- il y a 7 heures
Avec Vincent VEZIER, Coordinateur technique national Grands Comptes au sein de Rentokil Initial & Harshad NIGUDKAR, Directeur Financier de l’entreprise UltraEdge
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NewsTranscription
00:00Picotis Solaire, expert en solutions photovoltaïques pour un avenir durable.
00:04Et Akhena, la reine des vérandas et des pergolas, vous présente
00:07Sud Radio, la planète demain, Christophe Debiens.
00:11Bonjour et bienvenue sur Sud Radio pour le 60e épisode de la planète demain,
00:15l'émission qui est entièrement dédiée à l'écologie positive
00:18et qui donne la parole aux acteurs du changement et aux porteurs de solutions.
00:23Alors aujourd'hui avec Arshad Nigoudkar, directeur financier de l'entreprise Ultra Edge,
00:29nous aborderons la révolution verte dans le secteur des data centers.
00:33Mais tout de suite, nous accueillons dans les studios de Sud Radio,
00:36Vincent Vézier, coordinateur technique national Grand Compte au sein de RENTOKIL Initial.
00:42Bonjour Vincent.
00:43Bonjour Christophe.
00:44Alors on va tout de suite démarrer.
00:46Est-ce que vous pouvez nous présenter et nous expliquer le plus simplement possible
00:50ce que fait précisément RENTOKIL Initial ?
00:53Mais bien sûr, avec plaisir.
00:54Donc RENTOKIL Initial, nous sommes spécialistes dans tout ce qui est nuisible,
00:58mais également l'hygiène pour les entreprises.
01:01Ça passe évidemment par l'hygiène textile, ça passe également sur l'hygiène des sanitaires
01:06et également tout ce qui est sécurité aérolique
01:08et ce qui nous concerne aujourd'hui évidemment tout ce qui est gestion du nuisible.
01:12Alors j'ai entendu parler de gestion d'une technologie révolutionnaire contre le moustique tigre.
01:19Concrètement, comment fonctionne cette technologie ?
01:22Alors, technologie qui est en fait un ensemble de solutions.
01:26Le moustique est parfaitement à l'image de pas mal de nuisibles.
01:30Une solution seule ne suffira pas.
01:33Nous avons, comme d'autres entreprises, beaucoup de solutions,
01:37mais que nous avons optimisées.
01:38Donc aujourd'hui, on en reparlera peut-être un petit peu plus tard,
01:42nous faisons un grand test à échelle sur la ville de Nice à grande échelle
01:46où nous faisons de la surveillance de présence.
01:49Nous utilisons également l'IA qui nous permet en fait en temps réel
01:53de dénombrer et d'identifier les moustiques,
01:56mais également de faire ce qu'on appelle un mapping
01:58et de vérifier sur l'ensemble, par exemple, d'un territoire d'une ville,
02:01les secteurs qui sont les plus touchés
02:03et sur lesquels nous devons le plus travailler en amont.
02:05Alors, j'ai parcouru un peu votre site
02:08et puis quelques informations que j'ai trouvées, que j'ai glanées par-ci par-là.
02:13Vous parlez de pièges intelligents, qu'est-ce que vous entendez par là ?
02:16Alors, justement, c'est ce piège intelligent.
02:18Il y a plusieurs types de pièges.
02:20L'intelligence artificielle.
02:21Alors, évidemment, on en entend beaucoup, beaucoup parler.
02:25En tout cas, nous, on s'en sert tout simplement
02:27parce que cette intelligence artificielle va être en capacité,
02:30un, de dénombrer très précisément et en temps réel
02:33le moustique qui va entrer dans le piège,
02:35mais également de l'identifier.
02:37Et ça, c'est très important puisqu'il y a plusieurs moustiques
02:40qui sont en présence sur la France.
02:42Et aujourd'hui, notre plus gros problème, évidemment, on l'entend beaucoup,
02:44où c'est l'Aedes abopictus, ce cher moustique-tigre,
02:47qui s'est terriblement implanté sur la France depuis une vingtaine d'années.
02:50Alors, tout à l'heure, vous parliez de Nice,
02:52donc vous avez mené une expérimentation à Nice, dans cette belle ville.
02:56Mais quels ont été les résultats ?
02:58Alors, les résultats très probants,
03:00puisqu'en moins d'un mois,
03:01on a pu capturer 2 millions de moustiques-tigres,
03:04ce qui est un chiffre assez colossal.
03:06Et encore une fois, comme je vous le disais,
03:07on le sait, en temps réel.
03:10L'objectif, encore une fois, ça va être,
03:12on parle souvent d'action ou de réaction,
03:14on est dans une ère aujourd'hui où il va falloir agir
03:17pour éviter d'avoir à agir demain.
03:19Ce type d'études et de pouvoir suivre exactement
03:22l'implantation de moustiques en temps réel,
03:24évidemment, amène un atout certain
03:26pour la préparation de l'année d'après.
03:28Et puis, évidemment, d'étendre ce type de système
03:30sur l'ensemble des communes en France.
03:31Alors, vous dites pouvoir éradiquer le moustique-tigre en France
03:34en seulement 5 ans, sans danger pour la santé publique.
03:38N'est-ce pas un peu utopique ?
03:40Alors, merci de la question.
03:42J'aimerais déjà qu'on enlève ce mot « éradication ».
03:45C'est un mot à bannir.
03:46Un mot à bannir pour deux grandes raisons.
03:48L'éradication n'est pas souhaitable,
03:50puisque si nous enlevions une espèce quelconque,
03:53et notamment l'adarthropode,
03:55il faut bien comprendre que c'est une chaîne trophique,
03:57que nous pourrions avoir en conséquence derrière
03:58une disparition des chauves-souris,
04:00une disparition de batraciens,
04:01bref, toute une chaîne alimentaire.
04:03Nous sommes toujours dans le contrôle.
04:05Notre métier en anglais s'appelle « pest control »,
04:07donc contrôle de nuisible.
04:08En aucun cas, l'éradication.
04:10Et puis tout simplement,
04:11vous parlez d'utopie, c'est complètement le cas.
04:13Nous n'en avons pas les moyens réels,
04:16évidemment, d'éradiquer.
04:17Et encore une fois,
04:18de toute façon, ce n'est pas du tout ce que l'on souhaite.
04:20Alors, au-delà de la santé publique,
04:21qui est en fait une phase de l'environnement,
04:24du développement durable, d'une manière générale,
04:26quel est l'impact économique du moustique-tigre
04:29sur les entreprises ?
04:30Alors, l'impact va être très très fort,
04:33évidemment, en termes de coûts.
04:35Repensons évidemment à des problèmes
04:37d'hygiène et de santé publique.
04:38L'entreprise se doit et doit mettre tout en œuvre
04:41pour, évidemment, la protection du bien-être
04:43de ses salariés.
04:44Bon nom de l'entreprise,
04:45aujourd'hui, on peut tout de suite penser
04:46à l'agroalimentaire,
04:47qui a ses propres zones,
04:49par exemple, de steppe,
04:50donc des stations d'épuration
04:51avant de relâcher les eaux grises.
04:53Donc, c'est des grandes, grandes étendues,
04:55donc des super réservoirs à moustiques.
04:56Donc, évidemment, demain, ça aura un gros, gros impact économique,
05:01puisqu'ils vont devoir lutter chacun sur leur territoire
05:05pour éviter d'avoir une grosse pandémie de moustiques
05:08sur leur territoire.
05:09Et en quoi vos solutions sont-elles plus respectueuses
05:12de l'environnement que les méthodes traditionnelles ?
05:15Alors, historiquement, on a vu,
05:17pendant 30 ou 40 ans,
05:19et si on revient un petit peu encore en arrière,
05:20on a tous entendu parler du DDT,
05:22donc, c'est-à-dire l'insecticide très large spectre
05:24qui, évidemment, n'est pas du tout sélectif sur le moustique.
05:27On a vu la limite,
05:29puisqu'on n'a pas réussi à endiguer les moustiques
05:32et donc les maladies associées.
05:35J'en reviens à dire, c'est une trousse à outils.
05:37La lutte intégrée,
05:39c'est ne pas se contenter de régler une conséquence,
05:41mais de se porter sur les causes.
05:43C'est vraiment ce changement de dogme
05:44qui est important de comprendre,
05:46et donc de mettre les outils en place.
05:48L'outil principal, évidemment, le larvicide,
05:50c'est ce qui est le plus respectueux au niveau de l'environnement,
05:53puisqu'on ne touche pas d'autres types d'insectes
05:55avec ces outils-là.
05:57Mais encore une fois,
05:58faut-il savoir où les mettre
05:59et à quel moment les mettre.
06:00Donc, il va falloir avoir les outils de surveillance.
06:02On parlait du piège tout à l'heure,
06:03qui est un piège adulte,
06:05mais on a aussi les pièges pondoirs.
06:06Donc là, on va rechercher des femelles
06:08qui sont en recherche d'un endroit
06:10pour pondre les oeufs
06:11et renglanger le cycle.
06:13Tout ça pour dire qu'on bannit, évidemment,
06:16tout ce qui est usage d'insecticides large spectre.
06:19À aujourd'hui, quand même,
06:20pour être complet sur la réponse,
06:22les seules phases où on utilise ce type d'insecticides,
06:24c'est vraiment lorsqu'il y a un cas déclaré avec l'ARS
06:28où nous décidons, sur un tout petit périmètre,
06:31d'utiliser ce type d'insecticides
06:32et en méthode très très raisonnée.
06:34Alors, vos solutions high-tech
06:36ne sont-elles pas plus coûteuses
06:37que les méthodes classiques ?
06:38Alors, c'est toujours, encore une fois,
06:40action-réaction
06:41et cause et conséquence.
06:43C'est très difficile de chiffrer réellement.
06:46Demain, je pense qu'on a, hélas,
06:48des souvenirs qui ne sont pas si lointains
06:50d'être face à un grand problème de santé publique,
06:53si on se souvient de 2020, bien évidemment.
06:56Je pense que, évidemment,
06:58il passera, ça coûtera beaucoup,
07:00beaucoup, beaucoup moins cher aujourd'hui d'investir
07:02et de tout de suite commencer à préparer l'avenir
07:05plutôt qu'en réaction.
07:07On sait très très bien ce que ça coûte.
07:08Alors, on sait que le moustique-tigre
07:09progresse avec le réchauffement climatique.
07:12Comment votre approche s'adapte-t-elle
07:13à cette évolution ?
07:15Alors, il y a le réchauffement climatique,
07:18c'est une évidence.
07:19Il n'y a pas que ce paramètre
07:21et on en revient sur notre mapping.
07:23L'urbanisation.
07:24Le moustique-tigre est un moustique
07:26très très urbain
07:27dans le sens où il ne vit pas réellement
07:29dans les mards d'eau.
07:30Quand on parle de moustique,
07:31on pense tout de suite aux grandes étendues d'eau.
07:33Le gîte larvère d'un moustique-tigre,
07:35pour vous donner une ordre d'idée,
07:35c'est l'espace d'un dé à coudre.
07:37C'est-à-dire que tous vos dallages,
07:39vos copelles de fleurs,
07:40les gouttières,
07:41c'est-à-dire tout ce qu'il y a à l'urbanisation
07:43est un magnifique réservoir.
07:45En clair, on lui offre le gîte et le couvert.
07:46Donc oui, le réchauffement climatique
07:48lui a permis de s'installer.
07:50Il s'est installé parce qu'on se déplace beaucoup.
07:53Mais aujourd'hui, c'est bien notre façon de vivre
07:55et notre façon d'entretenir nos maisons,
07:58nos appartements et nos terrasses
07:59qui fera le clé de la réussite.
08:01Et vous l'aurez compris,
08:01pourquoi notre grande action
08:03doit se porter évidemment sur les communes,
08:04au même titre que les entreprises
08:05dont on a parlé tout à l'heure ?
08:06Et selon vous,
08:08la France peut-elle devenir un modèle
08:10en matière d'innovation écologique ?
08:11Alors j'y crois.
08:12On parle de positif,
08:13on démarrage de démission.
08:15Et bien évidemment,
08:16là pour le coup,
08:17on peut servir également de rentokil
08:19puisque nous avons la chance
08:20d'être présents dans 90 pays dans le monde.
08:23On leur a bien compris
08:23que dans ces 90 pays,
08:24il y a des pays qui sont touchés
08:25depuis bien plus longtemps.
08:27Donc on se sert évidemment
08:28de leur expérience
08:29et c'est bien la force d'un groupe
08:30de pouvoir se réinventer.
08:32Merci cher Vincent Vézier,
08:33coordinateur technique national
08:34Grand Compte
08:35chez Rentokil Initial.
08:36On se retrouve dans un co-instant
08:38sur Sud Radio bien sûr
08:39avec nos deux invités
08:41et Thibaut Lefrench Trotter
08:42pour parler,
08:43comme la semaine dernière,
08:45de votre visite
08:46cher Thibaut
08:46au centre IFREMER
08:47de Plouzanné en Bretagne.
08:50A tout de suite.
08:51Picotis Solaire,
08:52expert en solutions photovoltaïques
08:53pour un avenir durable.
08:54Et Akhena,
08:55la reine des vérandas
08:56et des pergolas
08:57vous présente
08:57Sud Radio,
08:59la planète demain,
09:00Christophe Débien.
09:01Nous voilà de retour
09:02dans les studios de Sud Radio
09:03La Planète Demain
09:04en compagnie
09:05de Vincent Vézier,
09:06coordinateur technique
09:07national Grand Compte
09:08chez Rentokil Initial
09:09et de Archad Nigoudkar,
09:12directeur financier
09:13de l'entreprise
09:13Ultra Edge
09:14et bien sûr
09:15de Thibaut Lefrench Trotter
09:17qui aujourd'hui
09:17poursuit sa visite
09:18au centre IFREMER
09:20de Plouzanné en Bretagne.
09:21Bonjour Thibaut.
09:22Bonjour Christophe.
09:22Comme promis,
09:23on va rentrer un peu plus
09:24dans les coulisses
09:25de ce supercalculateur
09:26dédié à l'océan.
09:28Sachez que ses capacités
09:29de calcul et de stockage
09:30s'expriment en pétaflop
09:31et en pétaoctets,
09:33soit des millions
09:34de milliards d'opérations
09:35ou d'octets.
09:36Ça donne un peu le vertige.
09:38Mais malgré cette puissance,
09:39tout a été pensé
09:39pour minimiser
09:40son empreinte carbone,
09:41son empreinte énergétique.
09:43Alors ce nouveau centre
09:44d'Atarmor,
09:44inauguré récemment,
09:46est donc un concentré
09:46de haute technologie
09:47fruit d'une collaboration
09:49entre l'IFREMER
09:49et quelques grands acteurs mondiaux
09:52comme NetApp,
09:53une entreprise américaine
09:54spécialisée dans les infrastructures,
09:55IBM ou Nvidia.
09:57Et les données exploitées
09:58proviennent des bouées
09:58en mer,
09:59des satellites
09:59ou encore de la flotte
10:00océanographique.
10:01Une fois analysées
10:02grâce à l'intelligence artificielle,
10:03elles permettent de modéliser
10:04le fonctionnement
10:06des océans
10:06et des écosystèmes marins.
10:08Alors justement,
10:09l'IA ouvre
10:09de toutes nouvelles perspectives
10:10comme l'a expliqué
10:12Benoît Morin,
10:13ingénieur en intelligence artificielle
10:14qui pilote ce projet.
10:16On est qu'au balbutiement
10:18des changements
10:19que l'IA va apporter.
10:21Au sein de l'IFREMER,
10:22on utilise
10:24l'intelligence artificielle
10:26à plusieurs niveaux.
10:27On utilise
10:28la reconnaissance visuelle
10:30pour faire
10:31de l'identification
10:32d'espèces,
10:33pour faire du dénombrement
10:34de populations,
10:35mais aussi pour faire
10:36de la pêche intelligente.
10:37On utilise également
10:39des modèles d'IA
10:41pour faire
10:42ce qu'on appelle
10:43de l'extrapolation
10:44à partir de données existantes,
10:46combler le vide
10:47dans ces données
10:48en analysant
10:50les données passées
10:51et en prédisant
10:53les données futures
10:54manquantes.
10:55On utilise également
10:56de l'IA générative.
10:57Ça permet à l'utilisateur
10:58d'interagir
11:00directement
11:01sans avoir besoin
11:02d'être un informaticien.
11:03Est-ce qu'on peut aller voir
11:04de plus près
11:04ce supercalculateur?
11:05Ben, sans problème.
11:06Allons-y.
11:07Est-ce qu'en deux mots,
11:08je peux vous demander
11:08de décrire
11:09ce supercalculateur?
11:11Donc, les infrastructures
11:13de calcul
11:14sont composées
11:15de centaines
11:16de serveurs classiques
11:18qui sont réunis
11:19entre eux
11:20par des réseaux
11:21très performants.
11:23Ce sont ces infrastructures
11:25réunies
11:25qui nous permettent
11:26de créer
11:27ce qu'on appelle maintenant
11:27des grappes de calcul.
11:29Donc, nous,
11:29nous mettons à disposition
11:31plus de 20 000 corps
11:32de calcul
11:33pour une puissance
11:34équivalente
11:34à plus de 2 pétaflops.
11:36Alors, c'est un peu
11:37abstrait pour moi.
11:38Pouvez m'expliquer
11:38un petit peu?
11:39En termes de calcul,
11:40on utilise
11:41l'unité,
11:41le FLOP.
11:42C'est un acronyme
11:44Floating Operation
11:45Per Second.
11:46Le nombre
11:46d'opérations arithmétiques
11:48qu'on est en mesure
11:48de faire par seconde.
11:50Donc, des additions,
11:51des multiplications,
11:52ce genre de choses.
11:53Et donc,
11:54nos infrastructures
11:55de calcul
11:55nous permettent
11:56de faire
11:572 pétaflops,
11:59donc 2 millions
12:00de milliards
12:00d'opérations
12:01chaque seconde.
12:03Et en termes
12:03de stockage,
12:04on parle toujours
12:05en octets.
12:06Donc, c'est l'élément
12:06fondamental du stockage.
12:08C'est un caractère,
12:09par exemple,
12:10pour faire
12:10l'analogie
12:11avec un livre.
12:12Eh bien,
12:13lorsqu'on parle
12:13de pétaoctets,
12:15on est à
12:161 million
12:16de milliards
12:18de ces caractères.
12:20Donc,
12:21nos infrastructures
12:22de stockage
12:22nous permettent
12:23de stocker
12:2370 millions
12:25de milliards
12:26de ces données.
12:27Et donc,
12:28si on regarde
12:29en termes
12:29de volumétrie,
12:31on situe
12:31environ peut-être
12:3210 fois
12:33ce qui est stocké
12:35à la BNF.
12:37dans une démarche
12:38d'exemplarité
12:39écologique,
12:39comment vous avez
12:40fait pour réduire
12:41l'empreinte énergétique
12:42de ces serveurs?
12:44Oui,
12:44on cherche
12:45à offrir
12:46une plus grande
12:47capacité de stockage,
12:48plus grande capacité
12:49de calcul,
12:50mais en conservant
12:51une enveloppe
12:51égale ou inférieure
12:53à l'enveloppe
12:54du précédent
12:54calculateur.
12:55Donc,
12:56pour y arriver,
12:57c'est le choix
12:58des technologies.
12:59Du côté
13:00des processeurs,
13:01il y a là
13:01avec une densification,
13:03offrir plus
13:04d'unités de calcul
13:05par serveur.
13:06Du côté
13:07de l'intelligence
13:08artificielle,
13:09c'est l'usage,
13:10par exemple,
13:11de GPU,
13:12d'accélérateur
13:13de calcul,
13:14toujours avec
13:15une consommation
13:16moindre.
13:17Et du côté
13:17du stockage,
13:18on utilise
13:19ce qu'on appelle
13:20du stockage
13:20hiérarchique,
13:21c'est-à-dire
13:22un stockage
13:22très performant,
13:24type mémoire flash
13:26pour les données
13:27actives,
13:28mais plus les données
13:29sont anciennes
13:30et sont moins
13:31sollicitées,
13:32on utilise
13:33du stockage
13:34c'est froid,
13:35ce qui nous permet
13:36de rendre accessible
13:37de grands volumes
13:38de données,
13:39mais sans devoir
13:40accroître
13:41notre consommation
13:42électrique
13:43et donc
13:43l'équivalent
13:45CO2
13:46d'émissions
13:47correspondant.
13:49Eh bien,
13:49voici donc la preuve
13:50que l'on peut concilier
13:51haute technologie,
13:52progrès scientifique
13:53et exigence écologique.
13:55Merci Thibault.
13:56On vous retrouve
13:56dimanche prochain,
13:57bien entendu,
13:58pour un nouveau reportage
13:59en immersion.
14:00Pour l'heure,
14:01nous recevons
14:02Arshad Nighoudkar.
14:04Vous êtes donc
14:05directeur financier
14:06de l'entreprise
14:07UltraEdge
14:08qui révolutionne
14:09le secteur
14:09des data centers,
14:11comme je le disais
14:11en début d'émission.
14:13Est-ce que vous pouvez
14:14nous présenter
14:14votre success story ?
14:16Oui.
14:17Bonjour Christophe.
14:19UltraEdge,
14:20c'est un nouvel acteur
14:22dans le monde
14:22du data center
14:23en France,
14:24créé en mai 2024.
14:26et nous sommes
14:28aujourd'hui
14:28le premier acteur
14:29de ce qu'on appelle
14:31le data center
14:33de proximité,
14:34donc le Edge.
14:34Donc on est au bout
14:35du réseau
14:36et nous avons
14:38environ 250 sites
14:41partout
14:41sur le territoire national.
14:43Alors,
14:44j'ai lu que
14:44UltraEdge
14:45avait développé
14:46un partenariat
14:47révolutionnaire
14:47avec des fermes,
14:48les fermes
14:49Yonaca,
14:50c'est ça ?
14:50C'est ça.
14:50Pour nos auditeurs,
14:52est-ce que vous pouvez
14:52d'abord expliquer
14:53ce que sont
14:54les fermes Yonaca
14:55et nous dire
14:55comment cette idée
14:56est-elle née ?
14:58Donc,
14:59comme je vous ai dit,
15:00on a été créé
15:01l'année dernière,
15:02donc en mai 2024,
15:04mais notre actionnaire
15:06qui est un fonds
15:07d'investissement
15:08nous a toujours
15:10inculqué
15:11dès le premier jour
15:12cette culture
15:13développement durable.
15:14Donc ils sont très axés
15:15sur le développement durable
15:17et dès la première année,
15:19on a cherché
15:19à faire des projets
15:20avec des acteurs locaux
15:21pour revitaliser
15:24le patrimoine
15:25dont on avait hérité
15:26et c'était
15:29lors d'une rencontre
15:31avec la fondatrice
15:32de l'entreprise
15:33Les Femmes de Yonaca,
15:34elle nous a exposé
15:35son projet
15:36qui consiste
15:36à installer
15:37des tours aéroponiques.
15:39Donc c'est des tours
15:40qui permettent
15:42de faire de l'agriculture
15:43dans un espace limité
15:44et avec une consommation
15:47d'eau réduite
15:48d'environ 90%
15:50par rapport
15:50à l'agriculture traditionnelle.
15:52Alors l'agriculture,
15:54qu'on comprenne bien,
15:55l'agriculture aéroponique
15:57dans vos datas,
15:57c'est fascinant.
15:59Mais comment cette technologie
16:01fonctionne-t-elle concrètement
16:02pour nos auditeurs ?
16:03Alors je vais essayer
16:04d'être...
16:04Moi-même,
16:05je ne suis pas agriculteur
16:06mais je vais essayer
16:07d'expliquer ça
16:07dans les termes
16:08les plus simples.
16:10Imaginez
16:10une tour
16:12souvent de couleur blanche
16:14et donc on a un bac à eau
16:15qu'on remplit d'eau
16:17et après il y a
16:18d'autres bacs
16:20où on met des nutriments
16:21et donc les nutriments
16:22sont mélangés
16:23dans ces bacs
16:24et cette mélange
16:26d'eau et de nutriments
16:28est circulée
16:29dans ces tours aéroponiques
16:30et arrose
16:31les plantes
16:33qui poussent
16:34dans ces tours.
16:35Donc oui,
16:35il y a un peu de perte
16:36quand les plantes
16:37sont arrosées
16:38mais après,
16:39toute la partie
16:40qui n'est pas utilisée
16:41retombe dans un bac
16:42qui se situe
16:43en dessous
16:44de la tour
16:45et qui est réutilisé
16:47donc ça permet
16:48d'économiser
16:49de l'eau
16:50et faire pousser
16:50des légumes
16:52et fruits
16:52des aromates
16:53et des fleurs combustibles
16:55sans terre
16:56et en économisant
16:58la consommation d'eau.
17:00Et quels sont
17:00les résultats
17:01de cette innovation
17:02enfin les résultats
17:03précis de cette innovation
17:04aussi extraordinaires
17:06que le projet ?
17:08Alors déjà,
17:09c'est un projet global
17:10et il y a un volet social
17:13associé à ça
17:14parce que quand on s'est dit
17:15ok,
17:15nous allons faire
17:16ces projets,
17:18on va faire pousser
17:19des fruits et légumes
17:20sur un data center
17:21donc déjà,
17:21c'est inédit,
17:22personne n'a jamais fait ça
17:24et qu'est-ce qu'on fait
17:25avec cette production
17:26des fruits et légumes ?
17:28Donc,
17:29nous avons décidé
17:30pour la première année
17:31de faire un partenariat
17:34avec une ISS
17:35qui s'agit
17:36du Secours Populaire
17:38dans les villes
17:39dans les antennes
17:40de Toulouse
17:40et Bordeaux
17:41pour donner
17:44en fait
17:44pour faire un don
17:45de la production
17:45d'environ
17:46entre 3 et 5 tonnes
17:48de fruits et légumes
17:49qui permet aujourd'hui
17:50de nourrir
17:51environ 140 familles
17:53qui n'avaient pas accès
17:54aux produits frais.
17:55Alors,
17:56vous êtes finalement
17:57en train de créer
17:57un nouveau modèle
17:58de la ville de demain.
18:01Quelle est votre vision
18:01de cette révolution urbaine ?
18:03Nous avons des data centers
18:05qui sont implantés
18:06partout dans le territoire.
18:08donc nous voudrons
18:09faire
18:11revitaliser
18:13ces sites
18:16et créer des liens
18:17avec des communautés
18:18locales.
18:19Donc,
18:19en fait,
18:19en faisant ça,
18:20notre vision,
18:21c'est de créer
18:21de l'emploi local,
18:23développer
18:25ces volets sociaux,
18:26évidemment,
18:27et aller un cran
18:28plus loin.
18:29Donc,
18:29nous valorisons
18:30notre foncier aussi,
18:31l'espace
18:32que nous ne pouvons pas
18:32utiliser
18:33pour faire du data center,
18:35parce que c'est
18:35notre premier métier
18:36quand même.
18:37Nous voudrons
18:38le réutiliser
18:39pour faire
18:39soit étendre
18:40cette idée
18:41des fermes
18:43aéroponiques,
18:45ou bien aussi
18:45pousser le cran
18:47un peu plus loin,
18:48utiliser la chaleur fatale
18:49de notre data center
18:50pour faire,
18:50par exemple,
18:51des tours sous serre,
18:53mais chauffer
18:53avec de la chaleur fatale.
18:54Donc,
18:54on n'utilise pas
18:55d'énergie en plus,
18:56on utilise
18:57une énergie
18:58qui est du coup
18:59rejetée
19:00par les équipements
19:01du data center
19:02et donc augmenter
19:05d'autant plus
19:06la production
19:06et l'efficacité
19:07de ces fermes.
19:08En quoi UltraEdge
19:10se distingue-t-il
19:11des autres acteurs
19:12du secteur ?
19:13Déjà,
19:14avec notre présence nationale,
19:15donc nous sommes présents
19:16là où il y a besoin
19:18du client,
19:19donc là où il y a
19:20la data du client,
19:21nous sommes présents,
19:21donc nous pouvons répondre
19:22aux besoins très locaux,
19:24donc une entreprise
19:25qui ne veut pas monter
19:26à Paris
19:26ou aller forcément ailleurs
19:28pour ses besoins
19:29de colocation,
19:31UltraEdge est présent,
19:32250 sites partout
19:33sur le territoire national,
19:35déjà,
19:35ça nous distingue
19:37et bien sûr,
19:38avec l'innovation
19:39qu'on apporte
19:39en tout ce qui est
19:40matière de développement
19:41durable
19:42qui est quand même
19:43démontré avec ces projets
19:44que nous avons entrepris
19:45l'année dernière,
19:48ça nous permet
19:48de nous démarquer aussi
19:49de nos concurrents.
19:50Et vous avez des projets
19:51d'expansion,
19:52j'imagine,
19:54notamment dans les villes,
19:55dans d'autres villes ?
19:56Alors,
19:57nous allons déjà
19:58valoriser l'énorme patrimoine
20:01et foncier
20:01dont nous avons hérité
20:04et bien sûr,
20:05s'il y a des opportunités
20:06dans d'autres villes,
20:08nous y réfléchissons.
20:11Alors,
20:11si vous aviez
20:12un message d'espoir
20:13à transmettre
20:14à nos auditeurs,
20:15quel serait-il ?
20:17Faire,
20:18moi,
20:18je suis directeur financier,
20:19donc je pense toujours
20:21aussi à la finance,
20:22la rentabilité,
20:22donc le développement durable
20:25et l'économie
20:26ou les finances
20:27peuvent aller
20:28main dans la main.
20:29Évidemment,
20:30ces projets
20:30ont une rentabilité,
20:32calculons,
20:33et donc,
20:34il est tout à fait possible
20:35de marier les deux
20:36et innover
20:39dans ces secteurs.
20:40Nous sommes dans
20:40l'industrie du numérique
20:42et aujourd'hui,
20:43nous voyons que
20:44tout le monde parle de l'IA,
20:47l'émission que vous avez faite
20:48avant aussi,
20:49parler d'utiliser l'IA,
20:51donc avec toutes ces avancées
20:52technologiques,
20:53nous pouvons innover
20:54et faire en sorte
20:55que la croissance
20:57ne vienne pas
20:58en dépit
21:00du développement durable.
21:02Alors,
21:02en conclusion,
21:03nous pouvons dire
21:03que l'innovation
21:04et les nouvelles technologies
21:05sont des supports essentiels
21:07de l'écologie positive.
21:09Merci infiniment,
21:10cher Arshad Négoudkar,
21:11directeur financier
21:12d'UltraEdge,
21:14une entreprise
21:14qui révolutionne
21:15le secteur des data centers.
21:17On se retrouve
21:17sur Sud Radio
21:18dimanche prochain
21:19à 12h30
21:20pour un nouvel épisode
21:21de La Planète Demain
21:22et du lundi au jeudi
21:23à 7h35
21:24pour la Minute Planète.
21:26Retrouvez également
21:26dans les kiosques
21:27notre nouveau magazine papier
21:29La Planète Demain Mag
21:30et toutes mes podcasts
21:32sur La Planète Demain.
21:33Point plus,
21:34une plateforme numérique.
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