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  • il y a 7 semaines
Avec Laurent Moreau, Directeur de la communication du laboratoire Biogaran, Aaron Teboul, Fondateur de Clic et moi, Me Nathalie Couzigou Suhas, Notaire


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##LA_VIE_DEVANT_NOUS-2025-10-26##

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Transcription
00:00Sofinko, pensez votre logement pour demain. Travaux, domotique, sécurité, bien-être.
00:06Sofinko présente Sud Radio, la vie devant nous.
00:11Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver pour un nouvel épisode de La Vie Devant Nous.
00:16Chaque dimanche, avec nos invités qui sont présents, on va vous donner envie de bien vivre son âge avec un sourire et un beau sourire.
00:23On a gagné plus de 30 ans d'espérance de vie en un siècle.
00:26Et puis en France, c'est unique, 4 générations cohabitent aujourd'hui, les enfants, les parents, les grands-parents et parfois même les arrières-grands-parents.
00:33Donc c'est un fait inédit dans l'histoire qu'on vit en ce moment.
00:38Et puis on compte aujourd'hui plus de 21 millions de personnes depuis plus de 60 ans.
00:42Et près d'un tiers d'entre elles aident encore leurs enfants ou leurs petits-enfants financièrement ou même une présence au quotidien, je pense, au babysitting.
00:49Et puis dans l'autre sens, près d'un Français sur deux se dit rendre visite régulièrement.
00:53Et ça, c'est une bonne nouvelle. Un parent âgé preuve que le lien intergénérationnel reste fort malgré les distances et les rythmes de vie que nous avons tous.
01:02Alors on va illustrer justement ces liens de génération avec nos invités et vous proposer des conseils, des témoignages, des idées pour que cela soit justement une bonne nouvelle pour tout le monde.
01:12Au programme aujourd'hui, on parlera bien vivre chez soi et bien vieillir à domicile.
01:15Nous serons avec Laurent Moreau, le directeur de la communication du laboratoire BioGarant, un laboratoire qui a lancé récemment une campagne de sensibilisation sur le bien vieillir à domicile avec les pharmaciens.
01:26Et puis on recevra ensuite notre grand invité, notre grand témoin.
01:29Cette semaine, ce sera Aaron Teboul, fondateur de Clique et Moi autour des arnaques en ligne.
01:35Et ça, c'est pour tout le monde.
01:36Puis enfin, dans notre chronique de Vivre Ensemble, nous serons avec maître Nathalie Kouziwosua, notaire.
01:42Avec elle, nous parlerons du déshéritage, une question qui ne touche pas seulement à l'idée, en tout cas à la famille, à l'idée, je vais y arriver, et de long.
01:51N'oubliez pas de nous appeler et poser vos questions au 826-300-300, sans plus attendre.
01:57On en parle ensemble.
01:58Comment bien vivre chez soi ?
02:00Sud Radio, la vie devant nous.
02:04Eh bien, bien vivre chez soi, bien vieillir à domicile, c'est le souhait de 94% des seniors, selon une étude effectuée par l'IFOP pour Biogarant.
02:14Alors ça tombe très très bien.
02:16Nous sommes avec le directeur de la communication du laboratoire, Laurent Moreau, pour recevoir justement un peu quelques éclairages sur cette étude.
02:22Alors, pourquoi avoir choisi de lancer cette campagne sur le bien vieillir à domicile ?
02:28Qu'est-ce que cette étude a révélé, en fait, sur les attentes des seniors aujourd'hui ?
02:33Alors déjà, merci de m'accueillir.
02:35Effectivement, c'est une étude, vous l'avez dit, c'est 20 millions en 2030 de Français qui ont plus de 65 ans.
02:42Donc c'est un phénomène de société qui est très important et qui nous invite aussi à repenser notre modèle tous ensemble.
02:49C'est vrai que le désir des Français de vivre chez eux, il me semble assez naturel, il est massif.
02:56Mais c'est vrai qu'on a besoin aussi d'avoir, pour que cette réalité devienne possible, de bien prendre soin de soi au quotidien.
03:06Et c'est dans ce cadre-là qu'avec Biogarant, on a souhaité véritablement accompagner ce mouvement, accompagner les Français à travers cette campagne de prévention.
03:15D'accord, donc les Français vivent bien dans votre étude, non ?
03:18Alors, effectivement.
03:19C'est une bonne nouvelle, ça, non ?
03:20En tout cas, j'adore. Nous, on aime les bonnes nouvelles.
03:22J'adore les bonnes nouvelles.
03:23Et en l'occurrence, l'un des chiffres de l'étude, c'est que 82% des Français déclarent bien vivre avec leur âge quand on a plus de 65 ans.
03:31Très bonne nouvelle pour notre société.
03:32Maintenant, l'objectif, c'est que ça continue et qu'il reste le plus longtemps possible en bonne santé et chez eux, comme ils le souhaitent.
03:39C'est pas commun, puisqu'un laboratoire, généralement, c'est fait plutôt pour soigner. Là, on est dans la prévention.
03:45Alors, les pharmaciens, c'est un peu l'action que vous menez aujourd'hui de prévention.
03:53Alors, j'ai un bracelet, là, pour les auditeurs qui nous voient aussi, avec une jolie couleur, d'ailleurs.
04:02Qu'est-ce que c'est exactement ? Qu'est-ce que vous avez mené comme action avec les pharmaciens ?
04:06Alors, déjà, Bulgarien accompagne depuis plus de 30 ans, effectivement, les Français, et notamment à travers, au-delà des médicaments.
04:14C'est-à-dire qu'effectivement, notre enjeu, c'est effectivement que les gens vivent bien, vivent bien leur santé.
04:21C'est comme ça qu'on définit.
04:22Et à travers ce bracelet, c'est un bracelet de rappel pour des gens qui sont encore en autonomie, mais qui va leur permettre de leur rappeler leur traitement, rappel de bien bouger,
04:36parce que la mobilité est un des premiers facteurs de perte, effectivement, après d'autonomie.
04:43Donc, il faut rester mobile.
04:44C'est un des conseils évidents.
04:47On le sait tous.
04:47Et puis, on le sait aussi, c'est l'hydratation.
04:50Il fait rappel d'hydratation.
04:52N'hésitez pas à boire un petit verre d'eau pendant que vous nous écoutez.
04:54Moi, je ne bois pas assez.
04:55Je crois que c'est plus de 2 litres, non ?
04:56C'est ça, non ?
04:56Il faut boire beaucoup, effectivement, chaque jour, et pour se maintenir en bonne santé.
05:05Et alors, ce bracelet, je le trouve, en fait, chez un pharmacien ?
05:10Vous le trouvez ? Alors, effectivement, il est distribué gratuitement en pharmacie.
05:13C'est génial.
05:14Voilà, c'est un vrai dispositif de sensibilisation, de prévention.
05:18C'est l'objectif de l'action.
05:20Dans à peu près 7000 pharmacies partenaires.
05:24Écoutez, je ne peux pas vous dire exactement dans quelles pharmacies.
05:28En tout cas, il y en a nécessairement une près de chez vous.
05:30Voilà, c'est un peu...
05:31Ça fait partie du jeu.
05:32C'est de trouver la pharmacie, en fait, qui a ses bracelets.
05:36Alors, ils donnent l'heure.
05:38Ça, c'est bien.
05:38Donc, c'est une montre.
05:41Il vous prévient, en fait, pour prendre vos pilules.
05:43Il vous prévient pour boire.
05:45Et il vous prévient pour faire des gestes aussi ?
05:47Pour faire des mouvements, exactement.
05:48Des mouvements ?
05:48Des mouvements.
05:49Il y a un capteur de mouvements à l'intérieur.
05:52Évidemment, pas que de pas.
05:54C'est parce que faire, entre guillemets, du jardinage, faire du ménage, faire...
06:01Enfin, voilà, je ne vais pas rentrer non plus dans des clichés.
06:03Mais en tout cas, les activités du quotidien, aller marcher, etc.
06:07Ce n'est pas que faire du sport.
06:08L'activité physique, ce n'est pas que du sport.
06:11D'accord.
06:12Qu'est-ce que vous aimeriez, en fait, que les auditeurs retiennent ?
06:14Parce que c'est vrai que lorsqu'on parle d'un produit ou d'une montre,
06:19aujourd'hui, elle n'est pas caractérisée, entre guillemets, vieux.
06:24Parce que c'est à la fois pour les aidants,
06:26c'est pour les enfants qui puissent la préconiser aussi,
06:30peut-être pour un grand-parent.
06:31Donc, c'est un peu transgénérationnel.
06:33Qu'est-ce que vous donneriez comme conseil, en fait,
06:37pour justement faire cette démarche d'aller rejoindre un pharmacien
06:40et poser la question de ce bracelet ?
06:45Est-ce que vous l'avez ?
06:46Écoutez, déjà, je suis d'accord avec ce que vous avez dit en introduction.
06:50C'est-à-dire qu'aujourd'hui, quatre générations, moi, je le vis.
06:52J'ai une grand-mère qui a 99 ans, un grand-père qui a 98.
06:57Effectivement, ma mère en a 73.
07:00Elle est aidante de ces grands-parents-là.
07:03Et effectivement, ce bracelet est quand même plus destiné à elle.
07:06Elle fait partie de ces 80% des gens qui vivent, je pense, bien leur âge.
07:10Elle est encore en bonne mobilité.
07:12Et ce bracelet, lui, est destiné quelque part.
07:15C'est pour qu'elle prenne soin d'elle, qu'elle pense à prendre soin d'elle.
07:18Parce que quand on est aidant, ce n'est pas toujours évident.
07:22On est beaucoup, beaucoup porté vers les autres.
07:25Et effectivement, si j'ai un message à faire passer,
07:29peut-être basique, mais prenez soin de vous.
07:32Oui, merci Laurent Moreau pour cet échange.
07:36Je vous rappelle, vous êtes directeur de la communication laboratoire BioGarant.
07:39Et puis, parlez-en à votre pharmacien.
07:41Demandez justement ce bracelet.
07:43Et c'est pour tout le monde.
07:45Merci beaucoup.
07:46Et tout de suite, c'est justement l'heure de recevoir notre grand invité.
07:51Bonjour, Aaron Debaulle.
07:53Bonjour, Laurent.
07:53Alors, aujourd'hui, dans la vie devant nous,
07:56on va parler de numérique et le lien social, notamment,
08:00et de la solidarité intergénérationnelle.
08:02Parce que les outils digitaux, en fait, font aujourd'hui désormais partie de notre quotidien.
08:08ils laissent même parfois beaucoup de personnes, plus de 18 millions, de côté,
08:13qui n'ont pas forcément grandi, d'ailleurs, avec des écrans dans les mains.
08:17Et dans ces 18 millions, il y en a...
08:1916 millions.
08:19Ah oui, 16 millions, dont 8 millions de seniors.
08:22D'accord.
08:22Donc, ce n'est pas que des seniors, là encore.
08:24C'est important de le dire.
08:26Alors, vous avez fondé Cliquez-moi,
08:28une entreprise qui accompagne justement les seniors,
08:30mais pas que, tous les Français, en fait,
08:33dans leur apprentissage du numérique,
08:35grâce à de jeunes formateurs.
08:36Alors, est-ce que vous pouvez nous en parler un peu plus ?
08:40C'est quoi, Cliquez-moi ?
08:41Merci pour la mise en bouche.
08:43Alors, Cliquez-moi, notre métier, en effet,
08:45c'est d'accompagner, on va dire,
08:46les personnes qui sont éloignées du numérique.
08:48Et en France, c'est 16 millions de personnes
08:50qui sont en fracture numérique.
08:52Fracture numérique, ça veut dire même pas
08:54d'avoir la capacité de faire une recherche sur Internet.
08:58Mais en réalité, c'est un Français sur deux
08:59qui se dit pas à l'aise avec le numérique.
09:02Et notre mission, en effet, c'est d'accompagner
09:03d'une partie les personnes de plus de 60 ans
09:07sur des sujets tels que la santé connectée,
09:10avec la carte vitale qui se dématérialise,
09:12les arnaques, l'usage du smartphone,
09:16les démarches en ligne.
09:17Mais c'est aussi d'accompagner, j'ai envie de dire,
09:19les plus jeunes, donc les parents, les ados,
09:25sur des sujets qui sont apparus plus récemment.
09:29On va parler plutôt de risques et d'addictions au numérique.
09:32Derrière, il peut y avoir des sujets tels que le cyberharcèlement,
09:34l'usage abusif des réseaux sociaux.
09:36Moi, j'ai deux chiffres qui m'ont marqué.
09:39250 000 fraudes numériques par an pour 1,2 milliard.
09:43C'est énorme.
09:45Et puis chez les jeunes, c'est une victime sur cinq
09:48justement de cyberharcèlement.
09:51C'est un élève par classe.
09:53Ça touche en fait tout le monde.
09:55Et ce que vous proposez, vous,
09:57c'est des solutions qui couvrent l'ensemble
09:59de la population, en quelque sorte les plus jeunes
10:01et les moins jeunes.
10:03Exactement.
10:03Alors avant de rentrer dans le cœur du réacteur,
10:05il y a quand même un phénomène,
10:06c'est que ça va s'accélérer,
10:08notamment avec l'intelligence artificielle.
10:09Donc c'est un sujet non seulement qui est pionnier aujourd'hui
10:12et qui crée une situation d'urgence,
10:14mais c'est surtout un sujet d'avenir.
10:17Donc nous, comment on fait pour combattre
10:19cette fracture numérique ?
10:20Et qu'est-ce que vient faire le lien intergénérationnel ici ?
10:24Donc depuis dix ans, notre premier métier,
10:26c'est de déployer des ateliers numériques
10:28dans 900 villes aujourd'hui en France,
10:30mais également à distance,
10:32pour accompagner justement ces personnes,
10:35ados, actifs, salariés, aidants, retraités.
10:39Et on a lancé un peu plus récemment
10:43une deuxième solution
10:44qui a pour objectif d'accompagner sur les arnaques.
10:48Donc c'est le grand teaser.
10:51Cette solution s'appelle Ernest.
10:52C'est une vraie révolution.
10:54Aujourd'hui, c'est le premier compagnon
10:55IA anti-arnaques
10:57capable d'accompagner sur tous les types de fraudes.
11:00Alors avant peut-être d'en parler d'Ernest,
11:02juste sur les ateliers de formation.
11:04Oui.
11:04Comment ça se passe ?
11:06Donc c'est dans 800 villes, c'est ça ?
11:08C'est dans 900 villes.
11:09900 villes ?
11:10Exactement.
11:11Donc notre modèle sur les ateliers,
11:12nous on travaille avec des banques,
11:14des assurances, des mutuelles, des opérateurs
11:16qui eux l'offrent gratuitement à leurs clients
11:18puisque c'est une mission qui est assez forte.
11:22Et donc, voilà, en fonction de où la personne habite
11:26et si elle est adhérent.
11:28Non, non, c'est dans des salles partenaires
11:30ou dans des salles qu'on loue.
11:31D'accord.
11:31Et ce sont des étudiants et des jeunes
11:33qu'on va sélectionner, former et rémunérer
11:35jusqu'à 50 euros de l'heure.
11:36D'accord.
11:37Puisque notre deuxième pilier chez Clique et moi,
11:39c'est de renforcer l'employabilité
11:41et les finances des jeunes.
11:42Génial.
11:42Non, mais c'est très concret.
11:44Et alors, on est au courant comment, en fait,
11:47de ce type de formation dans sa ville ?
11:50Alors, on est au courant parce que
11:52la banque, l'assurance et mutuelle ou autre
11:54vous envoie un courrier.
11:56Après ses adhérents et ses clients, c'est ça ?
11:57Exactement, exactement.
11:58Merci Aaron.
11:59Alors, ne bougez surtout pas.
12:01On va parler d'Ernest.
12:02Vous êtes sur Sud Radio.
12:03On se retrouve après une courte pause
12:05avec notre invité Aaron Teboul.
12:08Sofinko, pensez votre logement pour demain.
12:11Travaux, domotique, sécurité, bien-être.
12:14Sofinko présente...
12:16Sud Radio, la vie devant nous.
12:19De retour sur Sud Radio,
12:20vous êtes toujours dans la vie devant nous.
12:22Bon appétit si vous êtes déjà à table.
12:24Votre émission qui casse les clichés sur les seniors.
12:28Et dans quelques minutes, on aura d'ailleurs ensemble
12:30une réflexion sur un sujet sensible
12:32qui a récemment fait de gros titres
12:34dans les magazines People.
12:35Le déshéritage.
12:37Peut-on déshériter ses enfants ?
12:39Mais d'abord, notre deuxième partie d'entretien
12:42avec Aaron Teboul,
12:43un cofondateur de Clique et moi.
12:45Alors, justement, Aaron,
12:48Ernest,
12:49cette application anti-fraude,
12:53en tout cas, qui déjoue les cyberattaques.
12:55Est-ce que vous pouvez nous en parler un peu plus ?
12:57Bien sûr.
12:58Et vous savez,
12:59la cyber, ça fait aussi des gros titres,
13:00surtout en ce moment.
13:02Alors, Ernest,
13:03aujourd'hui, c'est le premier assistant IA anti-arnaque
13:07avec trois grands volets.
13:08Le premier volet,
13:09c'est un volet de prévention,
13:11vraiment réinventé et proactif.
13:14Parmi les personnes qui nous entendent,
13:15ils ont peut-être reçu l'arnaque
13:18« Êtes-vous chez vous ? »
13:19« Le colis ne rentre pas dans la boîte aux lettres. »
13:21« La carte vitale qui a renouvelé. »
13:23En fait, toutes ces arnaques,
13:24on est au courant,
13:26mais plusieurs mois trop tard.
13:28Et donc,
13:28on a pris pour mission
13:30de vraiment renforcer
13:31le sujet de prévention
13:32et d'information
13:33et même de formation
13:35sur les nouvelles arnaques.
13:37Le deuxième sujet,
13:38c'est ce qu'on appelle la vérification
13:39grâce à l'intelligence artificielle.
13:41Vous avez un doute sur un mail,
13:43un SMS,
13:44un message même reçu sur WhatsApp ou autre.
13:46En fait,
13:47vous ne vous prenez pas la tête,
13:47vous transférez à Ernest
13:48et Ernest,
13:49il vous répond instantanément
13:50« Est-ce que c'est une arnaque ou pas ? »
13:51C'est une application ?
13:52On la télécharge
13:53sur Android ou Apple,
13:56c'est ça ?
13:56Exactement.
13:57Alors,
13:57il n'y a même pas besoin
13:57d'la télécharger.
13:58C'est une web app
13:59puisqu'on sait
14:00qu'il y a des personnes
14:00qui peuvent avoir
14:01certains freins
14:03à télécharger une application.
14:05Aujourd'hui,
14:06ce n'est pas encore commercialisé
14:08pour les particuliers.
14:09Ça le sera d'ici quelques semaines.
14:11Génial.
14:12Donc,
14:12c'est une grande nouvelle
14:14et pour le coup,
14:15vous êtes les premiers
14:16à être au courant.
14:17Les auditeurs de Sud Radio
14:18sont ravis en fait.
14:19Ils vont attendre quelques semaines.
14:20On fera un petit rappel
14:21pour dire à Ernest
14:23et sur vos applications en tout cas.
14:26C'est ça.
14:26Mais on a ouvert
14:27les préinscriptions.
14:28D'accord.
14:29Et le dernier volet,
14:30alors ça,
14:30c'est vraiment révolutionnaire,
14:31c'est le 15 de la cybersécurité.
14:34C'est-à-dire que vous avez un doute,
14:35vous avez une question,
14:36vous avez une réflexion
14:37au sujet de la cyber.
14:38Directement sur votre application,
14:40Ernest,
14:40vous pouvez converser avec lui
14:42ou écrire
14:42pour avoir un avis
14:45sur une arnaque,
14:46savoir qu'est-ce qu'il faut faire
14:48pour sécuriser ses appareils,
14:50protéger ses proches notamment
14:51et ça touche tout le monde.
14:53Alors là,
14:53on parle des personnes,
14:55parce que je rappelle,
14:56c'est 250 000 fraudes,
14:59en fait,
15:00arnaques par an
15:01qui ne sont pas déjouées.
15:04Donc là,
15:04lorsque je télécharge
15:05cette application,
15:06en fait,
15:06ça va me permettre
15:07à la fois,
15:07en fait,
15:08d'aiger un doute,
15:09de déjouer un piège.
15:12Lorsque je reçois un mail,
15:13lorsque je reçois un SMS,
15:14si on est bien d'accord.
15:15Exact.
15:16Et alors,
15:16pour tout ce qui est harcèlement,
15:19pour nos jeunes qui nous écoutent
15:21et les parents
15:21qui ont des jeunes,
15:23parce que ça,
15:23c'est de plus en plus fréquent.
15:24Bien sûr.
15:25Cette application,
15:26elle fonctionne aussi ?
15:26Comment ça se passe ?
15:27On a en effet intégré,
15:29puisque le cyberharcèlement
15:31est dans la sphère
15:32de la partie cyber,
15:34sécurité au global.
15:36Donc,
15:37Ernest peut également
15:38accompagner et conseiller
15:39sur des situations
15:41personnalisées et pointues,
15:43sur des cas de cyberharcèlement
15:44et faire de la prévention également.
15:46D'accord.
15:46Donc,
15:46les parents,
15:47en fait,
15:48vous envoient un message,
15:49c'est ça ?
15:50Exactement.
15:51Il y a des modules.
15:52Sur votre application,
15:53toujours ?
15:53Sur Ernest,
15:54exactement.
15:54Sur Ernest.
15:55Et donc là,
15:55vous allez les accompagner,
15:57en fait,
15:57pour pouvoir traiter le sujet
15:58indépendamment de...
15:59Je pense qu'il faut quand même
16:00appeler la police aussi.
16:01Oui, oui.
16:02Je dirais que ça fait des cas
16:03de suicide.
16:05C'est terrible.
16:05Tout à fait.
16:06Il faut le prendre très au sérieux.
16:07Donc,
16:07il y a les arnaques
16:08et puis,
16:08il y a aussi tout ce qui est harcèlement
16:10qui doit être très présent
16:13dans la tête de nos parents,
16:15de nos grands-parents
16:16et on pense aussi aux enfants.
16:19Qu'est-ce que...
16:20C'est quoi ?
16:22Parce que l'histoire de Click and Trust,
16:23elle est intéressante.
16:24Vous avez quel âge ?
16:25Cliquez-moi.
16:26Cliquez-moi, pardon.
16:27J'ai 25 ans.
16:28Oui.
16:28Et vous avez monté...
16:30J'ai compris qu'à 15 ans,
16:32vous étiez déjà un peu dans le...
16:34Alors,
16:34vous savez,
16:35Cliquez-moi et Ernest,
16:37c'est l'histoire de ma vie.
16:38Vraiment,
16:38toute ma vie,
16:39j'ai commencé quand j'avais 15 ans
16:41en créant l'association Senior PC.
16:44On a offert une tablette
16:46à ma grand-mère
16:46qui, bien évidemment,
16:47elle ne savait pas s'en servir.
16:49Je me suis mis à lui donner des cours,
16:50puis les sœurs,
16:51les voisins,
16:52les voisines en voulaient.
16:53Et puis, à côté de moi,
16:54j'avais des étudiants,
16:55des jeunes,
16:56des amis.
16:57Et c'est comme ça, en fait,
16:58que ça a commencé.
16:59Et depuis,
17:00ça ne s'est jamais arrêté.
17:01Déjà, à 15 ans,
17:02on a obtenu des partenariats
17:03avec la ville de Nice,
17:04du département du 06.
17:06En 2021,
17:07on est passé, voilà,
17:08sous une forme plus d'entreprise
17:10d'économie sociale et solidaire.
17:12J'ai passé mes stages,
17:13mes alternances dedans
17:14et je suis vraiment très heureux
17:15parce que c'est une belle réussite.
17:18On a une équipe formidable
17:19qui sont portées par la mission,
17:22portées par nos valeurs
17:22et notre ADN.
17:24Non, mais c'est une très,
17:25très belle histoire.
17:25Et puis, vous voyez,
17:26ça, c'est de l'intergénérationnel.
17:27C'est des jeunes
17:28qui s'occupent de moins jeunes.
17:31Et je le dis souvent,
17:32on est toujours le vieux de quelqu'un,
17:34notamment d'un plus jeune.
17:36Laurent, ça vous inspire ?
17:37Oui, c'est...
17:38Bravo, déjà,
17:39pour cette initiative.
17:40Merci.
17:40Je suis particulièrement admiratif
17:42de votre parcours personnel
17:44et de voir qu'il y a 25 ans,
17:46déjà, avoir mené tout ça.
17:47Félicitations.
17:48Merci.
17:49Merci, Aaron Teboul.
17:51Donc, cliquez-moi
17:53et c'est CLIC,
17:55c'est sans K.
17:56Exactement.
17:57Merci beaucoup pour...
17:58Et, alors, pour Ernest,
17:59toutes les informations sont sur
18:01mon compagnon Ernest,
18:03sur Accessible depuis le net.
18:05Très bien.
18:05Et puis, de toute façon,
18:06il y a les replays,
18:07donc on pourra le retrouver
18:09sur le site aussi
18:10de sudradio.fr.
18:11La Vie Ensemble,
18:13merci beaucoup,
18:14chers amis.
18:15Et bien, ça continue,
18:16notamment avec une question
18:18que beaucoup se posent,
18:19souvent à voix basse.
18:21Peut-on déshériter
18:22ces enfants ?
18:24C'est moche,
18:25mais il y a parfois
18:26des conflits familiaux.
18:27Et puis, en France,
18:28quand même,
18:29la loi encadre strictement
18:30la transmission du patrimoine
18:31et les marges de manœuvre
18:32sont de plus en plus limitées
18:33et on va le voir,
18:35notamment,
18:36avec notre invité,
18:39maître Nathalie Kouzikoussouas,
18:41qui est notaire à Paris,
18:42la chambre de notaire de Paris,
18:44qui va nous expliquer
18:45tout ce qui est possible
18:47ou pas de faire.
18:48Bonjour, maître.
18:49Bonjour,
18:50bonjour à tous.
18:52Ravie de vous entendre
18:56à nouveau.
18:57Alors,
18:58la question est simple,
18:59en France,
19:00est-ce qu'on peut déshériter
19:01ces enfants ?
19:03Alors,
19:03oui,
19:04en théorie,
19:05j'ai envie de vous dire,
19:06non,
19:07mais il y a beaucoup
19:07de moyens,
19:09effectivement,
19:10de faire en sorte
19:10que les enfants
19:11n'aient pas automatiquement
19:12tous leurs droits.
19:14Il y a des moyens
19:14directs et indirects.
19:16Alors,
19:16ce qu'il faut savoir,
19:17c'est que,
19:18pourquoi on n'a pas
19:19le droit de déshériter
19:19ces enfants ?
19:20Comme vous le dites,
19:21c'est le code civil
19:22qui prévoit
19:23une part minimum
19:25au moins pour chaque enfant.
19:27C'est-à-dire qu'il y a
19:27une partie de son patrimoine
19:29qu'on peut léguer
19:29à qui on veut
19:30et notamment,
19:31d'ailleurs,
19:31pourquoi pas à l'un
19:32de ses enfants.
19:33Et puis,
19:33il y a une partie,
19:34quand même,
19:35qui est réservée
19:35pour tous les enfants.
19:36Et vous savez,
19:37ça ne date pas d'hier,
19:38en fait.
19:39Ça avait été réaffirmé
19:40sous la Révolution française
19:42où vous savez qu'avant
19:43la Révolution française,
19:44c'était le droit d'Ainès.
19:45Et donc,
19:46la Révolution française
19:47a voulu supprimer
19:48ces inégalités
19:49et faire en sorte
19:51que chacun des enfants
19:52récupère quelque chose.
19:53Alors,
19:53vous savez aussi pourquoi ?
19:55C'était parce que,
19:56en fait,
19:57on soupçonnait,
19:58les révolutionnaires français
19:59soupçonnaient
20:00que les parents
20:01étaient contre la Révolution
20:03et que les jeunes générations
20:04étaient pour la Révolution.
20:06Et ils se disaient,
20:07les parents vont menacer
20:09leurs enfants
20:09s'ils prennent fête et cause
20:11pour la Révolution
20:12de les déshériter.
20:13Donc,
20:13comme ça,
20:14on va mettre
20:14une réserve
20:16et comme ça,
20:17les enfants n'auront
20:18pas de peur
20:19à exprimer
20:20leurs convictions.
20:21Donc,
20:21ça a été vraiment réaffirmé
20:23à la Révolution française
20:24mais ce n'est pas
20:25vraiment absolu
20:27et vous savez pourquoi ?
20:28Déjà,
20:29parce que la France,
20:29elle est liée
20:30par un règlement
20:30succession.
20:32Vous vous rappelez peut-être
20:34de l'affaire Johnny
20:35qui a fait grand bruit
20:36et où tout le monde
20:37a pris fait écho
20:38soit pour les enfants
20:39soit pour Letitia.
20:40et Delon.
20:43Sauf que Delon,
20:44c'était éventuellement
20:44la loi suisse
20:45qui prévoit aussi
20:46une réserve,
20:47même si elle est loin.
20:48Mais en fait,
20:48quel est l'intérêt
20:49de Letitia
20:52de dire que
20:53Johnny,
20:53la dernière résidence
20:55habituelle de Johnny,
20:56c'était les Etats-Unis
20:57parce que les Etats-Unis
20:58ne connaissent pas
20:59la réserve héréditaire
21:00et on peut faire
21:00ce qu'on veut presque.
21:02Donc,
21:02c'est pour ça
21:03qu'il y avait eu ce combat
21:04parce qu'en fait,
21:05comme la France
21:06était partie
21:06au règlement succession,
21:08en fait,
21:09ce que dit ce règlement
21:10succession européen
21:11mais qui s'applique
21:12à tous les Etats
21:13dès lors qu'on règle
21:13la succession en France,
21:15c'est que la loi applicable,
21:17c'est soit la loi
21:17du décès
21:18soit la loi
21:19de la résidence habituelle.
21:21Donc,
21:21vous voyez un peu le débat.
21:22Selon que c'était
21:23les Etats-Unis,
21:24il n'y a pas eu que Johnny,
21:25il y a eu l'affaire
21:26Colombier,
21:29ce célèbre compositeur
21:30ou l'affaire
21:31Maurice Jarre aussi
21:32qui a donné lieu
21:33à ces débats.
21:34Donc,
21:34vous voyez,
21:34ce n'est pas propre à Johnny.
21:35Et mettre justement,
21:36si concrètement,
21:39il y a la réserve héréditaire,
21:41c'est-à-dire qu'on ne peut pas
21:42déshériter totalement
21:43entièrement ces enfants.
21:45Et si on rédige un testament ?
21:47Est-ce qu'on...
21:48Alors,
21:48c'est tout à fait.
21:49C'est-à-dire qu'en fait,
21:50vous avez une part
21:51qui s'appelle
21:52la quotité disponible
21:53quand on a des enfants
21:54qui peut effectivement
21:55être transmise
21:56à qui on veut.
21:57Par exemple,
21:57vous avez deux enfants,
21:58vous pouvez transmettre
21:59un tiers de votre patrimoine
22:01à qui vous voulez,
22:02un copain,
22:03une association,
22:04mais aussi,
22:06pourquoi pas,
22:06à l'un de vos enfants.
22:07Et ça,
22:07c'est épineux.
22:08C'est-à-dire,
22:08on préfère un enfant,
22:09c'est-à-dire que l'enfant,
22:11il a ce tiers
22:11plus son autre tiers.
22:13C'est-à-dire que vous avez
22:13deux tiers,
22:14un tiers.
22:15Vous voyez ?
22:15D'accord.
22:16Mais il y a aussi
22:17d'autres moyens,
22:18direct.
22:18Vous savez,
22:19il y a par exemple
22:19dans le code des assurances.
22:21L'assurance vie ?
22:22La clause bénéficiaire,
22:23c'est ça ?
22:24L'assurance vie,
22:24que les primes versées,
22:25voilà,
22:25que les primes versées
22:26par le souscripteur,
22:28eh bien,
22:29et que le capital,
22:30plutôt que le capital reçu,
22:31ne fait pas partie
22:32de la succession.
22:33Donc,
22:33il ne rentre pas,
22:35sauf qu'à particulier
22:36où les primes
22:37seraient considérées
22:37comme manifestement
22:39exagérées
22:39au moment de l'enversement.
22:41Donc,
22:41par l'assurance vie,
22:42effectivement,
22:42il y a déjà
22:43une première brèche
22:45et puis aussi,
22:45il y en a d'autres.
22:46Aussi,
22:47notamment,
22:47vous voyez par exemple
22:48quand il y a un conjoint survivant,
22:49c'est-à-dire un époux marié,
22:51on peut lui transmettre
22:52tout à fait légalement
22:54ce qu'on appelle
22:55la totalité
22:55en usufruit
22:56de la succession.
22:57Ça veut dire quoi ?
22:58Ça veut dire que le survivant
22:59va rester à la tête de tout,
23:01il va pouvoir.
23:02Il a la jouissance.
23:02Mais il n'a pas la propriété.
23:04Les droits des enfants sont là,
23:05il n'a pas la propriété.
23:06Les droits des enfants
23:07sont préservés,
23:08mais le conjoint,
23:09il peut rester à vie
23:10comme loué
23:11et percevoir les loyers.
23:12Et si,
23:13à l'occasion
23:13de second remariage,
23:15voire de troisième remariage,
23:16le conjoint
23:17à l'âge des enfants,
23:18en réalité,
23:20l'usufruit
23:20ne s'éteindra
23:21qu'au décès
23:22de l'épouse
23:23et peut-être
23:24que l'épouse
23:24décèdera
23:25après les enfants.
23:27Vous voyez,
23:27donc,
23:28ce sentiment
23:29d'être complètement déshérité
23:31alors qu'en droit,
23:32ils sont censés
23:33recueillir quelque chose.
23:34– Merci, Maître.
23:35On en reparlera
23:36de façon
23:37beaucoup plus longue
23:38sur ce sujet
23:40qui amène
23:41beaucoup de questions
23:42au 0826 300 300.
23:45Merci, Maître Nathalie Kouzikou-Suas,
23:47notaire à Paris
23:48de la Chambre
23:49des notaires de Paris.
23:51On se retrouve
23:52prochainement
23:53ensemble.
23:54Merci à tous
23:54de nous avoir écoutés.
23:55Je vous laisse
23:56en compagnie
23:56de Christophe Debiens
23:57pour La Planète Demain
23:58sur Sud Radio.
23:59Rendez-vous dimanche prochain
24:01de midi
24:01à midi 30.
24:03N'oubliez pas
24:03de nous poser
24:04vos questions
24:05au 0826 300 300.
24:08Laissez un message
24:09sur le répondeur
24:10de Sud Radio
24:11et nous vous y répondrons.
24:12Pour ceux qui veulent
24:13écouter,
24:14réécouter
24:14ou partager l'émission
24:15La Vie Devant Nous
24:16en podcast
24:17ou en replay
24:17sur l'application
24:18Sud Radio
24:18et sur le site
24:19sudradio.fr.
24:21Bon dimanche,
24:21bon appétit,
24:22portez-vous bien.
24:23Sud Radio
24:25La Vie Devant Nous
24:27Avec Sofinko
24:28Pensez votre logement
24:29pour demain.
24:30Travaux,
24:31domotiques,
24:32sécurité,
24:32bien-être.
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