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Budget 2026 : «On va droit dans le mur» s'indigne Sébastien Lignier
Europe 1
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il y a 6 semaines
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00:00
Avec Ophélie Roque et avec Sébastien Ligné pour commenter l'actualité sur ce budget 2026
00:06
qui arrive donc sur les tablettes des députés, non pas en hémicycle, pas encore, pas encore l'examen,
00:12
mais l'examen en commission, commission des finances de l'Assemblée Nationale.
00:19
Écoutez ce que propose, plutôt que ce que dit le ministre délégué chargé de la fonction publique
00:26
et de la réforme de l'État, David Amiel, et ce qu'en pense à son tour l'eurodéputé LR François-Xavier Bellamy.
00:32
Moi je suis convaincu qu'un compromis est possible, et la meilleure preuve qu'un compromis raisonnable est possible,
00:36
c'est qu'il a déjà eu lieu, puisqu'en 2025 on a réussi à avoir un compromis entre le Parti Socialiste,
00:41
le Bloc Central et les élus de la droite républicaine pour avoir un budget qui réduise le déficit.
00:47
Et je crois que s'il y a de la bonne foi de part et d'autre, si on sort des jeux de posture,
00:51
on peut refaire la même chose pour l'année 2026.
00:53
Pourquoi la réforme des retraites a-t-elle été suspendue ?
00:56
Parce qu'il fallait que le gouvernement évite la censure.
00:59
Il y aurait eu bien sûr un coût de la censure, mais il y a je crois un coût plus grand encore sans doute
01:04
d'une non-censure qui s'est gagée sur le fait de céder une folie totale pour l'avenir aux socialistes
01:10
dans la démagogie absolue qui caractérise le moment politique que nous connaissons aujourd'hui.
01:14
Voilà ce que dit François-Xavier Bellamy, on rentre dans la bataille des chiffres,
01:18
de savoir si une censure, une dissolution, une dissolution aurait coûté 10 milliards, 10 certains,
01:25
mais en même temps on va payer 14 milliards d'impôts en plus d'après les derniers comptes.
01:32
Sébastien Ligné, je vous sens très très en colère.
01:35
Oui, mais parce que c'est-à-dire que moi je propose qu'on change le drapeau français
01:39
et qu'on mette le drapeau de l'Union soviétique, parce que si vous voulez c'est la même chose.
01:41
C'est-à-dire que quand on regarde les premières pistes budgétaires, c'est la taxmania, partout, la taxe partout.
01:46
C'est-à-dire qu'on a évidemment beaucoup parlé du gel, du barème sur l'impôt sur le revenu et la CSG
01:52
qui va mathématiquement faire entrer des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de foyers
01:57
dans cet impôt sur le revenu et sur la CSG.
02:01
Donc les classes moyennes vont être touchées.
02:02
Et puis encore une fois, on est le pays le plus taxé de l'OCDE
02:05
et on nous remet cette histoire de contribution exceptionnelle
02:09
qui n'a vraiment plus grand-chose d'exceptionnel vu que ça va faire deux ans de suite
02:12
sur les grandes entreprises.
02:13
Il faut bien comprendre qu'en 2026, donc en France,
02:17
une entreprise qui fait plus d'un milliard de chiffre d'affaires,
02:19
donc les grands fleurons français,
02:21
vont avoir une contribution à hauteur de 41% de l'impôt sur la société.
02:26
Mais c'est le communisme, je suis désolé, il n'y a pas d'autre mot.
02:28
Et en plus de ça, et donc ça a existé dans le budget l'année dernière,
02:31
on nous rajoute en plus la taxe sur les holdings.
02:35
Donc je trouve ça incroyable que dans ce pays,
02:38
alors que tous les pays qui sont en train de se relever,
02:40
qui ont des notes dans les agences de notation qui dépassent le triple A,
02:43
on essaye de baisser les taxes, on essaye d'encourager l'investissement,
02:48
on essaye d'encourager la croissance.
02:49
Alors non, nous, non.
02:50
Nous, on a trouvé la recette miracle.
02:52
Nous, on continue à penser, on persiste et on signe à dire
02:56
que la taxe, c'est l'outil le plus formidable qui existe dans ce pays
02:59
et on va droit dans le mur.
03:01
Je trouve ça hallucinant.
03:01
Cette surtaxe sur les entreprises,
03:05
ça rappelle la surtaxe aussi sur les très très hauts revenus
03:07
qui a été instaurée, je crois, en 2011 sous Nicolas Sarkozy
03:11
qui était, donc en gros, c'est 2% de plus sur tout l'impôt de revenus
03:17
si tu gagnes plus de 250 000 par an,
03:20
500 000 à deux,
03:21
et ça passe à 4% si tu gagnes plus d'un million à deux.
03:26
Voilà, donc là, il y a ça, maintenant il y a ça sur les entreprises.
03:31
Moi, ça me rappelle quand même une époque qui est celle du socialisme
03:36
en Angleterre où les Anglais, et notamment les Rolling Stones,
03:42
et notamment Roger Moore, et notamment d'autres personnes comme ça,
03:44
sont venus vivre où ça ?
03:46
En France !
03:47
Dans la France de Georges Pompidou !
03:49
Parce que les taxes étaient moindres, c'est le monde à l'envers.
03:52
On aura peut-être une Thatcher après, qui sait ?
03:55
Ophélie Roch. Margaret Thatcher, qui disait d'ailleurs du socialisme,
03:58
c'est une phrase que je cite souvent, mais je l'aime beaucoup,
03:59
c'est « le socialisme, c'est quand on a fini de dépenser tout l'argent des autres ».
04:02
C'est choulement dit !
04:05
Ophélie !
04:07
Ouais, non, c'est vrai que c'est triste,
04:09
mais ce qui est surtout incroyable dans cette séquence médiatique,
04:13
c'est qu'on n'en sort pas et on ne comprend plus très bien.
04:15
En effet, on voit bien que les 69 députés du PS,
04:19
c'est un petit peu le pivot, c'est carrément le pivot maintenant du gouvernement,
04:23
alors que finalement, c'est une fraction d'un ensemble.
04:27
Ce qui est aussi assez étonnant, c'est que le PS a souvent, souvent joué un petit peu
04:31
les équilibristes avec d'autres groupes,
04:33
mais très souvent, il le faisait, alors avec Rocard en 88,
04:36
il le faisait avec le PCF, avec Jospin en 97, il le faisait avec les Verts.
04:40
Et là, on a le sentiment qu'en 2025, il joue aussi les équilibristes,
04:43
mais cette fois-ci avec une espèce de magma informe,
04:47
qui finalement est les restes du macronisme.
04:49
et on ne comprend pas très bien, en effet, où ils veulent nous mettre,
04:53
où ils veulent aller avec quelque chose qui ne ressemble à rien
04:55
et qui, en effet, vont taxer.
04:57
Oui, mais quel est le but, en fait, derrière ?
04:59
Mais c'est leur idéologie, Ophélie, ces gens-là, ces socialistes,
05:03
veulent taxer, ils veulent taxer les riches.
05:05
Mais parce qu'en fait, ils ne savent pas faire autrement.
05:07
Mais non, parce qu'ils sont, en réalité, ils sont feignants, les socialistes, en fait.
05:14
C'est tellement facile de taxer les plus riches,
05:16
c'est tellement facile de sortir un impôt en plus,
05:19
que plutôt que réfléchir à un autre modèle,
05:21
que plutôt revoir notre modèle social, notre modèle de retraite,
05:26
notre modèle migratoire, parce que, pardon,
05:28
on a beaucoup parlé de François Béroux,
05:30
qui n'avait pas cité une seule fois le mot immigration,
05:32
la présentation de son budget en juillet.
05:34
Sébastien Lecornu, il a parlé une seule fois, une fois,
05:37
d'immigration lors de son discours politique général.
05:40
Donc, c'est facile, dans ce pays, la taxe,
05:42
parce que ça plaît à tout le monde.
05:43
Tant que ça ne touche pas, tant que ça ne vous touche pas individuellement,
05:46
vous adorez la taxe.
05:46
Tant que c'est le voisin qui paye et pas vous, vous êtes ravis.
05:49
Mais c'est tellement facile comme solution.
05:51
Alors que, oui, la situation impose des mesures difficiles,
05:54
impose qu'on revoie l'ensemble de notre grille de lecture,
05:57
mais ça, personne ne veut le faire aujourd'hui.
05:58
Parce qu'évidemment, c'est impopulaire.
06:00
Parce que dire qu'en finir avec le régime de retraite socialiste,
06:04
disant, français, oui, ce n'est pas facile à dire.
06:06
Oui, dire que peut-être qu'il faudra qu'on arrive à avancer vers un modèle
06:09
où les gens qui travaillent dans un bureau doivent travailler jusqu'à 68 ans,
06:13
oui, c'est impopulaire de le dire.
06:14
Mais malheureusement, c'est comme cela qu'on va devoir finir.
06:16
Parce que si on ne le fait pas maintenant,
06:18
on va arriver au modèle portugais et grec des années 2010.
06:21
C'est-à-dire qu'à un moment donné, ils étaient en faillite,
06:23
on a toqué à leur porte.
06:24
Bonjour, c'est le FMI.
06:25
Maintenant, vous baissez toutes vos pensions de retraite de 15 à 30%.
06:28
Là, je peux vous dire, ça va mieux au Portugal.
06:30
Ils ont eu 10 ans d'austérité, ça va mieux.
06:32
Ce n'est pas faute d'alerter et de le dire
06:34
et de rappeler ce qu'a été justement la Grèce et le Portugal
06:36
dans les années 2009-10.
06:38
Et on ne pourra pas nous reprocher de ne pas le dire ici,
06:41
sur Europe 1, mais également chez CNews et OJDD.
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