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[#Reportage] Oyem : un site agricole pour la réinsertion sociale des détenus

À Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, le service pénitentiaire a lancé un projet agricole innovant en partenariat avec la FAO pour favoriser la réinsertion sociale des détenus. Sur un site de 50 hectares, les prisonniers s’initient au maraîchage, à la pisciculture, à l’aviculture et à l’élevage cunicole, avec déjà plusieurs productions commercialisées. Pour le ministre de la Justice, Séraphin Akure Davain, cette initiative illustre la volonté du gouvernement de promouvoir une réinsertion par le travail et pourrait servir de modèle pour d’autres établissements pénitentiaires du Gabon.


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Transcription
00:00Le service pénitentiel de la prison d'Ouyem dans la province de Wollentem a mis en place un site agricole, abritant plusieurs activités au service des détenus.
00:08Ce projet n'est d'un partenariat avec l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture, FAO,
00:13a pour objectif de faciliter la réinsertion sociale et économique des personnes détenues une fois remises en liberté.
00:20Un projet qui s'étend sur environ 50 hectares de terre, abritant plusieurs types d'activités agricoles.
00:26En effet, on trouve du maraîchage, de la pisciculture, de l'aviculture et de l'élévage cunicole sur ce site.
00:32Occasion pour le ministre de la Justice d'être édifié sur les bienfaits de ce projet.
00:37Notre plus grand site actuellement, vu que nous avons terminé avec le site pilote qui était le précieux de Colicac,
00:44aujourd'hui il demeurait pour nous de mettre en exergue les acquis reçus lors des formations déjà par la FAO,
00:51qui nous soutient depuis un moment de temps, que ce soit dans le renforcement des capacités, mais également sur le plan matériel.
00:58De ces faits, nous avons lancé ce site, cela remonte déjà en 2022, d'abord avec la culture de la banane,
01:07avec des expériences de germois, d'ensemble des techniques de germois qui nous ont permis de multiplier les rejets
01:13et avoir tout ce que nous pouvions avoir aujourd'hui sur ce site.
01:16En ce qui concerne le manioc, il fallait procéder par la méthode de micro-bouturage,
01:22pour ne pas utiliser des boutures de mauvaise qualité.
01:25Pour Serafar Akourida, c'est un projet qui s'inscrit parfaitement dans la vision du gouvernement.
01:31A partir de 2027, le Japon va interdire l'importation des poulets de chair,
01:38c'est une mesure qui a été annoncée par le chef de l'État.
01:42Les dispositions sont prises à l'heure actuelle pour que les populations gabonaises,
01:47les techniciens gabonais, les éleveurs puissent se préparer à cette rupture d'importation.
01:53Et je crois que ce qui se fait ici aujourd'hui est une expérience qui va participer justement au comblement de l'espace
02:05qui sera laissé libre par l'arrêt de l'importation.
02:11Les premiers résultats de cette expérience sont déjà visibles.
02:14En effet, des palettes d'œufs, des légumes et même 5000 plombs de litue ont déjà été récoltés et commercialisés.
02:20Les gains recueillis ont permis de soutenir les activités du site.
02:24A terme, le projet pilote de la prison d'OIEM servira de modèle type pour d'autres prisons du territoire.
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