- il y a 15 heures
DB - 07-11-2025
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00:00Musique
00:00:30Alors, je peux y compter ?
00:00:36Oui, allez déposer vos quatre francs à la caisse pour les droits d'inscription. Suivant.
00:00:40Ah, n'oubliez pas de mettre sur l'enveloppe, monsieur, monsieur Marie, parce que ma soeur aussi s'appelle Marie.
00:00:45Mais allez donc !
00:00:46Et alors, c'est à monsieur qu'on nous reconnaît.
00:00:48C'est à ce moment à la fin !
00:00:50Au suivant !
00:00:50A moi !
00:00:51Monsieur.
00:00:53Hors d'où, monsieur, c'était en 1872.
00:00:58Oh !
00:00:59Ma famille me destinait à la littérature.
00:01:04Un jour, il était comme maintenant environ midi.
00:01:07Hein, midi, il est midi ? Mais c'est l'heure de mon déjeuner.
00:01:10Désolé, cher monsieur, vous aurez l'obligence de repasser. Je n'aime pas à me faire attendre pour mes repas.
00:01:15Hein ?
00:01:15Comment ?
00:01:16L'agence est fermée pour cause de déjeuner.
00:01:21C'est là deux andouillettes.
00:01:23Mais voilà une heure que nous posons !
00:01:25Mais vous n'avez donc jamais été dans le moindre des ministères.
00:01:28Possible ! Mais nous n'avons pas à attendre !
00:01:31Les andouillettes non plus ! Allez, serviteurs !
00:01:34C'est l'agence ! C'est l'agence !
00:01:36Allez, on s'en va !
00:01:39C'est impossible !
00:01:40C'est l'agence !
00:01:41Mais faites-vous d'attention !
00:01:44C'est fermé !
00:01:45C'est ce qui vous demande d'attention !
00:01:47Une cotelette toute neuve !
00:01:53Enfin, ça n'a pas à me !
00:01:56Tiens ! Où voilà, monsieur Plucheux ?
00:02:00Oui ! Je viens vous demander l'hospitalité pour ma cotelette et pour moi.
00:02:06Mais comment donc ! C'est un honneur pour le premier secrétaire de l'agence de placement de recevoir son collègue de l'agence matrimoniale.
00:02:16Mon cher confrère !
00:02:18Mon cher confrère !
00:02:21Pour vous rendre votre politesse, nous irons prendre le café là-haut !
00:02:25Là-haut ?
00:02:26À l'agence matrimoniale ?
00:02:28Mais vous ne savez donc rien !
00:02:30Il n'y en a plus d'agence !
00:02:31Comment cela ?
00:02:32Ce matin, comme à l'habitude, j'arrive exactement deux heures en retard et je vois des bandes avec de la cire sur la porte.
00:02:41Je me dis, quel est l'animal qui a cacheté la porte ?
00:02:45C'était les scellés !
00:02:48Savez-vous où est notre agence matrimoniale ?
00:02:51À Mazas !
00:02:51À Mazas !
00:02:53Oui ! On avait collé les scellés sur la porte et le patron au clou !
00:02:57Mais qu'est-ce qu'on a donc à lui reprocher ?
00:02:58La police a trouvé qu'il abusait trop des arts.
00:03:02Oh ! Elle est si peu artiste, la police !
00:03:05Mais dites-moi, s'il vous vient des clients, ils vont se casser le nez !
00:03:08J'ai tout prévu ! J'ai collé aussi ma bande sur la porte !
00:03:12Pour l'agence, adressez-vous au premier !
00:03:15Ici ?
00:03:16Eh bien oui ! De cette façon, je peux déjeuner tranquillement avec vous et faire mon service !
00:03:21Votre service, votre service ! S'il n'y a plus d'agence, il n'y a plus de service !
00:03:26Mais c'est vrai, ça ! Je suis sur le pavé !
00:03:31Madame !
00:03:31Oh ! C'est rapin ! Vous allez me sortir de là ! Trouvez-moi une place !
00:03:37Une place ? Levez-vous !
00:03:40Vous n'êtes plus un collègue, vous êtes un solliciteur !
00:03:45Donnez-moi quatre francs !
00:03:47Oh ! Quel carottier dans ces agences ! Les voilà !
00:03:50Merci ! Je crois que j'ai votre affaire ! Savez-vous arroser ?
00:03:54Je viens de le prouver ! Eh bien, je vous propose une place de doucheur !
00:03:55Doucheur ! Doucheur pour d'âmes ? Non, pas de sexe ! Pour névropathe !
00:03:59Des étrangers !
00:04:00C'est le docteur Saint-Galbier ! Qu'est-ce que c'est que ça, le docteur Saint-Galbier !
00:04:02Le directeur du Louvre hydrothérapique !
00:04:04Une bonne maison !
00:04:05Le premier établissement de Paris pour le traitement des maladies nerveuses !
00:04:08Il a chez lui 200 pensionnaires !
00:04:09Détouqué !
00:04:10À peu près, mais pas dangereux ! Il doit me dire tout à l'heure, dois-je lui dire que vous vous entachez de vie ?
00:04:14Enfin, ce n'est pas le rêve, mais en attendant...
00:04:16Bon, je vous inscris ! Vous pourrez vous présenter demain à midi, 25 rue d'Aumal !
00:04:21Merci ! Et maintenant...
00:04:24Ah non, non, non, non, non, mon ami !
00:04:27Vous n'avez pas l'habitude de déjeuner avec les gens que je place !
00:04:30Emportez votre déjeuner !
00:04:31Hein ?
00:04:32Votre familiarité avec la clientèle ! Allez, bonsoir !
00:04:36L'agence de placement, s'il vous plaît !
00:04:39Jolie femme d'ici, madame !
00:04:42Mais alors, dites-moi...
00:04:46Mais allez, allez, allez ! Oui, bien, c'est du monde !
00:04:50Je vous demande pardon, madame, un importun.
00:04:54Vous désirez sans doute un domestique ?
00:04:57Au contraire, monsieur !
00:04:59Comment ? Vous désirez vous placer ?
00:05:01Merci, moi, c'est déjà fait.
00:05:03C'est pour mon frère.
00:05:04Votre frère ?
00:05:05Oui !
00:05:06Vous voyez devant vous, une pauvre soeur de famille, monsieur.
00:05:12Ma mère eut, de mon père, croit-on, deux enfants.
00:05:16Je fus l'un, mon frère fut l'autre.
00:05:18J'eus là que j'entrepris.
00:05:20Mais cela ne me fit jamais oublier ce que l'on doit à sa famille.
00:05:24J'ai pris mon frère chez moi,
00:05:26à mon foyer, comme gouroume.
00:05:28Brave femme.
00:05:31Eh bien, voilà, ça n'a pas pu marcher.
00:05:34Qu'est-ce que vous voulez ?
00:05:36Ce petit, il y a des choses qu'il ne comprend pas.
00:05:38J'avais beau lui dire,
00:05:39il avait la manie de me tutoyer, de m'appeler Caroline.
00:05:43Vous vous appelez Caroline ?
00:05:44Non, plus maintenant.
00:05:46Je m'appelle mademoiselle Michèle.
00:05:47Vous voyez le fait d'ici quand il m'appelait Caroline.
00:05:50Mais si c'était que ça ?
00:05:53Mais quand il y avait du monde, il m'embrassait.
00:05:55Oui, monsieur.
00:05:56Il a même voulu embrasser un de mes amis qui m'appelait sa nièce,
00:05:59sous prétexte qu'alors c'était aussi son oncle.
00:06:01Oh, elle est bonne.
00:06:03Oh, ben moi j'ai trouvé mauvaise.
00:06:04Ce qui m'a fait du tort dans ma carrière.
00:06:08En huit jours, il m'a fait perdre trois parties sérieuses.
00:06:11Le père, le fils...
00:06:12Et le sainte-esprit.
00:06:14Ah non, non, non, un autre.
00:06:15Enfin, entre nous, je dois me marier.
00:06:19Sérieusement ?
00:06:20Bah tiens, avec un colonel, s'il vous plaît.
00:06:23Il m'a promis de m'épouser et il est parti faire ses 28 jours.
00:06:26Il y a deux mois.
00:06:27Ça m'a l'air d'un lapin, le colonel.
00:06:29Voyez-vous que mon frère me fasse manquer mon mariage ?
00:06:32Aussi.
00:06:33Qu'est-ce que vous voulez ?
00:06:34On a beau être soeur, il y a des situations cruelles dans la vie.
00:06:39Pauvre chéri.
00:06:41Je l'ai flanqué à la porte.
00:06:43Bravo.
00:06:44Mais je lui dois une situation.
00:06:46Oh, je vous le recommande.
00:06:48Madame, soignez-le comme un frère.
00:06:51C'est un orphelin.
00:06:53Il sait très bien découper, nettoyer, il fait l'argenterie.
00:06:56Bon, eh bien, je le placerai au bouillon du Val.
00:06:59Il n'y a que du ruau, le soir.
00:07:00Oh, monsieur, je ne saurais vous dire ce que je vous dois.
00:07:03Quatre francs, madame.
00:07:05Je ne m'acquitterai.
00:07:06Voici vos quatre francs.
00:07:08Oh, elle m'avait fait peur.
00:07:10À la caisse, madame, si vous voulez bien.
00:07:13Voyez la caisse.
00:07:19Voilà ce que j'appelle une femme du monde.
00:07:22Je vais me lier avec son frère.
00:07:24Bonjour, monsieur Séraphin.
00:07:38Ah, le docteur Saint-Galemier.
00:07:40Très bien, je vous remercie.
00:07:41Vous allez vous le demander, moi aussi.
00:07:42Pas mal, je vous remercie.
00:07:43Il n'y a pas de quoi.
00:07:43Eh bien, avez-vous mon homme ?
00:07:45Votre doucheur, parfaitement.
00:07:46Trachez-vous demain à midi.
00:07:48Mais assoyez-vous donc.
00:07:48Ah non, non, je n'ai pas le temps.
00:07:50On m'attend, on parle.
00:07:50Voici de quoi il s'agit.
00:07:51J'ai besoin de trois domestiques.
00:07:53J'ai mis les miens à la porte.
00:07:55Encore ?
00:07:55Ah ça, mais il change de domestique comme de chemise tous les quinze jours.
00:07:58C'est pas un homme, ça c'est une rente.
00:08:00Et voulez-vous, aujourd'hui, on n'est plus maître chez soi.
00:08:03Je m'étais permis d'avoir une fiancée.
00:08:05Pour un mariage, probablement.
00:08:06Je pensais avoir le droit de me marier librement.
00:08:08Eh bien non, mes domestiques m'ont déclaré qu'ils s'y opposaient
00:08:10ou qu'ils se brouilleraient avec moi.
00:08:12J'ai préféré la brouche.
00:08:13Je comprends ça.
00:08:14Si donc, vous voulez inscrire ma demande.
00:08:15Ah ben, tout à fait, c'est mon registre.
00:08:16Dépêchez-vous au moins.
00:08:17Ma soeur et ma fiancée m'attendent en bas, en voiture.
00:08:21Ma fiancée.
00:08:23Je deviens un homme sérieux.
00:08:24Plus de Michette.
00:08:25Pauvre Michette.
00:08:26Elle attend toujours son colonel.
00:08:27C'est moi son colonel.
00:08:29Les femmes disent toujours un médecin, c'est pas un homme.
00:08:31Et puis, les militaires péparent tout quart de place.
00:08:33Alors pour les cocottes, je suis toujours colonel.
00:08:39Oh, il est étonnant ce caissier.
00:08:41Il n'accepte pas de fausse monnaie.
00:08:42Oh, une jolie femme.
00:08:44Fiche-toi, Michette.
00:08:46Le colonel.
00:08:49Ah, vous voilà, vous.
00:08:51Oui, tu vois, j'ai fini mes 28 jours.
00:08:53Oh, ben, vous y avez mis le temps depuis deux mois que vous êtes parti.
00:08:55Oui, je vais te dire, c'est le train qui a eu du retard.
00:08:58Tu n'as pas lu ça dans les journaux.
00:09:00Ils ne sont au courant de rien.
00:09:01Et puis, tu sais, la discipline.
00:09:03J'ai eu de la salle de police.
00:09:05Un colonel.
00:09:05La salle de police des colonels.
00:09:07Il y en a une maintenant, c'est nouveau.
00:09:08Tu n'as pas lu dans les journaux.
00:09:10Et qu'est-ce que tu viens faire ici ?
00:09:11Moi, je fais comme toi, je viens chercher un brosseur.
00:09:15Et notre mariage dans tout ça ?
00:09:16Comment notre mariage ?
00:09:18Mais il marche, tu ne sais pas comme il marche.
00:09:20Tant que ça.
00:09:21C'est-à-dire que s'il ne s'arrête pas, je serai obligé de courir à...
00:09:24D'abord, tu as la parole du colonel.
00:09:26Ah, votre demande est inscrite.
00:09:27C'est Raphaël.
00:09:28Ça prestille, il va faire un impaire.
00:09:29Dites-moi, vous demeurez bien.
00:09:31Non, non, je ne demeure pas, je ne demeure plus.
00:09:33Qu'est-ce qu'il a ?
00:09:34Cependant, docteur ?
00:09:35Non, ça y est.
00:09:36Docteur ?
00:09:36Pourquoi t'appelles-t-il docteur ?
00:09:38Il appelle le docteur, il est malade.
00:09:40Non, non, non, toi, il t'appelle docteur.
00:09:42Madame, vous l'êtes bien.
00:09:43Ah, oui, tu sais bien, il y a les docteurs en droit, les docteurs en médecine, et puis alors, les docteurs en stratégie.
00:09:51Eh bien, lui, justement, il est docteur en médecine.
00:09:53Voilà.
00:09:53Eh bien, non, c'est-à-dire, si, j'ai le grade de médecin, colonel.
00:09:57S'il raconte, je suis le colonel des infirmiers.
00:10:04Vous ?
00:10:04Mais oui, c'est le colonel dont je vous ai parlé.
00:10:07Et c'est madame que vous épousez.
00:10:09Oui, justement.
00:10:10Là, tu vois, je viens de lui en parler tout à l'heure, n'est-ce pas, Serafin ?
00:10:13Parfaitement, et c'est madame qui vous attendait dans la voiture.
00:10:16Quelle voiture ?
00:10:17Non, rien, rien, c'est une image.
00:10:18Allons, bonjour, monsieur Serafin.
00:10:20Dites-nous, comment se fait-il qu'elle était là avant vous, quand elle vous attendait dans la voiture ?
00:10:27Oh, je suis compétent avec sa voiture.
00:10:30Allons, bonjour, bonjour.
00:10:31C'est ça, au revoir, monsieur Saganemier.
00:10:32Je vais m'occuper de votre beau-frère.
00:10:34Quel beau-frère ?
00:10:35Eh bien, le groom.
00:10:36Le groom, ah oui, le groom.
00:10:38Je m'entends de ne pas l'interroger, il me fait peur.
00:10:40Je m'en vais avec toi.
00:10:41Ah, non, non.
00:10:43Merci, ma fiancée qui est en bas avec ma soeur.
00:10:45Oh, elle, ma soeur, elle doit être ici.
00:10:48Elle, ça puisse dire.
00:10:50Elle tombe bien.
00:10:51Eh bien, nous vous attendons, qu'est-ce que vous faites ?
00:10:53Eh, voilà, Rachel, c'est le brosseux.
00:10:56Vous êtes l'en bas, Ernest.
00:10:58Ernest ? Pourquoi t'appelles-t-elle Ernest ?
00:11:00Eh, parce que, parce que c'est mon nom.
00:11:02Je te cahir, cette dame.
00:11:03Mais réponds, voyons.
00:11:05La vieille, là, eh bien, c'est Rachel.
00:11:07La grande tragédienne ?
00:11:09Ah, oui, oui, précisément.
00:11:11Oh, comme elle est marquée.
00:11:14Oui, et l'autre ?
00:11:15C'est la confidente.
00:11:16C'est une cliente, elle est un peu toquée.
00:11:18Une foule !
00:11:20Oh, la grande tragédienne.
00:11:21Oh, madame, comme je bénis le hasard.
00:11:24Oh, oh, oh, oh, ah, si vous connaissez le colonel.
00:11:28Quel colonel ?
00:11:29Le colonel Sagalier.
00:11:30Vous ?
00:11:31Oui, oui, c'est une monomanie.
00:11:33Pauvre femme.
00:11:34Maintenant, tu peux y aller, ça va être égal.
00:11:36Madame, je ne vous ai jamais vu jouer.
00:11:38Moi ?
00:11:39Mais j'ai souvent entendu parler de vous, l'un des maris de ma mère.
00:11:42Oui, marche, marche.
00:11:43Mais comment, avec votre talent, n'avez-vous pas choisi l'opérette ?
00:11:47Oh, c'est si ennuyeux, le tragédie.
00:11:49Oui, qu'est-ce que vous voulez ?
00:11:51Elle est bien malade.
00:11:52J'espère, madame, que vous voudrez bien dire des vers à ma noce.
00:11:56Quelle noce ?
00:11:57J'épouse le colonel.
00:12:00Colonel.
00:12:00Oui, parfaitement.
00:12:02Je vais m'occuper de mon trousseau.
00:12:03Venez-vous avec moi.
00:12:05Impossible.
00:12:05Je ne peux pas planter là la grande tragédienne.
00:12:08Et puis, nous ne sommes pas maris.
00:12:09Si vous venez sortir avec moi, ça vous compromettrait.
00:12:11Allez, allez.
00:12:13Oh, mais où vous vous retrouvez ?
00:12:15Je n'ai pas votre adresse.
00:12:16Eh bien, à la caserne, la caserne.
00:12:18Vous demandez le colonel.
00:12:19Ah, entendu.
00:12:20Mesdames, alors à la noce, n'est-ce pas ?
00:12:28C'est ça.
00:12:33Pauvre femme, je crois que vous aurez bien de la peine à la guérir.
00:12:36Mais comment est-elle pas enfermée ?
00:12:38Il est au congé, c'est son jour de sortie.
00:12:42Oui, en voilà débarrassé.
00:12:43Maintenant, filons.
00:12:45Vous vous êtes bien entendu avec monsieur pour les domiciles.
00:12:47Justement.
00:12:48Mais vous ne m'avez pas encore dit au juste ce qu'il vous faut.
00:12:51Ah oui, c'est vrai.
00:12:52Eh bien, voilà.
00:12:53Je voudrais un maître d'hôtel, un groom et une cuisine.
00:12:57C'est entendu.
00:12:57Je vais vous trouver ça aujourd'hui.
00:12:59J'en attends une fournée tout à l'heure.
00:13:01Eh bien, nous passerons les choisir nous-mêmes.
00:13:02Je n'ai qu'une course à faire avec ma soeur et ma fiancée.
00:13:05Votre fiancée ?
00:13:07Comment, madame ?
00:13:08Ah, ça m'y l'épouse dans tout le monde.
00:13:10Allez, à tout à l'heure.
00:13:11Il épouse aussi celle-là.
00:13:20Quelle belle nature.
00:13:22C'est égal, deux femmes.
00:13:24Il exagère.
00:13:25Hein, encore du monde.
00:13:27Et ma barbe qui n'est pas faite ma foi.
00:13:29Avant qu'il ne me rase, je vais me raser moi-même.
00:13:32Vous m'avez bien dit entrer, n'est-ce pas ?
00:13:38Tiens, il n'y a personne.
00:13:39Viens, ma soeur, viens, mon frère.
00:13:43Personne ?
00:13:44Mais alors, pourquoi est-ce que c'est là-haut sur la pancarte
00:13:46pour l'agence matrimoniale ?
00:13:47Adressez-vous au premier.
00:13:49Eh bien, nous n'avons pas regardé à la porte ici.
00:13:51Il y a peut-être encore écrit.
00:13:52Adressez-vous au cinquième.
00:13:53Au fait, il me semble que j'ai vu de l'imprimer.
00:13:56Voilà.
00:14:00Essuyez vos pieds.
00:14:01Il y a ça.
00:14:02Essuyez vos pieds.
00:14:03Il y a ça.
00:14:04Mais oui, il y a ça.
00:14:06Comme ils sont propres à Paris, c'est beau, le refinement des vides.
00:14:09Alors, essuyons nos pieds.
00:14:10Essuyons.
00:14:10Tiens, voilà ce qu'il nous faut.
00:14:14À moi.
00:14:16À moi.
00:14:21Eh bien, la gente ne pourra pas dire que nous ne sommes pas des gens, prends-moi.
00:14:28Ainsi, nous voilà dans cette fameuse agence matrimoniale.
00:14:32Laure, je suis ému.
00:14:33Regardez cette pièce de modeste apparence.
00:14:35Alfred, découvre-toi.
00:14:37Elle nous aura vu entrer célibataire.
00:14:38Vierge.
00:14:38Toi, quand nous en ressortirons l'or, nous ne serons plus garçons.
00:14:42Plus garçons ? Oh, mon âge !
00:14:45Oh, alors, alors, alors.
00:14:47Ne pleure pas.
00:14:48Il est vrai que nous ne nous sommes jamais quittés.
00:14:49Mais crois-moi, on est vraiment réunis que quand on est séparés.
00:14:52Sans compter, c'était pas rigolo, notre existence à Aloche.
00:14:56La droguerie toute la journée.
00:14:58Ah !
00:14:59Ne touche pas ma droguerie.
00:15:00J'y touche pas.
00:15:01Seulement, je dis.
00:15:02Et puis, l'essor de l'auto avec l'orquitrice.
00:15:05Et puis, voyez-vous, ça n'est pas tout cela.
00:15:07L'homme est fait pour la femme.
00:15:08La femme est faite pour l'homme.
00:15:10Surtout en province, où il n'y a pas de distraction.
00:15:12C'est cette distraction qui nous manquait.
00:15:14Alors, nous nous sommes dit, il faut nous barguer.
00:15:16En bloc.
00:15:17Expédion.
00:15:17Seulement, avec qui ?
00:15:19Nous aurions bien pu trouver Aloche.
00:15:20Nous en sommes déjà tous les trois.
00:15:22C'est assez de l'achard dans la famille.
00:15:23Ça appauvrit le sang.
00:15:25Et puis, moi, je voulais me marier à Paris.
00:15:27Je ne connaissais pas la ville.
00:15:30Sans compter qu'on est bien mieux approvisionnés.
00:15:33Il y a tant de débits.
00:15:34Et du bon, c'est réputé l'article de Paris.
00:15:37Et puis, nous avons lu dans notre journal.
00:15:39Tu te rappelles ce qu'il disait dans notre journal ?
00:15:41À la quatrième page.
00:15:43L'or, donne la petite France.
00:15:45Voilà.
00:15:45Voilà.
00:15:47La quatrième page.
00:15:50Plus de célibat, brillant mariage, fraîche noblesse, occasion exceptionnelle, bonheur garantie 369.
00:15:57Grand choix de mari ou de femme, avec ou sans tâche.
00:15:59S'adresser à l'agence Mondrin et compagnie, 7 rue Ville-Gousset Paris.
00:16:03Il n'y a pas hésité, nous avons pris le premier...
00:16:06Je suis faite pour le mariage.
00:16:10Toi, tu n'es que trop faite.
00:16:11C'est que, c'est la première fois que ça m'arrive.
00:16:14Eh bien, nous aussi.
00:16:15À la seconde, ça me fera moins.
00:16:17Mais cette vie nouvelle, c'est inconnue.
00:16:22Encore ?
00:16:23Oh, elle perniche trop, ma soeur.
00:16:25Allons, console-toi.
00:16:27Je n'ai qu'un mot à te dire.
00:16:28Quoi qu'il arrive, nous serons toujours frères et soeurs.
00:16:31Tu me le promets, n'est-ce pas ?
00:16:33Mais oui, mais oui, mais oui, c'est égal.
00:16:37C'est imposant, ici.
00:16:41C'est probablement le boudoir des entrevues.
00:16:45Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
00:16:46Ça doit être les bancs.
00:16:49Majordome.
00:16:50C'est du bon monde.
00:16:52Ancien Suisse.
00:16:53Comment, ancien Suisse ?
00:16:54Ce sera fait naturalisé.
00:16:56Valet de pied.
00:16:57Tiens.
00:16:57Bonne à tout faire.
00:16:59Excellente référence.
00:17:01Oh !
00:17:02Frotteur pour parquet et rhumatisme.
00:17:05Oh ça !
00:17:06Mais il n'y a que des domestiques.
00:17:07Mais, excepté le majordome.
00:17:09Ce sont probablement les bancs des gens de maison.
00:17:11Oh, le bel homme.
00:17:13Ah !
00:17:13Ne regarde pas ça.
00:17:14Il n'est pas assez vêtu.
00:17:16Mais il a une feuille.
00:17:16Oh !
00:17:18Oh, la pite, là.
00:17:21Elle est gentille, hein ?
00:17:22Elle ressemble à la nièce du percepteur.
00:17:24Oui, mais pas la tête.
00:17:26Ce sont évidemment des échantillons de prétendus.
00:17:29Ça, mais il se fait à tonne, cet agent matrimonial.
00:17:33On est remué, là.
00:17:34Je vais voir.
00:17:38Hein, qu'est-ce qu'il y a ?
00:17:39Monsieur l'agent, j'ai bien l'honneur.
00:17:40Oui, bonjour, bonjour.
00:17:41Ils sont assommants, ces domestiques.
00:17:43On croirait qu'on est à leur service.
00:17:45Soyez-vous.
00:17:45Oui, monsieur l'agent.
00:17:46Monsieur l'agent, nous venons pour...
00:18:01Ne parlez pas !
00:18:02Vous me feriez couper.
00:18:05Non, non, non.
00:18:05Chut.
00:18:06Tes cheveux, chatons, fondueux, tout décoiffé.
00:18:10Oh !
00:18:11Ah !
00:18:13Ah !
00:18:15Ah !
00:18:15Chut !
00:18:15Monsieur l'agent.
00:18:16Ah !
00:18:17Je vous ai dit de ne pas parler.
00:18:18Oui, monsieur l'agent.
00:18:23Bon, alors maintenant, qu'est-ce que vous vouliez me dire ?
00:18:25Je voulais vous dire que nous nous sommes essuyés les pieds avec.
00:18:28Ah !
00:18:28Ah !
00:18:29Vous auriez bien pu me prévenir.
00:18:30Dame, vous nous avez défendu de parler.
00:18:32Voilà des manières.
00:18:33C'est pas un essuie-pied.
00:18:35Ah !
00:18:37C'est encore propre, vous.
00:18:38Ils sont étonnants.
00:18:39Ils vous disent d'essuyer vos pieds.
00:18:40On les essuie, ils ne sont pas contents.
00:18:42Bon, alors, qu'est-ce que vous voulez ?
00:18:44Eh bien, vous devez le deviner, cher et honorable agent.
00:18:47Vous voulez que je vous place ?
00:18:48Voilà.
00:18:49Il a des mots drômes.
00:18:50Bon, voyons, vos noms.
00:18:52Eh bien, mademoiselle.
00:18:54Et ma soeur.
00:18:55Et puis ça, c'est mon frère.
00:18:57Mais je ne vous demande pas ça.
00:18:58Euh, vous, qui êtes-vous ?
00:18:59Mais je suis leur frère à tous les deux.
00:19:02Ils m'ont l'air d'en avoir une couche.
00:19:04Je suis Deloche.
00:19:05Nous aussi !
00:19:06Eh bien, fallait donc le dire, voilà !
00:19:08Messieurs et mademoiselles Deloche.
00:19:10Non, pardon, Gévaudan.
00:19:11Ah bon ?
00:19:12Deloche, Gévaudan.
00:19:13Non, Gévaudan tout court.
00:19:14Alors, qu'est-ce qu'il y a Deloche en dedans ?
00:19:16Nous !
00:19:16Eh bien, c'est ce que je disais, Deloche, Gévaudan.
00:19:19Vous vous appelez Deloche et Gévaudan.
00:19:21Eh non, c'est notre pays.
00:19:22Gévaudan ?
00:19:23Mais non, Lache.
00:19:24Mais qu'est-ce qu'il vous demande, votre pays ?
00:19:27Bon, voyons, avez-vous déjà fait du service ?
00:19:29Je suis de la classe 62.
00:19:31Non, mais je ne vous demande pas ça.
00:19:31Je vous demande si vous avez déjà servi.
00:19:33Eh bien, oui, c'est temps.
00:19:34Où ça ?
00:19:3423ème dragon.
00:19:35Non, mais dites-donc, vous n'êtes pas bientôt fini ?
00:19:37Vous m'avez l'air d'un fumiste, vous.
00:19:39Fumiste ? Je suis droguiste.
00:19:40Droguiste ?
00:19:41Et il veut se placer ?
00:19:42Ça n'a donc pas été les affaires.
00:19:44Pourquoi ce...
00:19:44Dame que je vous vois ici ?
00:19:46Est-il bête ?
00:19:48On est droguiste, est-ce qu'on n'en est pas jeune tout de même ?
00:19:50Bon, après tout, ça vous regarde.
00:19:51Bon, dites-moi, feriez...
00:19:53C'est miope.
00:19:53Qu'est-ce que ça peut lui faire ?
00:19:54Il est très décousu.
00:19:55Seulement, je pêche à la ligne.
00:19:56Mais qu'est-ce que vous l'example fasse que vous pêchiez à la ligne ?
00:19:58Ah bon, il n'est pas pêcheur.
00:20:00Eh bien, vous le savez comme moi, cher Honoré Blagent, la droguerie est la fille de la médecine.
00:20:04Allons, bon, qu'est-ce qu'il raconte maintenant ?
00:20:06La droguerie, c'est moi, c'est la médecine qu'il me faut.
00:20:08Voulez-vous purger ?
00:20:09Je purge pas ici.
00:20:11Mais qu'est-ce qu'il vous parle de se purger ?
00:20:12Non, je voudrais de préférence que vous me fassiez entrer dans une famille de médecins.
00:20:17Deux médecins, de médecins...
00:20:19La famille du docteur Saint-Galmier, un maître d'hôtel, une femme de chambre à un groupe, voilà notre affaire.
00:20:25Si je lui collais cette fournée-là...
00:20:28Dites-donc, ça vous dirait-il d'entrer dans la même famille ?
00:20:34Dans la même famille ? Mais c'est le rêve !
00:20:36Ne pas nous quitter, on nous frère !
00:20:39Tiens, ils s'embrassent. Ils sont bêtes, mais ils ont bon cœur.
00:20:43Je crois que ça fera de braves domestiques.
00:20:45Puis s'ils sont mauvais, on les flanquera à la porte.
00:20:46Attends, une question. Attends, ma soeur.
00:20:49Dites-donc, ce sont des gens bien au moins que vous nous proposez là ?
00:20:54Parbleu, la famille du docteur Saint-Galmier.
00:20:56Ah, la bonne heure ! Sans quoi, je les flanque à la porte, moi.
00:20:59Il est superbe.
00:21:01D'ailleurs, nous verrons.
00:21:02Ah ! Vous tombez bien ? Je crois que les voilà.
00:21:05Oh, non, prétendu ! Oh, mon Dieu !
00:21:07L'or, l'or, tes cheveux, tes cheveux !
00:21:09Alfred, tes gants !
00:21:10Oh, mon Dieu, j'en ai pas, prête-moi !
00:21:11Tiens, tiens, voilà le gauche.
00:21:15Eh bien, avez-vous nos bons hommes ?
00:21:17Et voilà, je les ai mis de côté.
00:21:19Et maintenant, sourions, sourions.
00:21:22Eh bien, avancez !
00:21:24Monsieur, mesdames, ils sont très bien.
00:21:27Oui, je crois que nous sommes bien tombés.
00:21:29Eh bien, ils n'ont pas l'air mal, qu'est-ce que vous en dites ?
00:21:32Oui.
00:21:33Allons, approchez-vous, le gros !
00:21:35Qui c'est, le gros ?
00:21:36Eh bien, à toi !
00:21:37Ah, c'est moi !
00:21:37Monsieur !
00:21:40Non, marchez !
00:21:42Quelle drôle de manière de se marcher !
00:21:44Vous aussi, les autres !
00:21:47Élevez vos pieds !
00:21:50Oui, ils pourront aller !
00:21:52Dis donc, je ne sais pas si je dois leur dire de marcher, moi aussi, quand ils tuent !
00:21:56Ne te lance pas, nous pourrions faire un appare !
00:21:59Eh bien, décidément, vous nous convenez !
00:22:01Eh bien, voulez-vous que je vous dise ?
00:22:02Vous aussi, vous êtes trop bon !
00:22:04Eh bien, j'ai convenu, pour les conditions, nous nous entendrons !
00:22:06Mais oui, ça regarde le notaire !
00:22:08Nous avons justement du monde demain dans la journée, si vous voulez venir !
00:22:10Comment donc ?
00:22:11Ils nous envisent !
00:22:12Mais c'est charmant !
00:22:13C'est sûrement pour nous présenter à leurs amis !
00:22:16Et à quelle heure devrons-nous ?
00:22:17À une heure pour la signature du contrat !
00:22:19Le contrat ?
00:22:20Le contrat, déjà, c'est étonnant, comme ça va vite appris !
00:22:23À propos, avez-vous un habit ?
00:22:24J'en ai rien !
00:22:25C'est ça !
00:22:25Et n'oubliez pas, demain, chez moi, 25 Rudeau-Marc !
00:22:28C'est entendu !
00:22:28C'est bon, les familiers !
00:22:32Ah ! C'est comme ça que vous m'envoyez me casser de nez à la 4h du cherche-midi !
00:22:35Après, c'est t'inichette !
00:22:36La fin !
00:22:37On ne te tournera pas !
00:22:39Alors, c'est entendu, demain, chez vous, 25 Rudeau-Marc !
00:22:41Oui, oui !
00:22:4325 Rudeau-Marc ?
00:22:45Il m'a trompée !
00:22:47Il l'a trompée, ce reçus d'amour !
00:22:49Lâchons ! Lâchons ! Nous voulons faire ! Lâchons ! Lâchons !
00:22:53Tout à l'heure, vous voyez bien que je suis occupé !
00:22:57Oh, mais ça !
00:22:58Oh, mon frère !
00:23:01Lâchons ! Lâchons ! Lâchons ! Lâchons !
00:23:05Lâchons ! Lâchons ! Lâchons !
00:23:08Sous-titrage Société Radio-Canada
00:23:38Sous-titrage Société Radio-Canada
00:24:08Sous-titrage Société Radio-Canada
00:24:38Sous-titrage Société Radio-Canada
00:25:38Sous-titrage Société Radio-Canada
00:26:09Messieurs, madame, il me semble que j'ai vu ces têtes-là quelque part.
00:26:13Je vous demande pardon. Je vous laisse avec mon frère. Je vais chercher la fiancée qui nous manque et je suis à vous.
00:26:18C'est cela, eux trois, ça fera le compte.
00:26:19Si vous voulez vous asseoir...
00:26:21J'ai une migraine. Débarrassez-vous donc, madame.
00:26:29Comme vous voyez, cher monsieur, nous nous sommes rendus à votre aimable invitation.
00:26:32Mon invitation...
00:26:33Oui, hier à l'agence.
00:26:34Ah, des domestiques ! Comment ? C'est vous ?
00:26:37Mon Dieu, oui, nous sommes un peu en retard.
00:26:40C'est la petite qui n'en finissait pas avec sa toilette.
00:26:41Avec vos toilettes, vous feriez mieux de ne pas rester assis ?
00:26:44Vous avez raison, ça pourrait les chiffonner.
00:26:46D'abord, qu'est-ce que c'est que ces costumes-là ?
00:26:47Eh bien, c'est la dernière mode de loche.
00:26:50Mode de loche ? Mode de loche ? Ce ne sont pas des costumes de domestiques ?
00:26:54Ça, mais nous n'avons pas l'habitude de nous habiller comme des domestiques.
00:26:57Oui, il a l'air de nous reprocher notre province, ce parisien.
00:27:00Oh, ça pristique, j'ai mal à la tête.
00:27:04Je lui trouve un air froid. Je vais le mettre à l'aise.
00:27:07Alors, voyons, quoi d'un oeuvre aujourd'hui ?
00:27:10Oh, le nom de style, la du chez-cocotte. Vous croyez que je suis là pour causer avec vous ?
00:27:13C'est juste, nous avons autre chose à faire. L'or vient ici.
00:27:17Je vous présente ma soeur, je l'ai vue née.
00:27:19Ça ne vous rajeunit pas ?
00:27:20C'est un tempérament solide, une nature aimante.
00:27:23Le jour venu, elle remplira ses devoirs matrimoniaux avec conscience.
00:27:26Qu'est-ce que ça me fait à moi ?
00:27:28L'or embrasse-moi.
00:27:28Alors, voyons, c'est pas ici l'endroit des épanchements de famille.
00:27:31Mais c'est mon frère, monsieur. Il est déjà jaloux.
00:27:36Oh, que j'ai mal à la tête.
00:27:42Mais ça n'est pas tout cela. Avant d'engager nos paroles, je voudrais subsidiairement...
00:27:46Oh, mais il est fraiseur, ce domestique. Qu'est-ce encore ?
00:27:49Eh bien, voilà, hier, à l'agence, j'ai vu une demoiselle Michette, qui vous appelle son gros lapin.
00:27:54Hein ? Il sait ? Eh bien...
00:27:56Eh bien, j'aime à croire, monsieur, que ça n'est pas une amante.
00:27:58Sans quoi je ne connais que mon devoir, je dirais tout à votre fiancée.
00:28:01Ah, Léonie, ça préstait. Ne faites pas ça. Tenez, voici pour vous.
00:28:0540 sous, mais...
00:28:06Oui, oui, acceptez-les. D'ailleurs, tout est fini avec Michette. C'est rompu.
00:28:09Je l'espère, monsieur, mais nous verrons.
00:28:13Abordons maintenant la question argent.
00:28:14Oh, il va me faire chanter, c'est sûr.
00:28:16Il s'agit d'établir les situations respectives. Qu'est-ce que vous donnez ?
00:28:19Mon Dieu, j'ai pensé que... 60 francs ?
00:28:2260 francs ?
00:28:23Eh bien non, 80, j'irai jusqu'à 80 francs par mois.
00:28:26Comment vous ne donnez pas tout à la fois ?
00:28:27Non, c'est question d'intérêt devant moi. Non, l'inclination seule, Maggie.
00:28:32Laisse donc, laisse donc.
00:28:33Maintenant, si après je suis content, je vais vous augmenter.
00:28:35Mais vous en serez content, mon Dieu. C'est une éducation à faire.
00:28:38Elle n'a jamais servi ?
00:28:39Ma soeur, jamais.
00:28:40Eh bien, c'est agréable.
00:28:41Il n'y a qu'à Paris qu'on entend des choses pareilles.
00:28:43Oh, quelle fichue idée j'ai eue d'arrêter du domestique-là.
00:28:46Mais dites donc, ces 80 francs, ça n'est pas sérieux.
00:28:49Voulez-vous que nous disions partout que vous n'apportez rien d'endote ?
00:28:52Comment ? Vous iriez dire ?
00:28:53Eh, l'or à 25 000 francs, monsieur.
00:28:55Eh, tant mieux pour elle que l'intérêt.
00:28:56Quatre et demi.
00:28:57Mais non, je dis, c'est l'intérêt, c'est un titre pour moi. Je m'en moque que les 25 000 francs.
00:29:00Eh bien, moi, je m'en donne encore plus de vos 80 francs.
00:29:02Ah, jeanne, calme-toi.
00:29:04Oh, s'ils me font mal à la tête.
00:29:07Comment vous vous mariez et vous n'apportez pas un sou de dote ?
00:29:11Je vais pas faire un sou, moi.
00:29:13Mais puisque vous ne donnez que 80 francs...
00:29:14Mais ça passe-t-il, je vous donne 80 francs, mais ça n'empêche pas d'apporter 200 000 francs au mariage.
00:29:18Oh, mais dites-le donc. D'accord, je ne dis plus rien.
00:29:22Oh, il ne dira rien.
00:29:24Dis donc, ces 80 français pour le service courant.
00:29:27Naturellement. Maintenant, à chaque enfant, vous aurez 50 francs.
00:29:30Oh, il n'y a pas besoin de ça, alors.
00:29:31Oh, eux, jeunes, voyons.
00:29:33Il n'y a pas besoin de cela.
00:29:35Oh, vous n'avez pas fini ?
00:29:36Quelle brute !
00:29:38Dites-moi, est-ce que vous pourrez coucher ici ce soir ?
00:29:41Hein ? Déjà ?
00:29:42Eh bien, oui, vos chambres sont prêtes.
00:29:43La vôtre est à côté de la guêne, au moins, je rappelle, vous le devrez chez moi.
00:29:46Hé là, pas avant le mariage.
00:29:47Mais laissez donc, ça ne vous regarde pas.
00:29:48Comment ça ne me regarde pas ? Mais je suis son offreur.
00:29:50Quel rapport ?
00:29:51Oh, je ne me tenais pas avec Michette, mais une fois mardi, est-ce que je flanquerais la porte, celui-là ?
00:29:55C'est bien, nous allons prendre possession de nos appartements.
00:29:58C'est ça, et faites-moi le plaisir de quitter ces costumes ridicules.
00:30:00Ridicules ?
00:30:02Ma toilette ne vous plaît pas ?
00:30:03Non, j'aime à ce qu'une femme de ménage soit mise simplement.
00:30:07Mais c'est assez, vos désirs sont des ordres.
00:30:10Je sais qu'un grand philosophe a dit que la simplicité est la plus grande parure de la femme.
00:30:14Je vous comprends, seulement, je n'ai rien ici.
00:30:17Allez, passez là, vous trouverez justement une vieille robe de ma soeur, elle voulait la faire jeter, ça fera votre affaire.
00:30:24Alors, quant à vous deux, vous allez suivre le corridor jusqu'aux chambres cinq et six, ce sont les vôtres.
00:30:28Vous trouverez un costume de groom.
00:30:30De quoi ?
00:30:31De groom, ma soeur à la manie des grooms.
00:30:34Ça, vous êtes un costume étranger.
00:30:35Vous, vous resterez comme ça, vous êtes bien.
00:30:37Trop aimable, il me flacque.
00:30:38Allez, oui.
00:30:39Ah, un mot encore.
00:30:41Au moment de vous marier, laissez-moi vous dire.
00:30:44Rendez-la heureux.
00:30:45Oui, c'est bien, c'est bien.
00:30:46Et plus de michettes, vous savez, je dis tout.
00:30:49Je ne sais pas, mais je voulais vous dire, je vous le crois pour vous.
00:30:5140 sous ?
00:30:52Ah ça, mais pourquoi me donne-t-il toujours 40 sous ?
00:30:54Ça doit être un à compte sur la dot.
00:30:56Allez, viens, Alfred.
00:30:57Non, on ne meurt pas !
00:30:59Oh, que j'ai mal à la tête.
00:31:03Eh bien, j'ai mis la main sur de drôles de domestiques.
00:31:06Et impossible de les renvoyer, il n'aurait qu'à faire manquer mon mariage.
00:31:11Monsieur le docteur, c'est Séraphin.
00:31:14Non, mais dites donc, vous pourriez bien dire monsieur.
00:31:16Bah, nous avons été collègues.
00:31:18Qu'est-ce qu'il y a à Séraphin ?
00:31:19Oh, monsieur, je venais vous trouver pour une chose grave.
00:31:22Vous ?
00:31:22Vous savez, votre fiancée, la première.
00:31:25Comment la première ?
00:31:26Eh bien, vous, la jeune, mademoiselle Michette, elle est dans une colère après vous.
00:31:30Quoi ?
00:31:31Oui, après votre départ, elle a eu une crise de nerfs.
00:31:34Je l'ai même frictionné.
00:31:35Oh, il y a un massage.
00:31:37C'est vrai, il y en avait.
00:31:38Oui, alors j'ai essayé de la calmer.
00:31:40Je lui ai dit, mais laissez-le d'autres tranquilles, cet homme.
00:31:42C'est demain qu'il signe son contrat.
00:31:44Comment ? Vous lui avez dit ?
00:31:45Oui, j'ai eu cette idée.
00:31:47Eh bien, elle est jolie, votre idée.
00:31:48Alors, elle a eu une attaque de nerfs.
00:31:49Moi, je l'ai frictionnée.
00:31:50Elle est tout à fait calmée.
00:31:51Ah.
00:31:52Elle vous vitriolera.
00:31:53Voilà tout.
00:31:53Ah, mais c'est que...
00:31:54Alors, comme je n'avais rien à faire, j'ai jugé bon de vous prévenir.
00:31:57Oh, sa pristie pourvu qu'elle n'ait pas déniché mon adresse.
00:31:59La voyez-vous des bouchons ici en plein contrat ?
00:32:01Seraf, vous allez me rendre un service.
00:32:03Vous allez lui porter un mot de ma part.
00:32:08Ma poulette.
00:32:09Veux-tu que nous dînions ensemble à Robinson ?
00:32:14Prends le train de ton côté et attends-moi sous l'arbre.
00:32:18Ton colonel.
00:32:19Là, autant de gagner.
00:32:21Vous savez son adresse, portez-lui ça tout de suite.
00:32:24Faudra-t-il monter ?
00:32:25Je pense bien.
00:32:25Même si vous pouvez rester, vous me faites plaisir.
00:32:28Nous voilà.
00:32:29Tiens, votre deuxième.
00:32:31Oh, madame, je viens de le tirer d'un mauvais pas.
00:32:34Oui, oui, oui, viens-y.
00:32:35Et allez-vous que sans moi ?
00:32:37Mais allez-donc !
00:32:38C'est vrai, moi qui allez le raconter.
00:32:39Quoi ?
00:32:40Rien, rien.
00:32:43Rien.
00:32:44Au revoir.
00:32:48Non, mais ne vous occupez pas de ce qu'il dit, il raconte.
00:32:51Mais comment allez-vous ce matin, ma chère fiancée ?
00:32:54Mais très bien.
00:32:56Vous voyez que j'ai reçu votre joli bouquet.
00:32:59Vous m'avez canté.
00:33:01Allez, viens.
00:33:05Et tiens-toi droit.
00:33:06Ne me remue pas.
00:33:07Ah, vos gens sont arrivés.
00:33:09Ça me résonne dans la tête.
00:33:11Quand on a l'honneur de porter l'uniforme, on envoie promener sa tête.
00:33:14Oh, nos prétendus.
00:33:15Enlève ton képi.
00:33:17Mesdames.
00:33:17Non.
00:33:18Dites, quelle est la mienne ?
00:33:20La vôtre ?
00:33:21Eh bien oui, quoi, présentez-moi.
00:33:22C'est bien, je sais ce qu'il me reste à faire.
00:33:24Dans votre situation, on garde ses distances.
00:33:26Dans notre situation, je ne savais pas.
00:33:27Viens, Alfred.
00:33:29Prenons nos distances.
00:33:33Eh, sommes-nous assez loin comme ça ?
00:33:35Eh bien quoi ?
00:33:36Je ne vous ai pas dit de vous en aller là-bas.
00:33:38Venez ici, mon ami.
00:33:39Elle m'a appelé son ami.
00:33:41Tournez-vous, je ne vous ai pas bien regardé.
00:33:43Ils vous font beaucoup tourner dans cette famille.
00:33:51Qu'est-ce que vous avez à faire des ronds, vous, là-bas ?
00:33:57Il est très bien, ce petit groom.
00:33:59Tant mieux, il est pour toi.
00:34:01Hein, je suis pour la vieille ?
00:34:02Oh, flûte !
00:34:04Dites-donc, ça ne vous serait pas égal de prendre mon grand frère ?
00:34:07Bah, dis-donc, c'est bien bon.
00:34:08Merci, je ne veux pas d'un vieux groom.
00:34:09Si elle croit que je veux d'une vieille fille.
00:34:11Ah non, mais dis-tu pas ?
00:34:12Viens, parle-le-toi, la jeune.
00:34:13Approchez-vous, mon garçon.
00:34:15Hein ?
00:34:16Son garçon, elle est familière.
00:34:18Si je l'appelais ma fille, qu'est-ce qu'elle dirait ?
00:34:20Eh bien, quoi ?
00:34:21Êtes-vous d'une forte constitution.
00:34:23Hein ?
00:34:23Je vous préviens, vous aurez du service.
00:34:26Comment ?
00:34:26Elle a des expressions.
00:34:27Oh, ben si elle croit que je vais m'échiner.
00:34:29Alors, c'est bien.
00:34:30Maintenant, comment vous appelez-vous ?
00:34:31Vous ne nous avez pas dit vos noms.
00:34:33Nous nous appelons chez vos dents.
00:34:34Non, votre petit non !
00:34:36C'est juste au point où nous en sommes, nous ne pouvons plus nous appeler par mon nom de famille.
00:34:40Je m'appelle Eugène.
00:34:41Et vous ?
00:34:41Alfred.
00:34:42Et vous ?
00:34:43Nous ?
00:34:44Eh bien, oui, quoi ? Vos noms.
00:34:46Dites donc, est-ce que ça vous regarde ?
00:34:47Ils sont étonnants, ils prennent tout pour eux.
00:34:49Je vous conseille d'être plus convenable, vous, sinon je vous donne vos huit jours.
00:34:53Mais huit jours, mais qu'est-ce qu'elle veut que j'en fasse ?
00:34:55Moi, voilà !
00:34:57Ah, la bonne.
00:34:58Alors, viens, je vais te présenter à tes belles-sœurs.
00:35:01Mesdames, je vous présente ma sœur.
00:35:02Qui est bien heureuse d'entrer dans votre famille.
00:35:04Oh, mesdames !
00:35:07Hein, quoi ?
00:35:08Elle veut embrasser ma...
00:35:09Sont-ils collés montés à Paris ?
00:35:11Eh bien, je me suis mis simplement.
00:35:13Suis-je à votre goût ?
00:35:14Est-ce que c'est, je n'ai pas à vous goûter ?
00:35:16Ce n'est pas possible, tous ces gens-là ont reçu un coup de marteau.
00:35:19Et vous, là, qu'est-ce que vous avez ?
00:35:22Oh, ça ne va pas.
00:35:24Vous êtes malade.
00:35:25Oh, j'ai eu une migraine, ma chère.
00:35:28Sa chère ?
00:35:30Oh, c'est vrai, c'est trop tôt.
00:35:31Ah, ça, qu'est-ce que c'est que ces gens-là ?
00:35:33Voilà les domestiques que tu nous as retenus.
00:35:34Ah, ce n'est pas ma faute, c'est la femme, je les ai garantis.
00:35:37Et puis, nous en serons quittes pour les renvoyer demain.
00:35:39Mais, quelle heure est-il ?
00:35:40L'ennemi, heure de l'os.
00:35:41L'ennemi ? Mais elle ne le sert pas à Riffel.
00:35:44Oui, vite, vite, allons retirer nos chapeaux.
00:35:47Sa chère.
00:35:48Voici le bouquet de fiançailles.
00:35:52Mettez-le dans l'eau.
00:35:53Le bouquet de fiançailles.
00:35:55Oh, ces fleurs d'orange et en baume.
00:35:58Merci, merci.
00:35:58Mais laissez donc, sont-ils tripoteurs.
00:36:02Espérons que dans neuf mois,
00:36:03elle vous le rendra couvert de rose.
00:36:05Eh bien, voyons, c'est bon.
00:36:06Allez à votre service.
00:36:07Non, décidément, ils ont un grain.
00:36:09Et occupez-vous du lynch.
00:36:12Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:36:13Il m'a dit le lynch.
00:36:15Tu sais ce que c'est, toi ?
00:36:17Approximativement, je crois que c'est une loi,
00:36:19la loi du lynch.
00:36:20Alors, que dites-vous de vos prétendus ?
00:36:22Hein, que penses-tu de la tienne ?
00:36:24De Rachel ?
00:36:25Ben, mais elle est un peu avancée.
00:36:27Oh, tu sais, le soir aux lumières.
00:36:29Oui, oh.
00:36:30Alors, décidément, tu ne veux pas changer ?
00:36:32T'as cédé, Léonie ? Merci bien.
00:36:34D'abord, cette femme-même.
00:36:35Qui te l'a dit ?
00:36:36Son silence.
00:36:37J'ai remarqué une chose, bien souvent.
00:36:39Quand une femme parle, c'est pour ne rien dire.
00:36:41Donc, lorsqu'elle ne dit rien, c'est qu'elle parle.
00:36:44Oh !
00:36:45Eh bien, moi, tout ce que je sais, c'est que mon d'homme, oh, une tenue...
00:36:49Trop ! Moi, je le trouve un peu brusque.
00:36:51Oh !
00:36:52L'amour rembourru !
00:36:54On m'a-t-il donné un joli bouquet ?
00:36:56Oh !
00:36:57Je vais le poncer dans ma chambre !
00:36:58Non, donne-le moi !
00:36:59Mon bouquet !
00:37:00Je l'offrirai à Léonie, pas de fraises inutiles.
00:37:03Oh ! Ce qu'ils sont embêtants avec cette sonnette !
00:37:05Ah ça ! Mais il n'y a donc pas de domestique ici !
00:37:08Eh, ça a gagné ! Ça a gagné !
00:37:10Quoi ?
00:37:11Eh bien, on sonne !
00:37:11Eh bien, allez ouvrir !
00:37:12Comment allez ouvrir ?
00:37:14Mais pour qui me prend-il ?
00:37:15Ah ça ! Faudrait pas qu'il le prenne sur ce pied-là !
00:37:19Ah ! C'est pas malheureux !
00:37:20Mademoiselle Michette, la petite à Saint-Galmier !
00:37:22Voilà une heure que je sonne !
00:37:23Mais j'étais en haut ! Vous n'oubliez pas l'ouvrir !
00:37:25Mais dis-donc, je ne suis pas là pour ça !
00:37:27Allons, ça va bien ! Allez dire à M. Saint-Galmier que quelqu'un le demande !
00:37:31Euh, un monsieur !
00:37:33Un monsieur ! Oh ! C'est un travesti !
00:37:36Ah ! Nous allons rire ! Mais il y a Cissé et moi, à son contrat !
00:37:40Comment Saint-Galmier l'invité ?
00:37:42Madame vient pour le contrat ? Oh ben, c'est trop aimable à vous de vous être dérangé pour nous !
00:37:46Affichez-moi la peine !
00:37:47Oh ben ! Eh ben, Pauline !
00:37:49Ah ! Nous allons donc le voir, ce beau mari, avec sa grue de fiancée !
00:37:53C'est ce qu'elle a dit !
00:37:54Je vous défends d'insulter sa fiancée !
00:37:55Oh ! Ben, je vais me gêner !
00:37:57Quand Saint-Galmier m'a planté là, après trois semaines de lune de miel avant la lettre...
00:38:01Vous vous osez dire ?
00:38:02Il me promettait le mariage !
00:38:03Oui !
00:38:04Ah ! Ben, je comprends pourquoi il me donnait une fausse adresse !
00:38:08Mais vous allez voir, comme je vais l'enlever !
00:38:10Elle va enlever l'homme que j'aime !
00:38:11Oh ! Calme-toi !
00:38:13Ma soeur !
00:38:14Il est l'avant de sa balle ?
00:38:15Oh ! Ça, c'est le con !
00:38:17Je vous demande pardon, monsieur...
00:38:21Mais chut !
00:38:22Ah ! Tu comptais pas me voir, hein !
00:38:24Monsieur ! Votre conduite n'est pas celle d'un galantard !
00:38:26Allez au diable !
00:38:27Mais ça n'empêche pas !
00:38:28Vous n'avez pas honte de recevoir votre maîtresse devant votre fiancée !
00:38:32Faites sortir ces gens !
00:38:33Lui !
00:38:34Viens, viens, ma soeur !
00:38:35Monsieur ! Tout est fini entre nous !
00:38:38Oh !
00:38:38Et dire qu'on leur donne la tranquillité pour la migraine !
00:38:44Allez, viens, toi !
00:38:45Ah ! Me remue pas !
00:38:47Approchez, monsieur !
00:38:50Elle vient me vitrioler, c'est sûr !
00:38:53Oh ! C'est de votre michette !
00:38:55Il n'y a plus de bonne michette !
00:38:58Alors, vous vous moquiez de moi, hein ?
00:39:00Moi, mais je t'assure...
00:39:01Allons donc, je sais tout !
00:39:03Oh !
00:39:04Vous me présentez des soi-disant Rachel, avec de fausses confidentes !
00:39:09Ah ! Vous m'envoyez à la caserne chercher un colonel qui n'existe pas !
00:39:12Et pendant ce temps-là, monsieur signe son contrat de mariage !
00:39:15Oh ! Mais pas du tout !
00:39:16Alors, qu'est-ce que c'est que ce contrat que vous signez aujourd'hui ?
00:39:18Ce contrat ? Mais je vais te dire...
00:39:19Vous mentez !
00:39:20Déjà, je n'ai encore rien dit !
00:39:21Oh ! Mais ça ne se passera pas comme ça !
00:39:23Attends, va ! Je sais ce que je vais faire !
00:39:25Oh ! Mon Dieu ! Elle cherche sa bouteille !
00:39:27Michette ! Ne fais pas ça !
00:39:28Les tribus ne vous inquiètent plus !
00:39:30Oh ! Elle m'a fait peur !
00:39:33Écoute, je t'en prie, pas de bruit, pas de scandale !
00:39:36Tu t'emballes, tu te montes, comment veux-tu que je t'explique ?
00:39:38Enfin, tu m'épouses, oui ou non ?
00:39:40Si je t'épouse, mais plus que jamais, est-ce que j'ai l'air d'un mari qui ne t'épouse pas ?
00:39:44Mais alors, ce contrat !
00:39:46Mais qu'est-ce quoi, ce contrat ? Parce qu'il y a un contrat, tu en conclues que je vais me marier ?
00:39:50Comment ?
00:39:50Madame, on fait des contrats pour tout, pour les ventes, tiens, c'est une maison que j'achète !
00:39:54Quoi ? Il se pourrait ?
00:39:55Il se peut, il se peut !
00:39:57Je l'ai cherché !
00:39:58Ciel, Dionysse !
00:39:59Oh ! Pourquoi, là ?
00:40:01La confidante !
00:40:02La folle d'hier ! Pourquoi nous l'avez-vous amenée ?
00:40:04C'est pour la distraire, je lui ai ordonné les distractions !
00:40:06C'est bien agréable pour nous !
00:40:08Oh ! Ça me dira-tu ce que c'est que cette femme ?
00:40:10Eh bien, c'est ma sœur !
00:40:12Ma sœur ! Voilà quelques invités qui arrivent !
00:40:15La toquée !
00:40:16Et celle-là, qui est-ce ?
00:40:17Eh bien, c'est ma sœur !
00:40:19Encore !
00:40:20Monsieur ! Monsieur !
00:40:22C'est la sœur !
00:40:22C'est le ma sœur !
00:40:23Encore !
00:40:24Qu'est-ce qu'il y a ?
00:40:25C'est le notaire qui vient d'arriver pour le contrat !
00:40:27Le contrat ?
00:40:28Eh bien oui, le contrat de vente pour la maison !
00:40:30Venez-vous !
00:40:31Voilà, reste ici avec ma sœur, je reviens tout de suite !
00:40:33Ne tâche de la retenir, je te dirai pourquoi !
00:40:36À tout à l'heure !
00:40:38Comment, mais il s'en va ?
00:40:42Mais laissez-seul avec elle, comme c'est agréable !
00:40:45Ah, ça, mais...
00:40:46Ah, ça, mais où est-il ?
00:40:48Mais il est avec le notaire !
00:40:49Le notaire ?
00:40:51Il signe son contrat de mariage !
00:40:53Son contrat de...
00:40:55Mais il se marie !
00:40:56Mais oui, avec Léonie !
00:40:57Il épouse sa sœur !
00:41:00Oh, le groudin !
00:41:02Eh bien, nous allons voir !
00:41:03Qu'est-ce qu'il lui prend ?
00:41:07Eh, madame, madame !
00:41:14Ouf !
00:41:16J'ai dit au docteur Saint-Gallier que j'avais la migraine.
00:41:18Il m'a dit oui ?
00:41:19Eh bien, prenez ces rafraîchissements.
00:41:22Je pourrais jamais avaler tout ça.
00:41:27Mon Dieu, quel régime !
00:41:32Ouais, fiancée !
00:41:35Elle est seule.
00:41:37Mademoiselle !
00:41:41Non, merci, je ne veux rien.
00:41:44Il y aurait qu'elle me boudre.
00:41:48C'est peut-être parce que je ne me suis pas déclarée.
00:41:53Mademoiselle, si vous saviez...
00:41:56Quoi donc, mon garçon ?
00:41:57Mon plateau me gêne.
00:42:01Si vous saviez...
00:42:02D'abord, mon ami, habituez-vous à parler à la troisième personne.
00:42:06À quelle troisième personne ?
00:42:08Dites si mademoiselle savait.
00:42:10Oh, ça gêne pour les expansions.
00:42:13Enfin, si mademoiselle savait ce qui se passe dans mon cœur...
00:42:17Vous me l'avez déjà dit, vous avez la migraine.
00:42:19La migraine ?
00:42:20Et l'amour ?
00:42:22Si mademoiselle pouvait savoir les sentiments que j'ai pour mademoiselle...
00:42:25Hein ?
00:42:26Que mademoiselle me laisse le dire à mademoiselle.
00:42:30Pris-tu que c'est difficile ?
00:42:31J'adore, mademoiselle !
00:42:33Monsieur Ruiblas, Alfred, vous êtes fou !
00:42:35Oui, fou d'amour !
00:42:37Je t'aime, Rachel !
00:42:38D'abord, rappelez-moi mademoiselle !
00:42:39Je t'aime, mademoiselle Rachel !
00:42:41Mon Dieu, c'est la première fois qu'un homme me parle d'amour.
00:42:44Ça doit être un domestique.
00:42:46Alfred, n'essayez pas de troubler le cœur d'une vierge.
00:42:52Mademoiselle et vierge ?
00:42:53Nous sommes deux enfants.
00:42:54Oh, vous vous calomniez !
00:42:56Va, pauvre ver de terre.
00:42:59Comment m'a-t-elle appelé ?
00:43:00Il faut oublier ce folle amour.
00:43:02Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, mon Dieu, que je souris !
00:43:06Le temps te guérira.
00:43:08Oh, non !
00:43:09Oh, demain, ce sera passé.
00:43:11Quoi, ton amour ?
00:43:12Mais non !
00:43:14Mamie Grède !
00:43:16Là, voilà, qui me reprend et j'ai même pas d'eau de ménice.
00:43:18J'en ai, moi, là, dans ma chambre.
00:43:20Vous trouverez ça sur la cheminée.
00:43:22J'y cours.
00:43:23Et après, vous vous coucherez.
00:43:24Hein ?
00:43:26Dans sa chambre ?
00:43:27Moi, je vais retrouver mon frère.
00:43:28Après tout, du moment que ça peut lui faire plaisir.
00:43:35Tiens, ça donne aussi la migraine qu'on t'a donné un plateau.
00:43:39Si c'est un galmier qui m'a dit de promener ça, alors je promène ça.
00:43:43Comment promène ça ? On m'a dit de me coucher. Je vais me coucher.
00:43:48Je me demande à quoi ça peut leur servir que je promène un plateau.
00:43:51Il y en a des formalités dans ces mariages parisiens.
00:43:56Ça doit être des épreuves comme dans la franc-maçonnerie.
00:43:59Pourvu qu'ils ne me fassent pas sauter le précipice.
00:44:01Enfin, heureusement, leur promenade est rafraîchissante.
00:44:06Qu'est-ce qu'elle sait ?
00:44:09Oh mon Dieu ! La Tokyo-Ivène Axel, elle veut tuer le notaire.
00:44:12Et aussi, il avait bien besoin de l'invita à son contrat.
00:44:16Je cours chercher mes sels.
00:44:19Seule avec Léonie.
00:44:21Ah, Léonie !
00:44:22Léonie !
00:44:23On peut venir. Je n'irai pas par quatre chemins, Léonie. Je vous adore.
00:44:26Eh bien, Léonie !
00:44:27Mon petit pionni !
00:44:30Oh mon Dieu, que c'est vrai !
00:44:31Où est-il ? Où est-il ? Ernest !
00:44:33Je sais tout !
00:44:35Mille, c'était une folle ! Je te pardonne !
00:44:36Oui, affichez-moi la peine !
00:44:39Oh mon Dieu ! Il y a un homme dans mon lit !
00:44:41Il y a un homme dans mon lit ! Sortez, monsieur !
00:44:43Le groom !
00:44:44Ah oui, elle m'a dit me coucher !
00:44:47Oh ça, mais qu'est-ce que c'est que ces gens-là ?
00:44:49Nous sommes les fiancées de l'os.
00:44:50Les fiancées du divane !
00:44:51Mais ce n'est pas dit ça !
00:44:53Monsieur, monsieur, une maître pressée du l'ouvre d'eau thérapique !
00:44:57Mon Dieu !
00:45:00Quoi ?
00:45:01Trois fonctionnaires se sont échappés.
00:45:03Dites-moi son cœur.
00:45:04Deux hommes et une femme, je comprends tout, ce sont eux.
00:45:07Télévropates !
00:45:08Qu'est-ce qu'il manigance tout bas ?
00:45:09Plus, vous allez conduire ces gens-là à l'établissement et ils n'ont pas leur tête.
00:45:13Vraiment ? Ils n'ont pas ?
00:45:14Tenez, vous allez suivre monsieur.
00:45:15Où ça ?
00:45:15À ma maison de campagne. C'est une surprise.
00:45:17Mais nous venons pour nous marquer.
00:45:19Justement, il y a une petite mairie.
00:45:20Allez, en route !
00:45:21Mais Jean, je suis un galeçon !
00:45:23C'est bien, on vous habillera !
00:45:24Ne discute donc pas, c'est encore une formalité.
00:45:27Surtout, ne les laissez pas échapper !
00:45:29Viens, le voilà, le contrat !
00:45:31Oh, mon rodin !
00:45:33Sacré portant de Dieu !
00:45:35La coquette !
00:45:36Tenez, emmenez-la aussi !
00:45:40Non, ne bougez pas !
00:45:42Ne criez donc pas, nous allons à la copre !
00:45:44Nous allons à la copre !
00:45:46Quel contrat, mon Dieu ! Quel contrat !
00:45:54Mais voyons, voilà des manières !
00:45:59Mais c'est brutal !
00:46:01Oh, oh !
00:46:02Mais ce chéri d'Agnac commence à me fatiguer !
00:46:04Le fait est que c'est un peu compliqué de se marier à Paris !
00:46:06Je comprends qu'il y ait tant de ménages irréguliers !
00:46:08On ne se marie pas tous les jours !
00:46:10Enfin, quel besoin s'engaler avait-il de nous envoyer à sa campagne ?
00:46:13Nous étions aussi bien à Paris, avec ça qu'elle a l'air folichante à sa campagne,
00:46:16par une fleur, le tout dans quatre murs !
00:46:18Nous ne faisons pas tant de manières !
00:46:19Nous appelons ça une cour !
00:46:20Comme ce meubleu ici, regardez-moi ça !
00:46:23Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:46:24C'est probablement la petite mairie !
00:46:26Ah, c'est vrai !
00:46:28Et voilà les fonds bâtissements !
00:46:31Non, je crois que c'est ce qu'on appelle à Paris une baignoire !
00:46:35Ah, c'est égal !
00:46:36Nous l'avons gagné, notre marge !
00:46:38D'autant que je me demande pourquoi ces formalités ne sont que pour nous !
00:46:41Parbleu, il profite de notre ignorance des justes pour caroté !
00:46:44Justes ?
00:46:45Qu'est-ce qu'un juste ?
00:46:46Entre nous, voulez-vous que je vous dise ?
00:46:48Eh bien, je commence à en avoir plein le dos de ces prétendus-là !
00:46:50Et moi donc, ma veille, avec sa troisième personne !
00:46:53Je crois qu'on nous a collé des rossignols à l'agence !
00:46:55Quand ils n'auront été su simple de nous marier à l'oche !
00:46:58Le fait est qu'un lochois, ça n'est peut-être pas très brillant,
00:47:01mais au moins c'est à la bonne franquette !
00:47:02Oui, ça ne cherche pas à vous épater avec des campagnes en bidume !
00:47:05Savez-vous ? Eh bien, nous allons les planter là, nos prétendus !
00:47:07Oui, ça leur apprendra à faire les malins !
00:47:09Eh bien, saisis ! Allons-nous-en !
00:47:11Qu'est-ce que c'est dit ? La mairie est...
00:47:16C'est probablement une erreur de l'employé, mais...
00:47:18Mais où est-il ?
00:47:19Il doit être avec la dame Michette qui n'a cessé de s'évanouir dans la calèche !
00:47:23Quelle calèche, son omnibus ?
00:47:25Oh, calèche, omnibus, il n'y a pas d'orthographe pour les noms propres !
00:47:28Tiens, sonne-le ! Tu as la sonnette à la main !
00:47:30Attends !
00:47:31Oh, c'est bête ! Ils ont mis des sonnettes qui mouillent !
00:47:36C'est probablement des sonnettes hydrothérapiques !
00:47:38Oh, mais je suis trompé, moi, ou m'essuyer !
00:47:40Mais je n'ai rien ! Tu n'as pas une serviette pour toi !
00:47:44Il n'y a pas un drap, quelque chose !
00:47:45Ah, voilà du linge !
00:47:47Oh ! Oh !
00:47:49Et cet employé qui ne vient pas !
00:47:54Hé, l'employé !
00:47:55L'employé !
00:47:57L'employé !
00:47:58L'employé !
00:47:59Ah, enfin !
00:48:01Je n'ai pas ici !
00:48:02Ah, ça, mais vous n'avez donc pas entendu la sonnette !
00:48:04Mais qu'est-ce que vous me chantez !
00:48:05Elle est croulée, là, dans le sable de douche Asperger, là !
00:48:07Ah, je ne peux pas Asperger, je ne t'aime pas !
00:48:09Il paraît qu'elle n'est pas encore calmée, la petite dame,
00:48:12ce sont des crises intermittentes !
00:48:13Intermittentes, dites à Samantha !
00:48:14Enfin, je vais confier à mon adjoint !
00:48:15Votre adjoint ?
00:48:17Et nous, qui le prenions pour un employé, c'est monsieur le maire !
00:48:20Monsieur le maire !
00:48:21Mais qu'est-ce qu'ils ont ?
00:48:22Oh, c'est vrai, j'oublie toujours qu'ils ont un grain !
00:48:24Tu as vu ?
00:48:25Il est sain, il a son écharpe !
00:48:27Monsieur le maire, laissez-moi vous faire compliment.
00:48:30Elle est très bien, votre petite mairie.
00:48:31Eh bien, un peu nulle !
00:48:33Mais qu'est-ce que vous avez sur la tête, vous ?
00:48:34Faites attention, je me sèche !
00:48:36C'est à cause de la sonnette !
00:48:37Mais dites donc, c'est le rideau !
00:48:38Vous ne gênez pas, parce que c'est vous qui pairez !
00:48:40Quel pingre !
00:48:41Vous et moi, ils sont bien malades !
00:48:42Tiens, il s'en va !
00:48:43Et monsieur le maire ?
00:48:43Qu'est-ce qu'il y a ?
00:48:44Eh bien, voilà, vous seriez bien aimable de dire qu'on nous fasse avancer une voiture.
00:48:48Une voiture ? Et pour quoi faire ?
00:48:49Mesdames, vous nous en allez ?
00:48:50Vous en allez, mais comment on donne rien de plus simple ?
00:48:52N'est-ce pas, si vous pouvez, je veux vous dire ?
00:48:54Nous avons réfléchi, nous ne nous marions plus.
00:48:56Oui, je le savais, ils ont commencé à écouter leurs histoires.
00:48:58Alors, nous avons décidé que nous retournerions à l'âge comme nous étions venus.
00:49:01Oui, mais je le savais.
00:49:02Comme ils le savaient, ils s'est dans le temps.
00:49:03Alors, vous vous chargez de notre voiture ?
00:49:05Oui, oui !
00:49:06Ce maire est un père.
00:49:08Tenez, voilà, 20 sous pour le garçon.
00:49:10Comment, vous avez de l'argent sur vous ?
00:49:11On ne vous aide donc pas à fouiller ?
00:49:12Non.
00:49:12On n'entre pas ici avec de l'argent ?
00:49:14Dans les mairies ?
00:49:15C'est spécial à Paris, sans doute.
00:49:16Non, saisis pas la raison.
00:49:17Allons, donnez-moi ça !
00:49:18Ah, il m'a fait ma pièce !
00:49:19C'est un filou, ce maire-là !
00:49:21Et ma chienne-mère !
00:49:21Restez là !
00:49:22Voilà le docteur Saint-Galmier qui va vous visiter !
00:49:24Saint-Galmier ?
00:49:25Saint-Pristi !
00:49:26J'aurais voulu éviter cette rencontre, comment lui dire ?
00:49:28C'est très délicat.
00:49:29J'aurais préféré traiter ça par maître.
00:49:32Oui, monsieur le docteur, ils sont ici.
00:49:34Ah bien, pas de crise, rien !
00:49:35Non, l'autre dame seulement.
00:49:37On est en train de l'arroser.
00:49:37Bon, ça ne lui fera pas de mal.
00:49:39Mon cher Saint-Galmier !
00:49:43Asseyez-vous !
00:49:44J'allais me le dire.
00:49:50Mon cher Saint-Galmier, les gens se suivent et ne se ressemblent pas.
00:49:53C'est bien, attendez que je vous questionne.
00:49:56Bien, j'aime autant cela.
00:49:57Je lui répondrai, c'est plus commun.
00:49:59Il faut d'abord que j'aperroge le dossier.
00:50:03Il n'a pas l'air de faire attention à l'eau.
00:50:04Oui, famille de Chocard, délirium très mince, résultat d'une yvonneur invétérée.
00:50:11Je t'assure que tu devrais aborder la question.
00:50:14D'ailleurs, il est en train de déployer sa correspondance.
00:50:17Dites donc, Chocard.
00:50:19Chocard est né.
00:50:20Il appelle quelqu'un.
00:50:22Chocard !
00:50:24Eh bien, diable est-il cet animal de Chocard ?
00:50:26Hé, Chocard !
00:50:28Chocard !
00:50:29Qu'est-ce que vous avez appelé Chocard ? C'est à vous que je parle.
00:50:32À moi ?
00:50:33Mais pourquoi diable m'appelle-t-il Chocard ?
00:50:35Dites-moi, est-ce l'absinthe ou l'alcool qui vous a mis dans cet état-là ?
00:50:40Quoi ?
00:50:41Eh bien, oui, avec quoi vous saoulez-vous ?
00:50:43Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:50:44Je crois que c'est lui qui est saoulé.
00:50:46Vous ne m'entendez pas, Chocard !
00:50:48D'abord, je vous prie de ne pas m'appeler Chocard !
00:50:50Mon ami, je vous appellerai comme il me plaira !
00:50:52Ah bon ?
00:50:53C'est bien, c'est bon.
00:50:55Ça m'est égal, je l'appellerai par tant qu'on.
00:51:00Voyons, Chocard.
00:51:02Chocard. Quoi ?
00:51:03Tartampion.
00:51:04Tartampion.
00:51:05Pauvre garçon.
00:51:06Appelez-moi docteur.
00:51:07Je vais le mettre sur son dada pour voir dans quel état il est.
00:51:10Eh bien, Chocard.
00:51:12Quoi, Tartampion ?
00:51:14Il est tient.
00:51:17Voyons.
00:51:18Avez-vous toujours vos idées de mariage ?
00:51:22Mais vas-y !
00:51:23Dans la berge !
00:51:24C'est embêtant d'être l'aîné, c'est toujours moi qui t'ai pris la parole.
00:51:27Mon Dieu, mon Dieu, mon cher Saint-Gamier !
00:51:30Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
00:51:32Qui trop embrasse ma lettre, tel dit blanc aujourd'hui, dit noir le lendemain.
00:51:36Ah, il est bien d'attirer la langue.
00:51:38Ah, il faut que...
00:51:39Enfin, je veux bien lui faire cette concession.
00:51:41Oh, donc, mon cher Saint-Gamier !
00:51:43C'est pas commode pour parler.
00:51:45Voyons !
00:51:46La langue est belle.
00:51:46De la tannadeur.
00:51:47Rentrez ça.
00:51:48Merci.
00:51:49Je recommence par vous dire que ma soeur vous trouve charmant.
00:51:51Combien de doigts ?
00:51:52Eh bien, cinq.
00:51:53Vous ne les voyez donc pas ?
00:51:54Il est un peu toqué.
00:51:56Pour dire la chose en deux mots, ma soeur...
00:51:57Alors, si vous voulez passer par ici, vous aussi, allez, allez.
00:52:01Je vais leur appliquer mon système, la guérison des maladies nerveuses, par la danse.
00:52:10Faites venir le mélodiste.
00:52:13C'est un traitement souverain.
00:52:14J'ai remarqué qu'en faisant sauter les dansés malades...
00:52:18Merci !
00:52:19Voilà le mélodiste.
00:52:21Viens, une polka, s'il vous plaît.
00:52:24Il va nous donner un conseil.
00:52:25Maintenant, expliquez-moi votre affaire.
00:52:27Oui, mais monsieur...
00:52:28Ça ne fait rien.
00:52:29Enfin, je veux bien, mais ça n'est pas très poli.
00:52:30Oh, donc, mon frère, ma soeur et moi...
00:52:33C'est un prestigieux, c'est difficile de parler en musique.
00:52:35Dansez !
00:52:35Hein ?
00:52:36Quand vous me parlez, habituez-vous à danser.
00:52:38Quel braque !
00:52:39Oh, donc, mon cher Saint-Galmier, votre famille est honorable et nous aurions été enchantés d'en faire partie.
00:52:47Mais nous avons réfléchi, nous ne nous marions plus.
00:52:51Je le disais justement tout à l'heure à monsieur le maire.
00:52:55Monsieur le maire ?
00:52:56Et puisqu'il faut vous le dire, mon frère ne trouve pas rachète, je le dis.
00:53:00Pardon ! Pardon, je n'ai pas dit ça, j'ai dit que je la trouvais un peu fanée pour moi.
00:53:06Voilà tout !
00:53:07Comment tu ne l'as pas dit, tu ne l'as pas dit, mais tu m'as fait comprendre que tu n'en voulais pas.
00:53:12C'est pas la même chose ! Tu nous fais tout...
00:53:14Ah !
00:53:15Je vous en prie, ne vous dites plus, c'est pas !
00:53:17Et c'est lui qui...
00:53:18Non, c'est le petit.
00:53:19Non, c'est le petit.
00:53:49Comment ça mène le calme dans leurs esprits ?
00:53:52Ça va mieux, n'est-ce pas ?
00:53:54Ça vous repose !
00:53:55Et ça repose ?
00:53:56Ça repose en fatiguant.
00:53:57Oui, oh !
00:53:59Vous pouvez vous retirer.
00:54:01Dites donc, vous ne nous en voulez pas, moi, de ce que je viens de vous dire.
00:54:04Comment donc ?
00:54:05Eh bien, puisque tout est repu, nous n'avons plus qu'à prendre cause et de vous.
00:54:08Mon cher Saint-Gamier...
00:54:09Oui, alors, au revoir !
00:54:10Au revoir !
00:54:11Comment au revoir, mais on ne sort pas d'ici comme ça, il faut d'autres formalités !
00:54:15Encore ?
00:54:16Il y a donc aussi des formalités pour les ruptures ?
00:54:18Monsieur !
00:54:18Monsieur !
00:54:19Tiens, le maire.
00:54:21Une douche écossaise à la femme, un bain froid pour le petit chocard et un bain chaud pour chocard inné.
00:54:26Allez vous baigner !
00:54:27Hein ?
00:54:28Comment vous baignez ?
00:54:29Reste donc, c'est encore une des formalités de la rupture.
00:54:32Le bain est évidemment un symbole pour nous dire que notre mariage est dans l'eau.
00:54:35Allez, venez vous les habiller, je vais vous préparer vos bains.
00:54:38Comment ? C'est le maire qui prépare les bains ?
00:54:41Qu'est-ce qui t'étonne ? Tu n'as donc jamais entendu parler des bains de maire ?
00:54:44Allez, venez !
00:54:48Qui fait ce bruit ?
00:54:51C'est le bain de Troyes qui fait de la résistance.
00:54:53Michette, c'est vrai, ça prestille.
00:54:55Il faut à tout prix que je la garde ici jusqu'à demain après mon mariage, seulement je ne sais pas comment m'y prendre.
00:54:59Enfin.
00:55:01Non, que accélérat gretaire !
00:55:03Vous voulez me redoucher, monsieur ?
00:55:04Non, occupez-vous de vos bains.
00:55:05Ah, ça, que veut dire cette plaisanterie ?
00:55:09Pourquoi m'attendez-vous dans votre maison de campagne ?
00:55:11De quel droit me faites-vous doucher ?
00:55:13Hein ?
00:55:13Je...
00:55:14Quoi ? Un jeu, mais je...
00:55:15Non, je dis un jeu, mais je vais te dire, c'est une surprise.
00:55:19Eh bien, elle est mauvaise !
00:55:19Ah, ne dis pas ça, il s'agit de ton bonheur, et tu sais, quand ton bonheur est en jeu...
00:55:22Eh bien, quoi, qu'est-ce que c'est ?
00:55:23Ah, attends un peu, es-tu pressé ?
00:55:25Non, mais est-elle pressé ?
00:55:27Hein ? Du diable, si je sais ce que je vais lui dire.
00:55:29Enfin, quoi ? Il s'agit de mon mariage ?
00:55:31Eh bien, oui, là, précisément...
00:55:34Ah, ben, tu n'as pas fini de m'en compter !
00:55:36Je sais bien que tu ne m'épouses pas, j'ai vu ton contrat !
00:55:38Eh bien, justement, j'aime mieux te dire la vérité, je n'ai plus le droit de t'épouser.
00:55:42Pourquoi ?
00:55:42Ah, pourquoi, pourquoi ?
00:55:44Oh, quelle idée !
00:55:46Parce que je t'ai trouvé beaucoup mieux que moi, un de ses maris...
00:55:50Un mari ?
00:55:51Oui, alors, je t'ai ménagé ici, une entrevue, c'est un étranger, alors...
00:55:55Et il est riche ?
00:55:56S'il est riche, comme alors, il est en train de faire un petit voyage en France avec sa famille,
00:56:00alors, comme il veut rapporter quelque chose de notre pays, il m'a demandé de lui trouver une femme,
00:56:04j'ai tout de suite pensé à toi.
00:56:05Ah, ben, c'est gentil, ça !
00:56:07Mais, mais, mais, voilà, je ne le fais qu'à une condition, promets-moi que tu ne me regretteras pas.
00:56:11Oh, ben, ça, je te le promets !
00:56:12Oui, dis-moi, est-il bien ?
00:56:15Mais, mais, tu l'as vu, c'est l'or chocard avec qui tu es venu ici.
00:56:18Comment ? C'est Jean Domestique ?
00:56:20Oui, le voyage incognito.
00:56:22Eh bien, laisse décider, épouse-toi.
00:56:24Oh, et attends, le mariage est une chose sérieuse, qui mérite réflexion.
00:56:28Donne-moi cinq minutes.
00:56:31Ces cinq minutes sont des manières.
00:56:32Ah non, tout va bien.
00:56:33Ces chocards sont des monomanes du mariage, ils entreront dans mon jeu,
00:56:37ça me donnera le temps de me marier, tranquillement.
00:56:41Ça, presté, que c'est chaud !
00:56:44C'est de l'eau frappée !
00:56:46Bon, eh bien, ça me va, j'ai réfléchi !
00:56:49Je le savais bien, il n'y a qu'une minute.
00:56:52Présente-moi ton lard.
00:56:53Tout de suite, justement, je crois qu'il trempe.
00:56:55Ouvrez, c'est par avant.
00:56:57Et là, un entrepain !
00:56:59Il y a quelque chose ?
00:57:00Hein, sa connaissance.
00:57:01Et voilà !
00:57:02Dans une baignoire ?
00:57:03Oui, c'est l'usage dans leur pays pour les présentations.
00:57:06Ce sont des chevaliers de l'ordre du bain.
00:57:08Ça, il ne pourrait pas recevoir sa connaissance autrepart.
00:57:11Lequel est leur chocard ?
00:57:12Tous les deux, j'ai l'affaire.
00:57:13Oh, ben, je pourrais choisir !
00:57:14Messieurs, je vous présente, la princesse !
00:57:16La princesse Valadech !
00:57:18Hein ?
00:57:19C'est une princesse ?
00:57:21Non, ne bougez pas !
00:57:22Mais pourquoi m'appelles-tu comme ça ?
00:57:24Ça bouge mieux !
00:57:25La princesse Valadech, c'est de la noblesse russe.
00:57:29Excusez-moi, princesse, de vous recevoir dans ce léger des habits.
00:57:33Je sais que c'est l'usage, l'or !
00:57:36L'or ?
00:57:37L'or, c'est ma soeur.
00:57:38Je lui parlais anglais, ça le flattera.
00:57:40It is a great attraction for me to see you, sir !
00:57:43Du russe, son fristre !
00:57:44It is a long time you are in Paris !
00:57:47Merci bien, pas mal, et vous ?
00:57:48Oh, ça ne m'y comprend pas l'anglais, ton l'or !
00:57:51Non, c'est un l'or italien.
00:57:53Fallait le dire !
00:57:54Je ne sais malheureusement pas l'italien, l'or !
00:57:57Non !
00:57:57Vous savez, il y en a beaucoup comme vous !
00:58:00A quel propos me dit-elle ça ?
00:58:01Mais je l'apprendrai, l'or !
00:58:03Mais pourquoi, Diane, m'appelle-t-elle toujours comme ma soeur ?
00:58:06Je l'apprendrai !
00:58:07Oui, oui, oui, oui, oui !
00:58:08Qu'est-ce qu'il y a de ça me fasse ?
00:58:10Oh !
00:58:11C'est un beau pays que l'Italie, où j'aimerais vivre avec quelqu'un qui me comprendrait.
00:58:18Un âme qui vous comprendrait ? C'est un âme savant, alors ?
00:58:21Non, j'ai dit âme !
00:58:23Ah bien !
00:58:24Il ne comprend pas très bien le français.
00:58:26Vous savez que vous avez très peu d'accent.
00:58:29Et nous sommes Delos !
00:58:31Delos ?
00:58:32Oui, c'est en Italie, en Cécile.
00:58:34En Cécile ?
00:58:36Oh !
00:58:37Vous connaissez la belle Cécile ?
00:58:39La belle Cécile ?
00:58:41Une grande blonde ?
00:58:42Non, non, ça ne doit pas être la même.
00:58:45Il n'y a plus d'une Cécile qui s'appelle Martin.
00:58:48Très drôle, très drôle !
00:58:49C'est un beau !
00:58:50Elle doit faire des gaffes.
00:58:52Cécile, est-ce qu'on parle un peu français, à l'oche ?
00:58:56Dame, est-ce qu'elle nous propose des sauvages ?
00:58:58Ah non, c'est bien, tu as assez parlé comme ça, laisse-moi cela avec eux, je vais tout conclure.
00:59:01Lequel préfères-tu ?
00:59:01Tous les deux !
00:59:02Non, il faut choisir.
00:59:03Oh, bien qu'ils se décident eux-mêmes.
00:59:07Là !
00:59:08Princesse !
00:59:09Mais ne bougez donc pas !
00:59:13Eh bien, comment la trouvez-vous ?
00:59:15La princesse Balalèche.
00:59:17La princesse ?
00:59:19Oh, oh, oh, oh !
00:59:21N'est-ce pas que Léon !
00:59:22Oh, oh, oh, oh !
00:59:24Eh bien, mes amis, elles ont dit autant de vous.
00:59:26Vous cherchez à vous marier, épousez-la.
00:59:28Permettez, certainement, elle est très bien, mais...
00:59:30Il y a un hic.
00:59:31Un quoi ?
00:59:31Un hic.
00:59:32Un hic, si vous aimez mieux.
00:59:34Quel hic ?
00:59:34Il y a un hic.
00:59:46Un quoi ?
00:59:46Un hic.
00:59:47Un hic, si vous aimez mieux.
00:59:48Quel hic ?
00:59:49Dame, elle a été votre bonne amie.
00:59:51Ah, ma bonne amie, qu'est-ce que ça vous fait ?
00:59:53Ça nous endette !
00:59:54Elle a commis une faute.
00:59:55Vous savez qu'elle a des millions ?
00:59:56Ah !
00:59:57Sept !
00:59:57Maintenant, cette faute, elle a proprement parlé.
01:00:00Une faute, non, c'est un caprice.
01:00:02Sept millions ?
01:00:03Courez à chercher !
01:00:04C'est ça, courez, courez !
01:00:06Allez donc, on va l'habiter de caser.
01:00:08Je vous la ramène, habillez-vous !
01:00:10Hé, dis-donc, Eugène !
01:00:21Sept millions !
01:00:24C'est féerique !
01:00:25Et une princesse !
01:00:27Qu'est-ce qu'il m'aurait dit que j'épouserais une princesse ?
01:00:31Comment tu épouserais ? C'est moi qui épouse !
01:00:33Moi, jamais de la vie !
01:00:35Il t'a dit que t'en voulais pas !
01:00:36Mais où j'ai dit ça ? Quand j'ai dit ça ?
01:00:38Eh ben, tout à l'heure, donc !
01:00:39Alors, tu crois que je la refuserais, une princesse ?
01:00:42Oui, mais elle a commis une faute !
01:00:44Une femme qui m'apporte sept millions !
01:00:46Oui, mais elle a commis une faute !
01:00:47Oh, puis tu m'embêtes avec ta faute !
01:00:49D'abord, qu'est-ce que c'est qu'une faute ?
01:00:50Ça n'existe pas !
01:00:51Et puis, je la réparerai !
01:00:53Eh, je la répète, toi !
01:00:54C'est le droit d'aider !
01:00:55Justement, t'es trop vieux !
01:00:57Trop vieux !
01:00:57Espèce de blanc-bête !
01:00:59Ben non, vieille perruche !
01:01:02Peur !
01:01:03Les malades dangereux sont enfermés.
01:01:05D'ailleurs, presque tous me connaissent.
01:01:07Une fois par semaine, je leur apporte des châteries.
01:01:08Pauvre Jean !
01:01:11Mesdames !
01:01:12Tiens, nos bonhommes de tantôt.
01:01:14Pauvre petite femme, elles ne savent pas que tout est rompu.
01:01:17Mesdames, vous n'avez pas vu M. Saint-Galmier ?
01:01:19Non, je ne sais pas, vous cherchons !
01:01:20Il a une commission à vous faire de notre part.
01:01:22Quoi ?
01:01:23Je ne puis m'expliquer, mais qu'il vous suffise de savoir
01:01:26que nous avons pris le bain de rupture.
01:01:28Pauvre homme !
01:01:29Tenez, mon garçon !
01:01:31Je sais, voici une livre de chocolat.
01:01:33Du chocolat ?
01:01:34Qu'est-ce que je vous apporte un sucre de pommes ?
01:01:36Un sucre de pommes, j'adore !
01:01:38À la frise !
01:01:39Maintenant !
01:01:39Du tabac et des piques !
01:01:44Des piques !
01:01:45N'ayez pas peur !
01:01:47C'est drôle, je savais qu'on faisait des cadeaux quand on se marie.
01:01:50Alors, voilà, vous êtes content !
01:01:51Oh oui !
01:01:52Mais nous n'avons rien à vous donner, nous.
01:01:54Qu'est-ce que vous voulez nous donner ?
01:01:56C'est qu'on ne sait pas les jus.
01:01:57Et vous êtes en récréation en ce moment ?
01:02:00En récréation ?
01:02:02Oui, à quelle heure rentrez-vous dans vos cellules ?
01:02:04Comment nos cellules ?
01:02:06Dame, je suppose qu'on ne laisse pas tous les malades ensemble.
01:02:08Mais quels malades ?
01:02:10Eh bien, vos collègues.
01:02:12Mais, mais quels collègues ?
01:02:14Où sommes-nous ?
01:02:15Mais au Louvre hydrothérapique, la maison de santé de mon frère, le docteur Saint-Galmier.
01:02:19Nous sommes dans une maison de santé !
01:02:22Oh mon frère !
01:02:24Oh, mais qu'est-ce qu'ils ont ?
01:02:26Oh, eh bien !
01:02:27Nous sommes dans une maison de santé !
01:02:29Oh !
01:02:30Une maison de santé !
01:02:32Oh mon Dieu, ils ont une crise !
01:02:36Oh !
01:02:37J'ai peur, je vais sonner !
01:02:38Ne sonnez pas, elle fuit !
01:02:40Oh !
01:02:42Oh mon Dieu !
01:02:44Oh mon Dieu !
01:02:48Oh mon Dieu !
01:02:51Oh mon Dieu !
01:02:52Ils vont le mettre en morceaux !
01:02:53Ils l'entraînent sur la piscine !
01:02:55Ils veulent le mettre dedans !
01:02:57Que vous riez, mon fiancé !
01:03:03Oh !
01:03:04Le voilà !
01:03:05Mon frère !
01:03:11Mon Dieu, dans quel état !
01:03:13Il faut les faire enfermer !
01:03:15Oh !
01:03:16Je sais mieux, on est en train de le reconnaître.
01:03:18Monsieur, monsieur !
01:03:20Qu'est-ce qu'il y a ?
01:03:21Si vous saviez ce qui arrive !
01:03:22Les trois pensionnaires qui s'étaient évadés il y a deux jours viennent de rentrer !
01:03:25Ouais !
01:03:26Les trois chocards, c'est pas possible, ils sont d'ici !
01:03:28Oh mon pardon, les trois chocards !
01:03:29Mais alors, ceux que nous tenons ?
01:03:31C'est probablement une erreur !
01:03:32Ce sont de faux chocards !
01:03:33Des faux chocards !
01:03:35Ils ont de la peau !
01:03:36Oh, les voilà !
01:03:37Croyez-moi, mes amis, ne nous révoltons pas !
01:03:40Il est le plus fort !
01:03:41De la froideur !
01:03:42Seulement pour qu'ils voient que nous ne sommes pas contents !
01:03:44Ah !
01:03:45Vous voilà !
01:03:46Vous !
01:03:47Oui, monsieur, nous voilà !
01:03:48Gloria Vitis !
01:03:49Ah, ça !
01:03:50Vous n'êtes pas les trois chocards ?
01:03:52Nous !
01:03:53Nous sommes les trois chocards !
01:03:54Et alors, vous vous filmez du monde ?
01:03:56De quelle croix vous faites-vous passer pour chocards quand vous ne l'êtes pas ?
01:03:58On ne fait pas de ces fumisteries-là ?
01:04:00Eh bien, elle est forte, celle-là !
01:04:01Enfin, qu'est-ce que vous êtes venus faire ici ?
01:04:02Ce que nous sommes venus faire !
01:04:04Pas vous !
01:04:05Eh, vous le savez bien !
01:04:06Nous sommes venus pour nous marier, puisque c'est vous !
01:04:08Nous devions épouser !
01:04:09Nous !
01:04:10Oui, vous savez, la vieille !
01:04:12Bien, vieille !
01:04:13Mais c'est pourquoi nous avons une entrevue à l'agence matrimoniale !
01:04:16Qu'est-ce que vous ?
01:04:17Mais il le fait exprès !
01:04:18À l'agence où nous nous sommes vus hier !
01:04:20Mais, c'est un bureau de lachement pour les domestiques !
01:04:23Ah !
01:04:24Comment ? Alors, vous êtes des domestiques ?
01:04:26Ah !
01:04:27C'est vous qu'on nous a donné comme tel !
01:04:28Oh, des domestiques, nous !
01:04:29L'agence matrimoniale était au cul !
01:04:31Nous nous sommes trompés d'agence !
01:04:33Je leur ferai un procès !
01:04:34Mais c'est différent !
01:04:36Mais avec tout ça, tu m'avais promis que j'épouserais l'or chez Vaudor !
01:04:40En épouser, moi !
01:04:41Mais non, vous, Milor !
01:04:43Moi, Milor ?
01:04:44Mais je suis droguiste à l'or !
01:04:45Bah, là, dis-moi, c'est-vous pas la piste !
01:04:47Mais je trouverai eu !
01:04:48Oh !
01:04:49Et maintenant, en route pour l'achat !
01:04:51Ah, oui !
01:04:52Nous avons assez les mariages parisiens !
01:04:55Oh, quelle désillusion !
01:04:57Moi qui rêvais les grandeurs,
01:04:58qui me croyais déjà la femme de l'or italien !
01:05:01Alors, consolez-vous, vous auriez été malheureuse !
01:05:05Vous connaissez le proverbe ?
01:05:06Ni l'or, ni les grandeurs ne nous rendent heureux !
01:05:09C'est vraiment heureux !
01:05:10Malibu, laenan !
01:05:13C'est très belle, skincare pour vous et sausages !
01:05:15Regarde votre filled et heureux !
01:05:16Pour qu'il y a tout du monde !
01:05:18Avouer , maliblique !
01:05:19Je sais, je suis toujours drôle !
01:05:20Et il y ait la femme de la femme du reste !
01:05:22A
01:05:29...
01:05:59...
01:06:29...
01:06:58...
01:07:05...
01:07:12...
01:07:19...
01:07:26...
01:07:33...
01:07:40...
01:07:47...
01:07:54...
01:08:01...
01:08:08...
Recommandations
1:30:01
|
À suivre
1:44:58
24:36
23:09
1:42:42
1:25:49
1:44:58
1:30:44
1:00:31
1:38:53
47:41
17:50
13:21
13:09
13:20
12:48
13:27
13:39
13:41
13:47
13:16
13:37
13:14
13:31
13:44
Écris le tout premier commentaire