"Ce n'est pas à lui de faire des déclarations", estime Manuel Bompard après les propos du chef d'état major des armées

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Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise et député LFI des Bouches-du-Rhône, était l'invité du Face à Face ce lundi 24 novembre. Il s'est exprimé sur les propos du chef d'état major des armées.

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00:00D'abord, les propos du chef d'état-major des armées, je pense qu'ils sont très malvenus.

00:04Ce n'est pas à lui de faire des déclarations, et en plus, ces déclarations sont très maladroites.

00:09Moi, pardon, mais je considère que notre objectif aujourd'hui,

00:12ce n'est pas de se préparer à perdre nos enfants.

00:15Je pense que notre objectif, ça doit être plutôt d'œuvrer,

00:18de créer des conditions de la paix, et d'une paix qui soit durable.

00:21Et je ne crois pas, et je n'ai jamais cru à l'adage,

00:23que pour préparer la paix, il fallait préparer la guerre.

00:25Ce qu'il dit, évidemment, c'est que si nos adversaires sentent que nous ne sommes pas prêts

00:31à avoir cette grandeur d'âme, comme il dit,

00:35alors ils pourraient être tentés, en effet, de nous envahir.

00:39Et vous avez l'impression que les propos du chef d'état-major des armées

00:41aident dans le pays à une prise de conscience, à un sérieux.

00:45Moi, j'ai l'impression plutôt que ça a contribué à semer une forme de panique.

00:48Pour vous, c'est l'inverse.

00:49Donc oui, je pense que c'est tout à fait contre-productif, les propos qu'il a tenus.

00:52Moi, je souhaiterais plutôt que la France soit à l'avant-garde,

00:55ce qu'elle n'est pas, malheureusement, des négociations de paix

00:58qui s'ouvrent entre l'Ukraine et la Russie,

01:01ou qui mettent du temps à s'ouvrir, soyons réalistes.

01:03Vous les trouvez satisfaisantes en ce moment ?

01:05Non, tout le monde voit bien que c'est des négociations

01:08qui se préparent pour l'instant entre Vladimir Poutine et Donald Trump,

01:11sans les Ukrainiens autour de la table des négociations,

01:14et dans lequel la France, l'Union Européenne,

01:16qui a des intérêts à défendre dans cette histoire.

01:19Je veux dire, la question de sa propre sécurité,

01:20ce sont des intérêts qu'on a à défendre dans cette histoire.

01:22On n'est même pas à la table des négociations pour pouvoir les faire valoir.

01:26Ces garanties de sécurité, elles nous impliquent, elles nous concernent.

01:29Le fait que les Ukrainiens soient à la table des négociations,

01:32ça nous concerne, ça nous intéresse.

01:33Le fait que les Ukrainiens soient à la table des négociations,

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