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  • il y a 2 jours
Mettez vous d'accord avec Mehdy Raïche, Marie Eve Malouines, Frédéric Dabi et Samuel Lafont

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-11-18##

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News
Transcription
00:00:00Les français raffolent des antibiotiques. La consommation a progressé de 5,4% en un an en 2024 selon Santé publique France.
00:00:09Sur l'année passée, un peu plus de 27 millions de patients tuent au moins une prescription d'antibiotiques, soit 40% de la population.
00:00:17L'agence sanitaire rappelle que la prise d'antibiotiques n'est jamais anodine.
00:00:21Les célèbres bouteilles vertes vont-elles disparaître des rayons ?
00:00:24La justice doit rendre sa décision aujourd'hui sur la commercialisation des opériés.
00:00:28Le FC Que Choisir demande sa suspension.
00:00:31Elle dénonce l'utilisation de l'appellation « eau minérale naturelle » par Nestlé Waters, ainsi que les traitements effectués sur ses eaux.
00:00:38Le parquet général fait appel dans l'affaire Alex Ursulé.
00:00:42Cette figure du barreau parisien a été acquittée ce week-end par la Cour criminelle de Paris.
00:00:46L'homme a été jugé pour le viol d'une stagiaire dans son cabinet en 2018.
00:00:50Dans ses réquisitions, l'avocat général avait réclamé 13 ans de réclusion criminelle.
00:00:54Comme chaque année, il compte sur vous, lancement officiel aujourd'hui de la campagne des Restos du Coeur,
00:01:00même si les distributions ont déjà commencé dans plusieurs villes du pays.
00:01:03L'an dernier, 1,3 million de personnes ont bénéficié de l'aide de l'association
00:01:07et 161 millions de repas ont été distribués par les bénévoles.
00:01:12Et puis, nouveau coup dur pour Victor Wambanyama, le basketteur français qui joue aux Etats-Unis,
00:01:15est blessé pour plusieurs semaines.
00:01:17Il souffre d'une élongation au mollet gauche.
00:01:20Belle matinée.
00:01:20Bonne matinée à vous aussi, Baptiste Berthelin. Merci beaucoup.
00:01:25Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord, Jean-Marie Bordry.
00:01:30Allez, bienvenue à vous tous sur Sud Radio.
00:01:32Mettez-vous d'accord avec nous, au standard, au 01-53-92-22-60.
00:01:37Mettez-vous d'accord également avec nos invités, nos débatteurs.
00:01:40On débat de l'actualité aujourd'hui avec Mehdi Raich,
00:01:43qui va arriver dans quelques instants, qui est analyste politique.
00:01:46Nous sommes avec Marie-Ève Malouine également. Bonjour à vous.
00:01:48Bonjour.
00:01:49Bienvenue sur Sud Radio, journaliste politique, éditorialiste, à la revue politique et parlementaire.
00:01:54Frédéric Daby est avec nous également. Bonjour à vous, Frédéric.
00:01:56Bonjour, Jean-Marie. Bonjour à tous.
00:01:57Comment allez-vous ?
00:01:58Très bien, vous-même.
00:01:59Directeur général de l'IFOP.
00:02:01Vous êtes aussi le co-auteur, avec Brice Socol, de ce livre « L'écharpe et les tempêtes ».
00:02:05C'est publié aux éditions de l'Aube.
00:02:07Et puis on est avec le porte-parole, l'un des porte-parole, pardon, de Reconquête, Samuel Laffont.
00:02:11Bonjour à vous.
00:02:12Bonjour. Bonjour à tous.
00:02:13Et bienvenue sur Sud Radio également. Je le disais, vous tous qui nous écoutez, c'est pour vous que ces émissions sont là.
00:02:19C'est vous qui avez la parole aussi. Vous venez débattre, échanger, confronter vos idées, vos témoignages avec nos invités.
00:02:24On va débattre de l'actualité. On va parler notamment politique.
00:02:28Faut-il mettre fin à l'hébergement d'urgence pour les migrants en situation irrégulière ?
00:02:30Irrégulière, c'est ce que demande Guillaume Casbarian, qui était l'invité politique ce matin de Jean-François Aquili.
00:02:36Proposition qui fait déjà polémique. On va y revenir.
00:02:39Nous sommes aussi sur ce sondage de l'IFOP, publié par les camarades de Frédéric Dhabi notamment.
00:02:45Un sondage assez frappant auprès des jeunes français et musulmans qui sont de plus en plus religieux.
00:02:51Qu'est-ce que cela implique ? On va en parler avec vous tous sur Sud Radio.
00:02:54Et puis on va parler également du vote, du budget.
00:02:58Ça a l'air abstrait, mais c'est très concret. Concrètement, la droite et le centre viennent de le dire.
00:03:02Ils ne voteront pas, a priori, le budget, en tout cas pour la partie recette.
00:03:05Pourquoi ? Parce que trop de propositions d'impôts, un budget socialiste.
00:03:09Est-ce que M. Lecornu est déjà en danger, le Premier ministre ?
00:03:12On va y revenir, quoi qu'il en soit, avec vous tous sur Sud Radio.
00:03:16On va aussi donner libre cours à vos coups de cœur, à vos coups de gueule.
00:03:19Vous en avez quelques-uns, vous tous, qui êtes dans le studio de Sud Radio.
00:03:22Mais avant ça, j'aimerais qu'on revienne sur cette histoire qui m'a un peu marquée.
00:03:24Vous l'avez peut-être entendu dans le Grand Matin Sud Radio.
00:03:27Ça s'est passé à Rennes.
00:03:29Un détenu qui s'est évadé lors d'une sortie encadrée.
00:03:33Alors une sortie encadrée, c'était notamment avec des surveillants pénitentiaires.
00:03:36Cette sortie, c'était vendredi dernier, 14 novembre.
00:03:40Une sortie collective avec plusieurs détenus dans un planétarium.
00:03:44Oui, dans un planétarium, ça s'est passé comme ça.
00:03:46Alors évidemment, c'est une histoire qui peut vous paraître comme ça, individuelle.
00:03:50D'un autre côté, comment vous dire ?
00:03:52Ça fait quand même mauvais genre.
00:03:53Et alors qu'il commence à faire franc, on est en droit de se demander si la prochaine évasion ne sera pas dans une classe de neige, par exemple.
00:03:58Qu'est-ce que ça vous inspire, Frédéric Dabier ?
00:04:02Oui, j'ai envie de dire que c'est quand même des cas limites.
00:04:06On s'évade peu, voire très peu, dans les prisons françaises.
00:04:10Des prisons françaises, il faut le dire.
00:04:12Ça peut réactiver des imaginaires chez les français.
00:04:16On se souvient un moment de Colantes, il y a quelques années, où il y avait cette image des prisons, Club Med, où les détenus, il y a eu l'histoire des massages il n'y a pas très longtemps.
00:04:26D'une manière générale, quand même, pour connaître un petit peu le sujet à titre citoyen, j'ai beaucoup de personnes de mon entourage qui sont visiteurs de prison.
00:04:34La vie dans les prisons françaises, c'est absolument pas drôle.
00:04:38La récidive y est malheureusement très fréquente du fait de l'absence de réinsertion et des sorties, ce qu'on appelle les sorties coup-près, les sorties sèches.
00:04:46Et voilà, ces cas sont bien sûr regrettables, il n'y a pas...
00:04:49Mais je pense que le fait majeur, et je ne sais plus qui veut dire ça, je crois que c'est Victor Hugo, qu'on juge l'état d'une démocratie et la qualité de ces prisons.
00:04:56Et de ce point de vue-là, on a des retards.
00:04:58Et là aussi, on a un certain désarroi des Français qui écoutent à chaque campagne présidentielle des candidats, des impétrants dire,
00:05:06je promets d'augmenter, de créer 10 000, 20 000 places de prison.
00:05:0930 000.
00:05:0930 000.
00:05:10Il y a quand même Gérald Darmanin qui est en train de plus tenir parole que les autres,
00:05:14avec sa capacité à avoir réduit de moitié, je crois, de 7 à 3 ans, les délais de construction des établissements pénitentiaires.
00:05:22Oui, effectivement, et on ne peut pas comparer la prison au Club Med, on a déjà donné libre cours.
00:05:26C'est vrai, vous avez raison, on a déjà raconté par exemple la situation dans le centre pénitentiaire à Béziers,
00:05:33ou alors encore à Perpignan, où la situation est très difficile.
00:05:35Marie-Ève Malouine ?
00:05:36Oui, je suis assez d'accord avec Frédéric Dhabi.
00:05:38Évidemment, l'histoire racontée comme ça, un détenu qui s'évade, alors qu'il a visité un planétarium, on ne comprend pas.
00:05:46Mais c'est vrai que la situation au prison, quand on regarde le recensement officiel des matelas par terre,
00:05:51avec des cellules surpeuplées où il y a des gens...
00:05:54La santé, c'est 144%, on en a parlé avec Nicolas Sarkozy, 144% d'occupation.
00:05:58Donc, quand on parle de récidive, et ça indigne tout le monde, les gens qui sortent de prison et qui récidivent,
00:06:04pour qu'il n'y ait pas récidive, il faut aussi qu'il y ait une réadaptation, une réinsertion,
00:06:08et parfois même une adaptation pour des gens qui sont allés en prison
00:06:11et qui n'ont pas forcément connu toutes les positions nécessaires,
00:06:16les connaissances nécessaires pour pouvoir s'insérer dans la société.
00:06:19Donc, évidemment, il y a des ratés, il y a des détenus qui s'évadent,
00:06:24mais comme le dit Frédéric, ce n'est pas si souvent que ça en France.
00:06:27Samuel Laffron.
00:06:27Oui, il y a plusieurs points choquants dans cette affaire.
00:06:30La première, c'est qu'évidemment, on a un détenu qui s'évade.
00:06:34Le deuxième point, c'est qu'il y a une sortie au planétarium.
00:06:38Et ce n'est pas la première fois qu'on voit sur les réseaux sociaux, en tout cas,
00:06:41mais aussi repris dans la presse, des critiques vis-à-vis d'une partie des sorties
00:06:45qui sont payées aux détenus et que certains Français ne peuvent même pas se permettre.
00:06:50Et donc, ça pose question sur nos dépenses.
00:06:53Ensuite, le grand souci, c'est qu'on a un problème de justice en France, vous le savez,
00:06:57et depuis des années, malheureusement, et les problèmes qui ne sont pas réglés,
00:07:01eh bien, ils s'aggravent évidemment de jour en jour.
00:07:03Et les Français, naturellement, veulent, quand ils voient la montée de l'insécurité,
00:07:07ils veulent plus de sécurité, ils veulent rétablir la sécurité dans notre pays.
00:07:11En fait, quand ils voient ce qui se passe là, ils se disent,
00:07:12mince, mais on a des gens qui peuvent s'évader,
00:07:14on a des personnes qui ne restent pas assez en prison.
00:07:16Et sur le point de la récidive, pour être précis,
00:07:19je veux bien qu'on puisse imaginer tout prévoir, tout empêcher,
00:07:22mais on sait bien qu'en fait, il est extrêmement difficile de faire en sorte d'éviter la récidive.
00:07:26Or, si on se met à la place des honnêtes gens
00:07:29qui en ont assez de super-insécurité au quotidien,
00:07:33eux, qu'est-ce qu'ils voient ?
00:07:33Ils se disent qu'il y a en liberté des délinquants, voire des criminels,
00:07:37mais notamment des délinquants qui sont relâchés trop régulièrement,
00:07:40ou qui ne vont pas suffisamment longtemps en prison, ou pas assez vite en prison.
00:07:43Et c'est ça que voient les Français.
00:07:44Et après, pour la surpopulation carcérale,
00:07:46ça fait des années qu'on dit qu'il faut créer des prisons,
00:07:48et ce n'est pas parce qu'on crée des prisons qu'après, on ne pourra pas les détruire.
00:07:50Si l'insécurité baisse,
00:07:52le but, ce n'est pas d'avoir une masse de prisonniers énorme,
00:07:54mais quand il y a une période d'insécurité,
00:07:59il y a un problème de perception entre ce qu'est la réalité de la prison,
00:08:04les conditions de détenus, qui peuvent être horribles,
00:08:06et la réalité de ce qu'on voit lors de micro-événements
00:08:09où des personnes peuvent s'échapper.
00:08:10Je prends un exemple en particulier.
00:08:12La semaine dernière, il y avait le cas de Iseline,
00:08:14qui est une femme qui a été violée,
00:08:16et la personne qui est sous-violée a été relâchée
00:08:19au bout de deux mois de prison
00:08:20pour des conditions qui étaient jugées inacceptables.
00:08:22Il a fait une demande avec son avocat,
00:08:24et il a été libéré pour ces conditions-là.
00:08:26Donc on a toutes ces questions, ces problématiques
00:08:27qui sont derrière, qui sont sous-jacentes,
00:08:29de comment on gère notre modèle de prison
00:08:32et comment sont gérés les prisonniers,
00:08:33et donc de la question de la réinsertion par la suite.
00:08:35Allez, on va passer à notre premier débat.
00:08:37Est-ce qu'on aura un budget ?
00:08:38Est-ce que nos députés vont voter un budget ?
00:08:41Je vois Marie-Emmelouine dubitative déjà,
00:08:43c'est mal parti.
00:08:44Vous l'entendiez ce matin,
00:08:45Guillaume Casbarian, l'invité de Jean-François Aquili,
00:08:47qui disait non, je ne suis pas prêt de le voter.
00:08:49En tout cas, ce budget,
00:08:50on va l'écouter tout de suite.
00:08:52Cette copie-là, avec 30 milliards d'impôts en plus,
00:08:5430 milliards de dépenses en plus,
00:08:56et une copie qui part dans le décor
00:08:57et avec une vision idéologique socialiste,
00:08:59je ne la vote pas,
00:09:00parce que je ne souhaite pas augmenter l'impôt pour les Français,
00:09:02je ne souhaite pas augmenter la dépense publique,
00:09:04et je ne souhaite pas faire payer aux travailleurs et aux actifs
00:09:06les renoncements des politiques
00:09:08qui n'ont pas le courage de baisser la dépense publique
00:09:10et qui pensent qu'on peut augmenter à l'infini
00:09:12les prélèvements obligatoires.
00:09:13On a 45% de prélèvements obligatoires dans notre pays,
00:09:15c'est un record,
00:09:16on est le premier pays de l'OCDE.
00:09:19Même Hollande n'avait pas augmenté autant les impôts.
00:09:22Et même François Hollande,
00:09:23d'après Guillaume Casbarian,
00:09:24n'avait pas augmenté autant les impôts.
00:09:26Il semble que Guillaume Casbarian
00:09:27était très écouté sur Sud Radio,
00:09:29puisque quelques minutes plus tard,
00:09:30on apprenait par une dépêche de l'agence France Presse
00:09:32que les groupes du socle commun,
00:09:33de renaissance aux Républicains,
00:09:35s'étaient accordés sur le fait
00:09:36qu'en l'État ne pourrait pas voter pour ce budget,
00:09:38en tout cas la partie recette en raison,
00:09:40je cite,
00:09:41de l'insincérité de certaines mesures adoptées
00:09:44et ils ont d'ailleurs été consultés par Sébastien Lecornu.
00:09:48Budget ou pas budget, Marie-Ève Malouine ?
00:09:50On sent que ça devient difficile
00:09:51et que la contradiction qu'il y avait au départ
00:09:54dans ce budget et dans la méthode Lecornu
00:09:56est en train de se révéler.
00:09:58Puis on approche de la fin,
00:09:59c'est-à-dire qu'on ne peut pas traiter
00:10:01les recettes avec la gauche
00:10:02et on les augmente,
00:10:04et puis on traitera les dépenses
00:10:05pour les baisser avec la droite
00:10:06parce qu'il faut que ce soit équilibré.
00:10:08Et donc Sébastien Lecornu,
00:10:09quelque part, a essayé encore
00:10:11et toujours de faire du en même temps,
00:10:13mais sur un budget qui doit être cohérent,
00:10:15on ne peut pas avoir
00:10:16moins de recettes que de dépenses,
00:10:19et bien ça ne fonctionne pas.
00:10:20Donc au bout d'un moment,
00:10:21quand on dit je fais des compromis,
00:10:23ce n'est pas des compromis
00:10:24quand on va chercher un coup à droite,
00:10:26un coup à gauche,
00:10:27c'est forcément contradictoire à un moment.
00:10:30Et donc là, lui pense que plus il avance,
00:10:32plus ceux avec lesquels il passe des concessions
00:10:35vont être obligés de rester,
00:10:38alors peut-être que ce sera le cas à la fin,
00:10:40ou de plus en plus,
00:10:41c'est un peu le grand écartement.
00:10:43Juste un mot sur ce qu'il a dit
00:10:44devant les chefs d'entreprise.
00:10:46Lui-même commence à s'inquiéter quand même
00:10:47qu'il n'y ait pas de budget,
00:10:48et alors il dit
00:10:49ce serait un déficit de 6%.
00:10:51Bah oui, mais c'est lui qui est aux manettes,
00:10:53c'est lui qui a supprimé le 49-3,
00:10:55donc la difficulté est toujours là,
00:10:57elle n'a pas changé.
00:10:58Et pourtant notre invité Guillaume Casbarian
00:10:59disait ce matin,
00:11:00à tout prendre,
00:11:01quitte à avoir un mauvais budget,
00:11:02je préfère reconduire le précédent
00:11:03plutôt que de voter ou d'accepter
00:11:05un budget qui serait trop marqué
00:11:06par des mesures socialistes.
00:11:07Alors le seul problème du budget précédent,
00:11:09c'est qu'un des gros problèmes,
00:11:11c'est que le budget de l'armement
00:11:12ne bouge pas.
00:11:13Et on ne pourrait pas l'augmenter
00:11:15dans le contexte actuel,
00:11:16ce qui est un peu embêtant.
00:11:17Mais direz-vous ?
00:11:18Ça ne changera pas grand-chose
00:11:20à la situation.
00:11:21C'est-à-dire ?
00:11:21Parce que c'est un blocage institutionnel
00:11:23que vous avez.
00:11:23Le 23 novembre,
00:11:24vous devez forcément avoir
00:11:26cette première lecture
00:11:26qui doit être faite.
00:11:27Aujourd'hui,
00:11:28que la droite ou le centre
00:11:29ne le votent pas,
00:11:29ça ne change pas grand-chose.
00:11:31Il reste 1537 abondements
00:11:32vendredi dernier.
00:11:33C'est-à-dire qu'il va leur rester
00:11:354 jours pour faire ça.
00:11:37Ils n'ont pas le temps.
00:11:38Ils n'ont pas le temps.
00:11:39Donc,
00:11:39ce n'est pas que c'est cosmétique
00:11:41ce que dit Kessbari,
00:11:42en est intéressant en soi.
00:11:43L'insincérité,
00:11:43c'est important.
00:11:44Mais institutionnellement,
00:11:46la situation fait que
00:11:48même si le centre ou la droite
00:11:49ne votent pas le budget,
00:11:50concrètement,
00:11:51ça partira quand même
00:11:51en lecture au Sénat
00:11:52et à la fin,
00:11:52ça terminera par ordonnance.
00:11:54Donc,
00:11:54ce à quoi on insiste,
00:11:55c'est plus un éclatement
00:11:56de la majorité
00:11:57ou des dissensions
00:11:58qui peuvent exister
00:11:59entre la droite et le centre
00:12:00qui existent
00:12:01sur cette question du budget.
00:12:03C'est une manière
00:12:03de se positionner politiquement
00:12:05en termes de communication.
00:12:06Je dis,
00:12:06bon, écoutez,
00:12:07moi, ce budget,
00:12:07je ne l'approuve pas.
00:12:08Mais concrètement,
00:12:09institutionnellement
00:12:10et au sein de l'Assemblée,
00:12:11ça ne changera pas grand-chose.
00:12:11Et à la situation des Français,
00:12:13ça changera quoi ?
00:12:13Tiens, Frédéric,
00:12:14j'ai la chance,
00:12:16grâce à mon livre
00:12:16et grâce à mon activité professionnelle,
00:12:18de faire beaucoup de tournées
00:12:19dans des départements
00:12:20dans le cadre de congrès des maires locaux.
00:12:22Je suis allé récemment
00:12:23dans l'Aveyron,
00:12:24dans le Cher.
00:12:25Et ce que nous disent
00:12:26les maires des petites communes
00:12:28qui sont les vrais élus,
00:12:29des vrais gens,
00:12:29si je puis dire,
00:12:30c'est que les Français
00:12:31n'y comprennent rien.
00:12:32Clairement,
00:12:33on n'est même pas sur de la colère.
00:12:35Il y a bien sûr
00:12:35l'inquiétude
00:12:36compte tenu de cet éclipse
00:12:37du politique
00:12:38que l'on connaît
00:12:38depuis maintenant un an et demi.
00:12:40Le politique ne joue plus son rôle,
00:12:41le politique reste en vase clos,
00:12:43il ne change plus la vie,
00:12:44il ne transforme plus
00:12:46la vie des Français.
00:12:47D'ailleurs,
00:12:47quand on regarde
00:12:48les déterminants du vote
00:12:49aux élections municipales,
00:12:50les trois premiers,
00:12:51sécurité,
00:12:51accès aux soins,
00:12:52dette,
00:12:52c'est quoi ?
00:12:53C'est trois sujets nationaux
00:12:54qui ne sont pas réglés
00:12:55et qui ruissellent,
00:12:56qui, dans une logique
00:12:57de descente de charge,
00:12:59se répercute à l'échelle locale.
00:13:00La dette,
00:13:00pour le coup,
00:13:01devient un vrai sujet
00:13:02de préoccupation
00:13:03pour les Français.
00:13:04à l'échelle nationale
00:13:05et à l'échelle locale,
00:13:06c'est tout à fait,
00:13:06ça monte depuis quelques temps,
00:13:08mais là,
00:13:08ça prend une proportion
00:13:09importante.
00:13:10Déjà,
00:13:11les Français ne comprennent pas
00:13:12qu'on dissocie dépenses
00:13:14et recettes.
00:13:15Quand on fait un budget
00:13:16à la maison,
00:13:17on fait les plus et les moins,
00:13:18vous connaissez,
00:13:18on fait tous et toutes
00:13:19ça à des moments
00:13:21de notre vie.
00:13:23La scène parlementaire
00:13:24n'est absolument pas claire.
00:13:26Il n'y a pas de majorité.
00:13:27On entend qu'un amendement
00:13:29sur un sujet
00:13:30qui intéresse peut-être
00:13:31les Français
00:13:31a été adopté
00:13:32et puis,
00:13:33trois jours après,
00:13:33il n'existe plus.
00:13:35Vraiment,
00:13:35il faut penser,
00:13:36il faut se mettre
00:13:36à la place de nos concitoyens
00:13:37et puis,
00:13:38plus politiquement,
00:13:39mais Marie-Ève Maloune
00:13:40l'a très bien dit,
00:13:41une fois de plus,
00:13:42un éclatement
00:13:42du bloc central,
00:13:44du socle humain.
00:13:45On a quand même
00:13:46un moment complètement inédit
00:13:47sous la cinquième
00:13:48ou un Premier ministre
00:13:49qui fait partie de Renaissance.
00:13:51Il a été à l'ère.
00:13:52l'idée du socle commun
00:13:53et il n'est pas suivi
00:13:54par ses troupes.
00:13:55C'est vrai qu'il y a
00:13:56un côté jeu d'ombre,
00:13:58pièce de théâtre
00:13:59sans spectateur,
00:14:00je tiens à le dire,
00:14:01sur le moindre spectateur.
00:14:02C'est ça le problème.
00:14:04Mauvaise pièce.
00:14:04Voilà.
00:14:05Non,
00:14:06il y a parfois
00:14:06des mauvaises pièces
00:14:07avec du monde en plus.
00:14:08Et il ne manque plus
00:14:08que les violons du Titanic.
00:14:10C'est vraiment très compliqué
00:14:11pour les Français.
00:14:12Frédéric Dhabi,
00:14:12je le remercie,
00:14:13il m'a précédé
00:14:14sur ce sujet
00:14:14qui est à mon avis essentiel.
00:14:16C'est qu'on a
00:14:17un monde politique,
00:14:19un petit monde politique
00:14:20qui a tendance
00:14:20à vivre en vase clos
00:14:21et qui ne se rend pas compte
00:14:23de ce qui est perçu
00:14:23ou pas par les Français.
00:14:25À l'échelle nationale.
00:14:25Croyez-moi,
00:14:26ils ne sont pas en vase clos.
00:14:26À l'échelle nationale.
00:14:28Or,
00:14:29effectivement,
00:14:30ce qui se passe
00:14:31à l'Assemblée,
00:14:33c'est tout sauf clair,
00:14:34y compris pour des gens
00:14:35qui sont peut-être
00:14:36les spécialistes
00:14:37du droit parlementaire,
00:14:38mais en dehors de ça,
00:14:39honnêtement,
00:14:40quand vous avez parlé
00:14:40du budget pendant quelques jours,
00:14:42au bout d'un moment,
00:14:42vous déconnectez.
00:14:43Parce que,
00:14:44franchement,
00:14:44à part être un passionné
00:14:45du sujet,
00:14:46vous avez les passions
00:14:47que vous voulez,
00:14:47mais à part être un passionné
00:14:48du sujet,
00:14:48au bout d'un moment,
00:14:49vous vous dites,
00:14:49bon,
00:14:49c'est très bien tout ça,
00:14:50mais quels seront
00:14:51les résultats concrets
00:14:52pour les Français ?
00:14:53Peut-être que nous,
00:14:54à Chéreux Conquête,
00:14:55on a proposé,
00:14:55via Sarah Knafow,
00:14:57un contre-budget très clair.
00:14:59Vous avez sur budget2026.fr,
00:15:01vous avez les baisses
00:15:03de dépenses proposées,
00:15:0480 milliards,
00:15:04on parlera d'hébergement
00:15:05d'urgence notamment,
00:15:06parce qu'on en parlait,
00:15:07on voulait supprimer
00:15:08l'hébergement d'urgence
00:15:09pour les immigrés clandestins.
00:15:10Et vous avez aussi
00:15:11les baisses de prélèvement public,
00:15:12donc d'impôts,
00:15:13qui sont proposées,
00:15:14mais très concrètement,
00:15:14pour les Français.
00:15:15Effectivement,
00:15:16on a l'impression
00:15:16que tout de l'année dernière,
00:15:17ça va aller au bout.
00:15:17La seule question,
00:15:18c'est est-ce que le gouvernement
00:15:19va tenir ou pas ?
00:15:20Et pour terminer,
00:15:21moi je rappelle quand même une chose,
00:15:23c'est qu'on vit aujourd'hui
00:15:24avec une majorité
00:15:25plus ou moins artificielle.
00:15:26Il n'y a pas de majorité.
00:15:27Oui,
00:15:27mais qui essaie de voter des textes,
00:15:30mais qui est issu
00:15:32des élections législatives 2024,
00:15:33qui a complètement déformé les votes.
00:15:34Ce n'est pas nouveau en France,
00:15:35mais là,
00:15:36on a l'impression
00:15:36que ça a changé quelque chose.
00:15:38Non,
00:15:38les résultats,
00:15:40les représentants de l'Assemblée,
00:15:42dans le gouvernement représentatif,
00:15:43ne correspondent pas
00:15:44à ce que veulent véritablement
00:15:45les Français.
00:15:45Donc en fait,
00:15:46on a une situation
00:15:46schizophrénique en permanence,
00:15:48en tenant un discours français,
00:15:50en essayant de tenir
00:15:51un discours différent
00:15:51dans l'Assemblée.
00:15:52Alors justement,
00:15:53qu'est-ce que ça change
00:15:53pour vous tous
00:15:54qui nous écoutez,
00:15:55où que vous soyez d'ailleurs en France ?
00:15:56On vous donne la parole
00:15:56au 01 53 92 22 60.
00:15:59Je sais,
00:16:00c'est un numéro spécial
00:16:01pour une occasion spéciale.
00:16:0201 53 92 22 60.
00:16:05Dans un instant,
00:16:06on file dans la Loire
00:16:07à Saint-Etienne.
00:16:08On donne la parole
00:16:08à Roland
00:16:09et à nos débatteurs,
00:16:10évidemment.
00:16:10A tout de suite.
00:16:12Cette semaine,
00:16:13réveillez-vous
00:16:14avec Patrick Roger
00:16:15dans le Grand Matin Sud Radio
00:16:16et gagnez l'aspirateur
00:16:18Cyclomax Air 15 Station
00:16:19de la marque Easy Clean.
00:16:21Avec cet aspirateur,
00:16:23finis les efforts
00:16:24et les contres.
00:16:25Avec nos invités
00:16:26et avec vous tous
00:16:26sur Sud Radio
00:16:2801 53 92 22 60.
00:16:31Mettez-vous d'accord.
00:16:32Est-ce qu'on aura un budget ?
00:16:33Surtout,
00:16:33qu'est-ce que ça va changer
00:16:35à notre situation concrète,
00:16:37à votre vie quotidienne ?
00:16:38On débat de l'actualité
00:16:39avec nos invités
00:16:40Mehdi Raich,
00:16:41Marie-Ève Malouine,
00:16:42Frédéric Daby,
00:16:43Samuel Laffont
00:16:44et on file à Saint-Etienne
00:16:45comme promis dans la Loire.
00:16:47On retrouve Roland.
00:16:47Bonjour Roland.
00:16:50Bonjour Jean-Marie,
00:16:51bonjour à tous.
00:16:51Bienvenue sur Sud Radio.
00:16:52Merci d'avoir composé
00:16:53le 01 53 92 22 60.
00:16:55Je le redis quatre fois
00:16:56pour la prendre par cœur.
00:16:57Vous allez voir,
00:16:57ça va finir par se mémoriser.
00:17:00Roland,
00:17:01est-ce que ça change
00:17:01quelque chose
00:17:02à votre situation concrète
00:17:04qu'on vote ou non
00:17:05un budget ?
00:17:07Dans ma situation personnelle,
00:17:08non mais moi,
00:17:08ça ne va rien changer.
00:17:09Mais moi,
00:17:10je vais plus parler
00:17:10de la situation
00:17:11de certains de mes amis,
00:17:13par exemple,
00:17:14qui gagnent,
00:17:15qui sont au SMIC,
00:17:17qui sont atteints
00:17:18de handicap,
00:17:19qui ont du mal
00:17:19à couper les fins de mois.
00:17:20Et j'ai l'impression
00:17:21que l'Assemblée nationale
00:17:22se fiche éperdument
00:17:24de ces gens-là.
00:17:25On a des taxes,
00:17:27encore des taxes,
00:17:28que des taxes.
00:17:28Je comprends Guillaume Casbarian
00:17:31qui ne veut pas voter le budget
00:17:33parce que c'est trop de taxes.
00:17:34J'aimerais rappeler
00:17:35à Guillaume Casbarian
00:17:35qu'il est député
00:17:36ensemble pour la République.
00:17:37S'il est député
00:17:38ensemble pour la République,
00:17:39je crois que ça fait partie
00:17:40de Renaissance.
00:17:41Je crois que Renaissance,
00:17:42c'est l'émanation
00:17:42d'Emmanuel Macron,
00:17:44président de la République,
00:17:45qui a procédé
00:17:45à la dissolution.
00:17:47Voilà.
00:17:47Moi, c'est ce que je retiens.
00:17:49C'est que Guillaume Casbarian
00:17:50est de près ou de loin
00:17:51comptable
00:17:52de la politique
00:17:52d'Emmanuel Macron,
00:17:53comptable du chaos total
00:17:54dans lequel on est aujourd'hui.
00:17:56Mais voyez-vous,
00:17:56Jean-Marie Bordry,
00:17:59Guillaume Casbarian
00:18:00est aussi pris en otage
00:18:02par le Parti Socialiste
00:18:03parce que, mine de rien,
00:18:05s'il n'y a pas eu de dissolution,
00:18:06c'est parce qu'Emmanuel Macron
00:18:08a dit « mettez-vous d'accord »
00:18:09parce que sinon l'émission
00:18:09c'est « mettez-vous d'accord
00:18:10ou je vais dissoudre ».
00:18:12Donc, qu'est-ce qu'a fait
00:18:13le bloc central ?
00:18:15Ils ont souhaité
00:18:16se faire alliance
00:18:17avec les socialistes
00:18:18pour dire « surtout pas,
00:18:19on retourne surtout pas aux urnes »
00:18:21parce que si une dissolution
00:18:22il y avait,
00:18:23pour les urnes
00:18:23ça serait catastrophique.
00:18:25Donc, évidemment
00:18:26que ça ne va rien changer
00:18:26mais c'est ça qui est dommage.
00:18:28C'est ça qui est dommage.
00:18:29C'est qu'il y a
00:18:30une perte de confiance
00:18:31des citoyens
00:18:32envers la représentation nationale.
00:18:35C'est qu'au fond,
00:18:36j'aimerais que les choses changent.
00:18:38J'aimerais, par exemple,
00:18:39qu'il y ait une redistribution
00:18:40des prestations sociales
00:18:41de manière un peu plus...
00:18:43je ne sais pas,
00:18:44un peu plus cohérente.
00:18:45Moi, si vous voulez,
00:18:46je ne suis pas ministre de l'économie.
00:18:46Ça veut dire quoi ?
00:18:48Plus cohérente pour vous,
00:18:49par exemple ?
00:18:50Eh bien, je vais vous dire.
00:18:52Moi, je ne suis pas
00:18:52ministre de l'économie
00:18:53mais vous mettez à Bercy
00:18:54une semaine,
00:18:55il y a deux ou trois choses
00:18:56qui ont changé.
00:18:57Prestations sociales
00:18:58uniquement et strictement
00:18:59aux ressortissants français
00:19:01et ou citoyens européens.
00:19:04C'est tout.
00:19:04Ça veut dire
00:19:05que prestations sociales
00:19:07pour les étrangers
00:19:08en situation irrégulière,
00:19:10c'est zéro.
00:19:11L'aide médicale d'État,
00:19:12moi, je la réforme.
00:19:13Aide médicale d'urgence,
00:19:14pareil.
00:19:15Je la réduis drastiquement.
00:19:17Il y a plein de choses à faire.
00:19:17Mille sols territoriales,
00:19:19on a les communes,
00:19:20communautés de communes,
00:19:22agglomérations,
00:19:23métropoles.
00:19:25Je vais vous dire,
00:19:26vous mettez une personne
00:19:28chargée de l'urbanisme
00:19:30et de la voirie
00:19:30qui gère une métropole
00:19:32et une commune,
00:19:33il saura faire.
00:19:34Donc ça,
00:19:34c'est des doublons incroyables.
00:19:35Vous avez une tronçonneuse,
00:19:36Roland,
00:19:37du côté de Saint-Etienne,
00:19:38on est d'accord, non ?
00:19:39Alors,
00:19:40c'est une tronçonneuse stéphanoise,
00:19:42oui,
00:19:42mais c'est une tronçonneuse
00:19:45cohérente.
00:19:46Mais au bout d'un moment,
00:19:47quand je vois qu'il y a un qui change,
00:19:50quand je vois qu'on donne de l'argent,
00:19:51non mais on donne de l'argent
00:19:52à qui on veut ?
00:19:54On a l'Agence française du développement.
00:19:56Alors,
00:19:56je crois que c'était,
00:19:57vous voyez,
00:19:58c'était Sarah Knafou
00:19:58qui avait sorti ça en plus.
00:20:01Je dis ça
00:20:01parce que Samuel Laffont
00:20:02est en studio.
00:20:02Il vous le confirmera
00:20:04dans quelques instants.
00:20:05C'est bien ça.
00:20:06Qui avait sorti cela.
00:20:09Mais si vous voulez,
00:20:09moi,
00:20:09ce que j'aimerais,
00:20:10ce que j'aimerais,
00:20:11c'est que notamment
00:20:11le travail soit un peu plus revalorisé.
00:20:13On a eu la proposition
00:20:14de Sébastien Lecornu
00:20:15qui parlait d'une allocation sociale unique.
00:20:19C'est un bon début.
00:20:20Mais ça ne va jamais se faire.
00:20:22Je vous le dis.
00:20:22Je ne suis pas médium.
00:20:24Ça ne se fera jamais.
00:20:26Vous êtes désabusé,
00:20:27si je comprends bien.
00:20:27Oui, je suis désabusé.
00:20:30Et puis je me dis aussi
00:20:31d'un côté
00:20:31que le 2027,
00:20:33ça va être terrible.
00:20:35Déjà,
00:20:36le 2026,
00:20:36il y aura les élections municipales.
00:20:37Je pense que le taux d'abstention,
00:20:39notamment auprès de la jeunesse,
00:20:40ça va être terrible.
00:20:41Je pense que le 2027,
00:20:43ça va être terrible.
00:20:45Vous allez venir sur le sujet,
00:20:46notamment des migrants.
00:20:48Est-ce qu'il faut continuer
00:20:48à les...
00:20:50Je vais vous dire,
00:20:51une petite seconde,
00:20:52ce que propose Guillaume Gassbariant,
00:20:54c'est une démagogie sans nom.
00:20:55Vous savez,
00:20:57ce n'est pas les migrants
00:20:58qui...
00:20:59Honnêtement,
00:21:01j'ai un contre eux.
00:21:02On va arriver
00:21:03dans des périodes de grand froid.
00:21:05Non, moi,
00:21:05je suis un peu humain.
00:21:06Je n'ai pas envie
00:21:06qu'on les mette dehors,
00:21:07mais il faut traiter
00:21:08le problème à la racine.
00:21:09Et le problème,
00:21:10c'est l'immigration illégale
00:21:11qu'il faut cerner.
00:21:14On va en parler.
00:21:17Vous n'aviez rien contre...
00:21:19Je ne vous entendais plus.
00:21:21C'est pour ça.
00:21:22Écoutez,
00:21:22merci en tout cas
00:21:23d'avoir pris la parole
00:21:24depuis Saint-Etienne Roland
00:21:25à Les Lévers,
00:21:26toujours.
00:21:26Et puis,
00:21:27on vous retrouvera
00:21:27une prochaine fois
00:21:28avec plaisir.
00:21:29Tiens,
00:21:29vous parlez du millefeuille,
00:21:31je vais y arriver,
00:21:32territorial.
00:21:33Aujourd'hui,
00:21:34commence le Congrès des Mers,
00:21:35le Salon des Mers plutôt.
00:21:36Et pour la première année,
00:21:37Sud Radio est partenaire
00:21:38officiel du Salon des Mers.
00:21:39On y sera dès demain
00:21:40à 8h15
00:21:40avec Jean-François Aquili.
00:21:41Et demain soir aussi
00:21:42avec Les Vrais Voix Sud Radio
00:21:44de Cécile Dominibus
00:21:45et Philippe David.
00:21:46Beaucoup de demandes
00:21:47de Roland,
00:21:48Marie-Ève Malouine.
00:21:50C'est difficile
00:21:51pour un parti politique
00:21:52aujourd'hui
00:21:52de répondre
00:21:52à toutes ces demandes ?
00:21:54Sauf à faire le grand écart
00:21:55et être complètement
00:21:56incohérent,
00:21:57ce qui arrive à certains.
00:21:58Je relève juste
00:21:59dans ce que Roland a dit
00:22:00quand il parle
00:22:00d'allocations sociales uniques.
00:22:02Pour rendre à César,
00:22:02ce qui est à César,
00:22:03c'est une proposition
00:22:04des LR
00:22:05par la voix
00:22:05de Laurent Wauquiez.
00:22:07Mais ce qu'il dit
00:22:07d'abord sur le SMIC
00:22:10et les bas salaires,
00:22:11c'est un vrai sujet.
00:22:12En France,
00:22:12les bas salaires
00:22:13sont trop bas.
00:22:15Les entreprises
00:22:15ont des charges
00:22:17et donc
00:22:17on exonère
00:22:19certaines de charges
00:22:20les salaires
00:22:21les plus bas.
00:22:21Donc les gens
00:22:22sont maintenus
00:22:23dans ces salaires
00:22:23pour que les entreprises
00:22:24continuent
00:22:25à avoir des aides.
00:22:26Donc la proposition
00:22:27qu'a fait par exemple
00:22:27Édouard Philippe
00:22:28qui est de dire
00:22:28on baisse de 50 milliards
00:22:30les aides
00:22:30et on baisse de 50 milliards
00:22:32les impôts des entreprises.
00:22:34Au moins,
00:22:34on pourrait remettre
00:22:36à niveau
00:22:36parce que là,
00:22:36on a une succession
00:22:37d'aides en France,
00:22:39une succession d'impôts
00:22:40et à la fin,
00:22:41ça coûte beaucoup d'argent
00:22:42de prélever
00:22:42et de redistribuer.
00:22:44Donc il me semble,
00:22:45sans être hyper libéral,
00:22:46qu'il faudrait un peu
00:22:47rééquilibrer
00:22:48et arriver à avoir
00:22:49une échelle de salaire
00:22:50qui soit moins élevée.
00:22:52Après on parlera
00:22:52de l'immigration plus tard
00:22:54mais sur les aides,
00:22:55je pense que c'est vraiment
00:22:57un des sujets.
00:22:58On ne peut pas continuer
00:22:58à prélever.
00:22:59À la fin,
00:23:00on va avoir une catégorie
00:23:00de la population
00:23:01qui travaille,
00:23:02qui est prélevée
00:23:03et puis les autres
00:23:04qui bénéficient des aides
00:23:05et au passage,
00:23:06on en perd beaucoup
00:23:07dans juste la gestion
00:23:09de ces aides.
00:23:10Et qui ont du mal
00:23:11parfois à se loger
00:23:12dans les villes
00:23:12où ils travaillent
00:23:12donc qui habitent
00:23:13de plus en plus loin.
00:23:14Est-ce qu'il y a grave
00:23:14les frais ?
00:23:15Effectivement,
00:23:15on va en reparler
00:23:16parce que c'est une situation
00:23:17qui concerne beaucoup
00:23:18de ceux qui nous écoutent.
00:23:19Allez,
00:23:20restez avec nous.
00:23:21Je rappelle le numéro
00:23:210153 92 22 60.
00:23:250153 92 22 60.
00:23:28On va parler d'un sondage
00:23:29qui a fait beaucoup de bruit.
00:23:30C'est un sondage
00:23:30des amis de Frédéric Dabi
00:23:31et Alifop
00:23:32qui concerne
00:23:33nos compatriotes musulmans
00:23:35et en particulier
00:23:35les jeunes
00:23:36qui sont quoi ?
00:23:36De plus en plus religieux.
00:23:38Qu'est-ce que ça implique ?
00:23:39Qu'en retenir ?
00:23:40On en parle avec vous tous
00:23:41dans un instant
00:23:41sur Sud Radio.
00:23:42Bonjour,
00:23:43c'est Jean-François Aquilly.
00:23:46Sud Radio,
00:23:47le 10h midi,
00:23:48mettez-vous d'accord,
00:23:49Jean-Marie Bordry.
00:23:50Ne faites pas
00:23:51comme les députés,
00:23:51mettez-vous d'accord.
00:23:52Tiens,
00:23:520153 92 22 60.
00:23:55On débat de l'actualité
00:23:56avec nos quatre invités
00:23:58aujourd'hui,
00:23:59Marie-Ève Malouine,
00:24:00Mehdi Raich,
00:24:01Frédéric Dabi
00:24:02et Samuel Laffont.
00:24:04On parle de ce sondage
00:24:05publié notamment
00:24:06par l'IFOP.
00:24:08Ce sondage
00:24:08publié par l'IFOP,
00:24:09pourquoi notamment d'ailleurs ?
00:24:10Publier tout court par l'IFOP.
00:24:11Ne bougez pas le figuero
00:24:12réalisé par Écran de Veille.
00:24:14Que je sois précis.
00:24:14Jean-Marie Bordry,
00:24:15c'est la loi.
00:24:17Exactement.
00:24:17Écran de Veille
00:24:18a commandé ce sondage.
00:24:19C'est un sondage
00:24:20auprès des Français musulmans.
00:24:22D'ailleurs,
00:24:22des résidents en France
00:24:23qui sont musulmans.
00:24:25Et on y apprend quoi ?
00:24:26On y apprend notamment
00:24:27que l'islam,
00:24:28dans sa pratique
00:24:29plus religieuse,
00:24:30gagne du terrain
00:24:31davantage chez les jeunes
00:24:33que sur les vieilles générations.
00:24:35C'est un peu contre-intuitif.
00:24:36Par exemple,
00:24:36si vous regardez,
00:24:37selon l'IFOP,
00:24:3880% des musulmans
00:24:40qui vivent en France,
00:24:40qui y résident,
00:24:41se disent religieux.
00:24:42C'est-à-dire qu'ils pratiquent.
00:24:43C'est presque deux fois plus
00:24:44que chez les chrétiens
00:24:45ou chez les juifs.
00:24:46C'est un chiffre
00:24:47qui monte même
00:24:47à 87%
00:24:49chez les musulmans
00:24:50entre 15 et 24 ans.
00:24:52Ça veut dire quoi ?
00:24:52Ça veut dire que
00:24:52plus on est jeune,
00:24:53plus on pratique.
00:24:56D'abord,
00:24:56qu'est-ce que vous retenez
00:24:57de ce sondage ?
00:24:58Qu'est-ce qui vous a frappé
00:24:59le plus dans ces résultats ?
00:25:00Merci de le dire
00:25:01et de parler
00:25:02de cette enquête
00:25:02très intéressante
00:25:03que l'on est par mon ami
00:25:04François Croce
00:25:05qui est spécialiste
00:25:06des gens,
00:25:08sexualité,
00:25:09religion et politique
00:25:10à l'IFOP.
00:25:10C'est très éclectique.
00:25:12C'est vrai qu'on est parti
00:25:13d'un très gros échantillon.
00:25:14On a interrogé
00:25:1515 000 personnes
00:25:15par téléphone
00:25:16parce qu'on sait
00:25:17que les Français
00:25:18de confession musulmane
00:25:19sont moins sur les réseaux sociaux,
00:25:21notamment les plus âgés
00:25:22que l'ensemble
00:25:23des résidents français.
00:25:25Donc,
00:25:25on a un échantillon
00:25:26très large.
00:25:28On a des questions historiques
00:25:29puisqu'on avait fait
00:25:29des premières enquêtes
00:25:30notamment pour l'Institut Montaigne
00:25:31également dans les années 80.
00:25:34J'ai envie
00:25:34de démusulmaniser
00:25:36le sondage.
00:25:37La montée de la pratique religieuse,
00:25:39c'est dans toutes
00:25:41les jeunes générations.
00:25:42Dans mon livre
00:25:43La Fracture
00:25:43de la publicité
00:25:44il y a 4 ans,
00:25:45on voyait déjà
00:25:46chez les jeunes catholiques,
00:25:47chez les jeunes français
00:25:48de confession culture juive,
00:25:49ce mouvement-là.
00:25:51Mais c'est vrai
00:25:51qu'on a
00:25:52chez les jeunes français
00:25:54de confession musulmane,
00:25:55par rapport notamment
00:25:56aux années 80,
00:25:58le fait de faire la prière
00:25:59monte d'une vingtaine de points
00:26:00auprès d'ensemble
00:26:01des français de confession musulmane.
00:26:02On passe de 41 à 62%
00:26:04pour la prière quotidienne.
00:26:06Le respect du jeûne,
00:26:07on a gagné
00:26:0713 points
00:26:09et c'est 85%
00:26:10chez les jeunes
00:26:10de confession musulmane.
00:26:12Également
00:26:12pour le voile
00:26:13où on est passé
00:26:14de 16 à 45%
00:26:16chez les jeunes femmes.
00:26:17On a
00:26:17presque une sur deux.
00:26:18Presque une sur deux.
00:26:19Un petit mot.
00:26:20Donc cette enquête
00:26:21dessine
00:26:21le portrait
00:26:22de la population musulmane
00:26:24traversée,
00:26:24je reprends le terme
00:26:25de François Croce,
00:26:25par un processus
00:26:26de ré-islamisation.
00:26:27Ce n'est pas du tout
00:26:28fait péjoratif.
00:26:30Retour
00:26:31à la religion.
00:26:32D'ailleurs,
00:26:33il y a une question
00:26:34très très intéressante
00:26:34qu'on avait posée
00:26:35dans les années 80.
00:26:36Est-ce que la religion musulmane
00:26:38doit se moderniser,
00:26:40doit rester dans la tradition
00:26:42ou ne doit pas bouger ?
00:26:43On a une part
00:26:44sur la modernisation
00:26:45qui est divisée par deux
00:26:47par rapport aux années 80.
00:26:49On est environ à 40.
00:26:50On est maintenant à 20.
00:26:51On a ce retour
00:26:52à la tradition
00:26:53et effectivement,
00:26:55chez les jeunes,
00:26:56on a des normes religieuses
00:26:58rigoristes
00:26:58qui sont beaucoup plus respectées.
00:27:00C'est l'intensification
00:27:02des pratiques cultuelles.
00:27:03Ne pas boire d'alcool
00:27:04a été divisé par deux
00:27:05chez les jeunes
00:27:06et un peu moins
00:27:07par un ennemi
00:27:08chez l'ensemble
00:27:08des Français
00:27:09de confession musulmane.
00:27:09C'est un mouvement de fond
00:27:11et c'est vrai
00:27:11qu'il y a un clivage
00:27:12générationnel.
00:27:14D'ailleurs,
00:27:14on le voit également
00:27:14pour le vote.
00:27:16Le vote Mélenchon,
00:27:17je n'ai rien à voir,
00:27:18mais il est très fort
00:27:19chez les jeunes
00:27:19de confession musulmane
00:27:20et nettement moins fort
00:27:21chez les Français
00:27:22de confession musulmane
00:27:23plus âgés,
00:27:24les plus de 50 ans.
00:27:25Donc,
00:27:25on a un mouvement de fond
00:27:26qui ne vient pas
00:27:27de maintenant.
00:27:30qu'on a ce mouvement général
00:27:32qui est aussi,
00:27:32je le répète,
00:27:33un mouvement général
00:27:34de la société
00:27:36même si on voit plus
00:27:37une religion
00:27:38où il y a une plus grande
00:27:39pratique religieuse.
00:27:40Faire la prière
00:27:41tous les jours
00:27:41pour 62%,
00:27:43ce n'est pas rien.
00:27:44Ce n'est pas du tout
00:27:45ce qu'on a
00:27:45chez les catholiques,
00:27:46chez les protestants
00:27:47ou les Français
00:27:47de confession musulmane.
00:27:48Après,
00:27:48la pratique est différente aussi
00:27:49selon les différentes religions.
00:27:51Et puis,
00:27:51ce n'est qu'une enquête,
00:27:52je le répète,
00:27:53ce n'est pas la réalité.
00:27:54C'est une perception du réel
00:27:55mais l'inscription
00:27:57dans une historicité
00:27:59permet de montrer
00:28:00des choses assez cohérentes.
00:28:01Et des tendances lourdes.
00:28:02Mehdi Raich,
00:28:03comment vous percevez
00:28:05cette info
00:28:06qui montre en fait
00:28:06que plus on est jeune aujourd'hui,
00:28:08plus on est religieux
00:28:09et en particulier
00:28:10chez les musulmans
00:28:12qui vivent en France
00:28:13et plus on est religieux
00:28:14en plus,
00:28:16plus on considère
00:28:16qu'être religieux,
00:28:17c'est pratiqué
00:28:18de manière visible
00:28:19que soit en portant le voile
00:28:20en observant strictement
00:28:21le ramadan
00:28:22et ainsi de suite.
00:28:23Alors,
00:28:23il y a plusieurs sujets
00:28:25dans le sujet.
00:28:26La manière dont l'approche
00:28:27Frédéric est intéressante
00:28:28c'est que de manière générale
00:28:30on voit une montée
00:28:30du fait religieux
00:28:31et de la pratique religieuse.
00:28:32Ça c'est peut-être
00:28:33le plus important
00:28:33parce que c'est un effet de masse.
00:28:35Ensuite,
00:28:36sur le cas de l'islam,
00:28:37pour bien connaître le sujet
00:28:38je ne vais pas rentrer
00:28:38dans les technicités
00:28:39de ce qu'est la charia ou pas
00:28:40mais je pense
00:28:41qu'il y a aussi
00:28:42une ignorance totale
00:28:43de ce que c'est
00:28:44chez ces jeunes.
00:28:44C'est-à-dire que
00:28:45on fantasme
00:28:46l'idée
00:28:47de ce qu'est l'islam.
00:28:49Si je rentre
00:28:50dans le détail
00:28:50un tout petit peu
00:28:51de ce qu'est la charia
00:28:52je ne vais pas faire
00:28:52les quatre sources
00:28:53je pense que
00:28:56par exemple
00:28:57sur la question du voile
00:28:57et c'est très intéressant
00:28:58je vais faire un parallèle
00:28:59avec ce qui s'est passé
00:29:00dans l'Algérie
00:29:00des années 90
00:29:01lorsqu'on a vendu le voile
00:29:02on a vendu le voile
00:29:04comme étant un objet de pudeur.
00:29:05Ce n'est pas la pudeur
00:29:07dans l'islam sunnite
00:29:07qui est 90%
00:29:08des musulmans dans le monde.
00:29:09C'est la séparation
00:29:10entre la femme et l'homme
00:29:11et entre deux statuts de la femme
00:29:13l'esclave et la femme libre.
00:29:15Est-ce que les femmes
00:29:15aujourd'hui savent
00:29:16ce qu'est le voile ?
00:29:17Non.
00:29:17La plupart du temps
00:29:18elles vont dire
00:29:18c'est pour ma pudeur
00:29:19que je le porte.
00:29:19mais factuellement
00:29:20ce n'est pas sa fonction
00:29:22dans l'islam.
00:29:22C'est une question
00:29:23de politique publique
00:29:24dans l'islam
00:29:24si on préférait à l'époque.
00:29:25Donc je pense
00:29:26qu'il y a un fantasme
00:29:27à la fois de ce que c'est
00:29:28un peu comme
00:29:30un retour à une identité
00:29:31un retour à la tribu
00:29:33et aussi une ignorance
00:29:34de ce que c'est concrètement.
00:29:35Il y a aussi un sondage
00:29:36qui est sorti dans le JDD
00:29:37sur plus de personnes
00:29:39plus de jeunes
00:29:40veulent la charia.
00:29:41Je pense
00:29:41je vous assure
00:29:42qu'ils ne savent pas
00:29:43ce qu'il y a dedans.
00:29:43C'est quoi tiens ?
00:29:45Pour vous précisément.
00:29:47La charia c'est la loi.
00:29:48C'est-à-dire que c'est la loi
00:29:49que tous les musulmans
00:29:50doivent respecter.
00:29:51C'est la loi d'Igene.
00:29:52Elle est censée être pure,
00:29:53parfaite, inviolable
00:29:55et elle est valable
00:29:55en tout temps
00:29:56et en tout lieu.
00:29:56Et incontestable.
00:29:57Donc elle ne peut pas
00:29:58être modifiée.
00:29:59Donc quand vous respectez
00:30:00la charia
00:30:01vous devez l'appliquer
00:30:02stricto sensu.
00:30:04C'est comme ça
00:30:04que ça marche.
00:30:05C'est pour ça qu'on parle
00:30:05d'Igma, de consensus
00:30:06des écoles de jurisprudence.
00:30:07Je ne vais pas rentrer
00:30:08dans la technique précise.
00:30:10Mais chez ces jeunes-là
00:30:11ce qui est intéressant
00:30:12c'est qu'il y a un fantasme
00:30:13de ce qu'est l'islam,
00:30:15de leur pratique
00:30:16et qui est aussi fondé
00:30:18sur une part d'ignorance
00:30:19de ce que c'est.
00:30:20C'est-à-dire que
00:30:20forcément on ne va pas
00:30:21aller se taper
00:30:21tous les ouvrages
00:30:23de jurisprudence islamique.
00:30:25On ne va pas forcément
00:30:25lire le Coran.
00:30:26On va fantasmer ce que c'est.
00:30:28Et c'est ce qu'on voit en fait.
00:30:29Donc c'est un retour
00:30:30à une identité.
00:30:31Il y a une communauté
00:30:31presque un retour
00:30:32à la tribu j'ai envie de dire.
00:30:34Samuel Laffont.
00:30:35Oui alors on parlait d'histoire
00:30:36il y a quelques instants.
00:30:38Pourquoi est-ce qu'on a
00:30:39une population musulmane
00:30:40aussi importante en France ?
00:30:41Parce qu'on a eu
00:30:41de l'immigration massive
00:30:42pendant des années.
00:30:44Alors que les Français
00:30:45étaient opposés à ça.
00:30:47Et très tôt,
00:30:48d'ailleurs moi je rappelle
00:30:49que Paul Sébille
00:30:50qui travaillait chez Hexagone
00:30:52a sorti un vieux sondage
00:30:53je crois que dans les années 60
00:30:55qui montrait déjà
00:30:56que les Français
00:30:57étaient opposés à l'immigration.
00:30:58Le problème c'est que
00:30:59les Français ont été
00:30:59mal représentés pendant des années
00:31:01et qu'il n'y a pas eu d'action
00:31:02vis-à-vis de l'immigration massive.
00:31:03Donc vous avez un cumul
00:31:05de populations
00:31:06puisque beaucoup de populations
00:31:07musulmanes
00:31:08qui sont arrivées en France.
00:31:09Ça c'est le premier point.
00:31:10Juste un point pour illustrer
00:31:11ce que je vous disais
00:31:12d'après ce sondage
00:31:13parce que c'est intéressant.
00:31:13Si 7% des personnes
00:31:14qui résident en France
00:31:15se déclarent de confession musulmane
00:31:17ce qui relativise aussi
00:31:18beaucoup la perception
00:31:20qu'on peut avoir
00:31:20du phénomène 7%
00:31:21de toutes les personnes
00:31:22qui vivent en France.
00:31:23Quand on a 500 000 personnes
00:31:24qui entrent légalement
00:31:25je dis bien légalement
00:31:26en France chaque année
00:31:27on imagine bien
00:31:28qu'au bout d'un moment
00:31:29ça risque de poser problème.
00:31:30Sur le férologie lui-même
00:31:31effectivement on a vu
00:31:32chez les catholiques
00:31:33des gens participer
00:31:34à différentes manifestations
00:31:35à des pèlerinages.
00:31:36En termes de masse
00:31:38c'est à mon avis
00:31:39pas équivalent.
00:31:40Et surtout ce qu'il faut voir
00:31:41c'est qu'on a eu
00:31:42ce fantasme
00:31:43de l'immigration massive
00:31:44et de l'assimilation automatique.
00:31:47C'est un fantasme
00:31:48c'est un mensonge
00:31:48sur lequel on a du mal
00:31:50à revenir.
00:31:51Il y a encore
00:31:51malheureusement
00:31:52quelques partis politiques
00:31:52qui y croient en France
00:31:53et on voit que
00:31:54ces groupes-là
00:31:55finalement
00:31:56vous l'avez indiqué
00:31:58sont plus islamisés
00:31:59que leurs parents.
00:32:00C'est-à-dire qu'en fait
00:32:01ils ne sont pas entrés
00:32:01dans un moule
00:32:02qui serait commun à tous
00:32:03et ils cherchent une identité
00:32:04qu'elle soit bien connue ou pas
00:32:06ou fantasmée
00:32:06comme vous l'indiquiez
00:32:07à l'instant
00:32:08et ils cherchent
00:32:09un repère identitaire.
00:32:10Et donc on va avoir
00:32:11des conflits d'identité
00:32:12sur notre territoire
00:32:12parce qu'on a fait
00:32:13la sottise
00:32:14de l'immigration massive
00:32:15pendant des années
00:32:15et vous voyez
00:32:16ce qui se passe aujourd'hui
00:32:17en Grande-Bretagne
00:32:18la Grande-Bretagne
00:32:19qui a laissé faire
00:32:20pendant des années
00:32:20qui a même des tribunaux islamiques
00:32:22je ne dis pas
00:32:22qu'on aura des tribunaux islamiques
00:32:23demain en France
00:32:24mais la réalité
00:32:25c'est que dans leur modèle
00:32:25communautariste
00:32:26ils ont vu des communautés
00:32:27vivre les unes
00:32:29à côté des autres
00:32:30et après
00:32:31comme aurait dit
00:32:32Gérard Collomb
00:32:32qui risquent demain
00:32:33de vivre face à face.
00:32:34Une situation en Grande-Bretagne
00:32:36qui est un peu différente.
00:32:36Marie-Ève Malouine ?
00:32:37Oui je crois
00:32:38que la religion
00:32:38c'est une affaire privée
00:32:40en France
00:32:40donc qu'il y ait
00:32:41beaucoup de jeunes
00:32:42qui se reconnaissent
00:32:43dans la religion musulmane
00:32:44ça ne pose pas un problème
00:32:46dans la mesure
00:32:46où ça reste du domaine
00:32:48du privé
00:32:48et que leur religion
00:32:50ne prétend pas avoir
00:32:51des lois
00:32:51qui soient supérieures
00:32:52aux lois du pays
00:32:53dans lequel
00:32:54dont ils sont
00:32:55les citoyens
00:32:57c'est le débat
00:32:58et donc ça je pense
00:32:59que ça mérite quand même
00:33:00d'être rappelé
00:33:01chacun respecte
00:33:01la religion des autres
00:33:03en France
00:33:03mais aucune religion
00:33:04n'a des lois
00:33:05qui sont supérieures
00:33:06aux lois de la République.
00:33:07Deuxième chose
00:33:08je pense qu'il y a
00:33:08quelque chose
00:33:08de très intéressant
00:33:09par rapport
00:33:10aux jeunes générations.
00:33:11Ils ont vécu
00:33:12le Covid
00:33:13ils ont vécu
00:33:14un monde
00:33:15dans lequel
00:33:15on leur allie
00:33:16la mondialisation
00:33:17c'est formidable
00:33:17et finalement
00:33:18ça n'est pas tant que ça
00:33:18et puis
00:33:19ils ont vécu
00:33:20la guerre en Ukraine
00:33:22ils sont dans un monde
00:33:23qui s'effondre
00:33:24et donc
00:33:25ils cherchent
00:33:25une spiritualité
00:33:26et il y a
00:33:27les jeunes musulmans
00:33:28parce que
00:33:28il y a un islam politique
00:33:30qui cherche aussi
00:33:31à attirer
00:33:31davantage de jeunes
00:33:33vers l'islam
00:33:33mais on voit aussi
00:33:34des jeunes chrétiens
00:33:35qui se mettent
00:33:36à faire le carême
00:33:36pendant beaucoup plus longtemps
00:33:38un peu en
00:33:39par analogie
00:33:40avec les jeunes musulmans
00:33:42et donc
00:33:43je pense que
00:33:44nos sociétés
00:33:45doivent aussi
00:33:45s'interroger
00:33:46sur la spiritualité
00:33:48et l'avenir
00:33:49qu'elles proposent
00:33:50à leurs enfants
00:33:50et ça
00:33:51ça crée aussi
00:33:52cette idée
00:33:53que s'il y a des lois
00:33:54des religions
00:33:55qui arrivent à dire
00:33:57à des jeunes
00:33:57qu'elles doivent être
00:33:58supérieures à la règle commune
00:33:59et à la loi commune
00:34:00en France
00:34:00c'est aussi parce que
00:34:01notre règle commune
00:34:03est faible
00:34:03et qu'on n'adhère pas
00:34:05j'aimerais revenir sur ce que disait
00:34:06Mehdi Raich
00:34:06il y a un instant
00:34:07parce qu'il y a deux choses
00:34:08que vous disiez
00:34:08d'abord
00:34:08vous faisiez un parallèle
00:34:10Mehdi
00:34:10avec ce qui s'est passé
00:34:12en Algérie
00:34:12dans les années 90
00:34:13à l'époque
00:34:14où on a vendu le voile
00:34:15d'abord
00:34:15qui avait vendu le voile
00:34:16et ensuite
00:34:17je suis obligé de vous dire
00:34:18que ce parallèle m'inquiète
00:34:19parce que ce qui s'est passé
00:34:20dans les années 90
00:34:20ensuite
00:34:21c'était un bain de sang
00:34:22à la fin
00:34:22vous avez eu une guerre civile
00:34:23avec plusieurs centaines
00:34:24de milliers de morts
00:34:24ça a été époux en table
00:34:25alors ce qu'on appellerait
00:34:26les islamistes
00:34:27alors c'est une vaste famille
00:34:28ceux qui ont vendu le voile
00:34:30donc il y a le fils
00:34:31qui était le français
00:34:32ça c'était en Algérie
00:34:34donc là on parlerait
00:34:35d'islam politique
00:34:36on peut aussi parler
00:34:37des frères musulmans
00:34:37mais c'est vraiment l'idée
00:34:39de moi je ne suis pas là
00:34:40pour démusulmaniser les musulmans
00:34:42je viens d'une famille de sunnites
00:34:43je ne suis pas là
00:34:43pour dire à ma grand-mère
00:34:44ne sois plus musulman
00:34:45d'abord personne ne vous a demandé
00:34:45quoi que ce soit
00:34:46on va voir ce que vous en pensez
00:34:47il faut bien avoir ça en tête
00:34:48parce que tout à l'heure
00:34:49et c'était intéressant
00:34:50ce que disait Marie-Ève
00:34:51c'est qu'on n'est pas là
00:34:52pour juger la foi des gens
00:34:54c'est pas le sujet
00:34:55c'est un fait de société
00:34:56parlons-en
00:34:57donc on n'est pas là
00:34:58pour démusulmaniser
00:34:59sur comment ça a été vendu
00:35:01en Algérie
00:35:01c'était vraiment pour
00:35:03quelque part
00:35:04miner la société
00:35:05il faut bien comprendre
00:35:06que quand on parle
00:35:07d'islam
00:35:08notamment d'islam sunnite
00:35:09c'est une question d'autorité
00:35:10on parle beaucoup des imams
00:35:12qui ont des discours
00:35:13très problématiques
00:35:14on va dire ça
00:35:15c'est que
00:35:16ça permet à ces personnes-là
00:35:18d'avoir un pouvoir
00:35:19sur une communauté
00:35:20donc ils deviennent des relais
00:35:21là on peut avoir
00:35:22des phénomènes d'entrisme
00:35:23qui se provoquent
00:35:24donc c'est comme ça
00:35:25que ça fonctionne
00:35:26il faut avoir ça en tête
00:35:27sur le second point
00:35:28c'est que
00:35:29je pense que ça devient
00:35:30un repère
00:35:30pour ces personnes-là
00:35:31on peut parler d'intégration
00:35:32on peut parler d'assimilation
00:35:33il y a aussi une question
00:35:34de politique publique
00:35:35l'accès au logement
00:35:36l'accès au transport
00:35:37l'accès à la santé
00:35:38l'accès à l'éducation
00:35:39qui a quelque part
00:35:40a été raté
00:35:41tout à l'heure
00:35:41on parlait aussi
00:35:42de la question des HLM
00:35:43le fait par exemple
00:35:44que des populations
00:35:46qui peuvent être étrangères
00:35:46sont parquées
00:35:47et ne peuvent plus
00:35:48avoir cette mobilité sociale
00:35:49entraîne un retour
00:35:51à une communauté
00:35:52c'est-à-dire que ça devient
00:35:52le seul repère identitaire
00:35:54pour eux
00:35:54j'insiste
00:35:55le mot identitaire
00:35:56c'est pas une insulte en soi
00:35:57mais ça peut devenir
00:35:59un ciment
00:36:00un terreau
00:36:01j'ai envie de dire
00:36:01pour des personnes
00:36:03qui elles
00:36:03peuvent avoir
00:36:04un objectif politique
00:36:05et là on rentrerait
00:36:05dans la case
00:36:06de l'islam politique
00:36:07et c'est là
00:36:08que les islamistes
00:36:08arrivent
00:36:09disent-ils il y a un discours
00:36:10qui tend
00:36:11pour le coup
00:36:12elle l'emportait
00:36:12chez les jeunes
00:36:13on va pas mentir
00:36:15sur ce qu'est la religion
00:36:16mais on va vendre
00:36:17un discours
00:36:17on sait que c'est forcément
00:36:19culturel pour eux
00:36:20parce que c'est aussi
00:36:20une question de ressemblance
00:36:21à son papa
00:36:21à sa maman
00:36:22donc oui effectivement
00:36:23j'ai pas envie de renier
00:36:24mes origines
00:36:24pardon mais c'est pas ce que montre
00:36:25le sondage au contraire
00:36:26puisque ce que montre
00:36:27le sondage
00:36:27c'est que les jeunes
00:36:28en tout cas une majorité
00:36:30de jeunes
00:36:30ou une grande partie
00:36:31de jeunes
00:36:31pratiquent davantage
00:36:32que leurs parents
00:36:32ou leurs grands-parents
00:36:33donc on s'en met même
00:36:34par exemple
00:36:34moi ma grand-mère
00:36:35même si elle était
00:36:35très pratiquante
00:36:36je sais que mes cousines
00:36:37elles sont encore
00:36:38plus pratiquantes
00:36:39parce qu'en fait
00:36:40pour elles
00:36:40c'est un retour
00:36:41à une identité
00:36:42à une racine
00:36:43quelque part
00:36:43qu'elles veulent
00:36:44absolument avoir
00:36:45donc c'est aussi
00:36:46une question de fantasme
00:36:47mais aussi une question
00:36:48de je ne me reconnais pas
00:36:49forcément dans l'identité
00:36:50française
00:36:50je me sens un peu rejeté
00:36:51donc je reviens
00:36:52à cette autre communauté
00:36:53le retour
00:36:54à une pratique religieuse
00:36:56et parfois
00:36:56très ostentatoire
00:36:57on va reparler
00:36:59de ce sondage
00:36:59et des résultats
00:37:00de ce sondage
00:37:00notamment avec Emmanuel
00:37:02qui nous appelle
00:37:02au 01 53 92 22 60
00:37:06depuis Suraine
00:37:08en Ile-de-France
00:37:09restez avec nous
00:37:10Les Chevaliers du Fiel
00:37:1217h18
00:37:14Sud Radio
00:37:16le 10h midi
00:37:17mettez-vous d'accord
00:37:19Jean-Marie Bordry
00:37:20On essaye de se mettre
00:37:21d'accord en tout cas
00:37:22avec nos débatteurs
00:37:22Marie-Ève Malouine
00:37:23Mehdi Raich
00:37:24Frédéric Dhabi
00:37:25et Samuel Laffont
00:37:27on essaye de se mettre
00:37:28d'accord aussi
00:37:28avec vous
00:37:29qui nous appelez
00:37:29au 01 53 92 22 60
00:37:33on revient sur ce sondage
00:37:35assez spectaculaire
00:37:37qui révèle que
00:37:38les jeunes musulmans
00:37:39qui vivent en France
00:37:40sont beaucoup
00:37:41beaucoup plus religieux
00:37:42dans leurs pratiques
00:37:43dans leurs observations
00:37:44que les générations
00:37:45qui les ont précédées
00:37:47on en parle notamment
00:37:48avec Emmanuel
00:37:49qui nous appelle
00:37:49au 01 53 92 22 60
00:37:52depuis la ville de Surène
00:37:53Emmanuel
00:37:54bonjour
00:37:55Bonjour Jean-Marie
00:37:57Comment ça va ?
00:37:57Bonjour
00:37:57ça va
00:37:59ça va
00:37:59merci de me donner
00:38:00la parole
00:38:00moi je pense
00:38:03si vous voulez
00:38:04qu'il y a deux volets
00:38:06il y a d'une part
00:38:08je déplore
00:38:09que l'histoire
00:38:09ne soit pas
00:38:10correctement enseignée
00:38:11parce que dans ces cas-là
00:38:13les jeunes musulmans
00:38:14comprendraient
00:38:14je comprendrais
00:38:15que la religion
00:38:17dans laquelle ils sont
00:38:19tant attachés
00:38:20a été fondée
00:38:22autour du 7ème siècle
00:38:23et qu'elle a une particularité
00:38:25qui est celle
00:38:26qu'elle est supposée
00:38:27être
00:38:28incréée
00:38:29le Coran est incréé
00:38:31et les textes
00:38:31ne sont pas modifiables
00:38:33il n'y a pas d'évolution possible
00:38:35ce qui veut dire
00:38:36que quand on adhère
00:38:37réellement
00:38:38et peut-être très religieux
00:38:40qu'on adhère au Coran
00:38:40on retourne
00:38:42au 7ème siècle
00:38:43avec les modes de vie
00:38:45et la pratique
00:38:45qui a été celle
00:38:47de la conquête islamique
00:38:48qui ne s'est pas
00:38:49passée très gentiment
00:38:51dans toute la Méditerranée
00:38:52et ailleurs
00:38:53d'ailleurs
00:38:54à ce sujet
00:38:55moi je ne suis pas étonné
00:38:56qu'il y ait des jeunes
00:38:57qui soient
00:38:58qui soient d'abord
00:38:59très religieux
00:38:59puis qui ensuite
00:39:00regardent du côté
00:39:01de Daesh
00:39:03parce qu'en fait
00:39:04qu'est-ce qu'on reproche
00:39:05encore autre chose
00:39:06on y reviendra d'ailleurs
00:39:07après
00:39:07mais non
00:39:09les gens de l'état islamique
00:39:11sont des gens
00:39:12qui appliquent
00:39:13à la lettre
00:39:14mot à mot
00:39:15uniquement
00:39:16les préceptes coraniques
00:39:17donc ce que je veux dire
00:39:18par là
00:39:19c'est que plus vous aurez
00:39:20de jeunes
00:39:20qui seront
00:39:21de plus en plus
00:39:22imprégnés
00:39:23de religions musulmanes
00:39:25plus vous en aurez
00:39:26qui seront islamistes
00:39:27et radicaux
00:39:27c'est simple
00:39:28et c'est comme ça
00:39:29donc il faut peut-être
00:39:30réfléchir d'abord
00:39:31à cette chose
00:39:33primordiale
00:39:34et ne pas considérer
00:39:35qu'il s'agit juste
00:39:36de l'enseignement
00:39:37d'une religion
00:39:38où il y aurait
00:39:39des tas de religions
00:39:40et celle-là
00:39:41serait une parmi d'autres
00:39:41non non non
00:39:42c'est une chose
00:39:43de très très particulier
00:39:44avec l'islam
00:39:45qui est ce retour
00:39:48à une époque
00:39:49sans possibilité
00:39:51d'évolution
00:39:52en tout cas
00:39:53c'est comme ça
00:39:53que vous le percevez
00:39:54et je sens évidemment
00:39:56une forme d'inquiétude
00:39:56dans ce que vous dites
00:39:57Emmanuel
00:39:58au 01 53
00:40:0092
00:40:0022
00:40:0160
00:40:02Mehdi Raich
00:40:03quand vous entendez
00:40:05l'inquiétude
00:40:06d'Emmanuel
00:40:06qui pour lui
00:40:07qui lui va assimiler
00:40:09ce qu'il voit
00:40:09comme résultat
00:40:10et comme réponse
00:40:11dans le sondage
00:40:11directement
00:40:12en faisant le lien
00:40:12avec Daesh
00:40:13et après tout
00:40:13on vient de célébrer
00:40:14les 10 ans
00:40:15il y a un écart
00:40:16mais d'un autre côté
00:40:16on a le droit aussi
00:40:17d'être traumatisé
00:40:17un peu par ce qui s'est passé
00:40:18d'ailleurs on l'a tous été
00:40:19il n'y a pas si longtemps
00:40:21là ça conditionne
00:40:23l'imaginaire des français
00:40:23ça je comprends parfaitement
00:40:25y compris le mien
00:40:26y compris le vôtre
00:40:26y compris tout le monde
00:40:28autour de la table
00:40:28quand on va au cinéma
00:40:30ou quand quelqu'un
00:40:30est assis à une terrasse
00:40:31quand on voit
00:40:32on peut tout de suite
00:40:33l'imaginaire
00:40:34est conditionné par ça
00:40:35ensuite
00:40:35ce que j'entends
00:40:36quand il dit
00:40:37ce qu'il vient de nous dire
00:40:39Emmanuel
00:40:39c'est que d'un côté
00:40:40vous avez aussi
00:40:41des terroristes
00:40:42qui ont réussi leur pari
00:40:43c'est-à-dire que
00:40:44vous avez des gens
00:40:44qui ont passé leur temps
00:40:45à faire des vidéos
00:40:46et à parler
00:40:46et à prêcher
00:40:47auprès du public
00:40:48en disant
00:40:48nous sommes la vraie pratique
00:40:49de la religion
00:40:50et finalement
00:40:51ça finit par être pris au sérieux
00:40:52par tout le monde
00:40:52oui
00:40:53je vais faire
00:40:53il n'y a pas
00:40:55par exemple
00:40:56beaucoup des frères musulmans
00:40:57en France
00:40:58il n'y a fondamentalement
00:40:59pas de différence
00:40:59entre une personne de Daesh
00:41:01un terroriste
00:41:01et un frère musulman
00:41:02théoriquement
00:41:03il n'y a pas de différence
00:41:04c'est la stratégie
00:41:06c'est-à-dire que
00:41:07le terroriste
00:41:08lui va vouloir
00:41:10appliquer
00:41:11charia
00:41:11j'ai cité les sources
00:41:13tout à l'heure
00:41:13tout de suite
00:41:14là on parle d'islamisme
00:41:16islamisme
00:41:16c'est application de l'islam
00:41:17il veut le faire tout de suite
00:41:18donc ça passe par un passage
00:41:19à la violence
00:41:20immédiat
00:41:21en force
00:41:21le frère musulman
00:41:22lui
00:41:23il est beaucoup
00:41:24au fond c'est un parfait démocrate
00:41:25c'est-à-dire qu'il veut
00:41:26utiliser les droits
00:41:27et libertés
00:41:27du système démocratique
00:41:28pour singer
00:41:29ce qu'est la démocratie
00:41:30aujourd'hui c'est beaucoup
00:41:32plus à ça
00:41:32auquel on a affaire
00:41:33donc vous pouvez avoir
00:41:34des discours
00:41:35qui sont tendancieux
00:41:36donc on va sous couvert
00:41:38de liberté d'expression
00:41:39et il faut absolument
00:41:40défendre ce sujet-là
00:41:41vous faites une pénétration
00:41:42notamment dans la tête
00:41:43des jeunes
00:41:43et là il y a une question
00:41:44des réseaux sociaux derrière
00:41:45c'est la question
00:41:46de la formation
00:41:46de l'éducation
00:41:47de l'école
00:41:48j'insiste bien sur l'école
00:41:49sur
00:41:50tout à l'heure je parlais
00:41:51des services publics
00:41:52mais en fait c'est tous
00:41:53ces sujets-là
00:41:53qui sont derrière
00:41:54à partir du moment
00:41:55où l'État n'est pas fort
00:41:56sur son régalien
00:41:57et notamment sur la question
00:41:58de l'éducation
00:42:00j'insiste bien
00:42:01vous pouvez avoir affaire
00:42:03à des personnes
00:42:04des imams prosélytes
00:42:04ou même des personnes
00:42:05qui s'inventent imams
00:42:06sur les réseaux sociaux
00:42:07qui vont occuper le vide
00:42:09et qui vont alimenter
00:42:10un problème identitaire
00:42:12chez des jeunes notamment
00:42:12et souvent chez des jeunes
00:42:13qui se sentent exclus
00:42:14de la société
00:42:15Frédéric Dhabi
00:42:16beaucoup de remarques
00:42:16par rapport à ce qui a été dit
00:42:17par rapport à ce que dit
00:42:18Mélédie Raïch
00:42:19il y a une question
00:42:19que je trouve très intéressante
00:42:21c'est le poids de la religion
00:42:22dans l'éducation familiale
00:42:23et on a trois quarts
00:42:24des français musulmans
00:42:25qui indiquent que la religion
00:42:26a eu un rôle important
00:42:27dans leur éducation
00:42:28contre 58 pour l'ensemble
00:42:30des français interrogés
00:42:3287 chez les jeunes
00:42:33alors on n'a pas posé
00:42:34la question
00:42:35sur le poids de l'école
00:42:36dans l'éducation
00:42:37mais 87 chez les jeunes
00:42:39je pense que c'est
00:42:39le premier vecteur
00:42:40par rapport à ce qu'a dit
00:42:42Marie-Ève Malouine
00:42:42sur les chocs
00:42:43que la jeunesse a connus
00:42:45et ça fait le lien
00:42:45avec ce qui a été dit
00:42:46sur le 13 novembre
00:42:47le premier choc
00:42:48que les jeunes ont connu
00:42:49c'est le choc de 2015
00:42:50quand on regarde
00:42:52le profil des victimes
00:42:53sur l'attentat
00:42:54des terrasses
00:42:55ce sont des jeunes
00:42:56et dans l'enquête
00:42:56qu'on a faite
00:42:56dont on a parlé ici
00:42:57pour la fondation
00:42:58Jean Jaurès
00:42:59sur le souvenir
00:43:00des attentats
00:43:01on voit à quel point
00:43:02le souvenir est à vif
00:43:03chez les 25-34 ans
00:43:06qui avaient 15-24 ans
00:43:07dans les années
00:43:082013-2014
00:43:10ce qui est aussi intéressant
00:43:12c'est que l'enquête
00:43:13montre
00:43:13et ça a été très bien dit
00:43:15vous l'avez tous dit
00:43:16c'est pas
00:43:17cette enquête
00:43:18c'est pas un vaudeur
00:43:19c'est la perception
00:43:20des choses
00:43:20on a une population
00:43:21intérance religieuse
00:43:23plutôt ancien testament
00:43:24mais tout le monde
00:43:25l'accepte aussi bien
00:43:26chez les catholiques
00:43:27bien sûr les vifs
00:43:28et les français
00:43:29de confession musulmane
00:43:30c'est le fait
00:43:30que cette population
00:43:31n'est pas d'un seul bloc
00:43:33moi je suis frappé de voir
00:43:34on pourrait faire
00:43:36le raisonnement fallacieux
00:43:38ils sont de plus en plus
00:43:39religieux
00:43:40et rigoristes
00:43:41ça veut dire
00:43:41qu'ils sont de plus en plus
00:43:42intolérants
00:43:43c'est possible
00:43:44sauf que
00:43:45alors bien sûr
00:43:46la consommation d'alcool
00:43:47s'est effondrée
00:43:49et chez les plus jeunes
00:43:50c'est que 11%
00:43:50c'est peut-être pas vrai
00:43:51c'est du déclaratif
00:43:52mais est-ce qu'il y a le droit
00:43:54à l'apostasie
00:43:55de quitter
00:43:56de renier sa religion
00:43:57pour un musulman
00:43:59c'était 44% de oui seulement
00:44:02en 89
00:44:03c'est 73%
00:44:04alors les 27% qui restent
00:44:07c'est ceux qui peuvent
00:44:07passer à l'acte
00:44:08c'est ceux qui peuvent
00:44:09insulter des gens
00:44:11qui sont susceptibles
00:44:12de potentiellement
00:44:13prudence absolue
00:44:14donc on voit très bien
00:44:15que tout n'est pas
00:44:16d'un bloc
00:44:17mais je dirais clairement
00:44:18le chemin
00:44:19qui est un chemin général
00:44:21c'est un respect
00:44:23de plus en plus strict
00:44:24des normes religieuses
00:44:26on n'a pas posé
00:44:27la question
00:44:27sur le pédrinage
00:44:28à la Mecque
00:44:29en termes de souhait
00:44:29sans doute
00:44:30ça a beaucoup progressé
00:44:32par rapport aux années
00:44:3380 et 90
00:44:33on en reparlera
00:44:35pourquoi pas avec vous
00:44:36Samuel Laffont
00:44:36dans quelques minutes
00:44:37juste après les infos
00:44:38de 11h
00:44:39allez restez avec nous
00:44:40mettez-vous d'accord
00:44:42toujours
00:44:42on continue de débattre
00:44:43de l'actualité
00:44:43on va aussi parler
00:44:44de cette proposition
00:44:45de Guillaume Casbarian
00:44:46ce matin
00:44:46invité du Grand Matin
00:44:47Sud Radio
00:44:47avec Jean-François Aquili
00:44:49faut-il mettre fin
00:44:50à l'hébergement d'urgence
00:44:52pour les migrants
00:44:52en situation irrégulière
00:44:54dans des chambres d'hôtel
00:44:55il vaudrait économiser
00:44:56un milliard
00:44:57c'est la proposition
00:44:57qu'il a faite ce matin
00:44:58sur Sud Radio
00:44:59ça fait déjà réagir
00:45:00sur d'autres bancs
00:45:01de l'Assemblée Nationale
00:45:02on en parle juste après
00:45:02les infos
00:45:03à tout de suite
00:45:03Sud Radio
00:45:05Sud Radio
00:45:05pour une très belle réunion
00:45:06aujourd'hui
00:45:07avec de très belles épreuves
00:45:09au programme
00:45:09le prix de Beauvais
00:45:10sera la cinquième épreuve
00:45:12de la réunion
00:45:131 sur la piste
00:45:14en sable fibré
00:45:151600 mètres
00:45:16avec 16 concurrents
00:45:17c'est le 9 automé
00:45:18qui sera mon favori
00:45:19devant le 11
00:45:20Souvenir des Cajules
00:45:216 No Limit Dream
00:45:232 Chiaro
00:45:245 Zellman
00:45:25As Westminster Night
00:45:274 Chomir de Pré
00:45:2816 Geopolitical
00:45:309 11 6 2 5
00:45:33As 4 et 16
00:45:35en réunion de course 3
00:45:37sur l'hypodrome d'Agen
00:45:38ma sélection du jour
00:45:39le 11
00:45:40Just Marial
00:45:41et encore hier
00:45:41si vous m'avez suivi
00:45:42vous allez toucher
00:45:43tire c'est écarté
00:45:44qu'un T
00:45:44Bon bah écoutez bravo
00:45:46et merci à vous
00:45:46Jean-Paul Delperrier
00:45:47en plus à cause de vous
00:45:48j'ai envie de manger
00:45:49une crème chantilly
00:45:50encore une fois
00:45:50des pronostics hippiques
00:45:51à retrouver
00:45:52comme chaque jour
00:45:53sur sudradio.fr
00:45:54Sud Radio
00:45:58le 10h midi
00:45:59mettez-vous d'accord
00:46:00Jean-Marie Bordry
00:46:02Frédéric Dhabi
00:46:02ne comprenait pas
00:46:03mais oui
00:46:03c'est non
00:46:04désolé
00:46:04sur le taux de chantilly
00:46:05qu'on mange les meilleurs
00:46:06crèmes chantilly de France
00:46:07en plus j'en ai goûté
00:46:09très récemment
00:46:10vous voyez vous êtes d'accord
00:46:11mettez-vous d'accord
00:46:12ça tombe bien
00:46:13c'est le nom de cette émission
00:46:13on débat de l'actualité
00:46:15avec Marie-Ève Malouine
00:46:16Mehdi Raich
00:46:17Frédéric David Liffop
00:46:18et Samuel Laffont
00:46:20de Reconquête
00:46:21porte-parole de Reconquête
00:46:23ça s'est passé ce matin
00:46:24sur Sud Radio
00:46:24il était 8h et car
00:46:25l'invité politique
00:46:26était le député
00:46:28ensemble pour la République
00:46:29Guillaume Casbarian
00:46:30ancien ministre du logement
00:46:31une proposition
00:46:33qu'il a faite
00:46:33sur Sud Radio
00:46:34aujourd'hui on met
00:46:353 milliards d'euros
00:46:36sur l'hébergement d'urgence
00:46:37hébergement d'urgence
00:46:38qui a vocation
00:46:39à loger des SDF
00:46:40il se trouve que
00:46:41sur les places d'hôtel
00:46:42que l'on a
00:46:42les deux tiers
00:46:43des places d'hôtel
00:46:44aujourd'hui sont occupés
00:46:44par des migrants
00:46:45en situation irrégulière
00:46:47et l'autre élément
00:46:48c'est que ces migrants
00:46:49qui sont là
00:46:50restent dans une moyenne
00:46:51de 3 ans
00:46:51dans ces chambres d'hôtel
00:46:52moi je ne sais pas
00:46:54expliquer aux gens
00:46:54qui vous écoutent
00:46:55qui nous écoutent
00:46:56que leurs impôts
00:46:57peuvent servir à financer
00:46:58des chambres d'hôtel
00:46:59pendant 3 ans en moyenne
00:47:01à des migrants irréguliers
00:47:04réguliers
00:47:05je parle de migrants irréguliers
00:47:06comme ils sont irréguliers
00:47:08ils ont vocation
00:47:08à rentrer chez eux
00:47:09ou alors vous les régularisez
00:47:10c'est deux options différentes
00:47:11mais qui doivent être choisies
00:47:12mais laisser les gens
00:47:13dans un no man's land
00:47:14en leur disant
00:47:15on va vous loger à l'hôtel
00:47:16pendant 3 ans
00:47:16alors qu'ils sont irréguliers
00:47:18et que la justice a tranché
00:47:20en disant qu'ils étaient irréguliers
00:47:20aucun pays d'Europe ne fait ça
00:47:22Guillaume Casbarian
00:47:24invité politique
00:47:25de Jean-François Aquili
00:47:26ce matin dans le Grand Matin
00:47:27Sud Radio
00:47:28ce n'est pas la première fois
00:47:29qu'il fait cette proposition
00:47:30pour le coup
00:47:30elle avait été rejetée
00:47:31d'ailleurs en commission
00:47:32il est revenu à la charge
00:47:33et ça continue à faire réagir
00:47:35comme un autre député
00:47:36tiens
00:47:36l'insoumis Aurélien Tachet
00:47:38qui réagit ce matin
00:47:39sur son compte X
00:47:41ah bon
00:47:42ils vont où dans ce cas-là
00:47:43ces migrants
00:47:44en situation irrégulière
00:47:45on leur donne des papiers
00:47:45parce que sinon
00:47:46je cite toujours Aurélien Tachet
00:47:47étant donné qu'ils ne sont pas expulsables
00:47:49on va juste recréer
00:47:51d'immenses bidonvilles
00:47:52avec femmes et enfants
00:47:54c'est cela pour Aurélien Tachet
00:47:55la France afouera
00:47:57est-ce que c'est les propos
00:47:59d'un macroniste pour vous
00:48:00Marie-Yves Malouine
00:48:01que vous venez d'entendre ?
00:48:02pour moi les macronistes
00:48:03c'est dû en même temps
00:48:04donc il n'y a pas de contradiction
00:48:05ils peuvent dire
00:48:06d'aller d'un bord à l'autre
00:48:08de l'éthiquer
00:48:10Aurélien Tachet a été macroniste
00:48:11ah oui pour Aurélien Tachet
00:48:13mais je parle des Casbarian aussi
00:48:14mais Tachet aussi
00:48:15il est parti
00:48:16moi ce que je vois
00:48:17ce que je retiens vraiment
00:48:17dans la déclaration
00:48:18de Guillaume Casbarian
00:48:19c'est je ne sais pas
00:48:20comment expliquer
00:48:21donc il y a une émotion
00:48:22c'est pas un raisonnement
00:48:24il y a une émotion
00:48:24dans la population
00:48:25je ne sais pas donner
00:48:26une explication rationnelle
00:48:28donc je reprends
00:48:29cette émotion à mon compte
00:48:30c'est pas ça
00:48:31le rôle du politique
00:48:32le rôle du politique
00:48:33il est de prendre
00:48:34l'émotion
00:48:35éventuellement de la partager
00:48:36mais après de la dépasser
00:48:37pour trouver des solutions
00:48:38alors évidemment
00:48:39si on dit
00:48:40ah bah dehors
00:48:40il y a des SDF français
00:48:41et dans les hôtels
00:48:43il y a des SDF étrangers
00:48:44bah la solution
00:48:45c'est qu'on mette
00:48:45les étrangers dehors
00:48:47et puis on va mettre
00:48:47les français
00:48:47c'est un peu plus compliqué
00:48:49que ça
00:48:49il faut essayer de l'expliquer
00:48:52et non pas dire
00:48:53bah oui
00:48:53là il y a des étrangers
00:48:54qui restent
00:48:55trois ans dans des hôtels
00:48:57et bah on va
00:48:57on va les sortir
00:48:58annoncer ça au moment
00:48:59du début de l'hiver
00:49:00pour dire
00:49:00on va les mettre dehors
00:49:01enfin ça n'a aucun sens
00:49:03et son rôle
00:49:04est de donner du sens
00:49:05le politique
00:49:06c'est pas d'être dans l'émotion
00:49:07c'est donner du sens
00:49:08donc là il est absolument
00:49:09pas dans son rôle
00:49:09je pense que Samuel Laffont
00:49:11ne sera pas d'accord
00:49:11avec vous Marielle
00:49:12je suis content
00:49:12qu'on parle d'émotion
00:49:13parce que
00:49:14la rationalité
00:49:15c'est fondamental
00:49:16mais à un moment
00:49:17il faut se mettre
00:49:17à la place des gens
00:49:18et les comprendre
00:49:19je reviens deux secondes
00:49:20sur ce que disait
00:49:21tout à l'heure
00:49:21l'auditeur Emmanuel
00:49:22parce qu'il a quand même
00:49:23parlé de terrorisme
00:49:24c'est important
00:49:25c'est important pour les gens
00:49:27et effectivement
00:49:28il y a des nombreux français
00:49:29qui craignent
00:49:30parce qu'ils ont vu
00:49:31ce qui s'est passé
00:49:31après les attentats islamiques
00:49:33en France
00:49:33horrible
00:49:34ils ont vu
00:49:35qu'il y a une partie
00:49:35de la population
00:49:36qui ne se sentait pas concernée
00:49:37voire qui soutenait les attentats
00:49:38voire qui accusait d'autres personnes
00:49:40moi je me rappelle
00:49:40je me rappelle
00:49:42le soir du Bataclan
00:49:43j'étais à Paris
00:49:44très bien
00:49:45quelqu'un qui nous expliquait
00:49:46dans les minutes
00:49:48qui ont suivi
00:49:49qu'en fait
00:49:50c'était un coup des juifs
00:49:51voilà
00:49:51et ça on l'a entendu
00:49:52encore et encore
00:49:53et encore et encore
00:49:54et encore
00:49:54non mais en fait
00:49:55c'est pas des vrais musulmans
00:49:56etc
00:49:56donc il est normal
00:49:57il faut entendre
00:49:58les français
00:49:59qui en ont assez
00:50:00de vie dans cette situation
00:50:02où en fait
00:50:03il y a des personnes
00:50:03à côté d'eux
00:50:04qui peuvent se dire
00:50:04non mais en fait
00:50:05c'est pas très grave
00:50:05ou en fait
00:50:06c'est pas vraiment ça
00:50:06ou en fait
00:50:08qui ne condamnent pas
00:50:08véritablement ce qui s'est passé
00:50:09pourquoi pas
00:50:10juste non mais parce que
00:50:11ça répond pas du tout
00:50:13juste ce que j'ai dit
00:50:13pas du tout
00:50:14il n'y a aucun rapport
00:50:15si si
00:50:15mais je voulais répondre à ça
00:50:16c'est extrêmement important
00:50:17ce qu'a dit Emmanuel
00:50:17et je pense que justement
00:50:18on devait aborder ce thème là
00:50:20parce qu'on parlait de propagande
00:50:22et de l'État islamique
00:50:22et il y a encore du terrorisme
00:50:23malheureusement en France
00:50:24sur l'émotion
00:50:25pourquoi c'est fondamental
00:50:25c'est parce que
00:50:27aussi les français
00:50:28quand on leur dit tout le temps
00:50:29que c'est trop compliqué
00:50:29ils en ont assez d'avoir des politiques
00:50:31qui leur disent
00:50:31écoutez faites nous confiance
00:50:33c'est le gouvernement représentatif
00:50:34on ne fait jamais de référendum
00:50:35vous votez
00:50:36après on est à l'Assemblée
00:50:37de l'Assemblée
00:50:38et créer un gouvernement
00:50:40qui dirige
00:50:40mais on vous explique toujours
00:50:41que c'est trop compliqué
00:50:42très concrètement
00:50:43les gens voient
00:50:43on en parlait tout à l'heure
00:50:44vous parlez vous même
00:50:45du pouvoir d'achat
00:50:46des salaires qui sont bas
00:50:47le reste à vivre
00:50:48pour les français
00:50:49de plus en plus bas
00:50:49et ils disent
00:50:50qu'est-ce qui se passe
00:50:50moi je suis un honnête citoyen
00:50:52je suis français
00:50:52il y a des gens
00:50:53qui viennent du monde entier
00:50:54illégalement sur notre sol
00:50:55et qu'on finance
00:50:56mais c'est insupportable
00:50:57encore plus
00:50:58je vous parlez vous même
00:50:58du problème de logement
00:51:00donc avec la crise du logement
00:51:00qui monte
00:51:01on a des gens
00:51:06et en même temps
00:51:07et la réponse politique
00:51:08c'est un peu compliqué
00:51:09on connait très bien
00:51:10la stratégie d'Auréen Attaché
00:51:11lui c'est très simple
00:51:12il dit
00:51:12de toute manière
00:51:13il y a deux solutions
00:51:14c'est soit ils sont en la rue
00:51:15soit on les met
00:51:17dans un hébergement d'urgence
00:51:18et derrière
00:51:19on leur donne des papiers
00:51:19parce qu'on connait très bien
00:51:20les immigrationnistes
00:51:21ce qu'ils veulent
00:51:21c'est faire venir
00:51:22un maximum de gens en France
00:51:22et dire ensuite
00:51:23bon en fait
00:51:23entre guillemets
00:51:24je déteste ce terme-là
00:51:25on régularise
00:51:26parce que pour terminer
00:51:27la vraie régularisation
00:51:28c'est la renvoyer chez eux
00:51:29donner des papiers
00:51:31et puis après
00:51:31les transformer en français
00:51:32entre guillemets
00:51:34c'est pas une régularisation
00:51:35c'est juste soutenir
00:51:35l'immigration massive
00:51:36qui est rejetée
00:51:37par une très grande majorité
00:51:39de français
00:51:39y compris à gauche
00:51:40vous parlez de très grande majorité
00:51:41on va voir si c'est confirmé
00:51:42par Frédéric Dhabi
00:51:43le sondeur
00:51:45oui
00:51:45alors
00:51:46pas complètement
00:51:47il y a clairement
00:51:49un durcissement des français
00:51:50sur la question migratoire
00:51:52on a un effondrement
00:51:53du clivage gauche-droite
00:51:54j'en avais parlé ici
00:51:55quand il y a un an et demi
00:51:57il y avait le débat
00:51:57à l'Assemblée nationale
00:51:58bientôt deux ans
00:51:59sur le projet de loi
00:52:00immigration
00:52:01je trouvais 82%
00:52:03de sympathisants de gauche
00:52:04qui étaient favorables
00:52:04à l'exclusion
00:52:05de délinquants
00:52:06multirécidivistes étrangers
00:52:07et en même temps
00:52:08si je puis dire
00:52:0962% de sympathisants
00:52:10et l'air
00:52:10favorables à la régularisation
00:52:12la régularisation
00:52:13au cas par cas
00:52:15d'étrangers
00:52:16dans les métiers
00:52:17dans les secteurs
00:52:18d'emploi
00:52:19en tension
00:52:20le durcissement
00:52:21de l'opinion
00:52:21il est réel
00:52:22l'immigration
00:52:23est une chance
00:52:24à gauche aussi d'ailleurs
00:52:25tout à fait
00:52:25à gauche
00:52:26le fait majeur
00:52:26c'est cette convergence
00:52:28entre les points de vue
00:52:29pour autant
00:52:30pour autant
00:52:30c'est la phrase
00:52:31que l'on administre français
00:52:33depuis une vingtaine d'années
00:52:33pour la fondation
00:52:34Jean Jaurès
00:52:35c'est le devoir
00:52:35de la France
00:52:36d'accueillir des personnes
00:52:37fuyant à la guerre
00:52:38ou la misère
00:52:39donc les mots ont un sens
00:52:40il y a une dimension économique
00:52:41on trouve
00:52:42presque à chaque fois
00:52:43un français sur deux
00:52:44qui est favorable
00:52:45mais clairement
00:52:46ce qui a changé
00:52:47également
00:52:48c'est ne pas voir
00:52:49que l'immigration
00:52:50n'est pas dans le top 5
00:52:51des préoccupations
00:52:52des français
00:52:52il est plutôt 8ème
00:52:539ème
00:52:54mais ce n'est plus
00:52:54un enjeu étanche
00:52:55quand on parle
00:52:56d'insécurité
00:52:57les français
00:52:57et je parle d'enquête
00:52:58qualitative
00:52:59pas de sondage
00:53:00ils font le lien
00:53:01entre sécurité
00:53:01et l'immigration
00:53:02quand on parle d'éducation
00:53:03ils font le lien
00:53:04avec la baisse de niveau
00:53:05contre même de climat
00:53:06les jeunes générations
00:53:07parlent de crainte
00:53:08de migration
00:53:10liée
00:53:11d'exode climatique
00:53:13ça c'est les écologistes
00:53:14qui en parlent d'ailleurs
00:53:15donc on a quand même
00:53:16un enjeu qui est maintenant
00:53:17qui a infusé dans beaucoup
00:53:18de sujets au cœur
00:53:20des préoccupations
00:53:20des français
00:53:21avec un durcissement
00:53:22Mehdi Raich
00:53:23à mon sens
00:53:24c'est un double problème
00:53:26je reviens sur ce qu'a dit
00:53:28Marie-Ève Malouine
00:53:29c'est à la fois
00:53:30la question du rôle de l'état
00:53:31de sa question régalienne
00:53:33on parle beaucoup
00:53:33du rôle des frontières
00:53:34et aussi de
00:53:35j'ai envie de dire
00:53:36de l'inertie de l'état
00:53:37sur ses propres fonctions
00:53:39comme on a des situations
00:53:41on parle de logement
00:53:42on parle de l'immigration
00:53:42on parle de tous ces sujets là
00:53:44finalement l'état
00:53:45est censé avoir un rôle
00:53:47dans ces sujets
00:53:47un rôle important
00:53:48sauf qu'il n'a pas
00:53:49forcément tranché
00:53:51des fois pour des soucis
00:53:51idéologiques
00:53:52des fois pour des soucis
00:53:53on va dire
00:53:53d'ordre administratif
00:53:54et finalement
00:53:55c'est l'administration
00:53:55qui va faire ça
00:53:57à court terme
00:53:58et ça devient
00:53:59la norme
00:54:00quelque part
00:54:00c'est l'administration
00:54:01qui va faire la chose
00:54:02sur le court terme
00:54:03sur un temps long
00:54:05et bien
00:54:05comme ça devient une norme
00:54:06l'état est obligé
00:54:07quelque part
00:54:08de dire
00:54:08comme c'est devenu la norme
00:54:09pour mes propres institutions
00:54:10et bien je le fais
00:54:11comme l'administration a dit
00:54:13donc là c'est un problème
00:54:14d'arbitrage politique
00:54:14et d'inertie de l'état
00:54:16sur ses propres fonctions
00:54:17des fois qui sont régaliens
00:54:18ou qui ne sont plus assumées
00:54:19et donc là
00:54:20c'est un problème
00:54:20qui est beaucoup plus large
00:54:21c'est un problème
00:54:22qui est politique
00:54:22mais j'ai aussi envie de dire
00:54:23c'est un problème
00:54:24de ce qu'on pense de l'état
00:54:25et de sa
00:54:26je veux dire
00:54:27il est un peu partout
00:54:28et nulle part à la fois
00:54:28tout à l'heure
00:54:29tu parlais de libéralisme
00:54:30je pense qu'on a oublié
00:54:32ce que c'était
00:54:32et que l'état se disperse
00:54:34totalement sur ses fonctions
00:54:36sur son le régalien
00:54:37et il faudrait peut-être
00:54:38qu'il se concentre un peu plus
00:54:39sur ses fonctions premières
00:54:40c'est-à-dire qu'il abandonne quoi ?
00:54:42c'est pas une question
00:54:43d'abandonner
00:54:43mais si
00:54:44quand vous dites
00:54:45on se disperse trop
00:54:45il faut qu'on se reconcentre
00:54:46sur ses fonctions premières
00:54:47ça veut dire qu'il y a
00:54:48deux ou trois fonctions
00:54:48ou deux ou trois actions
00:54:49qu'il faut abandonner
00:54:50je pense que ça passe quand même
00:54:51par une répartition des compétences
00:54:53il y a des compétences régaliennes
00:54:54qui sont du domaine de l'état
00:54:55il y a des compétences
00:54:57qui sont du domaine local
00:54:59que ce soit régional
00:55:00ou municipal
00:55:02et le problème c'est qu'à chaque fois
00:55:05qu'on a fait des strates différentes
00:55:07on reste avec les strates au-dessus
00:55:10et ce qui fait une administration
00:55:12de contrôle
00:55:13et un enchevêtrement
00:55:15qui perd de l'argent
00:55:16et qui donne des solutions
00:55:19extrêmement lentes
00:55:20parce qu'on parlait des prisons
00:55:23tout à l'heure
00:55:23construire une prison
00:55:25c'est extrêmement long
00:55:26parce qu'il faut plein d'autorisations
00:55:27beaucoup de niveaux
00:55:28regardez quand vous vous promenez
00:55:29en face les panneaux
00:55:30pour dire
00:55:31ce nouveau site a été financé
00:55:33par
00:55:33et vous avez l'état
00:55:34à la région
00:55:35le pays
00:55:35la commune
00:55:36le département
00:55:36Auvergne
00:55:38c'est celui qui m'aime plus de pavé
00:55:42et donc
00:55:43l'état doit se concentrer
00:55:45sur le régalien
00:55:46ce qui est l'intérêt général
00:55:47au niveau national
00:55:48et puis il y a des choses
00:55:49qui seront mieux traitées
00:55:50au niveau local
00:55:51simplement
00:55:52il faut que l'état
00:55:52accepte de perdre le pouvoir
00:55:54sur certains sujets
00:55:56ce que dit Marie-Ève Malouine
00:55:57est d'autant plus juste
00:55:58que ça va dans le sens
00:55:59de l'histoire
00:56:00les français
00:56:01je fais référence à l'enquête
00:56:02qu'on a faite
00:56:02pour réjouir un peuple solidaire
00:56:03au mois d'août
00:56:04où l'enquête pour la tribune
00:56:05dimanche il y a quelques semaines
00:56:06montre à quel point
00:56:07on n'a plus confiance
00:56:09dans l'état profond
00:56:10dans les pouvoirs publics
00:56:11pour traiter
00:56:11toute une série de sujets
00:56:13et notamment les maires
00:56:14que j'ai interrogé
00:56:15dans le cadre de notre livre
00:56:16avec Brice Socol
00:56:17sont assez dans une logique
00:56:19de désordre
00:56:19puisque on leur prête
00:56:20tous les pouvoirs
00:56:21ils sont victimes
00:56:22d'une sorte d'impuissance
00:56:24on leur demande
00:56:24on a failli appeler le livre
00:56:26Wesh le maire
00:56:27pas du tout
00:56:27pour faire un coup
00:56:28mais pour le côté
00:56:28interpellation
00:56:29c'est-à-dire
00:56:30l'insécurité
00:56:31qu'est-ce que vous faites
00:56:32la santé
00:56:33qu'est-ce que vous faites
00:56:34la dette
00:56:36ces trois enjeux nationaux
00:56:37qui ne sont plus
00:56:38traités à l'échelle nationale
00:56:39et il y a clairement
00:56:40un mot qui était
00:56:41un mot
00:56:41Voldemort
00:56:42qui est un mot
00:56:42qui n'était pas du tout
00:56:43cité par les français
00:56:44le fédéralisme
00:56:45alors bien sûr
00:56:45ils n'en parlent pas
00:56:46spontanément
00:56:47mais quand on leur propose
00:56:48un système
00:56:49de grandes régions
00:56:50plus autonomes
00:56:51avec des pouvoirs
00:56:52qui reviennent
00:56:53de l'état
00:56:54on a quasiment
00:56:55trois quarts
00:56:56d'adhésion
00:56:56c'est une nouvelle
00:56:57on est loin
00:56:58de la dynamique
00:56:58de l'Occident
00:56:59on est loin
00:56:59de la posture
00:57:00délégataire
00:57:01vis-à-vis de l'État
00:57:01parce que l'éclipse
00:57:02du politique
00:57:02depuis des années
00:57:03et qui s'est accélérée
00:57:04après la dissolution
00:57:05fait que les français
00:57:06n'ont plus confiance
00:57:08en l'état national
00:57:09pour changer la vie
00:57:10un élément d'espérance
00:57:12peut-être
00:57:12et ils le disent
00:57:13une vraie campagne
00:57:15présidentielle
00:57:15pour cesser
00:57:16cette dysfonction
00:57:17du politique
00:57:18la présidentielle
00:57:19vous avez manqué
00:57:19mais on va en récupérer
00:57:20une
00:57:21on verra
00:57:22on ne dit pas Wesh
00:57:23on ne dit plus Wesh
00:57:24on dit Wesh
00:57:25vous le sort
00:57:26vous l'apprenez
00:57:26merci Jean-Marie
00:57:27allez restez avec nous
00:57:28les coups de coeur
00:57:28et les coups de gueule
00:57:29de nos débatteurs
00:57:30dans un instant
00:57:31Marie-Ève Malouine
00:57:32nous remmène au Louvre
00:57:33où une galerie
00:57:34a été fermée au public
00:57:34pourquoi ?
00:57:35parce que les poutres
00:57:35risquaient de s'effondrer
00:57:37oui oui
00:57:37c'est une histoire vraie
00:57:38on en parle dans un instant
00:57:39à tout de suite
00:57:40sur Sud Radio
00:57:40le 10h midi
00:57:43mettez-vous d'accord
00:57:45Jean-Marie Bordry
00:57:46avec vous tous
00:57:46qui nous appelez au standard
00:57:47au 01 53 92 22 60
00:57:50on débat de l'actualité
00:57:52avec Mehdi Raich
00:57:53Frédéric Dhabi
00:57:53Marie-Ève Malouine
00:57:54et Samuel Laffont
00:57:55Marie-Ève
00:57:56vous vouliez nous remmener au Louvre
00:57:57oui c'est une information
00:57:59qui est sortie hier soir
00:58:00je vois qu'une partie du Louvre
00:58:02une galerie
00:58:02la galerie Campana
00:58:03a été fermée
00:58:05par mesure de précaution
00:58:06parce qu'il y avait des poutres
00:58:07qui se tiennent
00:58:08le deuxième étage
00:58:08qui apparaissait trop fragile
00:58:11alors l'information est sortie
00:58:12on l'a retenue
00:58:13peut-être qu'on ne l'aurait pas fait
00:58:15précédemment
00:58:16s'il n'y avait pas eu
00:58:17l'histoire du vol
00:58:17et le rapport
00:58:18de la Cour des Comptes
00:58:19mais ça me rappelait
00:58:21ce phénomène
00:58:22qui en France
00:58:23et depuis quelques années
00:58:24notamment avec Emmanuel Macron
00:58:26cette phrase fétiche
00:58:27jamais auparavant
00:58:28on avait fait aussi grand
00:58:29aussi fort
00:58:30aussi beau
00:58:30et si on essayait
00:58:33de faire simplement
00:58:33ce qu'il y a à faire
00:58:34est hiérarchiser les priorités
00:58:36c'est bien de faire
00:58:37le musée du Louvre
00:58:38qui depuis quelques années
00:58:40a augmenté
00:58:40énormément sa fréquentation
00:58:42mais on a oublié
00:58:44la sécurité
00:58:44et la protection
00:58:46des pièces
00:58:47qui sont dedans
00:58:48donc hiérarchisons
00:58:49revenons à l'essentiel
00:58:50et ça vaut pour le Louvre
00:58:52mais ça vaut aussi
00:58:53en matière générale
00:58:54pour la politique
00:58:54hiérarchisons les problèmes
00:58:56et voyons l'urgence
00:58:58c'est comme
00:58:58quand on gère son budget
00:58:59c'est vrai que notre maison
00:59:00des fois on a envie
00:59:01de refaire la décoration
00:59:02de changer les canapés
00:59:04du salon
00:59:05etc
00:59:05et si la poutre s'effondre
00:59:06on va commencer par ça
00:59:07et ça ne se verra pas
00:59:09le changement de poutre
00:59:10quand les amis viendront
00:59:11ils verront toujours
00:59:12les vieux canapés
00:59:13ils ne verront pas
00:59:14que la poutre a été changée
00:59:15pourtant
00:59:15c'est ce qui est plus important
00:59:16c'est très très important
00:59:18d'ailleurs
00:59:18vous faisiez lien
00:59:19entre le Louvre
00:59:20et la politique en général
00:59:21le chantier du nouveau Louvre
00:59:23voulu par Emmanuel Macron
00:59:24ça s'appelle quand même
00:59:25nouvelle renaissance
00:59:26qui est le même nom
00:59:27d'ailleurs
00:59:28que le parti présidentiel
00:59:29auparavant il y avait eu
00:59:29un aussi grand projet
00:59:30pour le Louvre
00:59:31on t'imagine
00:59:31c'est fondamental
00:59:33ce qui vient d'être dit
00:59:34pardon mais
00:59:34on attend du politique
00:59:36qu'il soit responsable
00:59:38pouvoir lui faire confiance
00:59:39qu'il choisisse
00:59:40vous parlez des hiérarchies
00:59:41en fait qu'est-ce qu'on doit
00:59:42traiter en premier
00:59:43on a l'impression
00:59:44qu'à chaque fois
00:59:44tout doit être fait en même temps
00:59:45que tout est urgent
00:59:46on entend que ça
00:59:47toute la journée
00:59:47et c'est insupportable
00:59:48parce que le pouvoir
00:59:49s'y réoffenser de certaines manières
00:59:50avec le système qu'on a
00:59:52de gouvernement représentatif
00:59:53et derrière
00:59:54on n'a pas de résultat
00:59:55donc comment on va avoir confiance
00:59:56on sait qu'il y a un sondage
00:59:57qui est sorti récemment
00:59:59qui montrait
01:00:00qu'il y avait
01:00:0020% seulement de confiance
01:00:02dans les députés
01:00:03et 10% dans les partis politiques
01:00:0510% dans les partis politiques
01:00:06moi je le rappelle
01:00:07systématiquement
01:00:08quand je suis avec
01:00:09des militants politiques
01:00:09pour leur rappeler
01:00:10qu'en fait
01:00:10c'est un petit monde
01:00:11qui est de plus en plus
01:00:12déconnecté de la population
01:00:13et qu'il va falloir rapidement
01:00:14se rattacher à la population
01:00:15en écoutant ce que disent les français
01:00:17en écoutant
01:00:18pour vous en tout cas
01:00:19tiens justement
01:00:19vous vous écoutez aussi
01:00:20ce qui se passe
01:00:20sur le terrain
01:00:21Frédéric Dhabi
01:00:22vous avez un coup de blues
01:00:23ni de coup de gueule
01:00:24ni de coup de coeur
01:00:24bah oui c'est un coup de blues
01:00:26pour les salariés
01:00:27en situation de handicap
01:00:29chaque année
01:00:29l'IFOP
01:00:30au moment de la semaine européenne
01:00:32pour les personnes
01:00:33en situation de handicap
01:00:34dans le cadre du travail
01:00:35réalise une très très grosse enquête
01:00:37pour l'AGFIP
01:00:38l'ADAPT
01:00:38et l'OFIP
01:00:39auprès de différentes cibles
01:00:41l'ensemble des français
01:00:42les salariés
01:00:43les PSH
01:00:44les personnes en situation
01:00:45de handicap
01:00:46et les recruteurs
01:00:47ce qui sort
01:00:49c'est qu'il y a toujours
01:00:49une vision plus positive
01:00:50que la moyenne
01:00:51du côté des recruteurs
01:00:52du côté des français
01:00:53mais quand on s'intéresse
01:00:54aux personnes en situation
01:00:54de handicap
01:00:55qui travaillent
01:00:5662%
01:00:57donc c'est quand même
01:00:58beaucoup plus que par le passé
01:00:59on voit qu'il y a des périodes
01:01:01très très difficiles
01:01:03que les moments clés
01:01:04ou charnières
01:01:05dans la vie d'une entreprise
01:01:06pour un salarié
01:01:08l'embauche
01:01:08la promotion
01:01:10la mutation interne
01:01:12ou externe
01:01:12deviennent des chemins de croix
01:01:13j'utilise beaucoup
01:01:14de métaphores religieuses
01:01:16aujourd'hui
01:01:16c'est vrai que
01:01:17vous êtes biblique
01:01:18on a quand même
01:01:19si vous voulez
01:01:22on a quand même
01:01:2381%
01:01:24des personnes
01:01:25en situation
01:01:25de handicap
01:01:26qui ont reçu
01:01:26un refus
01:01:27après une candidature
01:01:28sans aucun retour
01:01:30sur leurs raisons
01:01:3162%
01:01:3325 points de plus
01:01:34que l'ensemble
01:01:35des salariés
01:01:36cette logique
01:01:36de regard croisé
01:01:37permet de relativiser
01:01:38ou de
01:01:39je dirais
01:01:40bonifier
01:01:40un chiffre
01:01:41sont-ils obligés
01:01:42de dissimuler
01:01:42certains aspects
01:01:43de leur parcours
01:01:44en situation professionnelle
01:01:45et le dire ou pas
01:01:47parler ou pas
01:01:47de son handicap
01:01:4838% n'osent pas
01:01:50en parler
01:01:5170% n'ont jamais reçu
01:01:53la moindre promotion
01:01:54au bout de 5 ans
01:01:55c'est 48%
01:01:57chez l'ensemble
01:01:57des salariés
01:01:58et quand on leur demande
01:01:59ceux qui sont intégrés
01:02:01dans une entreprise
01:02:03qu'est-ce qui a fait
01:02:03que vous avez réussi
01:02:04c'est avant tout eux-mêmes
01:02:05c'est des avantages
01:02:07endogènes
01:02:07leur détermination
01:02:09personnelle
01:02:10le soutien
01:02:11de leur entourage
01:02:12et moins
01:02:12des dispositifs
01:02:15une politique
01:02:15d'inclusion
01:02:16voilà
01:02:17on a un tableau
01:02:18et je finirai
01:02:19parce que là
01:02:19je vais un peu
01:02:20élargir
01:02:21cette fameuse thèse
01:02:22cette fameuse
01:02:23thématique
01:02:24de la santé mentale
01:02:25qui irrigue
01:02:26beaucoup de français
01:02:27se posent
01:02:28avec beaucoup d'acuité
01:02:29chez eux
01:02:29avec le sentiment
01:02:31qu'ils ont une fatigue chronique
01:02:32qu'ils empruntent plus
01:02:33que l'ensemble
01:02:33des salariés
01:02:34des problèmes de concentration
01:02:35un stress chronique
01:02:37un état dépressif
01:02:3850%
01:02:3918%
01:02:40des pensées
01:02:40suicidaires
01:02:41voilà
01:02:41je noircis un peu
01:02:42le tableau
01:02:43mais c'est le ressenti
01:02:44de ces personnes
01:02:45l'entreprise
01:02:46il n'y a pas seulement
01:02:46à avoir un emploi
01:02:48il faut aussi
01:02:49y être heureux
01:02:50et c'est pour ça d'ailleurs
01:02:51que Sud Radio
01:02:51tous les samedis soir
01:02:53à 19h30
01:02:54donne la parole
01:02:55à Anthony Martin-Smith
01:02:56d'abord qui est brillant
01:02:57c'est un ami
01:02:58et ensuite
01:02:58qui a cette émission
01:02:59il faut que ça change
01:02:59qui parle justement
01:03:00de l'inclusion
01:03:01et des français
01:03:02en situation de handicap
01:03:03et ça c'est tous les samedis
01:03:04d'ailleurs Anthony
01:03:05samedi prochain sera en duplex
01:03:06du salon des maires
01:03:07dont Sud Radio
01:03:08est partenaire
01:03:09Mehdi Raich
01:03:10coup de cœur
01:03:11difficile de réagir
01:03:12après ce qu'on vient de dire
01:03:14non non monsieur
01:03:14au contraire
01:03:15c'est très intéressant
01:03:16il y a aussi
01:03:17toutes les questions
01:03:18du parcours du combattant
01:03:19pour les personnes handicapées
01:03:20je pense
01:03:21je connais le cas
01:03:22d'une personne
01:03:23qui a un point
01:03:24en fait
01:03:25n'a pas de jambe
01:03:26et tous les 3 ans
01:03:27tous les 5 ans
01:03:28refaire une demande
01:03:29à l'administration
01:03:30pour bien prouver
01:03:30que ses jambes
01:03:31n'ont pas repoussé
01:03:31il y a des parcours
01:03:33administratifs
01:03:33qui sont très particuliers
01:03:35et surtout
01:03:36on a du mal
01:03:36à décorréler
01:03:37le handicap
01:03:38je pense
01:03:39de la performance
01:03:40pour les gens
01:03:40on estime
01:03:41qu'un handicapé
01:03:41est moins performant
01:03:42qu'un valide
01:03:42donc là dessus
01:03:43il y a même
01:03:43un problème d'imaginaire
01:03:44collectif
01:03:44et même de compréhension
01:03:46de ce qu'est
01:03:47le handicap de l'autre
01:03:47exactement
01:03:48et le rapport
01:03:49à l'autre
01:03:49Samuel
01:03:50vous vouliez
01:03:50vous insurger
01:03:51contre une tentative
01:03:52de censure
01:03:53d'un spectacle
01:03:54encore une fois
01:03:55par la gauche
01:03:56qui a voulu censurer
01:03:57le spectacle
01:03:58La Dame de Pierre
01:03:59qui est un magnifique
01:04:00spectacle sur l'histoire
01:04:01de Notre-Dame de Paris
01:04:02qui existe depuis
01:04:03quelques années
01:04:04qui prépare une grande tournée
01:04:05en France
01:04:06en 2026
01:04:07qui était ce week-end
01:04:08Aix-en-Provence
01:04:08et il y a eu de fortes menaces
01:04:09par la CGT
01:04:10et par Solidaires
01:04:11qui ont fait une manifestation
01:04:12devant la salle de spectacle
01:04:13pour essayer de faire
01:04:14interdire le spectacle
01:04:15Pour quel motif ?
01:04:16Ils expliquent
01:04:17une écriture
01:04:18de l'histoire de France
01:04:19qui serait politisée
01:04:20pas du tout
01:04:20honnêtement
01:04:21le metteur en scène
01:04:23est un jeune brillant
01:04:23il s'appelle
01:04:24Corentin Stemmler
01:04:24ça fait des années
01:04:25qu'il écrit
01:04:26les pièces de théâtre
01:04:26qu'il met en scène
01:04:27des spectacles
01:04:27c'est fabuleux ce qu'il fait
01:04:29il y a des milliers
01:04:30des dizaines de milliers
01:04:30de spectateurs
01:04:31qui ont déjà vu son spectacle
01:04:32un peu partout en France
01:04:33et aussi
01:04:34y compris à Paris
01:04:35et là je trouve ça
01:04:37extrêmement dommageable
01:04:38c'est une multiplication
01:04:39de tentatives de censure
01:04:40ça devient complètement ridicule
01:04:42et vide
01:04:42heureusement
01:04:43le spectacle a pu se tenir
01:04:44heureusement
01:04:45la majorité de la population
01:04:47semble être offusquée
01:04:49par ces tentatives
01:04:50de censure
01:04:50un peu ridicules
01:04:51mais c'est quand même
01:04:52assez grave
01:04:52sur la liberté d'expression
01:04:54et sur la liberté de création
01:04:54En tout cas
01:04:55la liberté de création
01:04:56a été assurée
01:04:56puisque le spectacle
01:04:57si j'ai bien compris
01:04:58a pu se tenir
01:04:59et sans débordement
01:05:00en plus
01:05:01Ça se passait où ?
01:05:02A Aix-en-Provence
01:05:03ça faisait une bonne raison
01:05:05de visiter Aix-en-Provence
01:05:06c'est toujours aussi beau
01:05:06Merci à tous les quatre
01:05:07d'être venus
01:05:08vous mettre d'accord
01:05:09sur Sud Radio
01:05:10Marie-Eve Malouine
01:05:11je le rappelle
01:05:11éditorialiste
01:05:13notamment à la revue
01:05:13politique et parlementaire
01:05:15Samuel Laffont
01:05:16porte-parole de Reconquête
01:05:17Mehdi Raich
01:05:18essayiste
01:05:19et...
01:05:20Non, analyse politique
01:05:20je ne suis pas essayiste
01:05:21je ne suis pas essayiste
01:05:22Écoutez
01:05:24Écrivez un dessin
01:05:25Pour l'instant
01:05:26et puis Frédéric Dhabi
01:05:31directeur général
01:05:33de l'IFOP
01:05:34on rappelle votre livre
01:05:35d'ailleurs Frédéric
01:05:35Les Charpes et les Tempêtes
01:05:36co-écrit avec Brice Socol
01:05:37Face aux maires
01:05:38y a-t-il une défiance inattendue ?
01:05:39On vous parlera demain
01:05:40en direct
01:05:41du Salon des maires
01:05:42au Sud Radio
01:05:43et par le tonnerre
01:05:44merci à tous
01:05:44allez rester avec nous
01:05:45on va parler d'histoire
01:05:46dans quelques instants
01:05:46dans Sud Radio Média
01:05:48avec Gilles Gansman
01:05:49on vous parle des 80 ans
01:05:51du procès de Nuremberg
01:05:53à tout de suite
01:05:53Sud Radio
01:05:55Sud Radio
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