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00:00Dans, autour du monde de ce dimanche, une escale, ici même, en France, à Argenteuil, en périphérie de Paris.
00:07Il y a 20 ans, une séquence, une image et surtout une phrase prononcée sur la dalle de cette commune, marque à jamais les esprits.
00:14Le 25 octobre 2005, Nicolas Sarkozy, pas encore président de la République, mais ministre de l'Intérieur,
00:19allait profondément blesser la jeunesse de cette ville.
00:22Il les qualifie de racailles, ce sont ses mots, 20 ans plus tard, ils n'ont pas oublié,
00:26précisément parce que cette parole politique a eu des conséquences.
00:30Bonjour à vous, Jamel Mazzy.
00:32Vous êtes journaliste à France Info, France Télévisions, vous signez un documentaire « On n'est pas des racailles »,
00:37diffusé d'ailleurs ce soir même à 23h20, heure de Paris, sur France 5, et puis retrouvé sur la plateforme.
00:43Déjà en ligne sur France.tv.
00:45Et déjà en ligne pour ceux qui veulent aller le découvrir.
00:47Et sur Youtube à partir du 30 ans.
00:49Tous les détails.
00:50Vous avez vous-même, Jamel, grandi à Argenteuil, ce soir d'octobre 2005, vous étiez sur place.
00:55Vous avez même interpellé le ministre de l'Intérieur.
00:58On va regarder un extrait, et puis ensuite on en parle.
01:02Nicolas Sarkozy veut s'afficher sur tous les terrains.
01:05Hier soir, il était en déplaçant dans un quartier sensible d'Argenteuil.
01:09Une visite agitée.
01:12La veille, il y avait un escadron de police dans le quartier.
01:16Ça a fait monter la température.
01:18C'était comme une cocotte minute, prêt à exploser.
01:20Donc ça, bam !
01:21Et lui, il a profité de ce moment-là pour sortir cette fameuse phrase.
01:31Vous en avez assez, hein ?
01:33Vous avez assez de cette bande de racailles.
01:36On va vous en débarrasser.
01:38C'est ça que vous voulez.
01:39Et allez, bonjour.
01:40Il a fait un coup de com' extraordinaire.
01:43Mais nous, on s'est senti humilié.
01:46Je ne vais pas te mentir.
01:46Tu l'as pris pour toi à l'époque ?
01:48À l'époque, tout le monde s'est missemblable.
01:52Ils me ressemblent.
01:53Leurs parents, leurs grands-parents ont vécu la même chose.
01:56Et cette étiquette, elle nous a collé à la peau pendant des années.
01:59Même là, jusqu'à aujourd'hui.
02:02J'assiste à la scène derrière les caméras.
02:05Nicolas Sarkozy, le puncher, a frappé.
02:08Le ministre de l'Intérieur nous a touchés au cœur.
02:10Alors je l'interpelle.
02:11C'est super de lutter contre la sécurité.
02:14Mais vous ne pensez pas que les jeunes vont se sentir un petit peu de tout le monde dans le même sac, en quelque sorte ?
02:18Non, il n'y aura aucun amalgame.
02:20D'ailleurs, moi, je ne dis jamais que c'est les jeunes.
02:22Je parle des voyous.
02:24Et un voyou, quel que soit son âge, c'est un voyou.
02:27Voilà pour cet extrait.
02:28Jamel, on vous a aperçu à l'instant, à l'image.
02:30Vous interpelliez, je le disais, le ministre de l'Intérieur, ce jour-là.
02:32Ce film, c'est une réponse à ce qu'a dit Nicolas Sarkozy à ce moment-là ?
02:37Ce film, on n'est pas des racailles ?
02:38C'est une réponse.
02:39Je dirais que c'est surtout une réparation, puisqu'à l'époque, même s'il y a eu cette clarification du ministre de l'Intérieur,
02:45après que j'ai eu la chance de l'interpeller, justement, en bas de cet immeuble,
02:50on s'est sentis clairement touchés au cœur.
02:53C'est ce que je raconte.
02:54On s'est tous sentis visés.
02:55Et c'est ce que racontent aussi mes potes d'enfance.
02:56C'est qu'aujourd'hui, ça a encore laissé des traces.
02:58Quand ils vont chercher un job, un logement, ou quand ils vont, je ne sais pas, au fond de la France,
03:04dans une compétition sportive, on leur parle encore de ça.
03:07Et ce que je voulais aujourd'hui, c'était de leur donner la parole et surtout essayer de comprendre
03:09quel a été l'impact de ce mot, de cette insulte, en fait, sur les trajectoires personnelles des habitants.
03:15Parce que, oui, oui, ça a laissé des traces.
03:16Moi, j'ai eu la chance de partir parce que je voulais réaliser des rêves de gosses.
03:21Mais eux sont restés.
03:23Et ils ont transformé leurs rêves.
03:24Et l'idée, c'était de savoir comment, justement, on reste à Argenteuil
03:28et qu'on transforme ses rêves avec, justement, ce mot, cette insulte qui reste encore dans toutes les mémoires.
03:35Justement, voilà, cette phrase, elle reste dans les mémoires.
03:37Ici, en France, on la connaît.
03:39Lorsqu'on dit qu'on n'est pas des racailles, tout le monde sait à quoi on fait référence.
03:42Pour nos téléspectateurs à l'étranger, on va le rappeler, c'était pas rien, cette séquence, ce moment-là.
03:47Quand vous dites que c'est une réparation, avant même la réparation,
03:51est-ce qu'on sait pourquoi Nicolas Sarkozy a tenu ces propos-là ?
03:54Et pourquoi il est venu ce soir-là à Argenteuil ?
03:57Est-ce que ça, vous le saviez à l'époque ?
03:59À l'époque, il était venu sur la date d'Argenteuil pour aller à la rencontre, justement, des forces de l'ordre.
04:04Puisqu'on le rappelle, il était ministre de l'Intérieur.
04:05C'était le premier flic de France, comme on dit, en 2005.
04:08Et il était venu passer en revue les troupes, entre guillemets,
04:11et puis voir concrètement sur le terrain quels étaient, justement, les résultats de ces mesures qu'il avait mises en place.
04:19Plus de moyens, plus d'hommes mobilisés sur place.
04:22C'était à cette occasion-là qu'il était venu.
04:25Mais lui, quand on lui avait posé la question de pourquoi avoir lancé cette phrase,
04:28à l'époque, il s'en était défendu.
04:29Il avait dit, moi, j'ai simplement répondu à une habitante qui m'avait interpellé.
04:33Sincèrement, moi, j'étais là, au pied de l'immeuble.
04:36On ne saura jamais ce qu'avait dit cette habitante.
04:39En tout cas, même si elle avait tenu ce mot-là.
04:41Nous, ce qui nous avait interpellé et marqué à l'époque, c'est que ce mot, justement,
04:45sorte de la bouche d'un ministre d'État, d'un officiel ce soir-là.
04:48Et il vous a ensuite, pourtant, proposé, invité de venir place Beauvoir à sa rencontre,
04:53ce qui devait donner lieu, d'ailleurs, aux états généraux des banlieues.
04:56C'est ça.
04:57Qu'est-ce qui a suivi après ?
04:58Alors, ce qu'il y a, c'est qu'à l'époque, les médias, justement, avaient surtout retenu cette phrase.
05:01Choc.
05:02Ça a été une véritable honte de choc politique, médiatique.
05:05Mais ce qu'ont moins retenu les médias à l'époque, c'est que le ministre était resté
05:08une bonne partie de la soirée au contact, pour échanger avec nous, pour discuter,
05:13parce qu'on avait des choses à dire.
05:15Et ce soir-là, ces équipes avaient pris nos numéros de téléphone.
05:18Et le lendemain matin, on a un coup de fil de sa conseillère technique qui était Rachida Dati,
05:23qui n'était pas très connu encore à l'époque, et qui nous avait dit,
05:25« Écoutez, le ministre veut vous recevoir à Beauvau la semaine prochaine. »
05:28Et donc, une semaine après, on arrive à Place Beauvau, et le ministre de l'Intérieur va nous recevoir,
05:32nous écouter pendant une heure et demie.
05:34On lui avait demandé des explications sur ce mot qui nous avait marqué à l'époque,
05:37et il nous avait demandé de lui faire des propositions.
05:40Et donc, pendant un an, on va régulièrement échanger, remonter des infos du terrain,
05:43faire des propositions concrètes pour changer nos vies, nos conditions de vie dans ces quartiers.
05:47Ce qui va donner donc ces états généraux des banlieues au ministère de l'Intérieur en décembre 2006.
05:51Alors, à l'issue de ces états généraux, il va y avoir des actions symboliques
05:54sur la question de l'emploi, du logement, sur le traitement médiatique aussi des banlieues aux arts.
06:01Mais ce que je raconte également, c'est que ça restera symbolique.
06:06Il n'y a malheureusement pas de révolution après ces états généraux des banlieues.
06:10Et c'est ce que disent d'ailleurs vos amis d'enfance,
06:12dont vous livrez les témoignages dans ce documentaire,
06:15Rafik, Abdelha, Hakim et Toufik, pour citer ceux-là.
06:19Ils l'ont dit dans votre film, ils se sont sentis humiliés, insultés.
06:24Et pourtant, ils ont une trajectoire aujourd'hui qui force quand même l'admiration.
06:29Ils ont fait quelque chose.
06:30Ils ont peut-être essayé de compenser ou de réparer à leur manière aussi ce qui a été fait à ce moment-là.
06:35Ce qui est, c'est que moi, j'avais commencé à filmer dès l'année 2001.
06:38Il y a 24 ans, c'était l'année de la story.
06:40Avec la petite caméra offerte par votre frère.
06:42Avec une petite caméra que mon grand frère m'avait offerte.
06:43Moi, je voulais aussi ma propre télé-réalité, entre guillemets.
06:45Je ne savais pas ce que j'allais faire de ces images.
06:47En tout cas, je voulais absolument saisir, immortaliser notre quotidien au Val d'Argenteuil
06:51parce que je savais qu'on n'avait pas la même vie que les autres,
06:53de ce qu'on voyait à la télévision.
06:55Et je voulais enregistrer tout ça.
06:56Parce que nous aussi, on rêvait, grâce à cette lucarne,
06:59on n'avait pas de smartphone à l'époque.
07:01C'était les débuts d'Internet.
07:03On n'avait pas les réseaux sociaux.
07:04Et nous, ce qui nous a rêvé, c'était de devenir artiste,
07:07d'être rappeur, d'être comédien, d'être humoriste, d'être réalisateur,
07:09d'être tout ça à la fois.
07:12Et mes potes d'enfance avaient ces rêves-là.
07:14Et l'idée, c'était de voir 20 ans après, 25 ans après,
07:17que sont devenus ces rêves.
07:20Est-ce que vous pensez que ce qui s'est passé ce soir-là,
07:21c'est venu contrarier ces rêves ?
07:24Est-ce qu'eux le pensent, en tout cas ?
07:26Ce qui s'est passé ce soir-là,
07:28je pense que ça a créé encore plus d'autocensure.
07:31C'est-à-dire que, quand on vient chez vous,
07:35quand un représentant de l'État vous dit
07:37« Vous êtes bande de racailles »,
07:40même s'il a voulu faire la différence,
07:42mais en tout cas, c'est ce qui est resté dans les mémoires,
07:45chez certains, ça leur a fait dire
07:47« Bon, finalement, peut-être qu'on est des gens infréquentables. »
07:50Et que ce n'est pas pour nous.
07:51La gloire, la réussite, etc.
07:53Et donc, il peut y avoir une forme d'autocensure.
07:55Et c'est ce que me racontent certains de mes potes d'enfance.
07:57Mais au-delà de ça,
07:57ce qu'ont fait mes amis d'enfance,
08:01ça a été de se sacrifier,
08:04de transformer leur rêve
08:05pour rester sur place au Val d'Argenteuil.
08:07Au service des autres.
08:08Pour être au service des autres.
08:09En fait, ils sont restés,
08:11à Argenteuil,
08:12pour être au service des autres
08:13et combler un vide immense
08:16qui était censé combler l'État et les services publics.
08:20C'est ce que fait Hakim,
08:21qui est devenu médiateur
08:22et qui arrive d'ailleurs à désamorcer
08:24les situations de conflits.
08:26On va en inspirer beaucoup, je pense,
08:28à Hakim, d'ailleurs.
08:30Et il y a aussi Toufik,
08:32le coach, le prof de boxe.
08:33Ça aussi, c'est énorme ce qu'il fait.
08:34Voilà, vous êtes allé dans sa salle de boxe.
08:36C'est vraiment énorme ce qu'il fait aussi pour ces jeunes.
08:38Et puis, en plus, il y a des vocations, là,
08:40qui sont en train de naître grâce à lui.
08:41Certains visent des championnats.
08:43Il y a des champions de France, dans son...
08:44Oui, qui sortent de cette salle-là.
08:47Ils sont en train de compenser
08:48ce qui n'a pas été fait, en fait.
08:49Cette absence de politique publique,
08:51cette absence de réflexion.
08:53Pour ça, ils ont le sentiment
08:54d'être en train de le combler,
08:55mais aussi d'être dans une forme de mission
08:57qui est la leur,
08:58sans forcément d'engagement politique, d'ailleurs.
09:00C'est ça.
09:00C'est qu'il n'y a pas d'engagement politique.
09:01Le seul engagement pour eux,
09:02c'est au service des gamins.
09:04Ils n'ont pas le sentiment de combler un vide.
09:06Ils comblent un vide.
09:07Moi, c'est ce que je leur dis.
09:08Et moi, c'est ce qui m'a terriblement frappé.
09:09C'est pour ça que je voulais aussi
09:10leur donner la parole
09:11et leur rendre hommage.
09:12On voit aussi Abdella Boudour
09:13avec la grande dictée pour tous.
09:15On a reçu ici, même.
09:16Qui a fait le tour du monde.
09:17qui a fait une dictée à l'Élysée,
09:18au château de Versailles.
09:19Lui, qui est toujours l'amoureux des mots.
09:22Donc, que ce soit Abdella,
09:23Rafi, Toufiq, Hakim,
09:25oui, ils sont là à combler des vides.
09:28Et ce qui est beau,
09:28c'est qu'ils se sont sacrifiés eux-mêmes
09:30pour permettre à ces gamins
09:31de pouvoir un jour réaliser leurs rêves.
09:34Et c'est ça qui est formidable.
09:35Et on le voit aussi,
09:36comme vous le disiez,
09:37avec Toufiq dans sa salle de boxe.
09:40Il enseigne la boxe éducative.
09:43Donc, lui, c'est vraiment
09:44d'essayer d'éviter que les gamins
09:47ne tuent l'ennui via les addictions
09:48ou la délinquance.
09:50Aujourd'hui, il y a aussi un fléau
09:51qui sont les ballons,
09:52vous savez, le protoxyde d'azote.
09:53Une drogue qui fait des ravages
09:55avec des séquelles neurologiques irréversibles.
09:58Il y a aussi ce fléau-là.
09:59Donc, tous ces potes d'enfance-là,
10:02tous mes potes d'enfance,
10:03sont des anges gardiens, en fait.
10:05Et il y a même des femmes
10:06qui veillent sur d'autres femmes.
10:07Je pense aux mamans solos.
10:08Vous êtes aussi à la rencontre
10:09de celles qui vivent ces galères silencieuses,
10:11comme vous le dites.
10:12C'est important aussi
10:13de pouvoir les entendre
10:14et d'entendre toute cette solidarité
10:15qui se met en place comme ça.
10:17C'est un peu un système D,
10:18mais c'est une solidarité qui...
10:19C'est ça.
10:20C'est ce que je raconte aussi
10:20dans le documentaire.
10:21C'est que quand on lance ce mot racaille,
10:23justement, ce soir-là,
10:25il y a 20 ans,
10:26sur la dalle d'Argenteuil,
10:27ce n'est pas anodin
10:27parce que quand on vient sur la dalle,
10:29on s'adresse à une population
10:30qui est surtout pauvre.
10:3220% des habitants de la dalle
10:34vivent en dessous du seuil de pauvreté.
10:35Donc, on s'adresse à des gens
10:38qui sont extrêmement vulnérables.
10:40Et ce qu'il faut savoir,
10:41c'est que quand on pointe
10:42la responsabilité des parents aussi
10:43dans ce que font les gamins,
10:44c'est qu'il faut voir aussi
10:44à quoi ressemblent les familles
10:45et les parents.
10:46Très souvent, ce sont des mamans solos.
10:47Plus d'une famille sur quatre
10:48est une famille monoparentale.
10:5080% des familles monoparentales,
10:53la tête de ces familles,
10:53ce sont des mamans solos
10:54qui n'ont pas forcément les moyens,
10:56qui parfois mangent
10:57une seule fois par jour
10:58et qui ne demandent pas d'aide.
11:00Et heureusement,
11:01il y a aussi ces anges gardiens
11:02qui sont ces mamans,
11:04des bénévoles,
11:04qui sont dans un comité de quartier,
11:06qui témoignent anonymement
11:07parce que c'est le gage pour elles
11:08de pouvoir continuer
11:10à avoir la confiance de ces mamans
11:12et de pouvoir distribuer
11:13des colis alimentaires,
11:14de pouvoir donner à manger aux gamins,
11:16de pouvoir les défendre
11:17auprès des bailleurs sociaux,
11:18auprès des écoles.
11:19Donc, elle aussi,
11:20elle comble un vide finalement.
11:22Et ce que je montre,
11:23ce que j'ai voulu montrer,
11:24c'est qu'il y a cette galère silencieuse.
11:26Et en quelques secondes,
11:28comment est-ce qu'il a été reçu,
11:29le film ?
11:30Parce que vous avez pu le projeter ?
11:31Sur la dalle.
11:32La boucle est bouclée alors.
11:34C'est assez original
11:35parce qu'on l'a projeté
11:36au premier étage
11:37d'un petit resto,
11:38d'un fast-food.
11:39C'était à la bonne franquette.
11:40C'est pas du tout une salle de cinéma.
11:42Et c'était extrêmement bouleversant
11:43parce qu'il y avait beaucoup
11:43de ces mamans solos,
11:45des gamins du quartier
11:46qui étaient là
11:46et mes potes d'enfance aussi.
11:48Et voilà,
11:49il n'y avait rien de plus beau
11:50que de boucler un peu la boucle
11:51en diffusant ce documentaire.
11:54Ils ont été bouleversés,
11:56ils ont été touchés
11:56et c'est la plus belle
11:58des réparations et des hommages.
12:00On n'est pas des garraquais,
12:01c'est à retrouver à partir de ce soir,
12:0223h20h de Paris.
12:04Pour ceux qui vont suivre
12:05en broadcast sur France 5
12:07et puis c'est déjà en ligne
12:08sur la plateforme.
12:09Merci beaucoup,
12:09Jamel Mazim.
12:10France.tv
12:10et sur Youtube
12:11à partir du 30 novembre
12:12pour ceux qui sont à l'étranger
12:13et qui ne pourront pas le voir.
12:14Pas d'excuse pour le voir.
12:15Merci beaucoup Jamel.
12:15Merci d'être passée
12:16par le plateau de France 24.
12:18On reprend la diapositive.
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