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Hausse des taxes : «Le drame français, c'est que le contribuable paye toujours plus pour un Etat ventripotent», déplore Raphaël Stainville
Europe 1
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il y a 6 semaines
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00:00
Europe 1 Info.
00:01
13h20 sur Europe 1, vous écoutez Clélie Mathias.
00:04
Clélie, vous accueillez vos deux chroniqueurs du jour pour débattre de l'actualité de ce vendredi 31 octobre.
00:09
Gilles-William Gonadel, avocat essayiste et le directeur adjoint de la rédaction du journal du dimanche, Raphaël St-Lille.
00:14
Eh bien bonjour et bienvenue à tous les deux.
00:16
Merci, bonjour Clélie.
00:17
On va commencer par la politique, par ce qui se passe à l'Assemblée Nationale.
00:21
Depuis ce matin, la taxe Zuckman, la fameuse, est en débat dans l'hémicycle de l'Assemblée Nationale.
00:26
On va y venir juste avant quand même, voté ou non, cette taxe Zuckman.
00:30
Eh bien cette semaine aura été riche en taxes.
00:32
Taxes sur les multinationales, taxes sur les géants numériques, hausses de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises.
00:37
Et j'en passe, Raphaël St-Lille.
00:39
Le budget qui semble pour l'instant se dessiner, il est loin d'être définitif.
00:43
Mais il est quasiment à rebours de celui du gouvernement finalement.
00:47
Les copies ne sont plus vraiment les mêmes.
00:49
Non, c'est sûr que sous la pression des socialistes et de LFI,
00:52
et parfois même malheureusement avec le concours du Rassemblement National,
00:56
ce budget a été très largement alourdi de taxes en tout genre,
01:03
au point que c'était un concours lépine de la taxe la plus absurde, la plus farfelue.
01:11
C'était 26 milliards contre les multinationales.
01:16
Sur les GAFAM également, ils ont alourdi les taxes qui existaient déjà.
01:20
Et puis effectivement, aujourd'hui, on en arrive au phare de cette question
01:28
qui a occupé pendant des semaines déjà les Français, la taxe Zuckmann.
01:35
En fait, ce qui est absurde, c'est qu'on voit très bien que les députés
01:38
sont dans une sorte de surenchère absolue pour un budget
01:43
qui n'a aucune chance de passer en l'État,
01:45
qui sera bien évidemment totalement retoqué et réécrit au Sénat.
01:52
Et on ne voit pas en fait où ces débats parlementaires peuvent nous mener
01:57
sinon à un budget qui passera par ordonnance.
02:03
Parce que rien...
02:04
J'allais vous dire quel est même l'intérêt pour l'économie française ?
02:07
C'est bien beau de créer des taxes, mais à force...
02:09
Non mais, d'abord, c'est une folie.
02:11
La France est le pays le plus taxé de l'OCDE.
02:15
Mais au regard du temps perdu,
02:17
où les uns et les autres se font plaisir
02:20
en essayant de séduire et de répondre aux attentes de leur électorat,
02:29
on voit mal où ça peut nous mener
02:31
parce qu'il n'y a pas de majorité pour voter ce budget.
02:33
Alors, la taxe Zuckman est en ce moment examinée à l'Assemblée nationale,
02:37
vous en parliez,
02:38
et je ne sais pas si vous avez vu, vous allez l'entendre,
02:40
le premier secrétaire du Parti Socialiste, Olivier Faure,
02:43
a dit que même si la taxe Zuckman n'était pas votée,
02:46
ce n'est pas grave,
02:47
ils ont des propositions alternatives,
02:49
que ce soit light ou autre même.
02:51
Écoutez-le.
02:52
Nous allons voir à la fin de la partie 1 du projet de loi de finances
02:55
ce qu'il en est,
02:57
s'il y a les moyens de corriger la copie
02:59
ou s'il n'y a pas les moyens.
03:00
Et donc, j'espère que le Premier ministre
03:02
qui s'est engagé à revenir dans le débat
03:04
viendra physiquement dans l'hémicycle
03:06
et qu'il participera au débat
03:07
et qu'il dira quels sont les moyens qu'il donne.
03:10
Puisque la taxe Zuckman ne sera pas votée,
03:13
vraisemblablement,
03:14
eh bien, nous disent
03:15
qu'est-ce qu'il met comme outil à la place
03:17
pour recueillir les milliards dont nous avons besoin.
03:20
Moi, je ne veux pas qu'on fasse en sorte
03:22
que ce soit les classes populaires
03:23
qui payent l'impôt des milliardaires.
03:24
Donc, à un moment, il faut que le Premier ministre accepte cela.
03:28
Alors, Sébastien Lecornieux est arrivé à l'Assemblée nationale
03:30
en fin de matinée pour assister au débat sur cette taxe Zuckman
03:34
ou alors sur les autres propositions.
03:36
Gilles-William-Golnadel, cette taxe Zuckman dont on parle,
03:38
on n'a peut-être jamais autant parlé d'une taxe,
03:40
ça fait plusieurs mois,
03:41
elle est très symbolique des débats politiques du moment.
03:43
Oui, d'abord, vous parlez à quelqu'un
03:47
qui connaît bien M. Zuckman,
03:50
puisque, étant un auditeur attentif
03:53
de l'audiovisuel de service public,
03:56
j'ai dû l'entendre...
03:56
Je me disais bien qu'il y avait un peu d'ironie.
03:58
Ah bah oui, je l'ai entendu, je crois,
04:00
20 fois en deux jours.
04:02
C'est terrible.
04:03
D'ailleurs, très sincèrement...
04:05
Et alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
04:07
Est-ce que vous l'avez entendu, vous l'avez écouté ?
04:09
Alors, il ne m'a pas convaincu, certes,
04:12
mais il faut reconnaître que l'épisode actuel,
04:17
moi, je n'ai rien à ajouter, sinon, sur le fond,
04:19
à ce qu'est très bien dit Raphaël,
04:20
mais l'épisode actuel ne heurte pas l'opinion publique.
04:24
Il faut comprendre que nous avons affaire
04:26
à une opinion qui a été décérébrée culturellement
04:30
depuis, peut-être, je ne sais pas, 30 ans, 40 ans.
04:34
L'opinion sur le plan économique,
04:38
elle n'est pas libérale,
04:39
elle n'est pas libérale,
04:40
elle est socialiste, puisqu'on lui a fait manger du socialiste
04:44
au petit-déjeuner,
04:45
et vous remarquerez qu'effectivement,
04:47
le RN, Raphaël le déplorait,
04:50
à juste titre,
04:51
il n'est pas libéral,
04:53
parce qu'il est populiste.
04:55
C'est le...
04:56
Donc, c'est-à-dire quoi ?
04:57
C'est haro sur les riches ?
04:58
Haro sur même les entrepreneurs ?
05:00
Non, mais il y a d'une part,
05:03
il y a tout,
05:04
il y a évidemment la détestation des riches,
05:07
mais au-delà,
05:08
le quoi qu'il en coûte,
05:10
Macronien, c'était très bien aussi.
05:13
Les Français ont eu une mentalité d'esclave
05:16
par rapport aux syndicats.
05:19
Lorsqu'ils font grève,
05:20
eh bien, ce n'est pas grave,
05:21
on va marcher à pied.
05:22
C'est unique, en Europe,
05:25
la grève dans les transports publics,
05:28
de cette manière-là,
05:29
c'est une spécificité française.
05:31
Donc, pardon de le dire,
05:33
autant sur le plan migratoire, par exemple,
05:35
la droite, de manière générale,
05:38
est majoritaire maintenant dans l'opinion,
05:41
autant sur le plan économique,
05:43
eh bien, la messe n'est pas dite.
05:45
Raphaël Stainville,
05:46
vous êtes d'accord avec ce que vient de dire
05:47
G. William Goldneidel ?
05:49
Oui, malheureusement,
05:50
je pense que d'abord,
05:51
le libéralisme,
05:54
certains s'en prévalent
05:55
et veulent faire bonne figure
05:58
en mettant en avant leur libéralisme,
06:01
mais il n'a jamais été appliqué en France.
06:04
Donc, en fait, on s'est acculturé
06:05
progressivement à une économie
06:09
subventionnée,
06:11
à l'État-providence qui pourvoit tout.
06:15
On est loin de la Start-up Nation
06:16
vantée par Emmanuel Macron en 2017.
06:18
Là, oui,
06:19
c'est le moins qu'on puisse dire.
06:21
Mais il a quand même été élu en 2017,
06:24
alors, avec ce programme-là,
06:26
avec le côté Start-up Nation,
06:27
on entreprend,
06:28
on se modernise.
06:30
Vous avez raison,
06:30
mais là, aujourd'hui,
06:31
ça n'a plus rien à voir.
06:32
Alors, il avait promis ça,
06:34
pour autant,
06:34
est-ce que vous avez vu
06:35
les dépenses de l'État diminuer,
06:37
le pas le moins du monde ?
06:39
Donc, on avait toujours un État obèse,
06:42
tout en ayant des promesses
06:43
pour faire venir des investisseurs en France.
06:45
mais le fardeau français,
06:49
c'est cet État
06:49
qui est ventripotent
06:51
pour lesquels les Français,
06:53
notamment les contribuables,
06:54
parce que tout le monde ne paye pas
06:55
l'impôt sur le revenu notamment,
06:58
les contribuables payent toujours plus
07:01
pour des services publics
07:02
qui sont toujours
07:03
moins visibles,
07:05
moins opérants.
07:06
C'est ça, en fait,
07:07
le drame français.
07:08
C'est-à-dire que,
07:09
je pense que personne
07:10
ne verrait rien à l'affaire
07:12
si, par ailleurs,
07:13
on avait des services publics
07:15
qui fonctionnaient absolument.
07:18
Voyez, quasiment,
07:19
dans tous les secteurs,
07:21
il y a une chute,
07:24
sinon une faillite de l'État.
07:25
Allez, la suite du débat,
07:26
dans un instant,
07:27
on va suivre à l'Assemblée nationale
07:28
ce qui se passe,
07:29
l'examen de cette fameuse taxe Zuckman.
07:31
Alors, autre question
07:32
qui fait l'actualité,
07:33
que fera Emmanuel Macron
07:34
après le vote
07:35
de la résolution
07:36
Rassemblement national hier
07:37
qui dénonce
07:38
l'accord franco-algérien
07:39
de 1968.
07:41
L'exécutif semble
07:42
dans l'embarras.
07:43
On en parle avec vous,
07:45
Raphaël Steinville
07:46
et G. William Golnadel.
07:47
C'est dans un instant
07:48
sur Europe.
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