- il y a 2 jours
Avec Yann Charraire, Directeur Général d’AirFund
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00:00Yo Money, leader français de la gestion d'épargne en ligne et au coffre.com, achat et revente d'or physique gardé en coffre sécurisé présente Sud Radio, Oser Investir, Thomas Binet.
00:14Et suite de votre rendez-vous économique du dimanche, justement après Oser Entreprendre, Oser Investir, ça concerne votre argent, les conseils bien sûr pour l'utiliser au quotidien mais également pour investir toujours en votre compagnie mon cher Thomas Binet.
00:28Et ce matin, le programme d'Oser Investir.
00:31Eh bien je vais vous expliquer mon cher Maxime ainsi qu'à nos auditrices et auditeurs combien il faut gagner pour être à l'aise en 2025.
00:37Je n'ai pas dit riche, j'ai dit à l'aise.
00:40Beaucoup quand même.
00:41Un peu quand même.
00:42Et si investir dans le capital d'une entreprise était un placement judicieux, comment s'y prendre ? Avec qui l'envisager ?
00:47Justement, Yann Charer, directeur général d'AirFound, plateforme digitale dédiée à la distribution d'actifs privés étant notre compagnie pour nous en parler.
00:54Et l'immobilier ne serait plus tellement attractif comme placement ?
00:58On va en parler avec Bernard Cadeau, notre expert en immobilier justement.
01:03C'est clairement quelque chose dont on entend en permanence parler mon cher Thomas.
01:15Cette idée en effet que quand on gagne sa vie, c'est-à-dire que quand on travaille, on aimerait justement pouvoir être un tout petit peu à l'aise, s'autoriser quelques plus.
01:24Et le mot qu'on emploie souvent pour ça, c'est qu'on utilise le mot de salaire confortable.
01:28Mais en 2025, avec tout ce qu'on voit, combien faut-il vraiment gagner pour être, et je le mets entre guillemets, à l'aise en France ?
01:35Alors je vais vous y répondre dans un instant, mais il faut être conscient que ça dépend quand même énormément du lieu où on vit et de la situation familiale.
01:42Mais selon l'INSEE, malgré tout, le salaire médian net est d'environ 2180 euros par mois.
01:47La moitié des Français touchent moins que cela d'ailleurs.
01:50Mais attention, à ce niveau-là, on n'est pas forcément à l'aise.
01:53Dans une ville chère, par exemple comme Paris, évidemment, les loyers ont de l'outil, une grande partie du budget.
01:57Il faut plutôt viser 3000 euros nets par mois pour une personne seule qui veut vivre confortablement dans la capitale.
02:04Donc 3000 euros, ce serait quoi ? Une sorte de ticket d'entrée pour respirer à Paris et même, j'imagine, ailleurs, d'autres grandes villes ?
02:11Oui, en province, le coût de la ville est quand même un peu plus bas.
02:13Dans une ville moyenne, on peut vivre correctement avec 2500 euros nets.
02:17Mais là encore, tout dépend du logement.
02:19Pour une famille avec deux enfants, les baromètres estiment qu'il faut environ 4500 à 5000 euros nets
02:24pour couvrir les dépenses et avoir une vraie marge.
02:27Et au fond, Thomas, être à l'aise, ça reste quand même une question aussi de chiffres.
02:31Mais est-ce qu'il y a aussi, on va dire, un périmètre et une question de perception ?
02:35Un peu comme la météo, le ressenti, la température et le ressenti.
02:39C'est très subjectif, Maxime.
02:40En fait, deux personnes avec le même salaire ne se sentiront pas de la même façon
02:44selon leur train de vie, leur charge ou leur priorité.
02:47Mais une chose est claire, avec l'inflation et la hausse du logement,
02:50le seuil du confort agrappé en 2025, ce qui suffisait hier pour vivre bien,
02:54ne s'est fui plus forcément aujourd'hui.
02:57Et cette semaine, un invité important, mon cher Thomas.
03:12Nous sommes avec Yann Charer, le directeur général et le cofondateur d'AirFund,
03:15qui est une plateforme digitale dédiée à la distribution d'actifs privés.
03:21Et bonjour monsieur, et c'est vous qui êtes l'invité de Thomas Binet.
03:24Bonjour Yann Charer.
03:25Bonjour Thomas.
03:27Yann Charer, aujourd'hui, on parle d'un univers un peu mystérieux pour le commun des mortels,
03:31le fameux private equity, ou dit en français, capital investissement.
03:36Mais au-delà des termes, on va commencer d'abord par les préciser,
03:39si vous êtes d'accord avec moi, pour que nos auditrices et nos auditeurs
03:42comprennent bien ce que c'est que le fameux capital investissement.
03:44Qu'est-ce qui se cache derrière cette appellation ?
03:47Ben écoutez, en fait, c'est très simple.
03:48Qu'est-ce que c'est que le capital investissement ?
03:50Il faut revenir juste à la base.
03:52En fait, en France, en Europe, partout dans le monde,
03:54tous les jours, on a des entreprises qui innovent, qui se développent,
03:59qui font de la croissance.
04:00Et en fait, ces entreprises, ces chefs d'entreprise et leurs équipes,
04:03pour se développer et innover, elles ont besoin de capitaux.
04:06Et ces capitaux sont en général apportés par des fonds,
04:09qu'on appelle justement des fonds de capital investissement.
04:11Donc, en fait, c'est toute la structure, tous les fonds
04:14qui permettent finalement de financer ce qu'on appelle l'économie réelle.
04:18Donc, notamment, toutes les sociétés non cotées en bourse.
04:21Donc, ça peut aller de la start-up à la PME,
04:25jusqu'à la grosse ETI.
04:27Voilà, donc c'est tout simplement ça, le capital investissement.
04:29C'est financer les sociétés non cotées dans leur croissance.
04:32C'est ça. Donc, je suis un investisseur lambda,
04:34celui qui nous écoute ce dimanche matin.
04:35Je décide de diversifier mon investissement.
04:38Je vais mettre de l'argent dans des entreprises non cotées.
04:41donc, pas présentes à la bourse.
04:42C'est bien ça dont vous nous parlez à l'instant.
04:44Et vous allez, grâce à ça, faire contribuer ces entreprises
04:47dans leur économie du réel.
04:48Exactement. Et c'est justement s'appuyer sur des professionnels
04:51de l'investissement, qui le font depuis plusieurs dizaines d'années,
04:55qui ont des méthodes éprouvées, justement,
04:57pour accompagner les entreprises dans la croissance,
05:00les faire progresser en termes de chiffre d'affaires,
05:02en termes de rentabilité,
05:04et donc rendre aux investisseurs,
05:05donc les investisseurs, les particuliers qui investissent en ces fonds,
05:08au bout d'une période de 8 à 10 ans,
05:11un capital plus, évidemment, des plus-values.
05:13Alors, en quoi c'est plus intéressant
05:14de faire ce type d'investissement
05:16que de faire de l'investissement en bourse, justement,
05:18puisque c'est un peu l'opposé de ce dont vous nous parliez il y a un instant ?
05:20Alors, je ne sais pas si c'est plus intéressant,
05:22mais en tout cas, c'est un très bon outil de diversification,
05:24puisque quand on investit en bourse,
05:26on investit dans des grandes sociétés cotées,
05:28avec une volatilité importante aussi,
05:30on la voit tous les jours sur les marchés financiers.
05:33Là, vous investissez sur des entreprises de taille un petit peu plus petite,
05:37avec des potentiels de croissance qui sont très importants,
05:40donc vous avez un rendement qui peut être potentiellement plus élevé.
05:43Mais il y a une contrepartie, c'est l'illiquidité,
05:46puisque quand on investit en capital investissement,
05:48on appelle ça aussi le capital patience,
05:51il faut rester en moyenne bloqué 8 à 10 ans.
05:53Donc, ce n'est pas pour tous les investisseurs non plus.
05:55Alors, justement, ce n'est pas pour tous les investisseurs non plus,
05:58vous venez de le dire, mais d'une façon générale,
06:00quel est le profil type, pour autant qu'il existe d'ailleurs,
06:02d'un investisseur qui peut aller sur ce capital investissement
06:05pour des entreprises traditionnelles ?
06:07Alors, ce qui est intéressant, justement,
06:09c'est que c'est en train de changer très rapidement.
06:11Il y a encore quelques années,
06:12c'était vraiment réservé uniquement à des investisseurs très fortunés,
06:16donc des grandes fortunes, des capitales d'industrie,
06:19des entrepreneurs ou des dirigeants d'entreprises
06:22qui avaient un montant d'épargne très important à placer.
06:25Depuis quelques années, c'est en train de changer très rapidement.
06:27Donc, on peut y accéder maintenant à partir de quelques milliers d'euros
06:30ou quelques dizaines de milliers d'euros
06:32via des structures, effectivement, adaptées pour de la clientèle de particuliers.
06:37Et depuis, encore plus récemment, depuis la loi Industrie Verte
06:40et un certain nombre de réglementations européennes,
06:43on peut y accéder aussi via l'assurance vie française
06:46et via les plans d'épargne retraite.
06:48Et c'est notamment très adapté, effectivement, pour du financement à long terme.
06:52Alors, on va prendre un cas pratique.
06:53Je suis un investisseur qui peut être intéressé pour faire ce type de capital investissement.
06:57Quels sont les types de secteurs d'activité qui sont représentés
07:01dans les profils d'entreprises que vous allez me mettre en face de moi ?
07:05Alors, c'est ça qui est génial.
07:07C'est qu'en fait, il y a tous les secteurs d'activité possibles.
07:08Il y a des fonds qui sont généralistes, donc qui vont investir dans tout type de secteur d'activité.
07:14Vous avez des fonds dispécialisés, donc certains investissent par exemple dans le domaine de la santé
07:18où il y a des besoins de financement très importants, mais une innovation aussi très importante.
07:22Évidemment, beaucoup de fonds investissent dans la technologie.
07:25On parle beaucoup d'IA notamment.
07:27Il y a beaucoup de fonds qui investissent dans ces domaines.
07:28Il y a des fonds aussi qui investissent dans l'industrie ou dans la souveraineté française et européenne.
07:32Donc voilà, vous pouvez choisir entre des fonds généralistes ou des fonds spécialistes
07:37en fonction de vos convictions et de vos intérêts aussi.
07:40Alors, on entend souvent dire que le capital investissement ou le private equity
07:43peut être très rentable pour les investisseurs.
07:46En quoi il peut être très rentable ?
07:47Comment on peut l'estimer ?
07:50Parce que ça veut dire que ça serait donc du coup une forme d'investissement privilégiée dans son portefeuille.
07:55Alors, effectivement, ce qui est constaté historiquement,
07:58c'est que le rendement moyen d'un fonds de private equity
08:01est d'environ de 12 à 13% par an,
08:04ce qui est beaucoup plus élevé que sur les marchés actions cotés.
08:08Mais ça, c'est un rendement moyen.
08:09Donc, il y a des fonds qui font beaucoup mieux que ça et d'autres qui font beaucoup moins bien.
08:12Donc là, déjà, il faut être capable effectivement de sélectionner des bons gérants
08:17et donc de s'appuyer notamment sur des conseillers en gestion de patrimoine
08:20ou son banquier pour avoir accès à une bonne solution.
08:23Alors justement, vous me préparez ma question qui vient.
08:25Vers qui on doit se tourner quand on entend notre échange de ce matin ?
08:30Si ça intéresse quelqu'un, il doit appeler donc son banquier ou son gestionnaire de patrimoine, c'est ça ?
08:35Oui.
08:36Encore aujourd'hui...
08:37Il ne fait pas tout seul ?
08:37Alors, on peut le faire tout seul.
08:39Maintenant, il y a effectivement certaines plateformes qui proposent du capital investissement en ligne
08:43sur les petits tickets.
08:45Alors après, si on est vraiment autonome, qu'on a envie d'apprendre aussi sur la finance, etc.,
08:52on peut le faire tout seul.
08:54Néanmoins, moi, je recommande quand même de s'appuyer sur son conseiller en gestion de patrimoine,
08:58sur son banquier qui aura normalement accès à des gérants sérieux pour diversifier son portefeuille.
09:05Donc, on peut avoir accès évidemment à quelques centaines d'euros, à certaines solutions en direct.
09:09Moi, je recommanderais quand même au moins de demander à son conseiller ce qu'il a à disposition.
09:15Oui, on est d'accord pour dire qu'aujourd'hui, on parle de plus en plus d'éducation financière,
09:18de pédagogie sur ces sujets-là.
09:20On essaye d'ailleurs, au sein d'Oser Investir tous les dimanches matin, d'en être un relais.
09:25Il y a quand même une nécessité pour ces personnes,
09:27parce qu'on va quand même dans un monde un peu particulier, qui n'est quand même pas simple.
09:30Franchement, on peut y aller même avec les conseils d'un banquier sur ce sujet-là ?
09:37Oui, bien sûr, parce qu'en fait, ce n'est pas si compliqué que ça.
09:39Ce n'est pas forcément leur univers, à vos conseillers bancaires.
09:41En fait, ce n'est pas si compliqué que ça, le capital investissement.
09:44Vous investissez dans des entreprises, simplement, vous savez que ça va prendre du temps,
09:48parce qu'il faut du temps pour les accompagner et les faire grandir.
09:50Donc, il ne faut pas regarder son portefeuille tous les jours.
09:52De toute façon, en private equity, un portefeuille est revalorisé éventuellement tous les trois mois, tous les six mois.
09:58Donc, il n'y a pas cette urgence qu'on voit avec les marchés financiers,
10:02où tous les jours, on se dit que c'est la catastrophe, ou alors c'est génial parce que ça remonte.
10:06Il faut laisser le temps aux gérants.
10:08Donc, c'est vraiment une épargne et un investissement de long terme.
10:10Par exemple, adapté pour la retraite.
10:12Quand on a 10, 15 ans, 20 ans à attendre avant d'être en retraite,
10:15c'est très bien de mettre une partie en private equity.
10:17Pour terminer notre échange, rappelez-nous quand même le temps qu'il faut garder, ces valeurs.
10:218-10 ans, mais maintenant, il y a des nouveaux fonds qui sortent,
10:25qui permettent de sortir un peu plus rapidement.
10:27Mais on va recommander quand même un horizon d'investissement de 5 à 8 ans,
10:31qui est le même que sur les marchés cotés, finalement, sur les actions.
10:33Merci Yann Charrère.
10:34Merci beaucoup.
10:35Et je rappelle, justement, que vous êtes le cofondateur et le directeur général d'AirFond.
10:39Merci beaucoup d'avoir été avec nous en ce dimanche matin.
10:41On ne termine pas ce dimanche matin sans les conseils des experts d'Osez Investir, mon cher Thomas.
10:55Et ce matin, nous sommes avec Bernard Cadot, qui est notre consultant en immobilier
10:59et ancien président du réseau d'agence immobilière Orpi.
11:02Et vous allez avec lui, Thomas, nous parler des propos tenus par Véronique Bédac,
11:06qu'on fait en effet énormément en réagir.
11:08Elle était l'invité de CETAVOU et c'est la PDG de Nexity.
11:12Oui, Maxime, parce que Véronique Bédac, quand même, n'est pas n'importe qui.
11:16Elle dirige le premier promoteur français à Nexity.
11:18Et à ce titre, elle est écoutée.
11:20Et d'ailleurs, elle se répand pas mal dans les médias pour porter sa parole.
11:24Récemment, dans ces fameux médias, comme vous l'avez rappelé,
11:26elle a affirmé que l'immobilier n'est pas rentable.
11:29Aucun agent immobilier ne vous conseille désormais d'acheter un bien
11:32pour le louer à un étudiant ou à une famille.
11:35Alors, on est allé chercher le conseil de Bernard pour voir s'il partageait ce point de vue.
11:39Justement, Bernard, vous êtes face à nous dimanche matin.
11:41Est-ce que vous partagez le point de vue de Véronique Bédac ?
11:43C'est volontairement provocateur.
11:45Elle pousse le bouchon un peu loin sur la forme.
11:49Mais elle a raison sur le fond.
11:50Depuis plus de 30 ans, les politiques publiques ont méprisé le logement.
11:54La période d'instabilité politique que nous traversons n'apportera, hélas, aucun changement.
11:59Songez que depuis 2017, nous en sommes à 8 ministres du logement différents.
12:05Bon, alors, quelles sont les causes de la situation qu'on vit ?
12:08De renoncement en renoncement, on a trop chargé la mule.
12:11Les politiques publiques font peser de trop nombreuses contraintes sur les bailleurs.
12:15Encadrement des loyers, autorisation de louer, rénovation énergétique, interdiction de louer.
12:19Le droit de propriété est réellement menacé.
12:23Et en conséquence, aujourd'hui, les étudiants et les jeunes ménages, notamment, rencontrent les pires difficultés à se loger.
12:28La pénurie de logements s'accroît, la construction s'effondre.
12:31Et de nombreux propriétaires sont en train d'arbitrer au profit d'autres actifs.
12:36Alors, le diagnostic, c'est bien.
12:37Mais on va s'attacher à comprendre les recommandations qui sont les vôtres.
12:41Que préconisez-vous pour que cela évolue dans le bon sens, Bernard ?
12:44Eh bien, il faut commencer, et c'est urgent, par changer le regard de la société sur les bailleurs privés,
12:50qui sont trop souvent réduits à l'image de profiteurs.
12:53L'immobilier, c'est le seul actif qui peut être acquis par de la dette,
12:56donc profiter d'un effet de levier grâce au loyer perçu,
12:59et donc ouvert à des personnes de conditions modestes.
13:03Cet investissement s'apprécie sur le long terme.
13:05Il a donc besoin de stabilité dans un environnement réglementaire et législatif constant.
13:10Les bailleurs privés jouent un rôle économique et social de premier rang.
13:14Ils servent tout simplement à loger les gens.
13:16Il faut donc en urgence, d'une part, créer enfin un statut du bailleur privé,
13:21et deuxièmement, soumettre les revenus fonciers à la flat tax de 30%.
13:25On ne peut s'accommoder de calculs de court terme.
13:28Il faut une vision, du courage, de la constance et de l'altruisme dans la décision publique.
13:34Est-ce que c'est trop demandé ?
13:35Eh bien, on verra ça avec le prochain ministre du Logement.
13:37Et en tout cas, grâce à vous, il aura sa feuille de route.
13:40Merci Bernard.
13:40Et merci à vous Thomas.
13:41On vous retrouve désormais tous les dimanches, juste après la matinale week-end,
13:45en ce dimanche, le rendez-vous Oser Entreprendre et Oser Investir,
13:49où on comprend l'argent et on comprend comment l'utiliser.
13:52A dimanche prochain, mon cher Thomas.
13:53A dimanche.
13:53Sud Radio. Oser Investir. Thomas Binet.
13:58Avec YouMoney, leader français de la gestion d'épargne en ligne,
14:01et au coffre.com.
14:03Achat et revente d'or physique gardé en coffre sécurisé.
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