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00:00Une immense responsabilité.
00:04Depuis ce matin, avec la démission du Premier ministre,
00:08nommé il y a seulement 27 jours,
00:11les Françaises et les Français se retrouvent dans un pays
00:14qui n'est plus gouverné et où la classe politique,
00:18dans son ensemble et dans son intégralité,
00:21doit prendre toute la responsabilité du moment.
00:25Ce moment intervient dans une période extrêmement inquiétante,
00:29tant à l'échelle de l'Europe qu'à l'échelle du monde,
00:32où de nombreux conflits nous entourent.
00:36Hier soir, le socle commun, qui était constitué depuis plusieurs mois maintenant,
00:40a implosé, noyé dans ses propres contradictions.
00:45Et les macronistes sont les seuls responsables du chaos
00:49avec les Républicains qui ont finalement refusé
00:52de participer au gouvernement pour des raisons opportunistes.
00:57Aujourd'hui, trois solutions sont devant le chef de l'État.
01:05La démission, la dissolution
01:07ou la nomination d'un ou d'une Première ministre
01:11issue de la gauche et des écologistes.
01:15Le Parti Socialiste dit les choses de manière très claire.
01:17La démocratie dans notre pays doit être enfin respectée.
01:24Priorité doit être donnée à la gauche et aux écologistes
01:29pour gouverner ce pays et proposer une alternative politique forte
01:34plaçant au cœur de notre débat public
01:37des mesures de justice sociale et fiscale,
01:40d'augmentation du pouvoir d'achat,
01:43de relance et d'investissement dans la transition écologique,
01:47de souveraineté budgétaire,
01:49qui sont les aspirations majoritaires dans notre pays.
01:54Les députés élus,
01:56grâce au Front républicain en juillet 2024,
02:00emportent la responsabilité.
02:02Nous demandons donc aujourd'hui au Président de la République
02:05la nomination d'un ou d'une Première ministre
02:08issue de la gauche et des écologistes,
02:12ouvert au compromis,
02:13s'engageant, comme nous l'avions dit il y a plusieurs semaines,
02:17à ne pas utiliser l'article 49.3.
02:20Et nous continuerons de porter dans le débat
02:23des mesures qui seront fortes,
02:27telles que la taxation des ultra-riches
02:30est le nécessaire débat sur la réforme des retraites
02:32qui doit être menée au Parlement.
02:36Au moment où nous en sommes,
02:38nous n'appelons ni à la dissolution,
02:41ni au départ du chef de l'État.
02:43Nous appelons à des solutions,
02:46et des solutions qui permettent aux Françaises et aux Français
02:48d'être enfin respectés,
02:50de vivre mieux,
02:52et de ne pas payer la facture de cette crise.
02:56Si le Président de la République faisait le choix
02:58de la dissolution,
03:00nous serons prêts.
03:02Dans tous les cas,
03:03nous proposerons un projet politique commun,
03:06porteur d'espoir et crédible,
03:08pour gouverner la France,
03:09et ferons tout,
03:11nous ferons tout,
03:13pour éviter l'accession de l'extrême droite au pouvoir,
03:16qui représente un danger pour la France,
03:19pour ses travailleurs et ses travailleuses.
03:21Nous rencontrerons dans les prochaines heures,
03:25nos partenaires politiques de gauche et écologistes,
03:30de place publique au Parti communiste,
03:33qui partagent avec nous cette même volonté
03:36de gouverner et d'agir,
03:39pour trouver enfin l'issue à cette crise politique.
03:43Je vous remercie.
03:47Nous allons rencontrer nos partenaires.
03:49Pierre Jouvet, secrétaire général du Parti socialiste,
03:52député également,
03:54il appelle une nouvelle fois la nomination
03:55par Emmanuel Macron d'un Premier ministre,
03:58issu de la gauche du Parti socialiste,
04:02et c'est intéressant,
04:03on le sait qu'il y a trois hypothèses,
04:05la démission, c'est ce que réclame LFI,
04:07la dissolution, c'est ce que réclame
04:09le Rassemblement national,
04:10et la nomination d'un nouveau Premier ministre,
04:12c'est ce que réclame le Parti socialiste.
04:14Trois solutions, trois parties,
04:15ce qui prouve bien le marasme
04:17dans lequel se trouve aujourd'hui la France,
04:19et c'est intéressant de le noter,
04:22une réunion sera convoquée,
04:23en tout cas par la gauche,
04:25le Parti socialiste,
04:27mais sans la France insoumise,
04:28on parlait de l'avant et de l'après,
04:29on est peut-être en plein dedans là déjà.
04:31Maintenant, sachant que la difficulté
04:33pour le Parti socialiste,
04:34là où Sébastien Lecournu avait raison,
04:36c'est que le parlementarisme
04:38a repris un peu la main.
04:40Il a dit je suis Premier ministre
04:41le plus faible de la cinquième République,
04:42et il avait raison.
04:43C'est quand je regarde les chiffres,
04:45toute la gauche,
04:46c'est à peu près 182, 183 parlementaires,
04:49ou 185 maintenant.
04:50Avec les apparentés.
04:51Avec les apparentés.
04:52Donc avec et les filles.
04:53Et les filles, il y en a 72.
04:54Et donc pour obtenir une majorité,
04:57il faut 289 pour une majorité.
05:00Donc il en manque au moins une centaine.
05:02Allez, on va arrondir à 100.
05:03Est-ce qu'ils sont capables
05:04d'aller chercher dans le bloc central,
05:07à condition que les filles suivent,
05:09une centaine de parlementaires...
05:11On connaît déjà la réponse.
05:12Voilà.
05:13Donc il y a un sujet
05:15qui est tout simplement mathématique.
05:17Arithmétique.
05:18Et arithmétique, pardon.
05:18Oui, parce qu'il peut,
05:20Emmanuel Macron peut nommer
05:21un Premier ministre de gauche,
05:22mais est-ce qu'il va tenir plus longtemps
05:25que Sébastien Lecornu,
05:26François Bayrou,
05:26que Sébastien Lecornu en tout cas ?
05:29Franchons-nous justement sur ce refus.
05:31Il a peur de quoi, Emmanuel Macron ?
05:32Que la gauche, le NFP au pouvoir,
05:34abroge dans les 15 jours
05:35la réforme des retraits ?
05:36Pour remettre en question
05:37la politique de l'offre,
05:38son bilan,
05:39et la réforme des retraites.
05:41Parce que ce serait annihiler
05:43les principales réformes
05:45menées par Emmanuel Macron.
05:47Mais encore une fois,
05:48pour cela,
05:48il faut qu'il y ait une majorité
05:49de 289 députés,
05:51ce que la gauche n'aura pas.
05:53Donc pourquoi ne pas le nommer
05:54pour envoyer finalement
05:55un message aux Français ?
05:57J'ai entendu, peut-être,
05:58avec du retard,
05:59le message envoyé dans les urnes
06:01après les élections législatives.
06:03Pourquoi ne pas l'avoir fait
06:04au lendemain ?
06:05Moi, je faisais partie de ceux
06:06qui plaidaient pour que ce soit fait
06:08dès le lendemain
06:09des élections législatives.
06:11Au moins, entre guillemets,
06:13ça aurait pu clarifier
06:14certaines situations.
06:15Mais aujourd'hui,
06:16ça me semble un peu tard.
06:17Encore une fois,
06:18il y a un calendrier.
06:19On est à 6 mois
06:20des élections municipales,
06:22on est à 18 mois
06:23des élections présidentielles.
06:25La temporalité joue un rôle
06:27extrêmement important.
06:28Et c'est une des raisons
06:29pour lesquelles on n'arrive pas
06:30à trouver des coalitions.
06:32Moi, j'aimerais qu'Emmanuel Macron,
06:34mais c'est un rêve,
06:35un doux rêve,
06:36réunisse l'ensemble
06:38des partis politiques,
06:39des dirigeants des partis politiques,
06:41les mettent dans une salle
06:42et leur disent,
06:43voilà,
06:43trouvez-nous une solution,
06:45au moins pour ce budget.
06:46La priorité,
06:47c'est quand même le budget.
06:48Voilà,
06:49mettez-vous autour d'une table,
06:50trouvez-moi,
06:50voilà,
06:513, 4 sujets fédérateurs,
06:54communs,
06:55trouvez-moi une majorité
06:56à l'Assemblée nationale,
06:57et au moins que l'on passe ce budget.
06:59Et puis après,
06:59on passera un autre temps électoral.
07:01Et en même temps,
07:02Emmanuel Macron,
07:02il exclut de l'arc républicain
07:04des partis qui sont représentés
07:06à l'Assemblée nationale.
07:07Oui, mais franchement,
07:09à partir du moment
07:09où un parti politique
07:10a des élus
07:12et représenté au Parlement
07:13dans les collectivités,
07:15il fait partie
07:16du jeu républicain.
07:18Voilà.
07:18Sinon,
07:19on n'autorise pas ce parti
07:20à pouvoir concourir
07:21à une élection.
07:24Oui, oui,
07:24non, mais je pense que,
07:26enfin,
07:27quelle sera la suite, là ?
07:28C'est encore la question
07:29qu'on se pose.
07:30Nommé un Premier ministre de Gauche,
07:31moi,
07:32je pense qu'il y a une raison
07:33pour laquelle il ne fait pas,
07:34c'est déjà son bilan détricoté.
07:36Et ensuite,
07:37quelle majorité
07:39y aurait-il
07:40à l'Assemblée nationale
07:41pour un Premier ministre de Gauche ?
07:42Même les Insoumis,
07:43si mes souvenirs sont bons,
07:45au moment où
07:45Olivier Faure disait,
07:47je suis prêt
07:48à aller à Matignon,
07:50si mes souvenirs sont bons,
07:51encore une fois,
07:51je crois même
07:52que les Insoumis disaient
07:52nous censurerons
07:53tout gouvernement socialiste.
07:55Donc,
07:55il n'y aurait même pas,
07:56a priori,
07:57LFI avec eux.
07:57Et puis là,
07:58avec l'annonce
07:59de Pierre Jouvet
08:00qui vient de dire
08:02qu'ils vont se réunir
08:03avec la gauche
08:03hors Insoumis,
08:04j'attends de voir
08:04les tweets furieux
08:06de Jean-Luc Mélenchon.
08:07Donc,
08:07pas sûr que là,
08:08il se soit mis
08:09les Insoumis de son côté.
08:11Et puis,
08:11LR aussi,
08:12enfin,
08:12ce matin,
08:12Bruno Retailleau,
08:1313h de TF1,
08:14a dit
08:17idem.
08:18Donc,
08:19ça paraît extrêmement compliqué.
08:21Si le Premier ministre de gauche,
08:22il y a,
08:23la majorité
08:24serait très,
08:25très inexistante.
08:27Là,
08:27on arrive au bout
08:28du tripartisme.
08:29Enfin,
08:29la Ve République,
08:30elle est illustrative
08:31par le fait majoritaire.
08:33Depuis 2024,
08:35ça n'existe plus.
08:36Nous avons trois parties.
08:37Chacun considère
08:38avoir gagné les élections.
08:39La gauche considère
08:40les avoir gagnées.
08:42L'extrême droite
08:42et la droite considèrent
08:43l'extrême droite
08:43les avoir gagnées.
08:45Alors qu'il y a un vainqueur,
08:45ce n'est pas un parti,
08:46ça s'appelle
08:46le Front République.
08:47Et le bloc central dit
08:49nous,
08:50nous restons droit
08:51dans nos bottes.
08:52Ça ne peut pas fonctionner.
08:53On peut trouver
08:53toutes les formules
08:54possibles et inimaginables,
08:56renommer un nouveau
08:57Premier ministre.
08:58Je pense que
08:59ça permettra
09:00uniquement
09:00au président de la République
09:01de gagner du temps.
09:03Mais est-ce qu'on gagne du temps
09:05dans l'intérêt des Français ?
09:05Je n'en suis pas persuadé.
09:06Et on se demandait
09:07si ça n'est pas trop tard.
09:08Est-ce qu'il y a
09:09un an et demi,
09:10il restait donc trois ans
09:11avant la présidentielle française,
09:13peut-être qu'une culture
09:14parlementaire
09:15un petit peu plus développée ?
09:16On aurait peut-être pu
09:17se mettre d'accord
09:18sur des textes
09:19à 18 mois de la présidentielle.
09:20Pour le Parti socialiste,
09:21participer à une coalition
09:24gouvernementale,
09:24à 18 mois de la présidentielle,
09:26ce n'est pas envoyer
09:26le bon message
09:27à ses électeurs.
09:28Absolument,
09:29c'est toute l'ambiguïté
09:29et la difficulté
09:30du Parti socialiste.
09:31Mais rappelez-vous
09:32Emmanuel Macron en 2017.
09:34Il est élu sur
09:35et à gauche et à droite
09:37ou ni à gauche
09:37ni à droite.
09:38Le fameux en même temps.
09:39Les partis politiques
09:40traditionnels
09:41de la Vème République
09:42disparaissent.
09:43Ils ne sont pas qualifiés
09:44au second jour
09:45à l'élection présidentielle.
09:46Ils disparaissent.
09:47Alors,
09:47le macronisme
09:48a accéléré
09:49leur disparition.
09:50Et aujourd'hui,
09:52on nous dit
09:53qu'il faut aller chercher
09:54des partis politiques
09:55pour négocier.
09:56C'est un paradoxe.
09:57Pendant le premier quinquennat
09:58d'Emmanuel Macron,
10:00on n'a pas eu besoin
10:01des partis politiques,
10:02on n'a pas eu besoin
10:03des syndicats,
10:04on n'a pas eu besoin
10:04des corps intermédiaires.
10:05On était sur la logique
10:06de la Startup Nation,
10:07moi le président,
10:08moi ou le chaos.
10:09Vous vous souvenez ?
10:102022,
10:11ils se retrouvent
10:11en majorité relative
10:13et 2024,
10:15plus de majorité du tout.
10:16Et là,
10:17comme par hasard,
10:18on fait de nouveau appel
10:19aux partis politiques,
10:20aux parlementaires
10:21et aux partis politiques.
10:22Mais on est à contre-temps.
10:23C'est-à-dire que les partis politiques,
10:24on les appelle
10:24au moment où ils sont
10:25le plus faibles.
10:27Parti socialiste,
10:28les républicains,
10:29ils sont très très faibles
10:31aujourd'hui.
10:31Ils ne représentent
10:32plus grand-chose.
10:33On le voit très bien.
10:34Cette recomposition
10:35partisane,
10:35elle est indispensable aujourd'hui.
10:37elle est indispensable.
10:38Mais je veux dire,
10:39on prend les choses
10:41un peu à l'envers.
10:42Il faut d'abord
10:42que ces partis
10:43se reconstruisent,
10:44notamment sur le plan thématique.
10:46Est-ce que vous savez,
10:47vous,
10:47quelles sont les trois thématiques
10:48du Parti socialiste
10:49ou celle des républicains ?
10:50C'est difficile à savoir.
10:52Ils réagissent
10:52par rapport à l'actualité,
10:54par rapport au macronisme.
10:55Mais pour raconter
10:56un récit collectif,
10:57il faut travailler.
10:59Il faut faire des...
10:59Voilà,
11:00il faut que des gens...
11:01Il faut arrêter
11:01des priorités.
11:02Donc il faut construire
11:04toute cette culture partisane.
11:06Et aujourd'hui,
11:07malheureusement,
11:08ces deux partis
11:09sont en pleine reconstruction.
11:12Et les deux seules parties
11:12qui aujourd'hui
11:13sont en rupture
11:14par rapport au macronisme
11:15et se sont,
11:16si vous voulez,
11:17constitués contre le macronisme,
11:19justement,
11:20le chaos,
11:21c'est LFI
11:22et le Rassemblement National.
11:24Et on le voit bien
11:24en municipal,
11:25ils sont tous les deux
11:26en voie de territorialisation.
11:28Ils ont enjambé
11:30jusqu'à présent
11:30les municipales.
11:31Et là,
11:31LFI vous dit,
11:32nous en faisons une priorité.
11:34Le Rassemblement National
11:34nous dit,
11:35c'est une de mes priorités.
11:37Les prochaines municipales,
11:38ce sera un signal
11:40avant la présidentielle
11:42de comment la gauche
11:43se comporte
11:44si LFI
11:44peut toujours obtenir
11:46des accords
11:47même locaux
11:48avec le Parti Socialiste.
11:49Ça peut être
11:50de bonne augure
11:51pour la gauche
11:51avant la présidentielle
11:53ou ce sera
11:54des accords locaux
11:55qui ne témoigneront pas
11:56finalement
11:56d'une unité nationale
11:58Jean-Luc Mélenchon l'a dit
12:00et il ira,
12:01lui se présentera
12:02à la présidentielle
12:03quoi qu'il arrive.
12:04Alors qu'il avait dit
12:05à la dernière élection présidentielle
12:06que c'était sa dernière.
12:07C'était sa dernière
12:07et qu'il passait le flambeau.
12:09Mais voilà,
12:10on peut changer d'avis.
12:11Souvent,
12:12on varie.
12:13Bref,
12:14pour ce qui est des alliances,
12:16c'est vrai
12:16que les insoumis
12:17ont permis
12:18au Parti de gauche
12:19de retrouver des sièges
12:20à l'Assemblée Nationale,
12:21je pense notamment
12:21aux socialistes
12:22qui,
12:23en faisant campagne
12:24avec les insoumis
12:25aux dernières législatives,
12:26ont retrouvé des sièges.
12:27Aujourd'hui,
12:28en effet,
12:29on sent que les choses
12:30ont changé.
12:31Ne serait-ce que
12:32cette annonce là
12:32où LFI est sortie
12:34de la réunion
12:35qui va avoir lieu
12:36avec les autres parties de gauche,
12:37on sent qu'il y a
12:37une autre dynamique
12:38et que la gauche
12:40réformiste
12:41a repris
12:42un peu des couleurs
12:42quand même.
12:43Et puis aussi,
12:44le fait que Sébastien Lecornu
12:45discute beaucoup
12:46avec le PS,
12:47ça l'a peut-être
12:48aussi un peu remis
12:49en selle,
12:51entre guillemets,
12:52ou en tout cas,
12:52ça lui a redonné
12:53une certaine valeur
12:54qui, c'est vrai,
12:56aux dernières présidentielles
12:57en 2022,
12:59le PS avait fait
12:59moins de 2%
13:00avec Anne Hidalgo.
13:02Donc,
13:02on voit que le PS,
13:03aujourd'hui,
13:04compte un peu plus
13:04que dans les sondages.
13:06Il remonte aussi
13:07et assez nettement,
13:08d'ailleurs,
13:09et qu'il n'a peut-être
13:10plus besoin,
13:10aujourd'hui,
13:11des insoumis,
13:11en effet,
13:12pour des victoires électorales.
13:13On ne parlait pas
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