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00:00Bonjour, merci d'avoir répondu à notre invitation.
00:06Elle nous permet de nous adresser directement par votre entremise à nos concitoyens
00:12dans un moment qui est un moment politique sans précédent, historique dans la Vème République.
00:23Trois gouvernements en l'espace d'un an,
00:25à la suite d'un président de la République battu dans toutes les élections depuis la sienne,
00:36en sorte que, plutôt qu'à l'addition de ces mésaventures, c'est au tableau général qu'il faut réfléchir.
00:48Cette situation est le symptôme de l'impasse dans laquelle plonge inéluctablement
00:54la Vème République, dès lors qu'il y a une contradiction entre la légitimité
01:02de l'élection présidentielle et celle des élections législatives.
01:07À quoi s'ajoute l'incapacité du président de la République à maîtriser une telle situation ?
01:14Il en résulte une confusion dans les esprits, dans les institutions,
01:24parmi les acteurs économiques,
01:27dans les rangs des décideurs politiques,
01:29qui aggravent le tout.
01:30Il faut donc, pour répondre à ce moment,
01:38prendre à bras le corps le cœur du problème,
01:43c'est-à-dire
01:43le président de la République
01:47et sa légitimité à continuer à décider
01:50dans de telles circonstances.
01:52Il est l'origine du chaos
01:55parce qu'il a convoqué des élections législatives anticipées
02:00dont il n'a pas voulu assumer le résultat.
02:05Et depuis cette heure,
02:08la République, la démocratie, est faussée.
02:14Et ce type de situation se paie toujours.
02:17la vie politique d'un peuple
02:19passe par ses institutions
02:21et le respect du fonctionnement de ses institutions
02:24suppose le respect scrupuleux
02:27de la volonté du peuple.
02:29Sinon, ça n'est plus une démocratie.
02:33Et puis, après cela,
02:34un acharnement du président de la République
02:37à vouloir décider le contraire,
02:41je dis bien le contraire,
02:42l'exact contraire
02:43de ce qui avait été dit par les élections.
02:47Bien sûr, personne n'avait la majorité absolue
02:49à l'issue des élections.
02:51Mais enfin,
02:52un bloc était arrivé en tête.
02:55Tout ce qui a suivi
02:56a été la négation méthodique,
02:58acharnée de ce résultat.
03:01Des gouvernements,
03:02choisis avec pour Premier ministre
03:04des personnalités
03:06figurant sur les bancs
03:07les plus minoritaires
03:09de l'Assemblée nationale
03:10et s'obstinant à prendre des décisions
03:13qui sont à l'exact opposé
03:15de ce qui avait été souhaité
03:17par le vote.
03:19Et pour finir,
03:21tandis que se multipliaient
03:23les signaux d'alerte
03:23et de mobilisation,
03:25aucune prise en compte
03:26de ce qu'ils signifiaient.
03:27Rien comme réponse
03:29à la mobilisation spontanée
03:31du 10 septembre.
03:33Aucune réponse
03:34à la mobilisation intersyndicale
03:37massive du 18 septembre,
03:39ni non plus à celle du 2 octobre.
03:41A chaque étape,
03:43tout le monde a eu le sentiment
03:45d'avancer toujours plus loin
03:47dans un système
03:49de monarchie présidentielle
03:50dont personne ne veut
03:51dans ce pays
03:52que l'on soit de droite
03:53ou que l'on soit de gauche.
03:57Il faut donc,
03:58pour répondre à cette situation,
04:00aller au cœur du problème,
04:02c'est-à-dire
04:02en revenir
04:05au peuple.
04:06c'est-à-dire
04:09mettre en cause
04:11la légitimité
04:12du président de la République
04:14dans les formes
04:16que notre
04:17démocratie parlementaire
04:20permet.
04:22Je me répète,
04:23dans les formes
04:24institutionnelles
04:26dont nous disposons.
04:29Quelles sont-elles ?
04:30Il y en a une.
04:31La destitution
04:32du président de la République
04:34telle qu'elle est prévue
04:36par la Constitution
04:37elle-même.
04:40Cette destitution,
04:42elle est
04:43souhaitable
04:45et dès lors,
04:46elle doit être possible.
04:49Déjà,
04:49elle est demandée
04:50par 104 députés
04:52à l'Assemblée nationale,
04:54c'est-à-dire
04:55la majorité
04:57plus qu'absolue
04:58des élus
04:59du Nouveau Front Populaire.
05:03Mais,
05:03depuis,
05:04d'autres voix
05:05se sont élevées
05:05pour dire
05:06quoi qu'on pense
05:07les uns les autres,
05:09en définitive,
05:10c'est par là
05:11que passe
05:11la réponse claire
05:13dont on a besoin.
05:19Et,
05:20c'est en effet,
05:22telle qu'est la culture
05:23politique de notre peuple,
05:25à cette étape,
05:26après tout
05:28ce que nous venons
05:29de vivre,
05:30la confusion
05:31qui règne,
05:33l'absurdité
05:34qu'il y aurait
05:34à imaginer
05:35quelque combinaison
05:36que ce soit
05:37reposant
05:38sur l'Assemblée nationale
05:40telle qu'elle est,
05:41puisque tout
05:42a été essayé
05:43sans succès.
05:44Notre proposition
05:45à l'époque
05:46de nommer
05:47un Premier ministre
05:48issu du NFP,
05:50puis l'échec
05:51d'à peu près
05:51toutes les formations
05:52politiques de droite.
05:54Puisque tout
05:55a échoué,
05:56il faut donc
05:57en revenir
05:57à la décision
05:58du seul souverain
05:59que connaît
06:00ce pays,
06:00le peuple.
06:02Le retour au peuple
06:03est la réponse
06:05que les démocraties
06:06apportent
06:07lorsqu'elles se trouvent
06:08dans une impasse.
06:09Nous sommes
06:09dans une impasse,
06:11personne ne peut
06:11le nier.
06:12Alors,
06:13alors que
06:13Jean-Luc Mélenchon
06:14était en train
06:14de s'exprimer
06:15la droite,
06:17François-Xavier Bellamy
06:18était en train
06:19de s'adresser
06:19à la presse,
06:20mais la séquence
06:21est donc
06:21maintenant
06:22terminée.
06:23On va avoir
06:24en substance
06:24ces propos
06:25dans un instant,
06:26mais peut-être
06:26déjà un mot
06:27de ce que vient
06:27de nous dire
06:28Jean-Luc Mélenchon.
06:29On a compris
06:29l'idée là.
06:31Oui,
06:32ce qu'il dit
06:33depuis toujours.
06:35Mais il dit
06:36quand même
06:37que c'est vrai
06:37et là-dessus
06:38on ne peut pas
06:38lui donner tort
06:39sur l'origine
06:40de chaos
06:40qui est donc
06:41la décision
06:42de dissoudre
06:42après les européennes
06:45et avec
06:45n'ayant pas
06:47assumé
06:47il est vrai
06:48le choix
06:48enfin le résultat
06:51pardon
06:51pas le choix
06:52le résultat
06:53et rappelez-vous
06:53on avait fait monter
06:55la personnalité
06:55de Lucie Castet
06:56en tout cas
06:57la possibilité
06:58d'avoir une personnalité
06:59de gauche
07:00et ce qu'a fait
07:01Emmanuel Macron
07:02ça paraît très loin
07:04ça paraît loin
07:05mais
07:06Emmanuel Macron
07:08n'a fait qu'une
07:10comme s'il ne s'était
07:11rien passé
07:12il a fait une politique
07:13continue à faire
07:14une politique de droite
07:15donc c'est là
07:16peut-être qu'effectivement
07:17il faut se demander
07:17si là
07:18Emmanuel Macron
07:19n'a pas eu
07:20une forme de déraison
07:21et de continuer
07:22sa politique
07:24sans rien changer
07:25et effectivement
07:26continuer
07:28avec
07:29les mêmes
07:30à droite
07:32et avec le bloc central
07:33et sans prendre en compte
07:35effectivement
07:35ce que les
07:36les résultats
07:38désurnent
07:39oui
07:40il y a trois hypothèses
07:42là-dessus
07:42on ne peut pas
07:42le comparer
07:43non non
07:43moi je trouve
07:43que l'analyse
07:44de la France insoumise
07:46qui est une analyse
07:47qui est une des trois hypothèses
07:49de solution
07:50à cette crise de régime
07:51disons-le clairement
07:52maintenant
07:52ce n'est plus une crise politique
07:53c'est une crise de régime
07:54donc dans le régime
07:55dans lequel nous vivons
07:56il y a deux légitimités
07:57il y a une légitimité
07:58celle de l'Assemblée nationale
07:59et du Sénat
08:00l'Assemblée nationale
08:00surtout
08:01puisque évidemment
08:01les députés
08:02viennent du scrutin
08:04populaire
08:05uninominal
08:06rappelons-nous
08:07majoritaire
08:07à deux tours
08:08et donc on se retrouve
08:09avec ensuite
08:10une autre légitimité
08:11celle du président
08:11de la République
08:12qui n'est pas mise en cause
08:13en réalité
08:13dans cette affaire
08:14aujourd'hui
08:14il n'y a rien
08:15qui l'oblige
08:17à démissionner
08:17sauf s'il le décide
08:18et sauf si effectivement
08:19mais c'est une aventure
08:21un peu longue
08:21et qui n'est pas réaliste
08:23et même ceux
08:23qui l'apportent aujourd'hui
08:24Jean-Luc Mélenchon
08:25y compris
08:26considèrent que c'est plus symbolique
08:27et pour mettre une pression
08:28donc oui
08:29on est face à une difficulté
08:30parce que rappelons-nous
08:31que l'élection présidentielle prochaine
08:32c'est en 2027
08:33c'est pas en 2026
08:34comme certains pourraient l'imaginer
08:35c'est en 2027
08:36il y a Eric Souti à l'instant
08:36qui réclame une nouvelle élection présidentielle
08:38aujourd'hui
08:39on en est là
08:39oui
08:40je pense que si vous voulez
08:41on est face à quelque chose
08:42qui aujourd'hui
08:43et je vous le redis
08:44moi
08:45mon sentiment hier
08:46c'est ce sentiment
08:47de provocation
08:48autant
08:48oui
08:50escamoter
08:51l'union des gauches
08:53le nouveau front populaire
08:53ça paraît lointain
08:54en effet
08:55des tentatives
08:56de créer un socle commun
08:57qui est allé effectivement
08:58d'ex-socialistes
09:00type Manuel Valls
09:01ou d'autres en l'autre temps
09:02et jusqu'à
09:03républicains
09:04monsieur Retailleau
09:05y compris
09:05ok
09:06mais là
09:07cette fois-ci
09:07cette fois-ci
09:08c'est un gouvernement
09:09macronien
09:10regardez la liste
09:11prenons la liste ensemble
09:12si vous la voulez
09:13les 18 noms qui sont là
09:14vous prenez leur partie d'appartenance
09:16et surtout leur proximité
09:17personnelle
09:18avec Emmanuel Macron
09:19dans leur trajectoire récente
09:20et bien vous avez une analyse politique
09:22pour le coup
09:22qui est faite
09:23et qui est très concrètement
09:23dans celle-là
09:24je ne sais pas
09:25monsieur le maire
09:26si vous voulez
09:26Bruno le maire
09:27c'est la provocation
09:28dans la provocation
09:29je ne vois pas comment
09:30à partir du moment
09:30où ça a été fait comme ça
09:31alors que ça a été proposé
09:32on le sait
09:32Édouard Philippe qui a refusé
09:34on voulait le proposer
09:35à monsieur Retailleau
09:36pour l'amener dans un piège
09:38qui est tellement grossier
09:39si vous voulez
09:40que ça n'a pas beaucoup d'intérêt
09:40mais il voulait des visas
09:42donc il voulait contrôler les visas
09:43peut-être qu'on a cru
09:43qu'en lui donnant
09:44le ministère de la Défense
09:45ça pouvait être ça
09:45donc tout ça n'est pas sérieux
09:47et arrivé avec monsieur le maire
09:49Bruno le maire
09:49le ministre
09:50qui a fui ce pays
09:51pour aller tenter
09:52d'élan Suisse
09:53dont les étudiants
09:54n'ont pas voulu
09:54dans l'école où il était
09:55qui a été celui
09:56qui a accompagné
09:57la dérive des comptes publics
09:58pendant autant d'années
09:59après avoir été
10:00un pourfendeur
10:01de cette politique-là
10:02donc c'est de la provocation
10:03par rapport au parti politique
10:05de la provocation
10:05par rapport aux républicains
10:06évidemment
10:06et par rapport aux français
10:07soyons clairs
10:08pourquoi
10:09la principale réaction aujourd'hui
10:10si on va dans la rue aujourd'hui
10:12c'est de dire
10:12mais c'est quoi
10:13c'est quoi ce cirque
10:14et c'est pour ça
10:15que la France insoumise
10:16appuie encore davantage aujourd'hui
10:17sur Emmanuel Macron
10:18parce que derrière
10:19tout ce qui se passe aujourd'hui
10:21ça n'est pas simplement
10:22Sébastien Lecornu
10:23Sébastien Lecornu
10:23on le voit bien
10:24trois semaines d'embarras
10:26trois semaines de tentatives
10:27du niveau
10:28si vous voulez
10:28je vais être méchant
10:29mais on n'est pas
10:30un président du conseil départemental
10:32pour le coup
10:32on est en train d'essayer
10:33de pré-premier ministre de la France
10:34compliqué
10:34il l'a dit lui-même
10:35en tentant des choses
10:3649-3 noms
10:37en tentant aller parler
10:38mais ce matin
10:40il n'est pas sincère
10:41il ne nous raconte pas
10:42la vraie histoire
10:42la vraie histoire
10:43c'est qu'il n'a pas eu la main
10:44et il n'a pas eu la main
10:45parce qu'il ne s'est pas imposé
10:46parce que lui-même est infidèle
10:47lui-même est un fils préféré
10:48lui-même est ainsi de suite
10:49donc aujourd'hui
10:50on est face à une crise
10:51qui est encore une fois
10:51je vous le dis
10:52de régime
10:52elle peut se résoudre
10:54sans la démission
10:55d'Emmanuel Macron
10:55c'est très clair
10:56il y a d'autres solutions
10:57le gouvernement
10:58ça a été dit
10:58des gauches pour certains
11:00ou en tout cas
11:01des gauches élargies
11:01dissolution
11:03c'est proposé
11:04par beaucoup
11:05qui aussi
11:06m'imaginent
11:06une situation
11:08bien meilleure
11:08dans les urnes
11:09pour chacun d'entre eux
11:10tout le monde s'y est préparé
11:11soyons clairs
11:11tout ça c'est un théâtre d'illusion
11:12si vous voulez
11:13tout ça c'est un théâtre d'illusion
11:14c'est la seule part de vérité
11:16de la déclaration
11:17de M. Lecornus ce matin
11:18le théâtre d'illusion
11:19il ne l'a pas dit comme ça
11:19mais c'est ça
11:20tout le monde se prépare
11:21à la dissolution
11:21à la nouvelle élection
11:22non mais il aurait pu
11:24il n'a pas eu la main
11:24Sébastien Lecornus
11:25c'est intéressant
11:25ce qu'il dit
11:26Jean-Christophe
11:27aujourd'hui
11:28ce gouvernement
11:29qui ne serait pas finalement
11:29celui
11:30qu'a voulu penser
11:31imaginer le Premier ministre
11:32mais en coulisses
11:34en arrière-plan
11:34c'est Emmanuel Macron
11:35qui aurait poussé
11:36ce qui est assez incompréhensible
11:38je suis assez d'accord
11:38c'est le choix
11:39de Bruno Le Maire
11:40mais tout le monde
11:40s'est frotté les yeux
11:41hier soir effectivement
11:42parce que d'abord
11:42un il avait dit lui-même
11:44qu'il n'en reviendrait pas
11:45avant longtemps
11:46on se disait
11:47il est en réserve
11:48de la République
11:49il est parti effectivement
11:51enseigner à Lausanne
11:52je ne savais pas
11:53qu'il n'en reviendrait pas
11:54il a tenté
11:55mais
11:57donc ça c'est une
11:59c'est une erreur
12:00effectivement
12:01parce qu'on sait
12:01qu'il est un épouvantail
12:03à la fois pour les oppositions
12:04et aussi pour une partie
12:05de la droite
12:06qui n'a jamais digéré
12:08le fait
12:09qu'il soit allé
12:10très vite
12:12auprès d'Emmanuel Macron
12:13et
12:14mais on pouvait imaginer
12:17quand même
12:17ce qui était
12:17moi je trouvais
12:18ce qui était assez malin
12:19dans le fond
12:20de la part de Sébastien Lecornu
12:22c'était de dire
12:23bon
12:24je ne ferai pas
12:26le 49-3
12:26je suis sous la tutelle
12:28du gouvernement
12:29c'est ce qu'il avait dit
12:30dans une interview
12:31aux Parisiens
12:31le week-end dernier
12:32vous êtes les bosses
12:34et en gros
12:35moi je ne compte pas
12:36je ne peux rien faire
12:37c'est vous les patrons
12:37c'est vous qui allez
12:39faire ce budget
12:41et c'est vous qui allez décider
12:42donc je vous donne les clés
12:43et vous me faites un budget
12:45c'était une façon
12:46de les mettre devant
12:47leurs responsabilités
12:48et ce que je trouve
12:49dommage
12:50tout de même
12:51parce qu'on ne peut pas
12:51non plus tomber
12:53toujours sur les mêmes
12:54c'est que aussi
12:55l'opposition
12:55regarde
12:57la façon dont
12:59elle s'est comportée
13:00aussi
13:00ça a été non à tout
13:01alors qu'il y a eu
13:02quelques ouvertures
13:03alors je me souviens
13:04Patrick Cannaire
13:05président du Sénat
13:06à l'Assemblée
13:08chez les socialistes
13:10a dit
13:10on ne va pas
13:12prendre des trucs
13:13à la découpe
13:14on veut notre programme
13:15ou rien
13:15mais un compromis
13:17quand il y a un espace
13:18de compromis
13:18c'est faire quoi ?
13:19c'est chacun
13:20laisse tomber
13:21quelques choses
13:22et fait un pas vers l'autre
13:23c'est ça le compromis
13:24donc c'est vrai
13:25on va nous rebassiner
13:26à chaque fois
13:27qu'on n'a pas la culture
13:27du compromis
13:28mais c'est vrai
13:28donc il y avait
13:30des mains tendues
13:30quand même
13:31et il y avait
13:31ce 49-3
13:32quand même
13:33dire je ne l'utiliserai pas
13:35parce que vous êtes
13:36des grands garçons
13:37et des grandes filles
13:37et vous allez nous faire
13:38ce budget
13:39vous y avez cru vous
13:40Jean-Christophe
13:41à cette possibilité
13:43que ça marche
13:43que ça prenne
13:44c'est vrai qu'il y avait
13:46eu des gestes
13:46c'est la carte
13:47d'un faux magicien
13:48qu'on a vu dans la poche
13:49c'est le mauvais tour
13:50de magie
13:50vraiment
13:51ce qui est en train
13:52de se passer
13:53est assez terrible
13:54assez terrible
13:55c'est-à-dire que
13:55c'était une mauvaise carte
13:56qu'on voit en plus
13:57sortir d'une manche
13:58d'un faux magicien
13:59et personne ne peut y croire
14:01dans le contexte
14:02dans lequel nous sommes
14:02personne ne peut y croire
14:03parce que
14:04de toute manière
14:04c'était en réalité
14:05effectivement transféré
14:06à d'autres
14:06quelque chose
14:07dont on sait très bien
14:08qu'ensuite
14:08avec les instruments
14:09qui existent
14:10dans la panoplie
14:11des armes
14:12d'un exécutif
14:13futile faible
14:13bon d'accord
14:14c'est très spectaculaire
14:15de dire ça
14:16mais après derrière
14:16il y avait d'autres possibilités
14:17mais je le redis
14:18monsieur le maire
14:19Eric Woerth
14:20Eric Woerth
14:21qui vient d'échapper
14:23écoutez
14:25et qui est mis en appel
14:27par le parquet national financier
14:28je ne dis pas que c'est ça
14:29c'est pas pour ça
14:30qu'il ne faut pas le nommer
14:31mais si vous voulez
14:31c'est quand même
14:32monsieur Lescure
14:33l'option de la provocation
14:34Jean-Christophe
14:35en prenant au sérieux
14:36cette idée
14:37que ce soit
14:38une provocation
14:40qui a été faite
14:40ce serait quoi
14:41le but
14:42toute la question est là
14:44moi je n'ai pas compris
14:45parce qu'on ne voit pas
14:46très bien le jeu
14:46la première interrogation
14:48c'est ça
14:48c'est pourquoi cette provocation
14:50et vous avez raison
14:50de poser cette question
14:51pourquoi on provoque comme ça
14:53pourquoi on sait
14:54on sait très bien
14:54là quand vous faites ça
14:56on n'est pas en train de parler
14:57de gens qui ne connaissent pas
14:58la vie politique
14:58ils baignent dedans
15:00monsieur Sébastien Le Penu
15:01on est en train de commenter
15:02l'absurde en fait
15:03voilà exactement
15:03et on va au bout
15:04d'une séquence
15:05qui donne raison
15:07ça ne m'est pas difficile
15:09c'est pas que j'ai une grande
15:10proximité avec la France insoumise
15:11vous le savez
15:12mais quelque part
15:13à un moment donné
15:14ce que j'entendais ce matin
15:15ce que j'entendais autour de moi
15:18ce que j'entendais comme ça
15:18de manière
15:19ce n'est pas du tout
15:19il n'y a aucune valeur
15:20sondagière
15:21il n'y a aucune valeur
15:21évidemment
15:22mais c'est Macron
15:24je veux dire
15:26à un moment donné
15:26et on n'est pas dans
15:29là
15:29dans ce qui a été
15:30votre entretien
15:31récent
15:32événement
15:32avec le président
15:33de la République
15:33qui est d'une autre nature
15:35dans la sphère internationale
15:37européenne
15:37on est dans quelque chose
15:38qui touche à ce pays
15:40dans lequel lui
15:40a une légitimité personnelle
15:42là il n'est pas en train
15:42de traiter les affaires
15:43des autres
15:43il est en train de traiter
15:44les affaires des siens
15:45des siens
15:47et à un moment donné
15:48il faut savoir se dire
15:50à quoi on sert
15:51à quoi ça sert
15:52provoquer
15:53oui la question
15:53on peut se poser
15:54pourquoi ça
15:55alors qu'il sait très bien
15:56quand il fait ça
15:56quand il pose cette liste hier
15:58quand il pose cette liste
15:59lui et Sébastien Lecornu
16:00ils savent très bien
16:01ce qu'il va se passer
16:01Jean-Christophe
16:01j'entends ce que vous dites
16:02mais il y a un moment
16:03il faut avoir aussi
16:04une once de critique
16:05pour les oppositions
16:06vous ne pouvez pas
16:07ok les boucs émissaires
16:08ils s'y sont pris
16:10à l'envers
16:10Lecornu a fait
16:11ce qu'il a pu
16:12mais quand même
16:13regardons quand même
16:15le manque de responsabilité
16:16l'incurie totale
16:19la pauvreté de travail
16:21la pauvreté d'exigence
16:22et de capacité
16:24d'aller vers les autres
16:26quand même
16:27les oppositions
16:27j'évacue la France insoumise
16:30qui de toute façon
16:31est dans une humeur révolutionnaire
16:33depuis toujours
16:33c'est la révolution
16:34et rien d'autre
16:35que la révolution
16:35sauf que la fronde
16:36elle vient de la droite
16:36là aujourd'hui
16:37oui la fronde
16:38elle vient de la droite
16:38mais bon
16:39il y aura une droite révolutionnaire
16:41les poules auront des dents
16:42comme on dit
16:43mais en tout cas
16:44oui il y a un énervement
16:45qui
16:46parce qu'en fait
16:47on voit bien
16:48que les LR
16:49n'étaient déjà très divisés
16:51donc quand vous avez
16:52un parti divisé
16:53ça ne peut pas tenir longtemps
16:54en tête écoutez François
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