- il y a 6 semaines
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00:00Vous écoutez Culture Média sur Europe en 10h-11h30 avec Thomas Hill et votre invité ce matin Thomas.
00:05L'un de nos plus grands imitateurs et humoristes Laurent Gérard, mais ce soir, attention, c'est votre facette plus taiseuse et ténébreuse
00:12que l'on va retrouver en prime sur France 2 dans un nouvel épisode de Noir comme neige où vous jouez le capitaine Andreas Meyer.
00:20Et c'est vrai que c'est un personnage qui est très très loin de ce que vous faites sur scène, là, Jean.
00:24Ouais, mais je l'aime bien, il a mauvais fond, quand même.
00:28Il n'est pas là pour rigoler, quoi.
00:29Ah non, il n'est pas là pour rigoler.
00:30Et puis c'est un gars des montagnes, un peu comme vous.
00:32C'est un gars des montagnes, oui. D'ailleurs, c'est tourné dans mes montagnes.
00:34Et je me demandais si ça vous faisait du bien, pour une fois, de ne pas avoir besoin de faire rire.
00:39Est-ce que ça vous enlève une forme de pression ? Est-ce que ce n'est pas un peu reposant ?
00:42Non, parce que ce n'est pas le même exercice. C'est un exercice complètement différent.
00:46Mais on me propose souvent des rôles de tordue.
00:49Ah oui ? On vous imagine comme ça, quoi.
00:51Non, je ne sais pas. Non, non, mais c'est toujours très agréable. Mais j'aime bien ce personnage.
00:55Et alors, l'épisode inédit de ce soir, j'annonce sans grand risque que ça va faire un carton, comme tous les autres.
01:02Les trois précédents ont réuni, j'ai regardé en moyenne, 5 300 000 téléspectateurs.
01:07Ça en fait l'une des séries françaises les plus suivies.
01:11Du coup, on peut se demander pourquoi n'en diffuser qu'un seul épisode par an ?
01:15Parce que ça se passe à la montagne et qu'il faut de la neige, donc on ne peut tourner que dans des périodes bien précises.
01:21Mais vous ne pourriez pas en tourner plusieurs, par exemple, pendant l'hiver ?
01:24C'est bien de distiller un peu comme ça.
01:25Mais c'est à votre demande aussi ? Vous êtes trop occupé, peut-être ?
01:28Non, non, non, c'est un parent.
01:31C'est un parent.
01:31On appelle ça une collection, d'ailleurs, on n'appelle pas ça une série.
01:34Et puis je pense que, voilà, ça marche aussi parce que les paysages sont beaux et que c'est tourné en extérieur.
01:40C'est sûr que ça, c'est magnifique.
01:42C'est assez sublime, oui.
01:43Le début de l'épisode, à chaque fois, est spectaculaire.
01:45Alors celui de ce soir, il est spectaculaire.
01:47Ce soir, ça s'appelle l'œil du diable.
01:49Et donc, dès le début de l'épisode, vous allez recevoir une statuette en bois, un diable aux yeux rouges.
01:55Et ça, c'est une vraie légende savoyarde ?
01:57Oui, ça c'est vrai, c'est abaissant.
02:01Le sculpteur n'aimait pas le curé, donc il lui mettait un diable devant l'église.
02:07Ah mais d'accord.
02:08Et il se passait des choses ?
02:10Non, non, non, c'est un porte-bonheur chez nous.
02:12Ah oui ?
02:13Le diable, c'est un porte-bonheur, oui.
02:14Mais alors vous, votre personnage d'Andréas, il ne croit pas aux malédictions, aux forces occultes ?
02:18Il a un côté un peu plus terre-à-terre comme vous, d'ailleurs, j'imagine, Laurent.
02:21Oui, oui, oui.
02:22Vous ne croyez pas en ce genre de légende.
02:24Pas en grand-chose, non.
02:25Je ne crois pas en grand-chose.
02:26Mais j'aime bien les légendes de montagne.
02:29Les contes et légendes de montagne, c'est toujours intéressant.
02:31Il y a une part de poésie.
02:33Oui, c'est ça.
02:34Et le capitaine suisse que vous jouez, Laurent Gérard, il va être la cible d'un mystérieux tueur
02:39qui semble lui avoir jeté une malédiction.
02:42Et là, dans cet épisode, vous allez devoir échapper à la mort un paquet de fois.
02:45Oui.
02:46On peut dire quand même à la fin...
02:47Mais la bête est solide.
02:48Oui, voilà.
02:49On peut dire que vous vous en tirez, parce que bon, voici dans ce genre de...
02:51Il y aura un quatrième épisode.
02:52Il y aura un quatrième épisode.
02:54On va en retourner, oui.
02:55Mais ça a été compliqué pour vous.
02:57Et alors, du côté français de la montagne, il y a la gendarme Constance Vivier,
03:00qui va trouver la même statuette, mais près du corps d'un négociant en bois.
03:04Du coup, ils vont trouver la dernière sculptrice à confectionner ses statuettes.
03:08Évidemment, c'est la principale suspecte, sauf qu'elle n'a aucun mobile.
03:12Et puis, elle a l'air sensible à l'aura du capitaine Meyer.
03:16Elle lui dit, vous avez l'œil du diable.
03:19Oui, oui.
03:20C'est bien, non ?
03:21C'est sympa.
03:21C'est un compliment.
03:22C'est un compliment comme phrase, ça.
03:24Vous avez l'œil du diable.
03:24Bien sûr.
03:25Vous le voyez comme ça.
03:26Oui, oui.
03:26Non, c'est vrai.
03:27En tout cas, c'était très agréable de tourner là-bas.
03:31Bien que je sois de la région, j'ai découvert des endroits que je ne connaissais pas, grâce à la production.
03:37Parce que vous y passez une partie de votre vie, maintenant.
03:39Oui, oui.
03:40Mais les paysages font partie des personnages, en fait.
03:44Oui, c'est ça.
03:47Parce qu'il me dit, on peut tourner ailleurs.
03:48Je dis, mais non, vous ne trouverez pas mieux.
03:51Et vous n'avez pas envie de tourner l'été, alors ?
03:53Ben non, je ne sais pas comment on appelle ça, il y a un cahier des charges qui fait qu'il faut qu'il y ait de la neige.
03:58C'est prévu comme ça.
03:59Et il fait très froid quand on tourne.
04:01On a fait des mois 25, mois 27 quand même.
04:03Ah oui ?
04:03Et où on voit aussi que vous êtes un très bon skieur, Laurent Gérard.
04:07Alors, question.
04:09Au début de l'épisode, vous êtes doublé ou c'est vous qui dévalé ?
04:13Pour des questions d'assurance, j'ai eu une doublure, mais il y a une partie que j'ai faite.
04:20Mais vous savez bien skier comme on voit dans la série, quoi.
04:23Oui.
04:23C'est-à-dire que j'avais quelqu'un qui m'avait doublé une fois précédente et j'ai un moniteur de ski, il m'a dit,
04:29« Non, tu as régressé. »
04:30Mais je dis, non, mais ce n'est pas moi qui skiais.
04:32Oui, d'accord.
04:33Le casquetteur était moins bon.
04:34Non, en plus, c'était vraiment quelqu'un de la région.
04:38C'était un guide de la région qui connaît bien la montagne.
04:42Et c'est vrai que oui, j'ai skié un peu partout dans le monde, j'adore ça, mais on n'a pas trop le droit.
04:46Sauf que pour des questions de météo, parfois le doubleur, il n'est là qu'un jour.
04:51Donc, moi, je suis là toute la semaine, donc je peux le remplacer.
04:54Je double ma doublure.
04:55Oui, c'est ça.
04:56C'est le casquetteur du casquetteur.
04:57Non, mais il y a une bonne partie que j'ai faite, moi.
05:00Et alors là où André Asmeyer, il n'est pas doué, c'est dans les nouvelles technologies.
05:03Non, les appels en ski, oui.
05:06Les appels vidéo, ça va, ils maîtrisent à peu près, mais au-delà, il est complètement perdu.
05:09Même le GPS, il n'aime pas ça, quoi.
05:11Non, il n'aime pas ça.
05:12Il faut un coup de flingue dedans, d'ailleurs.
05:14Je préfère les cartes routières.
05:16Vous êtes comme ça, vous aussi, dans la vie ?
05:17Vous préférez les vieilles cartes routières ?
05:19Oui.
05:20Vous êtes mieux au GPS quand même ?
05:2135 ans de tournée, j'ai eu l'habitude un petit peu de parcours à la France,
05:25donc de voir à peu près où on était.
05:27Mais c'est vrai que non, je ne suis pas technologique, je trouve que ça ne marche jamais.
05:32Plus il y a d'électronique dans une bagnole, plus c'est compliqué.
05:35Ça, c'est vrai que ça devient absolument terrible.
05:38Oui, c'est vrai.
05:39Donc, je suis un peu comme lui, à ce niveau-là.
05:41Et alors, c'est vrai que là, vous allez peut-être avoir quand même besoin d'un GPS pour votre tournée,
05:45parce que vous faites un nombre de dates assez impressionnantes.
05:48Vous allez absolument partout en France.
05:50Nantes, Trélazé, Biarritz, Agin, Rodez, Muray, Arcachon, Damarie-Lélite.
05:53Il y a des dates, c'est simple, depuis le mois d'octobre jusqu'au mois de juin.
05:58Vous êtes en tournée de votre spectacle « Laurent Gérard se met à table ».
06:02Est-ce que vous modifiez un petit peu, de temps en temps, vos textes en fonction des rebondissements de la crise actuelle ?
06:08Parce qu'en ce moment, il y a quand même des rebondissements tous les jours.
06:11Ils vont plus vite que nous.
06:12Ah oui, le spectacle change tous les jours en ce moment.
06:14Oui, ça change un petit peu.
06:15Et puis le public est friand de ça, je pense aussi.
06:17Quand on est dans l'actualité un petit peu chaude, et qu'on rajoute des vacheries.
06:23Mais en tout cas, je me rends compte de quelque chose, c'est que c'est assez exutoire.
06:29C'est-à-dire qu'on sent qu'il y a un ras-le-bol en France.
06:32Et dire des bêtises à la place du public, je pense que ça ne doit pas leur faire de mal.
06:38Ça leur fait du bien, et c'est pour ça qu'ils remplissent vos salles.
06:41Alors, en tant qu'humoriste, c'est vrai que la situation actuelle, elle est presque porteuse, finalement, pour vous.
06:46En tant que citoyen, vous avez quel regard, vous, sur la classe politique en ce moment, et le bazar ambiant ?
06:53Ben non, j'ai un spectacle pour en parler.
06:56Vous en parlez sur scène ?
06:58Ben oui, enfin j'en parle, je ne prends pas position.
07:00Ce n'est pas mon rôle de prendre position par rapport à ça.
07:03Vous vous moquez gentiment de ce qui se passe ?
07:05Je me moque gentiment, mais je l'ai remercié, parce qu'il n'y a qu'à se baisser.
07:07Oui, c'est ça, ça devient trop facile.
07:09Et en tant que citoyen, est-ce que vous votez, par exemple, ou est-ce que vous vous tenez à distance ?
07:13Il y a un isoloir, monsieur.
07:14Oui, non, non, je ne vous demande pas pour qui vous votez, mais est-ce que vous votez ?
07:18Je fais la démarche d'y aller.
07:20Vous faites la démarche d'y aller ?
07:21D'accord.
07:22Je fais la démarche d'y aller.
07:23Ça ne veut pas dire ce que...
07:24Oui.
07:25Ça ne veut pas dire si vous mettez un nom dans l'urne ou pas.
07:28Et alors, il y a un animateur d'Europe 1 qui a l'honneur d'être imité par vous sur scène, je le disais tout à l'heure,
07:33Laurent Gérin, c'est Pascal Praud.
07:34Oui.
07:35Et alors, même si lui, il dit qu'il ne se reconnaît pas forcément, évidemment, mais on ne se reconnaît jamais quand on est imité.
07:40Et nous, on le reconnaît bien.
07:41Nous, on le reconnaît.
07:42Qu'est-ce que vous lui faites dire à Pascal Praud sur scène ?
07:45Je lui fais dire à la SNCF, après les TGV Inouï, les TGV Ouigo, est-ce qu'ils vont faire des TGV à l'heure ?
07:54C'est bien, Pascal.
07:55Salut, Fabien.
07:57Et alors, un mot aussi de ce qui vous a occupé toute la semaine dernière, parce que vous participez, vous êtes même l'un des créateurs, je crois, du Festival des Lumières.
08:05Oui, membre fondateur.
08:06Membre fondateur, voilà.
08:08Il y a eu la 17e édition qui s'est ouverte à Lyon le 11 octobre avec Sean Penn en invité d'honneur.
08:15Et vous avez même, on vous a vu, on a vu cette vidéo circuler, vous avez mis le feu à chanter, notamment avec Cadmérade, sur Allumer le Feu, avec Franck Dubosc aussi, sous les yeux de Sean Penn, qui n'avait pas l'air de tout capter.
08:28Il n'avait pas trop allumé le feu, non.
08:30Il ne connaissait pas particulièrement bien.
08:32Non, il se devait.
08:33Qu'est-ce que vous avez vu à ce Festival des Lumières cette année ?
08:37Je suis un fou des films muets.
08:40Il y a des ciné-concerts, c'est absolument prodigieux, à l'auditorium Maurice Ravel à Lyon.
08:46J'ai vu deux raretés que je ne connaissais pas.
08:49Je connaissais le réalisateur, Victor Schoenström.
08:51Il a un nom imprononçable, Victor Schoenström.
08:53Victor Schoenström, bien sûr.
08:54Donc j'ai vu Le Vent avec Liliane Guiche et puis La Charrette Fantôme, la première version.
09:01Et c'est prodigieux.
09:03J'ai pleuré.
09:04Ah oui ?
09:04Oui, je pleure beaucoup aux films muets.
09:06Ça vous fait pleurer ?
09:08Ah oui, vraiment.
09:09Parce que le Festival des Lumières, le principe c'est de revenir sur les origines du cinéma, des films patrimoniaux.
09:14Oui, patrimoniaux.
09:16Une année, on avait mis à l'honneur, j'en parle dans le spectacle d'ailleurs, Jean-Paul Belmondo.
09:20C'était assez incroyable.
09:23Non, c'est un festival de rencontres et d'amoureux du cinéma.
09:26Les salles sont pleines parce que les copies restaurées sont incroyables.
09:30Et le public aime aller partager l'amour du cinéma dans des salles sur grand écran.
09:35Vous n'aimeriez pas faire quelque chose autour du cinéma ? Parce qu'on le sait peu, le public sait peu que vous êtes un très grand cinéphile.
09:42Vous n'aimeriez pas, je ne sais pas un jour, faire un documentaire ou quelque chose autour du cinéma que vous aimez tant ?
09:47Ah si, j'adore.
09:47C'est bien de partager de ce cinéma que les gens connaissent peu, en plus ce cinéma en noir et blanc, avant les années 40, c'est ça votre passion ?
09:57Il y a eu le film de Thierry Frébault justement récemment.
10:00C'est Lumière, oui.
10:01C'est formidable.
10:01On en avait parlé ici, c'était incroyable ce film, de revoir les premiers films des frères Lumière.
10:06Tout a été inventé, tout a été fait.
10:08Mais le cinéma muet a cette force aussi, c'est-à-dire qu'il se passe quelque chose de différent.
10:14Et le cinéma d'aujourd'hui, vous le regardez, il vous intéresse ou vous n'allez pas en salle ?
10:19Si, si, j'y vais un petit peu.
10:21Est-ce qu'il y a des films qui vous ont séduit ces derniers temps ?
10:24Alors, est-ce que...
10:25Dans les grands films dont on a beaucoup parlé, j'imagine que vous avez vu les Montecristos, l'Amour Ouf, tout ça, c'est des faits.
10:30Non, vous ne les avez pas vus ?
10:31Ah oui, vous ne les avez pas vus.
10:33Et vous regardez plutôt du cinéma étranger ou français ?
10:35Plutôt étranger.
10:36Oui.
10:36Même coréen.
10:38Ah oui, coréen.
10:39Mais oui, non, non.
10:40J'essaie de regarder un petit peu tout, mais on ne peut pas tout voir.
10:43Non, mais c'est pointu ce que vous regardez, quoi.
10:46Un petit peu.
10:46Ouais.
10:47Et comment vous arrivez à concilier toutes ces activités que vous faites ?
10:51Parce qu'on le disait, vous êtes à la fois sur scène tous les soirs, vous avez votre série où vous allez tourner,
10:57donc c'est un tournage de série, c'est plusieurs semaines, et plus à la radio tous les matins.
11:01Comment vous...
11:02Plus des restaurants, plus des vies.
11:04Et oui, c'est vrai qu'il y a les restaurants.
11:05J'oubliais, vous avez les restaurants, notamment à Lyon, effectivement.
11:09Où on recevait le Festival Lumière, d'ailleurs.
11:10Où ils étaient là tous les soirs, j'imagine que la semaine a dû être particulièrement difficile.
11:14Pas difficile, très joyeuse.
11:16Riche, riche en tout cas.
11:18Mais comment vous arrivez à concilier tout ça dans votre agenda ?
11:20Ben, la passion.
11:22La passion.
11:23Moi, j'aime bien quand l'agenda est bien rempli.
11:25Ah oui ?
11:25Ça ne vous dérange pas au bout de toutes ces années, parce que c'est costaud comme rythme ?
11:29Je fais un petit peu plus attention, parce que je veux voir ma fille, quand même.
11:33Donc, c'est sûr que je dis, ah, mais là, il me faudrait peut-être quand même un petit
11:38moment de break.
11:41Mais bon, non, j'ai toujours autant de plaisir à partir sur les routes, à rencontrer le public,
11:46à faire de la radio, à être...
11:49Sur tous les fronts.
11:50Non, non, mais c'est le métier que je voulais faire, donc je suis comblé.
11:54Et notamment aux folies bergères du 29 décembre au 4 janvier 2026, donc même le 31, vous
12:01serez sur scène.
12:02Et le jour de mon anniversaire aussi.
12:03Allez voir, ah bah voilà.
12:04C'est quand votre anniversaire ?
12:05Le 29 décembre, quand je commence.
12:07Ah, j'ai une question, Michel Drucker qui est tombé, parce que Michel m'envoie des
12:10textos régulièrement, il me dit « Comment va Célestine ? »
12:13Eh ben, c'est ma fille, donc, oui.
12:16Elle va bien, Célestine ?
12:17Ouais, ouais, elle va bien.
12:17Elle va bien, elle chante juste.
12:19Elle aime la bonne bouffe, donc je ne sais pas de qui elle tient.
12:22Ah ouais, très bien.
12:23C'est étonnant, c'est étonnant.
12:24Merci beaucoup, Laurent.
12:25Merci à vous.
12:26Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci, Laurent.
12:27Merci.
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