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  • il y a 2 jours
Avec Alexandre Allegret-Pilot, député Union des Droites pour la République (UDR) du Gard ; Jimmy, influenceur et agent.

Retrouvez Magali Berdah Sud Radio du lundi au jeudi de 20h à 21h
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##MAGALI_BERDAH-2025-10-15##

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Transcription
00:00Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
00:03Magali Berda, Sud Radio, on vit pas dans la même France.
00:09Magali Berda sur Sud Radio, il est 20h03, nous sommes en direct sur Sud Radio du lundi au jeudi,
00:15chaque semaine pour une émission qui casse les codes,
00:18une émission qu'on a créée de toutes pièces et uniquement sur Sud Radio,
00:22où on reçoit des influenceurs, des institutionnels, des politiques, tout le monde débat,
00:27on parle, on met en face les gens qui ne se parlent jamais, on casse un peu les codes.
00:31Alors tout simplement parce que les influenceurs qui parlent à des centaines de milliers d'abonnés,
00:35des millions de personnes et qui arrivent à fédérer ces gens-là et à vous parler correctement, etc.
00:41Et puis ces gens qui vous représentent du coup pour parler aux politiques que vous suivez un peu moins
00:45et qu'on aimerait bien suivre un peu plus, donc on essaie de leur parler avec des codes différents
00:48pour réconcilier, on va dire, ces deux mondes, pour réconcilier les gens qui ne votent pas,
00:54qui ne s'y intéressent plus parce qu'ils sont dépassés par les événements.
00:58Eh bien nous on essaye de réconcilier tout le monde, voilà, c'est la mission que je me suis lancée cette année sur Sud Radio.
01:03Et ce soir on a un grand débat, un grand débat, faut-il autoriser l'aide à mourir en France ?
01:09Et pour cela on reçoit Jimmy, Jimmy mon influenceur préféré, mon agent de star.
01:14Alors Jimmy il a deux casquettes, vous allez voir il est à la fois influenceur et il est à la fois agent d'influenceur.
01:20Il représente des influenceuses qui ont des millions d'abonnés également.
01:24Et il va débattre avec Alexandre Allégret-Pilot, qui est député de l'Union des Droites pour la République du Gard.
01:31Ah on vous a cherché le Gard quand il y a eu l'histoire de la corrida.
01:33On a appelé tous les députés de l'Ugard.
01:37C'est pas le sujet ce soir.
01:39Le sujet ce soir, donc comme je vous l'ai dit, faut-il autoriser l'aide à mourir en France ?
01:44Et à mes côtés, comme tous les soirs, Mathias Renner, Mathias, la star.
01:49Encore ?
01:49Ah ouais.
01:50Attends que je ne donne pas le nom, il y aura la musique Miss France, c'est incroyable.
01:54Mathias, grâce à l'intelligence artificielle, nous a avoué la dernière fois être allé draguer une Miss France.
01:59Et depuis on enquête.
02:01On enquête, mais l'enquête elle est longue.
02:02Il ne veut pas dire le nom, j'ai juste découvert pourquoi.
02:04C'est parce que visiblement elle serait mariée, la jeune dame.
02:07Ton mari m'a proposé de l'argent pour que je dise le nom.
02:10Ça, ça m'étonnerait.
02:10Est-ce que tu te rends compte ? Mais après il l'a récupéré.
02:12Non, il te les a proposés, mais tu lui donneras non, il ne te donnera pas, t'inquiète, je le connais.
02:16Magali, j'ai une petite pub à faire ce soir encore.
02:18Ah non, ça y est, tu m'as saoulée.
02:19Mais c'est pour Sud Radio.
02:20Ah vas-y alors.
02:21Tu sais pourquoi ? Événement.
02:23Est-ce que tu te rappelles de ça lundi soir ?
02:24C'est ma chanson.
02:35Dans la même France.
02:38Alors du coup, à partir de ce soir, enfin depuis la semaine dernière,
02:41notre émission est en podcast sur le site sudradio.fr.
02:46Donc on peut nous réécouter.
02:47Ah là là là là là là.
02:49Donc toutes les émissions depuis le 1er septembre,
02:51je crois qu'on a commencé le 1er septembre,
02:52elles sont en podcast sur sudradio.fr.
02:54Ah, ils les ont remises du coup ?
02:55On a tout.
02:56Oh là là, qu'est-ce que je suis fière.
02:57Donc si il y a un petit replay, etc.
02:59Regardez.
02:59Donc est-ce que je peux dire enfin que j'ai mon premier podcast ?
03:01Exactement, bravo.
03:03Félicitations Magali Barna.
03:03Merci, on peut applaudir s'il vous plaît.
03:05En plus, c'est pas rien.
03:08Ce soir, on a un sacré public, dis donc.
03:10J'ai mon cousin, ma cousine, mon frère, mon mari, à la totale.
03:15Il y a du monde.
03:15Il y a toute la famille.
03:17Regarde-moi cette famille de ratés.
03:19Non, je rigole, c'est pas vrai, c'est pas vrai, ça va.
03:20Tu sors Mathias.
03:21C'est pour la vanne, c'est le divertissement.
03:22T'as pas honte d'être comme ça.
03:24Non, mais en fait, c'est Sud Radio, c'est une des seules radios, moi je le dis,
03:27où il y a des petites chaises pour amener du public.
03:30Donc moi, je serais très heureuse de temps en temps qu'il y ait des gens du public qui viennent nous voir.
03:33Ah, on peut ?
03:34Ah, Max.
03:34Eh bien, tu sais quoi, on lance l'appel là sur ton live.
03:36On est en live sur Instagram.
03:37On est en live sur Instagram, c'est vrai, on l'avait oublié, le live.
03:40Donc ils peuvent venir.
03:41Le live.
03:42Alors, ce soir, Jimmy, comment ça va ?
03:46Ça va et toi ?
03:47Alors, Jimmy vient de se faire opérer, il est très fatigué.
03:49Ouais, exactement.
03:51Il y a 15 jours, donc je suis un petit peu fatigué.
03:53Ça va ?
03:54Est-ce que tu es prêt à débattre ?
03:55Ouais, bien sûr.
03:56Ouais ?
03:57Alors toi, tu es influenceur lifestyle, tu montres un peu ta vie au quotidien sur les réseaux sociaux, etc.
04:01Et tu t'occupes aussi d'influenceuses.
04:04Exactement, je suis agent d'influenceur de quelques influenceuses.
04:07On peut citer quelques noms ou pas ?
04:09On peut citer quelques noms, oui, Hilary, Giovanni et d'autres personnes.
04:15Qui sont ces gens-là ? Je les aime.
04:18On demandera aux députés tout à l'heure qui est Hilary.
04:21Ouais, je ne suis pas sûr qui.
04:22Hilary, c'est une star dans le monde de l'influence, c'est une star dans le monde de la télé-réalité.
04:29Giovanni, elle a fait les ch'tis, Mathias.
04:32Les ch'tis, les marseillais aussi.
04:33Oui, après, elle a fait plein, elle a fait une vingtaine d'éluctions de télé-réalité.
04:37Ouais, elle a fait une vingtaine.
04:38Depuis une quinzaine d'années.
04:39C'est l'une des premières.
04:40Ah oui, c'est l'une des premières.
04:42Et Giovanni qui est ancien mannequin et qui est maintenant influenceur.
04:44Qui est toujours mannequin.
04:45Toujours un mannequin.
04:46C'est vrai, il va me tuer s'il entend ça.
04:48On en a parlé.
04:49Mannequin à Bercombi, attention.
04:50Non mais Giovanni, c'est le plus beau gosse de toute la télé-réalité, on va se le dire.
04:55Ça se voit que je n'en ai pas fait, sinon tu aurais dit que c'était moi.
04:57Non.
04:57Alors, je peux te dire que...
04:59Pas du tout à côté de l'huile.
05:00Ouais, c'est vrai.
05:01En vrai, c'est vrai.
05:02On est quand même partis à Los Angeles.
05:03On est partis avec lui à Los Angeles, il nous a tous éteint.
05:05Pour un voyage, pour une marque, et on avait Mathias avec nous qui nous a accompagnés.
05:09Il y avait Giovanni, je peux te garantir qu'au vu des abdos des deux, le choix est vitré.
05:14C'est vrai, c'était...
05:15Alors, pourquoi tu t'es lancé sur les réseaux ?
05:17Comment tu en es arrivé à aimer ce monde-là ?
05:20Et puis pourquoi est-ce que tu kiffes aujourd'hui t'occuper de ces influenceurs ?
05:23En fait, moi je suis arrivé vraiment dans les débuts, dans les tout débuts.
05:28Donc, il n'y avait pas vraiment d'agent, etc.
05:30Parce que c'était le début de la télé-réalité, moi quand j'ai commencé.
05:32Et en fait, ça s'est fait totalement naturellement.
05:36Et j'ai bien aimé, j'ai trouvé que c'était bien d'avoir un cadre, etc.
05:41Parce qu'ils n'en avaient pas.
05:42Et du coup, voilà, ça s'est fait comme ça, et j'ai kiffé.
05:44Et après, quand je me suis mis sur les réseaux, le fait qu'ils m'identifient beaucoup, etc.
05:49J'ai commencé à avoir des followers.
05:50Donc là, maintenant, j'ai à peu près 90 000 followers.
05:53Ce n'est pas beaucoup, mais c'est un petit début.
05:54C'est pas mal.
05:55Et puis du coup, pour ça, je partage un petit peu mes voyages, ma vie de tous les jours.
06:00Et tu es tout le temps aussi avec eux ?
06:02Et je suis tout le temps avec eux.
06:03Et tu reviens de Dubaï ?
06:04Je reviens de Dubaï, exactement, il y a 24 heures.
06:06Il revient.
06:07Il a le jet lag, encore.
06:09Alors ce soir, on va aborder un sujet sur la fin de vie et la possible loi pour aider les gens à mourir s'ils le désirent.
06:15Tu trouves ça important de créer des lois autour de ce sujet ?
06:17Oui, je pense que c'est super important.
06:20Parce que pour moi, il faut le faire.
06:23C'est une nécessité, je pense qu'il faut le faire.
06:25Vraiment.
06:25Je vais me prendre à mourir, parce qu'il a un pont.
06:31Quel pourrir !
06:32En fait, il faut savoir que Jimmy, avant l'émission, était hyper stressé.
06:35Et que là, on dirait qu'il est en intérot surprise, le gars.
06:37C'est qu'il est...
06:38Mais c'est ça, je le vois tout sérieux, il est très encoissé.
06:42Ça va bien se passer.
06:43Parce que Magali et Jimmy font la fête ensemble d'habitude, du coup, elles ne le voient pas dans ce côté-là.
06:47Non, arrête, c'est pas.
06:47C'est la fête gentille.
06:49La fête chez Magali, je tiens à préciser aux auditeurs.
06:51La fête chez Magali, c'est tout le monde sur son lit et on discute et on la regarde travailler.
06:54Ça, c'est la fête chez Magali.
06:56Moi, j'aime pas sortir.
06:56Moi, ça y est, j'ai passé l'âge.
06:58Je travaille beaucoup.
07:00Effectivement, le soir, quand les gens veulent sortir, j'ai vu que chacun passe à la maison.
07:04Et voilà.
07:05Non, mais c'est un sujet qui est un peu triste.
07:09On va essayer d'en parler d'une manière positive.
07:12Et voilà, on va relativiser les choses.
07:16Est-ce que tu t'arrêtes...
07:18Il faut que tu t'arrêtes, il faut que tu t'arrêtes, Florian.
07:21Non, mais j'ai le rédac chef de l'émission qui me dit, ressaisis-toi, reprends-toi,
07:26Mag, ça ne va pas.
07:27Non, ça ne va pas.
07:28Il fallait bien que ça m'arrive pour une fois.
07:30Pardon, j'ai tenu toutes mes émissions depuis le 1er septembre.
07:33Donc, sans fourrir, sans rien.
07:35Donc, pour une fois que ça m'arrive, laissez-moi tranquille.
07:38Non, mais Jimmy...
07:39Non, mais c'est marrant parce que Jimmy et moi, on est très, très proches, en fait.
07:42On est très, très amis.
07:43Et on a tendance à souvent rigoler.
07:44Donc, toi, Jimmy, est-ce que tu t'intéresses à la politique ?
07:48Un petit peu, oui.
07:49Un petit peu, ça veut dire quoi ?
07:50Est-ce que tu votes ?
07:51Je vote.
07:52Ah, tu vas voter ?
07:53Je vais voter, oui.
07:54Ok.
07:54J'ai toujours voté.
07:56Et ça m'intéresse quand même, la politique.
07:59Et est-ce que tu comprends que les jeunes, aujourd'hui, où les gens ne s'y intéressent plus ?
08:02Ils sont déconnectés ?
08:03Oui, je comprends totalement, parce qu'ils font tellement n'importe quoi, les politiques, maintenant...
08:07Pourquoi ils font n'importe quoi ?
08:08Ils font n'importe quoi.
08:09On voit bien, là, en ce moment, le cirque, le pain d'air qu'ils sont en train de nous faire au gouvernement, en fait.
08:14Moi, je suis un petit peu, et je vois que c'est du n'importe quoi.
08:16Un jour, c'est droite, gauche, milieu, centre, machin...
08:20T'es perdu ?
08:21On ne sait même pas qui fait quoi, en fait.
08:23Tout le monde se tire dans les pattes, après, ils vont tous manger ensemble.
08:27Un jour, ils sont en LR, un jour, ils ne seront plus en LR, un jour, ils reviennent.
08:30Je ne comprends plus la politique.
08:32Alors, justement, en parlant de LR, on a un député Union des Droites qui va arriver juste après ça.
08:38Tu vas pouvoir lui poser toutes tes questions et lui dire ce que tu penses.
08:42Et on va parler de ce thème qui est très important.
08:45Faut-il autoriser l'aide à mourir en France ?
08:47Restez avec nous sur Sud Radio.
08:49On revient tout de suite avec Jimmy et Alexandre Allégret-Pilot,
08:53qui est député Union des Droites pour la République du Gard.
08:55A tout de suite sur Sud Radio.
08:56Sud Radio
08:58Parlons vrai
08:59Les instituts de beauté Body Minute vous présentent
09:04Magali Berda, Sud Radio
09:07On ne vit pas dans la même France
09:09Magali Berda sur Sud Radio, nous sommes en direct
09:13et nous sommes en plein fou rire depuis tout à l'heure.
09:15C'est très sympathique, c'est la première fois que ça m'arrive.
09:18Voilà, donc je m'excuse pour ça.
09:20C'est très gênant, mais ça va bien se passer.
09:21C'est la fatigue de la journée.
09:22Je crois que je relâche la pression ce soir de ces un mois et demi d'émission.
09:25On est déjà à un mois et demi d'émission à Mathias ?
09:27Un mois et demi d'émission, oui.
09:27C'est bien, ma période d'essai allait passer.
09:29Ah là là, alors je te garde ou pas ?
09:31A toi de voir.
09:31Est-ce que moi je te garde ?
09:32Non, on demande à nos auditeurs s'il vous plaît,
09:34est-ce qu'on garde Mathias ou pas ?
09:36Réagissez sur le live s'il vous plaît.
09:37Est-ce que Mathias est important dans l'émission ou est-ce que non ?
09:40Il n'y a que ça là.
09:40Mathias on le garde, Mathias on le garde.
09:42Mathias à la place de Magali.
09:43Hashtag dehors Magali.
09:44Mais c'est grave, toujours plus.
09:46Quel mytho celui-là.
09:47Alors on reçoit le député Alexandre Allégret-Pilot,
09:51député Union des Droites pour la République du Gard,
09:53qui va débattre avec Jimmy sur un sujet,
09:56et pardonnez-moi,
09:57faut-il autoriser l'aide à mourir en France ?
09:59L'euthanasie, plus grossièrement l'euthanasie.
10:01Exactement.
10:02Bonjour monsieur le député.
10:03Bonjour.
10:04Je pense que monsieur le député nous prend pour des fous depuis tout à l'heure.
10:06Il doit se dire que c'est une caméra cachée, ça vous aussi.
10:08C'est pas possible.
10:08Alors, vous êtes député de la cinquième circonscription du Gard depuis 2024,
10:14et je vous disais, on a appelé tous les députés du Gard,
10:15parce qu'on a fait un sujet sur la Corrida il y a deux semaines,
10:19et on cherchait un député du Gard, on n'en a pas trouvé.
10:22Ah mais la prochaine fois je viendrai.
10:23Vous n'avez pas vu cette émission, on en a fait une.
10:25Mais finalement on s'est retrouvé quand même à huit,
10:26donc il y avait deux personnes face à face,
10:28quatre en live, c'était inaudible.
10:31Ah ouais, c'était un cas au total.
10:32Ah ouais, ils se disputaient tous,
10:34donc on s'est dit plus jamais,
10:36personne en live, comme ça...
10:38Ils n'ont pas réussi à prendre le taureau par les cornes.
10:40C'était les blagues de Mathias.
10:41Il détend l'atmosphère.
10:44Elle était géniale celle-là.
10:45Elle est trop intelligente pour les gens.
10:46Alors vous êtes diplômé de l'ESSEC et de l'ENA,
10:48vous avez travaillé dans la fonction publique avant d'entrer en politique,
10:51vous êtes engagé sur les thèmes du pouvoir d'achat,
10:53la sécurité et la stabilité politique.
10:55Vous défendez des positions conservatrices,
10:57notamment contre la loi sur la fin de vie,
10:59d'où votre présence ce soir.
11:00Vous, vous êtes contre l'euthanasie.
11:02En tout cas dans sa version actuelle, oui.
11:04C'est quoi la version actuelle de l'euthanasie ?
11:07Alors la version actuelle, ça dépend des pays.
11:08Mais en tout cas en France, actuellement,
11:10l'euthanasie n'est pas autorisée.
11:13Par contre, il y a une loi qui a été votée à l'Assemblée nationale,
11:16une proposition de loi qui devrait passer au Sénat bientôt
11:19et donc elle en passe d'être votée.
11:21On pourrait avoir une légalisation de l'euthanasie en France, effectivement.
11:24Donc là, il y a une loi qui est en cours actuellement ?
11:26Exactement.
11:27Il y a eu des débats assez intenses cette année à l'Assemblée nationale.
11:29Maintenant, ça passe au Sénat.
11:30Vous savez, c'est des allers-retours entre l'Assemblée et le Sénat.
11:32On a appris ça hier, on a reçu un sénateur sur le plateau.
11:36C'était hier qu'il y avait le sénateur, c'était génial.
11:37Il nous a appris plein de choses d'ailleurs.
11:39Donc voilà, du coup, vous connaissez toute la tambouille.
11:41On commence à comprendre.
11:42On commence à être un peu à des pros.
11:43Et donc, la deuxième étape, maintenant,
11:45elle doit être étudiée par le Sénat
11:46pour éventuellement être validée
11:49et entrer en vigueur.
11:50Ce qui légaliserait l'euthanasie en France
11:52dans certaines modalités.
11:53Puisque vous savez, l'euthanasie,
11:54c'est pas juste oui ou non.
11:56C'est déjà un premier critère.
11:57Mais après, c'est comment ?
11:59Oui, c'est ça aussi.
12:00Et qui a proposé cette loi ?
12:03Alors, c'est un député du PS.
12:05D'accord.
12:06Donc, vos concurrents, entre guillemets.
12:08C'est fini, on va les éliminer de l'arène politique.
12:11Oh, ça y est !
12:12Il n'y a plus vraiment de concurrents maintenant.
12:13Ils sont tous alliés.
12:14Ah, tu crois qu'ils sont tous alliés, toi ?
12:16Ils font le genre.
12:17Tu vois, il reste sur ce plateau.
12:18Je peux te garantir que des fois,
12:19ils ne sont pas vraiment alliés.
12:21Alors, c'est un sujet qui est régulièrement abordé.
12:23Mais pourquoi ce n'est pas autant médiatisé, je trouve ?
12:26Parce qu'on n'en parle pas vraiment.
12:26S'il y a une loi qui est en cours sur l'euthanasie,
12:28alors que ça a fait autant parler,
12:30il y a autant de scandales autour de ça,
12:32comment ça se fait qu'une loi est en train de passer actuellement
12:34et la France n'en parle pas ?
12:36Alors, deux choses.
12:36Effectivement, c'est un sujet qui traîne dans le temps
12:39depuis quasiment des millénaires.
12:41Le serment d'Hippocrate, ça date de l'il y a 2500 ans à peu près.
12:45Et déjà, il disait aux médecins,
12:47tu ne devras pas tuer,
12:48tu ne devras pas te donner de produits qui amènent la mort.
12:50Donc déjà, ça voulait dire que c'était une réflexion importante dans les sociétés.
12:53Qu'on soit pour ou contre,
12:54il y avait déjà une réflexion là-dessus.
12:57C'est quelque chose qui traîne.
12:57Donc c'est un débat qui est interminable.
12:59On n'en sortira jamais parce qu'on est sur du paradoxe tout le temps,
13:02sur quelque chose ou avec des tensions.
13:04Et pourquoi on n'en a pas tant parlé dans les médias ?
13:07Premièrement, parce qu'il n'y avait pas forcément
13:08beaucoup d'émissions de votre style.
13:10Donc je vous félicite.
13:11Merci, ça c'est sympa.
13:12Je trouve ça super ce que vous faites.
13:13Merci beaucoup.
13:14Parce que c'est l'occasion de parler de ces sujets-là.
13:15Et on est d'accord que je mérite de rester dans l'émission.
13:18Je dirai ça dans dix minutes, je verrai du coup.
13:21Et puis aussi parce qu'effectivement,
13:22il y a eu beaucoup de scandales.
13:25Et la meilleure façon de ne pas parler des scandales,
13:27c'est d'aller vite sur le débat.
13:28Et donc le débat, on l'a passé en deux semaines, trois semaines.
13:30Et puis comme ça, c'était plié.
13:32Avec une couverture relativement limitée.
13:34Ce qui permettait justement de ne pas parler trop des choses qui fâchent.
13:38Et donc, en tout cas c'est mon point de vue,
13:40d'aboutir à une loi qui est insatisfaisante,
13:43même pour quelqu'un qui aurait pu être favorable.
13:45D'accord.
13:46Donc là, concrètement, vous, vous êtes totalement contre l'euthanasie.
13:52C'est ça ?
13:53Oui.
13:53Et la loi qui est en train de passer,
13:55elle dit quoi et comment elle légalise les choses ?
13:58La loi qui est en train de passer,
13:59il y a beaucoup de critères,
14:00donc je vais essayer de vulgariser.
14:02Elle dit une personne qui est atteinte d'une maladie incurable,
14:05qui engage son pronostic vital,
14:07peut recourir à l'euthanasie,
14:10sous réserve d'avoir réitéré sa demande.
14:13Alors attendez, quelqu'un qui est en maladie...
14:15Vous avez une maladie...
14:16Alors voilà, c'est pas forcément fin de vie.
14:18Oui, mais ça veut dire une maladie...
14:19Une maladie incurable qui engage le pronostic vital.
14:21D'accord.
14:22Et en fait, souvent, le diable est dans les détails,
14:24dans ces choses-là.
14:24Ça a l'air évident.
14:26Moi, vous me le dites comme ça,
14:27si je ne creuse pas pendant trois jours,
14:29ça m'a l'air évidemment, pourquoi pas ?
14:31Une personne qui a une souffrance très importante,
14:34une maladie incurable,
14:35et un pronostic vital engagé.
14:38Ça a l'air très simple.
14:38Maintenant, je vais vous prendre des contre-exemples
14:41pour vous montrer qu'en fait,
14:42quand on part d'un cas,
14:43si on l'élargit,
14:44ça peut s'ouvrir à tout et n'importe quoi.
14:48Il y a une maladie en France
14:49qui entraîne des personnes
14:51à avoir une toute petite taille.
14:53On appelle des nains.
14:54Mais ça découle parfois d'une maladie,
14:56qui est une maladie incurable.
14:58Certaines personnes souffrent énormément de cela.
15:01Des souffrances.
15:02Et puis, beaucoup de ces personnes
15:04ont aussi un pronostic vital
15:06qui est engagé,
15:07parce que l'espérance de vie
15:08est extrêmement réduite.
15:09Oui, c'est vrai.
15:10Chez ces personnes.
15:12Et donc, elles seraient éligibles
15:14à l'euthanasie.
15:16On dirait, pourquoi pas ?
15:18Maintenant, si on regarde
15:18notre monde légal en France,
15:24il y a des choses
15:25qu'on n'a pas le droit de faire.
15:26Et en France, depuis 1995,
15:29même à sa demande,
15:29vous n'avez pas le droit
15:31de lancer un nain.
15:33Ça peut vous choquer,
15:35mais c'est la jurisprudence
15:36du Conseil d'État
15:37de Morsan-sur-Orge.
15:38Vous n'avez pas le droit
15:39de lancer un nain.
15:40Même si vous le demandez,
15:41parce qu'il y avait des spectacles
15:42où on lançait des nains
15:42et les nains étaient rémunérés
15:43comme des acteurs,
15:44si vous voulez,
15:44pour se faire lancer.
15:45Même si on est en retard,
15:45on ne peut pas le mettre
15:46dans la voiture du fer.
15:47Alors ça, il ne faut pas le rémunérer.
15:49Donc, nous sommes dans un pays...
15:50Ça me rassure
15:51parce que même votre cas
15:51vous est pouratrice.
15:52Je vais vous expliquer la chute.
15:54Nous sommes dans un pays
15:54où un nain n'a pas le droit
15:57de demander de se faire lancer,
15:59mais a le droit de demander
15:59de se faire euthanésier.
16:01Vous voyez le paradoxe ?
16:02Oui, oui.
16:02Je comprends le paradoxe.
16:04Ça a l'air de bon sens, cette loi.
16:06Mais en fait,
16:06dès que vous rentrez dans les détails,
16:08c'est ouvert aux personnes
16:09qui sont déficients en mentale.
16:11C'est ouvert aux personnes
16:11qui ont des dépressions.
16:13Mais cette loi qui est en train de passer,
16:14du coup, elle est comme ça ?
16:15Elle est comme ça.
16:16Donc la loi qui est en train de passer,
16:17elle est comme ça ?
16:17Si vous êtes dépressif grave,
16:19vous êtes éligible.
16:21D'accord.
16:21Parce que ça peut être
16:23une infection de longue durée.
16:25Vous n'arrivez pas à soigner,
16:26ça se défend.
16:27Vous voyez ?
16:28Alors, je pose une question comme ça.
16:29Après, vous me répondez
16:30et ça peut être cru ce que je dis,
16:32mais quand on voit aujourd'hui
16:34les gens qui sont,
16:35comme vous dites,
16:35dans un état de dépression
16:37et qui sont vraiment,
16:38comme vous dites,
16:39c'est incurable.
16:39Et pour avoir le droit à l'euthanasie,
16:41il faut que ce soit incurable.
16:42Il faut vraiment qu'on soit arrivé
16:44au bout du bout.
16:46Une personne qui est arrivée
16:47au bout du bout
16:48et qui, par exemple,
16:50veut en finir,
16:51elle va en finir avec...
16:52Vous voyez ce que je veux dire ?
16:53Justement...
16:55C'est cru ce que je dis,
16:56mais est-ce que ce n'est pas mieux
16:57de l'accompagner
16:58à partir dignement
17:00plutôt qu'elle se pende ?
17:03Vous voyez ?
17:03Pardon,
17:04mais c'est une question
17:04que je me pose.
17:05Je me suis posé la même question
17:07et j'avais le même apprior
17:08que vous,
17:08totalement.
17:09Et puis après,
17:09je suis allée regarder,
17:10je me suis dit,
17:11j'ai regardé les statistiques.
17:12En France,
17:12on a à peu près
17:13entre 100 et 150 000
17:14tentatives de suicide par an.
17:16C'est quand même énorme.
17:17C'est énorme.
17:17C'est dire le malaise
17:18de notre population.
17:20Beaucoup de jeunes,
17:21beaucoup d'hommes,
17:22il y a vraiment
17:22un gros malaise.
17:24Sur ces 100 à 150 000,
17:25il y en a 10 000
17:26qui, entre guillemets,
17:27réussissent.
17:27Donc on a 10 000 suicides.
17:29Mais demain,
17:30si vous avez le suicide assisté,
17:32qui est une variante,
17:33on peut dire,
17:33de l'euthanasie,
17:35vous aurez 100 000 succès par an.
17:36Oui.
17:37On ne pourra pas sauver
17:38quelque part
17:38les 100 000 autres ?
17:40Parce que ce n'est pas
17:40un aller-retour,
17:41c'est un aller simple.
17:42Donc à partir du moment
17:43où il y a un doute,
17:44le coût,
17:45il est énorme.
17:45Je suis d'accord.
17:46Là, il y a 6 jours,
17:47on a célébré
17:47l'ancée au Panthéon
17:48de Bonnetère.
17:49Vous parlez des 100 000 suicides.
17:50Oui.
17:51Mais là, vous dites
17:52qu'il y aura 100 000 gagnants.
17:54Oui, façon de parler.
17:55Façon de parler.
17:56Mais là, on parle
17:56de gens qui sont malades.
17:58Là, les 100 000
17:58que vous parlez,
17:59ce n'est pas forcément
18:00des gens malades.
18:00Non, ce n'est pas forcément.
18:01Effectivement.
18:01Donc du coup,
18:02ça ne va pas,
18:03vos chiffres ne vont pas.
18:04Admettons que ce soit 30 000.
18:05Je reprends l'exemple
18:06sur les dépressifs.
18:08Mais admettons
18:08que ce soit 30 000 ou 10 000.
18:10Dans tous les cas,
18:11il y aura 100 % de ton de réussite.
18:12Exactement.
18:13Mais est-ce que du coup,
18:14le fait que...
18:14Parce qu'en fait,
18:15le suicide, c'est direct.
18:16C'est malheureux,
18:17c'est direct.
18:17Que l'euthanasie,
18:18c'est un accompagnement.
18:19Il y a peut-être encore
18:20moyen de les sauver
18:20avant d'aller jusqu'à l'euthanasie.
18:24Parce que le suicide,
18:24c'est un coup direct.
18:25La personne, elle est toute seule.
18:25Oui, c'est tout de suite maintenant.
18:27Que l'euthanasie t'a accompagnée.
18:28Est-ce qu'on ne se dirait pas justement
18:30qu'une personne
18:31qui est au bout du bout,
18:32c'est-à-dire
18:33qui est vraiment au stade
18:34où ça ne va plus
18:35et où elle a envie d'en terminer.
18:38Et que si vous légalisez l'euthanasie,
18:41justement,
18:41donc sur une maladie incurable,
18:42etc.,
18:43où on est sur une situation
18:45qui est compliquée,
18:48qui est en non-retour,
18:50le fait peut-être
18:51qu'elle demande l'euthanasie,
18:53peut-être ça peut aussi
18:54avoir une prise en charge médicale
18:55qui va peut-être
18:55les sortir finalement de là
18:57parce que du coup,
18:57elle va alerter les médecins.
18:59Alors que s'il était tout seul chez lui
19:01et qui se pend entre guillemets,
19:04vous voyez ce que je veux dire ou pas ?
19:04Ça pourrait peut-être alerter
19:05les médecins ?
19:08On peut penser ça,
19:09mais on peut penser aussi
19:10que ça fait l'effet inverse
19:11et que ça fait un appel d'air.
19:12Si on regarde Québec,
19:13dans la province du Québec,
19:14qui a légalisé l'euthanasie,
19:15donc l'avantage,
19:16c'est qu'on peut comparer,
19:17on a des chiffres,
19:1810% des morts,
19:1910% des morts
19:19le sont par euthanasie.
19:21Ça paraît pas beaucoup,
19:22mais 10% des personnes qui meurent
19:24le sont par euthanasie.
19:25C'est quand même gigantesque en réalité.
19:27Comparé aux morts naturels,
19:28suicides, etc.
19:29C'est énorme.
19:30Donc ça fait plus un appel d'air,
19:31à mon avis,
19:32qu'autre chose.
19:33D'accord.
19:34Qu'est-ce que tu penses, Jimmy, toi ?
19:38Moi, je pense qu'il faut le faire.
19:42Après, je connais pas
19:42toutes les conditions
19:43qu'ils ont votées
19:44puisqu'apparemment,
19:45j'ai pas trop compris ça.
19:49Mais pour moi,
19:50il faut...
19:52C'est important.
19:53Pour les gens qui souffrent,
19:55les gens...
19:55Moi, je dis que si quelqu'un
19:57va mourir dans 6 mois, 1 an
20:01et que lui,
20:01il n'a pas envie
20:02de faire le chemin super dur
20:05pour des chimios
20:06ou je donne un exemple
20:07pour vous ou quoi
20:08et que lui, il n'a pas envie,
20:09en fait, je vois pas pourquoi
20:10on l'empêcherait
20:11alors qu'en Belgique,
20:13on a le droit,
20:14en Suisse, on a le droit,
20:15il me semble,
20:15au Luxembourg,
20:16j'ai vu...
20:19Il y a plusieurs pays d'Europe
20:20qui le font.
20:21Donc je vois pas pourquoi
20:22ça pose un problème chez nous
20:23si la personne...
20:25Là, il y a une réaction
20:25sur le live,
20:26une personne qui demande
20:27est-ce que ce sera
20:28à peu près comme...
20:29Tu sais, il y a des médecins
20:30qui font les arrêts maladie
20:31comme ça, là, va vite.
20:33Est-ce qu'il y a un patient
20:35qui pourrait dire au médecin
20:36j'en peux plus,
20:36j'ai besoin de votre...
20:37Ou alors, il y a un vrai suivi derrière.
20:39Alors, le suivi,
20:39il est assez léger actuellement.
20:41C'est simple.
20:41Il faut réitérer la demande.
20:44Donc, ça peut se faire
20:44en 72 heures.
20:45Donc, si vous voulez,
20:46vous êtes vraiment à un moment
20:47où vous êtes vraiment mal
20:48pendant une semaine,
20:49bon, le truc,
20:49il peut être relativement bâclé.
20:50Ça, c'est le premier point.
20:51Deuxième point,
20:52maintenant, quand on regarde
20:53à l'étranger,
20:53aux Etats-Unis,
20:54on a des médecins
20:55qui sont spécialisés là-dedans.
20:56Il y a des médecins
20:57qui font jusqu'à 1500
20:57euthanasies par an.
20:59Donc, c'est à la chaîne,
21:00ça, si vous voulez.
21:01Donc, ça devient des spécialistes,
21:02ils le renvoient,
21:03puis c'est fini.
21:04Et donc, les médecins
21:05ne sont pas exemples
21:06de dérives potentielles.
21:08Ça reste des humains,
21:08c'est des êtres humains.
21:09Mais il n'y aura pas
21:10de laisser passer...
21:11Ce que veut dire la personne,
21:12c'est qu'il n'y aura pas
21:12de laisser passer
21:13comme on fait, par exemple,
21:14avec les arrêts de l'Euthanasie.
21:15Bon, c'est pas aussi grossier, mais...
21:16Alors, moi, justement,
21:18j'étais pas fondamentalement
21:19contre l'Euthanasie, au début.
21:20Donc, j'étais prêt à poser
21:21plein de conditions
21:22pour sécuriser le processus.
21:24Et j'ai dit, c'est simple,
21:25il faut qu'il y ait
21:25le contrôle du juge.
21:26C'est-à-dire que le juge vérifie
21:27que la personne est bien
21:28remplie de dossier, etc.,
21:29qu'il n'y ait pas déjà
21:30des vis de forme, etc.
21:31On m'a dit, non,
21:32on fera le contrôle
21:33à postériori, après la mort.
21:34Bon, bah, si on s'est trompé,
21:35c'est plié, vous voyez.
21:36C'est bien pratique.
21:38Deuxièmement, j'ai dit,
21:39on va essayer de vérifier
21:40que la personne a bien
21:40son discernement.
21:42Vous voyez, on parle
21:43beaucoup de consentement
21:43en ce moment.
21:44Bon, il y a 75 000 personnes,
21:46non, il y a 800 000 personnes
21:47de plus de 75 ans chaque année
21:48qui sont victimes
21:49d'abus de faiblesse.
21:50Donc, on peut vite
21:51influencer des gens.
21:52Donc, j'ai dit,
21:53j'ai demandé,
21:53est-ce qu'un psychiatre
21:54vérifie quand même
21:55que la personne a
21:56toute sa tête schématiquement
21:57son discernement ?
21:59Ça m'a été refusé.
22:00Donc, je pense que le point
22:01qui est soulevé par l'auditeur
22:03est pertinent.
22:04On a un énorme risque là-dessus.
22:05Et le problème,
22:06c'est que quand j'ai demandé
22:07à mes collègues députés
22:09de prévoir un rapport
22:10pour suivre,
22:12et avoir une évaluation
22:13une fois que la loi passe,
22:14admettons,
22:15il m'a été refusé.
22:16Donc, l'idée,
22:16c'est qu'on ait quelque chose
22:17de totalement opaque
22:18sous le couvert
22:19de mourir dans la dignité.
22:20Évidemment, tout le monde
22:21veut mourir dans la dignité.
22:22Évidemment.
22:23Moi, le premier,
22:23tout le monde veut mourir
22:24dans la dignité.
22:24Tout le monde veut que ses proches
22:25meurent dans la dignité.
22:27Mais en fait,
22:28les dérives sont gigantesques
22:29à côté.
22:30Alors, restez avec nous
22:31sur Sud Radio.
22:32On revient tout de suite
22:32sur Faut-il autoriser
22:33l'aide à mourir en France ?
22:34On reçoit Alexandre Allégret-Pilot,
22:36député Union des Droites
22:37pour la République du Gard,
22:38et Jimmy,
22:39influenceur lifestyle,
22:40qui débat sur ce sujet.
22:42Monsieur le député,
22:43on veut,
22:44de ce qu'on comprend,
22:45la loi qui est en train
22:46de passer,
22:47et ça, c'est vraiment
22:47un énorme sujet,
22:49et je trouve qu'on n'en parle
22:50pas suffisamment.
22:50Donc, merci d'être venu
22:51ce soir pour en parler.
22:52Mais il y a une loi
22:53qui est en train de passer
22:54pour l'euthanasie
22:55et qui risque de passer
22:55dans très peu de temps.
23:00et ça peut être même dangereux
23:01pour les gens.
23:02Si je résume bien,
23:03et vous allez me donner
23:03votre réponse juste après ça,
23:04restez sur Sud Radio.
23:06Magali Berda, Sud Radio,
23:0820h, 21h,
23:10on vit pas dans la même France.
23:13Sud Radio, parlons vrai.
23:15Les instituts de beauté
23:16Body Minute vous présentent
23:18Magali Berda, Sud Radio,
23:21on vit pas dans la même France.
23:24Magali Berda sur Sud Radio,
23:26il est 20h30,
23:26et ce soir, on débat
23:27sur un sujet très, très,
23:29très intéressant.
23:30On vit pas dans la même France
23:32et alors je viens
23:32de le découvrir encore ce soir.
23:34C'est vraiment incroyable.
23:35Il y a une loi
23:36qui est en train de passer
23:37pour l'euthanasie en France
23:39et je trouve, mais vraiment,
23:41que personne n'est au courant.
23:42Moi, j'entends parler
23:43de ce sujet de l'euthanasie
23:44depuis que je suis née.
23:45On en parle partout
23:46dans les médias.
23:47Et là, il y a une loi
23:48qui est quasiment
23:49en train d'être votée
23:50et personne ne le dit.
23:51Alors, je sais que tout le monde
23:52est très occupé
23:52avec le Premier ministre, etc.
23:53Mais ça, ça va changer la vie
23:54de beaucoup de Français,
23:56vraiment, en bien ou en mal.
23:58On ne sait pas.
23:58C'est pour ça qu'on est là
23:59et qu'on en débat.
24:00On reçoit Jimmy,
24:01qui est donc influenceur lifestyle
24:03et agent d'influenceur
24:04qui débat ce soir de ce sujet
24:05avec Alexandre Allégret-Pilot,
24:07qui est député
24:08de l'Union des droites
24:09pour la République du Gard
24:10et qui est contre l'euthanasie
24:12et contre cette loi.
24:13Et vous nous expliquez, du coup,
24:15qu'il n'y avait pas vraiment
24:16de contrôle,
24:17il n'y a pas de suivi.
24:19Donc, n'importe quelle maladie
24:21qui est jugée, entre guillemets,
24:23incurable,
24:24vous pouvez demander l'euthanasie.
24:25Ça peut se faire en 72 heures.
24:26Alors, il faut qu'elle soit incurable,
24:27qu'elle génère des souffrances.
24:28Mais vous savez, les souffrances,
24:29c'est quelque chose de subjectif.
24:31Ce n'est pas que la douleur.
24:32Il faut que le prognostic vital
24:33soit engagé.
24:35Mais ça reste extrêmement large
24:36et la tendance,
24:38c'est que ça va s'élargir.
24:39Dans les pays,
24:39ça a toujours commencé
24:40par une petite ouverture
24:41et puis ça s'est élargi.
24:42Ça ne va jamais dans le sens inverse.
24:43Là, elle a été faite
24:46à l'Assemblée nationale.
24:47Alors là, je fais mon petit cours
24:48de politique pour les nuls
24:49comme je suis nulle.
24:50Mais c'est pour comprendre
24:51et pour que les auditeurs
24:52qui nous suivent comprennent aussi.
24:53Donc là, elle est à l'Assemblée nationale.
24:56Elle est partie au Sénat.
24:57Ce qui veut dire qu'au maximum,
24:59dans combien de temps dans la réponse,
25:01si la loi est adoptée ou pas ?
25:02Vous savez, en ce moment,
25:03c'est assez instable la politique.
25:06Donc on va dire
25:07que ça peut entrer en vigueur,
25:09je dirais, début 2026.
25:10Ah oui, là, dans trois mois.
25:12Donc ça se trouve,
25:12dans trois mois,
25:13on voit les gros titres arriver
25:14sur les écrans partout.
25:15L'euthanasie légale en France.
25:17Et la publicité pour l'euthanasie
25:18sera légale par ailleurs.
25:19Je n'ai pas compris.
25:20Il y aura la communication autour.
25:21Il sera possible,
25:22il sera interdit de lutter
25:23contre l'euthanasie.
25:24C'est-à-dire que vous ne pouvez pas
25:25vous mettre,
25:25mais ça, ça peut se comprendre,
25:26devant une clinique
25:27qui pratique l'euthanasie
25:28avec un panneau non-euthanasie.
25:29Par contre,
25:30la promotion de l'euthanasie
25:32reste illégale.
25:33Moi, j'ai proposé de l'interdire.
25:34Ça m'a été refusé
25:35par mes camarades de l'Assemblée nationale.
25:36Tu m'imagines, Jimmy,
25:37en 2026,
25:38si tu veux mourir,
25:39je veux faire du business.
25:40Hashtag euthanasie,
25:41hashtag publicité.
25:42Hashtag publicité.
25:43Il y a un marché,
25:44il y a marché pour les influenceurs.
25:51Toi qui es pour l'euthanasie,
25:54parce que toi,
25:54tu juges qu'il faut accompagner
25:55les gens dans leur dignité.
25:57Mais pas du tout
25:57dans des conditions comme ça.
25:58Mais j'ai jamais de l'aide.
25:59Et vous pensez
25:59qu'il serait capable de faire ça ?
26:01Vous savez,
26:02il y a un business,
26:03tout est business.
26:04Vous avez un business
26:04des pompes punèbres.
26:06Oui, c'est vrai.
26:07Vous avez des business différents.
26:09Au Canada,
26:09il y a des témoignages
26:10de personnes,
26:11de personnes âgées notamment,
26:12à qui le médecin a proposé.
26:14C'est-à-dire,
26:14allez voir,
26:15écoutez,
26:16ça a pas l'air d'aller,
26:16c'est-à-dire que c'était pas
26:18une demande de la personne.
26:20Donc on a des évolutions potentielles.
26:22Je dis pas qu'on arrivera à ça,
26:24mais on a des évolutions potentielles, oui.
26:26C'est ouf.
26:27Donc vous,
26:28vous vous opposez totalement à cette loi ?
26:29Moi, je trouve que c'est une loi fanatique, oui.
26:31Et vous pensez
26:31qu'il y a combien de pourcentages
26:33de chances qu'elle passe ?
26:35100%.
26:35Après,
26:37oui, je pense que ça passera.
26:39Parce que le terrain est préparé.
26:40Je vais vous donner un exemple.
26:42Ici, si on sonde,
26:43tout le monde est pour l'euthanasie
26:44parce qu'on a dit
26:45« Il faut mourir dans la dignité ».
26:46C'est-à-dire que les éléments de langage
26:47ont été diffusés
26:48par d'autres influenceurs que vous,
26:50mais vous n'êtes pas les seuls
26:51à faire de l'influence, en fait,
26:52depuis des années,
26:54sur ce concept.
26:54Et le terrain était très bien préparé.
26:56Et en fait, intuitivement,
26:57vous demandez à des gens,
26:57ils disent tous
26:58« Moi, je vais mourir dans de bonnes conditions ».
26:59Et c'est normal.
26:59Ce qu'on peut comprendre.
27:00Exactement.
27:01Donc la loi, en fait,
27:01elle bénéficie d'un assentiment général
27:03grâce à ça ou à cause de ça.
27:04Ça dépend comment on voit les choses.
27:06Donc elle passera.
27:07Peut-être que les sénateurs
27:09recevront un petit coup de pression
27:10ou seront beaucoup plus sages
27:11que les députés
27:11et mettront des garde-fous.
27:14Mais ils ne montreront
27:16certainement pas assez.
27:18Qui est le député
27:18qui a fait cette PPL ?
27:22Je crois que c'est
27:22le député Falorni,
27:23sauf erreur.
27:25Député Falorni ?
27:26Oui, c'est ça.
27:27On va l'inviter sur le plateau.
27:30Comme ça, on aimerait
27:30ses explications.
27:31Ça serait sympa, je trouve.
27:32Alors, l'euthanasie est présentée
27:33comme une loi nécessaire
27:34pour pallier à la souffrance physique
27:37ou morale.
27:38Donc c'est ce que vous disiez
27:39tout à l'heure.
27:40Même une souffrance morale,
27:41on peut demander l'euthanasie.
27:43Et comme une loi éthique.
27:44En quoi est-ce éthique
27:46pour une société
27:46de donner à ses membres
27:47un accès plus facile
27:48au suicide ou à l'euthanasie
27:49qu'un accès aux soins ?
27:51Effectivement, c'est tout le problème.
27:52Si vous regardez,
27:53ça dépend d'où on part.
27:54Regardons d'où on part.
27:55On a 20 départements en France
27:57qui n'ont pas d'unité
27:58de soins palliatifs.
27:59L'unité de soins palliatifs,
28:01c'est les soins
28:02dans lesquels justement
28:02on soulage la douleur
28:04des personnes,
28:05notamment en fin de vie,
28:08des cancers graves,
28:08des maladies graves.
28:09On les accompagne en fin de vie.
28:11Et ça, il en manque 20.
28:13Donc il n'y en a pas assez
28:14aujourd'hui en France ?
28:14Donc on ne met pas assez d'argent
28:15pour soulager la douleur des gens.
28:17D'accord.
28:17Par contre, on va faire une loi
28:18pour aider à les mettre à mort
28:20schématiquement.
28:22C'est moins cher ?
28:23Imaginez, vous êtes une rivière,
28:24un fleuve.
28:25Vous descendez.
28:26Vous prenez quel chemin ?
28:26Vous avez deux chemins.
28:27S'il y a plein de rochers
28:28ou c'est plus facile de descendre ?
28:29S'il y a le plus facile,
28:30le chemin de moindre effort.
28:32Donc maintenant, on a le choix.
28:33Soit il faut financer de la recherche
28:34pour aider à soulager les gens.
28:36Financer des aides-soignantes
28:37pour aider à soulager les gens.
28:39Soit on vous propose
28:40une petite piqûre.
28:41Le chemin de moindre effort,
28:43c'est quoi ?
28:44C'est la petite piqûre.
28:45Je suis désolé.
28:46Donc moi, l'avenir que je vois
28:47avec ces lois,
28:48s'il y avait eu cette loi
28:49il y a 80 ans,
28:50on n'aurait pas soigné le sida.
28:51On ne le soigne pas autant.
28:52Mais je veux dire,
28:52on n'aurait pas cherché.
28:53Il y a plein de maladies
28:54sur lesquelles on ne serait pas cassé.
28:55On aurait dit, écoutez,
28:55bon bah, c'est comme ça,
28:57votre garage.
28:59J'ai peur de ça, moi.
29:00Peut-être que je suis dracique.
29:01Qu'est-ce que tu penses de ça, Jimmy ?
29:03En vrai,
29:03enfin, toi, je sais que tu es contre,
29:05mais je comprends ce que tu dis,
29:07parce que tu dis, toi,
29:07qu'il faut de la dignité,
29:08mais il n'a pas tort non plus
29:09dans ce qu'il dit
29:10sur la recherche,
29:12sur le côté économique.
29:14Pourquoi aujourd'hui passer cette loi
29:15plutôt que de mettre de l'argent
29:16alors qu'il manque 20 unités
29:18de soins palliatifs en France ?
29:19C'est ça ?
29:20Il y a 20 départements qui n'ont pas...
29:21Il y a chaque jour
29:22500 personnes qui meurent,
29:24essentiellement des personnes âgées,
29:25de manque de soins palliatifs.
29:27Chaque jour.
29:27Qu'est-ce que tu en penses, toi, Jimmy ?
29:31Je ne sais pas.
29:33Je ne connais pas assez
29:34tous les détails,
29:36mais après,
29:37je me dis que
29:37si ces gens-là,
29:40ils ont le suicide assisté,
29:42on peut appeler ça aussi comme ça,
29:42je pense,
29:44à côté,
29:45on fera des économies
29:46sur leur parcours de santé,
29:48parce que soigner des gens
29:49d'un cancer,
29:50quelqu'un qui n'a pas envie
29:51de se faire soigner,
29:52on le soigne pendant
29:53un an, un an et demi,
29:54alors qu'on sait qu'il va mourir
29:55dans un an, un an et demi.
29:56Ça coûte combien ?
29:57100 ?
29:57200, 300, 400, 500 000 euros,
29:59je crois.
29:59Oui, mais c'est ce qu'il vient
30:00de dire sur le sida.
30:01Ah, je ne sais pas.
30:02Parce que finalement,
30:03ces soins,
30:04on peut te dire
30:05que tu es en phase terminale
30:05et que tu n'as plus d'espoir,
30:06etc.
30:07Mais c'est ce qu'on disait
30:08aux gens qui avaient le sida avant.
30:09Et aujourd'hui,
30:09ces gens-là,
30:10on arrive quand même
30:12à les soigner
30:12et à les accompagner.
30:14Je veux dire,
30:14aujourd'hui,
30:15il y a beaucoup de gens
30:15qui ont le sida,
30:16mais qui ne meurent pas
30:17aussi vite qu'avant,
30:18etc.
30:19Non ?
30:19Et typiquement,
30:20on va dire que le sida
30:21s'est passé,
30:21entre guillemets,
30:22par rapport à l'effort
30:22de recherche.
30:23Mais il y a plein de maladies,
30:24en fait,
30:24encore des maladies orphelines,
30:26la maladie de charcot,
30:27qu'on considère souvent.
30:28Il y a plein de maladies
30:28qui sont concernées par ça.
30:30Vous pensez que si on fait ça,
30:31en gros,
30:31ils ne vont plus faire de recherche ?
30:33Je ne dis pas
30:33qu'ils n'en feront plus,
30:34mais je pense,
30:36il faut imaginer,
30:36vous avez deux options.
30:37Il y en a une
30:37qui coûte moins.
30:40Il faut toujours
30:41anticiper le pire.
30:42Et moi,
30:43j'ai tendance
30:43à anticiper souvent le pire,
30:44en tout cas.
30:45Et là,
30:45je pense,
30:45c'est ce qui va se passer.
30:46Moi,
30:46je pense qu'ils continueront
30:48quand même
30:48à chercher
30:49pour les maladies,
30:50j'espère.
30:53Après,
30:54on ne peut pas aller
30:54à l'encontre aussi
30:55de ce que veulent vraiment
30:56les gens.
30:56C'est ça.
30:56Nous,
30:57on est là,
30:58ils veulent voter des lois,
30:59etc.
30:59Encore décider à la place
31:00des gens.
31:01Et on ne peut pas
31:02aller à l'encontre
31:03une personne qui est
31:03complètement malade,
31:04qui est à bout,
31:05qui n'en peut plus.
31:06On ne peut pas non plus
31:07lui dire,
31:08écoute,
31:08nous,
31:09on va voter une loi contre
31:10parce qu'on ne veut pas
31:10d'euthanasie.
31:11Donc,
31:15il y a plusieurs choses.
31:18Premièrement,
31:18on a déjà un corpus législatif
31:19avant ça,
31:20qui permet ce qu'on appelle
31:21la sédation profonde prolongée.
31:24C'est-à-dire qu'on ne tue pas,
31:25c'est-à-dire qu'on soulage la douleur,
31:26y compris si ça doit amener la mort.
31:29Ce n'est pas tout à fait
31:30la même chose.
31:30C'est-à-dire,
31:31je ne vous mets pas à mort,
31:33mais je vous mets en sédation
31:33profonde prolongée
31:34parce qu'on considère
31:35que vous souffrez trop
31:35et c'est parce que c'est nécessaire
31:36à soulager la douleur
31:37et si vous mourrez,
31:39c'est la conséquence.
31:39C'est-à-dire qu'on a déjà
31:40des solutions.
31:40Vous avez raison
31:41parce que moi,
31:41j'ai perdu ma grand-mère
31:42comme ça.
31:42Effectivement,
31:43elle avait des séquelles du Covid,
31:44elle souffrait énormément
31:45et l'infirmier m'a appelé
31:46et m'a dit
31:46on va lui donner de la morphine
31:47pour lui soulager sa douleur
31:49mais avec les séquelles
31:50qu'elle a,
31:51donc du Covid,
31:52elle n'y survivra pas.
31:54Donc en fait,
31:54il m'avait préparée
31:55à ce qu'elle parte
31:56parce qu'il l'a soulagée.
31:58Donc c'est ça,
31:58je pense que vous êtes
31:59en train de parler.
31:59Absolument,
32:00c'est tout à fait ça,
32:00c'est un exemple typique
32:01et il se trouve que sur ce sujet-là,
32:03même les personnels de santé
32:04sont mal formés.
32:06C'est-à-dire qu'en fait,
32:06on est en train de passer
32:07à l'étape supérieure
32:08alors qu'on ne maîtrise pas la base.
32:10Là, sur le live,
32:11on a une bonne réaction là.
32:12Alors,
32:13il s'appelle Anthony.
32:14Je vais me faire l'avocat du diable,
32:16monsieur le député.
32:17Quand vous dites
32:17que choisir l'euthanasie,
32:18c'est choisir la voie
32:19du moindre effort,
32:20vous n'avez pas l'impression
32:21de traiter de feignant
32:22des gens qui souffrent ?
32:23Alors non,
32:24au contraire.
32:25Vous regardez,
32:26il y a un collectif
32:26qui s'est monté,
32:27ça s'appelle
32:27le collectif des éligibles.
32:29C'est justement un collectif
32:30qui est composé
32:30de beaucoup de personnes
32:31qui souffrent,
32:31essentiellement de personnes handicapées,
32:33handicapées graves.
32:34Et leur message,
32:35il est très simple,
32:36il dit à partir du moment
32:36où vous me laissez l'option,
32:37je suis obligé
32:37de me poser la question.
32:39Et donc,
32:40je me sens mal
32:42et donc ça devient
32:43une option pour moi maintenant
32:44d'y recourir.
32:44Alors qu'avant,
32:45c'était même une évidence
32:46que non,
32:48maintenant ça devient une option.
32:49Ça ne vient pas de moi,
32:50c'est un collectif,
32:51si vous voulez,
32:51de personnes de gauche
32:52par ailleurs,
32:53essentiellement,
32:53qui sont gravement handicapées
32:55et qui ont pris
32:56cette position
32:57parce que ça les choque.
32:58Donc en fait,
32:58c'est un débat
32:59qui parcourt toute la société,
33:00effectivement.
33:01Alors,
33:01il y a une loi de 1999
33:03qui,
33:05dans la Constitution,
33:06dit
33:07que tout citoyen
33:08doit avoir accès
33:09aux soins palliatifs.
33:11Or,
33:11deux tiers
33:12n'ont pas accès
33:13aux soins palliatifs
33:14en 2025.
33:14C'est ce que vous nous disiez,
33:15qu'il s'agit
33:16de consultations
33:18d'une prise en charge
33:18au domicile
33:19ou d'une hospitalisation
33:20en unités spécialisées.
33:22En ce qui concerne
33:22les hospitalisations,
33:2420% seulement
33:25des demandes
33:25peuvent être acceptées
33:27faute de place.
33:28Alors,
33:28vous voyez,
33:29là,
33:29je ne vais pas me faire
33:30l'avocat du diable,
33:31ni être retort,
33:32ni être complotiste,
33:33mais il y a quand même
33:33le lien entre les deux options.
33:35Vous voyez bien
33:35qu'il y en a une
33:36qui évite l'autre.
33:37Donc,
33:38pour vous,
33:38vous êtes en train
33:39de nous dire
33:40qu'il y a un côté économique
33:41dans l'acceptation,
33:43enfin,
33:43qu'il peut y avoir
33:44un côté économique
33:45pour éviter
33:46de dépenser de l'argent
33:47sur la recherche,
33:48etc.,
33:49plutôt que de...
33:51dans cette loi
33:52qui est en train
33:52d'être votée
33:53sur l'euthanasie.
33:54Vous voyez,
33:54on n'arrive pas
33:54à répondre
33:55à une loi,
33:56c'est-à-dire qu'on a
33:57une loi
33:57qui nous ordonne
33:58des choses
33:58qu'on n'arrive même
34:00pas à respecter.
34:01Oui,
34:01ils nous ordonnent
34:01de laisser les gens
34:02pouvoir aller
34:03en soins palliatifs.
34:05Et donc,
34:05on en fait une autre
34:05qui propose
34:07une seconde option.
34:09Oui,
34:09donc justement,
34:09est-ce qu'il ne faut pas
34:10plutôt améliorer
34:11les soins palliatifs
34:12avant de faire
34:13une loi sur l'euthanasie ?
34:15C'est ça,
34:15la question de Jimmy ?
34:16Qu'est-ce que tu penses
34:17de ça ?
34:17Non,
34:18je pense que
34:18les deux questions,
34:20c'est deux choses
34:21différentes.
34:23Oui,
34:23mais c'est les gens
34:23qui sont en fin de vie,
34:24en soins palliatifs.
34:26Oui,
34:26je sais,
34:27j'ai bien compris,
34:27mais pour moi,
34:29oui,
34:29il faut mettre
34:29plus d'argent
34:30sur la loi
34:31de 1999
34:32pour les aider
34:33à avoir plus
34:34de moyens,
34:35etc.
34:35Oui,
34:36mais ça n'empêche
34:36que si la personne
34:37qui est en fin de vie
34:38a l'envie de mourir,
34:39pour moi,
34:39il faut la laisser mourir.
34:41C'est ce qu'ils disent
34:42là sur le live.
34:43En fait,
34:43ils sont très remontés
34:44sur le live
34:44par rapport à cette situation.
34:45Ils disent
34:46on nous interdit de tout
34:47avec la politique,
34:47maintenant on nous interdit
34:48de mourir.
34:48C'est ça.
34:49C'est pas vrai.
34:50C'est pas vrai.
34:51Un petit peu.
34:51Non,
34:51alors,
34:52effectivement,
34:54c'est un peu complexe,
34:54mais il y a une loi
34:55qui permet d'avoir
34:56de la sédation profonde
34:56prolongée
34:57quand vous êtes en fin de vie.
34:59L'euthanasie,
34:59c'est que vous n'êtes pas
35:00en fin de vie par définition,
35:02parce que sinon,
35:02il n'y a pas besoin
35:02de vous mettre à mort,
35:03entre guillemets.
35:04Vous voyez la différence ?
35:04Vous évitez de souffrir,
35:05quelqu'un qui souffre.
35:07S'il y a une souffrance,
35:07c'est la sédation profonde
35:08et prolongée.
35:09Ah non.
35:10Donc,
35:10il y a une certaine ambiguïté
35:11sur ces sujets-là.
35:12Et surtout,
35:12au-delà de ça,
35:13c'est que cette loi-là,
35:14elle fait intervenir
35:15la société.
35:16Si vous voulez,
35:17le suicide est autorisé
35:18en France,
35:19depuis plus de 200 ans,
35:21je crois.
35:21Et qu'est-ce que vous diriez,
35:22par exemple,
35:22à une personne
35:23qui est mourante
35:24et là,
35:25les yeux dans les yeux,
35:26vous êtes en face d'elle
35:26et qui vous supplie
35:27de la laisser mourir ?
35:30Mais justement,
35:31si elle est mourante,
35:31on la laisse mourir ?
35:33En fait,
35:34il te dit
35:34qu'il va lui donner
35:35des sédatifs
35:36qui sont tellement puissants
35:37que la personne,
35:38en général,
35:39ne s'en sort pas.
35:40Donc,
35:40en vrai,
35:40ils ont une alternative
35:41à l'euthanasie
35:42qui existe déjà.
35:43C'est ce qu'on est en train de nous dire.
35:43En fait,
35:44c'est l'euthanasie
35:44qui ne vous plaît pas ?
35:45Ce n'est pas la même chose,
35:46en fait,
35:46si vous voulez.
35:47Non,
35:47l'euthanasie,
35:47il te pique et tu meurs.
35:48C'est fini.
35:49L'euthanasie raccourcit vraiment la vie
35:50dans le but de raccourcir la vie.
35:52Vous voyez,
35:52c'est-à-dire que vous avez
35:53votre espace de vie là,
35:54je la coupe là.
35:57La loi Clès-Léonetti
35:58sur la sédation profonde
35:59et prolongée,
36:00vous avez votre fin de vie
36:00qui est prévue là.
36:02Si jamais,
36:03pour enlever la douleur,
36:04je dois la faire venir un peu tôt,
36:05ça peut arriver.
36:06Mais l'objectif,
36:07c'est de soulager la douleur.
36:08Ce n'est pas de mettre fin
36:09à la vie.
36:11C'est peut-être un peu paradoxal.
36:14Ce n'est pas intuitif.
36:14Est-ce que vous pensez...
36:15Attendez,
36:16je vais vous poser ma question
36:17et vous nous donnerez la réponse
36:18juste après.
36:19Je m'adresse à Jimmy.
36:21Est-ce que tu n'as pas l'impression
36:22qu'on mettrait une forme
36:24de pression aujourd'hui
36:25en acceptant l'euthanasie
36:27sur les personnes âgées
36:29ou malades
36:30pour qu'elles ne soient plus
36:30en fardeau ?
36:31Parce qu'il y a beaucoup de gens
36:32qui culpabilisent.
36:33Il y a beaucoup de personnes âgées
36:33qui culpabilisent aujourd'hui
36:34et à tort
36:35parce que ces gens-là,
36:36c'est nos anciens.
36:39Tu vois ce que je veux dire ?
36:39Et en fait,
36:40peut-être les faire se sentir coupables,
36:43etc.
36:44Tu vois ?
36:44Donc, donne-nous ta réponse
36:45juste après ça
36:46sur Sud Radio.
36:48Sud Radio.
36:48Parlons vrai.
36:49Parlons vrai.
36:49Sud Radio.
36:50Parlons vrai.
36:50Sud Radio.
36:51Parlons vrai.
36:52Les instituts de beauté Body Minute
36:54vous présentent
36:55Magali Berda, Sud Radio.
36:57On vit pas dans la même France.
37:02Magali Berda sur Sud Radio.
37:03Il est 20h46.
37:04Nous sommes en direct
37:05du lundi au jeudi
37:06de 20h à 21h.
37:07Et ce soir,
37:07un sujet alors
37:08qui est très très prenant.
37:09Alors moi,
37:09j'ai commencé le plateau
37:11aujourd'hui
37:11en fou rire
37:12comme pas possible.
37:13Je me suis dit
37:14comment je vais faire
37:14pour tenir ?
37:15Et alors figurez-vous
37:16qu'au bout de 10 minutes,
37:16ça m'a bien passé.
37:17Et là,
37:18je suis hyper emballée
37:19par le sujet
37:19parce que j'ai appris
37:21beaucoup de choses.
37:21Déjà,
37:22merci beaucoup
37:22parce que je suis très très fière
37:25de faire cette émission.
37:26Tu peux être fière de toi
37:26parce qu'en fait,
37:27personne n'en a parlé
37:28sur les plateaux.
37:28Parce que déjà,
37:29on n'en parle pas
37:29alors qu'il y a une loi
37:30qui est en train de passer
37:30pour l'euthanasie
37:31alors qu'on parle de ça
37:32depuis qu'on est tous nés.
37:33On entend tous parler
37:34de l'euthanasie.
37:34Là,
37:35il y a une loi
37:35qui est en train de passer.
37:35Personne ne le dit.
37:36C'est super.
37:37Et en plus,
37:38vous nous apprenez
37:38beaucoup de choses.
37:39Et cette émission,
37:40elle est faite pour ça.
37:41Elle est faite pour débattre
37:41avec des gens
37:42qui n'ont pas forcément
37:43le bagage journalistique
37:45pour répondre
37:45à vos questions,
37:46etc.
37:46Mais en fait,
37:47on est plus nombreux
37:48à ne pas avoir
37:49ce bagage journalistique
37:50plutôt que ceux qui l'ont.
37:52Et je suis fière
37:54parce que j'ai appris
37:54beaucoup de choses ce soir
37:55et donc j'espère
37:55qu'il y a des gens
37:56qui apprennent aussi
37:57en même temps que nous.
37:59Donc,
37:59le sujet,
37:59faut-il autoriser
38:00l'aide à mourir en France ?
38:02Monsieur le député
38:02Alexandre Allégret-Pilot,
38:04vous nous dites
38:05qu'il y a une loi
38:05qui est en train de passer
38:06qui devrait passer
38:07là dans quelques mois
38:08et être validée en France.
38:10Jimmy,
38:10lui,
38:11enfin toi,
38:11tu considères qu'aujourd'hui
38:13une personne qui a envie
38:14de partir dans des conditions
38:16dignes peut le faire.
38:18Monsieur le député,
38:18vous nous expliquez
38:19que la loi qui est en train
38:20de passer serait mal faite
38:21dans le sens où
38:22elle n'est pas contrôlée
38:23donc tout le monde
38:24pourrait demander à mourir
38:25et du coup,
38:27alors tout le monde,
38:28vous pouvez nous redonner
38:29les conditions ?
38:31Alors,
38:31grosso modo,
38:31c'est une maladie incurable
38:33qui entraîne
38:35des souffrances insupportables
38:36et qui a un pronostic vital
38:39engagé.
38:40Donc,
38:40une dépression,
38:40on peut considérer
38:41quelqu'un qui est vraiment
38:42au bout du bout
38:42lors d'une dépression
38:43qui n'en peut plus
38:44peut demander
38:45à être euthanasié ?
38:46Alors,
38:47est-ce que ça engage
38:48le pronostic vital ?
38:48Il faudrait voir
38:49mais ça peut se défendre.
38:50Je ne pense pas
38:51parce que ça n'engage pas
38:51du tout le pronostic vital.
38:52Ce n'est pas l'espérance de vie
38:53en général des gens
38:54qui ont une dépression
38:54très grave.
38:55à partir du moment
38:56à partir du moment
38:56où vraiment
38:57tu te mets en danger
38:58toi-même ou quoi ?
38:59Je ne sais pas,
39:00c'est un sujet.
39:00Franchement,
39:01c'est un vrai débat.
39:02Je ne pense pas.
39:03Comment aujourd'hui,
39:05alors si la loi
39:06devait évoluer,
39:08à qui reviendrait
39:09la responsabilité ultime
39:10de la décision ?
39:11Du coup,
39:12c'est la personne
39:12qui demande à mourir
39:13ou c'est le médecin ?
39:14Le médecin peut dire non ?
39:15Le médecin peut dire non.
39:17Le médecin est obligé
39:18de consulter
39:19quelques collègues
39:21mais l'avis des autres collègues
39:23est consultatif.
39:24Si les autres collègues
39:25disent non,
39:26il y a un problème quand même là
39:26et que le médecin pense
39:27que si,
39:27il faut éthanasier,
39:28le médecin peut éthanasier.
39:29Donc c'est le médecin
39:29qui décide quand même ?
39:30C'est le médecin qui décide.
39:32Mais si vous voulez,
39:33typiquement,
39:34ça s'applique par exemple
39:35aux personnes sous tutelle.
39:36Par exemple,
39:37vous avez une personne
39:37sous tutelle,
39:38donc c'est des personnes
39:38qui n'ont pas
39:39toute leur liberté juridique
39:40pour contracter par exemple,
39:42pour aller faire
39:42plein d'actes juridiques.
39:44Une personne sous tutelle
39:45ne peut pas acheter
39:45certaines choses.
39:46Elle ne peut pas acquérir
39:47une maison par exemple.
39:48Par contre,
39:48elle peut décider
39:49d'aller demander
39:50de se faire euthanasier.
39:51Avec l'accord du tuteur
39:52ou tout seul ?
39:53Le tuteur n'a pas d'accord
39:54à donner.
39:54Ah bon ?
39:55Donc vous voyez,
39:55on a des choses
39:56qui sont assez exceptionnelles
39:58parce que ça ne regarde pas le tuteur.
40:00La famille en question,
40:01pareil,
40:02ne peut pas faire un recours.
40:04Alors justement,
40:05est-ce que dans cette loi,
40:06on prévoit
40:07l'accord de la famille,
40:08enfin la position de la famille ?
40:10Ça c'est tout un débat quand même,
40:12la position de la famille
40:12sur une décision
40:13qui est éminemment personnelle.
40:14Mais sur la loi
40:15qui est en train de passer ?
40:15Non, la famille n'a pas
40:16d'avis à donner
40:17et la famille surtout
40:19ne peut pas émettre
40:20de remarques
40:22si jamais elle constate
40:23qu'il y a une dérive
40:24dans un sens ou dans un autre.
40:25Alors vous,
40:26est-ce que vous auriez été
40:27pour cette loi
40:27mais plus encadré
40:29ou est-ce que vous êtes
40:29contre complètement l'euthanasie ?
40:32Moi j'étais contre
40:33complètement au début.
40:34Après j'aurais été prêt
40:34à accepter
40:35quelque chose de très bien encadré.
40:37Et finalement,
40:38ils m'ont facilité la vie
40:39si vous voulez en face.
40:40Parce que là,
40:40je ne peux qu'être contre.
40:42Magali, là sur le live
40:43on a un médecin
40:44en soins palliatifs
40:45qui s'appelle Marc
40:45qui dit qu'il faut faire attention
40:47à ne pas être dans l'émotion
40:48avec cette loi
40:49car quand les gens
40:49ont accès aux soins
40:50en unité de soins palliatifs
40:51la quasi-totalité
40:53des demandes disparaissent
40:53certes
40:54mais pas en un claquement de doigts
40:55car la souffrance morale
40:56ça demande un travail
40:57un accompagnement hors la loi.
40:59Aujourd'hui,
40:59ça ne va pas dans ce sens.
41:00Ça ne va pas dans ce sens.
41:01Justement,
41:01pour rebondir là-dessus,
41:03grosso modo,
41:04si on regarde
41:05les demandes de mort
41:05c'est-à-dire des personnes
41:06qui disent
41:06je veux avoir l'euthanasie
41:08aussi d'assister
41:09avant et après
41:10l'entrée en soins palliatifs
41:11en trois semaines
41:12c'est quasiment divisé par six.
41:15C'est-à-dire que souvent
41:15la demande de mort
41:16c'est parce que la personne
41:18n'est pas traitée
41:19et pas soignée
41:20qu'on ne prend pas...
41:20C'est ce que dit le médecin d'ailleurs
41:21parce qu'on ne prend pas soin.
41:23Il y a beaucoup de personnes
41:24qui font ces demandes-là
41:25mais ce n'est pas une demande de mort
41:26c'est un appel à l'aide
41:26souvent.
41:28Tu es d'accord avec ça toi Jimmy ?
41:30En fait,
41:31je commence un peu
41:32à changer d'avis du coup.
41:33Non, pas changer d'avis.
41:36Les éléments-là
41:37et du coup
41:38je ne savais pas
41:39qu'il y avait une loi
41:40qui avait été votée au final.
41:41On ne sait même pas, c'est lui.
41:42Il n'y a personne
41:42qui est au courant de rien
41:43et oui, moi je suis pour
41:45mais il faut que ça soit
41:46clairement contrôlé
41:48et qu'il y ait des validations
41:49sur validations
41:50alors est-ce que ça ne serait
41:50peut-être pas trop ?
41:51Je n'en sais rien
41:51mais là, ça me paraît
41:53un peu trop simple.
41:55Je vais vous donner un exemple
41:56qui est un peu provocateur
41:57comme au début d'émission.
41:58On ne peut pas
41:59repartir en fourrées.
42:00Alors, l'aide !
42:01On prend quelqu'un
42:03de taille normale.
42:04Aujourd'hui,
42:05j'ai dit, j'ai regardé
42:07j'ai fait le calcul
42:07le plus rapide
42:08pour se faire autonomiser
42:08c'est 72 heures.
42:09Vous véridirez votre demande
42:10tac tac
42:11et puis c'est fini.
42:1172 heures.
42:13Vous allez acheter en ligne
42:15un micro-onde.
42:18Vous avez 10 jours
42:18pour vous rétracter.
42:20Vous voyez ?
42:21Votre vie,
42:22vous avez 72 heures.
42:24Votre micro-onde,
42:24vous avez 10 jours.
42:25On protège plus le consommateur
42:26que la vie des individus en France.
42:28C'est dingue.
42:28Non mais il a raison.
42:29Pardon mais...
42:29Je suis désolée mais...
42:30La comparaison est folle
42:32mais c'est la réalité.
42:34c'est...
42:35Et pourquoi ?
42:35En fait,
42:36on leur met 72 heures.
42:37On leur met aussi 72 heures
42:39parce que
42:40ils veulent vraiment partir.
42:44Ils pourraient changer d'avis ?
42:45La différence,
42:46c'est que si vous voulez,
42:46je vous demande 20 fois
42:47si vous voulez mourir.
42:47Quand on est en fin de vie
42:48où on se dit
42:49on veut se donner la mort.
42:51Je pense que c'est déjà réfléchi.
42:52C'est à plusieurs semaines
42:53qui ont suivi des dépressions graves
42:55et qui aujourd'hui
42:55sont très très heureuses
42:57de ne pas se donner la mort.
42:58Moi je m'excuse
42:59mais j'ai vécu...
43:00Tout le monde de la France entière
43:01est au courant de mon histoire.
43:02Je veux dire...
43:03Moi j'ai vécu
43:04une énorme dépression
43:05très grave
43:06à cause du cyberharcèlement
43:07initié par Booba
43:08et quatre fois
43:11j'ai failli passer à l'acte
43:13vraiment,
43:14vraiment,
43:14vraiment.
43:15Et aujourd'hui
43:16je vais mieux
43:17et je me sens mieux
43:18et je vous jure
43:19que je disais ça
43:20la dernière fois à 15-15.
43:20Je remercie tous les matins
43:22quand je me lève
43:23je dis
43:23mais heureusement
43:24que je ne l'ai pas fait.
43:26Mais est-ce que toi
43:26t'as voulu passer là ?
43:28Je n'en pouvais plus.
43:29Mais est-ce qu'à un moment donné
43:30tu t'es dit
43:30je vais m'aider
43:31s'il y avait eu par exemple
43:32l'euthanasie ?
43:33Mais ce n'est même pas ça.
43:34C'est-à-dire que pour te dire
43:35qu'une fois
43:36mon mari est resté
43:37devant mon lit
43:38toute une journée
43:39à me regarder
43:40pour pas que je me lève
43:41à aller prendre des cachets.
43:42C'est-à-dire que j'avais
43:42une surveillance moi
43:43pour pas aller prendre des cachets.
43:45Tu vois donc
43:46bien sûr que s'il y avait eu
43:47l'euthanasie
43:47je l'aurais faite
43:48à ce moment-là.
43:49Et aujourd'hui
43:50je suis capable de te dire
43:51je vais mieux
43:52et finalement
43:53attendez sinon
43:54j'aurais pas eu de taf moi.
43:55Merci mon Dieu
43:56de m'en être sorti.
43:57Et c'est vrai
43:58qu'on peut aussi comprendre
43:59le fait de dire
44:00que des fois
44:01il y a des gens
44:01qui pourraient demander ça
44:03et que finalement
44:04peut-être qu'il y aurait
44:04une autre solution.
44:05Mais je comprends aussi
44:06ce que dit Jimmy
44:07en disant
44:07mais peut-être que
44:08quand il n'y a vraiment
44:09plus de solution
44:09l'humain doit avoir
44:12une certaine dignité.
44:13Et ça c'est vrai
44:14on ne peut pas l'enlever.
44:15Donc c'est un vrai débat
44:17en tout cas.
44:18Mais je suis quand même
44:19très fière
44:21de l'avoir lancée
44:21sur ce plateau
44:22et même si on n'arrive
44:24pas à avoir des réponses
44:25parce que d'un côté
44:26je vous donne raison
44:26d'un côté
44:27je lui donne raison
44:28mais ce qui est sûr
44:29c'est que cette loi
44:30personne n'était au courant
44:31enfin du moins
44:31pas grand monde
44:32n'est au courant
44:33et je trouve ça dommage
44:34qu'on n'en parle pas plus
44:34et merci d'être venu en parler.
44:36On va tout de suite passer
44:37aux questions flash and cash
44:38c'est les questions
44:39alors attention
44:40c'est le moment le plus attendu
44:40de l'émission
44:41c'est tout de suite
44:42à mon jingle.
44:44Les questions flash et cash
44:46Alors les questions flash and cash
44:48c'est les questions immédiates
44:49c'est sans filtre
44:50réponse directe
44:51pas d'échappatoire
44:52pas de pirouette
44:52vous êtes prêts à tous les deux ?
44:55Bon les gars
44:57on n'est pas encore
44:57s'il vous plaît
44:58Alexandre Allégré-Pilot
45:03on a vu sur les réseaux
45:04que vous êtes un sportif
45:05dans l'âme
45:05si vous deviez
45:07devenir ministre
45:07est-ce que c'est celui
45:08du sport que vous demanderiez ?
45:09Probablement oui.
45:11Ah c'est pas trompé
45:11vous voyez je suis très cultivée
45:12moi en politique
45:13Jimmy
45:14toi qui es dans la mode
45:16tu penses que c'est
45:16une bonne ou une mauvaise nouvelle
45:17l'arrivée des boutiques
45:18Cheyenne en France
45:19C'est une bonne nouvelle
45:20Ah
45:21Alexandre Allégré-Pilot
45:23On va d'aller vite
45:24Oui on va vite
45:25Alexandre Allégré-Pilot
45:27de plus en plus
45:28de députés à droite
45:29sont pour la GPA
45:30vous pensez qu'il faut faire
45:31une loi pour légaliser
45:32cette pratique ?
45:33Il faut l'interdire
45:33Ah oui c'est cash ça
45:35Radical
45:35Ok
45:36Jimmy
45:37alors c'est le sujet
45:38d'une prochaine émission
45:39je tiens à vous le dire d'ailleurs
45:40Jimmy
45:40faut-il plus de cours d'éducation
45:42à la vie affective
45:43et relationnelle
45:43et à la sexualité
45:44à l'école ?
45:45Pas du tout
45:46Toi t'es plus soft
45:47Ouais vraiment
45:48On laisse les gens grandir
45:49tranquillement ?
45:50Bah bien sûr
45:50Oui totalement
45:51Ok
45:52Hier
45:54notre influenceuse d'hier
45:55a dit
45:55moi j'aurais aimé
45:56qu'on le fasse
45:56aux petits garçons
45:57c'était Carla Guebali
45:58justement pour leur apprendre
45:59un peu plus les choses
46:00Non mais là quand on voit
46:01sur les réseaux
46:03qu'il y a des enfants
46:03qui sont en maternelle
46:06ou à peine en primaire
46:07on leur apprend déjà
46:08la sexualité etc
46:09moi perso je suis archi contre
46:10Ok
46:11Alexandre Allégré-Pilot
46:12on a appris que Nicolas Sarkozy
46:14dormira en prison
46:15dès le 21 octobre
46:16vous pensez que c'est une décision
46:18qui va porter préjudice
46:19à l'image de la France ?
46:20Un petit peu oui
46:21Il va soit être en prison
46:23ou soit au ministère de la santé
46:24parce qu'il va à la prison
46:26de la santé
46:26C'était nul
46:27Jimmy
46:32on est en plein octobre rose
46:34penses-tu que nos politiques
46:35doivent faciliter
46:35le dépistage du cancer du sein ?
46:38Oui je pense que oui
46:38c'est important
46:39Et Alexandre Allégré-Pilot
46:41pensez-vous
46:43que pensez-vous
46:44de créer une loi
46:44pour faciliter
46:45les dépistages des cancers ?
46:47Je pense qu'on n'a pas besoin
46:48de loi de ça
46:49mais plus de financement
46:50oui
46:50Alors je vous remercie
46:52en tout cas
46:52pour votre intervention ce soir
46:54merci de nous avoir
46:55donné plus de détails
46:56sur cette loi
46:57qui est en train de passer
46:58merci de nous avoir expliqué
46:58les choses
46:59on a appris énormément de choses
47:01donc merci beaucoup
47:02merci Jimmy d'être venu aussi
47:05pour ce débat
47:06qui était un petit peu
47:07il n'y a pas beaucoup de gens
47:08qui ont voulu venir débattre
47:09parce que c'est un sujet touchy
47:10donc merci à tous les deux
47:12et on se retrouve demain
47:13à 20h sur Sud Radio
47:15tout de suite
47:16tout de suite
47:16vous retrouvez
47:17les clés d'une vie
47:17avec Jacques Pessis
47:18et son invité
47:19le chanteur
47:19Yves Jamais
47:21la blague Mathias
47:22j'allais pas la faire
47:24jamais de blague
47:25voilà
47:26merci à tous
47:27jamais de bonne blague
47:28c'était jamais de bonne blague
47:30avec Mathias
47:30on retrouve Yves Jamais
47:31avec Jacques Pessis
47:32merci à tous
47:33sur Sud Radio
47:34je vous dis à demain
47:35très belle soirée
47:35Magali Berda
47:37Sud Radio
47:3820h 21h
47:40on vit pas dans la même France
47:43avec Body Minute
47:44Sud Radio
47:46parlons vrai
47:47parlons vrai
47:48Sud Radio
47:48parlons vrai
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