Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 8 minutes
Le Sénat entame ce lundi l'examen du projet de loi de finances (PLF) pour 2026. Conséquence de son rejet massif à l'Assemblée nationale, les sénateurs repartent de la copie initiale du gouvernement. Marc Ferracci, ancien ministre et député "Ensemble pour la République", était en direct sur BFMTV.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00D'abord un sentiment de frustration parce que les débats qui ont eu lieu pendant trois semaines, vous l'avez vu, n'ont pas été conclusifs.
00:07Maintenant, les choses vont se jouer en deuxième lecture à l'Assemblée nationale, d'abord au Sénat.
00:11Et effectivement, l'enjeu, c'est qu'on arrive à trouver un compromis pour donner un budget à la France.
00:16Je vous entendais parler de la loi spéciale. Il y a des conséquences à la loi spéciale que vous n'avez pas mentionnées.
00:20Il y a par exemple le fait que le rehaussement du budget des armées, de l'ordre de 6 à 7 milliards d'euros, ne sera pas possible en loi spéciale.
00:27Or, vous connaissez le contexte, vous connaissez le contexte géopolitique, vous connaissez les menaces qui pèsent sur notre pays.
00:33Et je pense que dans ce contexte-là, nous devons tous faire preuve de responsabilité.
00:38Comment est-ce qu'on atterrit pour éviter cette loi spéciale ?
00:41Eh bien, on arrive à se remettre autour de la table en vue de la seconde lecture qui aura lieu probablement à l'Assemblée nationale
00:47si la CMP n'est pas conclusive sur le projet de budget. Je pense que ce sera le cas.
00:52Eh bien, nous allons nous mettre autour de la table pour faire en sorte que ce budget soit plus équilibré.
00:57Car la copie, aujourd'hui, du budget de l'État, ce n'est pas une copie équilibrée.
01:01C'est une copie qui a rajouté énormément de taxes, et en particulier de taxes sur les entreprises à hauteur de 30 milliards d'euros.
01:08C'est une copie qui, de mon point de vue, n'est pas votable.
01:10C'est la raison pour laquelle elle a été rejetée.
01:12Mais ce n'est pas la fin de l'histoire.
01:14Et je pense que des voies de passage dans le dialogue, en particulier avec le Parti Socialiste, sont possibles.
01:18Mais il va falloir que le Parti Socialiste, également, se montre plus raisonnable dans ses demandes.
01:23Parce que nous avons déjà donné quelque chose avec la suspension des retraites,
01:26qui est quelque chose d'extrêmement coûteux pour le pays.
01:29Je le dis très clairement.
01:31Il ne faut pas que tout cela soit renforcé par un certain nombre de mesures
01:35qui vont pénaliser l'activité et la croissance.
01:37Merci d'avoir regardé cette vidéo !
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations