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00:00RFI et France 24 présentent Mardi Politique.
00:18C'est l'heure de Mardi Politique sur France 24 et RFI. Bonsoir Frédéric Rivière.
00:24Bonsoir Roselyne, bonsoir à tous.
00:25Et ensemble nous recevons Laurent Jacobelli, député de Moselle et porte-parole du Rassemblement National.
00:30Bonsoir à vous.
00:31Bonsoir.
00:31Et merci d'avoir accepté notre invitation.
00:33Alors après avoir obtenu la suspension de la réforme des retraites,
00:36les socialistes veulent arracher une taxe Zuckmann ou son équivalent pour faire payer les riches ou les ultra-riches.
00:44Votre parti a déclaré qu'il ne voterait pas une telle mesure. Pourquoi vous y opposer ?
00:49Parce que c'est une mesure qui n'a ni qu'une tête.
00:51Permettez-moi l'expression. D'abord, les ultra-riches, moi je ne sais pas définir ce que c'est qu'un ultra-riche.
00:56Et puis surtout, la base de calcul de cette taxe Zuckmann, c'est notamment les avoirs potentiels,
01:02c'est-à-dire la valorisation d'une action, c'est-à-dire des valeurs pas réalisées.
01:06Donc on va taxer les gens sur la richesse qu'ils pourraient avoir.
01:10Et puis entre nous, c'est une mesure purement politique.
01:12La taxe Zuckmann, au final, rapporterait moins d'impôts que prévu parce que les gens partiraient de France.
01:18Et vous savez, aujourd'hui, le problème de la France, ce n'est pas qu'il y a trop d'ultra-riches,
01:22c'est qu'il n'y a pas assez de gens capables d'investir dans les entreprises, de créer des entreprises.
01:27Vous savez, quand on crée une entreprise, on crée de l'emploi.
01:29Quand on crée de l'emploi, on crée des cotisations.
01:31Et quand on crée des cotisations, on sauve le système social français.
01:33Donc là, vous êtes sur la ligne d'Emmanuel Macron en quelque sorte.
01:35Je suis sur la ligne du bon sens.
01:37C'est-à-dire que les socialistes veulent détruire notre économie,
01:40tout simplement pour essayer, on va le dire, de se racheter une image.
01:43Les socialistes ont abandonné les salariés.
01:45Les socialistes ont abandonné les ouvriers.
01:48Donc ils essayent de faire croire qu'en s'en prenant aux ultra-riches, ils allaient les défendre.
01:52Moi, je les invite à aller enfin dans leurs circonscriptions.
01:55Il n'y en a plus beaucoup des circonscriptions socialistes, mais ils pourraient y aller de temps en temps.
01:58Les gens disent, je veux plus de pouvoir d'achat, je veux un avenir pour mes enfants,
02:02je veux payer moins d'impôts. Vous n'entendez jamais les gens dire,
02:05je veux que les riches payent plus, en fait.
02:07Les Français ne souhaitent pas de mal à leurs prochains.
02:09Ils souhaitent simplement de vivre honnêtement de leur travail.
02:12Cette taxe, ce n'est pas du bon sens.
02:14Cette taxe, c'est de l'idéologie et ça se fera évidemment sur nous.
02:17D'ailleurs, je vous le dis, ça ne se fera pas.
02:18Alors vous disiez à l'instant que les socialistes ont abandonné les ouvriers,
02:21enfin les classes populaires finalement.
02:24Les classes populaires qui vous ont rejoint pour une part non négligeable,
02:28qui constitue aujourd'hui une part importante de votre électorat.
02:32Vous ne croyez pas qu'elle soit plutôt favorable à ce type de mesures ?
02:37Mais si on dit qu'il faut une forme de justice fiscale,
02:40c'est-à-dire que plus on gagne, plus on contribue,
02:42je crois que c'est une évidence et que tout le monde est à peu près d'accord là-dessus.
02:44La taxe Zuckman, ce n'est pas ça.
02:47Mais la taxe Zuckman qu'on a appelée,
02:48la taxe Zuckman light alors, ou légère pour parler en français,
02:52parce que la taxe Zuckman, c'est 2% sur les patrimoines supérieurs à 100 millions.
02:57La version allégée, c'est difficile à comprendre d'ailleurs puisqu'on dit allégée,
03:00mais c'est 3%, donc c'est plus.
03:02Oui, en fait c'est pire.
03:02Et c'est à partir de 10 millions d'euros, donc 10 fois moins.
03:05Pourquoi d'ailleurs dit-on qu'elle est allégée ?
03:08Parce qu'elle épargne un certain nombre de types d'entreprises ?
03:12Oui, enfin à la marge, mais je vais vous donner un conseil,
03:14il ne croyait jamais un socialiste.
03:16Il vous dit que quand il y a une fiscalité allégée pour un socialiste,
03:20c'est qu'il va vous matraquer.
03:21Donc oui, effectivement, ceux qui vont être victimes de cette taxe Zuckman
03:25paieront plus d'impôts avec une porte d'entrée encore plus faible qu'avant.
03:29Mais je vous le dis, elle ne sera pas votée.
03:31C'est d'ailleurs pour ça qu'hier, le gouvernement a fait un cadeau
03:33de 2 milliards d'impôts supplémentaires sur les entreprises aux socialistes,
03:38au travers d'amendements magouillés dans les couloirs,
03:40tout simplement pour leur dire, ok, vous n'aurez pas la taxe Zuckman,
03:43mais vous aurez quand même 2 milliards sur les entreprises.
03:46On fait un accord 50-50.
03:48Cette façon de faire de la politique est assez terrible d'ailleurs.
03:50Si on vous écoute, vous dites, ça ne se fera pas.
03:53Marine Le Pen dénonçait il y a quelques jours des deals,
03:55des théâtres d'ombre, que tout ça était dealé entre le PS et le gouvernement.
04:00D'abord, un, comment le savez-vous ?
04:03Alors je vais vous le dire, je vais vous répondre.
04:06Et qui des deux va plier ? Est-ce que ce va être le gouvernement
04:08où les socialistes, où il ne se passera rien ?
04:11Ah mais il ne se passera rien.
04:12Donc M. Fort ou M. Vallaud arriveront au journal de 20h,
04:16sortiront la grosse voie, on va censurer le gouvernement,
04:19s'ils n'acceptent pas telle autre mesure,
04:21et puis ils vont durer comme ça pendant des mois.
04:22Ils n'ont qu'une peur.
04:23Ce n'est pas que les Français ne retrouvent pas de travail,
04:25ce n'est pas que le pouvoir d'achat n'augmente pas.
04:27Non, ils n'ont qu'une peur, ne pas retrouver leur siège.
04:30Et donc ils ne veulent pas de censure,
04:31parce qu'ils ne veulent pas de dissolution de l'Assemblée nationale.
04:33Donc ils accepteront tout, comme ils ont accepté de se faire élire,
04:36avec l'extrême-gauche violente, parfois antisémite.
04:39Ces gens ont bradé leur honneur, ils l'ont vendu aux enchères.
04:43Je ne parle pas de leurs électeurs, je parle bien de la tête du Parti Socialiste.
04:46Donc ils accepteront.
04:47Là-dedans, derrière ça, il n'y a aucune responsabilité,
04:49aucun sentiment de vouloir donner aux Français
04:52qu'ils sont un futur gouvernement, enfin un parti de gouvernement ?
04:58Il n'y a rien à voir avec la responsabilité ?
05:01Non, non, c'est la soupe pure et simple.
05:03Est-ce que c'est un peu facile comme accusation ?
05:05Ce n'est pas un peu facile, je vais vous donner un exemple.
05:07Quand le gouvernement est arrivé avec un amendement
05:09pour taxer encore plus les entreprises,
05:11un amendement qui est arrivé au dernier moment,
05:13il y avait un sous-amendement socialiste
05:14qui est arrivé deux secondes après.
05:16Je vais vous dire, physiquement, c'est impossible à faire.
05:18Ce qui veut dire qu'avant, il s'était entendu,
05:20moi je vais déposer un amendement,
05:21tu vas dire que tu n'es pas d'accord,
05:22tu vas le sous-amender,
05:23donc il y aura deux milliards supplémentaires de taxes,
05:25on en est là.
05:26C'est-à-dire que des entreprises vont peut-être demain
05:28mettre la clé sous la porte,
05:29tout simplement pour que M. Olivier Faure soit réélu.
05:32C'est inacceptable.
05:33C'est, j'allais dire,
05:34on nous promet une démocratie parlementaire ces derniers temps,
05:37c'est une démocratie parlementaire Canada Dry.
05:39Ça a le goût de la démocratie,
05:41ça ressemble à du parlementarisme,
05:42mais derrière, ce sont des petites magouilles.
05:44Donc vous pensez qu'on prend plutôt la direction d'un compromis
05:48qui permettrait l'adoption d'un budget que d'une censure ?
05:50Non, je crois ni l'un ni l'autre en fait.
05:52Je crois qu'on se dirige vers des ordonnances.
05:54Vu à la vitesse où on étudie les amendements,
05:56je ne veux pas être trop technique,
05:57mais jamais on n'aura le temps de tout étudier.
05:59Et d'ailleurs, les partis gouvernementaux,
06:01qui systématiquement d'ailleurs s'opposent à leurs ministres,
06:03on n'y comprend plus rien,
06:04ont déposé une tonne d'amendements
06:06pour que les débats soient ralentis.
06:08Ils seront tellement ralentis
06:09qu'on n'aura pas le temps de le voter.
06:11Et donc, ça sera pris par ordonnance
06:12pour expliquer à nos téléspectateurs,
06:13on n'aura pas le choix,
06:14le budget d'origine sera adopté de force,
06:17ce qui est finalement une forme de 49.
06:18Donc, il ne se passera rien,
06:19mais sur les retraites quand même, par exemple.
06:21Oui, mais alors justement,
06:22parce que sur les retraites,
06:24initialement, la suspension de la réforme des retraites
06:27devait être un amendement
06:29dans le projet de loi de la finance de la sécurité sociale.
06:32Et il y a eu ce qu'on a découvert un peu,
06:35la lettre rectificative,
06:36dont le RN explique que c'est Marine Le Pen
06:41qui a eu cet éclair,
06:43cette lettre rectificative a été utilisée.
06:47Et finalement, donc,
06:48si c'est bel et bien Marine Le Pen qui en a eu l'idée,
06:51elle s'est tirée une balle dans le pied
06:52puisqu'elle permettra cette lettre rectificative
06:57au budget d'être adoptée
06:59avec la suspension de la réforme des retraites,
07:01par ordonnance.
07:02Mais nous voulons l'abolition de la réforme des retraites
07:05et donc la suspension est un pisalé
07:07qui nous permettra d'attendre 2027.
07:09Et donc, nous sommes très heureux de l'avoir fait
07:11parce que tout le monde doit bien le savoir
07:13si demain, effectivement,
07:14le budget est adopté
07:15avec la suspension de la réforme des retraites,
07:18c'est grâce à Marine Le Pen
07:19ou au Rassemblement National.
07:20Et d'ailleurs, ça pose question.
07:21Les socialistes qui avaient négocié ça
07:23avec le gouvernement
07:24n'avaient pas fait les recherches nécessaires
07:26pour garantir ce gel de la réforme des retraites.
07:31Ce qui montre bien que derrière,
07:33il n'y avait pas une vraie volonté.
07:34Nous, cette volonté, on l'a.
07:35On a fait notre travail de parlementaire.
07:37Marine Le Pen a fait une proposition.
07:38Ils ont bien été obligés de l'accepter.
07:40Et donc, finalement,
07:40s'il y a un élément positif
07:42dans tout ce magma budgétaire,
07:46ce sera le gel de la réforme des retraites
07:47et ce sera grâce au Rassemblement National.
07:48Donc, ce n'est pas du tout une victoire
07:49du Parti Socialiste ?
07:50Non, vraiment pas.
07:52C'est quand même comme ça
07:53qu'a pu perdurer le cornudeux.
07:55Non, je vous le dis,
07:57il perdurera avec les socialistes
07:59et d'ailleurs avec les républicains
08:01parce que les deux parties,
08:03les ex-partis,
08:04les anciens partis de gouvernement
08:05que sont les parties
08:07cabines téléphoniques PS et LR
08:09ne demeurent en vie
08:11que parce qu'il n'y a pas de dissolution.
08:12Et donc, ils sont prêts à tout accepter
08:14pour qu'il n'y ait pas de censure.
08:15Il faut le dire,
08:16ce n'est pas du tout
08:17un accord sur l'intérêt général,
08:20un accord programmatique.
08:21C'est un accord d'intérêt personnel.
08:24Donc, tout ça contrarie quand même
08:25vos objectifs,
08:26c'est-à-dire une dissolution.
08:28C'est ce que vous vouliez
08:29depuis le début,
08:30c'est ce que vous voulez.
08:32Une dissolution d'ailleurs
08:33pour faire quoi en fait ?
08:34Aller à Matignon,
08:35c'est ce que vous voulez
08:35depuis le début.
08:35Alors, une dissolution
08:36pour que les Français
08:37élisent à nouveau
08:38une Assemblée Nationale
08:39où il y a une majorité.
08:40Pourquoi on est en train
08:41de discuter de toutes ces magouilles ?
08:43C'est parce qu'il n'y a pas
08:43de majorité aujourd'hui.
08:44Oui, mais vous arrivera
08:46la même chose
08:46si vous remportez les législatives
08:48et que vous allez à Matignon,
08:50vous n'aurez pas forcément...
08:52Il est peu probable
08:52que vous élégiez majorité.
08:53Il est peu probable.
08:54Je vous laisse la responsabilité
08:56de cet art divinatoire.
08:58Aujourd'hui,
08:59ce n'est pas ce que montrent
08:59les sondages.
09:00Je parle de majorité absolue.
09:02Mais moi, je vais vous dire,
09:03est-ce que vous vous souvenez
09:04il n'y a pas si longtemps
09:05l'entre-deux-tours
09:06des dernières législatives
09:07où M. Attal est arrivé,
09:09l'air grave,
09:09en disant
09:10le Rassemblement National
09:11va avoir la majorité,
09:12ils vont gouverner ce pays.
09:14Et donc, j'appelle
09:14tout le monde,
09:15de la droite,
09:16au pire de l'extrême-gauche,
09:18à s'unir,
09:18ce qu'ils ont fait d'ailleurs,
09:19sans honneur.
09:21Et donc, effectivement,
09:21aujourd'hui,
09:22il n'y a pas la majorité.
09:23Mais ce qui veut dire
09:23qu'ils avaient eux aussi
09:24bien imaginé
09:25que nous pouvions avoir la majorité.
09:26Et avec les horreurs
09:27qu'ils sont en train de voter,
09:28croyez-moi,
09:29cette majorité,
09:30chaque jour,
09:31nous nous en rapprochons
09:32un peu plus.
09:32On parle beaucoup
09:33de nouvelles taxes
09:34ou d'augmentation d'impôts
09:36dans ce budget,
09:37dans ce projet de budget.
09:38Un peu moins de baisse des dépenses.
09:40Dans le contre-budget
09:42du Rassemblement National
09:43que vous avez présenté
09:44la semaine dernière,
09:45il y a des économies,
09:47environ 36 milliards.
09:50Mais pour le tout récent
09:51prix Nobel d'économie,
09:52Philippe Aguillon,
09:53votre budget n'est pas sérieux.
09:55Vos économies sont irréalisables.
09:57Je vais le citer.
09:58C'était ce matin
09:59sur l'antenne de RFI.
10:00Ce sont de grands amateurs.
10:02Ce ne sont pas des gens sérieux.
10:04Ils ne sont pas capables
10:05de gérer la France.
10:06Je ne leur confie pas
10:07les manettes de la France
10:08pour gouverner.
10:09Ils sont incompétents.
10:10Quand on entend
10:10un prix Nobel d'économie dire ça,
10:12on peut peut-être
10:13légitimement s'inquiéter, non ?
10:14Moi, je pense qu'il est économiste
10:15comme moi.
10:16Je suis danseur étoile
10:16et je lui dis
10:17Philippe, merci.
10:19On ne se connaît pas
10:19mais j'ai envie
10:20de vous appeler par votre prénom.
10:22Vous venez de nous décerner
10:22une légion d'honneur.
10:23L'homme qui a appelé
10:24à voter pour François Hollande.
10:26L'homme qui a été conseiller
10:27économique d'Emmanuel Macron
10:28qui donc a une part
10:29de responsabilité
10:30dans le 1000 milliards
10:31de dettes supplémentaires,
10:32dans l'explosion fiscale,
10:34dans la perte
10:34de productivité de la France.
10:36Vous pensez
10:37que nous ferons
10:37différemment de vous ?
10:39Merci de le dire.
10:39Oui, nous ferons mieux que vous.
10:41Et je ne sais pas
10:41qui vous a donné un prix Nobel
10:43mais ce jour-là,
10:44il aurait mis
10:44C'est le comité Nobel,
10:45vous le savez.
10:46C'est le comité Nobel.
10:47Oui, écoutez,
10:48le comité...
10:48Il n'est pas forcément
10:50composé que d'incompétents
10:52le comité Nobel.
10:52Peut-être,
10:53mais en tout cas,
10:53ils ont élu
10:54un militant de gauche
10:54qui a soutenu
10:55les deux pires présidents
10:56de la République
10:56que nous aurions pu avoir,
10:57M. Hollande
10:58et M. Macron
11:00qui ont été
11:00de bien, bien piètres économistes.
11:03Donc,
11:03si la D2 le sont de données,
11:05il ferait mieux
11:06de se regarder
11:06dans un miroir
11:07et je lui dis
11:08une fois encore
11:09merci, Philippe,
11:10pour ce brevet
11:10que vous nous donnez.
11:12Oui, nous ne pensons pas
11:12comme vous
11:13et c'est pour ça
11:13que nous avons raison.
11:15Vous proposez
11:16de baisser
11:16notre contribution
11:19à l'Union européenne
11:20de 8 milliards
11:20mais cela nous
11:23nous exposerait
11:23à des sanctions
11:24financières
11:25et nous mettrait
11:26en infraction
11:27avec le droit européen
11:28et la Commission européenne
11:29pourrait suspendre
11:30le versement
11:30d'êtres directs
11:32aux agriculteurs.
11:34Y êtes-vous prêt ?
11:35C'est totalement faux.
11:36D'abord,
11:36ce que nous proposons,
11:37les Pays-Bas l'ont fait,
11:38l'Allemagne l'a fait,
11:39c'est-à-dire qu'à un moment,
11:40ils ont été négociés
11:41avec Bruxelles
11:42en disant
11:42non, on ne peut pas
11:43mettre autant au pot
11:44que vous nous demandez,
11:45on veut faire des milliards
11:46d'économies
11:46pour l'économie
11:47de notre pays
11:48et ils ont trouvé
11:48un accord.
11:49Je ne vois pas pourquoi
11:50la France serait plus bête
11:51que les Pays-Bas
11:52ou que l'Allemagne.
11:54Une fois encore,
11:55je vous rappelle
11:56que l'Union européenne
11:57n'a pas de char,
11:57ils ne nous envahiront pas
11:59du jour au lendemain
12:00et qu'entre ce que l'on donne
12:01à l'Union européenne
12:02et ce que l'on reçoit,
12:03il y a un écart
12:03au minimum
12:04de 10 milliards.
12:06Et donc,
12:07ceux qui seront gênés
12:08si jamais les accords
12:09s'arrêtent,
12:09c'est l'Union européenne,
12:10c'est elle qui gagne de l'argent,
12:11ce n'est pas la France.
12:12Donc,
12:12tout cela n'arrivera pas,
12:14c'est pour faire poids
12:14sur les décisions électorales
12:16en France,
12:17ça existe,
12:18ça s'est fait ailleurs,
12:19on peut aller gratter
12:198 milliards
12:20et nous irons les chercher
12:22parce que ces 8 milliards,
12:23je préfère...
12:24Non mais ce n'est pas tout de suite,
12:25il faut attendre
12:25l'autre session de...
12:27Mais nous ferons
12:28exactement comme les autres,
12:29nous aurons ces 8 milliards
12:30dans le prochain budget
12:31si nous arrivons,
12:32mais ce n'est pas
12:32la seule économie,
12:33il y a,
12:34on peut aller chercher
12:35jusqu'à 18 ou 20 milliards
12:36sur l'immigration,
12:38tout simplement
12:39en disant que les aides sociales
12:40sont réservées aux Français
12:41et les aides...
12:4218,
12:42vous ne parliez pas
12:43de 11 milliards ?
12:43Alors,
12:44c'est 18 milliards
12:44en année pleine,
12:45la première année budgétaire
12:46c'est 12 milliards
12:47pour des raisons
12:48de progressivité
12:50des mesures,
12:51c'est-à-dire
12:51qu'on ne va pas dire
12:52aux gens du jour au lendemain
12:52qu'on arrête
12:53des prestations sociales,
12:54il faut être humain
12:55dans ce monde
12:56et donc évidemment
12:57ce n'est pas tout de suite
12:58mais en année pleine,
12:59vitesse de croisière
13:00c'est entre 18 et 20 milliards.
13:01Alors,
13:01vous avez cité l'Allemagne,
13:03les Pays-Bas
13:03et la France
13:04qui sont ce qu'on appelle
13:05des contributeurs nets,
13:06c'est-à-dire que
13:07le solde à la fin
13:09du calcul
13:10est défavorable,
13:11ça coûte en effet
13:12à la France,
13:13elle paye plus
13:15qu'elle ne reçoit
13:16mais c'est le principe
13:19de fonctionnement
13:21de l'Union Européenne,
13:22ce sont les pays
13:23les plus riches
13:24qui mettent le plus
13:25la main au portefeuille.
13:27Est-ce que ça veut dire
13:28qu'il y aurait quelque chose
13:29comme un penchant nouveau,
13:32le renouveau d'un penchant
13:33pour le Frexit
13:34qui surgirait
13:34pour le Rassemblement National ?
13:36Je rappelle que c'était
13:37la ligne de Marine Le Pen
13:38il n'y a pas si longtemps.
13:39Le Frexit,
13:39c'est beaucoup plus simple,
13:40ce n'est pas 8 milliards d'économies,
13:42c'est beaucoup plus.
13:43Bien entendu,
13:44mais le rapport de force
13:45peut conduire éventuellement
13:46à cette extrémité.
13:47Je ne pense pas
13:47que l'Allemagne réfléchit
13:49à sortir de l'Union Européenne.
13:50Combien l'Allemagne
13:52a-t-elle obtenu ?
13:53Là, vous me posez une colle,
13:54mais elle a obtenu quand même.
13:55Ce qui veut dire que...
13:56Mais vous savez,
13:57c'est rarement en centimes
13:57que ça se chiffre,
13:58c'est en milliards.
13:59Une fois encore,
14:01comment peut-on expliquer
14:02aux Français
14:02qui ont du mal
14:03à joindre les deux bouts ?
14:04Comment peut-on expliquer
14:05à nos agriculteurs
14:07qui réfléchissent parfois
14:08à fermer leur exploitation
14:10tellement c'est devenu difficile ?
14:12Comment on peut leur expliquer
14:13qu'avec leurs impôts,
14:14on est en train de financer
14:15l'industrie roumaine
14:17ou l'agriculture polonaise ?
14:19C'est inaudible aujourd'hui.
14:21Donc, il est temps
14:22de défendre
14:22ceux qui payent
14:23les impôts en France,
14:25c'est-à-dire les Français.
14:26C'est ça notre mission.
14:27Alors, certains
14:28veulent les allocations
14:30pour les étrangers,
14:31d'autres veulent aider
14:32certains pays
14:32dans l'Union Européenne.
14:34Nous, du soir au matin,
14:35ceux qui nous omnubilent,
14:37ce sont les Français.
14:38C'est à eux
14:38qu'on veut rendre service
14:39parce que c'est eux
14:40qui payent des impôts
14:41et c'est vers eux
14:42que doivent être fléchées
14:43les dépenses.
14:43C'est pas logique.
14:44Vous voulez aussi supprimer
14:45l'aide au développement
14:47pour les pays pauvres.
14:49Alors, est-ce que
14:49ce n'est pas contradictoire
14:50avec la politique
14:52que vous les menez ?
14:53C'est-à-dire de dire
14:54aux personnes
14:57qui viennent en France,
14:58par exemple,
14:59non, retournez chez vous
15:02et demandez aux pays
15:03qu'ils les gardent.
15:03Alors, vous savez,
15:04aujourd'hui,
15:04c'est la double peine.
15:05Non seulement,
15:06on dépense des milliards
15:07dans l'aide au développement
15:08et on peut y gagner
15:10plusieurs milliards,
15:11mais en plus,
15:12ils viennent.
15:12Donc, vous voyez,
15:13finalement, ça ne marche pas.
15:14Dans l'aide au développement,
15:15il y a la Chine, par exemple.
15:17Bon, je ne suis pas sûr
15:18que la Chine ait beaucoup
15:19besoin de nous.
15:19À la limite, peut-être
15:20que dans 2-3 ans,
15:21si on garde le rythme actuel,
15:23c'est nous qui aurons demandé
15:24de l'aide au développement
15:24à la Chine.
15:26Donc, tout cela est aberrant.
15:27C'est de l'argent dépensé
15:28et mal dépensé.
15:29Souvent, d'ailleurs,
15:30excusez-moi de le dire,
15:31pas dans des projets
15:32qui permettent aux pays concernés
15:34de se développer
15:36et de créer de l'emploi,
15:37mais d'aider parfois
15:38des mafias qui sont au pouvoir
15:40à bien vivre
15:40et à se construire des villas.
15:42Donc, ça mérite
15:42une étude approfondie.
15:44Et une fois qu'on aura fait
15:45cette étude,
15:46entre les mauvais projets,
15:47les projets à des pays
15:47qui sont au moins aussi développés
15:49que nous,
15:50eh bien, on pourra faire une économie.
15:51Ça ne veut pas dire
15:51arrêter complètement
15:53l'aide au développement.
15:53Mais là,
15:54la question qu'on se pose quand même,
15:55c'est pourquoi vous avez fait
15:56ce contre-projet
15:57la veille du début
15:59des discussions ?
16:01Pour le coup,
16:02ça faisait un peu
16:02travaux sur un coin de table.
16:04Pourquoi vous n'aviez pas proposé
16:06bien avant que la discussion...
16:07Ce contre-projet
16:08n'est pas le projet
16:09que nous souhaitons pour la nation.
16:10Il est la réponse
16:11au projet qui nous est proposé.
16:13Et donc,
16:13c'est à travers des amendements
16:14une manière de le corriger.
16:16Ce n'est pas un budget
16:17créé ex nihilo
16:18si nous avions la majorité,
16:20par exemple,
16:20où nous essaierions
16:21de dessiner nos objectifs
16:23à travers les chiffres du budget.
16:24Là,
16:25il y a un budget
16:25qui nous est arrivé
16:26et reconnaissez-le très tard.
16:28Et une fois qu'il nous est arrivé,
16:29on a évidemment vu
16:30que c'était un mauvais budget
16:30avec 19 milliards
16:31d'impôts supplémentaires.
16:33C'est une folie pure.
16:34Et on a dit
16:35bon,
16:35c'est pas possible.
16:36Donc,
16:36on va corriger ça.
16:37Donc,
16:37on est parti de la copie
16:38que nous a donné le gouvernement
16:39et dans le même périmètre
16:40parce qu'on ne va pas faire
16:41une réforme constitutionnelle
16:42d'ici là
16:43où on est reparti
16:45de cette copie
16:46et on l'a corrigé
16:47et on arrive effectivement
16:48à 50 milliards d'économies
16:50sur le fonctionnement
16:50de l'État,
16:51à plus de 30 milliards
16:53d'économies sur les impôts,
16:54ce qui fait en tout
16:5514 milliards
16:56de rendus aux Français
16:57et c'est pas rien.
16:58Le monde associatif
16:59s'inquiète aussi
17:00des coupes
17:01que vous pratiqueriez
17:03dans ce milieu.
17:06Certains évoquent
17:06la perte de 90 000 emplois
17:08est-ce que vous avez
17:09un contentieux
17:10avec le monde associatif
17:11au Rassemblement National ?
17:12Aucun.
17:13Si ce monde associatif
17:15sert à aider,
17:17à contribuer
17:18à l'essor de la nation,
17:20quand c'est SOS Méditerranée,
17:22quand ce sont des associations
17:24qui aident des squatteurs
17:26à trouver des avocats
17:27pour se défendre,
17:28quand ce sont des associations
17:29finalement
17:29qui luttent
17:30contre la loi de la France,
17:32eh bien nous ne devons pas
17:32les aider.
17:33Ça paraît quand même très logique.
17:34Merci Laurent Jacobelli.
17:35Merci beaucoup.
17:36Merci de votre invitation.
17:37Et merci Flore Simon
17:38et à Zygride,
17:40le nom m'échappe de famille.
17:41À Zerwal.
17:42À Zerwal.
17:43Merci beaucoup.
17:45Et merci à toute l'équipe
17:46Technique.
17:46À très vite.
17:47Sous-titrage Société Radio-Canada
17:51Sous-titrage Société Radio-Canada
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