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00:00Bienvenue au Cœur du Crime, un podcast issu des archives d'Europe 1.
00:11Savez-vous que plus d'un tiers des crimes et délits commis en France sont traités par la Gendarmerie Nationale ?
00:19Je m'appelle Yann Kermadek, je suis commandant de gendarmerie.
00:25Je dirige une section de recherche dont la mission essentielle est une mission de police judiciaire.
00:41L'histoire que je vais vous raconter est une histoire vraie.
00:46Tous les faits sont réels et se sont déroulés en France.
00:50Seuls les noms des personnes et des lieux ont été changés.
00:55« Ouais, il y a beaucoup à raconter sur une vie de criminels ! »
01:08Fait Morlaix en susotant une allumette.
01:12Bakhoff émet un grognement, mais sans impatience.
01:17Tôt ou tard, Morlaix expliquera ce qu'il a en tête et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils ont le temps.
01:25Confortablement installés dans des chaises pliantes, ils profitent des premières heures de la matinée.
01:33L'herbe est encore humide de rosée et la chaleur n'a pas encore pénétré la voûte des arbres qui entourent le grand patio de la maison de retraite où ils sont tous deux pensionnaires.
01:42Les deux hommes sont seuls, les autres retraités étant encore dans la salle à manger en train de prendre leur petit déjeuner.
01:52Morlaix relève les puissantes jumelles de ses genoux et étudie la façade de l'immeuble à balcon qui s'élève comme une falaise de l'autre côté de la rue.
02:01Il est maigre, Morlaix. Ses épaules osseuses pointent sous sa chemise à fleurs. Son visage est creusé et ridé sous une crinière de cheveux blancs rebelles.
02:13Ses yeux bleus foncés sont étonnamment jeunes pour un homme qui vient de fêter ses quatre-vingts printemps.
02:18« Oh ! La femme du cinquième étage est encore sur le balcon en bikini à se faire bronzer. Fais voir ! » fait Bakov en tendant la main.
02:32Il règle les jumelles, regarde quelques instants et déclare « Trop bronzée et trop mince ! »
02:40Il rend les jumelles en brossant ce qui lui reste de cheveux.
02:44Du même âge que Morlaix, son seul regret est d'avoir perdu sa magnifique toison bouclée.
02:53Il considère qu'il aurait au moins pu garder cela, même si son corps trapu s'est affaissé au point de ressembler au bas d'une antique pendule.
03:04À part ça, qu'est-ce qu'on fait aujourd'hui ?
03:08Aujourd'hui, mon cher, on commet un crime.
03:12« Si j'avais mené une vie de criminel, je ne serais pas ici aujourd'hui. Qu'est-ce que je possède, hein ? »
03:20« Ma pension et ma sécurité sociale servent juste à payer ceci ! » fait-il en englobant la pelouse et les arbres d'un grand geste.
03:30« Et alors, c'est pas si mal, il y a pire, crois-moi. »
03:33« D'accord. À qui est ce moment-là ? D'accord. L'ennui, c'est que je risque de me retrouver à la rue. »
03:42« Hein ? »
03:42« Parfaitement. Le directeur m'a convoqué hier dans son bureau. Il m'a annoncé à son plus grand regret. Son plus grand regret, tu parles. Bref, il m'a dit que le loyer était augmenté de dix dollars par semaine. Si je ne les avais pas, je devais céder ma chambre. À son plus grand regret. »
04:02« Alors, nous partirons tous les deux ! » conclut Bakoff, après un long silence. « Parce que ces dix dollars, je ne les ai pas non plus. »
04:12« Passe-moi les jumelles ! » demande Morley, avant de se remettre à étudier la façade de l'autre côté de la rue.
04:20« Ça y est ! » dit-il après un instant. « Dès que son mari est parti, le jeune musclé arrive et, devine, elle baisse les stores. »
04:34« Ha, ha, ha ! Que n'ai-je encore le rage ? » s'esclave Bakoff.
04:39« Oui, le problème est qu'on est quatre fois plus vieux et qu'on va se retrouver à la rue. »
04:50« La menace de lâcher le morceau à son mari, si elle ne me donne pas dix dollars par semaine. »
04:57« Mais c'est du chantage ! » fait Bakoff, désapprouvateur.
05:02« Et alors ? »
05:03« Et tous ces escrocs, hein, ces bandits qui ont volé suffisamment d'argent pour ne pas se casser la tête à quatre-vingt ans pour dix malheureux dollars par semaine. »
05:12« Oui, il y a ceux qui ne se tracassent pas non plus parce qu'ils sont logés aux frais de l'État, si tu vois ce que je veux dire. »
05:19« La prison ? À mon âge, je veux bien la risquer. »
05:24« Tu as raison, Bakoff. Pour le chantage, c'est minable. »
05:29« Tu me rassures. »
05:30« Oui, j'ai trouvé mieux. Tiens ! » dit-il en lui tendant les jumelles.
05:35« Inspecte le rez-de-chaussée et dis-moi ce que tu vois. »
05:40« Eh ben, il y a le lavage de voitures. »
05:43« Non, de l'autre côté. »
05:46Bakoff déplace les jumelles et les repose doucement après quelques longues minutes.
05:52« Tu veux dire la banque ? »
05:55« Je veux dire la banque. Ça ne nous coûtera même pas un ticket de bus pour y aller. »
06:03« Tu veux dévaliser une banque ? À ton âge ? »
06:09« Pourquoi pas. Tout ce qu'il faut, c'est faire preuve d'un peu de sang-froid. »
06:14« Et je pense que ça n'est pas ce qui nous manque. »
06:17« Nous ? » dit Bakoff, interloqué.
06:20« Oui, j'ai besoin de ton aide. »
06:22« Mais je ne connais rien aux banques. »
06:24« Ça n'est pas nécessaire d'y connaître quelque chose pour en dévaliser une. »
06:28« Crois-tu que les gens qui font des choses pareilles en savent plus que nous ? »
06:32« Ils y vont tout simplement et dévalisent. C'est tout. »
06:36« Ben voyons. Bien sûr, Morle, bien sûr. »
06:40« Les alarmes sont des alarmes pour rire. »
06:43« Les gardiens sont des gardiens pour rire avec des revolvers pour rire. »
06:47« N'est-ce pas ? »
06:48« Non, calme-toi, calme-toi. »
06:51« Pourquoi crois-tu qu'il y a des dizaines de halbs d'hab par jour ? »
06:56« Parce que c'est facile. »
06:59« J'ai tout organisé la nuit dernière. »
07:01« Comment nous allons nous y prendre et comment ça va marcher ? »
07:06« Et si on se fait pincer ? »
07:08« Ce qui ne pourrait manquer. »
07:11Morley hausse les épaules.
07:13« On ne se fera pas pincer. »
07:17« J'ai tout étudié minutieusement. »
07:19« J'ai pensé aux compagnies financières, aux magasins de détail, aux barres, et même aux laveurs de voitures. »
07:24« Non, crois-moi, rien ne vaut une banque. »
07:28« Mais pourquoi pas les joyaux de la couronne d'Angleterre ? »
07:32« Tu rêves, Morley. »
07:34« La banque d'en face, » continue Morley, imperturbable, « est une petite banque avec une seule entrée, et à midi, le trottoir est bondé de passants. »
07:47« Le gardien, ou, dans le pire des cas, le policier, n'osera pas tirer. Ce sera facile de s'enfuir. »
07:55« Avec mon rhumatisme et tes fameux ongles incarnés, ce ne sera qu'une formalité, bien sûr. »
08:01« Mais tu n'auras pas besoin de courir, au contraire, tu n'auras qu'à marcher calmement, afin de ne pas attirer l'attention. »
08:09« S'il faut courir, ce sera moi. »
08:12« Bonjour, la crise cardiaque. »
08:16Les autres pensionnaires quittant la salle à manger, Morley se lève et met ses jumelles en bandoulière.
08:23« Allons dans ma chambre, nous y serons plus tranquilles pour discuter le plan en détail. »
08:29« Je n'aurais jamais pensé devenir un criminel dans mes vieux jours. »
08:34Grommel Bakhoff, plein de curiosité.
08:41C'est vrai qu'avec un peu de sang-froid et encore un peu plus de chance,
08:47il n'est pas impossible de se faire quelques dollars dans une banque.
08:51Mais à 80 ans, même si on est encore vert, n'est-ce pas un peu rêvé ?
08:57D'ailleurs, il n'est pas interdit de croire au miracle, n'est-ce pas ?
09:02La suite dans quelques instants.
09:13Morley et Bakhoff, deux octogénaires, risquent d'être mis à la porte de leur maison de retraite
09:19s'ils ne paient pas une augmentation de loyer.
09:23Aussi, décide-t-il de faire un hold-up dans la banque d'en face.
09:31Une fois dans sa chambre, Morley, loin des regards indiscrets,
09:37sort un paquet rectangulaire recouvert de papier marron.
09:41« Ma bombe ! » dit-il triomphalement.
09:47« Ça ressemblerait plutôt à un carton à chaussures recouvert de papier. »
09:51« C'est exactement ça.
09:54Mais la fille de la banque ne saura pas ce qu'il y a à l'intérieur. »
09:59« Et qu'y a-t-il à l'intérieur ? »
10:02« Rien, admis Morley. »
10:05« Je ne pense pas qu'il faillit mettre quelque chose. »
10:10Il sort de la poche de sa chemise une feuille de papier qu'il tend à Bakhoff.
10:15« Tiens, lis ! C'est la menace ! »
10:20Bakhoff, qui a oublié ses lunettes, tient le papier à bout de bras et lit.
10:24« J'ai une bombe dans cette boîte. Mettez tout votre argent dans le sac en papier.
10:31Ne donnez pas l'alarme avant que je sois parti.
10:36Sinon, je fais tout sauter et tout le monde mourra.
10:41Vous y compris. »
10:44Ah ben ça, on s'en doute.
10:45On se doute de quoi ?
10:47Eh ben, que si la bombe explose, tout le monde mourra.
10:51Elle y compris.
10:51« Non, c'est trop long, ça. Moi, je laisserai tomber ce passage, tu vois. »
10:55« Mouais, admettons. »
10:57« Ok, bon. Alors, tu lui tends le mot. Où est le sac en papier ? »
11:03Morley lui tend un sac en papier chiffonné et graisseux.
11:06Le nez de Bakhoff se plisse.
11:09« Tu es certain qu'il ne reste plus de poisson là-dedans ? »
11:12Morley hausse les épaules. « C'est tout ce que j'ai trouvé dans la cuisine. »
11:16« Bien, bien. Alors, la caissière lit le mot, prend le sac, plisse le nez,
11:21et ensuite ? »
11:23« Ensuite, elle met l'argent dedans et je sors. Toi, tu m'attends dehors.
11:28Je te passe le sac pour que, même si je suis pris, il n'y ait pas de preuve.
11:33Toi, tu te fonds dans la foule. »
11:36« Le gardien te tirera dessus ? »
11:38« Non, pas tant que la caissière croira que j'ai une bombe. »
11:42« Alors, il nous poursuivra. »
11:43« Mais il ne pourra rien faire dans la foule. Il ne prendra aucun risque. »
11:47« Ce plan est complètement fou. »
11:49« C'est pourquoi ça marchera ? »
11:51« Crois-tu que les autres ont de meilleurs plans ? »
11:55« J'ai toujours étudié ces choses-là dans les journaux. Ils ne sont pas différents. »
11:59« Mais ils m'arrêteront quand je prendrai l'argent. »
12:02« Mais personne ne fera attention à toi. »
12:05« Tu traverseras la rue comme n'importe quel pépé qui fait ses commissions et tu reviendras ici tranquillement. »
12:12« Et moi, je te rejoindrai plus tard. »
12:14« Tu me rejoindras en prison. »
12:17« Oh, ça, ça m'étonnerait. »
12:19« Ils ne s'attendent pas à ce que deux pépés dévalisent une banque. »
12:24« Ils pensent que les vieux sont juste bons à voler dans les magasins. »
12:30« Bacov garde le silence. »
12:34« Dix dollars de plus par semaine, rappelle Morley. »
12:39« C'est tout ce dont nous avons besoin. La banque ne fera pas trop de remue-ménage pour quelques malheureux dollars. »
12:47« C'est de la folie, s'abstine Bacov. Bien sûr que c'est de la folie. Toutes les idées géniales sont de la folie. D'autre part, ce serait pire que de la folie que de se retrouver à la rue et de croupir dans un garni pourri sans jamais oser sortir de peur de se faire dévaliser. Ce serait de la bêtise. Je vais seulement prendre ce dont nous avons besoin. »
13:15« Si tu ne veux pas m'aider, je me débrouillerai tout seul. »
13:17« Bonjour, les dégâts ! » fait Bacov en tripotant un reste de chevelure. »
13:25« D'accord, Morley, je vais t'aider. »
13:28« Quand ? »
13:29« Et pourquoi pas aujourd'hui ? C'est une belle journée. »
13:34« Une belle journée pour mourir, comme disaient les Indiens avant un combat sans espoir. »
13:43Vers midi et demi, ils traversent la cour et passent le portail de la maison de retraite.
13:50Morley devant, Bacov derrière.
13:54À la porte à tambour de la banque, Morley se retourne et regarde Bacov d'un air entendu.
14:02À l'intérieur, c'est calme. Les gens font la queue devant les guichets avec des airs préoccupés.
14:08À peine entrés, Morley regarde les caissiers.
14:11Il y a deux hommes et une femme qui sourient automatiquement à chaque nouveau client.
14:16La fille n'est pas mal et sa file est la plus proche de la sortie.
14:21Le choix de Morley est fait.
14:24Ses paumes sont moites et son estomac proteste en deux fâcheux gargouillis.
14:29Ce qui semblait si simple ce matin ne l'était plus du tout maintenant.
14:37« Dix dollars de plus par semaine, pense-t-il pour se réconforter. »
14:45Il est le quatrième de la file.
14:48L'homme qu'il précède à la carrure d'un rugbyman en bonne santé.
14:52Son gabarit empêche Morley de regarder la caissière à son aise.
14:55Un vieux réflexe et tout au long de son existence, Morley n'a jamais manqué l'occasion de reluquer une jolie femme.
15:03Il jette malgré tout un coup d'œil dehors et ce qu'il voit l'exaspère au point de faire hurler son estomac.
15:10Bakov, debout, près de la porte, scrute l'intérieur de la banque.
15:14Son crâne chauve étincelant au soleil.
15:17« Oh, l'imbécile va attirer l'attention ! » pense-t-il rageusement.
15:22C'est le tour du costaud qui est devant lui.
15:28Morley allonge le cou discrètement pour étudier encore la fille.
15:33Le visage de la caissière a perdu ses belles couleurs.
15:37Son visage est tout pâle.
15:40Elle met de l'argent dans un sac sans même le compter.
15:44Sans même le compter.
15:48Un déclic se fait dans l'esprit de Morley.
15:51Pour les deux autres clients, elle a compté minutieusement les sommes requises, prenant même son temps pour les recompter.
15:58Ses yeux sont fixés sur les billets comme si elle était effrayée de lever la tête.
16:02Morley perçoit un léger tremblement dans ses gestes.
16:06L'homme s'empare du sac, un sac en papier brun.
16:10La caissière lève les yeux.
16:11Morley y reconnaît la peur.
16:15Comme un appel.
16:17L'homme se retourne.
16:19Instinctivement, Morley le suit.
16:21Il pressent que l'homme a obligé la jeune fille à lui donner l'argent.
16:25« Mais c'est mon argent ! » pense-t-il avec colère.
16:29« Il n'a pas loire de prendre, c'est mon argent ! »
16:32L'homme marche rapidement vers la porte.
16:34Bakov fait un pas dans la banque, le regard fixé sur son ami.
16:39Il lève une main et se met carrément au travers du chemin de l'inconnu.
16:42Celui-ci jure et pousse Bakov, violemment !
16:44En un éclair, Morley se souvient d'une ruse de sa lointaine jeunesse
16:48qui consistait à se placer derrière quelqu'un et à tendre la jambe pour crocheter la cheville de la victime,
16:53tout en lui imprimant une légère poussée dans le dos du plat de la main.
16:57Cela demande de la chance et de la précision.
17:01« Mais dix dollars par semaine ! » se rappelle-t-il.
17:05Il y a bien longtemps, il était expert à ce jeu-là.
17:09Il exécute la manœuvre et l'homme s'écroule en avant,
17:12emportant le pauvre Bakov dans la porte à tambour.
17:15L'incident se déroule tellement vite que personne n'a le temps de réagir.
17:18Personne, sauf le gardien.
17:21« Ça va, monsieur ? » demande-t-il en saisissant amicalement le bras de Morley.
17:25« Qui, moi ? » fit ce dernier au bord de la crise d'honneur,
17:28tout en voyant Bakov et l'homme expulsé de la porte à tambour.
17:32L'homme tombe en lâchant le sac.
17:34Bakov l'attrape au vol et disparaît dans la nature.
17:37Le tout n'a duré que quelques secondes.
17:39« Mais oui, ça va, ça va ! » s'écrit Morley en s'éclipsant.
17:44Dehors, l'homme se relève en lui lançant un regard haineux.
17:49L'alarme retentit et chacun s'empresse de rentrer chez soi.
17:53Le lendemain matin, Morley et Bakov sont installés dans leur chaise longue.
18:02« Mais pourquoi tu fais la tête ? » demande Morley en scrutant l'immeuble d'en face avec ses jumelles.
18:10« Mais je ne fais pas la tête, je pense. »
18:13« Ah, ben si tous les penseurs devaient avoir cette tête-là ! »
18:17« Mon cher, il n'y a pas beaucoup de penseurs qui, à 80 ans, se sont coltinés 200 000 dollars dans un sac en papier qui sentait le poisson pourri. »
18:27« J'en tremble encore. J'ai passé une nuit horrible. »
18:31« Ah, à notre âge, le tremblement et les insomnies sont monnaie courante. »
18:38« Monnaie courante ? Très, très drôle. »
18:41Soudain, Morley sursoute.
18:44« Oh, zut ! Zut ! Qu'est-ce qu'il y a ? »
18:49S'inquiète Bakov.
18:50« Tiens, regarde plutôt. »
18:52« Fait Morley très mal à l'aise. »
18:55« Où ça ? »
18:56« À ton avis, au balcon de notre amie. »
18:59« La fille en bikini. »
19:00« Mais oui ! Tu m'énerves ! »
19:03Après avoir réglé les jumelles à sa vue, Bakov les fixe sur le balcon.
19:09À cette heure, bien évidemment, le mari est parti et l'amant est là.
19:16L'ennui, c'est que ce matin, les stores ne sont pas baissés et que l'amant regarde dans leur direction avec une solide paire de jumelles.
19:28Le drame, c'est que l'amant est celui-là même qui lui a remis, ou bien involontairement, deux cent mille dollars la veille au sortir de la banque.
19:43Bakov pousse un long gémissement de désespoir.
19:47« T'inquiète pas, mon garçon, » murmure Morley, « j'ai une idée. Je connais un petit coin en Floride que j'ai toujours rêvé visiter. Voici ce que nous allons faire immédiatement. »
20:04Et Bakov pousse un second gémissement.
20:07Vous venez d'écouter « Au cœur du crime », un podcast issu des archives d'Europe 1.
20:19Réalisation, Julien Tarot.
20:21Production, Estelle Laffont.
20:23Patrimoine sonore, Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine Reclut.
20:30« Au cœur du crime » est disponible sur le site et l'appli Europe 1.
20:34Écoutez aussi l'épisode suivant en vous abonnant gratuitement sur votre plateforme d'écoute.
20:39chaude 20 cardinalis.
20:51Haiment d'accévitation.
20:51Aimee, la best υp Espacesif flying par est tout le monde.
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