Des vignerons d'Occitanie se mobilisent, ce samedi à Béziers, contre les contraintes administratives, la course aux prix vers le bas, mais aussi pour alerter sur les aléas climatiques à répétition.
00:00Mais d'abord parce qu'ils vivent une situation dramatique, vous vous rendez compte aujourd'hui, aujourd'hui, le vin d'ici des pays d'Oc se vend parfois à 55 centimes le litre, 55 centimes le litre, c'est moins que de l'eau minérale.
00:16Vous vous rendez compte comment vous voulez qu'ils vivent comme ça ? Ils ne vivent pas, ils survivent. Et aujourd'hui, les gens étaient terrifiés parce qu'ils ne savent pas comment ils pourront s'en sortir.
00:26C'est juste ça, la réalité. La réalité, c'est qu'ils ne demandent pas qu'on les aide, les viticulteurs. Ils demandent juste qu'on paye leurs produits à un prix suffisant pour qu'ils arrivent à survivre avec ça.
00:38Et là, c'était un cri d'alarme. Et j'étais évidemment tout à fait favorable pour les recevoir chez moi à Béziers parce que Béziers, historiquement, c'était la capitale du vin,
00:48parce que toute l'histoire de la viticulture fait partie de l'histoire de ma ville. Et on voulait dire qu'avec eux, on était solidaires. On est solidaires.
00:56Si ici, la viticulture se porte mal, toute l'économie se porte mal. Si les viticulteurs se cassent la figure, toute ma région, tout ce coin de province se casse la figure.
01:07C'est pour ça que j'ai essayé d'être là et de trouver les mots pour leur parler. Est-ce que ça suffira ? Je ne sais pas.
01:13Il faut prendre des mesures. Aujourd'hui, on vend moins de vin, on consomme moins de vin. Il faut les aider à arracher des vignes.
01:22Il faut les aider surtout à obtenir un prix normal. Ce n'est pas possible que les grandes surfaces ne jouent pas le jeu par rapport à la viticulture.
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