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  • il y a 1 semaine

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00:00Bonjour, bienvenue, Érico Plassa, votre émission en débat.
00:06Tous les dimanches, entre 10h et 11h, vos invités cette semaine.
00:10Annick Trunda-Idiard, vice-présidente du Conseil départemental, déléguée à l'inclusion sociale.
00:15Bonjour.
00:16Bonjour.
00:17Patricia Glory, secrétaire générale de l'Union locale CGT de Bayonne.
00:21Bonjour.
00:21Bonjour.
00:22Et bonjour Gérard Gomez.
00:24Bonjour.
00:24Vous êtes le président de la Chambre de métier de l'artisanat de Nouvelle-Aquitaine.
00:28Vous êtes également artisan taxi à Biarritz.
00:31Il y a une semaine, nous attendions la composition du gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:36Ce matin, nous attendons la composition du second gouvernement de Sébastien Lecornu,
00:40qui entre-temps a démissionné, mené une mission flash de 48 heures auprès de tous les partis,
00:46excepté le RN et la France insoumise, et qui vient d'être renommée par Emmanuel Macron.
00:52Vous nous direz ce que vous comprenez de cette situation et quelles en sont les conséquences.
00:56Quelles sont les conséquences de cette instabilité qui dure depuis le 9 juin 2024, date de la dissolution ?
01:03Les conséquences sur notre territoire.
01:04Nous parlerons aussi de cette lettre des chefs d'établissement de l'enseignement catholique à l'Académie de Bordeaux
01:10pour dénoncer le manque d'AESH, les accompagnants d'élèves en situation de handicap,
01:15des chefs d'établissement qui accusent l'État de ne pas tenir ses promesses.
01:19Une folle semaine, nous venons de vivre une folle semaine et rien ne dit que celle qui arrive sera plus calme et plus posée.
01:30Sébastien Lecornu, on le disait, doit former un nouveau gouvernement, il devra faire a priori sans les Républicains, sans l'UDI.
01:37Les Républicains qui sont d'ailleurs avec Bruno Retailleau les premiers responsables de ce chaos,
01:42avec un tweet ravageur de l'ex-ministre de l'Intérieur, c'était dimanche soir dernier, peu de temps,
01:47après l'annonce de la composition du gouvernement et la présence de Bruno Le Maire dans ce gouvernement.
01:52Alors que retenir de cette semaine politique ?
01:55Annick Trounda-Hidiard, conseillère départementale, on va dire centriste, Modem ?
01:59Centriste, effectivement.
02:00Qu'est-ce que vous en retenez de cette semaine ?
02:03Une semaine de chaos qui rend la population très désespérée, je dirais, triste,
02:11et vraiment en colère, enfin un ensemble d'émotions qui fait qu'effectivement il y a une perte de crédibilité,
02:17je crois, de l'action politique, ce qui est très dommageable entre peut-être la politique politicienne
02:22de ce qui est appelé le très haut niveau et nous sur les territoires,
02:26ce que nous essayons par exemple au Conseil départemental pour le quotidien de nos usagers, d'agir au quotidien.
02:32L'idée c'est de travailler aussi sur le fait qu'il n'y ait pas d'amalgame entre ces différents niveaux
02:36parce que je crois que nous tous sommes attachés à l'action politique de qualité sur nos territoires en direction de nos concitoyens.
02:44Patricia Gloria, à la CGT, comment est-ce qu'on a vécu cette semaine politique ?
02:49Alors cette semaine politique, je crois que justement elle est un peu à l'image de ce gouvernement Macron depuis 8 ans maintenant,
02:57c'est-à-dire qu'on assiste à un fiasco politique effectivement cette dernière semaine,
03:01mais je crois que c'est surtout un fiasco économique et social et c'est ça que paye aujourd'hui le gouvernement Macron,
03:07c'est ça que payent aussi les travailleuses, les travailleurs, les salariés,
03:13et parce que justement il y a près des trois quarts des travailleurs et des travailleuses qui ne veulent pas des réformes antisociales
03:21qui sont menées depuis 8 ans que effectivement ça se concrétise là au niveau de l'Assemblée nationale,
03:27au niveau du gouvernement et des réformes qui ne peuvent plus passer.
03:30Gérard Gomez, du côté des artisans, vous êtes leur représentant au niveau de la région de Nouvelle-Aquitaine,
03:36comment vous est-ce que vous avez vécu et interprété ce qui s'est passé tout au long de la semaine ?
03:41On a l'impression de vivre un jour sans fin, vous savez le film où tout recommence dès le lendemain,
03:47et c'est un peu la difficulté aujourd'hui, c'est-à-dire qu'à force de revivre sans arrêt le même film,
03:53on a du mal à se projeter, on a du mal à imaginer ce que pourrait être l'épisode suivant,
03:58et aujourd'hui les artisans sont dans cette posture, c'est-à-dire qu'ils attendent,
04:03mais ça fait longtemps qu'ils attendent, on a eu des crises successives,
04:06qui n'ont pas à voir forcément avec la politique,
04:09mais aujourd'hui c'est l'épisode de trop,
04:13et les artisans sont inquiets, en tout cas c'est ce qu'on ressent,
04:18sur tous les territoires et notamment ici au Pays Basque.
04:20Alors est-ce que cette semaine vous auriez préféré un autre Premier ministre,
04:24nommé par Emmanuel Macron, une nouvelle dissolution, voire la démission du chef de l'État,
04:29et une présidentielle anticipée, Patricia Glory, sur ces trois choix ?
04:32Je crois que ce n'est pas une question de casting en l'occurrence,
04:35nous en tout cas à la CGT, évidemment qu'on va regarder la politique qui est menée,
04:40la politique qui est proposée, les mesures qui seront adoptées,
04:44je crois que c'est là-dessus, quelle que soit finalement la personne qui va l'incarner,
04:48nous on sera attentifs, très attentifs à ces mesures, à ces réformes, à ces contre-réformes,
04:55et on saura effectivement dire stop,
04:59on imagine en tout cas que les gouvernements à venir ne vont pas revenir
05:05sur tout ce qui a mobilisé les gens il y a deux ans sur la réforme des retraites.
05:11On va en parler de la réforme des retraites parce qu'elle semble être au cœur du réacteur.
05:16Gérard Gomez, vous auriez préféré, vous, un autre Premier ministre, une nouvelle dissolution,
05:19ou une présidentielle anticipée ?
05:21Non, je n'ai pas d'avis sur cette question-là.
05:25Moi, ce que je veux, c'est qu'on retrouve de la stabilité, de la sérénité,
05:30qu'on puisse avoir un gouvernement qui nous donne des lignes précises à mener,
05:36des projets, voilà, c'est ce que je pense.
05:40En tout cas, c'est ce que les artisans attendent aujourd'hui,
05:42de pouvoir se projeter, de pouvoir à nouveau investir, de pouvoir recruter.
05:47Et aujourd'hui, les conditions ne sont pas réunies, en tout cas, pour que ça soit le cas.
05:51Donc, on verra peut-être la semaine prochaine.
05:54Annick Tronday, vous, vous êtes une femme politique, vous êtes élue.
05:59Un autre Premier ministre, une dissolution, voire une présidentielle anticipée.
06:03Edouard Philippe, lui, a dit très clairement présidentielle anticipée.
06:06Gabriel Attal, le chef du parti Renaissance, du parti du Président,
06:10a dit que je ne comprends plus les décisions de ce Président,
06:13qui semble s'accrocher au pouvoir.
06:15Un autre Premier ministre, dissolution ou démission du chef de l'État ?
06:19Je crois que quelle que soit la pensée qu'on peut avoir sur ce qui s'est passé dans le passé,
06:23et dans l'année qui vient de passer, qui a été très tumultueuse,
06:26en tout cas, la dissolution ou la démission du Président
06:31ne sera en aucun cas souhaitable, dans le sens où ramener du chaos
06:35et rajouter du chaos à la situation actuelle.
06:37Je suis d'accord avec M. Gomes, je pense qu'on a vraiment besoin de stabilité
06:40et de voter un budget, c'est-à-dire de déposer un budget
06:43de façon à ce que la vie du quotidien de tous les Français
06:47puisse prendre la suite avec la sécurité sociale,
06:50avec les prêts pour les jeunes ménages,
06:53tout ce quotidien dont on a besoin, la Nouvelle-Calédonie,
06:56ce sont des choses qui sont vraiment urgentes à traiter.
07:00On n'a plus le temps de...
07:01Cette immaturité politique, j'ai envie de dire,
07:04c'est celle-là contre laquelle il faut lutter,
07:06absolument aller vers le sens de retrouver du sens politique,
07:10de la responsabilité politique, de ce que nous devons faire
07:13pour prendre de la hauteur
07:15et que peut-être certains égaux laissent la place à la responsabilité.
07:20Quand vous parlez d'instabilité en cas de dissolution,
07:23et de nouvelles élections législatives,
07:26est-ce que ça veut dire que vous craignez
07:27un raz-de-marée du Rassemblement National ?
07:29Est-ce que c'est ça le discours qu'il faut entendre
07:31derrière ceux qui disent non, pas de dissolution ?
07:34Et notamment certains députés.
07:36Pour ma part, bien sûr,
07:37que je crains un raz-de-marée du Front National,
07:41mais aussi l'idée qu'il faut peut-être s'empêcher
07:45d'avoir une forme de pensée magique,
07:46de se dire, c'est pas parce qu'on appuie sur le bouton
07:48que tout d'un coup, les problématiques
07:51qui ont fait qu'on arrive à cette situation
07:54seraient résolues par la question de la dissolution.
07:57Je ne crois pas à ça,
07:58je crois vraiment à la reprise d'un dialogue responsable.
08:02Patricia Glory,
08:03la dissolution, est-ce qu'il y a une peur
08:05du Rassemblement National derrière ?
08:07Ou est-ce que c'est pas la solution de toute façon ?
08:08Enfin, juste pour rappeler quand même
08:10ce que je disais au départ,
08:12c'est-à-dire qu'on a aujourd'hui,
08:13là j'entends qu'il s'agit de crise politique,
08:15de manque de responsabilité, de chaos, etc.
08:18Moi je crois qu'on a une crise du partage des richesses.
08:22Il est là le problème.
08:23Et ce partage des richesses-là,
08:24le Rassemblement National n'est pas prêt à le faire.
08:27Donc évidemment qu'il y a la crainte
08:29de ce Rassemblement National
08:30qui est de toute façon anti-travailleuse, anti-travailleur,
08:35qui n'est pas pour la taxe Zuckmann par exemple.
08:41C'est-à-dire que ce partage des richesses-là,
08:43il y a des propositions qui sont faites
08:45et le Rassemblement National ne les prend pas à son compte.
08:47Donc on sait très bien que c'est pas un parti
08:50qui est proche des travailleurs.
08:51Et donc là, la crise qui existe aujourd'hui,
08:55qui se profile demain,
08:56c'est celle du partage des richesses.
08:58Je le répète.
08:59C'est là-dessus que ça achoppe.
09:00C'est là-dessus qu'effectivement,
09:01ils n'arrivent pas à trouver de majorité,
09:03de gouvernement, de ministre.
09:05Parce que Macron,
09:06pardon, le président Macron depuis le début,
09:08déroule l'agenda du MEDEF,
09:10à savoir la retraite à 65 ans.
09:12Donc il a concédé 64.
09:14Les réformes de l'assurance chômage,
09:18donc l'appauvrissement des travailleurs.
09:19On en est là depuis 8 ans.
09:21Les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent.
09:24Gérard Gomez,
09:25pour la Chambre de métier et de l'artisanat,
09:30il y a une question aussi qui est au cœur du réacteur actuellement,
09:32c'est la réforme des retraites.
09:36Est-ce que vous êtes favorable à sa suspension,
09:38voire son abrogation,
09:39ou est-ce que c'est un élément dont il faut tenir compte
09:43et cette réforme doit être menée à terme ?
09:46Alors, aujourd'hui, on parle beaucoup de suspension,
09:49d'abrogation.
09:50Moi, je pense que, effectivement,
09:53si c'est pour apaiser le débat temporairement,
09:57il faut suspendre la réforme et en rediscuter.
10:01Après, il est évident que celui qui va suspendre la réforme,
10:06je ne vois pas la suite, si vous voulez.
10:10Je ne vois pas un jour quelqu'un qui va arriver
10:11et qui va dire qu'on va remettre en route la réforme des retraites.
10:16Une fois qu'elle sera suspendue,
10:18sa seule issue, à mon sens,
10:19ça sera d'être abrogée à quelques encablures des élections présidentielles.
10:25qui va prendre le risque de remettre en route la réforme des retraites ?
10:30J'ai du mal à l'imaginer, en tout cas.
10:32Mais justement, la réforme des retraites,
10:35le système de retraite,
10:36qui sera certainement au cœur de la présidentielle de 2027,
10:39par obligation.
10:40Certainement, oui.
10:41Moi, ce que je veux,
10:44c'est qu'on puisse retrouver des conditions sereines
10:47de vie dans ce pays.
10:48et aujourd'hui, si c'est une composante qui peut permettre
10:52d'apaiser un peu toutes ces tensions,
10:56pourquoi pas ?
10:57A Nectonda-Hidiard, la réforme des retraites,
11:00on la met sur pause ?
11:02Le maire de Bayonne, Jean-René Tchégaray,
11:03ici même, vendredi matin, a dit
11:05qu'on la suspend.
11:07Il est renaissance.
11:08Disons que cette question de la réforme des retraites,
11:11elle a certainement été plutôt mal menée,
11:14dans tous les sens du terme,
11:15et qu'il faut vraiment débattre de fond et démocratique,
11:18pour la reprendre,
11:19et je pense que ça fait partie des débats
11:21qu'il y aura lors des présidentielles.
11:23C'est absolument nécessaire.
11:24Quelque chose autour de la capitalisation,
11:27de la réforme de la retraite par les points, etc.
11:31Il n'y a que chose à refondre.
11:32Par contre, si suspendre pour suspendre
11:35avec automatiquement des millions d'euros
11:38à la clé d'endettement supplémentaire
11:41qui semblerait être le pendant de la suspension,
11:44c'est ce qui fait hésiter tout le monde.
11:46Donc, effectivement, on ne peut pas,
11:47de façon très simpliste,
11:48juste associer le mot suspension
11:50à la reprise des discussions.
11:52Même si ça permet d'apaiser le Parlement
11:55et de trouver quelque part une concorde ?
11:58Tout ce qui fera apaiser,
12:00je suis absolument d'accord,
12:01retrouver de la sérénité,
12:02pouvoir se discuter,
12:03pouvoir discuter sur ces sujets-là,
12:06sera le bienvenu,
12:07parce qu'effectivement,
12:08l'échéance, elle ne peut pas bloquer le pays
12:10plus qu'il ne l'est.
12:11Patricia Gloré, pour la CGT,
12:12je pense que vous,
12:13la réforme des retraites,
12:14c'est la brogation.
12:15Oui, évidemment.
12:16On se rend bien compte
12:17que tout le mouvement social
12:19qui a existé en 2023,
12:21contre une minorité au gouvernement
12:22et qui a passé en force cette réforme,
12:28on le paye aujourd'hui.
12:29C'est-à-dire que le gouvernement le paye.
12:30Et donc, ça se fera,
12:32effectivement,
12:32ça s'est fait avec la rue
12:33et ça se fera avec la rue.
12:34Et donc, je pense que là,
12:36ils sont obligés,
12:38effectivement,
12:38là, on est près du but.
12:39C'est ça dont on se rend compte.
12:41On est près du but.
12:42Et nous, effectivement,
12:42la CGT,
12:43on demande la brogation
12:44et même on demande
12:45le retour aux 60 ans.
12:46Mais ça, c'est une autre histoire.
12:48Et je pense que là-dessous,
12:49ce qui, effectivement,
12:51est en jeu,
12:51ce sont les recettes.
12:53C'est-à-dire que
12:53qu'il faille
12:55payer les retraites,
12:59qu'il faille faire
13:00des dépenses supplémentaires,
13:01etc.
13:01Mais ça, c'est aussi,
13:03à un moment donné,
13:03un choix idéologique.
13:04Ce qu'il faut mettre en face,
13:05c'est des recettes.
13:06Et c'est pour ça
13:07que je parlais tout à l'heure,
13:08effectivement,
13:09du partage des richesses.
13:11C'est-à-dire qu'en face,
13:12il faut qu'on aille chercher
13:13les recettes.
13:15Et en l'occurrence,
13:16la taxe Zuckmane
13:16est un bon élément,
13:18est une bonne mesure
13:19qui va taxer 2%
13:21les familles les plus riches.
13:231.800 familles
13:23sur 68 millions de personnes,
13:26ça ne fait pas grand-chose
13:26en pourcentage.
13:27Mais il faut des recettes
13:28ou il faut faire des économies ?
13:29Yannick Trunda,
13:30il faut penser à faire
13:30des économies quand même.
13:32Oui, je pense qu'effectivement,
13:33ce n'est pas ce qu'on dépense
13:35qui est la recette
13:38qui est importante,
13:39mais la diminution des dépenses,
13:40ça fait partie des choses.
13:42Enfin, la valeur travail,
13:43pour nous,
13:43en tout cas au Conseil départemental,
13:44on a beaucoup œuvré.
13:46J'ai la chance
13:48de pouvoir porter
13:48la politique de l'insertion
13:50et de l'inclusion sociale.
13:51Et à ce titre-là,
13:52nous avons participé
13:53à l'expérimentation France Travail
13:54qui nous a donné
13:55des résultats efficaces.
13:57Plus de 38%
13:58des bénéficiaires du RSA
13:59qui étaient sur ce système-là
14:01ont pu être accompagnés
14:02de façon intensive
14:03et retrouver une voie
14:05vers l'activité,
14:06vers le travail.
14:07Et c'est vrai que,
14:08bon, mais j'ai la chance,
14:09moi, personnellement,
14:09d'être issue d'une famille
14:11qui m'a plongée
14:12dans la notion
14:13de la valeur travail
14:14comme étant une valeur
14:15d'épanouissement
14:16et de réalisation.
14:17j'y crois très fort.
14:18Et en tout cas,
14:19au Conseil départemental,
14:20nous avons beaucoup accompagné
14:21et je crois que c'est
14:22une des clés
14:22de l'avenir aussi
14:24de notre pays.
14:24On est l'un des pays européens
14:26qui partons à la retraite
14:28le plus tôt
14:29et je crois qu'il faut...
14:30La société vieillit,
14:31donc il faut absolument
14:32faire quelque chose.
14:33Un mot, Patricia Glery ?
14:34Oui, alors,
14:35bon, moi, je ne suis pas du tout d'accord.
14:37Alors, je vais faire très vite.
14:38La valeur travail.
14:39Alors, moi,
14:40je n'aime pas cette expression.
14:41Je pense qu'on a un problème,
14:42effectivement,
14:43de salaire.
14:45ça, c'est la première chose.
14:48Et deuxième chose,
14:49dans ce pays,
14:50il y a 400 000 emplois vacants
14:52pour 3 millions de chômeurs.
14:53Donc, vous pouvez dire
14:55tout ce que vous voulez.
14:56Il y a forcément
14:56des gens sur le carreau.
14:57Ce n'est pas en forçant
14:58les gens au RSA
14:59ou les gens, effectivement,
15:01les privés d'emploi
15:02à trouver un emploi
15:03qu'ils vont trouver un emploi.
15:04Donc, ça, c'est...
15:05On pénalise.
15:05On les force jamais.
15:06Donc, on pénalise
15:07les privés d'emploi.
15:08Deuxième chose
15:09que je voulais dire.
15:10J'ai un exemple.
15:11Au Royaume-Uni,
15:12dans 1 000 entreprises,
15:14ils ont diminué
15:15le temps de travail.
15:16Ils sont passés
15:16à la semaine de 4 jours
15:17et la productivité a augmenté.
15:19À venir,
15:20les conséquences
15:20de cette instabilité politique,
15:22de cette crise politique,
15:23ici, au Pays Basque.
15:25Ici, au Pays Basque.
15:27Jusqu'à 11 heures.
15:29Érico Plassa.
15:31Érico Plassa,
15:32autour de la table ce dimanche,
15:34Patricia Glory,
15:35secrétaire générale
15:36de l'Union locale CGT de Bayonne.
15:38Gérard Gomez,
15:39président de la Chambre de métier
15:40de l'Artisanat
15:41de Nouvelle-Aquitaine,
15:42artisan taxi à Biarritz.
15:43Yannick Troundaïdiard,
15:44vice-président du conseil départemental
15:46délégué à l'inclusion sociale.
15:48Cette instabilité politique,
15:50elle dure maintenant
15:50depuis plus d'un an,
15:52depuis juin 2024.
15:53Alors,
15:53quelles conséquences
15:54dans notre quotidien,
15:56dans votre quotidien,
15:57ici,
15:57au Pays Basque ?
15:58Gérard Gomez,
16:00s'il fallait matérialiser
16:01cette instabilité politique
16:03dans le quotidien
16:04que peuvent rencontrer
16:05les artisans ?
16:06Entre autres ?
16:07Entre autres,
16:08aujourd'hui,
16:09comme je le disais tout à l'heure,
16:10après plusieurs crises successives,
16:13je pense à la Covid,
16:13je pense à la crise énergétique,
16:15je pense à tout ce qui s'est passé
16:18depuis 2020.
16:20Aujourd'hui,
16:21les artisans sont dans une position
16:22où ils ne prennent plus de décisions
16:26quant à l'avenir de leur entreprise.
16:29Certains s'interrogent,
16:29même sur l'avenir de leur entreprise.
16:34On en est à 50%
16:35qui s'interrogent
16:36sur le fait de continuer
16:37ou pas leur activité.
16:38C'est simplement la passion aujourd'hui
16:40qui les maintient,
16:42c'est déjà beaucoup.
16:43Mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
16:46la préoccupation,
16:47c'est de savoir
16:47est-ce qu'il faut investir ?
16:49Est-ce qu'il faut recruter ?
16:51Est-ce qu'il faut continuer ?
16:53On en est là aujourd'hui
16:54et le moral n'est pas au mieux,
16:56on va dire.
16:56Je vous propose d'écouter
16:57André Gareta,
16:58c'est le président de la CCI
17:00Bayonne Pays Basque
17:01sur les conséquences
17:02justement de cette instabilité.
17:04Il était l'invité d'ici Pays Basque
17:05ce jeudi
17:06à l'occasion de la publication
17:07du baromètre éco
17:08du premier semestre 2025
17:10ici au Pays Basque.
17:11Les chefs d'entreprise
17:11observent,
17:12attendent
17:13et je dirais même
17:14freinent
17:14ce qui est là
17:15dans le grave,
17:16freinent leur investissement.
17:18Seuls 17%
17:19des chefs d'entreprise
17:20au Pays Basque
17:20prévoient d'investir
17:22au second semestre
17:23et donc c'est un plancher
17:24historique.
17:26Cette année
17:26va avoir
17:28de nombreuses entreprises
17:29qui vont
17:30hélas
17:31déposer leur bilan
17:32vu le contexte
17:34économique,
17:34géopolitique
17:35et politique
17:36qui font que
17:37nous sommes
17:38sur un marché
17:39qui stagne
17:40et donc on a
17:41peu de visibilité
17:42donc peu d'investissement
17:44derrière.
17:44Vous savez,
17:45si la France
17:46était une entreprise
17:47elle serait déjà
17:48convoquée par son banquier
17:49et il dirait clairement
17:50Madame France
17:51vos comptes
17:52sont dans le rouge
17:53vos dépenses explosent
17:54vos clients
17:55les contribuables
17:56saturent
17:57et vos créateurs
17:58de valeur
17:59les entreprises
18:00partent ailleurs.
18:00Qu'est-ce qu'on fait ?
18:01Quelles sont les solutions ?
18:02Dans le privé
18:03vous allez appeler ça
18:04faillite
18:05dans le public
18:06on appelle ça
18:07un budget
18:07Un budget
18:08Patricia Glory
18:09pour la CGT
18:10est-ce que vous partagez
18:11l'analyse
18:12du représentant
18:13des artisans
18:14Gérard Gomez
18:14qui est en face de vous
18:15dans ce studio
18:16et celle d'André Gareta
18:18le président
18:19de la CCI
18:20sur cette période
18:20d'incertitude
18:21qui plombe
18:22entre guillemets
18:23les chefs d'entreprise
18:24dans leur souhait
18:26de faire avancer
18:27leur entreprise
18:28d'investir
18:29d'embaucher
18:30est-ce que sur le terrain
18:31vous constatez ce sentiment ?
18:33Enfin moi ce que je vois
18:34alors au niveau
18:35des artisans
18:36des entreprises
18:37effectivement ce qu'on sait
18:38c'est qu'il y a
18:39les primes
18:41pour l'apprentissage
18:42qui ont diminué
18:43et effectivement
18:45ça risque de plomber
18:46un certain nombre
18:46de petites entreprises
18:47alors
18:48dont bénéficiaient aussi
18:50les grandes entreprises
18:50là on en reparlera
18:51mais c'est vrai que
18:52c'est pas tellement
18:53normal que les grandes entreprises
18:55soient bénéficies
18:57de ce même dispositif
18:58moi il me semble
18:59que concernant
19:00l'apprentissage
19:01ce serait quand même
19:02aux artisans eux-mêmes
19:03aux employeurs eux-mêmes
19:05de financer
19:05ces apprentis
19:06s'ils ont besoin
19:07d'apprentis
19:08et qu'ils les forment
19:09c'est un peu normal
19:10que ce soit eux
19:10de les payer
19:11donc là
19:11il y a des dépenses
19:12qui pourraient effectivement
19:13être diminuées
19:14c'est la première chose
19:15deuxième chose
19:15je vois que
19:16la baisse des dépenses
19:17elle plombe aussi
19:20le milieu associatif
19:21hier il y avait
19:21plus de 300 rassemblements
19:24du milieu associatif
19:25parce que justement
19:27les dépenses
19:27depuis 10 ans
19:28ont baissé de 40%
19:29et quelles sont
19:30ces associations
19:31et bien c'est le planning familial
19:33c'est un certain nombre
19:34d'associations à l'enfance
19:35d'aide à l'enfance
19:36donc là on est
19:37on est en train de vivre
19:38y compris sur le territoire
19:39cette pénurie
19:40Annick Tronda-Hidiard
19:42le sentiment sur le monde économique
19:46le discours que vous avez entendu
19:49de Gérard Gomez
19:49d'André Gareta
19:51et puis l'inquiétude de la CGT
19:53sur le monde associatif
19:56alors le monde associatif en France
19:58est précieux
19:59riche et important
20:00effectivement je suis tout à fait d'accord
20:02avec l'idée qu'il faut absolument
20:03soutenir toutes les structures associatives
20:05évidemment il faut également soutenir
20:08l'apprentissage
20:08il faut également soutenir
20:10les primes rénov'
20:11pour les habitations etc
20:12mais au conseil départemental
20:13vous avez dû serrer un peu les cordes
20:15la bourse
20:16sur le domaine associatif
20:17entre autres aussi
20:18bien sûr
20:18tout ça ne va pas avec l'idée
20:20de ne pas voter un budget
20:23c'est ce que je voulais dire
20:24pour rester cohérent
20:25si on veut que toutes ces aides arrivent
20:26dans les semaines et mois à venir
20:28il ne faut pas bloquer le pays
20:29il faut voter le budget
20:30oui nous avons dû baisser
20:32les financements
20:33à certaines associations
20:34sur le registre
20:35qui était celui
20:36de non-obligation de financement
20:38et pour autant
20:39nous avons maintenu
20:40plus de 70% par exemple
20:42de financement
20:43sur des structures
20:43comme des centres sociaux
20:45alors que légalement
20:46nous n'étions pas
20:47dans l'obligation de le faire
20:48mais par choix de prévention
20:49pourquoi ?
20:50parce que nous avons dû
20:51faire des économies
20:52sur notre budget
20:53nous devons en faire encore
20:5543 millions d'économies
20:56sur le budget 2026
20:58avec ce qui est pressenti
20:59mais nous continuons à maintenir
21:01avec cohérence
21:01un budget à l'équilibre
21:03vous savez que ce matin
21:04j'ai lu dans la presse
21:05que le département de la Gironde
21:07était en déficit
21:08de plus de 87 millions d'euros
21:10et allait le déposer
21:11ainsi ce budget-là
21:12nous non
21:13nous choisissons l'équilibre
21:14il faut que je rappelle
21:15quand même quelque chose
21:16au niveau de la gestion
21:17que Jean-Jacques Lasser
21:18en tant que président
21:19et tout notre exécutif
21:19a choisi de faire en 2015
21:21quand on est arrivé aux affaires
21:22il y avait plus de 18 années
21:24de capacité de désendettement
21:26sur le budget
21:27du conseil départemental
21:28nous avons réduit la dépense
21:30de 160 millions d'investissements
21:31qui a été réduit à 140
21:33cette gestion
21:34nous l'avons voulu responsable
21:36et nous la maintenons responsable
21:38nous avons un budget à l'équilibre
21:40même si nous diminuons
21:41nous n'avons pour le moment
21:42rien arrêté
21:43et nous maintenons aussi
21:45cet équilibre
21:46je vais en revenir
21:47à ma question de départ
21:48l'inquiétude des chefs d'entreprise
21:50et des artisans
21:51le brouillard économique
21:53disait André Gareta
21:55c'est une réalité
21:57est-ce que cette réalité
21:57est inquiétante
21:58si ça perdure ?
22:00disons que la volée économique
22:01n'est plus une compétence
22:02du conseil départemental
22:04mais vous êtes
22:05à forcément un avis
22:06sur cette question
22:07j'ai un avis
22:08c'est-à-dire que
22:09effectivement
22:09tous les métiers
22:10de l'artisanat
22:11du commerce
22:12de la restauration
22:13des BTP
22:14tout cet investissement
22:15absolument
22:15c'est le tissu réel
22:17de notre territoire
22:18il faut absolument
22:19réussir à les soutenir
22:20bien sûr que j'ai un
22:21il est en danger ce tissu ?
22:22il est en fragilité
22:23en danger
22:24je ne souhaite pas le dire
22:26en danger
22:26mais en fragilité
22:27vous savez
22:27le conseil départemental
22:29reste par exemple
22:30dans l'aide aux communes
22:31dans les financements
22:31auprès des maires
22:32une capacité d'investissement
22:34dans les petites communes
22:35c'est un soutien
22:36un soutien essentiel
22:38pour pouvoir construire
22:40et maintenir
22:40cet investissement
22:43sur nos bâtiments
22:45et effectivement
22:45il faut qu'on maintienne
22:46ce tissu-là
22:47je voulais juste préciser aussi
22:48que dans notre département
22:49des Périnées-Atlantiques
22:49nous avons un taux de chômage
22:51qui est de un point plus bas
22:52que le national
22:53que le niveau national
22:54que le niveau national
22:55et à l'intérieur
22:55encore un point au-dessous
22:57donc effectivement
22:58les gens sont beaucoup
22:59au travail chez nous
22:59Gérard Gommet
23:00je vous ai vu Trépini
23:01président de la chambre de métier
23:02et de l'artisanat
23:03sur le financement
23:04de l'apprentissage
23:05on va redire
23:07combien d'artisans
23:09dans cette région
23:09Nouvelle-Aquitaine
23:10que vous présidez
23:11sur la région
23:12Nouvelle-Aquitaine
23:13on est à peu près
23:13194 000 artisans
23:16combien d'emplois ?
23:17on va dire
23:19aux alentours
23:19de 350 000
23:21400 000
23:21ce n'est pas des entreprises
23:23du CAC 40
23:24donc évidemment
23:25parfois l'artisan peut être seul
23:27parfois il peut y en avoir
23:27très souvent il est seul
23:28maximum 10 salariés
23:30mais il peut y en avoir plus
23:31le volet apprentissage
23:33vous êtes les mains de dents
23:34je voulais revenir
23:35sur ce volet apprentissage
23:36parce que
23:37bon
23:37il faut arrêter
23:38de charger la barque
23:38toujours sur les entreprises
23:40et à un moment
23:40considérer que
23:42que l'apprentissage
23:45est une charge
23:46de l'État
23:46c'est insupportable
23:48il faut arrêter
23:48ce principe-là
23:50on investit
23:51aujourd'hui
23:51il faut investir
23:52sur cette jeunesse
23:53moi je préfère
23:54qu'on forme
23:55aujourd'hui des jeunes
23:56que payer des allocations
23:57au chômage
23:58dans quelques années
23:59nous
24:00nos jeunes
24:01que nous formons
24:02on en forme
24:03environ 13 000
24:04chaque année
24:04au niveau de la Nouvelle Aquitaine
24:06ce sont des jeunes
24:08qui
24:08à 65
24:1170%
24:12trouvent un CDI
24:13dans les 6 mois
24:15qui suivent
24:15leur diplomation
24:17donc ça veut dire
24:17que
24:18ce n'est pas des jeunes
24:18qu'on va laisser dans la nature
24:19on les suit
24:20certains
24:20on continue leur parcours
24:23jusqu'à des niveaux
24:24de formation élevés
24:26mais
24:27la prime apprentissage
24:29puisque c'était ça
24:30le sujet évoqué
24:32par madame
24:32ce n'est pas
24:33aujourd'hui
24:34un critère
24:35déterminant
24:36pour les chefs
24:37d'entreprise artisanale
24:37en tout cas
24:38ça veut dire que
24:38oui ça impacte
24:40le budget
24:40bon
24:41c'est 1000 euros
24:42de baisse
24:43sur la prime apprentissage
24:44c'est pas ce qui va leur faire
24:45choisir
24:46ou pas
24:47de prendre un apprenti
24:48voilà
24:48ça il faut le dire
24:50quand même
24:50et ce qui va le faire
24:52choisir un apprenti
24:53c'est de savoir
24:54comment il se projette
24:55sur les mois
24:56sur les semaines
24:57sur les années à venir
24:58parce qu'un apprenti
24:59c'est minimum
25:00deux ans
25:01c'est un contrat
25:01c'est pas
25:02un intérim
25:05c'est un contrat de travail
25:06c'est minimum
25:08deux ans
25:08de formation
25:09d'investissement
25:10du chef d'entreprise
25:11pour arriver à former
25:12ce jeune
25:12et à transmettre
25:13son savoir-faire
25:14je voudrais en deux minutes
25:15faire un tour de table
25:16pour savoir si
25:17autour de vous
25:18avec les personnes
25:19que vous côtoyez
25:20au quotidien
25:21vous remarquez
25:23de la colère
25:24de la résignation
25:25Patricia Glory
25:27oui de la colère
25:28la résignation
25:30non justement
25:30depuis lundi
25:31ce lundi
25:32le 6 octobre
25:33depuis le cirque
25:35que l'on a connu
25:38moi je constate
25:39autour de moi
25:40beaucoup beaucoup
25:40de colère
25:41oui
25:42Annick Trondahidiard
25:43résignation
25:44colère
25:45un mix
25:47sans doute
25:48de colère
25:48et de tristesse
25:49un peu désabuée
25:50mais aussi
25:50de la détermination
25:51à ne pas baisser les bras
25:53et à continuer
25:53à se battre
25:54effectivement
25:54je rebondirai aussi
25:55sur l'idée que
25:56par exemple
25:57nous au conseil départemental
25:58les mineurs
25:59nous ont accompagné
25:59les MNA
26:00nous les sont
26:01très bien accueillis
26:02au sein de nos entreprises
26:03des restaurateurs locaux
26:05et qui font des vrais contrats
26:06autour de ces jeunes
26:08qui restent sur le territoire
26:10et il y a un vrai travail
26:11d'accompagnement
26:12sur plusieurs années
26:12accompagné par nos entrepreneurs
26:14et nos restaurateurs
26:15donc l'immigration
26:16peut être une chance
26:17avec un accompagnement
26:18que le conseil départemental
26:19et les services sociaux
26:20amènent de très grande qualité
26:21Gérard Gomez
26:22résignation
26:24colère
26:25ras-le-bol
26:25oui
26:28et puis
26:28moi c'est résignation
26:30quand même pas mal
26:31je trouve que les artisans
26:32en ce moment
26:33font le dos rond
26:34et c'est
26:35alors ça peut être inquiétant aussi
26:37parce qu'on se dit
26:37le jour où ça va
26:38aller un peu trop loin
26:40peut-être que ça va
26:41ça va exploser
26:42mais pour l'instant
26:44c'est résignation
26:45en espérant
26:46de jours
26:47meilleurs
26:48et qu'ils arrivent
26:49le plus vite possible
26:50parce que c'est compliqué
26:51c'est compliqué
26:52dans un instant
26:53nous allons parler
26:54du manque d'AESH
26:54vous savez
26:55ce sont ces personnes
26:56qui accompagnent
26:57les enfants
26:57en situation
26:58de handicap
26:59à l'école
27:00les directeurs
27:00de l'enseignement catholique
27:01tirent la sonnette d'alarme
27:03ici le pays basque
27:05le débat
27:06hélico classable
27:07tous les dimanches
27:08entre 10h-11h
27:10avec nous aujourd'hui
27:10Gérard Gomez
27:11président de la chambre
27:12de métier de l'artisanat
27:13de Nouvelle-Aquitaine
27:14Annick Trounda-Hidière
27:15vice-présidente
27:16du conseil départemental
27:17délégué à l'inclusion sociale
27:18et Patricia Gloride
27:20secrétaire générale
27:21de l'union locale
27:22CGT de Bayonne
27:23je tenais absolument
27:24cette semaine
27:25à évoquer
27:25la question des AESH
27:27ou plutôt du manque
27:28d'AESH
27:29ce sont les accompagnants
27:30d'élèves
27:30en situation de handicap
27:33un manque dénoncé
27:34dans une lettre ouverte
27:35par les chefs d'établissement
27:36de l'enseignement catholique
27:37de l'académie de Bordeaux
27:38l'état n'assumerait pas
27:40ses obligations
27:41en la matière
27:41et laisse dans la difficulté
27:42beaucoup d'enfants
27:43en situation de handicap
27:45qui ne bénéficient pas
27:46en fait
27:46de la prise en charge
27:47dont ils ont besoin
27:48le directeur du groupe scolaire
27:50Saint-Vincent
27:51qui accueille près de 600 élèves
27:53de la maternelle au collège
27:54Jérôme Gaillard
27:55était l'invité
27:55d'ici Pays Basque
27:56mercredi matin
27:57et nous lui avons posé
27:58cette question
27:59ces enfants sont-ils
28:00les grands oubliés
28:01de la rentrée scolaire
28:02et de l'éducation nationale ?
28:04de cette rentrée scolaire
28:05et même de l'année dernière
28:07effectivement
28:07parce qu'on est face
28:09à une situation
28:10qui est devenue intenable
28:11qui s'est largement dégradée
28:12ces derniers mois
28:14et l'année dernière
28:15tous les enfants
28:15en situation de handicap
28:17on leur a fait une promesse
28:19l'état leur a fait une promesse
28:20d'une compensation
28:21d'une main tendue supplémentaire
28:23pour pouvoir
28:23les étayer
28:25et les accompagner
28:26sur leur parcours scolaire
28:27on en est aujourd'hui
28:28à ce que l'état
28:28ne tient pas sa promesse
28:29c'est juste une question
28:31de moyens financiers
28:32c'est ce qui nous semble
28:33voilà
28:33c'est le sujet
28:34qui vous a fait le plus réagir
28:36cette semaine
28:36sur les réseaux sociaux
28:38de votre radio
28:39ici Pays Basque
28:40d'ailleurs si vous êtes intéressé
28:42par le sujet
28:42vous pouvez réécouter
28:43Jérôme Gaillard
28:44qui est en podcast
28:45sur l'appli ici
28:46et sur notre site internet
28:48à Dictourna Hidiar
28:49je rappelle que vous êtes
28:49vice-présidente centriste
28:51du conseil départemental
28:52vous êtes délégué
28:52à l'inclusion sociale
28:54est-ce que notre société
28:55en est là
28:56parce que là
28:57ce sont les chefs d'établissement
28:58de l'enseignement catholique
28:59qui parlent
29:00c'est la même chose
29:01dans le public
29:01c'est la même chose
29:02dans l'immersif H&HK
29:03qui a aussi tiré
29:04la sonnette d'alarme
29:05sur cette question
29:06on en est là
29:07effectivement
29:08tous les établissements
29:09sous contrat
29:10peuvent bénéficier
29:11effectivement des AESH
29:12de l'éducation nationale
29:13et l'enveloppe
29:14de l'éducation nationale
29:16semble s'être
29:17effectivement réduite
29:18avec cette difficulté
29:20à pouvoir
29:21financer des postes
29:23alors il y a deux choses
29:24il y a une suspension
29:25des embauches
29:26en septembre 2024
29:27et les chefs d'établissement
29:28dénoncent le fait
29:29que depuis avril 2025
29:31les départs à la retraite
29:32ou les fins d'activité
29:33entre guillemets
29:34ne sont plus remplacés
29:35ne sont pas remplacés
29:36effectivement
29:37et je crois que
29:38si on prend encore
29:39un peu de distance
29:40sur cette situation
29:41pour l'analyser
29:42de façon la plus juste possible
29:43moi je dirais que
29:44la problématique
29:45de la santé mentale
29:46en général
29:46et de la santé mentale
29:48des plus jeunes
29:49a été mal reconnue
29:51repérés depuis longtemps
29:52et qu'on en arrive
29:53à des situations
29:54alors pardon
29:55ça n'avait pas été
29:56une grande cause nationale
29:57la santé mentale
29:58c'est une grande cause nationale
29:59de cette année
30:00c'est bien ça
30:01et on s'en est sans doute
30:03pas suffisamment occupé
30:05mais même depuis longtemps
30:05parce qu'en fait
30:06les élèves et les enfants
30:08sont de plus en plus souvent
30:10et de plus en plus tôt
30:11dans des grandes difficultés psychiques
30:13et donc effectivement
30:14on a entendu
30:15cette année
30:16c'est les 20 ans
30:16de la loi du handicap
30:18de M. Chaussi
30:19de 2005
30:20et effectivement
30:21ça permet l'occasion
30:22de faire un point d'étape
30:23en se disant
30:24qu'il y a eu la création
30:25des MDPH
30:26des prestations
30:27compensatrices
30:29du handicap
30:29etc
30:30beaucoup de choses
30:31ont été mises en place
30:31et pour autant
30:32je crois
30:33qu'on n'a pas assez travaillé
30:34sur cette question
30:35de la santé mentale
30:36des plus jeunes
30:36qui en arrive à cette situation
30:38où de plus en plus
30:39d'enfants
30:39nous au conseil départemental
30:41de plus en plus
30:41de notifications
30:42MDPH sont faites
30:44pour les enfants
30:44elles sont signées
30:45elles sont faites
30:46mais effectivement
30:47ça veut dire qu'il y a un besoin
30:47ça veut dire qu'il y a un besoin
30:48crucial
30:49Vous savez par exemple
30:50qu'au collège Saint-Amand
30:51à Bayonne
30:52un enfant a besoin
30:54d'un accompagnement
30:55à la pause méridienne
30:56pour aller à la cantine
30:57La personne qui le suit
30:58ne peut pas le faire
30:59Parce qu'il y a beaucoup
31:00de contrats très précaires
31:01parce qu'effectivement
31:02les EAESH
31:03ne sont même
31:042 ou 3%
31:05C'est 24-25 heures
31:07Et 2 ou 3%
31:09de ces EAESH
31:09sont en temps plein seulement
31:11Donc il y a une vraie problématique
31:12sur laquelle
31:13on ne s'est pas suffisamment
31:14saisie depuis assez longtemps
31:15et les résultats
31:16sont cette difficulté
31:18importante à présent
31:18effectivement
31:19qu'il va falloir
31:20vraiment travailler
31:21Patricia Glory
31:22pour la CGT
31:23ça c'est un vrai
31:24sous les sociétés
31:25C'est un dossier emblématique
31:26du gouvernement Macron
31:28c'est-à-dire qu'on réduit
31:30les dépenses
31:30on ferme les centres
31:31médico-sociaux
31:32on fait la promesse
31:33effectivement
31:34alors depuis 20 ans
31:35d'inclure les élèves
31:36dans les écoles
31:37mais ça c'est très bien
31:38ça c'est très bien
31:39évidemment
31:39mais il faut effectivement
31:40du personnel
31:41donc moi je voulais
31:42revenir là-dessus
31:43sur le personnel
31:44dans un deuxième temps
31:45mais je finis sur les élèves
31:46effectivement il y a
31:46de plus en plus
31:47d'élèves affectés
31:49en situation de handicap
31:50affectés dans les établissements scolaires
31:52puisqu'on ferme
31:54les centres médico-sociaux
31:55je redis quand même
31:56et parfois avec
31:58des handicaps
31:59très lourds
32:00c'est-à-dire qu'on demande
32:01aux AESH
32:02des missions
32:02qui ne sont pas les leurs
32:03ce sont des missions
32:05d'infirmières
32:05d'infirmiers
32:06et qui ne sont pas
32:07des missions d'AESH
32:09donc moi je reviens
32:09là sur la mission
32:11de l'AESH
32:12l'AESH elle est là
32:12pour les apprentissages
32:14elle n'est pas là
32:15pour changer les couches
32:16des élèves etc
32:17donc ça c'est très grave
32:18ce qui se passe
32:18parce qu'on leur en demande
32:19toujours plus
32:20elles sont extrêmement précarisées
32:21vous l'avez dit
32:22c'est vrai que 24 heures
32:23de travail
32:24elles gagnent à peine 900 euros
32:25donc nous à la CGT
32:27on demande
32:27la titularisation
32:28de toutes les AESH
32:29on demande
32:30l'intégration
32:32à la catégorie B
32:33de la fonction publique
32:34pour effectivement
32:35enlever cette précarité
32:37et pour avoir
32:37un vrai contrat de travail
32:38pour avoir
32:39des vraies conditions de travail
32:40donc ça c'est la deuxième chose
32:41et troisième chose
32:42comme par hasard
32:43ce sont des femmes
32:44et donc
32:45comme ce sont des femmes
32:46toujours
32:47avec l'idée
32:48que les métiers du care
32:49qui sont la plupart du temps
32:50le care c'est le soin
32:52c'est le soin
32:52exactement
32:53qui sont remplis
32:54par les femmes
32:55que ce soit
32:55les infirmières
32:55les aides-soignantes
32:56il n'y a pas un jour
32:57sans grève
32:59du personnel soignant
33:00dans ce pays
33:01en ce moment
33:02donc je crois
33:03qu'on est en train
33:04de maltraiter
33:04effectivement
33:05et les élèves
33:06et le personnel
33:07qui s'en occupe
33:07Gérard Gomez
33:08l'état ne tient pas
33:10ses promesses
33:10vis-à-vis des enfants
33:11en situation
33:12de handicap
33:12et de leur famille
33:13oui je crois
33:15je crois
33:15mais c'est malheureux
33:16parce que
33:17là aussi
33:18comme j'en parlais
33:19tout à l'heure
33:20à l'apprentissage
33:21c'est un peu
33:21les mêmes motifs
33:23on considère
33:24aujourd'hui
33:24que c'est une charge
33:25l'état considère
33:27que c'est une ligne
33:27de charge
33:28alors que
33:28là aussi
33:29c'est un investissement
33:30aujourd'hui
33:31quand un enfant
33:32est accompagné
33:33dans une classe
33:34par une AESH
33:35et bien
33:37il a plus de chances
33:38de s'en sortir
33:39et plus de chances
33:40d'évoluer
33:41que quelqu'un
33:42qui ne l'est pas
33:43qui est en situation
33:44de handicap
33:45on l'a dit
33:47tout à l'heure
33:47les postes
33:48ne sont pas
33:50renouvelés
33:51on a des enfants
33:53qui sont
33:54depuis le mois d'avril
33:55en attente
33:56d'AESH
33:57on a aujourd'hui
33:58des AESH
34:00qui doivent intervenir
34:02on l'a dit
34:03sur la pause méridienne
34:04mais du coup
34:05ça vient
34:05en diminution
34:07de leur temps
34:07effectif
34:08de travail
34:09sur la semaine
34:10puisque c'est l'état
34:10qui paye l'ensemble
34:11aujourd'hui
34:12donc voilà
34:13c'est des difficultés
34:14qui reposent
34:16sur l'aspect
34:16financier
34:18peut-être qu'il y a aussi
34:19en termes d'organisation
34:21des progrès
34:23à faire
34:23voire
34:24je ne sais pas
34:25des classes
34:25moins chargées
34:27qui permettraient aussi
34:28à certains élèves
34:29qui sont
34:31en difficulté
34:32de trouver leur place
34:34plus facilement
34:36on parle d'école
34:36inclusive
34:37et aujourd'hui
34:38on pose question
34:40sur
34:40cette inclusion
34:42Anne-Eckonda
34:43et Diard
34:43il y en a
34:44des questions
34:45sur ça
34:45c'est un vrai sujet
34:47sur lequel
34:47il faut vraiment
34:48se pencher
34:50nous avons
34:51sur nos territoires
34:52enfin
34:52je fais référence
34:53aussi à une classe
34:54Ulysse
34:55de mon territoire
34:55sur Saint-Jean-Pied-de-Port
34:56qui fait un boulot
34:56extraordinaire
34:57depuis des années
34:58la question
34:59de l'accompagnement
35:00de l'école inclusive
35:01d'accompagner l'enfant
35:02porteur de difficultés
35:04ou handicap
35:04au sein
35:04d'une classe
35:06d'enfants
35:07valide
35:08cette question
35:09de dissocier
35:10les groupes
35:10etc
35:11c'est une vraie question
35:12je pense qu'il faut
35:12s'en emparer
35:13mais encore une fois
35:14les besoins explosent
35:16parce que les dossiers
35:17MDPH explosent
35:18les notifications explosent
35:19et en face
35:20il n'y a pas suffisamment
35:21non plus
35:22de personnes
35:22qui peuvent être embauchées
35:23parce que les personnes
35:24à cause de la difficulté
35:26de ces postes là
35:26ne postulent pas
35:27donc il y a vraiment
35:28un problème de fond
35:29à travailler
35:30autour de la santé mentale
35:31en général
35:32parce qu'il ne faut pas
35:33oublier que
35:33ce sont des enfants
35:34des enfants qui souffrent
35:35des enfants qu'il faut
35:36accompagner
35:37et de notre côté
35:38c'est un problème
35:39de recrutement
35:40c'est vraiment un problème
35:41de recrutement
35:41qui essayent
35:42d'entourer ces enfants
35:43c'est-à-dire que
35:44les conditions de travail
35:45promises
35:46et le salaire
35:47promis
35:48n'attirent pas
35:49de la même façon
35:49que ça n'attire pas
35:50les enseignants
35:50on voit bien que cette année
35:51il y a encore 2500 postes
35:53qui manquent à l'appel
35:54dans les établissements
35:55donc je pense qu'il faut
35:56à un moment donné
35:57prendre en compte
35:58que les métiers
36:00il y a la question du salaire
36:01mais il y a la question
36:01de la formation également
36:02vous le disiez tout à l'heure
36:03et je vous rejoins
36:04dans l'idée que les enfants
36:06ont besoin de personnes
36:08pratiquement spécifiques
36:09la question se pose aussi
36:10dans nos MEX
36:11nos maisons d'enfants
36:13que nous accueillons
36:14effectivement
36:15la difficulté
36:16de cette santé psychique
36:18elle est tellement profonde
36:19qu'effectivement
36:20parce qu'il faut
36:20des personnes très formées
36:22pour les accompagner
36:22on a un vrai souci
36:24de ce côté-là
36:24et en plus il faut quand même
36:25savoir qu'il y a
36:26beaucoup d'ESH
36:27qui démissionnent
36:28qui vont trouver
36:29un autre rôle
36:30donc c'est-à-dire que
36:30vraiment on a
36:31même parmi celles
36:32qui sont en poste
36:34beaucoup se posent la question
36:36et c'est déjà le cas
36:36pour certaines
36:37ont démissionné
36:38c'est-à-dire qu'on n'arrive
36:39pas à fidéliser
36:39donc il faut à un moment donné
36:41se poser la question
36:41comment effectivement
36:43on rémunère ces personnels
36:44quelles conditions
36:45quelles formations
36:45c'est vrai qu'elles reçoivent
36:46je dis elles
36:47parce qu'elles sont des femmes
36:48elles reçoivent 60 heures
36:49de formation
36:49c'est ridicule
36:51mais disons que 60 heures
36:52mis en contrepartie
36:54d'une problématique
36:55psychique intense
36:56ça ne peut pas
36:58tenir la route
36:58donc effectivement
36:59il y a une problématique
37:00de fond sur laquelle
37:01il faut se poser
37:01de façon très sérieuse
37:03donc ça revient à ce que je disais
37:03au début
37:04c'est-à-dire qu'on a des besoins
37:05qui augmentent
37:05et à un moment donné
37:06il faut mettre les recettes
37:07en face
37:07peut-être qu'on a aussi
37:09des sujets
37:11sur une analyse
37:12plus fine
37:13des besoins réels
37:14on peut avoir peut-être
37:15des enfants
37:16qui peuvent être accompagnés
37:18par du matériel aussi
37:19et qui n'ont pas
37:21forcément besoin
37:22d'avoir une ESH
37:24à longueur de journée
37:26alors ça réclame
37:27effectivement
37:28de se pencher
37:29plus précisément
37:30sur le sujet
37:31et pas d'avoir
37:32des règles
37:33qui se proclament
37:35généralisées
37:36aujourd'hui
37:37on a peut-être
37:38des enfants
37:38qui sont
37:3910
37:40qui ont des
37:42c'est des handicaps
37:43mais plus légers
37:44que ceux qui sont
37:45dans un trouble autistique
37:46par exemple
37:47et ceux-là
37:47ils ont besoin
37:48forcément d'être accompagnés
37:49il y a deux types
37:52d'accompagnement
37:52pour les AESH
37:53l'accompagnement individuel
37:55avec un volume d'heures
37:56qui est attribué
37:57sur une analyse
37:58du dossier
37:58qui est faite
37:59de toute façon
37:59en préalable
38:00avec des experts
38:01de la situation
38:02et des accompagnements
38:04qui sont dits
38:04mutualisés
38:05et plus collectifs
38:06il semblerait
38:06que c'est sur les accompagnements
38:07mutualisés
38:08qu'il y a eu
38:09une baisse importante
38:10de l'enveloppe
38:10au niveau de l'État
38:11sur lequel il faudra
38:12évidemment revenir
38:13et retravailler
38:13les enveloppes mutualisées
38:15enfin en tout cas
38:16de mutualiser les AESH
38:17ça pose un autre problème
38:18et on le voit ici
38:19en tout cas sur le territoire
38:21on a des AESH
38:22qui viennent de recevoir
38:23des ordres de mission
38:24pour aller à tel établissement
38:25à tel établissement
38:26dans la même journée
38:27donc ça pose aussi
38:28ce problème-là
38:29avec effectivement
38:30des friculométriques
38:30qui sont à leur charge
38:31je suis d'accord
38:32parce qu'en plus
38:33en milieu rural
38:33effectivement
38:34cette question se pose
38:35de façon encore plus prégnante
38:36à la distance
38:37entre les écoles
38:38ce sera le mot de la fin
38:40merci à vous trois
38:40d'avoir accepté notre invitation
38:42d'être venus débattre ce dimanche
38:43bonne journée
38:44bonne fin de week-end
38:44merci à vous
38:45on se dit à dimanche prochain
38:46pour votre information
38:47demain matin
38:48à 7h45
38:49l'invité d'ici matin
38:50sera
38:50Iñaki Channis
38:51le député
38:53socialiste
38:54de la 4ème circonscription
38:55on lui demandera
38:56à quoi joue
38:57l'EPS
38:58actuellement
38:59avec Olivier Faure
39:00Érico Plassa
39:01c'est à retrouver
39:01sur ici
39:02paysbasque.fr
39:03et sur notre application
39:04ici
39:04bonne journée
39:05bon dimanche
39:06au revoir
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