Une semaine après l'assassinat de Mehdi Kessaci, frère du militant écologiste Amine Kessaci, Gérald Darmanin et Laurent Nuñez sont à Marseille pour réaffirmer leur engagement contre le narcotrafic.
00:00Ce qui s'est passé à Marseille nous conduit désormais à considérer que, et notamment le meurtre du frère Damine,
00:08est un crime qui vise à faire peur, et qui vise aussi à atteindre quelque part la République et l'État.
00:15C'est quelque chose qui nous interroge, nous interpelle, et le dispositif que nous mettons en place
00:20est un dispositif qui est tout à fait similaire à ce qu'on a fait en matière de lutte antiterroriste.
00:25Je veux le redire, c'est le même dispositif, le même échange d'informations, avec à partir du 1er janvier la création d'un PNACO qui va avoir le jour,
00:33l'État-major qui est déjà en place et qui fonctionne, et puis des dispositifs juridiques qui ont été mis à disposition des services
00:38et qui renforcent la lutte contre le narcotrafic.
00:41Et c'était ce matin, la réunion de ce matin était l'occasion de faire un point sur ce dispositif.
00:46Vous savez qu'on aura la possibilité de geler des avoirs, administrativement de geler des avoirs des narcotrafiquants.
00:52Il y a des nouvelles techniques de renseignement qui sont mises en place et qui sont utilisées.
00:56Et puis on a beaucoup discuté avec le garde des Sceaux de la possibilité d'avoir un meilleur échange d'informations
01:02qui sont tirées des procédures judiciaires et qui peuvent être utilisées en administrative par les services de renseignement
01:07et qui permettent de mieux détecter des réseaux criminels.
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