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  • il y a 3 heures
La COP vient de se clore à Belém, dans le nord du Brésil, et si comme ses précédentes éditions, elle n’a pas donné lieu à un accord révolutionnaire pour sauver la planète, elle est historique pour une autre raison. C’est la première fois que la participation autochtone était aussi importante, avec plus de 3000 représentants, qui n’ont pas hésité à manifester pour leurs droits.

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00:00La COP se termine à Belém dans le nord du Brésil, et si, comme ses précédentes éditions,
00:04elle n'a pas donné lieu à un accord révolutionnaire pour sauver la planète,
00:08elle est historique pour une autre raison.
00:17C'est la première fois que la participation autochtone est aussi importante,
00:21avec plus de 3000 représentants, mais surtout, c'est la première fois que leur contestation est si forte.
00:30Les autochtones brésiliens n'ont pas hésité à dénoncer l'hypocrisie de Lula sur l'exploration du pétrole
00:35ou la reconnaissance de leurs terres, et se sont très vite imposés dans l'agenda politique.
00:47Dès le deuxième jour du sommet, des manifestants autochtones ont fait irruption dans l'espace officiel des négociations,
00:53la Blue Zone, réservée aux personnes accréditées.
00:56Les images que vous voyez ici, c'est une première dans l'histoire de la COP,
00:59et ça n'est que le début d'une série de mobilisations.
01:06Vendredi 14 novembre, le peuple Munduruku a bloqué l'entrée du site de la COP avec une grande chaîne humaine.
01:15La stratégie a payé et le peuple autochtone a obtenu une rencontre immédiate avec des responsables brésiliens,
01:21dont le président de la COP, André Correa Dolago.
01:24Le lendemain, samedi 15 novembre, 70 000 manifestants dans plusieurs milliers d'autochtones
01:38ont participé à la Marche Mondiale pour le Climat.
01:40Nous n'avons pas la sécurité de que le gouvernement est au côté des pauvres indiens.
01:46Au plus d'être dans les espaces de débats, de discussion, nous voulons aussi être dans la rue pour pouvoir coer nos voix.
01:54Et les autochtones ne se contentent pas de la rue. Ils luttent aussi sur les réseaux sociaux.
01:58Ici, c'est Sansa Théré-Mawé. Et je suis participé de la COP30, en Belém, du Paré.
02:02Je vais vous parler un peu de ce que c'est la COP.
02:04De nombreux jeunes créateurs de contenu étaient présents pendant l'événement
02:13et ont fait porter la voix des autochtones sur TikTok et Instagram.
02:16Shoahi est l'un d'entre eux.
02:17À 22 ans, il partage son quotidien dans son village
02:19et dévoile les coulisses de la COP à ses plus de 500 000 abonnés.
02:22Il fait partie des 900 autochtones avoir été accrédités à la Blue Zone,
02:36une représentation qui est loin d'être suffisante pour les concerner.
02:39Dans la pratique, la plupart des autochtones accrédités
02:54sont cantonnés à des rôles d'observateurs plutôt que de négociateurs.
02:57Chouahi dort et travaille à la Casa Maracca,
03:17un espace entièrement dédié à la communication autochtone pendant la COP.
03:20Cette présence massive sur tous les fronts
03:38a permis aux autochtones de faire entendre leur voix
03:40et d'obtenir quelques avancées.
03:41Le défi principal pour eux,
03:43c'est d'avoir une preuve administrative que leur territoire leur appartient.
03:46Pendant la COP, grâce à leur manifestation,
03:48les procédures de 14 territoires ont avancé.
03:50Cette COP a été plus que jamais une occasion pour les peuples autochtones
04:09de rappeler au monde leur rôle de gardien de la forêt.
04:12La question est désormais de savoir si le monde écoutera.
04:15Les revendications autochtones ne figurent pas
04:17dans la dernière version du plan climatique brésilien
04:19qui vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035.
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