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00:00La grande interview européen CNews, Sonia Mabrouk.
00:07La grande interview sur CNews et européen, mon invité a été ministre de l'Intérieur, patron des Républicains.
00:12Il prépare activement son parti aux prochaines élections, évidemment, municipales et présidentielles, des élections cruciales.
00:19Bonjour et bienvenue Bruno Rotaillou.
00:21Bonjour Sonia Mabrouk.
00:22Merci de votre présence.
00:23Et tout d'abord, l'excellente nouvelle, il y en a peu en ce moment, donc réjouissons-nous du retour en France de Boalem Sansa.
00:29L'écrivain franco-algérien a été reçu par Emmanuel Macron à l'Élysée après son passage à Berlin en Allemagne.
00:36Tout d'abord, votre réaction à cette arrivée ?
00:39C'est une superbe nouvelle, bien sûr.
00:41Vous savez, Boalem Sansa, c'est un exemple, c'est même un modèle, parce qu'il n'est pas né sur notre sol français, mais il s'est reconnu dans notre langue.
00:51Il a adopté la France, la France l'a adoptée, non pas par le sang versé, mais par l'encre versée.
00:57C'est devenu sa patrie, la France, parce que la France a toujours été une grande patrie littéraire.
01:02Et en cela, c'est la raison pour laquelle moi et bien d'autres, d'ailleurs, je me suis battu pour Boalem, parce que pour moi c'était un symbole.
01:08La littérature, c'est la liberté et on n'emprisonne pas, on ne prend pas en otage la liberté.
01:13Parlons de cette bataille, justement, Bruno Rotaillou.
01:15De son retour, est-ce la victoire du dialogue apaisé et de la diplomatie, de la discrétion avec Alger, comme le répète l'exécutif ?
01:22Regardez Christophe Gleiz, il a été arrêté bien plus tôt, d'ailleurs, en mai 2024, et on ne connaissait même pas cette arrestation-là.
01:31C'était très, très discret. Il est toujours en prison.
01:33Démonstration est faite que cette méthode ne fonctionne pas. Je suis convaincu qu'il fallait de la fermeté.
01:40Est-ce que cela veut dire, parce qu'on m'a reproché cette fermeté, est-ce que cela veut dire qu'il aurait fallu se taire devant cette prise d'otage ?
01:47Est-ce qu'il aurait fallu que je me taise devant les barbouseries des services secrets algériens qui, sur le sol français, ont tenté d'assassiner un opposant algérien ?
01:56Fallait-il se taire quand l'Algérie, s'opposant à l'accord de 1994, refusait de prendre des OQTF,
02:02qui sont très, très dangereux ? Fallait-il se taire quand M. Théboune cultive une haine antifrançaise ?
02:07Au nom de quoi, au nom de quoi, il faudrait toujours, toujours courber les Chines, baisser la tête ?
02:13Donc, le dialogue apaisé est synonyme de soumission, selon vous.
02:17Le ministre des Affaires étrangères, vous en doutez, voit les choses différemment.
02:20Il vous tient, quelque part, pour responsable, quand même, de ce blocage, de cette crise avec Alger,
02:25puisque, de son point de vue, la libération prouve l'échec de la méthode forte, évidemment, que vous préconisiez.
02:29Je viens de répondre, Christophe Glez. Christophe Glez, personne n'en parlait. Personne.
02:34On nous a caché, d'ailleurs, finalement, cette arrestation.
02:36Il est toujours dans la prison depuis mai 2024. Je pense aujourd'hui à lui, au sien, à sa famille.
02:42Mais ce que ne comprennent pas tous ces gens, qui, finalement, sont pour une méthode molle,
02:48c'est que Alger, le régime... Je ne parle pas du peuple algérien.
02:52C'est très différent. Je parle du régime algérien.
02:55Eh bien, il se nourrit d'une haine anti-française. Il prend cette haine anti-française pour, finalement, le prétexte, l'alibi de tous ses échecs.
03:03Il faut savoir qu'aujourd'hui, ce régime est très isolé sur le plan international.
03:07L'Algérie a perdu, mais de façon spectaculaire, le vote...
03:10Emmanuel Macron a rencontré M. Tebboune en marge du G20, là.
03:13Le Conseil de sécurité à l'ONU, aux Nations Unies, sur le Sahara occidental, le 31 octobre dernier,
03:19pas une seule voix pour l'Algérie. Même la Chine, même la Russie, alliés historiques de l'Algérie, se sont abstenus.
03:26Et quand vous entendez M. Sergei Lavrov, le patron de la politique étrangère russe,
03:32mettre en cause, notamment des frontières qu'il juge artificielles, entre l'Algérie et le Mali.
03:38Donc, c'est un régime qui est isolé, fragilisé sur le plan international,
03:43et très divisé contre lui-même et vis-à-vis de son peuple, bien évidemment.
03:47Donc, vous restez ferme sur cette méthode-là ?
03:49Je persiste et je signe, bien sûr.
03:52Et j'attends que le président de la République défende les intérêts de la France.
03:55Voilà.
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