Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 4 mois
Le président du groupe Droite républicaine, Laurent Wauquiez, s'est exprimé lors de la rentrée politique des Républicains au Mont Mézenc : «notre pays va mal», a-t-il assuré. 

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00C'est de 15% la dépense publique. Une région qui montre juste que quand on fait attention, on n'est pas obligé d'aller prendre dans la poche des Français ensuite l'argent public qu'on gaspille.
00:13Si seulement la France avait été gérée de la même manière pendant 10 ans.
00:18Mais ce que nous avons fait, je suis convaincu qu'on peut le faire pour la France. Parce qu'Auvergne-Rhône-Alpes est une petite France.
00:31Parce que nous en avons fait l'image de ce qu'est une France qui réussit. Parce que les leçons et les solutions que nous avons appliquées ici sont transposables au niveau national.
00:40Vous savez tous l'implication qui reste la mienne pour notre région. Mais aujourd'hui, je veux parler de notre pays qui va si mal.
00:49Qu'avons-nous sous les yeux ? Depuis quelques jours.
00:54Ceux qui promettaient encore hier qu'ils avaient renoncé à censurer le gouvernement et qui maintenant se précipitent pour faire chuter les institutions.
01:02Ceux qui critiquent tout et ne proposent rien. Ceux qui n'avaient rien à voir avec le mouvement du 10 septembre et qui maintenant s'en portent les portes-paroles,
01:13s'auto-proclamant à la tête d'une révolution anticapitaliste.
01:17Tout cela serait comique si ça n'était tragique.
01:21Tout cela serait comique si nous n'avions pas la profonde conscience, ce qui nous déchire au fond de nous,
01:27de nous dire mais comment notre pays aussi merveilleux peut-on arriver à le mettre à ce point-là la tête à l'envers ?
01:35Qu'est-ce qu'il faut pour repartir dans la bonne direction ?
01:37Jusqu'où faut-il tomber dans notre pays pour qu'enfin on reparte dans le chemin de reconstruction de la nation française ?
01:47Parce que derrière, ce qui est devenu la médiocrité de la scène politique,
01:50derrière les abîmes de ce que représente maintenant le débat à l'Assemblée nationale
01:56qui me fait tellement honte quand je vois ce cinéma,
02:00la médiocrité de ces députés de la France insoumise
02:02qui n'hésitent pas à sortir les drapeaux palestiniens dans l'hémicycle du peuple français.
02:07Dernière cette médiocrité, il y a ce qui est le plus grave.
02:10Il y a ce que nous, nous sentons bien.
02:12C'est que notre pays va mal et qu'on cherche des solutions et que les Français cherchent des remèdes.
02:17L'addiction à la dépense publique, le déficit le plus élevé de la zone euro,
02:22le fait que maintenant la France est perçue comme étant moins crédible que l'Italie, la Grèce ou l'Espagne,
02:28tout à la fois des impôts confiscatoires et des services publics qui ne marchent plus
02:31alors que c'était l'honneur et la fierté de la France,
02:34le délabrement de la santé, une éducation nationale qui n'apprend plus à lire, écrire et compter,
02:39une insécurité et une immigration qui sont totalement hors de contrôle
02:42et le tout avec les turbulences internationales qui planent au-dessus de nos têtes.
02:48Et tout ça maintenant avec une instabilité politique contre laquelle je vous mettais en garde l'année dernière.
02:55Le président Pompidou, président du Cantal, a été Premier ministre sous le général de Gaulle
03:00pendant six ans, unique Premier ministre,
03:03et nous, en deux ans, nous aurons réussi à essorer quatre Premiers ministres.
03:08Mes amis, un pays qui a une telle instabilité ne peut pas arriver à se reconstruire.
03:12Et voilà que nous entamons cette rentrée avec la question de confiance posée par François Bayon.
03:20Je sais et je vois ce qu'est l'inquiétude des Français.
03:25Les Français sont perdus.
03:27Il y a de la colère.
03:28Il y a de la lassitude.
03:30Il y a du dégoût.
03:33Et il y a aussi de l'inquiétude.
03:35Ils cherchent des repères.
03:37Ils cherchent un chemin pour enfin sortir notre pays du déclin,
03:41dans lequel nous nous enlisons chaque jour un peu plus.
03:45Au fond d'eux, ils se méfient de ceux qui ne proposent que de renverser la table.
03:51Mais ils se demandent bien comment est-ce qu'on peut sortir de la nasse.
03:55Je vais vous dire ce qu'est mon analyse,
03:57ce que j'en pense,
03:59ce que je souhaite que nous proposions ensemble.
04:02Mais auparavant, je voudrais avoir un propos très court
04:05sur le fonctionnement de notre famille politique.
04:09Lors de l'élection interne,
04:12et merci de votre soutien,
04:15elle a eu le résultat qu'on a connu.
04:17J'ai tout de suite dit qu'il était indispensable que nous soyons soudés
04:20et que nous repartions de l'avant ensemble
04:22et que nous puissions aider le président de notre parti à réussir.
04:26Nous avons fait campagne, Bruno et moi,
04:29en expliquant l'un et l'autre
04:30que dans le fonctionnement de notre parti,
04:32il fallait maintenant que les adhérents aient la parole.
04:35Qu'il fallait que dans les moments importants
04:37des décisions politiques fortes de notre famille politique,
04:40les adhérents soient consultés.
04:42Nous sommes le parti gaulliste,
04:43nous sommes au XXIe siècle,
04:44on ne peut pas continuer à avoir un parti
04:46dans lequel nos adhérents ne sont pas consultés.
04:48Nous y sommes.
04:49On ne peut pas faire campagne sur une chose
04:51et ensuite ne plus l'appliquer.
04:52Ça c'est terrible en politique.
04:53Nous y sommes.
04:54On est à un moment important
04:55où notre famille politique a décidé
04:57ce qu'elle souhaite pour l'avenir,
04:59quel positionnement sur cette question
05:00des institutions, de l'instabilité,
05:02du chemin de redressement.
05:04Nous allons être amenés à prendre position le 8 septembre.
05:07Je ne conçois pas que cette position soit prise
05:09sans que les adhérents de notre famille politique soient consultés.
05:18Et il ne faut pas craindre l'opinion
05:20de ceux qui sont les adhérents de notre famille politique.
05:22Il ne faut pas craindre la diversité
05:24parce qu'elle fait la force de notre famille.
05:26Nous aurons un congrès les 6 et 7 septembre.
05:29Et bien ce que je demande,
05:30c'est qu'on organise une consultation numérique.
05:33C'est quand même devenu très facile
05:34pour les adhérents de notre famille
05:36et que vous puissiez dire vous aussi
05:37ce que vous souhaitez exprimer.
05:38Alors, maintenant,
05:50quelle est l'analyse et le regard que je porte
05:51sur la situation qui est la nôtre ?
05:55Pour cela, je voudrais, si vous me le permettiez,
05:58revenir un an en avant
06:00sur le chemin que nous avons accompli ensemble.
06:02Il y a un an,
06:05et nous en avions parlé ici même,
06:07nous avons été amenés à faire un choix.
06:10Un choix de responsabilité,
06:13un choix qui n'était pas facile,
06:15un choix que nous avons pris au fond
06:17pour une seule raison,
06:18empêcher l'accès de l'extrême-gauche au pouvoir.
06:22Nous avons fait le choix de faire œuvre utile
06:24et nous avons fait le choix
06:26de participer au gouvernement
06:28de Michel Barnier.
06:32Je n'ai aucun regret
06:33sur la décision que nous avons prise
06:35à ce moment-là,
06:37mais j'ai bien dit
06:37le gouvernement de Michel Barnier.
06:41Et je n'ai pas dit
06:42le gouvernement de François Bayrou.
06:45Et il n'a échappé à personne
06:47que François Bayrou n'est pas Michel Barnier.
06:53Il n'a échappé à personne,
06:54et vous savez que j'ai souvent
06:55mis en garde dessus
06:56ce qu'avait été le parcours
06:58de François Bayrou.
06:59J'ai toujours dit
07:00la responsabilité qui avait été la sienne
07:03dans l'élection de François Hollande
07:04et au fond,
07:06dans les années catastrophiques
07:07qui se sont ensuite succédées
07:09dans l'histoire politique
07:10de notre pays.
07:13Je n'oublie pas qui est François Bayrou.
07:16Nous avons décidé ensuite
07:17de continuer à lui apporter un soutien
07:19dans le cadre de son gouvernement,
07:21mais nous avons toujours,
07:22nous les Républicains,
07:23été très clairs
07:24« Ce soutien ne sera pas automatique,
07:27ce sera un soutien exigeant,
07:29texte par texte,
07:31et guidé uniquement par une seule chose,
07:33apporter un minimum de stabilité au pays,
07:36et pas pour renier nos convictions. »
07:41Et c'est ces convictions
07:42qui doivent éclairer aujourd'hui
07:43notre attitude.
07:44La première de ces convictions,
07:47je vous l'ai dit,
07:49il ne peut pas y avoir
07:50de redressement de la France
07:52dans le désordre et l'instabilité.
07:55Nous n'avons jamais été du côté du chaos
07:57et je ne veux pas
07:58que nous soyons du côté du chaos.
08:01Or, dans la période que nous traversons,
08:03ne nous y trompons pas,
08:04il y a un prédateur.
08:05Il y a quelqu'un qui est prêt
08:07à allumer tous les incendies,
08:09il y a quelqu'un qui n'attend
08:10que le chaos pour faire
08:11la révolution dont il rêve,
08:13c'est Jean-Luc Mélenchon.
08:16C'est la France insoumise
08:17et c'est le premier danger politique
08:20pour l'avenir de notre pays.
08:22Et nous ne devons pas
08:23nous tromper dessus.
08:30Je le dis aujourd'hui
08:32plus que jamais,
08:33l'extrême-gausse est la première menace
08:35sur l'avenir de la France.
08:37La France insoumise
08:38est devenue un parti
08:39qui est tout à la fois
08:40un parti anti-français
08:41et anti-républicain.
08:44Et comment s'en étonner
08:45quand on parle de quelqu'un
08:46qui révère quand même
08:48de grands démocrates de l'histoire
08:50tels que Léon Trotsky,
08:52Fidel Castro,
08:53ou Hugo Chavez ?
08:55C'est dire si au moins
08:56il a le mérite d'afficher son modèle
08:58et la récupération
09:00qu'il est en train de faire
09:01du mouvement du 10 septembre
09:02signe sa volonté
09:03d'installer le chaos
09:05dans notre pays.
09:07Et je l'entends déjà
09:08dire que dans la foulée
09:10du 8 et du 10 septembre,
09:12il veut diriger le pays.
09:14Non, merci.
09:16Non, merci.
09:18Jean-Luc Mélenchon,
09:19la France insoumise,
09:20Mathilde Panot,
09:21Daniel Obono,
09:21Louis Boyard
09:22pour diriger notre pays.
09:24Mes amis,
09:25non merci.
09:26Et les Républicains
09:26seront le premier barrage
09:28face à cela.
09:28Sous-titrage Société Radio-Canada
09:31Sous-titrage Société Radio-Canada
09:35Sous-titrage Société Radio-Canada
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations