permet
00:51:18de purger nos passions tristes
00:51:19le débat n'a jamais été
00:51:20aussi violent
00:51:21mais j'espère qu'on est
00:51:22encore capable
00:51:22de se mettre d'accord
00:51:24sur le fait que
00:51:24un, on aime la France
00:51:25deux, on aime la République
00:51:26et trois, on aime
00:51:27la démocratie française
00:51:28j'espère qu'il y aura
00:51:30une unanimité
00:51:30sur tous les bancs politiques
00:51:32dans toute la société française
00:51:34pour rendre hommage
00:51:35aux victimes
00:51:36132 victimes
00:51:37le 13 novembre
00:51:37et aussi pour saluer
00:51:39ces fonctionnaires
00:51:40remarquables
00:51:41que sont nos forces
00:51:42de l'ordre
00:51:42et nos policiers
00:51:42Alors il y a Mathieu Vallet
00:51:44qui était ancien policier
00:51:46qui s'est interrogé
00:51:50sur le fait que
00:51:51les héros du Bataclan
00:51:52n'aient pas été décorés
00:51:53n'aient pas reçu
00:51:54de Légion d'honneur
00:51:55effectivement
00:51:55quand on voit
00:51:56il le dit
00:51:57les stars du show business
00:51:59etc
00:51:59où on s'interroge parfois
00:52:01sur la légitimité
00:52:03de certains
00:52:03à recevoir
00:52:03la Légion d'honneur
00:52:04là effectivement
00:52:05le mérite
00:52:06l'honneur
00:52:06pour les policiers
00:52:07de la BAC
00:52:08ou de la BRI
00:52:10qui sont rentrés
00:52:13les premiers
00:52:14dans le Bataclan
00:52:14qui ont fait preuve
00:52:15d'un courage incroyable
00:52:16moi j'ai vu
00:52:17regarder le document
00:52:18aussi sur BFM
00:52:19qui était extrêmement bien fait
00:52:20très puissant
00:52:22avec des témoignages
00:52:23pas de journaliste
00:52:24qui se met en scène
00:52:25je trouvais
00:52:25que c'était assez remarquable
00:52:26ce qu'ils racontaient
00:52:27on voyait la peur
00:52:28et l'angoisse
00:52:29qu'ils ont eu
00:52:29malgré tout
00:52:30d'intervenir
00:52:31donc je trouve
00:52:33que c'est une bonne chose
00:52:34effectivement
00:52:35ils demandent que
00:52:35lors de la promotion
00:52:38du 14 juillet
00:52:39ils soient récompensés
00:52:40alors il a dit
00:52:41qu'il avait envoyé
00:52:42un message à Bruno Retailleau
00:52:43et Emmanuel Macron
00:52:44qui ont répondu
00:52:45très bien
00:52:45on attend
00:52:46effectivement
00:52:48on peut penser à eux
00:52:49c'est une bonne chose
00:52:49de le faire cette semaine
00:52:50je ne sais pas
00:52:51cette proposition
00:52:52du député européen
00:52:53du Rassemblement national
00:52:54est plutôt
00:52:56bonne
00:52:58il y a des dates
00:53:00auxquelles
00:53:01les légions d'honneur
00:53:03et l'ordre national du mérite
00:53:04les promotions sont annoncées
00:53:06mais ça concourt
00:53:07d'un esprit
00:53:08tout à fait positif
00:53:09donc oui
00:53:10mais effectivement
00:53:11vous avez raison
00:53:11de leur rendre hommage
00:53:12alors Jean-Christophe
00:53:13ça va trancher peut-être
00:53:14avec votre petit coup
00:53:15de moquerie
00:53:16c'est à la fois
00:53:17de la moquerie
00:53:17mais en même temps
00:53:18non c'est un sourire
00:53:19plus parce que
00:53:20c'est pas très loin
00:53:21de l'idée des moyens
00:53:22qui ont été déployés
00:53:24et augmentés
00:53:25dans cette période-là
00:53:25pour des raisons
00:53:26effectivement concrètes
00:53:27d'augmentation
00:53:27de la pression terroriste
00:53:29des enjeux
00:53:30il y a un livre
00:53:31qui sort
00:53:32qui s'appelle
00:53:33excusez-moi
00:53:34qui est sorti
00:53:34il y a très peu de temps
00:53:35les espions
00:53:37du président
00:53:37et on découvre
00:53:39à travers ce livre
00:53:40la passion du président
00:53:42de la république
00:53:43pour l'espionnage
00:53:44et l'espionnage
00:53:46façon un peu
00:53:47François Mitterrand
00:53:48François de Grosso
00:53:48c'est-à-dire
00:53:49avoir autour de lui
00:53:51des espions
00:53:51qui travaillent
00:53:53et il a augmenté
00:53:54le nombre
00:53:54de ces espions
00:53:55à l'Elysée
00:53:56qui ont des postes
00:53:58différents
00:53:58avec des intitulés
00:53:59un peu différents
00:53:59mais qui
00:54:00notamment pour
00:54:01certains d'entre eux
00:54:02ont joué un rôle
00:54:03semble-t-il
00:54:03extrêmement important
00:54:05non pas de lanceur d'alotte
00:54:06mais de tête chercheuse
00:54:07dans beaucoup
00:54:08des zones diplomatiques
00:54:09c'est pas toujours le cas
00:54:11les présidents de la république
00:54:12notamment
00:54:12n'utilisent pas forcément
00:54:13des espions
00:54:13mais plutôt des diplomates
00:54:14pour aller régler
00:54:16ou tenter de régler
00:54:18sort des otages
00:54:19retenus par le Hamas
00:54:21les affaires en Algérie
00:54:22d'autres cas en Amérique du Sud
00:54:24ainsi de suite
00:54:24donc
00:54:24semble-t-il lui
00:54:26c'est ça qui m'a interpellé
00:54:27et quelqu'un qui a
00:54:28effectivement
00:54:29plutôt augmenté
00:54:30les moyens
00:54:31des services de renseignement français
00:54:32mais on ne savait pas
00:54:32que c'était parce que
00:54:33il avait le goût
00:54:35du bureau des légendes
00:54:36il était passionné
00:54:37par ces questions-là
00:54:38et donc
00:54:40voilà
00:54:40c'est un petit sourire
00:54:41non pas ironique
00:54:42parce que je peux être
00:54:43un peu ironique
00:54:43parce que malheureusement
00:54:44sur le plan diplomatique
00:54:45je ne suis pas certain
00:54:46que ça crée beaucoup d'avantages
00:54:47pour la France
00:54:47notamment pour
00:54:48certains
00:54:49cas au Hamas
00:54:50en Algérie
00:54:51monsieur
00:54:52Jean-Noël Barraud
00:54:54qui va expliquer aux Colombiens
00:54:55aux Républiens
00:54:56et aux Dominicains
00:54:56comment il faut faire
00:54:57pour éviter
00:54:57l'économie de la drogue
00:55:00et trouver comment
00:55:01on règle ça
00:55:02voilà
00:55:03au-delà du sourire
00:55:04si vous voulez
00:55:04ce qui m'a intéressé
00:55:05et c'est concret là
00:55:05pour le coup
00:55:06il a donné plus de moyens
00:55:06aux services de renseignement
00:55:07et dans des vrais sujets
00:55:09de renseignement
00:55:09la France a plutôt été
00:55:10très forte
00:55:11on ne peut pas beaucoup
00:55:12en parler
00:55:13parce que c'est des sujets
00:55:13qu'on crée
00:55:14même jusqu'à ce récemment
00:55:15dans du combat narratif
00:55:17autant on a été très mauvais
00:55:18pendant plein de zones
00:55:19autant sur le terrain européen
00:55:20récemment
00:55:21je ne vous dirai pas où exactement
00:55:22mais on a été très très très fort
00:55:23même contre
00:55:23des adversaires russes
00:55:25en l'occurrence
00:55:25et bien voilà
00:55:27mais au-delà de ça
00:55:27c'était le sourire
00:55:28sur Emmanuel Macron
00:55:29président des espions
00:55:31ou espion des présidents
00:55:31je ne sais pas trop
00:55:32voilà comme ça
00:55:33non pas de commentaire
00:55:36bon c'est effectivement
00:55:37le livre
00:55:37qui est intéressant
00:55:40alors Alex avec vous
00:55:42c'est un scandale
00:55:44à la BBC
00:55:45avec le directeur général
00:55:46qui va démissionner
00:55:48qui a démissionné
00:55:49Tim Davis
00:55:49le directeur général
00:55:50et aussi
00:55:50la patronne de l'information
00:55:52Déborah Tournes
00:55:53qui a aussi
00:55:53démissionné
00:55:55ce week-end
00:55:56à cause de scandales
00:55:57déontologiques
00:55:58au niveau de la presse
00:56:00ces démissions
00:56:01arrivent à la suite
00:56:02de révélations
00:56:04autour de discours
00:56:05de Donald Trump
00:56:05qui auraient été manipulés
00:56:07genre d'un documentaire
00:56:08en 2021
00:56:09suite à l'assaut du Capitole
00:56:10où les extraits
00:56:11auraient été mis
00:56:11les intérêts des autres
00:56:12pour dire que Donald Trump
00:56:13encourageait
00:56:14ses partisans
00:56:16à aller
00:56:16à aller
00:56:17à l'assaut du Capitole
00:56:19ce qui s'est avéré
00:56:20entre guillemets faux
00:56:21même s'il a une responsabilité
00:56:23en appelant
00:56:23et en faisant des discours
00:56:24non
00:56:24les discours ont été manipulés
00:56:26c'est à dire
00:56:26quand vous regardez
00:56:27moi j'ai pris le temps
00:56:28de regarder hier
00:56:28ce qu'a fait la BBC
00:56:30ça a été manipulé
00:56:31les extraits ont été mis
00:56:32les uns derrière les autres
00:56:33la BBC
00:56:34il faut le rappeler quand même
00:56:34c'est le service public anglais
00:56:35c'est l'équivalent
00:56:36de France Télévisions
00:56:37ce serait l'équivalent
00:56:38d'une émission
00:56:38comme Envoyé Spécial
00:56:40avec toute la crédibilité
00:56:42c'est une série de documentaire
00:56:43qui s'appelle Panorama
00:56:44la série de documentaire
00:56:45c'est le titre
00:56:46de l'émission
00:56:47bon et donc
00:56:48ils ont été amenés
00:56:49à démissionner
00:56:50parce que
00:56:50à la suite de ce scandale
00:56:51et à la suite d'un autre
00:56:52qui s'est déroulé
00:56:53il y a moins longtemps
00:56:54sur ce qui s'est passé
00:56:55lors de la guerre
00:56:56au Proche-Orient
00:56:56sur un documentaire
00:56:58sur ce qui se passait
00:56:58à Gaza
00:56:59si mes informations
00:57:00sont bonnes
00:57:01et où ils auraient
00:57:02omis de dire
00:57:03que le narrateur
00:57:03du documentaire
00:57:04était le fils
00:57:05d'un ministre du Hamas
00:57:06dans les territoires
00:57:07palestiniens
00:57:08ils ne l'ont pas dit
00:57:09et il y avait aussi
00:57:10deux précédents apparemment
00:57:12sur le fait
00:57:12qu'ils auraient publié
00:57:13selon des mémos
00:57:14des informations
00:57:15comme quoi
00:57:16les fausses communes
00:57:17ou des corps palestiniens
00:57:18et d'ailleurs
00:57:19je précise
00:57:20ça n'enlève rien
00:57:21à l'horreur
00:57:21de ce qui se passe
00:57:22dans les territoires palestiniens
00:57:23et de ce qui s'est passé
00:57:24et de la responsabilité
00:57:25du gouvernement israélien
00:57:27dans ce drame
00:57:28mais en tout cas
00:57:29il s'avère que
00:57:29ces mémos
00:57:30qui auraient été publiés
00:57:31auraient indiqué
00:57:33que c'était les Israéliens
00:57:34qui étaient à l'origine
00:57:35de ces fausses communes
00:57:36or
00:57:37ces fausses communes
00:57:38auraient été creusées
00:57:39avant le 7 octobre 2023
00:57:40donc en fait
00:57:41vous avez
00:57:42tout un système
00:57:43qui a été mis en place
00:57:44au sein
00:57:45de la BBC
00:57:46qui n'est d'ailleurs
00:57:46peut-être pas directement
00:57:47la responsabilité
00:57:48ni de Tim Davis
00:57:49ni de Deborah Tornest
00:57:50mais ils en portent
00:57:51la responsabilité
00:57:51puisqu'ils étaient
00:57:52directeurs général
00:57:53et patrons de l'info
00:57:54et donc ce système
00:57:55a été mis en place
00:57:56a été démantelé
00:57:57quand je dis démantelé
00:57:58le mot est un peu fort
00:57:59mais en tout cas
00:57:59a été révélé
00:58:00au grand jour
00:58:01ces derniers mois
00:58:02et donc
00:58:02ils ont été obligés
00:58:04selon les preuves
00:58:05qui ont été apportées
00:58:06de démissionner
00:58:07et d'emporter
00:58:07la responsabilité
00:58:08et c'est très grave
00:58:09parce que
00:58:10tant sur Donald Trump
00:58:11et pareil
00:58:12ça n'enlève en rien
00:58:13le fait que le président
00:58:14américain
00:58:14a sans doute été
00:58:15trop violent
00:58:16dans ses propos
00:58:17il est sans doute
00:58:18encore trop violent
00:58:18dans ses propos
00:58:19dans sa façon de faire
00:58:20de la politique
00:58:20on n'a pas besoin
00:58:21d'en rajouter
00:58:22la déontologie journalistique
00:58:24elle est très importante
00:58:25d'ailleurs
00:58:25je me félicite
00:58:26et je pense que
00:58:27ça ira de pair
00:58:28que les médias français
00:58:29n'aient pas été
00:58:30montré du doigt
00:58:31pour la plupart
00:58:31sur la gestion
00:58:32du conflit israélo-palestinien
00:58:34ou sur même
00:58:35la gestion du cas Trump
00:58:36et de l'élection
00:58:37on verra
00:58:37parce qu'apparemment
00:58:38il y a des enquêtes
00:58:38qui sont en train
00:58:39d'être révélées
00:58:40mais pour le moment
00:58:40en tout cas
00:58:40ce n'est pas le cas
00:58:41et là il faut dire autre chose
00:58:42c'est qu'ils ont été
00:58:43mis en accusation
00:58:44parce que l'arcom
00:58:45l'équivalent de l'arcom
00:58:46en Angleterre
00:58:47a fait son travail
00:58:48et a aussi montré
00:58:49qu'il y avait
00:58:50des points
00:58:50qui avaient été soulevés
00:58:51et qui avaient été
00:58:52comme on dit
00:58:53c'était des fake news
00:58:54en réalité
00:58:54c'est vraiment un montage
00:58:56parce que la phrase
00:58:58c'est
00:58:59tous vers le capitole
00:59:00pour soutenir
00:59:02les sénateurs
00:59:03et la phrase
00:59:04pour soutenir
00:59:04les sénateurs
00:59:05a été coupée
00:59:06et remplacée
00:59:07pour aller
00:59:08renverser
00:59:10le capitole
00:59:12on se retrouve
00:59:13dans un instant
00:59:13vous pourrez réagir
00:59:14sur cette affaire
00:59:15évidemment
00:59:15à tout de suite
00:59:16Sud Radio
00:59:17mettez-vous d'accord
00:59:18Valérie Expert
00:59:19nous sommes ensemble
00:59:21avec vous
00:59:21sur Sud Radio
00:59:22pour commenter l'actualité
00:59:23vos coups de coeur
00:59:24vos coups de gueule
00:59:25on a fait
00:59:27donc ce scandale
00:59:28à la BBC
00:59:29effectivement
00:59:30où là il y a eu
00:59:31un vrai boulot
00:59:31d'enquête
00:59:32vous le disiez
00:59:32avec le directeur général
00:59:33qui va démissionner
00:59:35Lucas
00:59:35vous vouliez
00:59:36parler de la campagne
00:59:37des municipales
00:59:37vous êtes adjoint
00:59:38au maire de Neuilly
00:59:39quelle campagne
00:59:40j'ai envie de vous demander
00:59:41justement
00:59:42c'est toute la question
00:59:43et derrière en fait
00:59:45ce coup de gueule
00:59:45c'est le risque
00:59:46d'invisibilisation
00:59:47de ce scrutin
00:59:47qui est pourtant majeur
00:59:48dans la vie des français
00:59:49on le disait tout à l'heure
00:59:51quand on parle de sécurité
00:59:52on parle des polices municipales
00:59:54de la décision ou non
00:59:55de les équiper
00:59:56y compris d'armes létales
00:59:58de développer
00:59:58les caméras de vidéosurveillance
01:00:00mais derrière
01:00:01énormément de sujets
01:00:02très concrets
01:00:03pour la vie des gens
01:00:03la petite enfance
01:00:05l'urbanisme
01:00:06la voirie
01:00:06bref
01:00:07le soutien aux activités
01:00:08culturelles et sportives
01:00:10et on se rend bien compte
01:00:11que finalement
01:00:12par les débats budgétaires
01:00:13par l'instabilité gouvernementale
01:00:15les gens n'ont pas
01:00:16on va dire
01:00:18la bande passante
01:00:19pour se concentrer
01:00:20à ces enjeux
01:00:21et donc
01:00:22voilà
01:00:24c'est un cri d'alerte
01:00:24sur
01:00:25soyons attentifs
01:00:27de ne pas
01:00:27escamoter ce scrutin
01:00:29qui est décisif
01:00:30pour rappel
01:00:30l'investissement public
01:00:32il repose à 70%
01:00:34sur les collectivités locales
01:00:35régions et départements
01:00:36compris
01:00:37mais
01:00:37ce maillon là
01:00:38il est absolument stratégique
01:00:40et surtout
01:00:41le prochain scrutin
01:00:42il projette
01:00:43chacune des villes de France
01:00:45à l'échelle des 7 prochaines années
01:00:46parce que
01:00:47en raison
01:00:47de la concurrence
01:00:49des élections présidentielles
01:00:50de 2032
01:00:51avec les municipales
01:00:52de l'année 32
01:00:52c'est possible
01:00:53qu'il y ait un report
01:00:54d'un an des municipales
01:00:55donc
01:00:55on ne peut pas
01:00:56surpasser
01:00:57ce débat
01:00:59il est absolument décisif
01:01:01pour chacune
01:01:01des 36 000 communes
01:01:02vous allez choisir
01:01:03votre maire
01:01:04pour les 7 prochaines années
01:01:05sur autant de sujets
01:01:06qui concernent
01:01:07votre vie quotidienne
01:01:08intéressez-vous
01:01:09à ce scrutin
01:01:09mais la campagne
01:01:10n'a pas franchement
01:01:11commencé
01:01:11non parce que
01:01:12je pense que
01:01:13il y a
01:01:14mais vous souvenez
01:01:15pas sauf pour
01:01:15Rachida Detti
01:01:16voilà
01:01:16mais souvenez-vous
01:01:18un peu du mécanisme
01:01:19du Covid
01:01:20finalement il peut y avoir
01:01:21un confort au niveau
01:01:22des sortants
01:01:23à se dire
01:01:23voilà
01:01:24et dans les villes
01:01:25très challengées
01:01:26il y a une tension
01:01:27sur le contexte national
01:01:29qui finalement
01:01:30évacue parfois
01:01:31les enjeux locaux
01:01:32et c'est là
01:01:32où est le risque
01:01:33c'est que ce scrutin
01:01:34il est local
01:01:35sur autant de thématiques
01:01:37qui concernent
01:01:38votre quartier
01:01:39votre arrondissement
01:01:40vos activités
01:01:41et donc il faut
01:01:42re-territorialiser
01:01:44ce scrutin
01:01:44et éviter que ça devienne
01:01:45une caisse de résonance
01:01:46du débat national
01:01:47et que pour les formations
01:01:49comme la France Insoumise
01:01:50et la Rassemblement National
01:01:50que ce soit juste
01:01:51la préparation des sénatoriales
01:01:53qui viennent derrière
01:01:53Oui je suis d'accord
01:01:56mais après
01:01:56vous ne pouvez pas
01:01:57enlever l'idée des gens
01:01:58que ça va être
01:01:59quand même
01:02:00un scrutin national
01:02:01mais il va quand même
01:02:02y avoir cette dimension
01:02:02malheureusement
01:02:03et d'ailleurs peut-être
01:02:04pour la première fois
01:02:05effectivement
01:02:06pour des élections locales
01:02:07et municipales
01:02:07parce qu'il y a
01:02:09un tel cri d'alerte
01:02:10dans le pays
01:02:10un tel ras-le-bol
01:02:12on l'entend d'ailleurs
01:02:12sur vos antennes
01:02:13Valérie
01:02:14les gens appellent
01:02:15et on ne peut pas
01:02:16leur reprocher
01:02:17de tout confondre
01:02:18parce qu'il y a aussi
01:02:19effectivement
01:02:20une instrumentalisation
01:02:21de la part
01:02:21de certains partis politiques
01:02:22mais il faut bien le dire
01:02:24pas que de ces partis politiques
01:02:25de toute la classe politique
01:02:27sur le fait que
01:02:28c'est un vote sanction
01:02:29c'est un des derniers votes
01:02:30parce que les sénatoriales
01:02:31ils n'y comprennent rien
01:02:32les gens
01:02:32les sénatoriales
01:02:33ce sont des grands électeurs
01:02:34que d'ailleurs
01:02:34ça va être les maires
01:02:35que vous allez élire là
01:02:36qui vont élire les sénateurs
01:02:37au mois de septembre prochain
01:02:38et après derrière
01:02:40jusqu'en 2027
01:02:41plus d'élections
01:02:42donc pour eux
01:02:43c'est le moyen
01:02:43de s'exprimer
01:02:44ça va être
01:02:45ultra important
01:02:47elles vont être
01:02:47ultra importantes
01:02:48ces élections municipales
01:02:49ultra importantes
01:02:50pour le niveau local
01:02:51vous avez raison
01:02:52mais aussi indirectement
01:02:53je suis désolé de le dire
01:02:54pour le niveau national
01:02:55ça va donner
01:02:56le coup d'envoi
01:02:57de l'élection présidentielle
01:02:58parce qu'on ne se trompe pas
01:02:59au lendemain
01:03:00de l'élection municipale
01:03:01de mars prochain
01:03:0215 et 22 mars prochain
01:03:03la campagne présidentielle
01:03:04commencera immédiatement
01:03:06oui je crois
01:03:07le souci
01:03:09c'était un de mes coups d'alerte
01:03:11parmi ceux
01:03:12que j'avais envoyé
01:03:13parce que je pense que
01:03:142020
01:03:15l'élection municipale
01:03:16a été escamotée
01:03:17totalement
01:03:18anesthésiée
01:03:19par l'enjeu sanitaire
01:03:20donc on a
01:03:21c'est pas la faute
01:03:22des gens qui sortaient
01:03:23c'est pas la faute
01:03:24des gens qui se présentaient
01:03:25mais en l'occurrence
01:03:26ça a été un moment
01:03:26démocratique
01:03:27qui nous manque
01:03:29nous manque
01:03:30et ensuite
01:03:31on a eu une élection
01:03:32présidentielle
01:03:32aussi compliquée
01:03:33donc toujours dans ce registre
01:03:35du moment politique
01:03:37républicain
01:03:38de ce grand débat
01:03:39on a besoin
01:03:39d'une grande élection municipale
01:03:41alors cette grande élection
01:03:42municipale
01:03:42aujourd'hui
01:03:43elle a du mal à démarrer
01:03:44vous dites qu'il n'y a pas de campagne
01:03:45parce que oui
01:03:45le contexte politique national
01:03:47effectivement écrase un peu tout
01:03:48le contexte international
01:03:49ce qu'on raconte
01:03:51sur la crise
01:03:51sur l'enjeu terroriste
01:03:52ainsi de suite
01:03:52vous avez
01:03:53une vie quotidienne
01:03:55municipale compliquée
01:03:56vous savez pas
01:03:56quelle sauce
01:03:57vous allez être mangée
01:03:57les dotations
01:03:58la capacité que vous allez pouvoir avoir
01:04:00d'investir ou pas
01:04:01quelles sont vos recettes
01:04:01comment vous allez
01:04:02tout ça est difficile
01:04:03à la fois pour les candidats sortants
01:04:04et aussi surtout
01:04:05pour les candidats
01:04:06qui veulent prendre le pouvoir
01:04:07maintenant on a besoin
01:04:08de ce moment là
01:04:09il va être national
01:04:10pourquoi ?
01:04:11parce que
01:04:11deux des partis
01:04:13que vous n'avez pas cités
01:04:14les principaux
01:04:15qui ont du mal
01:04:16dans la perspective
01:04:16de 2027
01:04:17qui sont les anciens partis
01:04:18de gouvernement
01:04:18on va dire
01:04:19les républicains
01:04:20et le parti socialiste
01:04:21qui se sont associés
01:04:22avec Sébastien Lecornu
01:04:24et Emmanuel Macron
01:04:24dans ce moment
01:04:25de temporisation politique
01:04:26parce qu'ils n'avaient peur
01:04:27ils ne voulaient pas
01:04:28juste au titre pour eux
01:04:29peut-être pas pour le pays
01:04:30de dissolution nouvelle
01:04:31avant les municipales
01:04:32justement pour protéger
01:04:34ce moment
01:04:34qui va être très nationalisé
01:04:36en effet
01:04:36parce que pour eux
01:04:37c'est le seul moyen
01:04:37soyons clairs
01:04:38de résister
01:04:39à l'effacement
01:04:40qui est programmé
01:04:41dans la perspective
01:04:422027
01:04:43face aux rassemblements
01:04:44nationales
01:04:44en partie le bloc central
01:04:46et de l'autre côté
01:04:47la France insoumise
01:04:47qui sont les partis
01:04:48avec les plus gros moteurs
01:04:49aujourd'hui
01:04:49en tout cas
01:04:50les plus grosses énergies politiques
01:04:52en tout cas se déployant
01:04:53donc c'est un moment
01:04:54qui va être décisif
01:04:55effectivement
01:04:55à la fois pour 2027
01:04:57mais aussi pour notre pays
01:04:58localement bien sûr
01:04:59vous avez tout à fait raison
01:05:00ce sont des enjeux locaux d'abord
01:05:01mais on ne peut pas les sortir
01:05:03aujourd'hui
01:05:03parce que justement
01:05:05le contexte national
01:05:05est trop fragile
01:05:06il a besoin lui aussi
01:05:07de débattre partout
01:05:09nationalement
01:05:10localement
01:05:10régionalement
01:05:11peut-être même au niveau européen
01:05:13davantage que s'il ne fait
01:05:14donc oui
01:05:15elles seront nationales
01:05:16j'espère surtout
01:05:16qu'elles seront très actives
01:05:18avec beaucoup de participation
01:05:19et que tous les partis politiques
01:05:21pourront y jeter
01:05:21tous leurs arguments
01:05:22tous les candidats aussi
01:05:23mais
01:05:23et que nous médias
01:05:25et qu'autour
01:05:25on pourra effectivement
01:05:26associer
01:05:27beaucoup d'audience à cela
01:05:28parce qu'on a besoin
01:05:30d'un grand temps municipal
01:05:31cette année
01:05:32Jad
01:05:34je souscris entièrement
01:05:35vous voyez les choses
01:05:36comment vous
01:05:37moi je pense que c'est
01:05:38effectivement
01:05:38je rejoins tout à fait l'analyse
01:05:40la dernière municipale
01:05:41c'était le Covid
01:05:41la dernière présidentielle
01:05:42c'était la guerre en Ukraine
01:05:43on n'a pas eu
01:05:44de véritable moment démocratique
01:05:46alors on a eu
01:05:46les élections européennes
01:05:47qui en réalité
01:05:48ont donné lieu à la dissolution
01:05:50qui s'est passée
01:05:50de manière très rapide
01:05:51je pense que les élus municipaux
01:05:53sont ceux dont les françaises
01:05:54et les français
01:05:54se sentent le plus proches
01:05:55les enjeux du quotidien
01:05:57l'école, l'éducation
01:05:59la sécurité du quotidien
01:06:00donc je pense qu'effectivement
01:06:01les municipales
01:06:02vont être un enjeu majeur
01:06:05et vous avez rappelé la date
01:06:06c'est important de le dire
01:06:07dès maintenant
01:06:07le 15 et le 20 de mars prochain
01:06:08si vous n'êtes pas encore inscrit
01:06:10sur les listes électorales
01:06:11c'est le moment de le faire
01:06:12je pense que dans cette époque-là
01:06:14pour prendre un peu de hauteur
01:06:15je crois que
01:06:16les prochaines années
01:06:17vont être celles
01:06:18et ça a été annoncé d'ailleurs
01:06:19par le Premier ministre
01:06:20et même par le Président
01:06:21d'un nouvel acte
01:06:22de décentralisation
01:06:23en fuyant
01:06:26le débat national
01:06:27très idéologique
01:06:28très dogmatique
01:06:30vers plus d'actions de terrain
01:06:31donc pourquoi pas
01:06:32moi j'y crois
01:06:33à titre tout à fait personnel
01:06:34sans évidemment
01:06:35aller vers un État fédéral
01:06:37on parlait de la question
01:06:38du modèle social
01:06:39du modèle
01:06:39de l'État français
01:06:41donner plus de pouvoir
01:06:42aux collectivités
01:06:42et avec un État
01:06:43qui pourrait éventuellement
01:06:44être plutôt recentré
01:06:45sur certaines missions
01:06:46en tous les cas
01:06:47l'élection
01:06:48elle est majeure
01:06:48et j'espère qu'on aura
01:06:49des débats nationaux
01:06:51oui mais aussi locaux
01:06:52parce que les enjeux
01:06:53dans les communes
01:06:54sont spécifiques
01:06:56à chaque mois
01:06:56est-ce que vous êtes d'accord
01:06:57avec ce que dit Alex
01:06:58c'est qu'il y a un risque
01:06:59en général effectivement
01:07:00l'élection municipale
01:07:01elle est déconnectée
01:07:02de la politique
01:07:03enfin déconnectée
01:07:04à peu près
01:07:05de la politique nationale
01:07:06et là il y a un risque
01:07:08majeur
01:07:09quand on voit
01:07:10les sondages
01:07:10sur le Rassemblement national
01:07:12qui est vraiment
01:07:13très très loin
01:07:14en tête dans les intentions
01:07:15de vote
01:07:15pour la présidentielle
01:07:16on peut se dire
01:07:17qu'au municipal
01:07:17il risque d'y avoir
01:07:18la même chose
01:07:19oui mais après
01:07:20Alex
01:07:20pardon
01:07:21c'est la géographie
01:07:23qui joue beaucoup
01:07:23vous remarquez
01:07:24je pense qu'à Noguie
01:07:25vous êtes
01:07:2650% des maires de France
01:07:29se revendiquent
01:07:29sans étiquette
01:07:30et sont répertoriés
01:07:31comme tel
01:07:32par le ministère
01:07:32de l'Intérieur
01:07:3350% ?
01:07:34c'est beaucoup
01:07:34dans 36 000 communes
01:07:36je pense qu'à 40%
01:07:37moins de 50 000 habitants
01:07:37mais pardon
01:07:38l'enjeu
01:07:38Lucas
01:07:39je disais
01:07:40en effet
01:07:41par contre
01:07:41quand on arrive
01:07:42dans des communes
01:07:43de plus de 10 000 habitants
01:07:44là le scrutin
01:07:45et je partage
01:07:46ce que disait Alex
01:07:47tout à l'heure
01:07:47c'est normal
01:07:47qu'il y ait
01:07:48cette tension nationale
01:07:49moi
01:07:50mon enjeu
01:07:51c'est pas
01:07:51de supprimer
01:07:53toute dimension nationale
01:07:54dans ce contexte là
01:07:56c'est que les thématiques
01:07:57qui sont abordées
01:07:58traduisent la réalité
01:07:59des compétences des villes
01:08:00parce que
01:08:01si on a des candidats
01:08:02qui vous racontent
01:08:03qui vont vous changer
01:08:04de tout
01:08:06du sol au plafond
01:08:07mais qu'en fait
01:08:07ça ne repose pas
01:08:08sur les leviers d'action
01:08:09qui sont ceux des villes
01:08:10c'est dangereux
01:08:11et ensuite
01:08:11je réagis juste
01:08:13un tout petit peu
01:08:13Jade par rapport
01:08:14à ce que vous disiez
01:08:15oui chiche
01:08:16à un acte
01:08:16de décentralisation
01:08:17j'ai juste
01:08:18le regret
01:08:18de considérer
01:08:19que c'est un peu
01:08:19une arlésienne
01:08:20sous le second quinquennat
01:08:23d'Emmanuel Macron
01:08:24et ce qui est vrai
01:08:25aujourd'hui
01:08:26c'est que les collectivités
01:08:27on le voit à nuit
01:08:28mais dans beaucoup
01:08:29de collectivités
01:08:30les collectivités
01:08:31sont encore
01:08:32mises à contribution
01:08:32sont réduites
01:08:34dans leur marge de manœuvre
01:08:34or le maire
01:08:35à 61%
01:08:37et l'élu
01:08:37qui génère
01:08:39le plus de confiance
01:08:40auprès des français
01:08:40je pense qu'il y a
01:08:41une réinterrogation
01:08:43de notre organisation publique
01:08:44qui pourrait être fait
01:08:44au profit des territoires
01:08:45et ça c'est absolument urgent
01:08:47juste un mot
01:08:48sur la nationalisation
01:08:50du débat
01:08:50vous verrez
01:08:51que dans les grandes villes
01:08:51vous le verrez
01:08:52que des élus RN
01:08:53à Paris
01:08:54à Toulouse
01:08:54ou des élus
01:08:55la France Insoumise
01:08:56à Marseille par exemple
01:08:57feront des scores
01:08:58qu'ils n'ont jamais fait
01:08:59auparavant
01:08:59parce que le débat
01:09:00sera nationalisé
01:09:01et ça sera donc
01:09:01le coup d'envoi
01:09:02de l'élection présidentielle
01:09:03merci à tous les quatre
01:09:04dans un instant
01:09:05le réalisateur
01:09:06Jean-Xavier de Lestrade
01:09:07l'un des seuls
01:09:09je crois avoir reçu
01:09:11un Oscar d'ailleurs
01:09:11à Hollywood
01:09:13il avait réalisé
01:09:14la série Sambre
01:09:15remarquable également
01:09:16des vivants
01:09:17à regarder absolument
01:09:18sur la plateforme
01:09:19ceux qui ont survécu
01:09:20aux attentats du 13 novembre
01:09:22à tout de suite
01:09:22Sud Radio
01:09:23Sous-titrage Société Radio
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