Sécheresse, surproduction: les vignerons audois arrachent leurs vignes la mort dans l'âme

Agence France-Presse

Face à la crise qui étrangle la filière viticole, frappée par les aléas climatiques et une demande en berne, un dispositif d'aide à l'arrachage a été mis en place mi-octobre par le ministère de l'Agriculture: 4.000 euros par hectare arraché.

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00:00Je suis obligé d'arracher parce que mon vignoble est en train de mourir.

00:19Cet argent, ça va me permettre de me remettre à plat,

00:21payer les fournisseurs, payer la MSA, remettre, voilà.

00:25Deuxièmement, ça va aussi me rationaliser les coûts de production

00:29parce que jusqu'à présent, je prenais un peu de personnel pour me faire aider.

00:32Aujourd'hui, je vais essayer de tout faire moi-même.

00:34Je vais tomber de 32 à 25 hectares.

00:47La tristesse, l'échec.

00:49Oui, mon père, mon cousin me laisse un patrimoine.

00:54C'est dur.

00:57Il me laisse un patrimoine et il faut que ce soit moi qui le mette à feu et à sang.

01:02Enfin, moi, sans dire que ce soit moi.

01:04Ce n'est pas ma faute, c'est sûr.

01:06Tout le monde me dit, ce n'est pas votre faute s'il n'y a pas d'eau.

01:08Mais bon, c'est un échec.

01:10C'est un échec total pour moi de donner un tiers au patrimoine.

01:26Sous-titrage Société Radio-Canada

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