Les 3 mots dans l'actualité du 19 août 2025

Sud Radio

il y a 6 semaines
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00:00Trois mots dans l'actu avec Magide Desimad, bonsoir.

00:02Bonsoir Jean-Marie, bonsoir tout le monde.

00:03Trois mots qui sont donc allocution, pénurie et abonnement.

00:07Oui, bonne nouvelle pour les familles, l'allocation de rentrée scolaire versée par la CAF arrive aujourd'hui.

00:13Pénurie de maîtres nageurs, piscines fermées pendant ces canicules.

00:17Et enfin, le championnat français de football a repris le week-end dernier.

00:20Les téléspectateurs ont dû de nouveau s'habituer à un nouveau diffuseur avec cette année Ligue 1+, avec des précisions de Paul Vinel.

00:27Les vraies voix Sud Radio.

00:30Oui, ça y est, presque, c'est bientôt la rentrée.

00:36C'est bientôt la rentrée.

00:37Les stylos, l'odeur des livres neufs, les cahiers et de nombreux parents qui attendent avec impatience le versement de l'allocation de rentrée scolaire pour financer les fournitures de leurs enfants.

00:46Ce sont plus de 3 millions de familles qui vont recevoir l'ARS versée par la CAF ce mardi 19 août.

00:52Pour rappel, les allocations dépendent de l'âge de l'enfant et varient de 423 euros pour un enfant âgé de 6 à 10 ans jusqu'à 462 euros pour un enfant âgé de 15 à 18 ans.

01:04Une allocation critiquée par certains, comme c'est le cas d'Emmanuel Devillé au micro de nos confrères de RMC.

01:10Cette allocation, elle est totalement dévoyée.

01:13Ça devient gaguesque.

01:15Effectivement, on a beaucoup parlé il y a de nombreuses années des écrans plats.

01:18Et là, ça fait un bel écran plat, 400 euros.

01:20C'est vrai que c'est les consoles de jeu cette année.

01:21Et ce qui n'est pas normal déjà, c'est que c'est la condition de revenu.

01:25Ça devrait être quelque chose d'universel.

01:27Quand on a des enfants, tout le monde a les mêmes contraintes et les mêmes responsabilités.

01:31C'est très grave d'être parent à l'époque actuelle.

01:34C'est très difficile.

01:35C'est un débat vieux comme le monde.

01:36Vous venez de l'entendre, c'était chez nos confrères.

01:39On ne l'a pas eu cette semaine sur Sud Radio, mais on pourrait l'avoir.

01:42C'est justifié ou pas ce cliché ?

01:43William T, selon lequel ?

01:45Est-ce que c'est justifié à vos yeux ?

01:46L'allocation d'entrée scolaire, ça sert à s'acheter des baskets, des écrans plats, des jeux vidéo ?

01:50Ou au contraire, ça aide ?

01:51Vous faites un truc simple.

01:52Vous demandez à tous les enfants qu'on fait l'école publique d'aller à la rentrée, de voir ce qu'ils ont.

01:55J'avais fait, moi.

01:56Voilà.

01:56Donc vous demandez à tous les enfants qui ont fait, de voir quels sont les achats qu'ils ont fait pour la rentrée scolaire.

02:01Et vous voyez que principalement, ça s'est concentré davantage en fonction des écoles que j'ai faites.

02:06Moi, c'est simple.

02:06J'ai fait trois établissements.

02:08J'ai fait les Bonne-Biencourt.

02:09Donc là, évidemment, c'est une caricature.

02:11J'ai fait Châtillon à côté d'une cité.

02:14Et à ce moment-là, vous voyez comment utiliser la question de rentrée scolaire.

02:16Et vous, on vous donnait quoi ? Vous l'aviez ou pas ?

02:18Non, on ne l'avait pas.

02:18Vous ne l'aviez pas ?

02:19Je voyais ce qu'avaient mes collègues.

02:21Donc vous balancez vos petits camarades parce qu'ils avaient des nouvelles baskets de marque ?

02:23Non, moi, ça me faisait marrer.

02:25Mais on savait à l'époque que c'était utilisé pour ça.

02:28Et c'était même une blague entre nous.

02:30Donc en fait, tout le monde le sait que c'était utilisé pour ça.

02:31Mais pour vous, dans ce cas-là, il faudrait la supprimer ?

02:33Non, il ne faudrait pas la supprimer.

02:34Mais ça veut dire qu'en fait, à partir du moment où on s'est dévoyé,

02:37soit vous la changez, soit vous la donnez à tout le monde.

02:39Et après, chacun fait ce qu'il veut.

02:41Mais à partir du moment où vous la réservez à des conditions de revenus,

02:43ça veut dire que dans l'esprit des gens,

02:45vous la donnez pour que ceux qui n'ont pas assez de revenus

02:47puissent en fait faire des achats scolaires.

02:49Mais si vous la donnez à ceux qui n'ont pas assez de revenus

02:50et au Dieu d'acheter des effets scolaires pour qu'ils puissent étudier,

02:54ils achètent autre chose.

02:55À ce moment-là, ça rend la définition d'être dévoyé.

02:57Donc soit vous la donnez à tout le monde,

02:58soit vous la supprimez pour tout le monde aussi simplement que ça.

03:00Écoutez, en toute logique, on attaque le deuxième mot en tout cas.

03:03C'est le mot pénurie, mon cher Magide.

03:05Pénurie de maîtres nageurs.

03:08C'est pas nouveau, vous allez voir.

03:09De nombreuses communes ne peuvent même plus ouvrir leurs piscines.

03:12C'est dommage, ça aurait pu être utile la semaine dernière.

03:14Eh oui, qui dit forte chaleur, dit du monde dans les piscines municipales.

03:18Mais cet été, certaines resteront fermées par faute de personnel.

03:21La raison, le salaire jugé trop faible.

03:241600 euros nets par mois en moyenne

03:26et ensuite des conditions de travail difficiles.

03:29L'été dernier déjà, Anna de Souza-Rossa,

03:32chargée de développement à la Fédération française de natation,

03:34nous confiait les conséquences de cette pénurie sur Sud Radio.

03:38Eh bien, les conséquences sont assez nombreuses

03:41puisque les structures aquatiques, cela signifie souvent

03:44devoir réduire les horaires d'ouverture,

03:46limiter le nombre de baigneurs

03:48ou même fermer certaines installations

03:50par manque de personnel qualifié.

03:52Et pour le public, cela peut entraîner une diminution de l'accès aux activités aquatiques,

03:58un allongement des temps d'attente pour les cours de natation

04:00et potentiellement une augmentation des risques de sécurité.

04:04S'il y a sur rien, c'est insuffisant.

04:06Et on embrasse Patrick Roger, que vous avez reconnu probablement à Savoie

04:10et qui reviendra de vacances très prochainement.

04:12à l'affiche d'ailleurs du Grand Matin Sud Radio,

04:16bien entendu.

04:17Cela a des conséquences donc et le métier attire de moins en moins.

04:19Oui, malheureusement, le métier attire de moins en moins.

04:22Sur les 26 000 mètres nageurs encore en poste,

04:25un tiers a plus de 45 ans.

04:26Ils sont même 10% étragés de plus de 65 ans.

04:30Résultat, des piscines fermées et d'autres sont de plus en plus difficiles à ouvrir

04:34alors que les canicules, elles, s'installent pour durer.

04:36Bon, qui a fait du sport pendant cet été ?

04:38Anthony Martin-Smith ?

04:40Ah ben, je suis en plein dedans, oui.

04:42Oui, j'imagine.

04:43Pour revenir sur cette actualité,

04:46le métier de maître nageur sauveteur est quand même quelque chose,

04:49ou sur Vion de Béniard, est quelque chose de très difficile.

04:51Et on demande de plus en plus d'autres choses à faire aux maîtres nageurs

04:56dans les piscines, notamment l'entretien de l'eau,

04:59le contrôle sanitaire de l'eau,

05:00et ça, qui n'est pas forcément dans leurs attributions.

05:04Et donc, forcément, c'est du temps en moins que l'on met sur la baignade.

05:07C'est un métier, en plus, qui implique la responsabilité lourde

05:11de la sécurité des baigneurs,

05:13et avec des conséquences qui peuvent être graves.

05:15Donc, 1 600 euros pour ces responsabilités-là, ça ne me paraît pas assez.

05:20Surtout quand c'est dans des grandes villes où la vie est plus chère, effectivement.

05:23Troisième mot, qui suit le foot autour de la table ?

05:25Il y en a deux ou trois ?

05:26Oui, il y en a plein, d'accord.

05:27Alors, Magide Desimates, troisième mot, abonnement, la Ligue 1 est de retour.

05:31Et d'après le patron de la nouvelle chaîne, elle bat des records.

05:35Et oui, plongée, et pas dans une piscine cette fois-ci,

05:38mais dans une longue crise des droits TV depuis 2020,

05:40le football français est-il en train de renaître de ses cendres ?

05:43Bonsoir, Paul.

05:44Bonsoir, Magide.

05:45Bonsoir à tous.

05:46Un démarrage plus que réussi pour le nouveau diffuseur de la Ligue 1.

05:49Effectivement, la Ligue 1 a repris ce week-end, vous l'avez dit.

05:51Les téléspectateurs ont dû de nouveau s'habituer à un nouveau diffuseur.

05:54C'est le troisième en seulement trois ans.

05:56En prenant une crise des droits télé depuis maintenant des années,

05:59LFP Média, la filiale de la Ligue de football professionnelle,

06:02a lancé Ligue 1+, sa propre plateforme de diffusion du championnat de France de football.

06:06L'année dernière a été marquée par une rupture quasi totale entre le public et Dazen,

06:09alors diffuseur du championnat.

06:11Les chiffres de visionnage en piratage ont d'ailleurs explosé.

06:14Près d'un téléspectateur sur trois regardait la Ligue 1 illégalement

06:17et pour cause des tarifs jugés beaucoup trop élevés par les consommateurs.

06:20Au micro de l'afterfootière, Nicolas de Taverneau, directeur de LFP Média,

06:24se réjouit de ce bon démarrage.

06:26Le public a suivi.

06:27Ils sont venus nombreux d'abord pour le match de dimanche soir.

06:30Ils étaient près d'un million.

06:32Donc ça, c'est satisfaisant.

06:33Ils sont venus nombreux déjà le premier soir, le vendredi.

06:37Ils étaient près de 700 000.

06:39Ils sont venus nombreux de s'abonner surtout.

06:40puisque c'est quand même un objectif qu'on a.

06:43Aujourd'hui, on a quand même plus de 600 000 abonnés en un week-end.

06:47On aura fait probablement en un week-end ce qui a été fait sur la totalité de la saison dernière.

06:52A noter que les chiffres avancés par le directeur de LFP Média

06:54englobent les abonnements pris directement sur la plateforme Ligue 1+,

06:57mais aussi se souscrivent via Amazon, Dazen

07:00et les quatre principaux opérateurs Free, SFR, Bouygues et Orange

07:03qui diffusent également la chaîne.

07:04Objectif donc pour Ligue 1+, un million d'abonnés avant la fin de la saison.

07:07Qui regarde le foot et s'est abonné à cette nouvelle chaîne ?

07:10Alors, je me suis abonné, j'ai suivi avec grande attention ce premier week-end

07:14pour des raisons professionnelles aussi

07:15et j'espère que c'est le début d'une période de stabilité pour le foot français en termes de diffusion.

07:20Ce qui a été proposé par Ligue 1+, sur ce premier week-end,

07:23c'est exactement ce qu'il fallait faire ces cinq dernières années.

07:25Moi, voir des capitaines qui vont signer des contrats et des feuilles de match,

07:29c'est pour ça que je souscris à une chaîne

07:30et c'est aussi ce qui met dans une ambiance et permet de storyteller le produit.

07:35Après, sur la question de la diffusion, il y a aussi un accord avec Canal

07:38qui était sur le point d'être signé aujourd'hui, qui a capoté.

07:40C'est dommage, je ne doute pas qu'on y arrive à un certain point,

07:42mais en tout cas, c'est des lancements qui sont...

07:44Il y a des négociations en ce moment d'ailleurs.

07:46Il y a des négociations en ce moment, donc on va voir ce qui va se passer,

07:48mais c'est extrêmement prometteur

07:49et j'ai senti que le téléspectateur a été respecté jusqu'au bout.

07:53William Thé ?

07:54Moi, je ne me suis pas abonné parce que je suis abonné au parc.

07:57Vous êtes tellement parisiens.

07:58Ce n'est pas possible de faire plus parisiens.

07:59Je ne suis pas parisiens, je suis grandi à Boulogne-Biancourt.

08:01Oui, c'est vrai, c'est à 200 mètres de Paris, vous avez raison que c'est caricatural.

08:05Et il vous dit ça en costume cravate.

08:07On ne peut pas faire plus parisiens, qu'est-ce qu'on veut que vous dise ?

08:09Soit vous assumez ce que vous êtes, soit vous êtes un cliché.

08:12J'incarne les deux.

08:14Mais ensuite, pourquoi est-ce que je trouve que la Ligue 1 est pas mal ?

08:17Parce que moi, je trouvais que les meilleurs diffuseurs

08:19dès ces derniers temps, c'était Prime Vidéo,

08:21ceux qui avaient fait un très bon abonnement,

08:22et Amazon Prime.

08:24Et donc là, je trouve qu'ils reprennent les mêmes concepts,

08:26donc ça a l'air d'être pas mal du tout.

08:27Après, le problème, quand vous êtes parisiens,

08:29c'est qu'en fait, vous ne regardez pas les matchs de Ligue 1

08:30parce que vous gagnez tout le temps.

08:32Et le problème, c'est que quand vous êtes parisiens,

08:34c'est qu'on ne vous écoute même plus parler de foot

08:36parce qu'on ne vous supporte plus le reste de la France.

08:38Tout simplement, j'en profite d'ailleurs pour faire un clin d'œil

08:41parce que vous avez parlé de temps révolus

08:44à l'époque où on avait Amazon.

08:46Et le nom de monsieur Taverneau, Nicolas Taverneau,

08:48doit aussi rappeler des souvenirs que regrettent

08:50nos amis supporters bordelais qu'on embrasse.

08:52Nombreux à écouter Sud Radio

08:53parce qu'à l'époque où il était le propriétaire de ce club,

08:55ce club était champion de France.

08:57Il était en Europe et il était à sa place.

08:59Voilà.

08:59Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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