00:02Merci beaucoup d'être avec nous ce matin et ravi de vous retrouver.
00:05La semaine dernière, vous nous présentiez une solution pour faire des économies d'énergie
00:09et cette semaine, vous allez nous parler de nos colis envoyés en très grand nombre
00:13et dont les fameux emballages finissent très souvent à la poubelle
00:16avec une solution qui permet précisément enfin de réutiliser, d'une certaine manière même,
00:21de recycler ces emballages. C'est ça mon cher Nicolas ?
00:24Oui, cette semaine, en effet, nous allons parler de nos très nombreux colis
00:28qui arrivent dans nos boîtes aux lettres et donc de la manière dont nous pouvons limiter
00:33les emballages qui terminent à la poubelle.
00:36Depuis quelques décennies, on vit une explosion des livraisons et de l'expédition de colis.
00:40C'est sur l'énorme quantité de déchets générés par l'emballage, par les emballages de nos colis
00:45qu'une entreprise bordelaise a décidé d'agir. J'y reviendrai en détail un peu plus tard dans la chronique.
00:51Et avant de nous parler de cette solution, de quoi parle-t-on lorsqu'on parle de réduire les déchets liés aux colis ?
00:56En réalité, c'est quoi les ordres de grandeur dont on parle ?
01:00Oui, Maxime, depuis le début de cette chronique, il y a quelques semaines, vous commencez à me connaître
01:05et donc je vais commencer par vous parler de ces fameuses ordres de grandeur
01:08qui permettent de se rendre compte de l'enjeu dont on parle.
01:11D'abord, Maxime, je vais vous poser une question un petit peu personnelle.
01:14Est-ce que vous faites partie des Français qui commandent sur Internet ?
01:17Excessivement, excessivement, rarement. Quasiment jamais, pour être totalement franc.
01:21Bon, très rarement, mais vous faites quand même partie des Français qui, peut-être dans l'année,
01:2773,3% des Français ont commandé sur Internet.
01:30C'est considérable. 73%, c'est énorme.
01:34Effectivement, c'est énorme et c'est surtout en augmentation.
01:37Ces chiffres que l'INSEE publie chaque année dans son étude annuelle montrent une augmentation constante.
01:42Depuis 2019 et le début de cette étude annuelle, seulement 39,4% des Français à l'époque
01:48déclarés commandés sur Internet au moins une fois par an, donc jusqu'à 73,3% aujourd'hui.
01:54Concrètement, si l'on parle des colis, de quoi parle-t-on maintenant ?
01:57L'année dernière, 1,7 milliard de colis ont transité par nos boîtes aux lettres
02:02et avec eux, 1,7 milliard d'emballages de ces fameux colis.
02:06Ça génère 300 000 tonnes de déchets par an et représente donc un enjeu majeur pour les acteurs qui livrent des colis.
02:12Sans citer les e-commerçants, mais on les connaît tous.
02:15Vous les avez en tête, les quelques géants français, américains et même chinois
02:19qui recherchent des solutions pour réduire ces quantités d'emballages et de déchets.
02:22Et vous, vous allez nous parler justement d'une solution qui est portée actuellement par une entreprise bordelaise ?
02:28Absolument. Je vais vous parler ce matin d'Opac, une entreprise familiale implantée de Bordeaux.
02:33C'est une start-up qui s'est fixée comme objectif de faire disparaître,
02:37non pas les colis bien sûr, mais les emballages de vos colis.
02:39Médaille et d'or du concours Lean, c'est une solution prometteuse pour répondre à ce défi.
02:45De manière plus concrète, l'entreprise a développé un emballage réutilisable,
02:50adapté à des tailles et formes de colis très divers qui arrivent en majorité dans nos boîtes aux lettres
02:55et qui donc n'a plus pour vocation de terminer à la poubelle, même si c'est la poubelle le recyclable.
03:01Mais donc concrètement, comment ça marche ? Qu'est-ce que ce colis permet de réaliser comme économie ou même comme réduction de déchets ?
03:07C'est très simple. Ce colis prend la forme d'un sac semi-rigide, très solide, qui est scellable et pliable lorsqu'il n'est pas utilisé
03:15et gonflable pour protéger le contenu de votre colis lorsqu'il est utilisé pour expédier un colis et donc le protéger.
03:22Les utilisateurs, ce sont des acteurs du e-commerce qui peuvent utiliser cette solution pour réduire les déchets liés à leurs envois,
03:30en toute entreprise d'ailleurs, et même les particuliers s'ils le souhaitent.
03:33Et certains ne s'y sont pas trompés, utilisent ou testent la solution opaque pour leurs expéditions, ces fameux e-commerçants.
03:39Si l'on parle maintenant de l'impact, notamment environnemental, de la solution, d'abord, ce colis est réutilisable 100 fois.
03:46C'est-à-dire que vous allez pouvoir renvoyer ou réutiliser votre colis réutilisable vous-même.
03:53Il est éco-conçu, made in France, et un travail important a été fait sur sa solidité pour assurer cette forte réutilisation.
04:00Cela change donc d'un emballage carton classique qui finit à la poubelle après seulement l'usage.
04:05Si l'on parle des chiffres, l'utilisation de la solution opaque, elle permet une réduction vraiment très conséquente des émissions de CO2 liées à l'usage du carton habituellement.
04:13C'est une réduction de 90% des émissions de CO2 à la clé avec l'utilisation d'Opac.
04:18Et cette solution a quand même des chances de passer vraiment à une échelle supérieure ?
04:24Oui, c'est vrai que c'est un résultat considérable pour l'aspect environnemental, mais aussi pour rendre les chaînes logistiques plus responsables et durables.
04:31Et pour conclure, il me paraît clair que les entreprises du e-commerce, confrontées à la demande des utilisateurs et des autorités,
04:36de réduire l'impact environnemental des livraisons, auront tout intérêt d'être de plus en plus nombreuses à proposer cette solution française fabriquée, je le répète, en France.
04:45L'entreprise Opac, comme je le disais, commence à être de plus en plus utilisée et assignée avec de premières entreprises partenaires
04:52pour remplacer massivement leurs colis par cette solution réutilisable.
04:56Un passage à l'échelle donc, que l'on peut espérer dans les prochaines années,
04:59qui permettra à l'entreprise d'entrer dans notre quotidien dans les années et décennies à venir.
05:04Et voilà, une entreprise et une solution made in France, et plus précisément made in Bordeaux,
05:08où vous nous écoutez sur le 106 sur la bande EFN.
05:11Merci beaucoup Nicolas Pereira, président du World Impact Summit, d'avoir été avec nous ce matin.
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