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  • il y a 4 jours
Avec Thibaut Ledunois, Vincent Rigal, Alice Cordier, Jean-Frédéric Poisson et Nicolas Bonnet Oulaldj
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##LA_FRANCE_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-11-04##

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News
Transcription
00:00:00...masculine, cette annonce, elle avait déclenché une vague d'indignation.
00:00:03Par un partenariat avec l'entreprise qui participe à la télévision, ça ne vous dérange pas ?
00:00:06Nous condamnons particulièrement ce qui s'est passé.
00:00:08Des tiers des produits vendus seraient non conformes aux exigences européennes.
00:00:12On tombe HV ! On tombe HV !
00:00:14Dites donc, si vous avez envie de crier, allez faire ça ailleurs que chez moi.
00:00:17T'en fais pas Simone, le bateau flotte encore.
00:00:23Bonjour, bonjour Maud, bonjour à tous.
00:00:26Nous nous réjouissons de vous retrouver.
00:00:28Nous allons passer deux heures ensemble, on va vous expliquer pourquoi la France est dans tous ses états.
00:00:33On vous espère à l'écoute et en pleine forme, parce que les sujets d'aujourd'hui ont du mordant.
00:00:40Alors, les loups sont entrés dans Paris, alors pas par ici, mais par le BHV, malgré l'enlevée de boucliers et bien les poupées sexuelles.
00:00:48Shine s'installe en face de la mairie de Paris, au BHV, sur les bords de la Seine, en grande pompe.
00:00:53Et on va comprendre un petit peu le malaise que ça soulève auprès des professionnels, du prêt-à-porter et des élus parisiens.
00:01:03Faut-il séparer les femmes des hommes dans les transports en commun ?
00:01:07Une compartimentation qui est déjà en vigueur au Japon, en Inde, au Brésil.
00:01:12Alors, l'insécurité qui vise les femmes bouscule les codes de la société et révèle un malaise tragique.
00:01:21Est-ce pour autant conforme aux valeurs de la République ? On en discutera également.
00:01:24On se réjouit de la libération du policier qui était incarcéré à titre provisoire avant son procès, Eric.
00:01:31Donc, on en avait parlé dans cette antenne.
00:01:33L'Europe veut que l'on repasse son permis de conduire tous les 15 ans.
00:01:37C'est-à-dire qu'il y a une visite médicale pour savoir si on y est à conduire.
00:01:40C'est une révolution.
00:01:41Si l'Europe s'occupe maintenant des permis de conduire, peut-être qu'il pourrait aussi s'occuper, mot, des régulations de vitesse dans les chemins vicinaux, 30-40.
00:01:48Est-ce qu'il faut passer par ici ? Est-ce qu'il faut passer par là ?
00:01:50Voilà. Et puis, alors, il y aurait eu du rififi à l'Élysée avant la programmation de la cérémonie et d'inauguration des Jeux Olympiques.
00:01:59Voilà. Madame Macron aurait eu des réticences sur Aya Akamura.
00:02:03Bon, on en saura un petit peu plus.
00:02:05Et puis, dans la deuxième heure, donc de 13 à 14 heures, on va recevoir, j'allais dire, un électron libre de la droite française, Jean-Frédéric Poisson.
00:02:14Un homme libre, en tout cas, qui incarne une droite d'un peu différente.
00:02:18Et on va voir avec lui, est-ce qu'il faut réinventer la droite ? Comment réinventer la droite ?
00:02:22Et puis, surtout, est-ce qu'on peut relancer la France ?
00:02:25C'est un homme qui a une vision très large, une ouverture d'esprit totale.
00:02:30C'est un véritable démocrate, c'est un conservateur.
00:02:33Mais on va comprendre s'il y a matière, puisqu'il est chrétien aussi,
00:02:37est-ce qu'il y a encore de l'espérance pour que ce pays sorte du marasme dans lequel il est plongé ?
00:02:42Est-ce qu'il y a des raisons d'espérer ?
00:02:44Voilà le menu. Vous restez avec nous. Vous nous appelez.
00:02:47Un mot, c'est quoi le téléphone ?
00:02:480-826-300-300.
00:02:50On compte sur vous, parce que vous ne nous appelez pas beaucoup.
00:02:52Et je sais que vous avez des choses à dire.
00:02:54Je sais que vous êtes interpellé par actualité.
00:02:56Alors, soyez dans tous vos états, chers auditeurs de Sud Radio,
00:02:59et participez avec nous à cette émission qui est ouverte à toute la France.
00:03:02A tout de suite.
00:03:03Sud Radio. La France dans tous ses états.
00:03:07L'humeur de Péricault.
00:03:08Alors, la question du jour est de savoir si les soldes s'installent en justice.
00:03:15On apprend que l'assassin d'Adrien Pérez a été libéré au bout de 7 ans,
00:03:18donc 8 ans de remise, 50% de rabais sur la peine qu'il devait effectuer.
00:03:23Je rappelle les faits.
00:03:24Alors qu'il sortait d'une boîte de nuit, c'était en juillet 2019,
00:03:282018, alors qu'il sortait d'une boîte de nuit, il fêtait son 26e anniversaire.
00:03:33Adrien est poignardé au cours d'une rixe consécutive à une altercation
00:03:36qu'il y avait déjà eue à l'intérieur de la boîte.
00:03:38Son assassin est condamné à 15 ans de prison,
00:03:40mais le juge d'application des peines vient de le libérer.
00:03:43On a entendu le désarroi de la maman d'Adrien Pérez,
00:03:47qui s'extrime publiquement pour clamer son indignation.
00:03:50Un des motifs de la libération anticipée,
00:03:53et que le condamné a trouvé un emploi,
00:03:56il semblerait un fou de truc tenu par un des membres de sa famille.
00:03:58Il avait eu des aménagements de peine,
00:04:00il avait bénéficié de mesures.
00:04:03Effectivement, on se pose légitimement la question,
00:04:0415 ans de prison pour l'assassinat avéré d'un jeune homme
00:04:09qui fêtait son anniversaire après une rixe,
00:04:12on se dit que c'est la peine que la justice a prononcée
00:04:14au nom du peuple français.
00:04:1615 ans, ça aurait pu être beaucoup plus, évidemment.
00:04:18On ne rentre pas dans le contenu du jugement,
00:04:20mais 15 ans, c'est 15 ans.
00:04:21On estime que lorsque il y a un procès,
00:04:23la défense a fait jouer tous les éléments en faveur de l'accusé,
00:04:27et que la peine est donnée, est-ce qu'on peut considérer
00:04:30qu'elle est donnée à minima ou au maximum ?
00:04:32Enfin, 15 ans, c'était déjà peut-être pas très cher payé
00:04:35pour la circonstance.
00:04:36Donc, effectivement, on peut légitimement s'inquiéter
00:04:39de savoir qu'il y a des juges d'application des peines
00:04:41qui peuvent passer par derrière.
00:04:44C'est une disposition qui a été volue par le Parlement,
00:04:46par le gouvernement.
00:04:47Il y a un deuxième juge qui vient remettre le procès en cause.
00:04:51C'est une espèce de troisième cours d'appel.
00:04:52Quelque part, c'est assez insolite
00:04:54au moment où, justement, on a des problèmes avec les exécutions provisoires.
00:04:57Là, c'est une libération ou c'est une atténuation de la peine.
00:05:01Et il y a un débat au sein de la magistrature,
00:05:02au sein de l'opinion publique.
00:05:03Et c'est sûr que cette libération de l'assassin d'Adrien,
00:05:06quand on a entendu la maman hier s'exprimer,
00:05:08c'est absolument déchirant.
00:05:10Donc, est-ce que les peines doivent être appliquées ?
00:05:12C'est le sujet qui anime aujourd'hui beaucoup la classe politique.
00:05:15Est-ce qu'elles doivent être expliquées rigoureusement ?
00:05:17Et est-ce qu'un magistrat, aussi impartial soit-il,
00:05:20et compétent soit-il, a le droit de dire
00:05:22« Eh bien, moi, je remets le jugement en cause.
00:05:23Je considère que 15 ans, c'est trop.
00:05:25Et on pourra sortir au bout de 7 ans, de 8 ans,
00:05:27de faire la moitié de la peine. »
00:05:28Voilà, c'est le débat qui est ouvert.
00:05:31Et je pense qu'on aura certainement l'occasion
00:05:32d'en reparler sur cette antenne.
00:05:33Et si vous souhaitez réagir, 0800 26 300 300,
00:05:36il n'est jamais trop tard.
00:05:36Restez bien avec nous, on inaugure l'ouverture de Chine au BHV.
00:05:40Vous nous en avez dit un mot, pardon, tout à l'heure, Perico.
00:05:43On en parle dans un tout petit instant avec nos deux invités
00:05:46pour réagir toujours le 0800 26 300 300.
00:05:49A tout de suite.
00:05:50Sud Radio.
00:05:51Sud Radio.
00:05:51Parlons vrai.
00:05:52Parlons vrai.
00:05:53Sud Radio.
00:05:53Parlons vrai.
00:05:5414h.
00:05:55Sud Radio.
00:05:56La France dans tous ses états.
00:05:58Le fait du jour.
00:05:59C'est désormais.
00:06:00Nous sommes entrés dans Paris.
00:06:03L'un Paris, c'est l'autre Paris vrai.
00:06:07De loups sont entrés dans Paris.
00:06:10Oh, qui peut rire ?
00:06:12Charmante Elvire de loups.
00:06:14C'était un faux départ.
00:06:16Bon, vous ne vous appelez pas Elvire, vous appelez Maud.
00:06:18Mais effectivement, les loups sont entrés dans Paris.
00:06:20Absolument.
00:06:21C'est désormais officiel et inévitable.
00:06:22Le BHV se prépare à accueillir le géant chinois de la fast fashion Chine.
00:06:27Ouverture en grande pompe demain,
00:06:28malgré une opposition massive du gouvernement de l'Amérique Paris,
00:06:31des fédérations commerçantes et de l'intersyndicale du BHV.
00:06:35Le combat est-il définitivement perdu contre ce mastodonte du prêt-à-porter chinois ?
00:06:38On en parle avec l'adjoint à la mairie de Paris, Nicolas Boné-Houlach,
00:06:42qui nous rejoint dans un tout petit instant,
00:06:44et le directeur du service entrepreneuriat et innovation
00:06:47de la Fédération française du prêt-à-porter féminin, Thibaut Ledinois.
00:06:50Alors voilà, c'est fait, Chine est arrivée.
00:06:53Pas n'importe où, c'est en face de la mairie de Paris.
00:06:55Madame Hidalgo rend en face d'elle le BHV.
00:06:58BHV qui est une institution parisienne, je me souviens,
00:07:00on allait à la quincaillerie au sous-sol.
00:07:02Bon, c'est un bazar de l'hôtel de ville.
00:07:04Un bazar, ça veut tout dire, c'est un endroit populaire.
00:07:06Et aujourd'hui, c'est un site où le symbole, j'allais dire,
00:07:11de la mauvaise mondialisation va s'installer
00:07:13pour proposer des produits extrêmement contestés.
00:07:17Chine s'installe donc en France, à Paris,
00:07:20avec une grande affiche gigantesque,
00:07:23présentant Frédéric Merlin, pédé du BHV,
00:07:25et Quist Huang, qui est le patron de Chine,
00:07:28proclamant leur joie, leur bonheur.
00:07:32Ils disent d'ailleurs, il fallait-il publier cette affiche.
00:07:35La symbolique est terrifiante, parce qu'on est quand même prévenus,
00:07:38aujourd'hui, on veut protéger le commerce extérieur de la France,
00:07:41on veut protéger nos industries,
00:07:42on veut surtout protéger le consommateur,
00:07:45la qualité des produits,
00:07:46on veut une forme de consommation éthique,
00:07:48et nous ouvrons la porte.
00:07:49Est-ce que la France est une bergerie
00:07:51dans laquelle on a fait rentrer le loup,
00:07:53ou tout simplement un poulailler où le renard est rentré ?
00:07:55Enfin, en tout cas, on a cette sensation,
00:07:57on a cette impression, le malaise est total.
00:07:59Vous avez des gens qui ne vous disent pas du tout, c'est très bien,
00:08:01ça va permettre aux gens qui ont des pouvoirs d'achat assez faibles
00:08:04de consommer et de s'offrir des produits.
00:08:08Mais pourquoi ces gens-là sont condamnés
00:08:09à se contenter de ce produit-là ?
00:08:12Chee-In, vous prononcez bien,
00:08:14c'est Chee-In.
00:08:16Voilà, je ne dis rien d'autre.
00:08:18Je vous soupçonne de vouloir faire passer un message.
00:08:20Je ne sais pas, mais à un moment donné,
00:08:22on en aura la casquette à ce point-là.
00:08:25Pourtant, c'est-à-dire qu'on a beau mobiliser l'opinion,
00:08:27eh bien, j'allais dire, l'effort se passe et l'intérêt financier,
00:08:33à le dernier mot, la mondialisation, à quoi sert l'Europe, à quoi sert la République ?
00:08:37En fait, on ne se sent pas du tout protégé.
00:08:39Donc, merci à nos deux invités.
00:08:44Ici, Nicolas Bonnet-Houlage est déjà venu dernièrement.
00:08:49Quand on commençait à s'inquiéter, vous êtes adjoint à la mairie de Paris.
00:08:54Vous avez une opinion très certaine, courageuse d'ailleurs.
00:08:59Je ne sais pas si elle est en conformité avec la majorité du Conseil municipal de Paris.
00:09:02Mais vous êtes un élu communiste, mais vous défendez le consommateur.
00:09:08Je me souviens des affiches du Parti communiste quand j'étais gamin.
00:09:10Il fallait consommer français, Georges Marchais.
00:09:13Donc, ce n'était pas du protectionnisme, c'était du patriotisme.
00:09:16Et on en est toujours là, finalement.
00:09:18Et puis, nous avons aussi le président Thibault Ledulois,
00:09:23directeur du service entrepreneuriel et innovation de la Fédération française du prêt-à-porter,
00:09:27qui, lui, est en colère totale.
00:09:29Il a vraiment poussé un coup de gueule et on va l'entendre.
00:09:31Alors, d'ailleurs, je commence par vous, Thibault Ledulois.
00:09:34Qu'est-ce qui vous indigne le plus dans l'arrivée de Chine au cœur de Paris ?
00:09:39Bonjour, merci déjà pour votre invitation.
00:09:42Nous, aujourd'hui, c'est l'impinuité du pire qui nous choque et qui nous terrifie.
00:09:47Je pense que c'est un accord de la honte.
00:09:49Et ça, on l'a plusieurs fois répété entre Chine,
00:09:52qui vend des poupées pédopornographiques,
00:09:56qui est régulièrement et encore une fois la semaine dernière accusé d'avoir des produits à 70% non conformes et même dangereux.
00:10:06Je le rappelle que les produits de Chine, au-delà d'être des produits qui sont de très maigres qualités,
00:10:12sont dangereux pour les consommateurs.
00:10:14Et puis, par ailleurs, qui sont basés sur l'esclavage.
00:10:17Et on ne le rappelle pas assez qu'évidemment, un vêtement à un ou deux centimes aujourd'hui de coût de fabrication
00:10:24est forcément basé sur des personnes qui sont exploitées à l'autre bout du monde
00:10:29et aussi des personnes qui, sur notre territoire, sont en train de perdre leur emploi.
00:10:33Voilà, je pense qu'il y a énormément de raisons aujourd'hui d'être choqués
00:10:37et d'être profondément en colère, en effet, de cette arrivée de Chine en France demain.
00:10:44Une ouverture en grande pompe ce soir avec des influenceurs
00:10:46et compter sur nous pour être sur le terrain avec Nicolas
00:10:50et l'ensemble des parties prenantes et des associations
00:10:53pour défendre notre territoire, nos valeurs, notre créativité évidemment,
00:10:59nos savoir-faire et notre économie.
00:11:03On pensait que nos institutions européennes, nationales, nous protégeaient.
00:11:06Quel est le motif de l'Union Européenne ?
00:11:08Concurrence loyale, libre et non faussée ?
00:11:33Sous-titrage Société Radio-Canada
00:11:38Sous-titrage Société Radio-Canada
00:22:26avec son avocat, les conditions très étonnantes
00:22:29de maintien en détention de votre frère.
00:22:31Je pense que pour vous, c'est un soulagement aujourd'hui ?
00:22:34Oui, on n'y croyait pas.
00:22:38Hier soir, c'était vraiment l'euphorie.
00:22:40On était super heureux de retrouver Eric.
00:22:43Mes parents sont allés, ont tout lâché.
00:22:46Ils sont partis à 10h du soir le chercher à la prison du Villepinte.
00:22:51Donc, c'était beaucoup d'émotion.
00:22:53Moi et mes sœurs, il n'y avait qu'une de mes sœurs sur place.
00:22:57Mais moi et mon autre sœur, on était en visio
00:23:00pour partager ce moment avec mes parents et lui.
00:23:04C'était incroyable. On n'y croyait pas.
00:23:07On se demandait même si ce n'était pas un rêve,
00:23:09qu'on n'avait pas rêvé de cette nouvelle.
00:23:13Quelle est l'instance qui a pris la décision ?
00:23:17De son élargissement, à titre provisoire évidemment,
00:23:21puisqu'il y a le procès qui arrive.
00:23:23Exactement.
00:23:25Je n'ai pas de détail avec tout ça.
00:23:28C'est suite à la décision, je suppose, suite à la Constitution.
00:23:34Et voilà, je ne saurais pas vous dire plus.
00:23:37Vous aviez interpellé la justice, l'autorité judiciaire
00:23:41qui est responsable de son incarcération.
00:23:44Vous aviez fait plusieurs démarches, je pense, avec l'avocat,
00:23:47auxquelles on vous avait répondu pour l'instant de façon négative.
00:23:50Oui, il y a eu sept demandes de mise en liberté faites par Maître Lénard
00:23:55qui ont été refusées toutes systématiquement.
00:23:59Donc voilà, je pense que c'est suite à la Constitution qui a eu lieu,
00:24:02que du coup, ça a sûrement débloqué des choses.
00:24:05Il y a un peu de pression médiatique.
00:24:09Oui, je ne voudrais pas dire ce qui a déclenché,
00:24:12mais bien sûr, ça ne peut que aider d'en parler.
00:24:16Et ça, on a mis beaucoup de temps à s'en rendre compte.
00:24:20On avait un peu peur, bien sûr, de médiatiser tout ça.
00:24:23Ça nous faisait peur.
00:24:24Et finalement, je pense qu'on a vu aussi qu'on a eu énormément de soutien.
00:24:28Voilà, on ne pensait pas avoir autant de soutien, surtout.
00:24:32Bon, le principal, c'est qu'il soit dehors aujourd'hui.
00:24:35En attendant son procès, la justice doit se prononcer.
00:24:38On ne met aucune institution en cause.
00:24:40Mais voilà, son maintien en détention provisoire semblait abusif.
00:24:44Maud ?
00:24:45Eva, il était dans quel état, votre frère Éric,
00:24:48lorsqu'il a appris qu'il était libéré provisoirement avant son procès ?
00:24:53Vous l'avez vu en visio, vous avez pu échanger avec lui.
00:24:56Il était dans quel état ?
00:24:57On l'a décrit comme quelqu'un de très affecté, de très affaibli en prison.
00:25:02Est-ce que vous confirmez ça ?
00:25:04Oui, c'est vrai que c'était quelqu'un de très sportif, de très fort.
00:25:10Aussi pour exercer le métier qu'il fait,
00:25:12qui est quand même un métier très compliqué.
00:25:14Donc voilà, physiquement, c'est quelqu'un de fort.
00:25:16Et c'est vrai que la prison, forcément, il a perdu...
00:25:19Il a été éprouvé, disait l'avocat.
00:25:22Il était fatigué, dessiné de tout ça.
00:25:25Et là, la libération, c'est sûr qu'on était tous un peu euphoriques.
00:25:31On ne le croyait pas, quoi.
00:25:33Quel est son tempérament ?
00:25:35Bon, vous, qui vous êtes sa sœur, vous l'avez vu,
00:25:37Éric, c'est quelqu'un d'apaisé,
00:25:40c'est quelqu'un qui a toujours été un petit peu tendu,
00:25:42un peu enquié, un peu nerveux,
00:25:43ou au contraire, c'est quelqu'un qui se maîtrise totalement ?
00:25:46C'est quelqu'un qui se maîtrise totalement,
00:25:48qui est très droit, qui fait son métier avec beaucoup de rigueur,
00:25:51qui... Non, c'est quelqu'un de très carré, voilà.
00:25:55Il aime son métier.
00:25:57Il le fait par vocation et par passion.
00:25:59Exactement.
00:26:00Il est passionné par son métier.
00:26:02Il a même voulu faire CRS Alpin.
00:26:06Ça, c'était vraiment le but.
00:26:08Le but de tout ça, c'était parce qu'il a la passion de la montagne aussi.
00:26:11Donc, de mêler le secourisme.
00:26:13Voilà, il a vraiment envie de secourir les autres.
00:26:18Et c'est vraiment un métier de passion.
00:26:21Je crois, même après tout ça, il n'a pas envie d'arrêter tout ça.
00:26:24Il y a le fait d'avoir sauvé des gens.
00:26:26Il a même parlé de cette femme qui l'avait sauvée d'un viol,
00:26:31qui s'était jetée dans ses bras en le remerciant.
00:26:35Cette expérience l'a profondément marquée.
00:26:37Et je crois que, voilà, c'est sa passion.
00:26:40Donc, l'idée qu'il ait tué, ou de sang-froid,
00:26:46ou par ignorance de la loi, ou par perte de maîtrise de soi,
00:26:51l'individu qui s'était introduit chez votre grand-mère,
00:26:52vous semble une idée qui ne tient pas la route.
00:26:54Ah non, mais bien sûr, quand on connaît Éric, on le sait.
00:27:02Non, non, c'est absolument pas ça.
00:27:04Je pense qu'il a eu très peur à ce moment.
00:27:08C'était lui. Il a sauvé sa vie.
00:27:11C'était lui ou l'individu, en fait.
00:27:13Ça, j'en suis persuadée.
00:27:15Il se sentait en état de légitime défense.
00:27:17C'est la question que j'avais posée à l'avocat.
00:27:18Et pour l'avocat, il n'y a pas de problème.
00:27:19Pour lui, la légitime défense était constituée.
00:27:22Bien sûr, mais je n'en doute pas.
00:27:25Donc, votre frère Éric est confiant.
00:27:27Le procès a lieu quand, Eva ?
00:27:29Ah, mais non, on n'a aucune date de procès.
00:27:32On ne sait pas.
00:27:33On nous a dit entre un an et cinq ans.
00:27:35Ah oui.
00:27:37La marge est énorme.
00:27:38Donc, il n'y aurait pas eu une mobilisation de votre part,
00:27:41une démarche à interpeller les pouvoirs publics et la justice ?
00:27:44Il aurait pu rester cinq ans en prison.
00:27:44Il aurait pu rester plus de temps que ça ?
00:27:47Bien sûr, Maître Lénard et son cabinet a fait un travail formidable.
00:27:51Et je pense que peut-être qu'il y serait arrivé sans.
00:27:54Je n'en ai aucune idée.
00:27:56Mais je pense que la médiatisation a possiblement aidé aussi.
00:28:02On ne sait pas.
00:28:03Tout ça, je ne peux pas me prononcer.
00:28:06Bon, en tout cas, on vous remercie vraiment pour votre témoignage, Eva.
00:28:09On vous souhaite de bonnes retrouvailles, encore une fois.
00:28:12Et puis, on suivra ça, bien sûr, sur Sud Radio, les suites de ce procès.
00:28:16Voilà, merci beaucoup, Eva, d'être intervenue sur Sud Radio aujourd'hui.
00:28:20Sud Radio.
00:28:22La France, dans tous ses états, ne lâchons rien.
00:28:25En partenariat avec les chambres de commerce et d'industrie,
00:28:28les réussites du quotidien.
00:28:30On ne lâche rien avec Vincent Rigal aujourd'hui.
00:28:33Bonjour.
00:28:34Bonjour, Vincent Rigal.
00:28:36CEO de Circular Place.
00:28:38En quoi consiste l'activité ?
00:28:39Alors, chez Circular Place, on favorise la redistribution des actifs.
00:28:45C'est-à-dire qu'on va identifier et qualifier les gisements de nos clients.
00:28:50Et puis, on va leur offrir des solutions de réemploi, soit en interne, soit en externe.
00:28:54C'est du service ?
00:28:55Alors, c'est un service digital qui permet à nos clients de s'outiller
00:28:59pour pouvoir connaître quels sont leurs actifs.
00:29:03C'est la base de tout réemploi.
00:29:06Et puis ensuite, trouver des débouchés en interne ou en externe.
00:29:09Quel genre d'activité, vos clients ?
00:29:11Alors, on a des clients de tous types.
00:29:13On travaille aussi bien avec des acteurs du facility management,
00:29:16tels que Sodexo, que des hôteliers, tels que le groupe Accor.
00:29:19Ah, ça peut être.
00:29:19Ou des banques.
00:29:21Voilà.
00:29:21À chaque fois qu'il y a un site qui ferme,
00:29:23que faire de tous les actifs qui sont présents sur ce site
00:29:25et comment les redistribuer ?
00:29:26Ce qui veut dire que ces grandes firmes n'ont pas en interne un service
00:29:30qui permet justement ce reclassement ou ce repositionnement.
00:29:33Ça passe par vous.
00:29:34Alors, elles le faisaient déjà, mais pas de façon optimisée.
00:29:37Et avec le digital, aujourd'hui, très rapidement, on peut inventorier des actifs.
00:29:41Grâce à l'IA, à partir d'une simple photo, on peut qualifier un article et créer une fiche.
00:29:46Et à ce moment-là, la partager.
00:29:48Il y a un avantage sur, j'allais dire, l'impact social, l'impact économique.
00:29:51Ça permet de faire des économies, ça permet de reclasser des gens de façon plus pertinente.
00:29:56Alors, le principe de la solution est avant tout de réemployer des équipements
00:30:00et des mobiliers ou du matériel IT.
00:30:03Et l'idée étant de se dire, on identifie quels sont les gisements
00:30:07et ensuite de pouvoir les proposer aux autres pour éviter des achats inutiles.
00:30:11Puisque le principal achat responsable, c'est ce qu'on a déjà en interne
00:30:15qui peut être réutilisé.
00:30:16Quand je dis impact social, c'est sûr que ça développe des emplois, ça les préserve.
00:30:20En tout cas, ça permet de rationaliser la gestion d'une entreprise.
00:30:23Aujourd'hui, le marché de la seconde main est énormément mobilisé
00:30:26autour de cette dimension sociale et d'impact.
00:30:30Et il y a énormément d'ESAT ou d'acteurs de l'ESS
00:30:33qui sont amenés à acquérir ces produits pour les reconditionner,
00:30:36pour ensuite les reproposer sur des plateformes de seconde main.
00:30:38Vous êtes implanté où, géographiquement ?
00:30:40Alors aujourd'hui, on est présent partout en France.
00:30:42Et on est aussi présent en Allemagne.
00:30:44Mais le siège ?
00:30:44Le siège est basé à Paris.
00:30:46Et nos équipes techniques sont à Bordeaux.
00:30:47Et là, vous commencez à des ramifications sur l'Europe ?
00:30:50Alors effectivement, par opportunisme,
00:30:52on a eu l'opportunité d'aller travailler sur le marché allemand.
00:30:55Et puis c'est un marché qui est assez sensible à la thèse impact.
00:30:59Et donc, on se développe là-bas.
00:31:00C'est un savoir-faire français ?
00:31:01Ou c'est un logiciel qui est un petit peu international, mondialisé ?
00:31:05Ou il y a un début de concept qui est proprement français ?
00:31:08Alors je pense qu'en France, on est quand même les champions de l'économie circulaire.
00:31:11Et donc, de ce fait-là, effectivement, on exporte notre savoir-faire.
00:31:16Et donc, on démocratise des pratiques qui ont trouvé racine au sein de notre façon d'agir en tant qu'individu,
00:31:24au travers des dons qu'on peut faire à des associations.
00:31:26Quand on dit qu'on ne lâche rien, il y a quand même un enjeu, il y a des épreuves,
00:31:30il y a des difficultés à franchir pour pouvoir maintenir l'activité ou ça coule de source ?
00:31:36Alors non, effectivement, on ne lâche rien.
00:31:37La vie entrepreneuriale n'est pas un long fleuve tranquille.
00:31:40Aujourd'hui, on lance une levée fonds participative et on espère que tous nos clients vont nous suivre.
00:31:46En tout cas, on est ravis de proposer de rejoindre l'aventure Circular Play sur la plateforme Tudigo.
00:31:51Et effectivement, on ne lâche rien puisqu'on a des grandes ambitions et qu'on veut démocratiser l'économie circulaire à grande échelle.
00:31:57Et je crois que vous ne manquez pas de ferveur ni d'énergie pour aboutir à ce but.
00:32:01Merci, Vincent Rigal, d'être venu témoigner.
00:32:04On ne lâche rien pour cette entreprise française qui participe, j'allais dire, à la dynamique économique de ce pays.
00:32:11Faut-il séparer les hommes et les femmes dans les transports en commun pour éviter le harcèlement sexuel ?
00:32:16C'est ce que propose une pétition.
00:32:18Vous avez sans doute un avis sur la question.
00:32:20Alors, on attend vos témoignages 0826 300 300 et nous, on se retrouve dans un petit instant.
00:32:26Les Chevaliers du Fiel, 17h-18h sur Sud Radio.
00:32:31Moi, je suis...
00:32:31...
00:32:3150% des femmes affirment avoir été victimes d'agressions sexuelles dans les transports en commun francilien en 2024 face à ce phénomène.
00:32:50Certaines femmes préconisent une solution radicale à travers une pétition adressée aux autorités chargées des réseaux en Ile-de-France, leur demandant d'instaurer des wagons interdits aux hommes.
00:32:59Un système déjà mis en place dans d'autres pays comme le Japon, le Brésil et l'Inde.
00:33:03Cette pétition est signée Marie K. Elle fait écho à la tentative de viol survenue en pleine journée dans le RERC le mois dernier.
00:33:09On en parle avec la directrice du collectif Nemesis, Alice Cordier. Bonjour.
00:33:12Bonjour, Alice Cordier. Alors, vous connaissez Eva, la soeur du politique Éric. Vous aviez envie de réagir, justement.
00:33:18Oui, je voulais réagir brièvement parce que j'avais été contactée par Eva il y a quelques semaines, il y a quelques mois presque,
00:33:23qui étaient désespérés face à la situation dans laquelle son frère était depuis maintenant 15 mois.
00:33:29Et puis, derrière ce jeune homme incarcéré, c'était toute une famille qui était en train de tomber.
00:33:34Son père est tombé malade et s'est retrouvée au chômage.
00:33:36Et c'est vrai que c'est une situation qui m'a beaucoup touchée parce que nous, on voit énormément de procès dans notre carrière pour des faits de violence.
00:33:45Là, moi, de ce que j'en ai lu, on était sur de la légitime défense, qui plus est envers...
00:33:51C'est le procès qui en décidera, c'est la GEC.
00:33:53Mais l'avocat dit qu'elle est constituée.
00:33:55Concrètement. Et puis, on se met un petit peu...
00:33:56Nous, on lit beaucoup de faits divers concernant des grands-mères qui se font squatter.
00:34:00Et puis après, ça finit dans des dramatreuses.
00:34:01Donc nous, on s'est un petit peu mis à la place de cette famille-là et on s'est dit non, on ne veut pas que ça puisse continuer.
00:34:07Donc on a essayé de médiatiser, de faire monter cette injustice.
00:34:10Et la deuxième chose que je veux dire par rapport à ça, c'est que la justice est ce qu'elle est.
00:34:15Mais il existe des associations telles que les associations de Assa Traoré qui ont bien repris le dossier.
00:34:20L'avocat de la victime étant le même que celui du frère d'Assa Traoré.
00:34:25Et je pense qu'une forte pression médiatique de la part d'Assa Traoré aurait fait...
00:34:30Enfin, ce qu'elle a fait d'ailleurs, aurait fait qu'aujourd'hui, il y serait encore sidéré.
00:34:32Il n'y avait pas eu une pression médiatique pour donner aussi l'aversion à la famille du policier et à ce policier.
00:34:39Oui, mais du coup, le débat s'installe au niveau politique et tout le monde réagit.
00:34:44Tout le monde défend ses convictions et ses valeurs.
00:34:46Voilà, il était normal.
00:34:49Il me semble qu'en attendant son procès, on ne se prononce pas sur ce que décidera la justice.
00:34:53Voilà, mais ce policier, Éric, n'avait rien à faire en prison en attendant.
00:34:59Et la preuve, la justice en a convenu.
00:35:01Donc le peu de temps qu'il a passé était déjà injuste.
00:35:04Alice Cordier, vous venez pour nous parler de toute autre chose, même si c'est un sujet épineux.
00:35:08Donc le concept de séparation, c'est surtout pas une ségrégation.
00:35:13Au contraire, c'est une protection.
00:35:15Non, parce que je sais que les interprétations sont faciles.
00:35:17Donc il s'agirait, dans les transports en commun, notamment parisiens, métro RER, de réserver...
00:35:23J'aime pas le mot wagon.
00:35:24Le wagon, c'est réserver aux marchandises d'animaux des voitures.
00:35:26Rappelons que le métro, c'est le circuit, le métropolitain.
00:35:30Et ce qui roule, c'est des trains.
00:35:32Donc il y a des voitures dans les trains.
00:35:34Et il y aurait des voitures réservées aux femmes.
00:35:35Alors ce sont des situations qui existent déjà dans des démocraties,
00:35:39que sont le Japon, l'Inde et le Brésil.
00:35:43C'est dire si dans ces pays, on est arrivé à un point de rupture et de tension
00:35:49qui fait qu'il faut, à un moment donné, que les femmes puissent avoir un compartiment
00:35:53pour s'isoler d'une forme de prédation ou d'agression.
00:35:57On en est arrivé là, en France ?
00:35:58Oui, on en est arrivé là.
00:36:00Et malheureusement, ce n'est pas nouveau.
00:36:01Ça fait en fait des années que les femmes se sentent de plus en plus en insécurité dans l'espace public.
00:36:06Là, il s'agit notamment des transports en commun.
00:36:08Mais en fait, dans la rue, aujourd'hui, il y a une hausse de l'insécurité
00:36:11concernant les femmes d'agressions sexuelles
00:36:13qui est énorme.
00:36:14Alors, je sais que ça suscite énormément de réactions
00:36:18parce qu'on a l'impression de créer une sorte de séparation de femmes,
00:36:21un monde séparé entre les deux
00:36:22parce que les hommes seraient d'horribles prédateurs
00:36:25et les femmes toutes des victimes,
00:36:27ce qui est évidemment faux.
00:36:28Mais le fait est qu'aujourd'hui, dans l'espace public,
00:36:30il y a une hausse des violences.
00:36:31Je vais vous dire, non pas que je n'y croyais pas,
00:36:33mais je me disais que c'était peut-être un ressenti,
00:36:36une impression, une exagération.
00:36:38J'ai posé la question autour de moi,
00:36:40dans ma famille directe, y compris mon épouse,
00:36:42qui me dit, mais bien sûr, dans le métro,
00:36:44une petite main aux fesses, chose comme ça,
00:36:46il me dit, c'est voilà.
00:36:47Et quelque part, on vit avec,
00:36:49c'est insupportable.
00:36:51Ensuite, ça peut aller plus loin, bien entendu,
00:36:52mais rien que ça, je suis tombé des nues,
00:36:54je lui ai dit, mais tu ne m'en as jamais parlé.
00:36:56Elle me dit, je ne vais pas te raconter à chaque fois,
00:36:57mais effectivement, quand on est un peu serré,
00:36:59à une heure d'influence,
00:37:00vous avez quelqu'un qui a une main baladeuse
00:37:01et qui, comme par hasard, frôle.
00:37:03C'est terrifiant, quand même, comme si...
00:37:05M. Dupond-Moretti aurait parlé du sentiment d'insécurité.
00:37:08Ah, un ressenti, un ressenti de main au cul.
00:37:12Malheureusement, ma soeur,
00:37:14je raconte son assiseur,
00:37:15parce qu'elle est parlante pour moi,
00:37:16elle avait 12 ans,
00:37:17c'était déjà il y a une bonne dizaine d'années,
00:37:19et elle avait été victime d'agressions sexuelles
00:37:21dans le tram à Orléans.
00:37:22Donc, c'est des choses qui existent, en fait,
00:37:23dans le tram à Orléans.
00:37:24Je le prends de temps en temps,
00:37:26mais c'est vrai qu'à un moment donné,
00:37:27on se dit qu'il y a des endroits
00:37:29où on est abrité par ce genre de comportement.
00:37:31Non.
00:37:31Et que des gens vont intervenir,
00:37:33et elle s'est retrouvée toute seule,
00:37:34sans la moindre intervention,
00:37:35avec un homme qui l'a frotté, en fait, littéralement.
00:37:37En fait, dès qu'il y a contact physique,
00:37:39dans une heure d'influence,
00:37:40alors dans les trains,
00:37:41ce n'est pas possible,
00:37:41parce qu'il y a un compartiment,
00:37:42on est assis, voilà,
00:37:43mais là, il y a des compartiments
00:37:44où on est debout les uns contre les autres,
00:37:46et il est...
00:37:47Alors, je suppose que ça a dû toujours exister.
00:37:49Des prédateurs qui l'utilisent.
00:37:51Oui, bien sûr.
00:37:52Mais là, c'est vraiment répandu
00:37:54de façon, j'allais dire, assez courante.
00:37:57C'est ça qui m'interpelle.
00:37:59Il y a une hausse, je pense,
00:38:00de ce genre de faits,
00:38:02et les chiffres, d'ailleurs,
00:38:02parlent assez d'eux-mêmes.
00:38:04Et notamment, moi,
00:38:05c'est en discutant avec mes grands-mères
00:38:06que je me suis rendu compte
00:38:07qu'il y avait quand même
00:38:07un changement de comportement.
00:38:10Aujourd'hui, par exemple,
00:38:11il y a la mode,
00:38:11c'est même pas une mode,
00:38:12c'est une mode de insécurité,
00:38:13je l'appellerais ainsi,
00:38:14des subway shirts,
00:38:15c'est des jeunes filles
00:38:15qui rentrent de soirée
00:38:16et qui utilisent des vêtements amples
00:38:18pour cacher leur robe de soirée
00:38:20quand elles prennent les transpancans
00:38:21car elles ont peur de l'agression.
00:38:23Aujourd'hui, énormément de femmes,
00:38:24pas toutes,
00:38:24mais énormément sortent
00:38:25avec une bombe au poivre.
00:38:26C'est quelque chose
00:38:27normalement d'illégal,
00:38:28mais il y a une tolérance
00:38:29maintenant de la police
00:38:30quand vous êtes une jeune femme
00:38:31parce qu'ils savent
00:38:32que c'est votre seule possibilité
00:38:34peut-être d'éviter une agression.
00:38:36Beaucoup de jeunes femmes
00:38:37sortent avec une clé dans les mains
00:38:38quand elles rentrent de soirée
00:38:39en se disant
00:38:39peut-être que si j'ai besoin
00:38:41de mettre un coup,
00:38:42ça pourra perturber mon agresseur
00:38:44et le blesser.
00:38:45En fait, on en est là.
00:38:46C'est un peu de la fumée aux yeux
00:38:48parce que ce n'est pas avec une clé
00:38:50ou avec une bombe au poivre
00:38:50qu'on peut éviter un viol.
00:38:52Je suis un papa
00:38:54qui a une fille de 14 ans,
00:38:55j'en ai de 30 ans
00:38:57et qui déjà à l'époque
00:38:58c'était moins prégnant.
00:38:59Aujourd'hui, j'ai peur
00:39:01et effectivement,
00:39:03je suis dans la restriction
00:39:04et je réduis les sorties.
00:39:08C'est une négociation
00:39:09avec ma fille et mon épouse.
00:39:11On me dit
00:39:11mais tu es inquiet
00:39:13et tu suscites de l'inquiétude.
00:39:14Elles sont tout à fait conscientes
00:39:15du danger pour l'instant
00:39:16mais je connais autour de moi
00:39:17des parents et des amis
00:39:19qui fixent des interdictions
00:39:21selon l'endroit où on habite
00:39:22et l'heure où ça se passe.
00:39:23Non, il n'y aura pas de sortie
00:39:24et des femmes même majeures
00:39:26qui me disent
00:39:27moi il y a des endroits
00:39:28à un moment donné
00:39:28à passer une certaine heure
00:39:30je n'y vais plus
00:39:30ou je ne sors plus dans la rue.
00:39:32Tout à fait.
00:39:32Moi j'ai fait l'expérience
00:39:33d'aller dans des pays
00:39:34d'Europe centrale
00:39:34ou d'Europe de l'Est
00:39:35où cette insécurité
00:39:36n'existe pas.
00:39:37Alors il y a d'autres problèmes
00:39:38sur les femmes.
00:39:39Bien sûr, bien sûr.
00:39:40Il y a des violences conjugales
00:39:41il y a un énorme tabou
00:39:42sur ça évidemment
00:39:42mais le fait est que
00:39:44dans l'espèce publique
00:39:44à aucun moment
00:39:46on a cette espèce de réflexe
00:39:47de l'insécurité.
00:39:49Et surtout
00:39:49c'est là qu'on se rend compte
00:39:50qu'il y a une vraie charge mentale
00:39:52on parle beaucoup de charge mentale
00:39:53pour les femmes aujourd'hui
00:39:54mais la charge mentale
00:39:55de l'insécurité dans la rue
00:39:56en fait elle est énorme.
00:39:57On est aux aguets
00:39:57tout le temps.
00:39:58On rentre de soirée
00:39:59et quelqu'un est derrière nous
00:40:01on pense qu'il nous suit.
00:40:02Parfois c'est le cas
00:40:03parfois ce n'est pas le cas.
00:40:04Mais moi j'ai tendance
00:40:05ceci à dire
00:40:06notamment aux personnes
00:40:07qui nous suivent
00:40:07aux femmes qui nous suivent
00:40:08quand il y a un doute
00:40:09d'abord il n'y a pas de doute.
00:40:10Et deuxièmement
00:40:11parfois il vaut mieux
00:40:12être un peu parano
00:40:13parce que sur les 10 cas
00:40:15où on va être parano
00:40:15peut-être qu'il y en a une
00:40:16où on ne sera pas.
00:40:17C'est mon cas
00:40:18je préfère prévenir
00:40:19que guérir.
00:40:19On va mettre les deux pieds
00:40:20dans le plat
00:40:21parce que l'une des raisons
00:40:21pour lesquelles aujourd'hui
00:40:22on parle de plus en plus
00:40:23de ces agressions
00:40:24dans les transports en commun
00:40:25et l'une des raisons
00:40:25pour lesquelles
00:40:26ce harcèlement explose
00:40:28est lié aussi
00:40:29en partie à l'immigration
00:40:29et ça ce sont les chiffres
00:40:31du ministère de l'Intérieur
00:40:32qui le disent
00:40:32les étrangers sont surreprésentés
00:40:34dans les agressions sexuelles
00:40:35dans les transports en commun
00:40:36en francilien je crois.
00:40:38Je ne crois pas
00:40:39que ça concerne toute la France
00:40:40mais enfin voilà
00:40:40on a ces chiffres en tout cas.
00:40:42Vous j'imagine que
00:40:42c'est quelque chose
00:40:43qui vous sensibilise aussi.
00:40:45C'est quelque chose
00:40:45qui nous sensibilise
00:40:46parce que je vais vous dire
00:40:46moi ma soeur de 12 ans
00:40:47quand ça lui est arrivé
00:40:48aucune association féministe
00:40:50ne portait ce discours-là.
00:40:51C'est pour ça en partie
00:40:51qu'on s'est créé.
00:40:52Bien sûr.
00:40:52C'est parce qu'il faillait
00:40:53une parole qui lève
00:40:55ce tabou-là de l'insécurité
00:40:56lié à l'immigration.
00:40:58Les chiffres sont assez clairs
00:40:5962% des agressions sexuelles
00:41:00dans les transports franciliens
00:41:01sont le fait d'étrangers
00:41:02donc sur les transports
00:41:04dans l'île de France
00:41:04mais en fait
00:41:05les chiffres sont énormes
00:41:06à l'échelle nationale
00:41:07puisqu'ils sont de 40%
00:41:09et je rappelle quand même
00:41:09que les étrangers
00:41:10ne représentent que 8%
00:41:11de la population
00:41:12ce qui est déjà pas mal
00:41:12mais enfin qui n'est pas majoritaire
00:41:14et ils sont responsables
00:41:15à l'échelle nationale
00:41:16de 40% des agressions sexuelles
00:41:17donc il y a un vrai débat
00:41:18là-dessus
00:41:19qu'il faut arriver à avoir
00:41:21de façon décontractée
00:41:22sans qu'on se fasse insulter
00:41:24de tous les noms
00:41:24etc.
00:41:25que vous connaissez
00:41:25mais juste peut-être
00:41:26qu'il y a un rapport différent
00:41:27qu'il y a des parcours de vie
00:41:29qui sont violents
00:41:30et qui mènent à de la violence
00:41:31il y a des questions
00:41:31à se poser là-dessus.
00:41:32Alors rentrons dans
00:41:32les travaux pratiques
00:41:33comment appliquer légalement
00:41:35et de façon formelle
00:41:36cette séparation
00:41:38cette possibilité
00:41:39pour les femmes de 6 2D
00:41:40ça serait une des voitures
00:41:42de la rame
00:41:43du train
00:41:43qui serait uniquement
00:41:44autorisée aux femmes
00:41:47comment s'assurer
00:41:48que ça soit respecté
00:41:50que ça soit accepté ?
00:41:51Je vais vous dire
00:41:52pour moi
00:41:53il y a un protocole légal
00:41:54je suppose
00:41:54il y a des juristes
00:41:56qui expliquent
00:41:57que c'est anticonstitutionnel
00:41:58parce que ça supposerait
00:41:59et pourtant ça existe
00:42:00dans d'autres démocraties
00:42:01ça existe dans d'autres démocraties
00:42:02mais ça se pose des frais aussi
00:42:04parce que ça suppose
00:42:05qu'il y ait
00:42:05certainement une sécurité
00:42:07peut-être masculine
00:42:08par contre
00:42:09qui soit présente
00:42:10ça suppose qu'il y ait également
00:42:11tout un système
00:42:12de caméras de surveillance
00:42:13qui est parfois
00:42:13un effet dissuasif
00:42:14ou qui permet
00:42:15d'être de preuve
00:42:16mais moi c'est vrai
00:42:17qu'il n'y a pas très long
00:42:17il y a eu une attaque au couteau
00:42:20en Angleterre
00:42:21il y a deux jours
00:42:22qui a causé
00:42:23une dizaine de blessés
00:42:24graves
00:42:25et c'est vrai qu'on a eu
00:42:26la vidéo de cet homme
00:42:27qui rentre dans cette rame
00:42:28de métro avec un couteau
00:42:29et je me dis
00:42:30en fait le problème aussi
00:42:31dont moi j'ai peur
00:42:32c'est que si on crée
00:42:33ce genre de rame
00:42:33est-ce que ça ne peut pas
00:42:34attirer ce genre de phénomène aussi
00:42:37des personnes encore plus
00:42:38peut-être violentes
00:42:38qu'on ne le croit
00:42:39et avec la non-possibilité
00:42:40de réaction
00:42:41parce que certaines femmes
00:42:42par exemple dans cette rame là
00:42:43ont été sauvées
00:42:46à la création de cette voiture séparée
00:42:48je pense que c'est
00:42:48fausse bonne idée
00:42:50il y a une urgence
00:42:51oui en fait
00:42:52il y a une urgence
00:42:53qui fait que oui
00:42:53mais de la même manière
00:42:55je veux dire
00:42:56dans ce cas il faudrait
00:42:56c'est inapplicable
00:42:57on va créer des rues
00:42:58réservées aux femmes
00:42:59si la rame est complète
00:43:00et que quelqu'un veut rentrer
00:43:02parce qu'il a besoin
00:43:02de prendre le métro
00:43:03et que dans la place
00:43:04où il y a les femmes
00:43:04il y a plus de places
00:43:05ça n'empêche pas
00:43:06les agressions
00:43:06dans les couloirs du métro
00:43:07ce genre de choses
00:43:08est applicable
00:43:08dans des lieux privés
00:43:09comme des piscines
00:43:10comme des salles de sport
00:43:11ou là aussi
00:43:12il y a un certain nombre
00:43:13de problèmes
00:43:13mais dans des lieux publics
00:43:15comme les transports en commun
00:43:16ça me semble peu envisageable
00:43:17voire même peut-être dangereux
00:43:18et les transgenres
00:43:19et les non-binaires
00:43:20qui diraient
00:43:20mais moi aussi
00:43:20j'ai le droit d'y aller
00:43:21je prends le cas de figure extrême
00:43:24et à un moment donné
00:43:25évidemment
00:43:25ils auront le droit aussi
00:43:26de s'exprimer
00:43:26en disant
00:43:27mais moi pourquoi
00:43:27j'ai pas le droit d'y aller
00:43:28je me sens femme
00:43:28donc on rentre
00:43:30dans un processus législatif
00:43:31et d'ailleurs
00:43:32je vais vous dire
00:43:32on a beaucoup de personnes
00:43:33transgenres
00:43:34je vais vous dire
00:43:35parenthèse
00:43:36qui nous contactent nous
00:43:37parce qu'ils sont
00:43:39les mêmes victimes
00:43:39de l'insécurité
00:43:40liées à l'immigration
00:43:41dans les transports en commun
00:43:42bon le principal
00:43:42ça serait d'abord
00:43:43de rétablir la sécurité
00:43:44dans les transports en commun
00:43:45avec les mesures policières
00:43:46et administratives légales
00:43:47c'est ça
00:43:48si je voulais définir ça
00:43:49en une conclusion
00:43:50c'est un pansement
00:43:50sur l'hémorragie
00:43:51merci
00:43:52merci Claire
00:43:53d'être venue nous voir
00:43:54Alice Cordier
00:43:55et puis on suivra le dossier
00:43:58bien entendu
00:43:58s'il y a un rebond
00:43:59bien sûr
00:43:59vous restez bien avec nous
00:44:00on est ensemble jusqu'à 14h
00:44:02et dans un petit instant
00:44:03nous accueillons
00:44:03Jean-Frédéric Poisson
00:44:05président de Via la Voix du Peuple
00:44:06à tout de suite
00:44:07Sud Radio
00:44:08parlons vrai
00:44:09parlons vrai
00:44:10Sud Radio
00:44:11parlons vrai
00:44:11France dans tous ses états
00:44:13le face à face
00:44:15Jean-Frédéric Poisson
00:44:18c'est un bonheur
00:44:19un honneur de vous recevoir
00:44:20c'est gentil
00:44:21merci beaucoup
00:44:21on ne se connait pas
00:44:22pour la première fois
00:44:22je vous reconnais
00:44:23par rapport à votre engagement politique
00:44:24je voudrais raconter une anecdote
00:44:25vous étiez en 2017
00:44:27dans ces émissions
00:44:28où il y avait les candidats
00:44:29de la primaire de la droite
00:44:31voilà tous
00:44:31et je dis à mon épouse
00:44:33qui était à côté de moi
00:44:34en vous montrant
00:44:35je dis mais c'est qui
00:44:36elle me dit
00:44:37c'est le seul mec bien d'abord
00:44:38alors aujourd'hui
00:44:40j'en parlais avec elle hier
00:44:42elle me dit
00:44:42regarde
00:44:43le fait est que les autres
00:44:44celui qui est arrivé en tête
00:44:46il a été cramoisi
00:44:47qu'elle s'il est
00:44:48par ses affaires
00:44:48François Fillon
00:44:49on se souvient
00:44:50de la campagne 2017
00:44:51le deuxième
00:44:53la Juppé
00:44:53bon ben il est au conseil constitutionnel
00:44:55enfin il a été mis au voie de garage
00:44:56sa carrière politique
00:44:57s'est arrêtée
00:44:58le troisième
00:44:59il est au Niouf
00:44:59carrément
00:45:00il est en cabane
00:45:00président Sarkozy
00:45:01voilà bon
00:45:02je pense qu'il va sortir bientôt
00:45:04enfin il est passé par ce stade
00:45:06ensuite il y avait
00:45:07Nathalie Cossu-Comoré
00:45:08évaporée
00:45:09disparue
00:45:10et puis alors le petit dernier
00:45:11enfin il y en avait d'autres
00:45:12le petit dernier
00:45:12Bruno Le Maire
00:45:14vous vous souvenez
00:45:14qui est arrivé bon dernier
00:45:15quelques mois après
00:45:16il était ministre des finances
00:45:17d'Emmanuel Macron
00:45:18dont il avait dit
00:45:19pique-pendre
00:45:19pendant la primaire de la droite
00:45:20et pendant la campagne électorale
00:45:22et finalement
00:45:23il y a l'électron libre
00:45:24vous êtes bon samaritain
00:45:25de la droite
00:45:26finalement
00:45:26vous êtes un petit peu seul
00:45:28ensuite vous avez
00:45:28pris des initiatives personnelles
00:45:30et vous êtes toujours là
00:45:31fidèle à vos convictions
00:45:33je pense que les autres
00:45:34avaient beaucoup plus
00:45:34de certitudes
00:45:35que de convictions
00:45:36et vous vous avez des convictions
00:45:37et des valeurs
00:45:38c'est peut-être pour ça
00:45:38que vous croyez encore
00:45:39en ce que vous faites
00:45:40merci
00:45:40c'est quel accueil
00:45:42spectaculaire
00:45:42et puis
00:45:43justifié
00:45:44vous saluerez
00:45:45vous remercierez
00:45:45votre épouse
00:45:46pour ce compliment
00:45:46je la remercie
00:45:48avec un peu de retard
00:45:48mais vous me la prenez
00:45:49donc c'est voilà
00:45:49que vous dire
00:45:51sinon que
00:45:52c'était intéressant
00:45:54cette campagne primaire
00:45:54parce que
00:45:55il y avait malgré
00:45:57des apparences
00:45:57une vraie confrontation
00:45:58d'idées en réalité
00:45:59c'est à ça que ça sert
00:46:01une première
00:46:01et j'avais invité
00:46:03un certain nombre
00:46:04de vos confrères journalistes
00:46:05à organiser un débat
00:46:06entre les deux personnes
00:46:07qui avaient des vraies
00:46:09différences de projets
00:46:10de société
00:46:10c'est à dire
00:46:11la société de l'ubérisation
00:46:12de la fin du salariat
00:46:13défendue par Nathalie Kosciusko-Morizet
00:46:15et puis la société
00:46:17des corps intermédiaires
00:46:18des racines
00:46:19des traditions
00:46:20que j'essayais de porter
00:46:21tout à fait
00:46:21et d'une certaine manière
00:46:22les cinq autres candidats
00:46:23étaient un peu
00:46:23entre ces deux pôles
00:46:24oui
00:46:24et puis ils étaient déjà
00:46:26usés
00:46:28on n'avait rien à attendre d'eux
00:46:30ils avaient déjà
00:46:30je me souviens
00:46:31qu'un des deux débats
00:46:32je ne sais plus
00:46:33quel c'était
00:46:33mais nos auditeurs
00:46:34s'en rappellent peut-être
00:46:35il y avait eu
00:46:37tout un passage
00:46:37un bon quart d'heure
00:46:38pendant lesquels
00:46:39ils se disaient
00:46:39mais oui
00:46:40tu as été mon ministre
00:46:42mais non je ne voulais pas
00:46:43etc
00:46:43et moi j'étais au milieu
00:46:44de tout ça
00:46:44et je me dis
00:46:44mais qu'est-ce que je fais là
00:46:46ils aimaient tous collaborer
00:46:48les uns avec les autres
00:46:48d'une façon ou d'une autre
00:46:49c'est ça
00:46:49ce qui d'ailleurs se comprend
00:46:51mais on était de temps en temps
00:46:53mais c'était de la nuance
00:46:54oui bien sûr
00:46:55que c'était de la nuance
00:46:55parce qu'on était quand même
00:46:56malgré tout
00:46:57tous sur le même bord
00:46:58des chiquets politiques
00:46:59Jean-Frédéric Foisson
00:47:01c'est François Fillon
00:47:03qui sort gagnant
00:47:03de cette primaire
00:47:04de façon très nette
00:47:06face à Alain Juppé
00:47:07quand on relit son programme
00:47:09et les raisons
00:47:09pour lesquelles
00:47:10il a été élu
00:47:10je suis désolé
00:47:11il vous a emprunté
00:47:12beaucoup d'idées
00:47:13ou en tout cas
00:47:13vous partagiez des valeurs
00:47:14et c'est là-dessus
00:47:15qu'il fait la différence
00:47:16on était évidemment proches
00:47:18c'est pour ça
00:47:19que je suis devenu
00:47:19un de ses porte-parole
00:47:20presque
00:47:21enfin très très vite
00:47:22après la primaire
00:47:22François Fillon
00:47:23était un proche
00:47:23de Philippe Séguin
00:47:24que les questions
00:47:25de souveraineté
00:47:26d'indépendance de la France
00:47:27de laïcité de République
00:47:28et de Patrie
00:47:28oui une certaine forme
00:47:29d'équilibre
00:47:29entre la responsabilité
00:47:31économique d'un côté
00:47:32mais la régulation sociale
00:47:33et l'attention
00:47:34à toutes les fragilités
00:47:36de la société
00:47:36enfin tout ça fait
00:47:37un mélange
00:47:38dans lequel
00:47:38le soutien social
00:47:40que je suis
00:47:40s'est retrouvé
00:47:42assez facilement
00:47:42et on ne savait pas
00:47:43que sous le tapis
00:47:43il y avait un peu de poussière
00:47:44qui est là
00:47:44sans torpiller
00:47:45cette candidature
00:47:47c'est ça
00:47:47le torpillage d'ailleurs
00:47:49assez rapide
00:47:49la justice a été très prompt
00:47:52les médias ont été très prompt
00:47:53tout le monde s'est mobilisé
00:47:54comme quoi
00:47:54quand on se serre les coudes
00:47:55on arrive
00:47:56on arrive à dégager
00:47:58quelqu'un ne s'en tira rien
00:47:59aux responsabilités
00:48:00aux erreurs commises
00:48:01par François Pillon
00:48:02mais on a vu
00:48:04c'était très efficace
00:48:05c'est allé plus vite là
00:48:05que dans certains autres cas
00:48:06au moins aussi préoccupant
00:48:08ça a bien fonctionné
00:48:09bon je rappelle
00:48:10que vous avez été
00:48:11député des Yvelines
00:48:12proche de Christine Boutin
00:48:14et Géry
00:48:15on se souvient
00:48:16de Christine Boutin
00:48:16brandissant
00:48:17la Bible
00:48:18dans l'Assemblée nationale
00:48:20vous avez été
00:48:21maire de Rambouillet
00:48:22avant et après
00:48:23Gérard Larcher
00:48:24donc vous étiez
00:48:24la joie
00:48:25donc vous êtes
00:48:26vous êtes un élite municipal
00:48:27donc vous connaissez le terrain
00:48:28vous êtes un élite de la République
00:48:29vous avez un engagement
00:48:32chrétien
00:48:33c'est important de le dire
00:48:34parce que le parti démocrate chrétien
00:48:35aujourd'hui officiellement
00:48:37c'était
00:48:37c'était le MRP
00:48:38pour refaire l'histoire
00:48:39c'était
00:48:40c'était Georges Bideau
00:48:41qui accompagne
00:48:42toute la quatrième république
00:48:43c'est un mouvement
00:48:44que le christianisme
00:48:45de la démocratie chrétienne
00:48:47n'est pas inscrit
00:48:48dans l'histoire
00:48:49de la politique française
00:48:49sous la troisième république
00:48:50la nuance existe
00:48:52mais c'est pas un parti constitué
00:48:53c'est-à-dire qu'il y avait
00:48:55la France est un pays
00:48:56de tradition et de culture chrétienne
00:48:58c'était tellement évident
00:48:59que j'ai peine à le rappeler
00:49:01mais il n'y a pas de parti institué
00:49:02comme toi
00:49:03alors que ça existe dans d'autres pays
00:49:03non mais parce qu'il y avait
00:49:04des chrétiens partout
00:49:05il y avait des chrétiens partout
00:49:06et en travaillant sur
00:49:09quelques-uns des livres
00:49:11que j'ai publiés
00:49:11il y a quelques temps
00:49:12je me suis rendu compte
00:49:13qu'en fait
00:49:14le
00:49:15l'homme politique
00:49:18la personnalité politique
00:49:19la plus proche
00:49:21des convictions
00:49:21du christianisme social
00:49:22de tout le XXe siècle
00:49:23est probablement
00:49:24le général de Gaulle
00:49:24bien sûr
00:49:25même si lui n'a jamais été
00:49:26un chrétien démocrate
00:49:27au sens parce que
00:49:27il en plus était son ennemi
00:49:28il était un chrétien
00:49:29mais l'enracinement
00:49:30chrétien social
00:49:31du général de Gaulle
00:49:32est absolument évident
00:49:33il n'est pas tant
00:49:33sous tout rapport
00:49:35il reprochait aux chrétiens démocrates
00:49:37d'être des centristes
00:49:37un petit peu mou et flou
00:49:38même si le MRP
00:49:39est un mouvement
00:49:40ensuite ça va être
00:49:41le CDS de Jean Le Canuet
00:49:42et aujourd'hui
00:49:43le parti démocrate chrétien
00:49:44officiel
00:49:45ça serait éventuellement
00:49:45le modem
00:49:46mais vous vous marquez
00:49:47à part
00:49:48oui parce que
00:49:48je pense que
00:49:50le modem
00:49:52à la suite de l'UDF
00:49:54de François Bayrou
00:49:54a abandonné
00:49:57ce qui est un des piliers
00:49:58du christianisme social
00:50:00en tout cas
00:50:00de la pensée sociale chrétienne
00:50:01c'est à dire cette idée
00:50:02que la nation
00:50:03est une communauté naturelle
00:50:04et qu'il faut la préserver
00:50:06en tant que telle
00:50:06le parti belge
00:50:07s'appelle le parti chrétien social
00:50:08oui
00:50:09et non pas démocrate chrétienne
00:50:11et donc
00:50:11je pense que
00:50:12cet abandon
00:50:13par l'UDF
00:50:14au nom
00:50:14d'un projet européen
00:50:16qui était un peu
00:50:17un peu
00:50:17un peu
00:50:18un peu fantasmé
00:50:18on va dire ça comme ça
00:50:19qui devait nous protéger
00:50:22de tout
00:50:22et qui non seulement
00:50:23nous protège de rien
00:50:24mais qui nous met en danger
00:50:24tous les jours
00:50:25voilà
00:50:26l'UDF a renoncé
00:50:27à défendre
00:50:28la nation française
00:50:29comme communauté naturelle
00:50:30il ne s'agit pas d'en faire
00:50:30un absolu
00:50:32ni comment dire
00:50:33un objet
00:50:34enfin un instrument de haine
00:50:36ou de violence
00:50:37mais
00:50:37de dire simplement
00:50:38les hommes et les femmes
00:50:40ont besoin de vivre
00:50:40dans une communauté
00:50:41dans laquelle ils se ressemblent
00:50:43ils parlent la même langue
00:50:43ils partagent le même passé
00:50:45ils envisagent le même futur
00:50:46ça s'appelle une nation
00:50:47la France
00:50:48fille est née de l'église
00:50:49souvenez-vous du voyage
00:50:50de Jean-Paul II
00:50:50qui dit
00:50:51n'oublie pas
00:50:51le serment
00:50:52de ta naissance
00:50:53sois
00:50:54es-tu fidèle
00:50:55aux promesses de ton baptême
00:50:56aux promesses de ton baptême
00:50:57d'ailleurs dans le préambule
00:50:59le premier préambule
00:51:00du traité constitutionnel
00:51:01qui sera finalement rejeté
00:51:02par les français
00:51:03en 2005
00:51:04il y a cette notion
00:51:05d'Europe judéo-chrétienne
00:51:07je crois que Giscard d'Estaing
00:51:08est favorable
00:51:09c'est lui
00:51:09et finalement il y a une coalition
00:51:11ah non
00:51:11il n'est pas question
00:51:12de connoter
00:51:13l'Europe
00:51:14à une civilisation
00:51:15géo-chrétienne
00:51:16qui est porteuse
00:51:18de toutes les valeurs
00:51:19humanistes
00:51:19et progressistes
00:51:20que l'on peut entrevoir
00:51:21bien sûr oui
00:51:22c'est une des fautes
00:51:24de Jacques Chirac
00:51:25puisque c'est lui
00:51:25qui à la fin du compte
00:51:26a refusé
00:51:27notifié
00:51:28et il est chrétien pourtant
00:51:29je suppose
00:51:30mais il a peur de quoi ?
00:51:32je ne sais pas
00:51:33il y avait
00:51:33de stigmatiser
00:51:35je n'ai rien très bien compris
00:51:36je pense que si
00:51:38effectivement
00:51:39cette mention
00:51:39des racines chrétiennes
00:51:40de l'Europe
00:51:41avait été inscrite
00:51:41dans le préambule
00:51:43du traité constitutionnel
00:51:44et que c'était gravé
00:51:46dans le marbre aujourd'hui
00:51:47je pense que nous aurions
00:51:48beaucoup moins de problèmes
00:51:49à traiter
00:51:49un certain nombre
00:51:50de questions difficiles
00:51:51que nous avons du mal
00:51:51à traiter aujourd'hui
00:51:52et en particulier
00:51:54la question multiculturelle
00:51:56il ne peut pas y avoir
00:51:56de multiculturalisme
00:51:57il doit y avoir du respect
00:51:58entre les gens
00:51:58qui sont différents
00:51:59mais il ne peut pas y avoir
00:52:00deux projets de société
00:52:02antagonistes
00:52:04ou antinomiques
00:52:05qui prétendent organiser
00:52:06la même société
00:52:07ce n'est pas possible
00:52:07c'est soit l'un soit l'autre
00:52:08alors vous-même
00:52:09vous êtes un vrai chrétien
00:52:10pourquoi je dis
00:52:10que vous êtes un vrai chrétien ?
00:52:11je ne sais pas
00:52:12c'est parce que vous êtes
00:52:12par conversion
00:52:13vous êtes né dans une famille
00:52:15chrétienne bien sûr
00:52:16mais vous avez une révélation
00:52:18j'allais dire
00:52:18un chemin de Damas
00:52:19de Saint-Paul
00:52:19vous êtes frappé
00:52:20je ne sais pas si c'est
00:52:21par la grâce
00:52:22mais voilà
00:52:23vous êtes appelé
00:52:24vous vous sentez interpellé
00:52:25et notamment
00:52:27il y a un site français
00:52:28dont nous partageons l'amour
00:52:29qui est l'abbaye de Fongombeau
00:52:31dans le Béry
00:52:31avec des chants grégoriens
00:52:32magnifiques
00:52:32c'est à Fongombeau
00:52:34que vous exercez
00:52:35cette conversion
00:52:36que vous la vivez
00:52:37que vous rentrez
00:52:39en communion
00:52:39avec la grande famille chrétienne
00:52:41expliquez-nous ça
00:52:42je suis rentré
00:52:43dans l'église
00:52:44par la porte
00:52:46de cette magnifique abbatiale
00:52:47effectivement
00:52:48et enfin voilà
00:52:50le bon Dieu
00:52:51m'a rattrapé par le col
00:52:51un beau jour
00:52:53et j'ai compris
00:52:56oui par la grâce
00:52:57parce que c'est comme ça
00:52:58qu'il faut dire
00:52:59que malgré toutes les turpitudes
00:53:01dont j'avais été le sujet
00:53:03pendant mon adolescence
00:53:04très mouvementé
00:53:05j'étais quand même
00:53:06aimé du ciel
00:53:07et c'est cette
00:53:09voilà
00:53:09je ne sais pas pourquoi
00:53:10ça m'est tombé dessus
00:53:11je ne sais pas
00:53:12en tout cas
00:53:13je ne peux plus vivre sans maintenant
00:53:15et j'ai essayé
00:53:17depuis maintenant
00:53:18l'âge de 19 ans
00:53:19puisque ça m'est arrivé
00:53:20quand j'avais 19 ans
00:53:21j'ai essayé depuis
00:53:23de vivre de ça
00:53:25et d'essayer de faire partager
00:53:26cet état
00:53:27cette conviction
00:53:27intelligent
00:53:28lucide
00:53:29cultivé comme vous êtes
00:53:30vous êtes persuadé
00:53:31qu'il y a une entité
00:53:32divine supérieure
00:53:34qui est à l'origine
00:53:35de la création
00:53:35de ce monde
00:53:36et qui continue à régir
00:53:37d'une certaine façon
00:53:38l'évolution de l'humanité
00:53:39et de cet univers
00:53:40qui nous soutient
00:53:41dans l'être en tout cas
00:53:42et dans l'existence
00:53:43c'est certain
00:53:44et il a autorisé
00:53:45tout ce que
00:53:45question bateau
00:53:46il a autorisé
00:53:47toutes les tragédies
00:53:48que l'humanité
00:53:49il a autorisé
00:53:50parce qu'il a créé
00:53:51l'être humain
00:53:52libre
00:53:53à son image
00:53:54il respecte
00:53:54la liberté humaine
00:53:55à son image
00:53:56et voilà
00:53:57c'est le grand mystère
00:53:58c'est le mystère
00:53:58de la liberté
00:53:59le mystère du mal
00:54:00mais oui
00:54:01je continue de croire
00:54:02malgré tout
00:54:03que quand les hommes
00:54:04s'orientent vers Dieu
00:54:07plutôt que vers eux-mêmes
00:54:08le monde va mieux
00:54:09donc c'est pas le pari de Pascal
00:54:10il faut mieux croire
00:54:11comme ça
00:54:12si c'est vrai
00:54:12on arrivera
00:54:13avec un bilan comptable
00:54:15positif au paradis
00:54:16c'est pas si mal
00:54:17comme dit l'autre
00:54:17si ça ne fait pas de bien
00:54:18ça ne fait pas de mal
00:54:18mais c'est un peu restreint
00:54:20je crois qu'il y a
00:54:21c'est pas une idée
00:54:23c'est ça que découvrent
00:54:24beaucoup de croyants
00:54:25en tout cas
00:54:26c'est la chance que j'ai eue
00:54:27c'est que
00:54:27Dieu n'est pas une idée
00:54:28c'est une personne
00:54:30les juifs
00:54:32ont cette conviction-là
00:54:33d'ailleurs dans l'Ancien Testament
00:54:34Dieu est un Dieu
00:54:34qui leur parle
00:54:35alors il répond pas toujours
00:54:37quand on lui pose des questions
00:54:38mais ça c'est
00:54:38la liberté de Dieu
00:54:40lui-même
00:54:40mais en tout cas
00:54:41il y a un échange personnel
00:54:43entre les croyants
00:54:43et la personne de Dieu
00:54:45qui nous enrichit
00:54:47qui nous soutient
00:54:47qui nous console
00:54:48qui nous permet
00:54:49d'avoir davantage de courage
00:54:50davantage de force
00:54:51dans des moments un peu compliqués
00:54:52et de venir en aide
00:54:53plus facilement
00:54:54à notre prochain
00:54:54nous sommes avec
00:54:55Jean-Frédéric Poisson
00:54:57rappelez-nous au 0826 300 300
00:54:59on peut lui poser
00:55:00toutes les questions
00:55:01Maud aussi va lui poser
00:55:02des questions
00:55:02parce que c'est un observateur
00:55:04exceptionnel
00:55:05que nous avons aujourd'hui
00:55:06pour un décryptage
00:55:07réel et sincère
00:55:08de ce qui se passe en France
00:55:09à tout de suite
00:55:10Sud Radio
00:55:11Parlons vrai
00:55:13Sud Radio
00:55:14Parlons vrai
00:55:15Midi 14h
00:55:17Sud Radio
00:55:18La France dans tous ses états
00:55:21Nous sommes avec
00:55:22Jean-Frédéric Poisson
00:55:23qui est l'auteur
00:55:24de La Voix du Peuple
00:55:25précédemment
00:55:26L'Islam à la conquête
00:55:27de l'Occident
00:55:28La stratégie dévoilée
00:55:29là aussi on va en parler
00:55:30et La Voix du Peuple
00:55:32Votre engagement politique
00:55:33donc dans l'UMP
00:55:34dans la droite conventionnelle
00:55:35vous êtes classé par Perrineau
00:55:36comme un conservateur
00:55:37avec cette connotation
00:55:39on en vient d'en parler
00:55:40démocrate
00:55:41chrétienne
00:55:41chrétienne bien sûr
00:55:42la droite française
00:55:44est malade
00:55:45Jean-Frédéric Poisson
00:55:47ou elle se recherche ?
00:55:49C'est un peu des deux
00:55:50c'est un peu des deux
00:55:52le drame de
00:55:53le drame de la droite française
00:55:56c'est d'avoir
00:55:56esquivé l'idée
00:55:59ou en tout cas
00:55:59mis un peu de côté
00:56:00cette idée
00:56:01que dans un pays
00:56:02organisé autour
00:56:03du bipartisme politique
00:56:04alors ce que je dis là
00:56:05est un peu moins vrai
00:56:05sur le bipartisme aujourd'hui
00:56:06mais en tout cas
00:56:07quand c'était encore vrai
00:56:08le rôle de la droite
00:56:10c'est d'être un parti conservateur
00:56:11sinon elle ne sert à rien
00:56:12c'est ce que disait
00:56:14ce que c'est Maurice Druon
00:56:15quelqu'un
00:56:16il y a deux parties
00:56:17deux parties de gauche en France
00:56:19dont par convention
00:56:20l'un s'appelle la droite
00:56:21ce qu'il voulait dire
00:56:22déjà probablement à l'époque
00:56:23c'est que
00:56:24à chaque fois que la droite
00:56:25cesse d'être conservatrice
00:56:26elle ne sert plus à rien
00:56:26et on reproche
00:56:29on lui reproche d'ailleurs
00:56:29à raison
00:56:30d'avoir critiqué
00:56:31un certain nombre de réformes
00:56:32que la gauche a faites
00:56:32quand elle était aux affaires
00:56:33et la droite
00:56:34n'est jamais revenue dessus
00:56:35et on peut en faire une liste
00:56:37elle serait malheureusement
00:56:38trop longue
00:56:39donc elle a perdu
00:56:41cet enracinement
00:56:41la deuxième chose
00:56:42qu'elle a perdu
00:56:43c'est une certaine forme
00:56:44de contact naturel
00:56:45qui était
00:56:46la force du gaullisme
00:56:48avec le peuple
00:56:49avec les gens modestes
00:56:50avec ceux qui
00:56:51n'ont que la France
00:56:52pour bien commun
00:56:53d'une certaine manière
00:56:54et que leur héritage
00:56:56culturel
00:56:57comme patrimoine
00:56:58et qui étaient
00:57:00des forces très vives
00:57:03pour soutenir
00:57:04le parti gaulliste
00:57:05et le projet
00:57:06du général de Gaulle
00:57:06et puis de ses successeurs
00:57:07un peu de Georges Pompidou
00:57:08et puis je pense
00:57:10la droite s'est abîmée
00:57:10dans le libéralisme
00:57:11au fond
00:57:11et le libéralisme
00:57:13il n'a pas de couleur
00:57:14il a la couleur de l'argent
00:57:15comme dit un film célèbre
00:57:16et en définitive
00:57:19elle s'est un peu abîmée
00:57:20là-dedans
00:57:20alors elle essaye de revenir
00:57:21mais on voit bien
00:57:22qu'il y a toujours
00:57:23dans la droite d'aujourd'hui
00:57:24je parle des républicains
00:57:24qui l'incarnent
00:57:26enfin qui essaient
00:57:26de l'incarner en tout cas
00:57:27ces deux directions
00:57:29l'une qui est très très tournée
00:57:30vers la social-démocratie
00:57:32gestionnaire
00:57:33un peu de la
00:57:33ce qu'on appelle
00:57:34la stabilité aujourd'hui
00:57:35un mot dont je ne comprends pas
00:57:36d'ailleurs
00:57:36dont je ne comprends pas
00:57:37l'usage par les temps qui courent
00:57:38et puis une autre
00:57:39qui est plus
00:57:40peut-être plus conservatrice
00:57:41plus désireuse
00:57:42de renouer avec cette origine
00:57:43avec son utilité
00:57:44et entre les deux
00:57:45l'arbitrage n'est pas fait
00:57:46est-ce qu'il n'y a pas
00:57:47un dénigrement
00:57:48venu de l'intelligentsia de gauche
00:57:50un dénigrement intellectuel
00:57:51et idéologique
00:57:52la droite
00:57:53c'est un terme
00:57:54qui était en France
00:57:55en tout cas dans d'autres pays
00:57:56ça fait partie du paysage
00:57:57politique naturel
00:57:58la droite
00:57:59c'était un terme péjoratif
00:58:00on essayait de trouver
00:58:01des formules
00:58:02où le mot droite
00:58:03n'apparaissait pas
00:58:04quand un politicien
00:58:05un politicien de droite
00:58:06disait je suis droite
00:58:07il disait je l'assume
00:58:08comme si c'était une honte
00:58:10la social-démocratie
00:58:12elle est passée au libéralisme
00:58:13et résultat
00:58:14Anne Hidalgo
00:58:15a fait 1,7%
00:58:16vous voyez
00:58:16là aussi
00:58:17le libéralisme
00:58:18n'a pas frappé que la droite
00:58:19cette façon de dire
00:58:20on est dans la mondialisation
00:58:22il faut subir les lois du marché
00:58:23l'essence de la droite française
00:58:25c'est quoi ?
00:58:26ce sont des valeurs
00:58:27bien entendu
00:58:28ce sont les valeurs conservatrices
00:58:30avec cette idée
00:58:30que la France doit être indépendante
00:58:31en quoi consistent-elles
00:58:32ces valeurs conservatrices ?
00:58:33vous vous souvenez
00:58:33de la conférence de presse
00:58:34du général de Gaulle
00:58:35la femme
00:58:37la mère de famille
00:58:38n'a pas envie
00:58:39que son mari rentre à minuit
00:58:41elle a envie d'une mère
00:58:41ça c'est l'ordre
00:58:42et puis bon
00:58:43elle veut aussi
00:58:44que les enfants grandissent
00:58:45fassent des études
00:58:45ça c'est le progrès
00:58:46l'ordre est le progrès
00:58:47la droite c'est le camp de l'ordre
00:58:49tout le monde pourrait le dire
00:58:50au fond
00:58:50l'ordre est le progrès
00:58:51mais je pense qu'il y a
00:58:52de manière constitutive
00:58:54cette idée que
00:58:54la France doit être
00:58:55souveraine et indépendante
00:58:56qu'on doit faire confiance
00:58:59à la responsabilité individuelle
00:59:00qu'on doit
00:59:01des choses simples
00:59:02et qu'il doit y avoir
00:59:04un socle de valeurs
00:59:05inspiré du judéo-christianisme
00:59:07alors variable selon
00:59:08la température extérieure
00:59:09et le temps qu'il fait
00:59:10évidemment
00:59:10mais un socle
00:59:11et un certain nombre
00:59:12d'invariants
00:59:13des choses qui ne changent pas
00:59:14au fond
00:59:14et ce qui est dramatique
00:59:16c'est que
00:59:17la société a beaucoup évolué
00:59:18c'est certain
00:59:19la droite n'a pas réfléchi
00:59:21à la manière
00:59:21dont il fallait faire revivre
00:59:22ces différentes notions
00:59:23et maintenant
00:59:24comment dire
00:59:26quand on évoque
00:59:27l'indépendance de la France
00:59:28au sein de l'Europe
00:59:28la droite ne le fait plus
00:59:30la gauche non plus
00:59:31la faille commence quand ?
00:59:32est-ce que c'est Valéry Giscard d'Estaing
00:59:34qui commence à introduire
00:59:35une ambiguïté ?
00:59:36c'est un centriste
00:59:37ce n'est pas
00:59:37c'est un libéral
00:59:38voilà
00:59:38ensuite on a une droite
00:59:40alors on va avoir
00:59:41Michel Debré
00:59:43Marie-France Garraud
00:59:44Charles Pasqua
00:59:45qui vont donner de l'image
00:59:46d'une droite
00:59:46comme vous dites
00:59:47conservatrice
00:59:47mais très réactionnaire
00:59:49donc disqualifiée
00:59:50Chirac essaie de faire
00:59:51la mesure entre les deux
00:59:53et puis il y a Philippe Séguin
00:59:54qui arrive
00:59:54avec le renouveau
00:59:55du gaullisme social
00:59:56un peu porté par François Fillon
00:59:57pourquoi l'initiative
00:59:59de Philippe Séguin
00:59:59n'a pas eu
01:00:00et je suis sûr
01:00:01qu'elle est majorité
01:00:01aujourd'hui dans le pays
01:00:02l'axe séguin
01:00:04c'est ce que je veux dire
01:00:04c'est certain
01:00:05c'est certain
01:00:06je partage votre avis
01:00:07je ne sais pas dire de considère
01:00:08je pense que c'est une lente évolution
01:00:10qui s'est faite aussi
01:00:11sous la pression culturelle
01:00:12de la gauche intellectuelle
01:00:13qui fait peur à tout le monde
01:00:14encore un peu aujourd'hui
01:00:15regardez ce qui se passe
01:00:16dans le débat budgétaire par exemple
01:00:17c'est très très étonnant
01:00:18la gauche a gagné
01:00:20le combat médiatique
01:00:21sur le budget
01:00:22pourquoi ?
01:00:23parce qu'on devrait
01:00:23le parti socialiste tout seul
01:00:24le parti socialiste tout seul
01:00:25qui représente peu de gens
01:00:27aujourd'hui électoralement
01:00:28oui 70 députés quand même
01:00:29c'est pas rien
01:00:30oui par le jeu du front républicain
01:00:31oui d'accord
01:00:32c'est à dire qu'il y a des électeurs
01:00:34de la droite
01:00:34qui ont voté pour la France insoumise
01:00:35et des électeurs
01:00:36de la France insoumise
01:00:37qui ont voté pour des candidats LR
01:00:39tout ça pour ne pas gouverner ensemble
01:00:40vous comprenez la dignation du pays
01:00:42bien entendu
01:00:42mais le bon chiffre
01:00:44c'est pas le 1,5%
01:00:45d'un ami Galgo
01:00:46c'est 70 députés
01:00:46à l'Assemblée nationale
01:00:47c'est ça qu'il faut regarder
01:00:48mais en fait
01:00:50on devrait passer notre temps
01:00:51à parler de la manière
01:00:52dont l'État devrait
01:00:53dépenser mieux
01:00:54et dépenser moins
01:00:55et on passe notre temps
01:00:57à parler de la manière
01:00:58dont on va pouvoir
01:00:59tondre les oeufs
01:01:00pour savoir comment augmenter
01:01:01les recettes de l'État
01:01:02c'est à dire qu'on a déplacé
01:01:04le curseur
01:01:04le curseur
01:01:05on n'est pas dans le bon débat
01:01:06il n'y a aucune mesure
01:01:08de taxation
01:01:09et de dite justice fiscale
01:01:11qui nous permettra
01:01:11de combler les 140
01:01:12ou 150 milliards de déficit
01:01:14que l'État va devoir déclarer
01:01:15avec le budget
01:01:16dans un pays champion du monde
01:01:18du prélèvement obligatoire
01:01:18déjà
01:01:19dans lequel
01:01:19je pense que
01:01:21je suis comme beaucoup
01:01:23de nos compatriotes
01:01:24devant cette situation
01:01:25je suis à la fois
01:01:26très en colère
01:01:27assez sécurisé
01:01:28du spectacle que je vois
01:01:29j'ai eu l'honneur
01:01:30de siéger
01:01:30dans une assemblée nationale
01:01:31qui était
01:01:32qui se tenait mieux
01:01:34quand même
01:01:34de manière globale
01:01:35jusqu'à 2017
01:01:36c'est ça
01:01:36mais là
01:01:38c'est là
01:01:39le macronisme justement
01:01:40vous vous dites
01:01:42je suis sûr
01:01:42est-ce que ce jeune homme
01:01:44plein de talent
01:01:46le Mozart de l'économie
01:01:47qui dit
01:01:47il faut casser les clivages
01:01:48l'ancien monde
01:01:49doit disparaître
01:01:50par le nouveau monde
01:01:50c'est un fiasco total
01:01:52je l'ai vu
01:01:53on a vu ça
01:01:54et vous êtes dubitatif
01:01:55dès le départ
01:01:56je me souviens
01:01:56alors tout le monde
01:01:57y va en courant
01:01:58en disant
01:01:58mais si c'est l'avenir
01:01:59à gauche et à droite
01:01:59y compris des gens
01:02:00que j'ai autour de moi
01:02:01j'ai pas beaucoup de mérite
01:02:02à ça
01:02:03il se trouve que j'étais
01:02:04l'orateur de mon groupe
01:02:05pendant qu'on a débattu
01:02:06de la fameuse loi Macron
01:02:07qui arrive à l'Assemblée nationale
01:02:08en janvier 2015
01:02:09nos auditeurs s'en souviennent
01:02:11c'était de la loi
01:02:11sur les bus Macron
01:02:12les auto-écoles
01:02:13les notaires
01:02:14ça fait des souvenirs
01:02:15un peu anciens
01:02:16et on a vu
01:02:17on a débattu 200 heures
01:02:19avec lui en commission
01:02:19on n'en a pas raté une minute
01:02:20et quelques-uns d'entre nous
01:02:22non plus
01:02:22donc vous l'avez compris
01:02:24vous l'avez connu là
01:02:24oui parce que
01:02:25comme je dis souvent
01:02:26l'Assemblée nationale
01:02:27c'est comme le bateau à voile
01:02:28et la marche en montagne
01:02:29vous pouvez vous planquer
01:02:30mais pas très longtemps
01:02:30il y a un moment
01:02:32où les choses surgissent
01:02:33le masque tombe
01:02:35le masque tombe
01:02:36le voile tombe
01:02:36comme il y a en plus
01:02:37en face de lui
01:02:38quelques députés d'opposition
01:02:39qui étaient un peu chevronnés
01:02:40qui n'étaient pas là
01:02:41pour se laisser faire
01:02:41on a vu un homme
01:02:44alors c'est vrai
01:02:45à la fois hypermnésique
01:02:46très travailleur
01:02:47sans doute insomniac
01:02:48très habile
01:02:50séducteur
01:02:51comme c'est pas possible
01:02:51mais également
01:02:53orgueilleux
01:02:54brutal
01:02:54ne supportant pas
01:02:55la contradiction
01:02:56ça on a vu tout ça
01:02:57et un projet de loi
01:02:59qu'il portait
01:02:59dans lequel il y avait
01:03:00je le rappelle à nos auditeurs
01:03:01mais pour ça
01:03:01que c'est pas une surprise
01:03:02pour moi
01:03:02la vente des aéroports
01:03:04de Toulouse et de Nice
01:03:05aux Chinois
01:03:05le démantèlement
01:03:07des provisions judiciaires
01:03:08et le passage
01:03:10sous la tutelle de Bercy
01:03:11alors que c'était
01:03:12ce ministère de la Justice
01:03:13démantèlement
01:03:13de l'économie française
01:03:14le fait de faire entrer
01:03:16des capitaux privés
01:03:17dans l'établissement français
01:03:17du sang
01:03:18ce qui est quand même
01:03:19une marchandisation
01:03:20de la santé un peu inédite
01:03:21des tas de mesures
01:03:21comme celle-là
01:03:22dont on a vu
01:03:24que c'était un projet
01:03:24dès l'origine
01:03:25absolument néolibéral
01:03:27ce projet-là
01:03:27porté par un homme
01:03:28avec un tel tempérament
01:03:29ne pouvait faire
01:03:30que des dégâts
01:03:30donc j'ai été
01:03:31évidemment surpris
01:03:33comme tout le monde
01:03:33par les gilets jaunes
01:03:34par l'affaire Benalla
01:03:37enfin tout ce qui a émaillé
01:03:38le premier quinquennat
01:03:38d'Emmanuel Macron
01:03:39il faut se souvenir
01:03:39quand même
01:03:39il y a eu 2-3 épisodes
01:03:40un peu significatifs
01:03:41il y en a qui tombent de haut
01:03:42aujourd'hui
01:03:43quand on pose la question
01:03:44à certains de ces très proches
01:03:46j'étais surpris
01:03:47mais pas étonné
01:03:48Jean-Frédéric Poisson
01:03:50nous avons Roland
01:03:51qui nous appelle
01:03:52de Saint-Étienne
01:03:54Saint-Étienne
01:03:54qui symbolise
01:03:55les gloires économiques
01:03:56de la France
01:03:57et qui a aussi
01:03:58qui a vécu
01:03:58des heures douloureuses
01:03:59Roland on vous écoute
01:04:00Bonjour Péricault
01:04:02et oui vous avez raison
01:04:03Saint-Étienne
01:04:04Manufrance
01:04:05c'est aussi le symptôme
01:04:08des politiques
01:04:09de ces 50 dernières années
01:04:10qui a fait que
01:04:11Saint-Étienne
01:04:11qui était le bastion
01:04:12économique français
01:04:13s'est écroulé
01:04:15donc ça c'est malheureux
01:04:16à dire
01:04:17et une petite parenthèse
01:04:18je ne sais pas
01:04:19si Maud Coffler
01:04:19est avec nous
01:04:20oui elle est là
01:04:21elle vous écoute
01:04:21il faut qu'elle refasse
01:04:25des éditos
01:04:25je dis ça
01:04:27c'est un conseil d'auditeur
01:04:28parce qu'elle est excellente
01:04:29dans ses
01:04:29ah mais
01:04:30c'est très gentil
01:04:32elle ne s'en prive pas
01:04:33je vais prendre rendez-vous
01:04:36avec la direction
01:04:37de Sud Radio
01:04:37juste après l'émission
01:04:38voilà
01:04:39et si vous voulez
01:04:40pour témoigner
01:04:41je serai là
01:04:42on vous écoute Roland
01:04:44on vous écoute
01:04:45ce que j'aimerais parler
01:04:47c'est par rapport
01:04:48en fait à l'union des droites
01:04:49et j'entends
01:04:49ce que dit
01:04:50Jean-Frédéric Poisson
01:04:51mais
01:04:51j'ai pas envie
01:04:52de l'accabler
01:04:53mais il est un petit peu
01:04:54aussi responsable
01:04:55de cette situation
01:04:56si la droite
01:04:58si tous les partis de droite
01:04:59il y a de ça
01:04:5920
01:05:0020
01:05:0025 ans
01:05:0130 ans
01:05:02se seraient déjà accordés
01:05:03sur un programme économique fort
01:05:05sur du régalien
01:05:07sur du social
01:05:08on n'en serait pas là
01:05:09aujourd'hui
01:05:10comment voulez-vous
01:05:10qu'aujourd'hui
01:05:11on ait le rassemblement national
01:05:12avec Jordan Bardella
01:05:13excusez-moi
01:05:15mais Jordan Bardella
01:05:15il a mon âge
01:05:16et moi j'ai du mal
01:05:17à le comprendre
01:05:17j'ai du mal à comprendre
01:05:18le programme économique
01:05:20du rassemblement national
01:05:21vous avez les républicains
01:05:23qui se dissolvent
01:05:25dans le macronisme
01:05:26mais qui se dissolvent
01:05:27dans l'aspect régalien
01:05:30du rassemblement national
01:05:32on a le centre droit
01:05:34qui est maintenant
01:05:34complètement à la botte
01:05:36du macronisme
01:05:36vous voyez que
01:05:37Edouard Philippe
01:05:38notamment
01:05:38d'ailleurs
01:05:39il y a eu un sondage hier
01:05:40Edouard Philippe
01:05:40a perdu des points
01:05:41par rapport
01:05:42à avant
01:05:44et moi ce que je ne comprends pas
01:05:45c'est que
01:05:46j'ai l'impression
01:05:47que mine de rien
01:05:49moi je ne suis pas
01:05:50voilà
01:05:50mais les partis de gauche
01:05:51quand il y a des échéances importantes
01:05:53quand il faut se rassembler
01:05:54ils sont présents
01:05:55alors moi je dénonce
01:05:56j'ai dénoncé la NUPES
01:05:57le nouveau mouvement populaire
01:05:59mais la droite
01:06:00à chaque échéance
01:06:01et là on le voit bien
01:06:02on le voit bien
01:06:02notamment
01:06:03ce n'est pas une échéance
01:06:04mais on était à une
01:06:05petite solution
01:06:06et quand il y a des sièges en jeu
01:06:10parce que c'est toujours
01:06:10un peu ce que je reproche
01:06:11aux républicains
01:06:13et à certains partis de droite
01:06:14c'est que dès qu'il y a
01:06:16une échéance électorale
01:06:18il faut sauver son siège
01:06:19coûte que coûte
01:06:20donc on est prêt
01:06:21un peu à toutes les compromissions
01:06:24moi je suis désolé
01:06:24Roland on a compris
01:06:25on a compris votre question
01:06:27on marque une petite pause
01:06:29et Jean-Frédéric
01:06:29et vos poissons
01:06:30vous répond
01:06:31vous répond dans quelques instants
01:06:32à tout de suite
01:06:32restez avec nous
01:06:34surtout
01:06:34Sud Radio
01:06:35Sud Radio
01:06:36Parlons Vrai
01:06:37Parlons Vrai
01:06:37Sud Radio
01:06:38Parlons Vrai
01:06:39Bonjour
01:06:39Midi 14h
01:06:41Sud Radio
01:06:42La France dans tous ses états
01:06:45Nous sommes avec
01:06:46Jean-Frédéric Poisson
01:06:47et qui va répondre
01:06:48à la question de Roland
01:06:49de Saint-Etienne
01:06:49qui disait
01:06:50Jean-Frédéric Poisson
01:06:51vous avez été un peu
01:06:52dans l'appareil de la droite
01:06:53pourquoi est-ce que l'union des droites
01:06:54dont on rêve aujourd'hui
01:06:55ne s'est pas faite au moment
01:06:56où il était encore temps de faire
01:06:57Mon cher Roland
01:06:58je partage intégralement
01:07:00l'analyse que vous avez faite
01:07:02il y a des témoins d'ailleurs
01:07:04pas très loin de moi
01:07:05qui savent que
01:07:05depuis des années et des années
01:07:07je plaide pour que
01:07:08les gens de bonne volonté
01:07:10se réunissent autour
01:07:11d'un socle commun
01:07:12de programme
01:07:13alors on peut appeler ça
01:07:14le programme commun
01:07:15c'est un peu daté
01:07:16le programme commun
01:07:16ça a une cinquantaine d'années
01:07:17quand même
01:07:17et on voit bien
01:07:18ce que ça veut dire
01:07:19ça a le mérite d'être très clair
01:07:2053 ans
01:07:21et comment dire
01:07:22ce programme de la gauche
01:07:23un programme de la gauche
01:07:2453 ans
01:07:25mais il y a aussi une plateforme
01:07:26législative commune
01:07:28RPR-UDF en 92
01:07:30qui est un texte
01:07:31qui passerait pour
01:07:33enfin reconquête
01:07:34parce qu'on est écosiste
01:07:35aujourd'hui
01:07:35l'UMP c'était ça
01:07:36l'UMP c'était un peu plus tard
01:07:38c'était déjà un peu plus centriste
01:07:39un peu plus européen
01:07:40au mauvais sens du terme
01:07:41supposer qu'il y en ait un bon
01:07:42mais
01:07:43non non
01:07:44il y a une plateforme
01:07:45UDF-RPR de 92
01:07:46qui est 93
01:07:47qui envoie 450
01:07:49députés de droite
01:07:51à l'Assemblée nationale
01:07:51quand même
01:07:52sur 570
01:07:52c'était un vrai programme
01:07:55conservateur de droite
01:07:56comme on les aime
01:07:56et qui passerait encore
01:07:57aujourd'hui
01:07:58pour un truc insupportable
01:07:59pour tout le monde
01:08:00bref
01:08:00alors que c'est ce qu'il faudra faire
01:08:01j'accepte bien volontiers
01:08:04notre part de responsabilité
01:08:05là-dedans
01:08:05il est minime
01:08:06dans la mesure où
01:08:06nous n'avons cessé
01:08:08au Parti Créterne-Démocrate
01:08:10chez Villa
01:08:11d'essayer
01:08:12de travailler avec
01:08:13un peu tout le monde
01:08:14nous avons passé
01:08:15par exemple
01:08:15des accords électoraux
01:08:18dans 90 communes
01:08:19au municipal de 2020
01:08:21avec les représentants
01:08:22du Rassemblement national
01:08:23quand on considérait
01:08:23que le projet
01:08:24qu'ils portaient
01:08:25était adapté au territoire
01:08:26que c'était des gens honnêtes
01:08:27et qu'ils avaient envie
01:08:28de travailler avec nous
01:08:29donc moi j'ai pas de problème
01:08:31je regarde pas
01:08:31la carte d'identité
01:08:32des gens avec qui je travaille
01:08:33je regarde
01:08:33l'intérêt du territoire
01:08:35vous avez fait une tentative
01:08:35avec Nicolas Dupont-Aignan
01:08:37ça s'est brouillé
01:08:38avec Florent Philippot
01:08:39donc vous avez tendu la main
01:08:40à tout le monde
01:08:41vous avez essayé
01:08:41de faire du consensus
01:08:42sans vous mettre en avant
01:08:43personnellement
01:08:44parce qu'on a considéré
01:08:45que quand il y avait des gens
01:08:48qui étaient prêts
01:08:48à défendre des convictions
01:08:49que nous partageions
01:08:50qui étaient mieux placés
01:08:50que nous pour le faire
01:08:51il fallait les soutenir
01:08:52plutôt que d'essayer
01:08:53d'y aller tout seul
01:08:53et j'espère que
01:08:55la gravité des circonstances
01:08:58que traverse notre pays
01:08:59permettra
01:09:00à un certain nombre
01:09:01de responsables politiques
01:09:02d'adopter la même attitude
01:09:03dans les temps qui viennent
01:09:04il le faudra
01:09:05parce que l'enjeu de 2027
01:09:06il est très clair
01:09:07il faut mettre les néo-libéraux dehors
01:09:09et il faut empêcher la gauche
01:09:10d'accéder au pouvoir
01:09:11c'est ça l'enjeu
01:09:11il n'y en a pas d'autre
01:09:12vous pouvez tourner le problème
01:09:13dans tous les sens
01:09:14alors je ne vais pas dire
01:09:16que tout est bon pour ça
01:09:16parce que la fin
01:09:18ne justifie pas les moyens
01:09:19mais enfin on a quand même
01:09:21suffisamment de choses
01:09:23communes
01:09:24on peut parfaitement
01:09:25se mettre d'accord
01:09:26sur 5, 6, 7 grandes mesures
01:09:27à prendre
01:09:27pour redresser la France
01:09:29pas plus que ça
01:09:29et on sait lesquelles
01:09:30et elles seraient partagées
01:09:33par une très grande majorité
01:09:34de Français
01:09:34et portées par une très grande
01:09:35majorité de gens
01:09:36de bonne volonté
01:09:36y compris des gens
01:09:37qui sont à gauche
01:09:38mais qui aiment la France
01:09:39et qui ne veulent pas
01:09:39qu'elle se dissolve dans l'Europe
01:09:40je pense aux patriotes
01:09:42de Michel Onfray
01:09:42aux gens de Georges Kuznanovic
01:09:45sous des petits partis
01:09:46c'est pas pégoratif
01:09:47nous en sommes un nous aussi
01:09:48tous les souverainistes
01:09:49tous les gens
01:09:50qui sont un peu conservateurs
01:09:51tout ça peut se rassembler
01:09:52sous la même manière
01:09:52ce qui signifie
01:09:53Jean-François
01:09:53c'est qu'aujourd'hui
01:09:54il n'y a pas de candidat
01:09:55de votre coeur
01:09:56dans le paysage
01:09:57politique électoral français
01:09:59je soutiendrai
01:10:01celui qui est capable
01:10:02d'empêcher les néolibéraux
01:10:03de rester au pouvoir
01:10:04et de la gauche
01:10:04d'y arriver
01:10:05c'est simple
01:10:05c'est très clair
01:10:06c'est très clair
01:10:08et ce sera clairement pas moi
01:10:10parce que moi
01:10:10je ne suis pas en situation
01:10:11de pouvoir le faire
01:10:11c'est une position
01:10:13assez gaullienne
01:10:13finalement
01:10:14on était sur ce clivage là
01:10:17en tout cas c'est clair
01:10:18en tout cas c'est clair
01:10:20on ne peut pas continuer
01:10:22de dissoudre la France
01:10:23dans un ensemble
01:10:24comment dire
01:10:25fédéral européen
01:10:26on ne peut pas continuer
01:10:27de faire actionner
01:10:29la domination
01:10:29des logiques de commerce
01:10:30et de marché
01:10:31sur la vie des français
01:10:32on ne peut pas marchandiser
01:10:33toutes ces choses
01:10:33on ne peut pas emmerder
01:10:34les gens
01:10:34comme disait Pompidou
01:10:35tous les jours
01:10:37et en nous rajoutant
01:10:38une louche sur la tête
01:10:39à chaque fois
01:10:39on ne peut pas priver
01:10:40les gens d'oxygène
01:10:40à chaque fois
01:10:41qu'ils veulent faire quelque chose
01:10:42enfin on ne peut pas faire
01:10:43on faut arrêter de faire tout ça
01:10:44qui est prêt à ça
01:10:45nous verrons
01:10:46mais j'espère qu'il y en a un
01:10:47et pourtant
01:10:48on a la très nette sensation
01:10:49que le peuple français
01:10:51dans son ensemble
01:10:52est conscient de ses enjeux
01:10:54cette réalité
01:10:55et qu'elle ne trouve pas
01:10:56j'allais dire
01:10:57la personne qui incarne
01:10:59cette synthèse
01:11:00dont vous définissez
01:11:01un il n'en a pas l'occasion
01:11:02premier élément
01:11:04deuxième élément
01:11:05la crise de la Covid
01:11:06a fait un mal terrible
01:11:08à l'esprit de résistance
01:11:09dans notre pays
01:11:10et nous a mis en situation
01:11:12d'accepter des choses
01:11:13qui en principe
01:11:14auraient dû être inacceptables
01:11:16et je parle des restrictions
01:11:17innombrables
01:11:17de nos libertés
01:11:18que nous avons suivis
01:11:19avec le recul
01:11:19même le docteur Blachier
01:11:20nous disait hier
01:11:21que voilà
01:11:22avec le recul
01:11:22on aurait peut-être pu
01:11:23ne pas faire exactement comme ça
01:11:25il y avait des gens
01:11:27qui l'avaient pressenti
01:11:28moi qui suis un lecteur
01:11:29attentif de Saint-Mathieu
01:11:30j'ai appris depuis longtemps
01:11:30qu'il faut traiter
01:11:31les ouvriers de la 11ème heure
01:11:32comme on traite ceux de la 1ère
01:11:33mais il y a des conversions tardives
01:11:34qui sont un peu spectaculaires
01:11:35quand même
01:11:35qui mériteraient quelques explications
01:11:37voyez-vous
01:11:38à la fois sur les politiques publiques
01:11:40sur toutes les bêtises
01:11:41qu'on a racontées
01:11:41sur les vaccins
01:11:42et j'en passe
01:11:43et les pires
01:11:43mais on a vécu
01:11:44une expérience terrible
01:11:45à ce moment-là
01:11:46parce que
01:11:47ceux qui manipulent l'opinion
01:11:49il y en a dont c'est le métier
01:11:50qui nous mentent
01:11:51à longueur de temps
01:11:51il y en a qui font ça très bien
01:11:52qui sont au pouvoir aujourd'hui
01:11:53ont compris qu'en fait
01:11:55le seuil d'acceptation
01:11:57du peuple français
01:11:58était en fait
01:11:59très très très élevé
01:12:00très élevé
01:12:01et de mon point de vue
01:12:03quand on voit
01:12:04l'attitude de Sébastien Lecornu
01:12:06l'attitude d'Emmanuel Macron
01:12:07ce qui se passe aujourd'hui
01:12:08à l'Assemblée nationale
01:12:09autour du budget
01:12:09on va voir comment ça se passe au Sénat
01:12:10ça ne va pas être la même musique
01:12:11sans doute
01:12:12mais ils se disent
01:12:13puisque les français acceptent tout
01:12:15et n'importe quoi
01:12:15on va continuer encore
01:12:16pendant un an et demi
01:12:16mais un an et demi
01:12:18à ce régime
01:12:18chers péris collègues
01:12:19chers auditeurs
01:12:20on sera dans quel état
01:12:21dans un an et demi
01:12:21si ça continue à ce régime
01:12:22le cantarbourg est aujourd'hui
01:12:23assez inquiétant
01:12:24c'est quand même très très dangereux
01:12:26ce qui est en train de se passer
01:12:27donc je crois qu'effectivement
01:12:29il y a beaucoup de
01:12:30beaucoup de manières
01:12:32de permettre aux gens
01:12:34qui partagent cette même volonté
01:12:35de redresser notre pays
01:12:36pas seulement sur la question
01:12:39économique
01:12:39qui n'est pas accessoire
01:12:40mais il y a d'autres choses
01:12:41à faire aussi
01:12:42sur le plan culturel
01:12:43éducatif
01:12:43des flux migratoires
01:12:45la culture
01:12:45enfin il y a plein de choses à faire
01:12:46en gros il faut repenser
01:12:47il faut repenser les institutions
01:12:49il faut repenser la république
01:12:50en faut-il une sixième
01:12:51enfin vous avez des idées là-dessus
01:12:53en tout cas
01:12:53d'adaptation de la constitution
01:12:55et des institutions
01:12:56je pense que nous ne vivons pas
01:12:58une crise de régime
01:12:58nous ne vivons pas
01:13:00une crise politique
01:13:01nous vivons une crise
01:13:01du personnel politique
01:13:02c'est un peu différent
01:13:03les institutions elles fonctionnent
01:13:05la meilleure preuve
01:13:06c'est qu'il y a une assemblée
01:13:07qui débat
01:13:08quand on n'a pas mis
01:13:10la suspension
01:13:11de la réforme des retraites
01:13:12dans le texte de loi
01:13:13qui arrive à l'assemblée
01:13:13on trouve le moyen
01:13:14par la lettre de révision
01:13:15de le mettre quand même
01:13:16donc ça veut dire que
01:13:16il y a dans la cinquième république
01:13:18une souplesse extraordinaire
01:13:19qui a été d'ailleurs
01:13:20voulue et pensée comme ça
01:13:22et qu'on a su adapter
01:13:22au fil du temps
01:13:23d'où la défiance immense
01:13:25des français
01:13:25envers la classe politique
01:13:27y compris envers les médias
01:13:29enfin envers tout ce qui est institutionnel
01:13:30je pense que
01:13:33la manière dont
01:13:35ceux qui sont aux affaires aujourd'hui
01:13:37font marcher ces institutions
01:13:39en oubliant qu'il y a un peuple au fond
01:13:41parce que c'est quand même ça le sujet
01:13:43accroît évidemment la défiance qu'il y a
01:13:46je me souviens que
01:13:47je crois que c'était pour
01:13:4810e anniversaire des guignols
01:13:49Canal Plus avait publié
01:13:52un long métrage
01:13:54des guignols
01:13:55ça devait durer 1h-1h10
01:13:56j'ai revu
01:13:57une petite annonce
01:13:58il n'y a pas longtemps
01:13:59je ne l'ai pas retrouvée en entier
01:14:00et ça mettait en scène
01:14:02en fait
01:14:02une classe politique
01:14:03qui se réveillait un matin
01:14:04et il n'y avait plus personne
01:14:05dans les rues
01:14:05le peuple avait disparu
01:14:06je me souviens
01:14:07le peuple avait disparu
01:14:08et alors ça durait un quart d'heure
01:14:10d'étonnement
01:14:10et ça reprenait de plus belle
01:14:11comme si le peuple était encore là
01:14:12avec 60% d'abstention
01:14:14à certains scrutins
01:14:15on n'en est pas loin
01:14:16le message était quand même
01:14:17assez clair
01:14:18c'était prémonitoire
01:14:19c'était il y a 30 ans déjà
01:14:20donc moi je crois beaucoup
01:14:23dans le fait que
01:14:24il faille
01:14:25et on doit pouvoir redonner
01:14:27aux corps intermédiaires
01:14:28aux familles
01:14:29aux entreprises
01:14:29aux territoires
01:14:30aux organisations syndicales
01:14:32dans lesquelles je crois beaucoup
01:14:33que je soutiens beaucoup
01:14:33l'oxygène dont ils ont besoin aujourd'hui
01:14:36si on leur redonne cet oxygène
01:14:37le reste se fera tout seul
01:14:38alors vous êtes aussi
01:14:39vous êtes aussi inquiet
01:14:40sur des sujets de santé
01:14:41est-ce qu'il y a une souveraineté
01:14:42de la santé en France
01:14:43le Dr Blachier
01:14:44on en parlait hier
01:14:45il disait
01:14:45il faut faire attention
01:14:46à ce qu'on garde la maîtrise
01:14:47de notre système de santé
01:14:49et la façon dont le corps médical
01:14:51doit se comporter
01:14:51Maude vous avez une question
01:14:53à poser
01:14:54oui Jean-Frédéric Poisson
01:14:55vous avez écrit en mars 2025
01:14:57OMS l'overdose
01:14:58pour que la France s'en sorte
01:15:00faut-il en sortir ?
01:15:01alors sans spoiler
01:15:02est-ce qu'il faut sortir de l'OMS ?
01:15:03et c'est quoi l'OMS aussi peut-être
01:15:07pour les auditeurs
01:15:08qui ne savent pas
01:15:08l'Union mondiale de la santé
01:15:10est un organisme
01:15:11créé dans le giron de l'ONU
01:15:13après la seconde guerre mondiale
01:15:14juste après
01:15:14avec une très belle idée
01:15:17qui consistait
01:15:18à faire en sorte
01:15:18que les nations
01:15:19mettent en commun
01:15:20des moyens
01:15:20pour aider
01:15:21les pays un peu moins favorisés
01:15:23dans lesquels
01:15:23la santé publique
01:15:24n'était pas en pleine forme
01:15:25pour des tas de raisons
01:15:25à se hisser
01:15:26à un standard acceptable
01:15:28pour que les gens
01:15:28soient mieux soignés
01:15:29partout dans le monde
01:15:30dans un élan
01:15:31de solidarité internationale
01:15:33ce qui était une très bonne idée
01:15:34petit à petit
01:15:34je ne veux pas
01:15:35sur les détails
01:15:35parce que l'histoire est longue
01:15:36elle est devenue
01:15:38un instrument
01:15:40qui est aujourd'hui
01:15:41malheureusement
01:15:42dans les mains
01:15:42des lobbies pharmaceutiques
01:15:43en particulier
01:15:44les fabricants de vaccins
01:15:45en tout genre
01:15:46à commencer par la fondation
01:15:48Bill Gates
01:15:49et au fond
01:15:50ce qui s'est passé
01:15:52avec la pandémie du Covid
01:15:53c'est que
01:15:54l'OMS
01:15:56a voulu
01:15:57faire en sorte
01:15:57qu'il n'y ait
01:15:59une politique sanitaire
01:16:00uniforme
01:16:01dans le monde entier
01:16:02en cas de pandémie
01:16:03je vous passe
01:16:04les détails
01:16:05l'intention de l'OMS
01:16:06c'est de faire en sorte
01:16:06que d'abord
01:16:07en cas de pandémie
01:16:08puis sans doute
01:16:09après un peu
01:16:09pour la suite
01:16:10les états soient privés
01:16:12de leur liberté d'action
01:16:12en termes de santé publique
01:16:13pour soigner les peuples
01:16:15et que ce soit l'OMS
01:16:16qui décide de tout
01:16:17enjeu financier
01:16:19enjeu d'abord
01:16:22enjeu d'abord
01:16:23de conception
01:16:24de l'humanité
01:16:24comme une espèce
01:16:25de tout
01:16:25qui doit être uniforme
01:16:27donc c'est un marché
01:16:28c'est extrêmement
01:16:29c'est une notion de marché
01:16:29c'est une notion de marché
01:16:31ça se décline
01:16:32dans une notion de marché
01:16:32et en plus
01:16:33je disais tout à l'heure
01:16:36que l'OMS
01:16:37est à la main
01:16:37d'un certain nombre
01:16:38d'intérêts privés
01:16:39en particulier
01:16:40la fondation Gates
01:16:41la fondation Gates
01:16:42est le plus gros
01:16:43pourvoyeur financier
01:16:44de l'organisation mondiale
01:16:45de la santé
01:16:46ça chiffra plusieurs centaines
01:16:47de millions d'euros
01:16:48de dollars par an
01:16:49c'est une aide
01:16:50c'est une subvention
01:16:51c'est une subvention
01:16:52mais elle est fléchée
01:16:53c'est à dire que
01:16:54il y a une différence
01:16:55entre les états
01:16:55qui contribuent
01:16:56à hauteur de la production
01:16:57de richesses
01:16:57d'un côté
01:16:58et d'un autre côté
01:17:00les mécènes
01:17:01et les aides privées
01:17:03c'est que
01:17:04les personnes privées
01:17:05qui soutiennent
01:17:05ont le droit
01:17:06de flécher leur don
01:17:07c'est à dire
01:17:07peuvent dire à l'OMS
01:17:08je vous donne
01:17:09mais c'est pour faire ça
01:17:11et pas autre chose
01:17:11et je ne vous fais pas
01:17:13de dessin
01:17:13quand vous articulez
01:17:15la volonté
01:17:16de prendre le contrôle
01:17:16des politiques
01:17:17de santé publique
01:17:18en cas de pandémie
01:17:19plus le fait
01:17:20de déterminer
01:17:22des politiques publiques
01:17:23et de les exiger
01:17:24de la part de l'OMS
01:17:25quand vous payez
01:17:25si par hasard
01:17:27mais par hasard
01:17:28vous avez des intérêts
01:17:29dans les fabriques de vaccins
01:17:30vous comprenez très bien
01:17:30que si vous dites à l'OMS
01:17:32bah tiens ça tombe bien
01:17:33l'OMS pourrait nous dire
01:17:35en cas de pandémie
01:17:35si ces modifications aboutissent
01:17:37vous allez confiner tout le monde
01:17:38et vous allez vacciner tout le monde
01:17:40de manière obligatoire
01:17:40et ce sera avec quel vaccin ?
01:17:41La France a encore des moyens
01:17:42de s'émanciper
01:17:43elle n'est pas totalement tributaire
01:17:45de refuser
01:17:46de ratifier ce traité
01:17:48puisque l'OMS doit d'abord
01:17:51modifier ses statuts
01:17:51pour aboutir à la situation
01:17:53que je crains
01:17:54et que je viens de décrire
01:17:54dans laquelle prendrait la main
01:17:56sur nos politiques
01:17:56de santé publique
01:17:57la France doit ratifier
01:17:58le projet de traité
01:17:59qui sortirait des instances
01:18:00de l'OMS
01:18:01le Parlement doit le faire
01:18:03et je fais partie
01:18:03de ceux qui militent
01:18:04pour que ce soit le Parlement
01:18:05qui se saisisse de cette affaire
01:18:06pour examiner
01:18:07la ratification de ce traité
01:18:08et effectivement
01:18:11si jamais on devait se faire imposer
01:18:12quoi que ce soit
01:18:13en termes de santé publique
01:18:14par l'OMS
01:18:14il faudrait quitter
01:18:15comme les Etats-Unis
01:18:16l'ont fait il y a
01:18:17une dizaine de mois maintenant
01:18:18et l'Argentine
01:18:20de Javier Millet
01:18:20il l'a fait aussi
01:18:21dans la foulée
01:18:21je crois que deux ou trois semaines
01:18:22après en février
01:18:23l'Argentine a quitté l'OMS
01:18:24c'est une question de souveraineté
01:18:25c'est une question politique fondamentale
01:18:27est-ce qu'on est encore
01:18:28dans une situation
01:18:30de souveraineté du peuple
01:18:30on reprend la conversation
01:18:33dans quelques instants
01:18:33Jean-Dominique Fresson
01:18:35Jean-Frédéric Fresson
01:18:36et n'hésitez pas
01:18:37à lui poser vos questions
01:18:38en direct sur Sud Radio
01:18:390826 300 300
01:18:41à tout de suite
01:18:41Les Chevaliers du Fiel
01:18:4417h-18h
01:18:46sur Sud Radio
01:18:47005 le litre
01:18:48transformé en France
01:18:49pour votre santé
01:18:49limitez les aliments
01:18:50grâces à les sucrés
01:18:51Midi 14h
01:18:54Sud Radio
01:18:55la France dans tous ses états
01:18:57Nous sommes avec
01:18:58Jean-Frédéric Fresson
01:18:59qui essaie de
01:19:00j'allais dire
01:19:00de sauver la droite
01:19:01et même de sauver la France
01:19:03avec ses modestes moyens
01:19:04mais une conviction
01:19:05et une passion
01:19:06le déterminer
01:19:07Jean-Frédéric Fresson
01:19:08vous vouliez apporter
01:19:09une précision
01:19:09au niveau santé
01:19:10sur le rapport
01:19:11du médecin
01:19:12à son patient
01:19:13Il y a des enjeux
01:19:15de souveraineté bien sûr
01:19:15puisque si le traité
01:19:17de l'OMS
01:19:17était adopté
01:19:18comme il le souhaite
01:19:19nous perdrions
01:19:21dans les cas graves
01:19:22de pandémie
01:19:22notre souveraineté
01:19:23sanitaire
01:19:25mais il y a deux conséquences
01:19:26que nos auditeurs
01:19:27doivent avoir en tête
01:19:28la première
01:19:28c'est la conséquence
01:19:30sur la relation
01:19:30entre nous-mêmes
01:19:31et notre médecin
01:19:32puisque si les politiques
01:19:34de santé publique
01:19:35deviennent obligatoires
01:19:36je ne sais pas
01:19:37ce que devient
01:19:37la relation particulière
01:19:38entre le patient
01:19:39et son médecin
01:19:39c'est un sujet
01:19:40et deuxièmement
01:19:41dans le projet de traité
01:19:43qui est souhaité
01:19:44par l'OMS
01:19:44il y aurait l'obligation
01:19:46pour les nations
01:19:47de communiquer
01:19:47l'intégralité
01:19:48des données de santé
01:19:49à l'Organisation mondiale
01:19:51de la santé
01:19:51y compris
01:19:52toutes nos informations
01:19:53et nos données personnelles
01:19:55et là
01:19:55on ne sait pas
01:19:57ce que ça devient
01:19:57ou alors on en a
01:19:58une petite idée
01:19:58malgré tout
01:19:59mais nous entrons
01:20:01donc dans une ère
01:20:01de comment dire
01:20:02dans laquelle
01:20:03alors que pour l'instant
01:20:05nous avons été élevés
01:20:06en tout cas moi
01:20:07comme vous
01:20:07mon cher Perico
01:20:08dans cette idée
01:20:09que tout ce qui concerne
01:20:09la santé
01:20:10c'est secret
01:20:10et que ça relève
01:20:12d'une confidentialité
01:20:13voilà
01:20:14
01:20:15on ne sait pas
01:20:16où iraient
01:20:17nos données personnelles
01:20:17qui pourraient être utilisées
01:20:18à des tas de fins
01:20:19que nous ignorons
01:20:20voire par l'intelligence
01:20:21artificielle
01:20:21pour engendrer
01:20:22les grands opérateurs
01:20:24numériques
01:20:24dont on n'a pas envie
01:20:26exactement
01:20:27Jean-Frédéric Poisson
01:20:28nous sommes en ligne
01:20:29avec Catherine
01:20:29qui nous appelle de Lyon
01:20:30bonjour Catherine
01:20:31bonjour Catherine
01:20:32oui merci
01:20:33bonjour de me prendre
01:20:34je suis adhérente
01:20:35du parti
01:20:35démocrate
01:20:36depuis Christine Boutin
01:20:37l'a fondée
01:20:37donc c'est vraiment
01:20:38une amie qui vient
01:20:39intervenir
01:20:40bonjour
01:20:40et vous remercier
01:20:41mais je réagis à votre réaction
01:20:43Jean-Frédéric
01:20:44quand on vous demande
01:20:44ce que vous pouvez faire
01:20:46pour la droite
01:20:46je pense que vous êtes
01:20:47un peu trop modeste
01:20:48vous aviez crevé l'écran
01:20:49quand il y avait
01:20:50les primaires de la droite
01:20:51tout le monde était stupéfait
01:20:52de votre poids
01:20:54surtout les plans
01:20:55de votre compétence
01:20:56de votre sagesse
01:20:57et moi j'aimerais
01:20:58que peut-être
01:20:59vous n'attendiez pas
01:21:00simplement
01:21:01qu'on vous appelle
01:21:02et qu'on prenne vos services
01:21:03mais que vous vous mettiez
01:21:04un peu plus devant
01:21:05parce que je pense
01:21:06que nous portons quelque chose
01:21:07qui nous transcende tous
01:21:08et qui sera toujours éternel
01:21:10voilà
01:21:10donc voilà
01:21:11merci de m'écouter
01:21:12alors Jean-Frédéric Poisson
01:21:14est-ce que vous sentez cet appel
01:21:15vous avez eu l'appel de Dieu
01:21:16à un moment donné
01:21:17est-ce que l'appel de la République
01:21:18a encore une chance
01:21:19de vous séduire
01:21:20c'est gentil de dire
01:21:21que je suis un homme de poids
01:21:22c'est ce que mon épouse
01:21:23me dit de temps en temps
01:21:23on parlait du poids intellectuel
01:21:26avec un soutien de reproche
01:21:27c'est rigolo ça
01:21:28mais l'ancien pilier gauche
01:21:30du 15 parlementaire
01:21:31que je suis
01:21:31ne rechigne pas
01:21:32comment dire
01:21:33à frôler le quintal
01:21:34parfois
01:21:34alors est-ce que vous êtes prêt
01:21:35à repartir dans la mêlée
01:21:36moi je repartirais
01:21:37d'une manière ou d'une autre
01:21:38mais il faut avoir le
01:21:39je pense comme Catherine
01:21:42que le message chrétien
01:21:45a quelque chose à dire
01:21:45dans la société d'aujourd'hui
01:21:46alors évidemment pas
01:21:49pour imposer quoi que ce soit
01:21:50à qui que ce soit
01:21:51mais cette idée
01:21:52selon laquelle
01:21:52personne ne doit être
01:21:54laissé en dehors du chemin
01:21:55selon laquelle
01:21:56la dignité humaine
01:21:57est une valeur
01:21:58que rien ne surpasse
01:21:59que si on ne fait pas attention
01:22:01à ça
01:22:01le reste s'écroule
01:22:02qu'il faut traiter
01:22:04la responsabilité
01:22:05dès les forts à être forts
01:22:06et dès les faibles
01:22:07à être un peu moins faibles
01:22:08tout ça
01:22:08tout ça sont des choses
01:22:09qui sont respectées
01:22:10les corps intermédiaires
01:22:11les communautés naturelles
01:22:12certains pensent que le Christ
01:22:12était le premier leader socialiste
01:22:14nous sommes d'accord
01:22:14et que Saint-Paul aurait un peu
01:22:16atténué la doctrine
01:22:17socialiste c'est peut-être
01:22:18beaucoup dire
01:22:18je pense que le Seigneur lui-même
01:22:19ne serait pas d'accord avec ça
01:22:20enfin je ne peux pas parler
01:22:20à sa place
01:22:21mais en tout cas
01:22:23le message chrétien
01:22:24qui est un message
01:22:25de générosité
01:22:26et d'attention à autrui
01:22:28une société
01:22:30pour une société
01:22:31des solidarités
01:22:32une société
01:22:33de l'entraide
01:22:34ça c'est quelque chose
01:22:35à quoi je pense
01:22:36les Français sont sensibles
01:22:37et derrière
01:22:38je le disais encore tout à l'heure
01:22:40le projet
01:22:40de la pensée sociale chrétienne
01:22:42il y a cette idée
01:22:42qu'il faut respecter
01:22:43les communautés naturelles
01:22:44que la famille en est une
01:22:45que la nation en est une
01:22:47que les associations
01:22:48les entreprises
01:22:49sont des communautés
01:22:50dans lesquelles
01:22:50les gens apprennent à vivre
01:22:52apprennent à
01:22:53se s'épanouissent eux-mêmes
01:22:54mais apprennent aussi
01:22:55le service collectif
01:22:57donc tout ça
01:22:57doit être restauré
01:22:59ça a été beaucoup
01:22:59beaucoup abîmé
01:23:00par les néolibéraux
01:23:01et Macron au premier chef
01:23:02est de manière
01:23:03la plus violente
01:23:04donc il faut en sortir
01:23:06je pense que ce message-là
01:23:07les Français l'attendent
01:23:07sans doute
01:23:07maintenant
01:23:08il faut des vecteurs pour ça
01:23:09vous êtes ici
01:23:11à Sud Radio
01:23:12comme les autres médias
01:23:13tenus par des quotas
01:23:14de temps de parole
01:23:15des choses etc
01:23:16et nous ne sommes pas
01:23:16un grand parti politique
01:23:17donc nous n'avons pas
01:23:18et merci de votre invitation
01:23:19à nouveau
01:23:20pour me permettre
01:23:21de dire tout ça ce matin
01:23:21donc on a des problèmes
01:23:23de visibilité
01:23:24c'est vrai
01:23:24nous continuerons
01:23:26avec notre bâton de pèlerin
01:23:27d'aller essayer
01:23:28de porter cette parole-là
01:23:29un peu partout
01:23:29et en cherchant
01:23:30quelqu'un qui pourra
01:23:31nous aider
01:23:32à la faire porter davantage
01:23:33à vous entendre
01:23:34on reprend ça
01:23:35la parole du général de Gaulle
01:23:36qui parle de tâches immenses
01:23:37au moment de rebâtir la France
01:23:39et de lui retrouver
01:23:40ses heures de gloire
01:23:42Jean-Frédéric Poisson
01:23:43vous avez été taclé
01:23:44pendant la campagne
01:23:45la présidentielle américaine
01:23:48de 2016
01:23:48vous avez dit
01:23:49la proximité
01:23:50d'Hillary Clinton
01:23:50avec le lobby sioniste
01:23:52aujourd'hui
01:23:52quand on entend
01:23:53la gauche française
01:23:54parler des juifs
01:23:55et d'Israël
01:23:55mais ce que vous avez raconté
01:23:57c'est des bilbesés
01:23:58à l'arrière
01:23:58c'est insinifiant
01:23:59vous avez été
01:24:01sévèrement
01:24:02je ne veux pas dire lynchée
01:24:02mais enfin malmenée
01:24:04et aujourd'hui
01:24:05le discours de la gauche
01:24:05je ne dis pas l'extrême droite
01:24:06le discours de la France insoumise
01:24:08sur les juifs de France
01:24:09et sur Israël
01:24:10est quand même
01:24:11disproportionné
01:24:11par rapport à ce qu'on vous a reproché
01:24:13c'est mille fois pire
01:24:13c'était la seule fois de ma vie
01:24:16où j'ai fait 4 jours
01:24:16de machine à laver
01:24:17c'est ça je m'en souviens
01:24:18je peux vous dire
01:24:18j'ai eu tort
01:24:22dans cette affaire
01:24:23je n'ai pas compris
01:24:24il n'y avait pas de mauvaise intention
01:24:26de ma part
01:24:26enfin tous ceux qui me connaissent
01:24:27le savent bien
01:24:27il n'y a pas antisémitisme
01:24:29en tout cas
01:24:30évidemment que non
01:24:31si j'avais dit
01:24:32enfin quand on est chrétien
01:24:33ce n'est pas facile quand même
01:24:33si j'avais dit
01:24:34groupe de pression pro-israélien
01:24:36je n'aurais jamais eu de problème
01:24:37j'ai accolé de mots
01:24:39donc c'est la formulation
01:24:39j'ai accolé de mots
01:24:41et heureusement
01:24:41et heureusement
01:24:42qu'il y a des groupes de pression
01:24:43pro-israélien aux Etats-Unis
01:24:44imaginez qu'il n'y en ait pas
01:24:45oui
01:24:46en même temps
01:24:48on peut considérer
01:24:49que c'est aussi
01:24:49ce qui a aggravé
01:24:50la situation au Proche-Orient
01:24:51le poids du
01:24:52de ce lobby
01:24:55sur la politique américaine
01:24:56c'est toujours invéré
01:24:57personne ne le conteste
01:24:57c'est un sujet compliqué
01:24:59et après
01:24:59les communautés
01:25:00qui sont en danger
01:25:01et prouvent le moyen
01:25:01de se défendre
01:25:02et de s'organiser
01:25:03on ne peut pas leur en faire
01:25:04le reproche
01:25:04mais c'est vrai que
01:25:06par rapport à ce qui se dit
01:25:07aujourd'hui
01:25:09et par rapport
01:25:11à l'ambiance
01:25:11dans laquelle
01:25:13ce sujet
01:25:14israélo-palestinien
01:25:15est traité
01:25:15ce que j'ai dit
01:25:17c'était vraiment
01:25:18puis c'est un fait
01:25:19c'est ce que j'avais dit
01:25:21à vos confrères
01:25:22de France Info
01:25:22chez lesquels j'étais passé
01:25:23le lundi matin
01:25:24si vous tapez
01:25:25ça Unis Lobby
01:25:27sur votre barre de recherche
01:25:28en anglais
01:25:29et Google
01:25:29vous avez des milliers de pages
01:25:31donc c'est évidemment
01:25:31qu'il y en a
01:25:32des gens qui défendent
01:25:33l'idée qu'Israël
01:25:34ne peut pas être
01:25:35le seul peuple de la Terre
01:25:36à ne pas avoir le droit
01:25:37à un État et un territoire
01:25:38bien sûr
01:25:39et pour autant
01:25:40il faut accepter
01:25:41l'idée d'un État palestinien
01:25:43sans qu'il n'y aura pas de solution
01:25:44dans des frontières garanties
01:25:46c'est pareil pour les Palestiniens
01:25:47les Palestiniens
01:25:48ne peuvent pas non plus
01:25:48être le seul peuple de la Terre
01:25:49à ne pas avoir le droit
01:25:50à un État et un territoire
01:25:51je crois que c'était
01:25:51la position en général
01:25:53de la diplomatie française
01:25:54depuis toujours
01:25:55cohérente
01:25:56et voilà
01:25:57elle est remise en cause
01:25:57depuis quelques mois
01:25:58quelques semaines
01:25:59par rapport à la manière
01:26:01dont ces sujets étaient traités
01:26:02il y a quelques décennies
01:26:03la situation a quand même
01:26:06beaucoup changé
01:26:06parce que
01:26:07auparavant
01:26:09dans les années 50-60
01:26:11il y avait déjà
01:26:13des affrontements
01:26:13il y en avait bien avant
01:26:14d'ailleurs la création
01:26:15de l'État d'Israël
01:26:15tout ça est très très ancien
01:26:17ça commence avec
01:26:19avec la prise de Jérusalem
01:26:21par le Califomar
01:26:22on est en 640 quand même
01:26:23c'est une vieille affaire
01:26:24ça ne date pas d'hier
01:26:26donc
01:26:28maintenant
01:26:30le phénomène nouveau
01:26:31qui est apparu
01:26:32c'est
01:26:33l'essor
01:26:34visible
01:26:35et puissant
01:26:36de l'islam conquérant
01:26:39y compris dans cette région
01:26:40c'est-à-dire le fait que
01:26:41auparavant
01:26:42il y avait des tensions
01:26:43déjà
01:26:43entre
01:26:44entre les peuples
01:26:45dans cette région du monde
01:26:46mais
01:26:46on n'avait pas encore
01:26:49enfin
01:26:50les premiers attentats
01:26:51c'est septembre noir
01:26:53Munich 72
01:26:53c'est les premiers détournements
01:26:55d'avions de ligne
01:26:55par des commandos palestiniens
01:26:57tout ça commence à
01:26:58c'est le sujet de votre livre
01:27:00l'islam à la conquête de l'occident
01:27:02la stratégie dévoilée
01:27:03Jean-Frédéric Poisson
01:27:04je vous propose de revenir
01:27:05c'est un sujet d'actualité profond
01:27:07qui restera longtemps
01:27:08beaucoup de climat
01:27:09j'équipe beaucoup de tensions
01:27:10et beaucoup d'inquiétudes
01:27:11je vous invite à revenir
01:27:14à en parler
01:27:14on vous contactera
01:27:16et ça sera toujours avec plaisir
01:27:17qu'on vous recevra
01:27:18merci d'avoir été là
01:27:19avec nous aujourd'hui
01:27:20merci à vous
01:27:20et voilà
01:27:21et bon courage
01:27:22et bonne foi
01:27:23surtout je crois que vous n'en manquez pas
01:27:24pour aider notre pays
01:27:26à sortir de ce merdier
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