Skip to playerSkip to main content
  • 2 hours ago

Category

🗞
News
Transcript
00:00C'est l'heure du journal de l'Afrique. Soyez les bienvenus sur France 24.
00:04Alain, ce soir, les enfants victimes vulnérables de la guerre au Soudan, dans le Darfour.
00:09Ils sont des milliers à avoir été ciblés et blessés.
00:12Un grand nombre d'entre eux ont assisté aux exactions commises par la milice des forces de soutien rapide.
00:18Leur traumatisme est énorme, témoignage dès le début de ce journal.
00:22Les élections générales en Guinée-Bissau.
00:24Le scrutin se tiendra ce dimanche.
00:26860 000 Bissau-Guinéens doivent élire leur président et 102 députés.
00:3312 candidats sont en lice pour la présidentielle en campagne en région.
00:37Ils rentrent ce vendredi dans la capitale, compte-rendu de campagne, avec nos envoyés spéciales dans un instant.
00:44Et puis le business de la gestation pour autrui au Kenya.
00:47Une pratique qui explose en raison des prix attractifs.
00:50Les agences qui mettent en contact parents désespérés et mères porteuses se multiplient.
00:57Reportage à la fin de ce journal.
01:02Au Soudan, 15 millions d'enfants ont besoin d'aide humanitaire.
01:06Mais au-delà de cette aide, ces enfants ont un besoin urgent d'assistance psychologique.
01:11Ils sont non seulement ciblés par les combats, mais ils assistent aussi aux massacres et aux exactions perpétrées par les forces de soutien rapide.
01:20Écoutez ces témoignages poignants à El Facher, dans le nord d'Arfour, compilés par Laurent Berstécher.
01:26Dans le camp de déplacés d'Al Daba, au nord du Soudan, le petit Anas Mohamed joue tranquillement avec ses frères et sœurs.
01:36Mais depuis quelque temps, le jeune garçon n'entend plus ce qui l'entoure.
01:41Il est devenu sourd pendant la guerre à cause des combats et des bombardements.
01:47Le cas d'Anas est loin d'être isolé.
01:50Au Soudan, de nombreux enfants déplacés présentent une perte totale ou partielle de l'audition.
01:56Des blessures physiques qui viennent s'ajouter aux séquelles psychologiques de la guerre.
02:05Ils ont vu des gens blessés et des corps sans vie.
02:08Ils ont tout vu de leurs propres yeux.
02:10Ils criaient et ils pleuraient.
02:13Marqués par l'horreur du conflit,
02:16de nombreux enfants soudanais sont aujourd'hui profondément traumatisés.
02:20Les symptômes les plus communs sont l'incontinence nocturne et les crises de panique.
02:27Certains développent aussi des troubles du comportement et deviennent agressifs, par exemple.
02:34Selon l'UNICEF, plus de la moitié des personnes ayant fui Alpha Cher sont mineures.
02:39Environ 50 000 enfants, dont la plupart sont laissés à l'abandon après avoir perdu leur famille.
02:45Il est fréquent que des familles trouvent un enfant qui erre sur la route et le prennent en charge.
02:55La plupart sont seuls et orphelins.
02:58Cela place une pression psychologique immense sur l'enfant, mais aussi sur les familles d'accueil.
03:02Embarqués malgré eux dans un conflit qui les dépasse,
03:09des millions d'enfants soudanais sont aujourd'hui les premières victimes de la guerre.
03:17Et puis sachez que l'Union européenne a annoncé jeudi des sanctions contre le numéro 2
03:22des forces de soutien rapide accusées d'exaction au Soudan
03:25et que Donald Trump, le président américain, a évoqué la guerre dans le pays,
03:29alertée par le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman.
03:33Les violences en République démocratique du Congo, l'est du pays, n'est pas la seule région touchée.
03:39La milice Mobondo se rapproche de la capitale et étend son emprise à l'ouest de Kinshasa.
03:47Mais ce conflit est largement passé sous silence.
03:49L'église catholique et Caritas, pardon, Belgique tirent la sonnette d'alarme.
03:54Ils publient un nouveau rapport sur la milice.
03:57Les précisions de notre correspondante Aurélie Bazaraki-Bangoula.
04:02Plus de 5000 personnes ont été tuées par la milice Mobondo.
04:06280 000 autres ont fui les violences.
04:10C'est le cri d'alarme que lance l'église catholique
04:12qui publie un rapport sur le conflit dans l'ouest de la RDC.
04:15Ces violences ont éclaté il y a plus de trois ans dans la province du Maïndombé
04:21entre deux communautés, les Teke et les Yakas.
04:24Tout est parti d'un conflit foncier lié à la redevance coutumière et à l'accès à la terre.
04:30Depuis, le conflit s'est étendu à quatre autres provinces
04:33et a atteint la commune de Malokou à l'entrée de Kinshasa.
04:37Les attaques des Mobondo sont meurtrières.
04:39Si la milice ciblait au départ les chefs coutumiers Teke et leurs proches
04:44pour s'accaparer des terres,
04:45elle s'en prend maintenant à toute la communauté.
04:49Pour l'église catholique, il y a urgence à réagir.
04:51Il y a des personnes qu'on a tuées,
04:53certaines qu'on a quand même recensées,
04:55qui ont été enterrées,
04:56mais d'autres brûlées, décapitées, jetées dans l'eau.
05:01Et il y a des chiens qui sont devenus inaccessibles.
05:04On ne pouvait pas accéder aux chiens suite à la milice Mobondo.
05:08Or, le plateau de Bateke ici, la seule activité,
05:12ce sont des champs, les gens cultivent,
05:14et ils nous ramènent même les braises ici jusqu'à Kinshasa.
05:17Pour mettre fin à cette crise, il faut que tous les acteurs principaux
05:21concernant la crise puissent se mettre autour d'une table,
05:24chercher les mécanismes ou le processus de déclenchement d'un accord de paix.
05:28L'armée congolaise est déployée dans les provinces
05:30où les Mobondo sont actifs,
05:33mais elle peine à mettre fin aux violences.
05:35Alors, malgré son expansion aux portes de Kinshasa,
05:38c'est un conflit passé sous silence,
05:40et c'est bien ce que veut dénoncer l'église catholique.
05:43Un silence qui s'expliquait notamment par le fait
05:45que les autorités congolaises ont interdit l'accès à ces provinces,
05:49aux journalistes.
05:52Les élections générales en Guinée-Bissau,
05:55dernière ligne droite pour les 12 candidats à la présidentielle.
05:57La campagne s'achève vendredi à minuit,
06:00avant le scrutin de dimanche.
06:02Les candidats sont actuellement en région
06:04et rentrent pour leur dernier meeting dans la capitale demain vendredi.
06:09Tous n'occupent pas le terrain de la même manière.
06:12Un duo s'est nettement détaché du lot.
06:14Abissao, le carnet de campagne de Sarasako.
06:18Aucun incident majeur n'a été signalé
06:20dans cette campagne électorale qui s'achève vendredi.
06:24Deux figures se sont en tout cas détachées du lot
06:27des candidats pour la présidentielle.
06:29D'abord, le président sortant,
06:30Umaru Sisoko Ambalo.
06:32Ici, d'ailleurs, à Bissao,
06:34ces affiches géantes sont de partout.
06:36Il faut vraiment chercher minutieusement
06:37pour trouver une affiche d'un autre candidat.
06:39Il est vraiment omniprésent.
06:41Umaru Sisoko Ambalo promet le développement
06:44des infrastructures, de l'agriculture
06:46ou encore l'emploi des jeunes.
06:48Face à lui, Fernando Diach a également mobilisé.
06:52C'est un candidat indépendant
06:53indépendant qui en est à sa première participation
06:55mais qui a reçu un soutien de poids.
06:57Celui du PAIGC, le parti historique du pays,
07:01évincé de la course pour avoir déposé son dossier,
07:04le dossier de son candidat, trop tard.
07:06Officiellement, Fernando Diach,
07:09lui, promet la stabilité politique de Guinée-Bissao
07:13s'il est élu.
07:14Les habitants qui iront donc aux urnes dimanche
07:17espèrent en tout cas que le prochain président,
07:19que le président qui sera élu,
07:21va enfin faire décoller économiquement le pays.
07:24Écoutez-les.
07:26On veut plus d'emplois pour que le pays se développe.
07:29On a perdu énormément de temps avec les crises politiques
07:31et rien ne change.
07:36Nous souhaitons qu'il y ait la sécurité pour tout le monde.
07:41Nous voulons des emplois.
07:43J'ai un diplôme et je ne parviens pas à trouver un emploi.
07:46On veut la santé aussi, avec de bons hôpitaux.
07:50Nous souhaitons que le président s'intéresse à nous
07:53et qu'il puisse nous aider à développer le pays,
07:56qu'il aide à combattre la pauvreté.
08:00Le nouveau président doit nous unir.
08:02Nous sommes tous Bissao-Guinéens.
08:04Ne tenons pas compte de différentes ethniques.
08:06Les législatives se tiendront également dimanche,
08:10en même temps que l'élection présidentielle.
08:1114 coalitions ou partis sont en lice
08:14et se disputeront les 102 sièges de l'Assemblée nationale.
08:19Dans le reste de l'actualité, en bref et en images,
08:21le leader séparatiste Biafrae Nandi Kanu
08:25a été reconnu coupable de terrorisme par la justice au Nigeria.
08:30Il a été condamné à la prison à vie
08:32contre la demande du procureur général
08:34qui avait réclamé la peine de mort.
08:36La tournée d'Emmanuel Macron en Afrique.
08:39Le chef de l'État était aujourd'hui à Maurice.
08:41Il y a rencontré le Premier ministre, Navin Ramgolaman.
08:46Ils ont décidé de renforcer la coopération
08:49entre leurs deux pays,
08:50notamment en matière de sécurité.
08:53Le président français se rendra ce vendredi
08:55en Afrique du Sud pour le sommet du G20.
08:58Et puis la volte-face de Washington.
09:00Les États-Unis qui avaient annoncé le boycott du sommet
09:03qui se tient en Afrique du Sud
09:05ont fait savoir aux autorités du pays
09:08qu'ils avaient changé d'avis.
09:09Les États-Unis ont informé Pretoria
09:12qu'ils souhaitaient y participer
09:14sans toutefois préciser à quel niveau de représentation.
09:17Et justement, en amont du sommet du G20,
09:22organisé ce week-end à Johannesburg en Afrique du Sud,
09:25le pays et l'Union européenne
09:26ont signé un partenariat
09:29dans les minéraux critiques.
09:31L'UE cherche à réduire sa dépendance
09:34vis-à-vis de la Chine
09:35et à sécuriser son approvisionnement
09:37d'une dizaine de métaux essentiels
09:40pour les technologies de la défense
09:41ou des énergies renouvelables.
09:43Écoutez.
09:45C'est un réel honneur
09:47de présider cette réunion
09:49où l'on acte les accords
09:51entre l'Afrique du Sud
09:52et l'Union européenne.
09:56Nous pouvons aujourd'hui
09:57nous rendre compte
09:58des progrès que nous avons faits
10:00en appanonnant.
10:02Notre relation est particulièrement mature,
10:05stable et fiable,
10:06basée sur la confiance.
10:10Et nous, les Sud-Africains,
10:13sommes extrêmement heureux
10:14d'avoir l'Union européenne
10:15comme partenaire.
10:21Au Kenya,
10:22le business de la gestation
10:24pour autrui explose.
10:26Cette pratique encouragée
10:27par des prix attractifs
10:28pour les futures familles
10:29comme pour les mères porteuses.
10:31Du coup, les agences
10:32qui mettent en relation
10:33les deux parties se multiplient.
10:35Des reportages d'Élodie Cousin.
10:39Comme chaque jour,
10:40Marie fait défiler
10:41les petites annonces
10:42sur Facebook.
10:44Elle cherche à devenir
10:44mère porteuse.
10:46Ça m'aide énormément.
10:50Si des gens cherchent
10:51des mères porteuses,
10:52il suffit de rejoindre
10:53ce genre de groupe
10:54sur les réseaux
10:54et ils trouveront automatiquement
10:56ce qu'ils veulent.
10:58C'est dans ces groupes
10:59que j'ai trouvé
10:59le plus d'informations
11:00et des informations
11:02très transparentes.
11:03Au Kenya,
11:06des agences en ligne
11:07se multiplient.
11:08Un véritable business
11:10en dehors
11:10de tout cadre légal.
11:12Marie a déjà été
11:13mère porteuse
11:13dans le passé.
11:15Elle a empoché
11:15pour cela
11:1610 000 euros
11:17mais a dû se cacher
11:18pendant sa grossesse.
11:20La pratique est taboue.
11:21Je voulais aider ma mère
11:26financièrement.
11:27C'est pour ça
11:27que je suis devenue
11:28mère porteuse.
11:30Mais à vrai dire,
11:33j'ai gardé le secret.
11:35Ce n'était pas si facile.
11:38J'ai dû me cacher
11:39quelque part,
11:40là où personne
11:41ne me connaît.
11:45Alors que le nombre
11:46de mères porteuses
11:47ne cesse d'augmenter,
11:48les dérives se multiplient.
11:51Cette avocate
11:52établit des contrats
11:52de droit privé.
11:54La seule option
11:55qui permet
11:55de protéger les femmes.
11:58Ici,
12:01la plupart des mères
12:02porteuses
12:02viennent de milieux
12:03à faible revenu.
12:04Donc il arrive souvent
12:05que des gens
12:06profitent d'elles
12:07parce que beaucoup
12:08d'entre elles
12:09n'ont parfois
12:10pas les outils
12:10pour se défendre.
12:11après plus de 10 ans
12:16d'errance,
12:17le Parlement
12:18a pour la première fois
12:19adopté le 12 novembre
12:20une loi permettant
12:21de régulariser la pratique.
12:23Le texte doit maintenant
12:24être transmis au Sénat
12:25pour être définitivement adopté.
12:28Ce retour d'objets royaux
12:30vers l'Ethiopie,
12:31le descendant
12:32d'un diplomate allemand
12:33a offert 12 objets
12:35au pays.
12:36Parmi ces artefacts,
12:38des objets achetés,
12:39mais aussi d'autres offerts
12:41par l'empereur
12:41Haïli Selassie
12:42au grand-père
12:43du donateur.
12:44Ces objets vont donc
12:45retourner sur leur terre.
12:47Écoutez.
12:49Ces 12 objets
12:51sont originaires
12:52d'Ethiopie
12:53et ont été acquis
12:54par Frank Weiss,
12:55le grand-père
12:55du professeur Ramon,
12:57ici présent,
12:58qui nous les remet aujourd'hui.
13:00Parmi les objets
13:00se trouvent des cadeaux
13:01de la part de Tafari Makonnen,
13:04couronnés sous le nom
13:04de Haïli Selassie Ier,
13:06et d'autres
13:07qui ont été achetés
13:08par les grands-parents
13:08du professeur.
13:10Il y a deux couronnes,
13:11une épée,
13:12une ceinture,
13:13ainsi que plusieurs peintures.
13:15J'exprime
13:16ma plus grande gratitude
13:19envers le professeur Ramon
13:20pour son don généreux
13:21et son initiative exemplaire.
13:25Voilà, c'est la fin
13:26du journal de l'Afrique.
13:27Restez avec nous.
13:27L'info continue
13:28sur France 24.
13:28Sous-titrage Société Radio-Canada
13:32Sous-titrage Société Radio-Canada
13:32Sous-titrage Société Radio-Canada
13:33Sous-titrage Société Radio-Canada
Be the first to comment
Add your comment

Recommended