00:00On a même eu cette discussion dimanche matin, où à un moment, vous m'avez dit, Mehdi, il est mort parce que c'est mon frère, il est mort pour rien.
00:12Moi, j'ai osé, parce qu'on était dans l'émotion tous les deux, parce qu'on pleurait dimanche matin au téléphone, vous dire, il est mort pour la France. Est-ce que vous entendez ça ?
00:20Bien sûr, bien sûr, derrière Mehdi, c'est toute la France qu'on a voulu tuer. Derrière Mehdi, on parle beaucoup de liberté d'expression, on condamne les pays qui ne garantissent pas la liberté d'expression, c'est la liberté d'expression qu'on a tuée.
00:32Derrière Mehdi, c'est des maires entières qu'on a tuées. Derrière Mehdi, c'est l'état de droit qu'on a voulu remettre en question. Derrière Mehdi, c'est la sécurité des Françaises et des Français qu'on a, en quelque sorte, tué.
00:44Est-ce que ça veut dire qu'aujourd'hui, vous considérez que ce combat, ça doit être le combat de tous les Français ?
00:49Ah oui, sans aucune étiquette. Et moi, ce matin, je ne veux faire passer aucun message politique. Je suis juste venu parler de mon frère et lui rendre hommage.
00:56Mais à tout le monde, portez ce combat, portez cette voix. Si vous voulez garantir ma sécurité, si vous voulez garantir la sécurité de celles et ceux qui parlent, il faut se lever.
01:05Il faut que tout le monde parle. Si on est des milliers à prendre la parole, si on est des milliers à se lever, si on est des milliers de nouveaux visages qui, luttant contre le narcotrafic,
01:14eh bien, ils ne pourront pas tuer tout un peuple, ils ne pourront pas tuer toute une nation.
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