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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
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00:0020h06 sur CNews, l'heure des Pro 2, week-end avec ce soir Gabriel Cluzel, Julien Drey, Jean-Sébastien Ferjou, Amine Elbailly et Johan Usai.
00:08Bonsoir à tous les cinq, merci de m'être soigné pour cette émission.
00:12On va commencer avec ce rassemblement qui se déroulait ce soir à Nanterre, deux ans jour pour jour après la mort de Naël,
00:19tué évidemment par un policier dans les circonstances qu'on connaît.
00:22Voilà donc les images captées par nos équipes en fin d'après-midi.
00:26Peu de monde, à peu près une centaine de personnes qui étaient rassemblées pour rendre hommage à Naël avec des prises de parole,
00:34vous le voyez, de responsables politiques, notamment le maire de Nanterre qui a pris la parole
00:39et qui a annoncé qu'une plaque hommage sera bientôt déposée, construite dans la ville en l'honneur de Naël.
00:47On l'écoute.
00:48Ce qu'on demande c'est justice pour Naël, justice pour Naël pour qu'elle soit reconnue.
00:53Alors on a eu effectivement des nouvelles, ça a été dit tout à l'heure, on va avoir un procès, un procès à Nanterre
01:02et un procès qui cherche les vrais sujets d'inculpation, les vrais motifs d'inculpation pour le policier qui a tiré
01:12et pour qu'enfin justice soit rendue.
01:15Une plaque et une justice pour Naël, c'est ça qui est important.
01:30Merci à tous, merci à tous d'être là, d'être mobilisés et on restera tous ensemble jusqu'à ce qu'on obtienne justice pour Naël.
01:37Alors évidemment on peut comprendre l'émotion notamment de la maire de Naël qui était présente à ce rassemblement.
01:43La question qui va sans doute se poser c'est est-ce qu'il faut, est-ce que c'est le rôle d'un maire d'honorer avec une plaque ?
01:49Qu'est-ce que vous en pensez ?
01:50Non mais d'abord je note qu'il y avait à peine une centaine de participants à ce rassemblement
01:54donc les français ne se sont pas laissés avoir parce qu'il y a de fait quelque chose qui ressemble quand même très fortement
01:59ne serait-ce que par la présence de madame Traoré à de la récupération.
02:03Parce que toutes ces personnes sont là pour crier et réclamer justice mais pour l'instant justice ils l'ont.
02:08Je veux dire dès le 27 juin 2023 le président de la république a pris fête et cause pour Naël,
02:14le policier a fait de la préventive, il est allé en prison, il est aujourd'hui mis en examen pour homicide volontaire,
02:21il va y avoir un procès, je ne vois pas ce qu'ils peuvent demander de plus donc pour l'instant la justice ils l'ont.
02:26Donc la présence de madame Traoré illustre simplement cette volonté de récupération,
02:31c'est-à-dire en quelque sorte de mettre le bazar, je le dis comme ça je reste poli,
02:35mais il est évident que mettre cette plaque puisque c'est la question qui est posée,
02:40il est évident que ce qui s'est passé est dramatique n'est-ce pas ?
02:43Mais si Naël n'avait pas refusé d'obtempérer, il serait encore en vie.
02:48Il a d'abord refusé d'obtempérer, tout par-delà.
02:51Donc mettre une plaque en l'honneur de quelqu'un qui a refusé en récidive d'obtempérer,
02:58ça me pose quand même un problème.
02:59C'est vrai, les Français, en tout cas les habitants de Nanterre, les environs,
03:02n'ont pas répondu à cet appel massivement.
03:04Jean-Sébastien, il y avait moins de 100 personnes,
03:06peut-être aussi parce que la justice d'une certaine manière est passée,
03:09est en train de passer avec ce policier qui, on le rappelle,
03:12va être poursuivi pour homicide volontaire, c'est-à-dire meurtre.
03:15– Oui, et c'est plutôt rassurant parce que je suis parfaitement d'accord
03:18avec ce que disait Johan.
03:19Évidemment qu'on peut comprendre l'émotion des proches de Naël,
03:22c'est une tragédie, personne ne le conteste,
03:24la perte d'un jeune garçon de 17 ans.
03:28En revanche, la justice, effectivement, est en train de passer bien plus
03:31que dans des tas d'autres cas en France.
03:34Enfin, le policier, il est renvoyé pour, et vous l'avez dit,
03:36pour homicide volontaire, pas pour coups et blessures,
03:40ayant entraîné la mort sans intention de la donner,
03:41ni homicide involontaire.
03:44Donc, ils ne pourraient pas avoir eu plus que ce qu'ils ont déjà obtenu.
03:48Et c'est pour ça que ce n'est pas une plaque en hommage à Naël,
03:50c'est une plaque de mobilisation politique.
03:52C'est une plaque de mobilisation politique en vue des municipales de l'année prochaine,
03:55et c'est une plaque de mobilisation politique qui surfe sur le sentiment de victimisation.
03:59Il y a un parti dans ce pays qui essaye de faire croire aux Français musulmans
04:02qu'ils sont des victimes, des victimes absolues, des victimes systémiques.
04:06Alors, je ne vous dis pas qu'il n'y a pas de racisme,
04:07qu'il n'y a pas de discrimination,
04:09que les musulmans, parfois, ne peuvent pas avoir des raisons de se sentir maltristés,
04:13mais pas de manière systémique.
04:15La République ne les traite pas différemment des autres citoyens.
04:19Et là, c'est une plaque qui, en réalité,
04:21tente à faire croire qu'il y aurait une espèce d'apartheid dans le pays,
04:24uniquement pour des raisons politiques.
04:26Et malheureusement, électoralement, parfois, ça marche.
04:29On voit, alors on verra peut-être sur les images,
04:31vous voyez sur cette banderole, il y a également le drapeau de la Palestine.
04:35On ne voit pas tout de suite et immédiatement le rapport entre les deux affaires.
04:39Oui, alors tout d'abord, je tiens à dire que j'avais deux journalistes sur place
04:41et que l'un d'entre eux s'est fait frapper
04:42et que l'autre a dû partir, menacé.
04:45On a dit qu'il faut arrêter de filmer,
04:47on va te casser ton téléphone.
04:48Et celui qui a été frappé a été frappé dans le dos par des antifas.
04:52Donc, il ne s'agissait visiblement pas seulement d'un rassemblement familial tel que...
05:00Attendez, qu'on comprenne bien, vos journalistes étaient là pour relater ce qui se passait.
05:04Comme des journalistes, voilà.
05:04Ils ont été embêtés, identifiés.
05:06Voilà, l'un d'entre eux a été identifié.
05:09Et à ce moment-là, ils ont été pris en chasse.
05:11C'est l'un d'entre eux, notamment, a été frappé dans le dos.
05:14Ce qui est quand même extrêmement pénible.
05:17Voilà, donc là, actuellement, ils sont en train de porter plainte au commissariat de Nanterre.
05:22Donc ça, c'est pour expliquer le contexte qui est quand même aujourd'hui désagréable.
05:26C'est-à-dire que quand on est journaliste, on ne peut plus couvrir tout.
05:30Voilà, ils n'avaient rien fait de spécial.
05:31Ils se contentaient de faire leur métier de journaliste.
05:34Je l'ai appris il y a cinq minutes, donc je tenais à s'y aller.
05:37On adresse nos pensées aux journalistes de boulevard Voltaire.
05:40Donc, évidemment, on apporte notre soutien ce soir à ces journalistes qui ont été agressés.
05:44Ça ne doit évidemment jamais arriver.
05:46Et on prendra de leurs nouvelles, évidemment.
05:48Eh bien, c'est très gentil.
05:49Donc, pour revenir au sujet, de fait, on ne comprend pas très bien ce que fait ce drapeau palestinien dans l'affaire.
05:57On voit bien qu'il y a une tentation de faire monter une mayonnaise globale sur l'instrumentalisation d'un drame.
06:04Parce qu'évidemment, une mort, c'est toujours un drame.
06:07Et que tout cela n'a rien à voir avec l'affaire initiale.
06:12Moi, je suis quand même frappée par ce maire qui est quand même toute honte bue.
06:18Le clientélisme poussé à ce point, c'est quand même assez remarquable.
06:23Et moi, vous savez, j'ai quand même des inquiétudes.
06:25Parce qu'on dit souvent, les enfants sont déboussolés.
06:29Ils n'ont plus de repères.
06:30On ne sait plus les éduquer.
06:32Mais pardon, quand on fait une plaque, c'est qu'on donne en modèle.
06:35Alors que ce jeune homme soit mort et que ce soit un drame pour sa mère, je l'entends fort bien.
06:40Mais il avait refusé d'obtempérer.
06:42Ce n'est en rien un modèle.
06:43Ce n'est ni Arnaud Beltrame, ni un de ceux qui figurent sur nos monuments aux morts tombés pour la France.
06:49Donc, vous savez, il y a une immense confusion.
06:51Une immense confusion.
06:53Voilà ce qu'on offre au modèle aux jeunes de Nanterre.
06:55J'ai le souvenir d'autres affaires où on a été autrement plus prudent avant de renommer, par exemple, un lieu.
07:01Je pense à la mémoire de Samuel Paty, par exemple.
07:03On sait qu'il y avait eu des prudences assez importantes de la part des autorités locales
07:08parce qu'elle craignait justement que ça puisse alimenter une forme de climat de haine.
07:13En tout cas, c'est ce qui avait été dit à l'époque.
07:15Julien Drey, votre regard sur cette initiative, plus généralement sur ce rassemblement.
07:19Et puis, sur cette date, on est deux ans après un drame qui a eu, évidemment, et on va y revenir, des conséquences importantes.
07:23Non, mais je crois que dans cette affaire-là, la justice, elle a plutôt un comportement exemplaire.
07:28Elle n'a pas cherché à minimiser ce qui s'était passé.
07:31Elle n'a pas cherché à étouffer.
07:33Le policier est quand même lourdement mis en examen, quoi, les Turéens.
07:37Voilà, donc on peut demander justice, mais la justice, elle est là.
07:42Il y a d'autres affaires, je pense à d'autres affaires où il y a des meurtres
07:45et où l'irresponsabilité pénale a été prononcée.
07:47On n'a jamais su, on ne saura jamais la vérité.
07:49On n'en est pas dans ce cadre-là.
07:50Voilà, il n'y a pas eu de légitime défense, revendiquée, etc.
07:53Bon, après, si vous me permettez, c'est un non-événement, cette manifestation.
07:58C'est un non-événement.
07:58Il n'y a même pas 100 personnes.
08:00Quand on se souvient de ce qui s'était passé il y a deux ans,
08:03on voit bien qu'il y a une tentative de démagogie électorale à la veille des municipales,
08:09parce que sur le fond, c'est ça.
08:11Et la plaque fait partie de ce dispositif, de clin d'œil.
08:14Bon, voilà, je pense que les élus dans ce cadre-là ne se glorifient pas à faire cela.
08:19Justement, vous avez raison, il y avait assez peu de monde.
08:21Et je vous propose de revenir quand même sur les conséquences qu'on a tirées des émeutes
08:24qui ont suivi, parce que c'est surtout ça, évidemment, qui va nous intéresser ce soir.
08:27C'était donc il y a deux ans.
08:29Pendant plusieurs nuits, la France a été touchée par de violentes émeutes.
08:32Et la question qu'on peut se poser aujourd'hui, c'est est-ce que deux ans plus tard,
08:35on est prémuni contre ces violences ?
08:36La réponse est évidemment non.
08:38On a encore vu récemment, pour la fête de la musique ou pour la victoire du Paris Saint-Germain,
08:41qu'on pouvait être touché par des phénomènes similaires.
08:44Alors, il y a un député, Vincent Jambrun, qui est rentré lui aussi dans l'actualité il y a deux ans,
08:47parce que, je vous rappelle, il avait été attaqué à son domicile de l'Hélé-Rose.
08:50C'est le maire de l'Hélé-Rose.
08:51Il est député maintenant du groupe Droite Républicaine.
08:54Il a fait des propositions ce matin dans les colonnes du Parisien
08:57et on a été l'interroger à l'Assemblée.
08:59Je propose de l'écouter.
08:59Je fais le constat que depuis deux ans, rien n'a changé.
09:04Le feu s'est éteint, mais les braises courent toujours,
09:06comme nous l'a rappelé la soirée de la victoire du PSG ou encore la fête de la musique.
09:10Cette violence, cette sauvagerie, cette barbarie, elle est encore présente dans notre pays.
09:14Elle est là, bouillonnante, prête à déborder à nouveau.
09:17Ce plan, concrètement, il vient répondre à trois objectifs.
09:20Ramener de l'ordre, ramener du beau, ramener de l'espoir,
09:24dans des quartiers qui n'en ont plus,
09:25de manière à ce que, dans ces quartiers qui sont les territoires perdus de la République,
09:29il faut être clair, qu'on puisse demain retrouver de la sécurité,
09:34de l'ordre, de la protection,
09:35retrouver à travers une réforme de l'aménagement et du logement
09:39des conditions dignes,
09:41parce que l'objectif est de casser les ghettos.
09:44C'était il y a deux ans, on a eu énormément de violences
09:46et on en est encore à chercher des solutions
09:48pour un problème qu'on n'a pas toujours résolu,
09:51parce qu'on a encore, il y a eu quelques semaines, des violences à Paris.
09:55Mais vous savez, c'est toujours la même chose
09:57et c'est toujours le même logiciel politique qui parle,
10:00qui se renouvelle perpétuellement à l'issue de chaque émeute.
10:03Qu'est-ce qui s'est passé à l'issue des émeutes ?
10:05Eh bien, le Parlement a voté un grand projet de loi
10:08qui avait pour effet de rembourser avec vos impôts,
10:12avec l'argent des Français qui se réveillent tous les matins,
10:15qui sont honnêtes,
10:17réparer tout ce qui a été cassé, brûlé par les casseurs.
10:21Voilà, on a mis 90 milliards d'euros au titre de la politique de la ville
10:25dans les quartiers populaires depuis les années 1990
10:28et puis on a rallongé à nouveau 2 milliards d'euros
10:30parce que ce n'était pas assez pour rénover les quartiers populaires
10:34à peine brûlés, à peine saccagés.
10:38Eh bien, les services publics ont été reconstruits
10:40dans les quartiers populaires avec votre argent.
10:42Si vous donnez seulement un dixième aux Français
10:45qui nous regardent aujourd'hui,
10:46à ceux qui habitent notamment dans les campagnes,
10:48qui se plaignent jours et nuits
10:49parce qu'ils n'ont pas de service public,
10:51parce qu'il n'y a pas de transport,
10:52parce que l'État est aux abonnés absents,
10:54si vous donnez un dixième de ce que vous avez versé
10:55aux quartiers populaires depuis les années 1990
10:58à la France des campagnes, à la France périurbaine,
11:01croyez-moi, depuis bien longtemps,
11:03d'abord le Rassemblement National aurait probablement reculé,
11:05mais aussi on aurait réglé le problème d'une bonne partie des Français.
11:09Et un dernier point,
11:10ceux qui tuent les quartiers populaires,
11:13ce n'est pas la police.
11:14La police ne tue pas les quartiers populaires.
11:16Ceux qui tuent les quartiers populaires,
11:18c'est ceux qui s'inscrivent dans une glorification permanente
11:20des coupables,
11:26des auteurs de crimes et délits.
11:28Que faisait par exemple Mme Traoré à cette manifestation ?
11:30Visiblement, c'était un flop,
11:31mais Mme Traoré,
11:32qu'est-ce qu'elle faisait Mme Traoré ?
11:34Mme Traoré,
11:35dont la famille a un casier judiciaire long comme le bras,
11:37Mme Traoré,
11:37elle n'attendait qu'une seule chose,
11:39c'est les débordements,
11:40c'est remettre en cause,
11:41au nom scandaleux,
11:43la police tue,
11:43remettre en cause la politique de sécurité interne,
11:46et remettre en cause ce qui fait l'unité,
11:47la fraternité de la République et de notre pays.
11:49Voilà, c'est ça qu'attendent ces voyous
11:51qui doivent être aujourd'hui mis hors d'état de nuire.
11:54Mais la question, c'est aussi la réponse politique quand même.
11:56C'est-à-dire qu'on est deux ans après
11:57et on voit qu'il n'y a rien.
11:59J'ai entendu des discours,
12:00j'ai le souvenir des discours d'Elisabeth Borne par exemple
12:02lorsqu'elle était première ministre.
12:03Bon, il ne s'est rien passé, Yoann.
12:04Non, mais vous dites, on est deux ans après.
12:06Vincent Jambrun dit, il ne s'est rien passé en deux ans.
12:08Non, il ne s'est rien passé en 20 ans
12:09parce qu'il faut remonter à 2005.
12:11Il faut remonter aux émeutes de 2005.
12:12C'est là qu'on aurait dû commencer à réfléchir
12:15et à prendre des décisions
12:16pour faire en sorte que ça ne se reproduise plus.
12:18Donc, il ne s'est rien passé en 20 ans.
12:20Alors, Vincent Jambrun fait des propositions.
12:22Il y a des propositions qui sont intéressantes.
12:23On pourrait les détailler.
12:25Seulement, ces propositions, je les ai bien étudiées
12:26et je suis un peu surpris
12:28parce qu'il n'y a rien sur l'immigration.
12:30Alors, on peut regarder ce qui s'est passé pendant les émeutes.
12:33Mais parmi les émeutiers,
12:34une grande partie n'était ni des Kevin ni des Matteo.
12:38Une partie importante de ces émeutiers
12:40était ce qu'on appelle des descendants d'immigrés,
12:42c'est-à-dire issus de la deuxième et de la troisième génération.
12:45Donc, des Français comme vous et moi
12:46mais qui n'aiment pas leur pays.
12:48Des Français qui détestent même la France.
12:50Donc, ça doit nous interroger quand même.
12:52On est obligé de constater
12:53qu'on n'a plus réussi à assimiler,
12:55qu'on n'a plus réussi à intégrer
12:57et que ces générations-là,
12:58descendants d'immigrés,
12:59n'aiment plus ce qui est pourtant leur pays.
13:02Donc, quand on part de ce constat-là,
13:03on est obligé quand même de dire
13:05qu'on a manifestement trop accueilli
13:08et donc mal accueilli.
13:10Donc, le bon sens,
13:11il faudrait qu'on se dise
13:12« Ouh là là, attendez, là, il y a un gros problème,
13:13il faut couper les vannes tout de suite. »
13:15Or, Emmanuel Macron, il a fait le contraire.
13:17On n'a jamais autant accueilli
13:18que depuis 2017.
13:21C'est-à-dire que,
13:22non seulement on n'a pas réglé le problème,
13:24mais on a sans doute contribué à l'accentuer.
13:26Donc, il est évident
13:27que ce qui est en train de se passer
13:29est naturellement gravissime
13:31compte tenu de ce que je viens de vous exposer.
13:32Je voulais simplement en revenir
13:34parce que, de toute façon, c'est lié.
13:35Ces émeutes étaient liées
13:36à la mort de Naël.
13:39Non, justice n'est pas passée.
13:40Pardon, ce n'est pas parce que
13:41les juges d'instruction
13:42ont décidé que Florian serait,
13:45le policier en question,
13:46serait jugé pour meurtre,
13:49que justice est passée.
13:51Il n'y a pas eu de jugement,
13:51nous sommes d'accord.
13:52Et je peux vous dire
13:53qu'à l'heure actuelle,
13:54il y a énormément de policiers
13:55qui sont révoltés
13:57par cette qualification.
13:58Donc, j'ai l'impression
13:59que tout le monde se dit
13:59que c'est merveilleux.
14:01Grâce à cette décision
14:02des juges d'instruction,
14:03ça va peut-être calmer
14:05les émeutiers.
14:06Mais moi, j'espère
14:07qu'on ne sacrifie pas
14:07les policiers
14:08pour cette raison-là.
14:11Et quoi qu'il en soit,
14:12je me souviens très bien
14:12de l'affaire Assa Traoré
14:14qui a monté, monté, monté.
14:16Ça a été terrible
14:16pour les familles et les policiers.
14:18La maire de l'un d'entre eux
14:18a même écrit un livre.
14:19Des gendarmes, l'occurrence,
14:20on a fait, mais oui.
14:20Des gendarmes, pardon.
14:21Excusez-moi, vous avez bien raison.
14:22C'était des gendarmes.
14:24Et finalement,
14:24il y a eu un non-lieu.
14:26Donc, précisons quand même
14:27que la justice,
14:29pour le moment,
14:30n'est pas là du tout.
14:32Moi, ce qui m'effraie,
14:33c'est que depuis 2023,
14:34ce n'est pas qu'il ne s'est rien passé,
14:35c'est qu'au contraire,
14:36il s'est reproduit
14:38de nombreuses fois
14:39la même chose.
14:39C'est-à-dire que
14:40les épisodes d'émeute,
14:42parce qu'il faut les appeler
14:43comme ça,
14:44il y a une récurrence
14:47de plus en plus importante.
14:48Là, on a eu
14:48la fête de la musique.
14:50Alors certes, évidemment,
14:50ce n'est pas toujours
14:51de la même intensité,
14:52mais néanmoins,
14:53on reconnaît les mêmes
14:54faits et la même volonté.
14:56On a vu les émeutes
14:59en marge du match du PSG.
15:02Et là, on va peut-être
15:03voir le 14 juillet.
15:04Donc, on voit que
15:05c'est de plus en plus,
15:07comment dire, rapproché
15:10et que finalement,
15:11les périodes de calme
15:12sont de plus en plus courtes.
15:14Qui a payé ?
15:15Moi, j'aimerais savoir
15:15qui a payé.
15:16Mais vos impôts.
15:17Oui, non, mais Nicolas,
15:18c'est ça.
15:18C'est Nicolas qui fait...
15:19Non, mais parmi les...
15:21Si, les impôts,
15:22c'est la même chose.
15:22C'est-à-dire que
15:23c'est le contribuable
15:23qu'ils sont condamnés
15:25à des peines
15:25pour rembourser
15:26les dégâts
15:27et ils ne sont pas solvables.
15:28En tout cas,
15:29c'est souvent ce qui arrive
15:29dans les procédures.
15:30Et donc, c'est effectivement
15:31l'État et les collectivités
15:32qui payent.
15:33insupportables.
15:33Et si vous me permettez
15:35une seconde,
15:36faire un lien
15:36avec le rapport
15:37de la Cour des Comptes
15:37sur le coût des JO.
15:39Vous savez,
15:39les organisateurs vont dire
15:40« Ah mais non,
15:41on ne peut pas rentrer
15:42toutes les infrastructures
15:43qui sont là pour durer. »
15:45Oui, on va voir
15:46combien de temps
15:46elles vont durer
15:47parce que je vous rappelle
15:48qu'il y a de nombreux quartiers
15:49et des quartiers
15:50qui ont été dotés
15:50au cours des Jeux Olympiques
15:51qui ont flambé,
15:52dont les infrastructures
15:53ont flambé.
15:54Donc, je crois
15:55que le ras-le-bol
15:56des Français
15:58commence à atteindre
15:59un paroxysme.
16:00Moi, ce qui me frappe aujourd'hui,
16:02je ne sais pas
16:02si vous avez vu,
16:03il y a une décision
16:03retentissante
16:04de la Cour suprême
16:05aux États-Unis
16:05sur une décision
16:07qu'avait prise
16:08Donald Trump
16:08et que des juges locaux
16:10essayaient de bloquer,
16:11en l'occurrence
16:11sur le droit du sol.
16:12Et pourquoi je vous dis ça ?
16:13Parce que Donald Trump,
16:14il a réussi à obtenir
16:15cette décision-là
16:15parce que la composition
16:16de la Cour suprême américaine
16:17a changé.
16:19Et le cœur du problème français,
16:20bien souvent,
16:21c'est justement
16:22la hiérarchie des normes,
16:23le bloc de constitutionnalité
16:24qui fait que,
16:25de toute façon,
16:26que vous le preniez
16:26sur un plan éducatif,
16:27que vous le preniez
16:28sur un plan régalien,
16:29enfin, de répression,
16:30de dissuasion,
16:32on ne peut pas faire grand-chose.
16:33Et même quand les politiques
16:34votent des lois,
16:35de toute façon,
16:35elles ne sont pas appliquées
16:36ou elles ne sont pas appliquées
16:37dans l'esprit
16:38dans lequel elles avaient été votées.
16:40Et donc,
16:40aussi longtemps
16:41que nous continuons
16:41à en lutter là-dessus,
16:42parce que si on reprend
16:43la situation de Naël,
16:43c'était quoi ?
16:44C'était un jeune garçon
16:44déscolarisé.
16:46Parce que non seulement,
16:47il a fait un refus d'obtempérer,
16:48mais il n'avait pas permis
16:49de conduire
16:49et il conduisait une voiture
16:51de location
16:52dans laquelle il n'aurait
16:52jamais dû se trouver.
16:53Mais toutes ces choses-là,
16:54en toute logique,
16:55dans un État
16:55où il y a une autorité,
16:56elles ne devraient pas se produire.
16:58Et quand elles se produisent,
16:59il devrait y avoir des sanctions.
17:00Y a-t-il des sanctions ?
17:01Y a-t-il des sanctions
17:02pour les loueurs
17:02de véhicules en question
17:04qui, bien souvent,
17:04ne font que blanchir de l'argent ?
17:06Parce qu'on sait
17:06que ce genre de véhicule-là,
17:07le genre de véhicule
17:08dans lequel il était,
17:09ce sont des sociétés
17:10de blanchiment d'argent.
17:11On a des commerces
17:12de blanchiment d'argent,
17:13il y en a dans toutes les rues
17:14des villes de France.
17:16Est-ce qu'on peut agir
17:16contre ça ?
17:17Et donc, je crois
17:18qu'aussi longtemps
17:19que nous ne remonterons pas
17:20au cœur du problème,
17:21et le cœur du problème,
17:22c'est ce que la hiérarchie
17:23actuelle des normes
17:24nous empêche de faire,
17:25de toute façon,
17:25nous serons condamnés
17:26à vivre à épisodes,
17:28malheureusement,
17:29récurrents,
17:30le même type d'événement.
17:32Julien Drèche
17:32vous va faire la moue ?
17:33Vous n'êtes pas tout à fait d'accord
17:34avec Jean-Saint-Bastien Ferjou ?
17:35Non, je pense que,
17:36malheureusement,
17:37depuis 30 ans,
17:38c'est un problème
17:39qui n'a pas été traité
17:40comme il aurait dû être traité
17:41depuis les premiers signes d'alerte,
17:44et qu'après,
17:45il y a des réponses parcellaires.
17:47On peut dire
17:47que c'est un problème
17:48de flux migratoires,
17:49incontestablement,
17:50mais ce n'est pas
17:50parce qu'on va arrêter
17:51les flux migratoires
17:51que pour autant,
17:52on va stopper les violences
17:53actuelles,
17:54peut-être potentiellement
17:55dans les années à venir.
17:56Mais au moins,
17:56ça ne va pas les amplifier,
17:57c'est ce que je voulais dire.
17:58D'accord, mais pour l'instant,
17:59ça ne va pas les résoudre.
18:00Comme ça,
18:01il n'y a pas de recette magique
18:02de ce point de vue-là.
18:03Alors après,
18:05on peut dire
18:05l'argent de la politique
18:06de la ville
18:06n'a servi à rien,
18:08on aurait mieux fait
18:08de développer
18:09les villages français.
18:11Je ne suis pas sûr
18:11que d'ailleurs,
18:1290 milliards
18:12pour les villages français
18:13auraient été utiles.
18:17Je pense qu'il y a
18:17un problème clair maintenant
18:19d'autorité,
18:20et d'autorité juste,
18:22qui n'est pas réaffirmé.
18:23C'est ça le constat
18:24désagréable
18:25de ces situations.
18:27C'est-à-dire que
18:28ceux qui commettent
18:29ces actes-là
18:30ont désormais
18:31un sentiment
18:32de toute puissance.
18:33puisque, finalement,
18:36il ne se passe pas grand-chose.
18:38Et donc,
18:39la réflexion,
18:40elle est là.
18:41C'est quelle chaîne pélale,
18:42quelle chaîne pélale efficace,
18:44et puis aussi,
18:45quelle ghettoïsation
18:46qui s'est installée
18:47et qui permet à partir de là
18:48à une minorité
18:50de justifier
18:50ces comportements
18:51en disant
18:51vous nous avez ghettoisés,
18:53donc maintenant,
18:53on est en droit
18:54de se révolter.
18:54Je suis d'accord avec vous,
18:55mais quand le politique
18:56veut durcir, par exemple,
18:57la réponse pénale
18:58en ce qui concerne les mineurs,
18:59il est empêché,
19:00et c'est pour ça
19:00que ça rejoint ce que vous disiez,
19:01Jean-Sébastien,
19:01par le Conseil constitutionnel
19:03qui retoque la loi.
19:05Est-ce qu'il n'y a pas aussi
19:05une forme d'idéologie ?
19:06Combien de temps
19:07nous faudra-t-il ?
19:08Parce qu'il se trouve,
19:09Donald Trump,
19:09lors de son premier mandat,
19:10avait eu l'occasion,
19:11parce qu'aux Etats-Unis,
19:12les juges sont nommés à vie
19:13ou en tout cas jusqu'au moment
19:13où ils estiment ne plus
19:14être en situation
19:15de remplir leur mission.
19:16La question,
19:16c'est comment en France
19:17on s'affranchit.
19:18Là, qu'est-ce que je dis ?
19:19On a nommé Richard Ferrand
19:20président du Conseil constitutionnel.
19:21D'ailleurs,
19:21le Rassemblement national
19:22a participé
19:23à le laisser nommer.
19:25Mais croyez-vous
19:25que Richard Ferrand
19:26changera la jurisprudence
19:27du Conseil constitutionnel ?
19:28Mais attention quand même,
19:30si je me permets,
19:31sur cette table ronde
19:32que vous me retrouvez
19:33vite minoritaire,
19:35attention de ne pas croire
19:36que la solution pénale
19:38par le durcissement des peines
19:40est la bonne solution.
19:40Mais par l'application des peines.
19:42Deux secondes.
19:42C'est moi.
19:43J'ai compris que vous aviez
19:44anticipé ce que j'allais dire
19:45avec votre intelligence
19:46et donc je la reconnais.
19:48Mais il y a des pays
19:50qui ont...
19:50Parce qu'il faut quand même
19:51regarder ce qui se passe ailleurs.
19:52Il y a des pays
19:52qui ont réussi
19:53sur la délinquance des mineurs.
19:55Les Pays-Bas ?
19:56Les Pays-Bas,
19:56mais le Québec et le Canada
19:57qui ont justement
19:59une justice des mineurs
20:00exemplaire.
20:01Et exemplaire au sens
20:03où les peines sont appliquées
20:04mais autrement.
20:05Parce que quand vous êtes,
20:06comme moi je l'ai été député
20:07pendant des années
20:08de la prison de Fleury-Mérogis
20:09et vous voyez l'état
20:10de ce qu'on appelle
20:11le CJD,
20:12le centre des jeunes détenus,
20:13vous avez compris
20:13que la solution
20:14elle n'est pas là.
20:15Bien sûr.
20:17Allez-y.
20:18Amine puis Gabriel.
20:19Simplement,
20:20on parle effectivement
20:21de cette justice des mineurs
20:22mais la justice des mineurs
20:23c'est quoi ?
20:24C'est le dernier étage
20:25de la fusée
20:25juste avant
20:26et avant d'arriver
20:27à la justice des mineurs.
20:29S'il y a acte d'un mineur
20:31c'est qu'il y a forcément
20:32juste avant
20:32une démission parentale.
20:34Et c'est là
20:34où l'État
20:35est aux abonnés absents.
20:37Vous savez,
20:37on parle des émeutes
20:38de 2023,
20:39on parlait
20:40de ces casseurs
20:41en marge
20:42de la Ligue des Champions
20:43gagnée par le PSG,
20:45on parlait
20:46de la fête de la musique.
20:47Moi j'habite à Roubaix.
20:48J'habite dans un quartier populaire.
20:50Mais chez nous
20:50la fête de la musique
20:51c'est tous les jours.
20:52Cette musique ambiante
20:53de ce sont des victimes
20:56qui sont exposées
20:58à une police
20:59qui serait supposément raciste,
21:02un État
21:02qui abandonne
21:03davantage les quartiers
21:03et tout ça,
21:04tout ça,
21:05ça parle
21:05à certains élus locaux
21:07de droite aussi
21:08et de gauche.
21:09La gauche socialiste
21:10qui pendant 30 ans
21:11a mis la poussière
21:12sous le tapis
21:12et puis une partie
21:13de la droite républicaine
21:14il faut le dire
21:14avec des subventions
21:15clientélistes,
21:17avec des gens
21:17dont on a accepté
21:20d'acheter la paix sociale,
21:22des logements sociaux,
21:23des allocations,
21:23des bourses,
21:24voilà,
21:24et en voit-tu,
21:25en voilà.
21:25C'est ça aussi
21:26dont il faut mettre fin.
21:28Gabriel, pour finir,
21:28juste avant la pub,
21:29vous allez dire Gabriel.
21:30Donc il n'y a plus
21:30de politique sociale ?
21:31Non mais moi je suis...
21:33Ce que je vous écoute
21:34c'est ce que ça veut dire.
21:35Je ne pense pas
21:36qu'il y ait une ghettoïsation
21:37aujourd'hui
21:38puisqu'avec la politique
21:38de la ville justement,
21:40tous ces phénomènes
21:42ont été dispersés.
21:44On voit aujourd'hui
21:45des villes comme Alençon,
21:46Vierzon,
21:47enfin des villes
21:47qui paraissaient
21:48ultra calmes
21:49qui sont touchées
21:50aujourd'hui
21:50par cette criminalité
21:53tout simplement
21:53parce qu'aujourd'hui
21:54vous faites un programme neuf
21:55il y a forcément
21:5625% de logements sociaux.
21:59Et même si vous essayez
22:01parce qu'il y a une famille
22:01qui sème le bazar
22:02de la sortir
22:04ce qui n'arrive jamais
22:05mais bon,
22:06parfois,
22:06très peu,
22:07très rarement
22:07d'un immeuble,
22:09elle revient immédiatement
22:10sur le haut de la pile
22:11comme avec le droit
22:14opposable au logement
22:15vous êtes obligés
22:16de la loger
22:17dans un logement social.
22:18Donc en réalité
22:19tout cela
22:20s'est dispersé
22:22et on ne peut plus dire
22:24qu'il y a de ghetto.
22:24C'est toute la France
22:25qui est conservée
22:26et je crois que
22:26tous ceux qui nous regardent
22:27le savent bien.
22:28On va marquer une pause.
22:29C'est pas exactement comme ça
22:29que ça se passe.
22:30On va marquer une pause.
22:31On reprendra le débat tout à l'heure.
22:32Je viendrai si vous voulez bien.
22:33On parlera aussi d'ailleurs de...
22:34Allez, finissez peut-être votre phrase
22:36et après comme ça
22:36on pourra faire le débat sur.
22:37Je dirais,
22:37ce qui s'étend dans les petites villes
22:38ce n'est pas la question
22:39de la ghettoïsation.
22:40C'est la généralisation
22:41du trafic de stupéfiants.
22:43Et c'est ça
22:43qui congrène aujourd'hui
22:44la vie dans un certain
22:45nombre de petites villes
22:46parce qu'y compris
22:47les grands trafiquants
22:48ont compris
22:48que dans ces petites villes
22:50ils avaient plus de marge
22:50de manœuvre que les grandes.
22:52Et donc vous avez maintenant
22:52des flux de voitures
22:54qui viennent chercher
22:54dans ces petites villes
22:55les matières
22:56qu'ils n'arrivent plus
22:56à avoir dans les grandes villes.
22:57Donc la question
22:58ce n'est pas la ghettoïsation.
22:59C'est d'abord la question
22:59du trafic de stupéfiants
23:00et l'efficacité ou non
23:01des politiques
23:02qu'on met en place aujourd'hui.
23:03Allez, on marque une pause.
23:04On revient dans quelques instants.
23:05On parlera notamment
23:06de Jean-Luc Mélenchon
23:06qui a donné un long entretien.
23:08Trois heures d'entretien.
23:09On l'a décortiqué pour vous.
23:10On va vous en sortir
23:11les extraits les plus polémiques
23:13et on en parlera
23:14dans l'heure des pros
23:14à tout de suite.
23:19De retour dans l'heure des pros.
23:21Comme premier
23:21on va parler de Jean-Luc Mélenchon
23:22qui a donné une longue interview
23:23en trois heures
23:24publiée sur sa chaîne YouTube.
23:26C'est toujours très intéressant
23:27d'écouter Jean-Luc Mélenchon
23:28parce qu'il avance
23:30à visage démasqué maintenant.
23:32Vraiment il dit
23:32de plus en plus clairement les choses.
23:34Il n'y a plus aucune ambiguïté
23:35notamment sur la question
23:37de l'islamophobie
23:38parce qu'on a beaucoup ressorti
23:40les propos de Jean-Luc Mélenchon
23:41il y a dix ans.
23:42C'était en 2015.
23:43Il revendiquait le droit
23:44de blasphème,
23:45d'être islamophobe
23:46et aujourd'hui il dit
23:47totalement l'inverse.
23:48Alors pourquoi ce changement
23:50et ce sera intéressant aussi
23:50de vous entendre
23:51Julien Drey évidemment
23:52sur ce sujet
23:52parce que vous connaissez
23:53très bien Jean-Luc Mélenchon
23:54vous lui avez consacré un livre.
23:56Pourquoi ce changement
23:57d'idéologie
23:58de la part du leader
23:59de la France insoumise ?
24:00La question m'a dit
24:03vous, j'étais il y a longtemps
24:05vous acceptez l'islamophobie
24:07et j'avais répondu
24:08ah bah bien sûr
24:09on a le droit
24:09de critiquer toutes les religions.
24:11Ce que je ne dirai plus aujourd'hui.
24:13Jamais je n'accepterai
24:14un mètre de terrain lâché
24:16là-dessus.
24:17Et ça a évidemment
24:20recoupé tout le reste.
24:21Alors évidemment
24:22on a dit
24:23vous cherchez
24:24une clientèle électorale
24:25parce que bien sûr
24:26les autres n'en cherchent pas.
24:27tu comprends ?
24:29Non, ils ne vont pas
24:29chercher l'avis
24:30de ceux qui sont islamophobes
24:31pour en faire
24:32leur clientèle électorale.
24:34Printemps, Républicain
24:35et autres organisations
24:36qui sont à la limite
24:37de l'extrême droite
24:38et parfois même
24:39ont vraiment un pied dedans.
24:41Donc toute cette comédie
24:42ne mérite pas mieux
24:44que les arguments
24:44que je viens de te présenter
24:45et je n'ai pas l'intention
24:47de perdre une seconde de plus
24:48à considérer des gens
24:49qui n'ont pas la moindre
24:50bonne foi
24:51dans ce qu'ils racontent
24:52et qui ne cherchent
24:53qu'à mépriser
24:54et rabaisser.
24:55J'aimerais voir que
24:56chacun s'assure évidemment
24:58que la protestation
25:00contre l'humiliation
25:01des femmes
25:01qui portent un foulard
25:03soit bien portée jusqu'au bout
25:04par ceux-là même
25:04qui portent une perruque
25:05ou je ne sais quoi.
25:07Non, non, non.
25:08Alors que les gens
25:08assument leur position
25:09vous avez le droit
25:11de ne pas aimer l'islam
25:12vous avez le droit
25:12de ne pas aimer les musulmans
25:13mais vous ne déguisez pas
25:14en laïc
25:15parce que vous ne l'êtes pas.
25:16Oh mon Dieu.
25:17Je viendrai vous qui parlez
25:18le Jean-Luc Mélenchon LV1
25:19vous qui savez décrypter
25:21Jean-Luc Mélenchon.
25:22Je crois qu'il est dans une
25:23ça s'appelle
25:23la pente glissante
25:24et il va aller jusqu'au bout.
25:27C'est ça qui est terrible.
25:28C'est ça qui est triste même.
25:29C'est qu'il est parti
25:30d'un point
25:31qui était
25:31je suis le défenseur
25:33de la minorité opprimée
25:34et maintenant
25:35il est le compagnon
25:36des plus durs
25:37et notamment des ayatollahs.
25:38Parce qu'il peut me raconter
25:39tout ce qu'il veut
25:393 heures, 5 heures
25:41je connais
25:41j'ai eu le droit
25:42quand j'étais jeune.
25:44Vous avez vu
25:45ce qu'il vient de faire là
25:46discrètement en parlant
25:47il dit que donc
25:47la perruque
25:48et le foulard islamique
25:49c'est la même chose.
25:51Je veux dire
25:52les femmes iraniennes
25:53elles ne portent pas
25:54des perruques
25:55et ce qu'on leur oblige
25:56à porter
25:57c'est un foulard
25:58qui est un signe
25:59d'oppression
25:59et de soumission.
26:01Ça n'a rien à voir
26:01avec une perruque
26:02peut-être que lui
26:02il en a une
26:03et qu'il est amené
26:04à la défendre
26:05donc il a aussi
26:06des beaux cheveux.
26:07Mais moi je pense
26:08que ce qui est terrible
26:09c'est le Mélenchon
26:10d'aujourd'hui
26:11d'un certain point de vue
26:12dans sa dérive
26:13je ne sais plus
26:14où il va s'arrêter
26:14ou si je sais
26:15bientôt il sera le porte-parole
26:17de toutes les forces
26:18d'obscurantistes
26:19et c'est d'ailleurs
26:20pour ça
26:21qu'il a franchi
26:22une nouvelle étape
26:22il est dans la déconstruction
26:24de la République maintenant
26:25parce que l'histoire
26:26de la créolisation
26:26donc personne ne comprend rien
26:28il a dit cette semaine
26:30dans un colloque à l'Assemblée
26:31qu'il fallait ne plus
26:32appeler la langue française
26:33la langue française
26:33ça s'appelle
26:34la déconstruction de la République
26:35une fois que vous n'avez plus de langue
26:36vous savez que c'est quoi le lien
26:37c'est chacun le dialecte
26:38c'est le communautarisme
26:39c'est ça que ça veut dire
26:40on est loin
26:42du champion républicain
26:44de 2012 etc
26:45c'est pour ça que je vous dis
26:45il va aller jusqu'au bout
26:47avant de vous faire réagir
26:48les uns les autres
26:48sur Jean-Luc Mélenchon
26:50un deuxième extrait
26:51deuxième passage
26:51sur l'immigration
26:52on connaissait maintenant
26:54le fait que Jean-Luc Mélenchon
26:55revendique le concept
26:57de nouvelle France
26:58que la démographie
26:59d'une certaine manière
27:00faisait partie du combat politique
27:01et bien il a remis le couvert
27:03si je peux dire écouter
27:04la question qui se posera
27:06à ce moment là
27:07de toute façon ça se fera
27:09qu'ils le veuillent
27:10d'ailleurs ça se fait déjà
27:11ça va être plutôt
27:13de se demander
27:14comment on fait un peuple
27:15et pas une addition de ghetto
27:17on va avoir ce débat
27:18et puis on portera notre position
27:20qui n'est pas une position
27:21nos bordures
27:22les frontières n'existent pas
27:24et tout ça
27:25parce que ça c'est pas possible
27:26mais pour plein de raisons
27:28mais en tout cas
27:30on va pas dire aux gens
27:31mourraient dans la Méditerranée
27:32moi je préfère qu'ils soient vivants
27:33et qu'ils viennent ici
27:34avec nous
27:34épouser nos filles
27:36et nos gars
27:36et que nos familles prospèrent
27:39moi aujourd'hui
27:41on a établi la statistique
27:42un français sur quatre
27:44dans ma jeunesse
27:44c'était un sur dix
27:45à un grand-père étranger
27:46tu t'imagines
27:47quand l'autre a dit
27:48qu'il y avait un risque
27:48de submersion migratoire
27:50moi je suis un agent
27:51de submersion migratoire
27:52s'il vous plaît
27:53épouser nos filles
27:55et nos gars
27:56qu'ils viennent épouser nos filles
27:59mais ça on comprend bien
27:59l'intérêt de Jean-Luc Mélenchon
28:01évidemment
28:02lui il veut de plus en plus
28:03d'immigrés
28:03parce qu'une fois
28:03qu'ils sont devenus français
28:04et qu'ils peuvent voter
28:05ils votent pour lui
28:05donc naturellement
28:07lui a intérêt
28:08à ce qu'il y ait le plus
28:08d'immigrés
28:09mais seulement une lecture électorale
28:10à vos yeux
28:10naturellement
28:11naturellement
28:12c'est une lecture électorale
28:13mais ce que Jean-Luc Mélenchon
28:15a oublié de dire
28:16c'est qu'ils viennent épouser nos filles
28:17oui mais une partie d'entre eux aussi
28:19qui se mêlent à ces flux migratoires
28:21vont venir commettre
28:22des actes de terrorisme
28:22parce qu'on sait
28:23que les terroristes
28:24ont utilisé par le passé
28:25ces flux migratoires
28:26pour venir sur le sol français
28:28on sait qu'une partie d'entre eux
28:29aussi vont commettre
28:30des actes de délinquance
28:31et de criminalité
28:32parce que les étrangers
28:33sont surreprésentés
28:35dans les chiffres
28:36de la délinquance
28:36et de la criminalité
28:37et ça ce ne sont pas mes chiffres
28:38ce sont les chiffres
28:39du ministère de l'Intérieur
28:41donc voilà
28:42ce que Jean-Luc Mélenchon
28:43oublie de présenter
28:45c'est toute la face sombre
28:46de cette immigration
28:47qui existe
28:48parce que cette face sombre
28:49elle existe
28:50et on en parle
28:50hélas tous les jours
28:52où on contacte trop souvent
28:53dans l'actualité
28:54donc Jean-Luc Mélenchon
28:55honnêtement
28:56il représente un danger
28:57comme nous n'en avons
28:58sans doute jamais connu
28:59vis-à-vis d'un responsable politique
29:00sous la 5ème République
29:02Je viendrai
29:03et après Jean-Sébastien
29:04Je suis d'accord
29:05avec la conclusion
29:06je pense que maintenant
29:07il y a un vrai problème
29:08qui est posé
29:09parce que
29:10Mélenchon est tous
29:11un imbécile
29:12et donc il a une vraie stratégie
29:13construite
29:14et un rapport de force
29:15qu'il installe
29:16dans la société
29:17aujourd'hui
29:17mais il ment
29:19c'est ça le problème
29:20il ment en permanence
29:21Je prends un exemple
29:23dans l'interview
29:24que vous avez là
29:25il y a un autre passage
29:26où il dit
29:27mais regardez
29:27Madame Mélanie
29:28elle a pris 500 000
29:29immigrés
29:31donc vous voyez
29:31puisqu'elle les a pris
29:32nous on peut faire la même chose
29:33ce qu'il oublie de dire
29:34c'est qu'elle a pris
29:34500 000 travailleurs
29:35étrangers
29:36parce qu'il y avait une demande
29:37à l'époque
29:38mais qu'après
29:38elle a durci la politique migratoire
29:40elle n'a pas ouvert ses frontières
29:41et je ne crois pas
29:42qu'aujourd'hui
29:43on rentre en Italie
29:43on est accueilli
29:44avec des fleurs
29:45et un verre de whisky
29:46Il y a vraiment un concept
29:47qui est théorisé
29:49de la part de Jean-Luc Mélenchon
29:50on n'est plus dans
29:51je suis pour l'immigration
29:53d'ailleurs il le dit
29:53on n'est pas des no-border
29:54il a complètement intégré
29:55le fait qu'il y a
29:56évidemment des différences
29:57des nations
29:58des frontières
29:58mais lui il assume
29:59le fait de vouloir
30:00faire venir davantage
30:01de personnes
30:02pour arriver au principe
30:03de créolisation
30:04cette nouvelle France
30:05qu'il appelle de ses voeux
30:06je crois même
30:07qu'il avait repris à son compte
30:08la théorie du grand remplacement
30:09il l'avait utilisé dans ses mots
30:10C'est ça qui est complètement dingue
30:10c'est que pendant des années
30:11on nous a expliqué
30:12qu'il ne fallait pas parler
30:13de grand remplacement
30:14que ce n'était pas vrai
30:14que c'était un fantasme
30:15que les gens voyaient des choses
30:17qu'ils ne voyaient pas
30:18en réalité
30:19que c'était un sentiment
30:20de submersion
30:21et puis maintenant
30:22il dit
30:22waouh super
30:23tout le monde a été grand remplacé
30:25donc à un moment
30:25entre deux discours
30:26il va falloir choisir l'un
30:27donc il tient les deux bouts
30:28de la corde
30:29c'est quand même
30:29un peu compliqué
30:30mais moi je suis frappée
30:31par son discours
30:33tous les jours
30:34il y a une nouvelle perle
30:34bon déjà créolisation
30:36moi je connais
30:37des Antillais
30:39notamment qui sont
30:39très agacés
30:40par cette appropriation culturelle
30:42parce que ça n'a rien à voir
30:43avec Salbo-Créole
30:44premier point
30:44et le deuxième
30:46c'est que
30:47alors qu'a-t-il dit
30:48il y a un mois
30:49il avait dit
30:50la France
30:52c'est plus que des vieux rabous gris
30:54il faut donner la clé
30:55aux jeunes africains
30:56la clé du pays
30:57récemment
30:59il a dit encore
31:00nous Dagobert
31:01avec sa culotte à l'envers
31:02les arabes
31:04ils avaient la culotte
31:04bien à l'endroit
31:05c'est même eux
31:06qui ont fait les cathédrales
31:07vous voyez
31:07il ne craint pas
31:09d'essentialiser les français
31:10quand il s'agit de dire
31:11que ce sont des imbéciles
31:13la langue française
31:14il ne faut plus parler
31:15de langue française
31:16ça n'existe plus
31:17d'ailleurs le mot France
31:18chez lui ça n'existe
31:19les français de souche
31:20n'existent pas aussi
31:20si on écoute
31:21Sandrine Rousseau à l'Assemblée
31:22et là aussi
31:23c'est extrêmement paradoxal
31:24c'est des gens
31:25qui ont exalté
31:26les identités
31:27à gauche
31:28pendant des dizaines d'années
31:29la guerre d'Algérie
31:30elle a été fondée là-dessus
31:31la terre aux premiers occupants
31:33enfin
31:33toutes les guerres
31:35décoloniales
31:36tout l'anticolonialisme
31:37a été fondé là-dessus
31:38en fait
31:38toutes les identités
31:39sont géniales
31:40sauf la nôtre
31:41Jean-Luc Mélenchon
31:44le fait aussi pour Mayotte
31:45pour le coup
31:46il reconnaît à peine
31:47la Nouvelle-Calédonie aussi
31:48qu'ils appellent la canaqui
31:49non mais exactement
31:50pourtant français de Mayotte
31:52qui ont affirmé
31:53à plusieurs reprises
31:54donc c'est vrai
31:55qu'il tient les deux corps
31:56mais parce qu'il se comporte
31:57comme un troll
31:57en réalité
31:58je pense qu'il le fait exprès
31:59pour provoquer
32:00le genre de débat
32:01qu'on somme
32:01il ne le fait pas
32:02par conviction
32:03il le fait
32:04mais comme un troll
32:05sur les réseaux sociaux
32:06mais quand il dit
32:06les trucs sur la langue française
32:07et tout
32:07c'est qu'il veut provoquer
32:08sa polémique
32:09parce qu'il est dans sa stratégie
32:10de polarisation
32:11il y a des gens
32:12qui le croient fondamentalement
32:13ce qu'il dit
32:13donc après ça émerge
32:15dans les expériences
32:15qu'il y ait des gens
32:16qui le croient
32:16ne changent pas la stratégie
32:17de Jean-Luc Mélenchon
32:18il l'a revendiqué
32:19oui bien sûr
32:20mais il l'a revendiqué
32:21dans le passé
32:21la conséquence
32:22c'est la conflictualisation
32:23de tout
32:24Jean-Luc Mélenchon
32:25l'a déjà dit
32:25pour créer un peuple révolutionnaire
32:27ça ne se fait pas
32:28les peuples ne sont pas
32:28spontanément révolutionnaires
32:29donc il faut créer
32:30de la colère
32:31il faut créer de l'exaspération
32:32et il faut en créer
32:33de part et d'autre
32:34donc il faut en créer
32:34en mettant des plaques pour Naël
32:36en disant à certains
32:36vous êtes des omnivictimes
32:38et puis il faut en créer
32:39chez les autres
32:40qui ont l'impression
32:40d'être dépossédés
32:41de leur pays
32:42et de leur destin
32:43et il le fait délibérément
32:44il n'y croit pas une seconde
32:45il y a une seule chose
32:46pour laquelle
32:47non mais il ne croit pas
32:49je ne crois pas
32:49je pense qu'il sait
32:50ce qu'il fait
32:50en revanche
32:51il le fait avec cynisme
32:53mais je pense
32:54c'est ça qui est pire
32:55non mais il le fait
32:55avec cynisme
32:56mais il y a un élément
32:57où il est dans une grande naïveté
32:59et il suffit de regarder
32:59ce qui s'était passé en Iran
33:01c'est qu'il s'imagine
33:02qu'en s'alliant
33:03avec des islamistes
33:04ou en s'alliant
33:04avec des gens
33:06très radicaux
33:07il finira par avoir
33:08la main
33:09et bien non
33:10l'exemple de la révolution
33:11islamique
33:11de la révolution islamique
33:12nous a montré l'inverse
33:13les communistes du tout-day
33:14s'étaient alliés
33:15avec l'ayatollah Romény
33:16s'étaient alliés
33:17avec les jeunes
33:18des universités à Téhéran
33:19au bout d'un an
33:20ils étaient tous
33:21soit dans la fameuse
33:21prison d'Evign
33:22soit ils étaient
33:24je nous espère
33:24à notre destin
33:25que la révolution
33:26mais là je parle de lui
33:27je parle de lui
33:28le calcul politique
33:29qu'il fait
33:30il ne se rend pas
33:31compte en réalité
33:31qu'il est en train
33:32de s'allier
33:32avec des gens
33:33qui finiront par gagner
33:34sur l'immigration
33:36évidemment
33:38tout le monde a compris
33:39que Jean-Luc Mélenchon
33:40ne cherchait pas
33:41à accueillir plus de migrants
33:42mais il cherchait
33:42à accueillir
33:43des nouveaux électeurs
33:44et la passe décisive
33:45a été donnée
33:45en cours de mandat
33:46par Emmanuel Macron
33:47qui lui-même
33:48affirmait
33:49qu'il n'y avait pas
33:49de culture française
33:50mais permettez-moi
33:51de dire simplement
33:51deux mots
33:52à ce qui a été dit
33:54juste avant
33:54notamment le discours
33:55de Jean-Luc Mélenchon
33:56sur la prétendue
33:58islamophobie
33:59apparemment en France
33:59les musulmans
34:00seraient persécutés
34:01ce long discours ambiant
34:02victimaire
34:03qu'on entend déjà
34:04au quotidien
34:04dans un certain nombre
34:05de quartiers populaires
34:06alimentés par l'extrême gauche
34:08et les assoiffés
34:10de la haine
34:11et la haine du pays
34:13et la haine de la République
34:15pour dire que
34:16moi je suis très touché
34:17par les propos
34:18de Jean-Luc Mélenchon
34:19mais je crois
34:21que les musulmans
34:21dans notre pays
34:22et l'heure est venue
34:23pour les musulmans
34:24dans notre pays
34:24de se réveiller
34:25sur cette question
34:26parce que
34:27c'est très important
34:28je crois qu'on touche
34:30là un point
34:31névralgique
34:32dont personne
34:33ne veut en réalité
34:34terminer
34:36les pages
34:37du chapitre
34:38moi je pose
34:39la question suivante
34:40à Jean-Luc Mélenchon
34:42qui veut flatter
34:43la foi
34:44parfois même
34:45le coeur
34:45d'un certain nombre
34:46de nos compatriotes musulmans
34:47pourquoi
34:47on n'entend jamais
34:49Jean-Luc Mélenchon
34:50sur
34:51les crimes
34:53de Pékin
34:53l'enfermement
34:55des Ouïghours
34:56réduit à l'état
34:57d'esclavage
34:58par la Chine
34:59on n'entend jamais
35:00Jean-Luc Mélenchon
35:01sur cette question
35:01et on sait pourquoi
35:03parce qu'il y a
35:04des accointances
35:04un certain nombre
35:05d'accointances
35:06entre les idées
35:06de la France insoumise
35:07et le régime
35:08communiste chinois
35:09qui doivent être
35:10aussi mis sur la table
35:11et je dis
35:12à nos compatriotes musulmans
35:13réveillez-vous
35:14les vrais républicains
35:15dans ce pays
35:16ne confondent pas
35:17l'islam
35:19et l'islamisme
35:20c'est ça aussi la question
35:22je crois malheureusement
35:24que la comparaison
35:25y compris avec 79
35:26n'est plus de mise
35:28par rapport à Mélenchon
35:28parce que regardez
35:30ce qui est en train
35:30de se passer
35:30il réécrit
35:31sa propre histoire
35:32personnelle
35:34dans cette interview
35:34il raconte
35:35que dans sa famille
35:36on parlait
35:37c'est la première fois
35:38que je l'entends
35:39à chaque prise de parole
35:41en public
35:41il dit
35:42je suis né au Maroc
35:43c'est quelque chose
35:44qu'il met en avant
35:44là où vous savez
35:45sans doute mieux que moi
35:46avant il n'en parlait pas
35:47mais lui ne parle pas
35:48en arabe
35:48c'est juste
35:48c'est à dire que ses parents
35:49s'adressaient juste
35:50en arabe
35:50pour donner des ordres
35:51à leur domestique
35:51c'est à peu près
35:52c'est même pas ça
35:52parce que ses parents
35:53étaient des fonctionnaires
35:54français
35:55qui n'avaient rien à voir
35:58avec je dirais
35:59ce qu'on a appelé
36:00les pieds noirs
36:01des choses comme ça
36:01parce qu'ils s'inventent
36:02toute une histoire
36:03et c'est ça qui est grave
36:04parce qu'à un moment donné
36:07où on commence à inventer
36:08à réécrire sa propre
36:09histoire personnelle
36:10ça veut dire qu'on est
36:11soi-même dans une forme
36:12de conversion
36:12et c'est pour ça
36:13que je ne crois pas
36:14simplement à l'idée
36:15de la cohabitation
36:17avec les islamistes
36:19avec l'idée
36:19qui va prendre le leadership
36:20je pense
36:21c'est pour ça que j'ai dit
36:21il va aller jusqu'au bout
36:22je pense qu'il est en train
36:24de devenir
36:24un de ses leaders
36:25et on a vu parallèlement
36:27à toutes ces déclarations
36:28qu'on a commentées
36:29cette interview donnée
36:30à l'hebdo
36:32un magazine cette semaine
36:35de Jean-Luc Mélenchon
36:35dans lequel il dit
36:36il faut
36:37on va défendre
36:38la communauté juive
36:39précisément il dit
36:40quand les fachos
36:41vont s'occuper d'elle
36:41il parle de la communauté juive
36:42la communauté juive est à vif
36:44parce qu'elle a peur
36:45elle souffre
36:45parce qu'elle écoute
36:46des gens qui la manipulent
36:47mais elle a pour elle
36:48son intelligence
36:48des situations
36:49et sa culture séculaire
36:50quand les fachos
36:51vont s'occuper d'elle
36:52il faudra la défendre
36:53si vous parlez
36:53de la contribution des juifs
36:54à la vie intellectuelle
36:55de la gauche
36:56elle a été centrale
36:57et Mathilde Panot
36:58qui a été interrogée
36:59ne dit pas autre chose
37:01je propose de l'écouter
37:02on en parle juste après
37:03nous sommes la meilleure barrière
37:05contre l'antisémitisme
37:06vous pouvez lire la phrase
37:07que Jean-Luc Mélenchon
37:09a dit dans cette même interview
37:10sur les personnes juives
37:12dans notre pays
37:13il dit
37:14le jour où il y aura
37:15le rassemblement national
37:17qui reviendra
37:18à ce qu'il est essentiellement
37:20c'est à dire
37:20à la fois du racisme
37:22et de l'antisémitisme
37:23et bien nous
37:24nous serons tous les jours
37:25quelle que soit la situation
37:28du côté de nos confessions
37:29de nos concitoyens
37:31de confessions juives
37:31s'ils sont pris à partie
37:32pour leur religion
37:33donc c'est insupportable
37:34qu'on nous colle
37:35cette étiquette sur nous
37:36comme on l'a collé
37:37d'ailleurs au pape
37:38qui lui-même est antisémite
37:39pour avoir dénoncé
37:39le génocide à Gaza
37:41comme on l'a collé
37:42à Macron à un des moments
37:43et etc
37:43au secrétaire général
37:44de l'ONU
37:45et beaucoup d'autres
37:46je note qu'elle peut dérouler
37:48son discours
37:49sans être interrompu
37:50le média
37:51il y a peut-être
37:52mais ça c'est de la phrase
37:53géologie
37:54parce que ce n'est pas vrai
37:55les phrases qu'ils ont employées
37:56à l'égard de Jérôme Gage
37:58les sales juifs
37:59qu'on entend
38:00encore dans une vidéo
38:01à Saint-Mort
38:02etc
38:03ce n'est pas
38:04ce n'est pas des dérapages
38:05ce n'est pas des dérapages
38:06j'insiste là-dessus
38:08c'est des convictions
38:09qui sont installées
38:10et en ce sens-là
38:10si vous me permettez
38:12Jean-Luc Mélenchon
38:12retrouve son enfance
38:14non mais
38:14Mathilde Pallon
38:15ne croit pas
38:16c'est-à-dire que
38:17quand il est
38:17si vous me permettez
38:19quand il est gosse
38:20il n'est pas du tout
38:21l'ami
38:21il passe son temps
38:23à persécuter
38:23les petits juifs
38:24dans la classe
38:24parce qu'ils disent
38:25qu'ils sont
38:26ils revendiquent l'idée
38:27que ce sont des assassins
38:28de Jésus
38:29c'est ça
38:29j'ai les témoignages
38:30ça il vous l'a raconté
38:31j'ai les témoignages
38:32de ces copains de classe
38:33qui sont venus me voir
38:34je ne le savais même pas
38:35je l'ai découvert
38:35voilà
38:36ce que dit Julien
38:39c'est vraiment
38:40effarant
38:40mais pour revenir
38:41à Mathilde Panot
38:42elle ne pense pas
38:44un mot de ce qu'elle dit
38:45la preuve c'est que
38:45ça n'est à ce point
38:46pas naturel pour elle
38:47de les prononcer
38:48qu'elle bafouille
38:48un mot sur deux
38:49Mathilde Panot
38:50sait très bien
38:51que la France Insoumise
38:52n'est pas seulement
38:53le carburant
38:54de l'antisémitisme
38:55mais est un parti
38:56antisémite
38:57la France Insoumise
38:58est un parti
38:58fondamentalement
39:00antisémite
39:01elle prend
39:01l'exemple
39:03du pape
39:04et d'Emmanuel Macron
39:05je ne pense pas
39:06que le pape
39:06ait produit
39:07une affiche antisémite
39:08la France Insoumise
39:09a produit
39:10une affiche antisémite
39:11qui sera
39:12je n'en doute pas
39:12considérée comme telle
39:14par la justice
39:15le pape
39:15et Emmanuel Macron
39:17n'ont envoyé
39:18personne en Jordanie
39:18contrairement à
39:19Jean-Luc Mélenchon
39:20qui a envoyé Rima Hassan
39:21manifester
39:22en hommage
39:23à Ismaël Annié
39:24qui a été le leader
39:26du Hamas
39:26Rima Hassan
39:28était sur place
39:29dans une manifestation
39:30pro-Hamas
39:31il y a à la France Insoumise
39:32un négationniste
39:33David Guiraud
39:34qui a affirmé
39:35que le bébé
39:36retrouvé dans le four
39:37en Israël
39:37avait été placé
39:39là par Tzahal
39:39et non pas
39:40par le Hamas
39:41la liste est longue
39:42à n'en plus finir
39:43Madame Brown Pivet
39:46qui va camper
39:46à Tel Aviv
39:47les dragons célestes
39:49il y a
39:50tout un tas
39:51d'exemples
39:52qu'on pourrait dérouler
39:54mais ça prendrait des heures
39:55pour prouver
39:56que la France Insoumise
39:57est bel et bien
39:58un parti antisémite
39:59alors qu'on ne vient
40:00de pas nous dire
40:00aujourd'hui
40:01que les juifs de France
40:02pourraient trouver
40:02une quelconque protection
40:04je ne sais quand
40:05auprès de ces personnages
40:07ce qui me frappe
40:08c'est qu'il n'y a aucun
40:08de ces éléments
40:09de ces arguments
40:10de ces exemples
40:10qui est opposé
40:11à Mathilde Panot
40:12quand elle vient dire
40:12la France Insoumise
40:13est la meilleure barrière
40:14contre l'antisémitisme
40:15non mais comme dirait
40:17notre ami
40:17Gilles William Gelnanel
40:18c'est le privilège rouge
40:19moi je peux vous citer
40:20un autre exemple
40:20et bien avant
40:21le 7 octobre
40:22c'est quand
40:23Jean-Luc Mélenchon
40:24avait dit à propos
40:25de l'attentat
40:25de Mohamed Merah
40:26oui c'est bizarre
40:27à chaque fois
40:28qu'il s'approche
40:28une élection
40:29il y a un attentat
40:31ça s'appelle
40:32du complotisme
40:33n'importe qui d'autre
40:34aurait fait
40:35ce genre de déclaration
40:37évidemment
40:38il aurait été
40:39pendu médiatiquement
40:42si j'ose dire
40:42et lui
40:43mais ça passe crème
40:44et puis ils ont droit
40:44à une rédemption
40:45perpétuelle
40:46moi je vous fiche
40:47mon billet
40:47qu'à la prochaine élection
40:49tous ceux
40:50ou beaucoup de ceux
40:50qui poussent aujourd'hui
40:51des cris d'orfraie
40:52se diront
40:53oui enfin quand même
40:54si on doit faire
40:55un front républicain
40:56ça sera bien pratique
40:57pour se faire élire
40:57donc parce que
40:58la réflexion
40:59que je vous cite
40:59au sujet de Mohamed Merah
41:01c'était avant
41:01tous les fronts républicains
41:03et visiblement
41:04ça n'a dérangé
41:05personne
41:06et il faut aussi
41:09interroger
41:09la complicité
41:10de ceux
41:11qui ne craignent pas
41:12de s'allier
41:12avec la France insoumise
41:13on demande toujours
41:15des comptes
41:15à la droite
41:16qui s'allient
41:16avec lui
41:17avec un tel
41:18avec l'autre
41:18mais à la gauche
41:20jamais
41:20on parlait tout à l'heure
41:22de la révolution islamique
41:23en Iran
41:24en 1979
41:24ça devra nous amener
41:25au dernier thème
41:26de cette émission
41:26il nous reste un peu
41:27moins de 4 minutes
41:27le conflit entre
41:28l'Iran et Israël
41:30qui est gelé
41:31pour l'instant
41:32il y a un cessez-le-feu
41:32Donald Trump a pris
41:33la parole
41:33ce soir
41:35pour dire
41:35notamment
41:36à l'Ayatollah
41:37à l'Iramenei
41:38vous vous êtes pris
41:39une bonne raclée
41:39voilà les mots
41:40du président américain
41:41ce soir
41:42on écoute
41:43Avez-vous peur
41:44qu'il y ait des sites
41:45nucléaires secrets
41:46en Iran ?
41:49Pas vraiment
41:54je n'ai pas peur
41:55je me suis occupé
41:56des deux pays
41:57et les deux pays
41:58voulaient une solution
41:58on a fait un boulot
42:00incroyable
42:00mais maintenant
42:01ils sont épuisés
42:02je pense que la dernière
42:03chose à laquelle
42:04ils pensent
42:04c'est le nucléaire
42:05ils pensent plutôt
42:12au jour d'après
42:13c'est le bazar là-bas
42:14il y a eu beaucoup
42:15de bombardements
42:16il faut remettre de l'ordre
42:17je ne suis pas inquiet
42:20pour l'Iran
42:20je vais répondre
42:21à la déclaration
42:22de l'Ayatollah hier
42:23je lui ai dit
42:29écoutez
42:30vous êtes un homme
42:31de grande foi
42:32un homme qui est
42:33très respecté
42:34dans ce pays
42:34vous devez dire
42:35la vérité
42:36vous vous êtes pris
42:37une raclée
42:38et Israël
42:39s'est fait démolir aussi
42:40ils se sont
42:41tous les deux
42:42fait démolir
42:42mais la dernière chose
42:43à laquelle ils pensent
42:44ce sont les armes nucléaires
42:46je salue l'arrivée
42:58sur ce plateau
42:59de Gauthier Le Vred
42:59bonsoir
43:00on verra avec vous
43:01tout à l'heure
43:01le programme
43:02de la soirée
43:02je suis sûr
43:03qu'il sera question
43:03notamment
43:03des propos
43:04de Donald Trump
43:05bon un mot quand même
43:06vous êtes pris une raclée
43:07est-ce qu'il essaye pas
43:08un peu de s'auto-persuader
43:09lui-même au moment
43:09où il le dit
43:10que c'est la vérité
43:10parce que la question
43:11c'est est-ce que
43:12tout a été réellement détruit
43:13c'est la question
43:13qui anime les Etats-Unis
43:14depuis des jours
43:16il essaye en tout cas
43:17à minima
43:18de convaincre
43:18ses propres électeurs
43:20et ça a été très tendu
43:21quand vous regardez
43:21tout l'univers Maga
43:23il y a beaucoup
43:24beaucoup de gens
43:24qui lui ont reproché
43:25d'avoir décidé
43:26de ses frappes
43:28en considérant
43:28qu'il s'était fait lire
43:29sur une promesse
43:30de ne pas engager
43:31de nouvelle guerre
43:32et donc moi
43:33j'ai vu des gens
43:34bref
43:34des républicains
43:35hardcore
43:37qui étaient très
43:39et c'est quand même
43:40important
43:40parce qu'on a l'impression
43:41que Donald Trump
43:42est suffisamment puissant
43:43pour se moquer de tout
43:43non c'est pas totalement vrai
43:45après il y a une manière
43:46de l'expliquer
43:46qui fait qu'il s'adresse aussi
43:47à l'américain moyen
43:48qui vit au Kansas
43:49ou je ne sais où
43:50et oui il ne parle pas
43:51comme un diplomate
43:52habituellement
43:53non mais la force
43:54des islamistes
43:54c'est de transformer
43:55une défaite
43:56en une victoire
43:57une défaite militaire
43:58ça devient une victoire politique
44:00et là depuis trois jours
44:02on voit bien l'offensive
44:03qui est en train
44:04de se développer
44:04qui essaye de nous faire croire
44:06que quand vous bombardez
44:07et que vous mettez
44:0813 bombes
44:09de 1300 kilos
44:10sur un site
44:11ça simplement fait tomber
44:13quelques roches
44:13et ça bouche les entrées
44:14bon quand on voit
44:16les milliers de missiles
44:17qui ont été parachutés
44:18quand on voit tout le commandement
44:19iranien qui a été éliminé
44:21quand on voit les scientifiques
44:22on nous dit
44:22ah non mais
44:23vous n'avez pas compris
44:24il y avait quelque chose
44:25de caché
44:25on ne sait pas où
44:26et sauvé
44:26donc ils essayent de transformer
44:28c'est ça qui est fort
44:31par ailleurs
44:31c'est les relais
44:33y compris en France
44:34d'un certain nombre
44:34de grands journalistes
44:35qui nous expliquent
44:36que tout ça
44:36n'existe pas
44:38or maintenant
44:38les rapports sont en train
44:39d'arriver
44:40et je pense qu'ils seront
44:40rendus publics
44:41à partir de dimanche
44:44les rapports sont formels
44:46des agents sur le terrain
44:47les dégâts sont considérables
44:49et le régime
44:49est très fragilisé
44:50avant de vous demander
44:51le programme
44:51Gauthier
44:52je ne peux pas vous quitter
44:53sans s'attarder
44:54sur cette date
44:55un peu particulière
44:56on est le 27 juin
44:57et c'est aujourd'hui
44:58l'anniversaire
44:59de notre cher
44:59Johan Usaï
45:0026 ans
45:0126 ans
45:02et 36
45:03au nom de toute la rédaction
45:04on vous adresse
45:05tous nos voeux
45:06d'anniversaire
45:07Johan
45:08et d'ailleurs
45:08on a une photo
45:08pour revenir
45:10quelques années
45:11en arrière
45:11dans ce beau paysage
45:12c'était avant
45:12les Usaïtes
45:13là on est au Mont-Maisin
45:15pour la marche annuelle
45:17de Laurent Wauquiez
45:18c'est sa rentrée
45:19en Haute-Loire
45:19et on est au Mont-Maisin
45:20au quart de la Haute-Loire
45:21c'est beau le dévouement
45:23on ne chante pas du coup ?
45:24vous pouvez chanter
45:24je crois que peut-être
45:25pas en quarantaine
45:26on va épargner
45:27nos téléspectateurs
45:28en tout cas
45:29bon anniversaire
45:29de toute la rédaction
45:31Gauthier le programme ce soir
45:32un programme
45:33aux petits oignons
45:34Thomas
45:34on va avoir
45:36Eric Tegner
45:37qui va venir présenter
45:38un documentaire
45:39de frontière
45:40sur la France insoumise
45:41on va avoir
45:42Emmanuel Razavi
45:43qui va venir présenter
45:44la pieuvre de Terran
45:45qui a fait
45:45la une du point
45:47cette semaine
45:47il explique comment
45:48l'Iran
45:49recrute
45:50des personnalités
45:51en France
45:51pour faire
45:52de l'espionnage
45:53ou pour se mettre
45:53au service
45:54de l'Iran
45:56et puis vous allez voir
45:57il cible même
45:57des politiques
45:58alors je ne sais pas
46:00si vous allez être surpris
46:00mais c'est intéressant
46:01une petite idée
46:02peut-être du parti
46:02voilà
46:03et ensuite
46:04on recevra aussi
46:05François Bousquet
46:06qui signe le racisme
46:07anti-blanc
46:08et qui vient répondre
46:08à Jean-Pascal Zaddy
46:10qui a dit que le racisme
46:11anti-blanc
46:11n'existait pas
46:13et aussi
46:13nous aurons un ancien agent
46:15double
46:15l'Iran pensait
46:16que cet homme
46:18espionnait
46:19au service de l'Iran
46:20la France
46:20c'était en fait
46:21tout l'inverse
46:21il espionnait
46:22au service de la France
46:23l'Iran
46:23voilà le programme
46:24c'est pas mal
46:25pas mal
46:26c'est chargé
46:26même je veux dire
46:27vous allez passer
46:28une bonne soirée
46:28je regrette
46:29de ne pas pouvoir rester
46:30merci en tout cas
46:35à vous d'avoir été avec moi
46:36je remercie à la réalisation
46:37Christophe Droyot
46:38Philippe à la vision
46:39Raphaël Lissac
46:40au son
46:40Benjamin No
46:41et Loïs Sertré
46:41qui m'ont aidé
46:42à préparer cette émission
46:43toutes ces émissions
46:44sont retrouvées sur
46:45cnews.fr
46:45dans un instant
46:46Gauthier Lebrecht
46:47je vous retrouve demain matin
46:47pour l'heure des pros
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