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  • il y a 4 jours
Après huit jours de débats et alors que le budget n'a pas pu être examiné dans sa totalité, les députés ont adopté et rejeté in extremis plusieurs mesures lundi. Pour Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine et rapporteur général du budget, «si par malheur le texte n’est pas voté par l’Assemblée, le gouvernement fera une loi spéciale». 

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Transcription
00:00Le gouvernement a joué à cela, selon vous ?
00:01Non, non, non, je crois que le gouvernement subit...
00:03Aucune intention de voir les débats s'enliser ?
00:05Et de dire à la fin, regardez ?
00:07Non, non, le gouvernement a besoin d'un budget, non, non.
00:09Là, vous voyez, je pense que c'est de l'ordre du fantasme.
00:13Mais in fine, donc le gouvernement, voyons, si par hasard, si par extraordinaire ou si par malheur,
00:19le texte n'était pas voté par l'Assemblée,
00:21eh bien le gouvernement dirait, je prends mes responsabilités,
00:23je fais une loi spéciale, comme l'année dernière.
00:24L'année dernière, on a eu une loi spéciale.
00:26À une différence près, que celle-ci pourrait durer ?
00:28C'est-à-dire que l'année dernière, vous avez raison,
00:31trois mois plus tard, on revenait dans l'hémicycle et on votait un texte,
00:33parce qu'on avait réussi à trouver une majorité.
00:36Cette fois-ci, il faudra tenir un an.
00:38Est-ce qu'on peut tenir un an ?
00:39C'est un peu compliqué, je pense, mais je ne vois pas aujourd'hui d'alternative.
00:43Sous-titrage Société Radio-Canada
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